Document d'Analyse et de Diagnostic - ARS Languedoc-Roussillon

Améliorer l’accès aux actions de prévention et l’accès aux soins ; sécurité des prises en
charge
Des actions d’éducation à la santé et d’accès aux soins (santé buccodentaire) ainsi que de
prévention (en particulier le dépistage de cancers) devront être prévues auprès des résidents, en
identifiant un référent dans chaque établissement.
Afin d’améliorer l’accès aux soins hospitaliers des résidents, l’établissement médico‐social devra
établir un lien entre son équipe soignante et les établissements de santé et les professionnels libéraux
du territoire. Ce lien pourra être formalisé au travers de conventions.
Des procédures et des protocoles internes seront mis en place à l’intention du personnel afin de
mieux prendre en charge les différents risques auxquels peuvent être exposés les résidents
(dénutrition, douleur, infections associées aux soins…).
Les foyers d’accueil médicalisé (FAM) ainsi que les maisons d’accueil spécialisé (MAS) sont
concernés par le programme national de prévention des infections dans le secteur médico‐social. En
2013, après évaluation de la mise en œuvre de ce programme, une extension à d’autres types
d’établissements pour personnes handicapées pourra être envisagée, notamment aux
établissements d’enfants.
L’option retenue par la circulaire N°DGCS/DGS/2012/118 du 15 mars 2012 est de promouvoir
une démarche d’analyse de risque qui permette à chaque établissement d’évaluer le risque
infectieux de ses résidents. Un «document d’analyse du risque infectieux » (DARI) sera établi par les
responsables des établissements concernés et ce document a vocation à être utilisé dans le cadre
de l’évaluation interne réalisée par l’établissement.
Dans le programme d’actions prioritaires qui sera décliné par l’établissement, certains points
devront faire l’objet d’une attention toute particulière :
‐ le suivi des règles d’hygiène standard dont l’hygiène des mains ;
‐ le suivi des recommandations relatives à la vaccination (résidents et personnels),
notamment antigrippale ;
‐ la surveillance et le signalement des phénomènes infectieux ;
‐ l’élaboration d’un plan de crise ;
‐ les actions à mener dans le cadre du plan antibiotique en vue de limiter l’émergence et la
diffusion des BMR (bactéries multi résistantes aux antibiotiques).
Points forts :
‐
‐
Points faibles :
‐
‐
Objectifs :
‐
‐
8
CPOM
Médico-Social