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mobilier et objets d'art des xvii, xviii et xixe siecles - Tajan

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F<br />

G<br />

PAIRE DE BOUGEOIRS<br />

en bronze ciselé, doré, en marbre blanc <strong>et</strong><br />

marbre bleu turquin représentant un chinois<br />

accroupi, les bras levés supportant<br />

une bobèche. Ils reposent sur un socle<br />

cylindrique décoré de perles, base carrée.<br />

XIX e siècle.<br />

HAUT. : 34,5 CM<br />

2 400/3 000 €<br />

PAIRE DE BUIRES<br />

en "Blue John" ou spath-fluor, orné d'une<br />

monture en bronze ciselé, doré formant<br />

anse représentant un satyre assis sur une<br />

volute ajourée. Base mouvementée<br />

décorée de feuilles d'acanthe.<br />

Angl<strong>et</strong>erre? XIX e siècle.<br />

(restaurations)<br />

HAUT. 21,5 CM<br />

3 000/3 800 €<br />

H<br />

BUSTE DE CAPTIF ACÉPHALE<br />

Ce jeune homme au torse nu seulement vêtu d’un<br />

linge autour de la taille, les mains attachées derrière<br />

le dos, est sculpté en Grauwacke, pierre très dure<br />

de couleur vert sombre. L’anatomie du buste très<br />

sobre, est marquée par le contraposto de l’attitude<br />

du personnage, rompant la symétrie de la frontalité.<br />

Sur la naissance <strong>des</strong> épaules reposent deux terminaisons<br />

de coiffure aux formes stylisées. Le traitement<br />

technique <strong>des</strong> plans de raccord <strong>des</strong> éléments<br />

du corps forment comme <strong>des</strong> appuis ou <strong>des</strong> escaliers.<br />

L’absence de tête rend plus difficile de situer<br />

dans le temps <strong>et</strong> l’espace c<strong>et</strong>te sculpture, pourtant<br />

les éléments visibles dont la matière “grauwacke”<br />

issue très certainement <strong>des</strong> carrières égyptiennes<br />

de “Ouadi Hammamat” <strong>et</strong> les traces laissées sous le<br />

polissage par les outils, perm<strong>et</strong>tent d’ém<strong>et</strong>tre l’hypothèse<br />

d’une sculpture antique sous la double<br />

influence de l’Egypte <strong>et</strong> de Rome, du début de notre<br />

ère.<br />

C<strong>et</strong>te œuvre est peut-être contemporaine de l’empereur<br />

Hadrien dont on connaît l’importance de la<br />

présence dans c<strong>et</strong>te Egypte ptolémaïque, <strong>et</strong> le rôle<br />

artistique qu’il y joua surtout aprés la noyade de son<br />

favoris Antinoüs dans le Nil.<br />

L’époque ptolemaïque <strong>et</strong> plus tard l’époque dite<br />

“romaine”, furent marquées par trois types d’art<br />

donc de sculptures. Pour l’époque romaine, le premier<br />

type était entièrement <strong>et</strong> seulement fidèle à la<br />

tradition pharaonique, le second Romain inspiré <strong>des</strong><br />

canons classiques, <strong>et</strong> seulement tel, enfin le troisième<br />

métissé, avec <strong>des</strong> mélanges syncrétiques de<br />

ces deux arts si différents. Nous r<strong>et</strong>rouvons dans<br />

c<strong>et</strong>te sculpture l’influence <strong>des</strong> deux canons de<br />

beauté, avec la beauté formelle du contraposto,<br />

dans l’attitude du personnage, ainsi que la diversité<br />

<strong>des</strong> lignes du drapé de son perizonium, <strong>et</strong> même un<br />

certain “académisme” dans les plis <strong>des</strong> aisselles <strong>et</strong><br />

le nombril. En revanche on trouve une sobriété <strong>et</strong><br />

une stylisation épurée de l’art égyptien dans le traitement<br />

de l’anatomie, dans celui de l’extrémité de la<br />

coiffe reposant sur les épaules, dans le drapé<br />

comme mouillé <strong>et</strong> sobre de l’avers du perizonium, <strong>et</strong><br />

dans le rendu épuré <strong>des</strong> mains attachées. Il est<br />

encore une manière de sculpter dans la douceur<br />

<strong>des</strong> lignes, le poli, les épaississements <strong>et</strong> les volutes<br />

de raccord <strong>des</strong> éléments du corps.<br />

Le personnage représenté est très certainement un<br />

captif oriental ce qui justifie c<strong>et</strong>te position de mains<br />

entravées dans le dos.<br />

C<strong>et</strong>te sculpture est certainement une œuvre<br />

Egypto-Romaine, faite soit en Egypte, soit à Rome<br />

peut-être pour la villa d’Hadrien au début de notre<br />

ère au IIe ou IIIe siècle. Toutefois bien que fort peu<br />

probable, nous ne pouvons pas écarter l’hypothèse<br />

d’un fragment r<strong>et</strong>rouvé à Rome <strong>et</strong> sculpté par un<br />

artiste « faussaire » italien suite à la découverte de la<br />

villa d’Hadrien sous la renaissance.<br />

Grauwacke sculpté.<br />

(manque les jambes, la tête, quelques coups, légers<br />

bouchages)<br />

Rome ou Egypte IIe ou III e siècle ?<br />

HAUT. 34 CM<br />

15 000/20 000 €

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