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TCHAD 2010 - Childinfo.org

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Santé de la reproduction<br />

8.5.1 CONNAISSANCES DE LA MALADIE<br />

Femmes ayant entendu parler des fistules<br />

Au niveau national, seulement 20 pour cent des femmes en âge de procréer ont entendu parler des fistules,<br />

dont 30 pour cent en milieu urbain et seulement 17 pour cent en milieu rural (voir tableau RH.10).<br />

L’analyse selon l’âge des femmes montre une relation entre les groupes d’âges et les proportions de femmes<br />

ayant entendu parler de la maladie : plus la femme est jeune et moins elle a conscience du risque, avec 17 pour<br />

cent des jeunes femmes de 15-24 ans qui en ont entendu parler et 25 pour cent des femmes de 40-49 ans.<br />

Considérant le statut matrimonial, les femmes qui ont été mariées ou en union ont davantage entendu parler de<br />

la maladie (27%) que leurs consœurs qui le sont actuellement (20%) ou celles qui ne l’ont jamais été (15%).<br />

Les proportions de femmes ayant entendu parler de la maladie des fistules augmentent avec le niveau<br />

d’instruction allant d’un minimum de 19 pour cent concernant les femmes sans instruction à un maximum<br />

de 29 pour cent chez celles de niveau secondaire et plus. L’analyse selon le niveau de bien-être économique<br />

fait ressortir une nette démarcation entre le niveau de connaissance des plus riches (30%) et celui des autres<br />

catégories de la population.<br />

L’analyse régionale fait ressortir des variations allant d’un minimum de quatre pour cent de femmes connaissant<br />

le risque dans le Mayo Kebbi Est et huit pour cent dans le Lac à un maximum de 35 pour cent à N’Djamena.<br />

Dans toutes les autres régions, la proportion de femmes ayant entendu parler de la fistule est compris entre<br />

10 et 30 pour cent.<br />

Somme toute, les proportions des femmes ayant entendu parler des fistules demeurent faibles. Cette situation<br />

peut s’expliquer par une conjonction de facteurs, dont notamment une faible exposition aux messages et à<br />

l’information sur la maladie. De plus, dans certaines régions, cette maladie est considérée comme tabou et<br />

celles qui en sont victimes n’osent pas en parler car elles risquent fort d’être rejetées et par leur mari et par<br />

leur communauté. Au vu de ces constats, ces actions de sensibilisation et de prévention de la discrimination<br />

devraient être engagées rapidement.<br />

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