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Le Personnel 10 juillet 2008, No 13 - transfair

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AZA 3000 Berne 14 90 e année <strong>No</strong><strong>13</strong><br />

<strong>10</strong> <strong>juillet</strong> <strong>2008</strong><br />

(Postcode 1)<br />

<strong>transfair</strong> · Communication<br />

L’épée de Damoclès se<br />

rapproche de la tête de Simag<br />

Swisscom Immeubles SA<br />

(Simag) annonce la poursuite<br />

de ses études concernant<br />

l’outsourcing de la partie<br />

«facility management» de ses<br />

activités. Bien qu’aucune décision<br />

définitive ne soit prise,<br />

<strong>transfair</strong> craint pour les<br />

conditions d’emploi des collaborateurs<br />

de Simag.<br />

<strong>Le</strong> 2 <strong>juillet</strong> dernier, la direction de Simag<br />

annonçait à ses collaborateurs qu’elle<br />

envisageait une éventuelle externalisation<br />

totale du «facility management» –<br />

tout ce dont le client a besoin pour qu’un<br />

bâtiment et ses installations fonctionnent<br />

et que les utilisateurs soient servis<br />

à satisfaction et travaillent de manière<br />

sûre et productive. Un partenaire externe<br />

au groupe Swisscom, actif dans le domaine<br />

de la gestion des immeubles, qui<br />

n’est pas encore déterminé, reprendrait<br />

l’organisation dans sa forme actuelle.<br />

Swisscom garderait le contrôle du futur<br />

partenaire à partir d’une unité issue de<br />

Swisscom Immeubles SA .<br />

Menace latente<br />

PIERRE-ANDRÉ ARM<br />

<strong>Le</strong> spectre d’un outsourcing de toute<br />

la division «facility management» de Simag<br />

menace depuis quelques années. De<br />

manière anticipée et transparente, ce<br />

que nous saluons, Swisscom annonce<br />

qu’il va étudier de manière détaillée la<br />

possibilité de trouver un partenaire apte<br />

à fournir toutes les garanties afin de réaliser<br />

définitivement ce projet. <strong>Le</strong>s partenaires<br />

sociaux ont immédiatement réagi<br />

et ont invité l’entreprise à renoncer à ce<br />

projet qui aurait des conséquences très<br />

négatives pour près de 300 employés.<br />

Swisscom Immeubles SA (Simag) œvre pour un fonctionnement sans heurts des bâtiments. Actuellement, les strates dirigeantes<br />

étudient en détail si les presque 300 employés doivent être outsourcés.<br />

Photo: Anita Huber<br />

La réaction des syndicats<br />

<strong>transfair</strong> s’oppose à ce projet d’outsourcing<br />

et l’a fait savoir aux responsables<br />

concernés. Afin de concerter<br />

nos efforts avec les collègues du syndicat<br />

de la communication, nous<br />

avons décidé d’organiser une réunion<br />

de tous les travailleurs de Simag syndiqués<br />

le samedi 16 août <strong>2008</strong> à Berne.<br />

L’endroit et les détails relatifs à<br />

cette rencontre vous seront communiqués<br />

ultérieurement.<br />

Pour permettre l’organisation de<br />

cette assemblée, il est impératif que<br />

vous vous annonciez: info@<strong>transfair</strong>.ch.<br />

<strong>No</strong>us espérons vous retrouver nombreux<br />

afin que nous puissions définir<br />

ensemble la suite que nous donnerons<br />

à ce dossier. Ensemble, nous<br />

sommes plus forts!<br />

L’externalisation: rarement une<br />

solution favorable aux employés<br />

Certes, la gestion technique d’immeubles<br />

ne fait pas vraiment partie du<br />

core-business de Swisscom. Par ce fait,<br />

les perspectives d’avenir de cette entreprise<br />

du groupe sont peu resplendissantes<br />

puisque la stratégie ne s’oriente<br />

pas vers une expansion de cette activité.<br />

Aussi, Swisscom argumente que cet outsourcing<br />

auprès d’un prestataire spécialisé<br />

offre des opportunités beaucoup plus<br />

intéressantes.<br />

Cependant, lors de l’évaluation définitive,<br />

Swisscom devra prendre en compte<br />

avec grand sérieux les risques que représente<br />

cette externalisation, notamment<br />

la perte de savoir-faire, un risque<br />

accru au niveau de la sécurité, une perte<br />

d’indépendance face au prestataire qui<br />

pourrait être choisi et une influence<br />

moins directe sur la qualité des prestations.<br />

Swisscom devra aussi évaluer les<br />

risques d’un conflit avec les syndicats.<br />

En outre, l’expérience a démontré que<br />

si l’entreprise réalise peut-être quelques<br />

économies, ce sont singulièrement les<br />

employés qui font les frais de l’opération.<br />

Premièrement, ils sont contraints<br />

de changer d’entreprise contre leur gré,<br />

alors qu’ils se sont identifiés à leur employeur,<br />

même si leur activité n’avait que<br />

peu de liens avec la télécommunication,<br />

et sont imprégnés de la culture d’entreprise<br />

de Swisscom. Deuxièmement, le<br />

sentiment de rejet ne les aide pas à s’intégrer<br />

dans l’entité acquisitrice et à<br />

maintenir la qualité assurée jusqu’ici.<br />

Enfin, ils bénéficient actuellement de la<br />

convention collective de Swisscom, ainsi<br />

que d’un plan social, tous deux de très<br />

bon niveau, grâce à la qualité du partenariat<br />

social qui règne au sein de l’entreprise.<br />

La reprise du facility management<br />

par un prestataire externe, quel qu’il soit,<br />

impliquera un transfert du personnel,<br />

avec de nouveaux contrats qui ne seront<br />

plus basés sur la CCT Swisscom. Par<br />

conséquent, si les perspectives d’emploi<br />

ne sont pas forcément plus sombres, les<br />

conditions de travail seront pour leur<br />

part très vraisemblablement moins<br />

bonnes.<br />

Administration publique<br />

Administration de la<br />

Confédération :<br />

Augmentation du prix des<br />

cafés, thés et menus<br />

(ar) <strong>Le</strong>s prix actuels pour les<br />

thés/cafés et menus, convenus dans le<br />

«concept d’exploitation et de location<br />

pour les locaux de restauration dans<br />

l’administration de la Confédération»<br />

avec les exploitants des restaurants<br />

de personnel, ne couvrent plus les<br />

frais. Cela parce que les prix des matières<br />

premières indigènes et étrangères<br />

ont augmenté de 5 jusqu’à 20 pour<br />

cent. C’est pourquoi la conférence RH<br />

de la Confédération a accepté la demande<br />

des firmes exploitantes et a<br />

approuvé, pour les cafés/thés et menus,<br />

pour la première fois depuis <strong>juillet</strong><br />

2005 une augmentation des prix<br />

d’environ <strong>10</strong> pour cent. <strong>Le</strong>s cafés/thés<br />

augmenteront de <strong>10</strong>, respectivement<br />

20 centimes, le menu de midi de 1<br />

franc. <strong>Le</strong>s augmentations s’appliquent<br />

dès le 1er <strong>juillet</strong> <strong>2008</strong>. <strong>Le</strong> personnel<br />

sera informé par les services<br />

du personnel.<br />

<strong>No</strong>tre commentaire<br />

Quelles perspectives?<br />

Swisscom étudie en<br />

détail la possibilité<br />

d’un outsourcing de<br />

la gérance des immeubles,<br />

tâche effectuée<br />

jusqu’ici par<br />

près de 300 employés<br />

de Simag, en argumentant que par<br />

ce fait, de nouvelles perspectives devraient<br />

s’ouvrir aux employés de<br />

cette entreprise. Etant donné que le<br />

facility management ne fait pas partie<br />

des métiers propres à Swisscom,<br />

l’horizon est actuellement bouché<br />

et le fait de transférer cette importante<br />

part des activités de Simag<br />

pourrait ouvrir de nouvelles opportunités<br />

en faveur de ces collaborateurs.<br />

Certes, la gérance d’immeubles<br />

n’appartient pas à priori à la liste<br />

des métiers de base d’un fournisseur<br />

de produits de télécommunications.<br />

Cependant, Swisscom possède<br />

nombre de bâtiments qui doivent<br />

être parfaitement opérationnels afin<br />

de permettre aux collaborateurs du<br />

groupe de fournir leurs prestations<br />

de haute qualité. Et la qualité, c’est<br />

justement le mot-clé sur ce marché.<br />

<strong>Le</strong>s collaborateurs de Simag en sont<br />

bien conscients et se sont empreints<br />

de cette culture de la qualité qui prévaut<br />

dans les rangs du prestataire<br />

suisse.<br />

Certes, il est possible que Swisscom<br />

voie ses besoins en surfaces de<br />

locaux diminuer à l’avenir, ce qui<br />

pourrait conduire à de douloureuses<br />

décisions de réorganisations et de<br />

mises en surcapacité. Mais est-il garanti<br />

que cela ne sera pas le cas,<br />

dans le scenario d’un outsourcing,<br />

lorsque le prestataire choisi se fera<br />

fort d’utiliser au maximum les synergies<br />

qui ne manqueront pas de se<br />

révéler? <strong>Le</strong>s expériences vécues<br />

jusque là tendent à montrer le<br />

contraire.<br />

En fin de compte, le personnel de<br />

Simag paiera au prix fort les pots<br />

cassés et subira soit les affres des restructurations<br />

à venir, soit des<br />

conditions de travail nettement<br />

moins bonnes. Car d’une part ils ne<br />

bénéficieront plus de la CCT Swisscom,<br />

et d’autre part n’auront plus<br />

droit au du plan social. Par conséquent,<br />

les perspectives meilleures<br />

se traduiront par de moins bonnes<br />

conditions de travail, de moins bons<br />

salaires, une moins bonne caisse de<br />

pensions et la pointe de l’épée de<br />

Damoclès des restructurations à venir<br />

ne sera même pas émoussée par<br />

l’existence de conditions apaisantes<br />

concernant leurs répercussions sociales<br />

et financières. Il n’y a pas de<br />

quoi se réjouir et Swisscom devra en<br />

tenir compte.<br />

Pierre-André Arm<br />

Pleine compensation<br />

du renchérissement<br />

Une augmentation du<br />

salaire réel pour tous<br />

Priorité chez les caisses<br />

de pensions<br />

Simag: 300 collaboratori<br />

da esternalizzare?<br />

Piena compensazione<br />

del rincaro nel 2009<br />

<strong>Le</strong> 27 juin, l’Assemblée de branche<br />

Poste/Logistique traita le résultat<br />

des négociations avec PostMail,<br />

des élections <strong>2008</strong> aux CoPe et des<br />

revendications salariales 2009.<br />

Est-ce que 75 pour cent des employés<br />

de la Confédération doit être exclu<br />

d'une augmentation du salaire réel? <strong>Le</strong>s<br />

mesures sont nécessaires pour les cadres<br />

- mais pas seulement pour eux.<br />

D’abord assurer les rentes avant<br />

que l’adaptation au renchérissement<br />

ne puisse être en discussion.<br />

La divisione Swisscom Immobili SA<br />

(Simag) sta valutando un progetto<br />

di esternalizzazione. <strong>transfair</strong> teme<br />

un netto peggioramento delle<br />

condizioni generali di lavoro.<br />

All’assemblea di categoria P/L, i delegati<br />

sono stati aggiornati sulle<br />

trattative con PostMail, sulle prossime<br />

elezioni della CoPe e sulle rivendicazioni<br />

salariali per il 2009.<br />

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2 <strong>10</strong> <strong>juillet</strong> <strong>2008</strong> <strong>No</strong> <strong>13</strong><br />

<strong>transfair</strong> · Poste/Logistique<br />

Pleine compensation du renchérissement en 2009<br />

<strong>Le</strong> 27 juin, l’Assemblée de<br />

branche Poste/Logistique traita<br />

le résultat des négociations<br />

avec PostMail, des élections<br />

<strong>2008</strong> aux CoPe et des revendications<br />

salariales 2009.<br />

ANITA HUBER<br />

<strong>Le</strong> 27 juin à Olten, le président de<br />

branche Pius Riedener salua les délégués<br />

à l’ouverture d’une Assemblée de branche<br />

captivante. D’abord, Peter Heiri informa<br />

sur le résultat des négociations<br />

avec PostMail et présenta la procédure<br />

pour les négociations salariales 2009 ainsi<br />

que pour la lutte contre des engagements<br />

antisociaux de travailleurs temporaires.<br />

Rolf Summermatter montra les<br />

chances qu’offrent les élections des Co-<br />

Pe. <strong>transfair</strong> a atteint les objectifs intermédiaires<br />

pour la récolte des signatures<br />

pour l’initiative « 6 semaines de vacances<br />

pour tous ».<br />

Classification plus élevée des chefs<br />

d’équipe<br />

Au début de sa présentation sur la distribution,<br />

Peter Heiri informa d’un dérapage,<br />

qu’il a découvert il y a peu en Suisse<br />

orientale. Bien que La Poste ait le<br />

mandat de créer des places de travail<br />

dans les régions périphériques, la majorité<br />

des nouveaux engagements dans le<br />

service de distribution à Coire a lieu par<br />

l’intermédiaire d’une firme de placement<br />

rieurement. Il n’y aura pas de résultats<br />

individuels, mais seulement un paquet<br />

global.<br />

<strong>Le</strong> service à domicile sur la liste<br />

des suppressions?<br />

La manière d’agir de La Poste envers<br />

le service à domicile apparaît étrange à<br />

Peter Heiri : Lorsque La Poste veut fermer<br />

un petit office de poste, elle présente<br />

au public, jusqu’à maintenant, le service<br />

à domicile comme une alternative.<br />

Ainsi, un facteur de distribution mieux<br />

formé et mieux payé n’accepte pas seulement<br />

des lettres et des paquets, mais<br />

fournit d’autres prestations au seuil des<br />

maisons comme la vente de timbres-poste<br />

et autres produits postaux. De plus il<br />

accepte et effectue des paiements. Dans<br />

la pratique, le service à domicile est peu<br />

utilisé. Il peut exister des injustices entre<br />

des distributeurs de service à domicile<br />

gagnant bien tout en ayant peu de<br />

travail et les distributeurs ordinaires, qui<br />

travaillent davantage pour moins de salaire.<br />

La Poste indiqua aux syndicats<br />

qu’elle aimerait supprimer le service à<br />

domicile. La proposition de <strong>transfair</strong> est<br />

que pour les quelque 300 anciens responsables<br />

d’offices de poste, à qui, lors<br />

de la suppression de leur office de poste,<br />

fut attribuée la fonction de distributeur<br />

de service à domicile EF 4, une réglementation<br />

provisoire ad personam soit<br />

conclue. <strong>transfair</strong> suit avec attention le<br />

dossier. Si la Poste devait effectivement<br />

supprimer le service à domicile, elle s’attirerait<br />

des difficultés au niveau politique.<br />

Pour la suite des négociations sur la<br />

vue d’ensemble Distribution, Peter Hei-<br />

de personnel, ayant La Poste comme cofondatrice.<br />

Cette firme facture à la Poste<br />

un salaire horaire de 28 francs et paie<br />

au personnel distributeur temporaire un<br />

salaire horaire de 21 francs. <strong>Le</strong> responsable<br />

de branche Poste/logistique annonça<br />

ce dysfonctionnement à Michel Kunz,<br />

qui promit de l’aide. Heiri en tire une<br />

conclusion : « A cause de telles (ou équivalentes)<br />

aberrations, l’échelon de<br />

fonction 2 est mort pour nous!” De même,<br />

il faut mettre le holà à l’engagement<br />

de collaborateurs temporaires par l’intermédiaire<br />

de firmes de prêt de personnel<br />

dans le service universel de La Poste.<br />

Des négociations correspondantes ont<br />

actuellement lieu avec La Poste.<br />

Depuis septembre 2007, <strong>transfair</strong> revendique<br />

une classification plus élevée<br />

pour les chefs d’équipe ainsi qu’une augmentation<br />

des salaires des remplaçants<br />

des chefs d’équipe. Car le cahier des<br />

charges et la responsabilité des deux<br />

fonctions ont nettement progressé, pas à<br />

pas. Lors du round actuel de négociations,<br />

La Poste a d’abord présenté une offre<br />

inacceptable : peu d’améliorations figuraient<br />

en regard de nombreuses détériorations.<br />

Cependant entre-temps une<br />

nouvelle offre a été présentée, qui, avec<br />

la classification du chef d’équipe dans<br />

l’EF 5, satisfait la revendication principale<br />

de <strong>transfair</strong>. Peter Heiri est confiant<br />

que lors du prochain round du 9 <strong>juillet</strong>,<br />

La Poste et les syndicats trouveront une<br />

bonne solution.<br />

<strong>Le</strong>s délégations de négociation sont<br />

également sur la bonne voie pour la position<br />

clé de la classification dans le service<br />

de distribution EF2/EF3. Comme les<br />

négociations sont encore en cours, il ne<br />

pourra être informé à ce sujet qu’ultéri<br />

reçut à l’unanimité des délégués le<br />

mandat de poursuivre dans ce sens.<br />

Supprimer la régulation du malus<br />

Lors de sa présentation sur les négociations<br />

salariales 2009, le responsable<br />

de branche Heiri s’exprima d’abord sur la<br />

régulation du malus. Cette régulation du<br />

malus n’est pas toujours utilisée conformément<br />

à son but : <strong>transfair</strong> connaît un<br />

cas où - indépendamment de la prestation<br />

individuelle - seule une augmentation<br />

salariale individuelle de 0,7 pour cent<br />

fut octroyée à tous les collaborateurs<br />

d’une base de distribution, alors que le<br />

personnel d’une base de distribution plus<br />

productive dans sa globalité reçut une<br />

augmentation salariale individuelle plus<br />

élevée.<br />

Certes, pour la régulation du malus,<br />

les syndicats avaient obtenu en 2007<br />

que cet instrument soit supprimé. Cependant<br />

dans le même temps, les unités<br />

d’affaires obtinrent la liberté de décider<br />

elles-mêmes si des augmentations<br />

des prestations individuelles devaient<br />

être intégrées ou non. Après la suppression,<br />

la régulation du malus continua<br />

à provoquer aux collaborateurs<br />

concernés et aux représentants syndicaux<br />

les conseillant de nombreuses<br />

frustrations : la personne qui a reçu une<br />

fois une mauvaise note lors d’une évaluation<br />

du collaborateur (entretien Focus),<br />

tombe dans la régulation du malus.<br />

Cela signifie que le salaire mensuel<br />

avec une évaluation B à Focus peut<br />

être réduit de jusqu’à 500 francs. De<br />

nombreux collaborateurs concernés<br />

étaient motivés pour améliorer leurs<br />

prestations afin de pouvoir supprimer<br />

les pertes financières. Cependant La<br />

Poste refusa catégoriquement jusqu’à<br />

maintenant d’augmenter sensiblement<br />

le salaire en cas d’amélioration d’une<br />

prestation. Comme argument, elle<br />

avança qu’elle voulait d’abord analyser<br />

le paiement des prestations individuelles<br />

honorées en juin de cette année.<br />

Lors des négociations salariales, <strong>transfair</strong><br />

va à nouveau explicitement revendiquer<br />

qu’après une nette amélioration<br />

de la prestation, le salaire retrouve le<br />

niveau précédent.<br />

Préparation des négociations<br />

salariales<br />

Peter Heiri présenta les revendications<br />

principales des négociations salariales<br />

2009: „<strong>No</strong>us voulons une pleine compensation<br />

du renchérissement - également<br />

sur les indemnités, afin que le pouvoir<br />

d’achat soit maintenu.” En outre<br />

<strong>transfair</strong> exige une augmentation du salaire<br />

réel comme récompense pour l’augmentation<br />

de la productivité ainsi qu’un<br />

intérêt correct pour la caisse de pensions<br />

de La Poste. Finalement Peter Heiri présenta<br />

les revendications de <strong>transfair</strong> à<br />

l’ouverture des négociations salariales<br />

avec CarPostal Suisse SA, PostLogistics<br />

SA et SecurePoste.<br />

En ce domaine également, les délégués<br />

firent confiance à l’habileté de négociation<br />

de Peter Heiri et lui attribuèrent<br />

à l’unanimité le mandat pour les futures<br />

négociations salariales 2009.<br />

<strong>Le</strong>s informations sur les élections, ayant<br />

lieu en automne, des représentant(e)s<br />

de personnel dans des commissions<br />

de personnel figurent au-dessous.<br />

Traduction: P. Lässer<br />

<strong>transfair</strong> · Poste/Logistique<br />

CoPe: chance pour <strong>transfair</strong><br />

<strong>Le</strong>s commissions de personnel<br />

sont pour <strong>transfair</strong> une remarquable<br />

plate-forme pour<br />

présenter notre travail syndical.<br />

C’est pourquoi <strong>transfair</strong><br />

se prépare soigneusement aux<br />

élections CoPe de cet automne.<br />

ANITA HUBER<br />

Peter Heiri complète les présentations de Rolf Summermatter. Il est important que<br />

<strong>transfair</strong> puisse présenter de bonnes candidates et de bons candidats aux élections<br />

CoPe de cet automne.<br />

Photo: Anita Huber<br />

<strong>Le</strong>s élections des représentations de<br />

personnel dans les commissions de personnel<br />

(CoPe) auront lieu cet automne à<br />

La Poste, dans toute la Suisse. <strong>Le</strong> responsable<br />

du marketing et collaborateur de<br />

La Poste durant de longues années, Rolf<br />

Summermatter démontra le 27 juin aux<br />

délégués de l’Assemblée de branche l’importance<br />

de l’engagement de <strong>transfair</strong><br />

pour ces élections: «La collaboration<br />

dans les CoPe est notre chance d’être remarqué<br />

par nos membres, les membres<br />

potentiels ainsi que nos partenaires sociaux.»<br />

<strong>Le</strong>s élections en novembre fournissent<br />

à <strong>transfair</strong> une bonne plate-forme<br />

pour se présenter. «Lorsque nous<br />

sommes représentés dans les CoPe, les<br />

informations sont échangées au profit de<br />

tous les participants entre les réseaux de<br />

la base, les commissions spécialisées ainsi<br />

que les spécialistes syndicaux.»<br />

<strong>Le</strong> responsable de branche Heiri compléta<br />

en soulignant l’importance que les<br />

représentants de <strong>transfair</strong> soient actifs:<br />

«D’une part, nous pouvons obtenir sur<br />

place des informations sur tous les sites<br />

de La Poste comptant plus de <strong>10</strong>0 collaborateurs<br />

et d’autre part fournir aux<br />

membres de base les résultats du travail<br />

syndical.»<br />

Rechercher des candidates<br />

et candidats pour les CoPe<br />

L’objectif est d’être représenté par un<br />

membre de <strong>transfair</strong> dans chaque CoPe.<br />

C’est pourquoi les délégués ont été appelés<br />

à rechercher des candidats possibles<br />

et à les annoncer à Rolf Summermatter.<br />

<strong>transfair</strong> offre à toutes les candidates<br />

et candidats potentiels aux CoPe, le<br />

cours gratuit «Fit pour la CoPe» (voir encadré).<br />

Chaque élu(e) représentant<br />

<strong>transfair</strong> dans une CoPe bénéficie d’une<br />

assistance compétente par le secrétariat<br />

Fit pour la CoPe<br />

La commission du personnel (Co-<br />

Pe) représente les intérêts des collaborateurs<br />

dans les domaines de la sécurité<br />

au travail, de la protection de la<br />

santé et des installations concernant<br />

le personnel dans l’exploitation. Un<br />

cours informe les futurs membres de<br />

CoPe sur leurs possibilités. <strong>Le</strong> cours<br />

d’un jour expose le domaine des<br />

tâches d’une CoPe, présente les bases<br />

légales et explique comment se comporter<br />

lors des séances.<br />

<strong>Le</strong> cours fournit des connaissances<br />

de base sur les chances et risques de<br />

la libéralisation du marché postal ainsi<br />

qu’une introduction à la loi sur la<br />

protection des données et donne des<br />

tuyaux et trucs pour la communication.<br />

De plus, le calendrier et le déroulement<br />

des élections CoPe sont présentés.<br />

Deux cours d’un jour, de 9h00 à<br />

17h00, sont au choix: <strong>Le</strong> premier<br />

cours aura lieu le samedi 16 août à Olten<br />

et le deuxième, le jeudi 28 août à<br />

St Gall. De plus amples renseignements<br />

sont disponibles auprès de Rolf<br />

Summermatter, au tél. 079 798 86 05<br />

ou rolf.summermatter@<strong>transfair</strong>.ch.<br />

central et sera soutenu en cas de problèmes<br />

par les secrétaires régionaux et le<br />

responsable de branche.<br />

Parfois Peter Heiri entend le reproche<br />

que les CoPe auraient trop peu de compétences.<br />

A chaque fois il rétorque que<br />

les syndicats ont la possibilité de revaloriser<br />

la relation entre la CoPe et la direction:<br />

«On a toujours les compétences que<br />

l’on prend et de ce que l’on en fait.» Pour<br />

cela, il faut également des collaborateurs<br />

qui soient prêts à s’engager pour leur<br />

propre place de travail.<br />

Des membres CoPe sont<br />

recherchés pour les sites suivants:<br />

PostFinance<br />

Emplacement Bulle<br />

PostMail<br />

Office de distribution Lausanne<br />

Office de distribution Genève<br />

Office de distribution Bienne<br />

Office de distributionYverdon<br />

Office de distribution Lugano<br />

Office de distribution Fribourg<br />

PostLogistique<br />

Centre de tri Daillens<br />

Base de distribution Genève<br />

Base de distribution Daillens-Lausanne<br />

Base de distribution Bienne<br />

Base de distribution Cadenazzo<br />

Traduction: Pierre Lässer<br />

Prochain journal<br />

Prochain journal<br />

(<strong>No</strong> 14)<br />

7 août <strong>2008</strong><br />

Clôture de la rédaction:<br />

Mercredi, 30 <strong>juillet</strong> <strong>2008</strong>


<strong>No</strong> <strong>13</strong> <strong>10</strong> <strong>juillet</strong> <strong>2008</strong> 3<br />

<strong>transfair</strong> · Administration publique<br />

Employeur progressiste pour tous!<br />

75 pour cent des employés de<br />

la Confédération doit-il être<br />

exclu d’une augmentation<br />

du salaire réel? Des mesures<br />

sont nécessaires pour les<br />

cadres – mais pas seulement<br />

pour eux.<br />

ROBERT ANDENMATTEN<br />

Dans quelle direction l’administration<br />

fédérale doit-elle se diriger au cours des<br />

prochaines années? Un objectif déclaré<br />

du Conseil fédéral est le suivant: L’administration<br />

fédérale doit être une un employeur<br />

attractif, qui fournit des prestations<br />

reconnues et contribue à ce que<br />

l’attractivité concurrentielle de la place<br />

suisse soit maintenue. Ainsi, la Confédération<br />

devrait être un employeur attractif;<br />

elle devrait attirer de bons collaborateurs<br />

et pouvoir conserver ses collaborateurs.<br />

Qu’est-ce que cela signifie concrètement?<br />

Attractivité et salaire<br />

L’attractivité d’un employeur est fonction<br />

de différents facteurs. En font partie<br />

les possibilités d’épanouissement sur<br />

sa place de travail, l’offre de formation et<br />

de formation continue, la réglementation<br />

de la caisse de pensions, le climat au<br />

sein de l’entreprise, la sécurité de l’emploi,<br />

etc. Mais, bien entendu, également<br />

le salaire et les avantages hors salaire<br />

(«fringe benefits») comme l’abonnement<br />

à demi-tarif, le remboursement des frais,<br />

les prestations complémentaires dans la<br />

prévoyance professionnelle, etc. Il en<br />

ressort que l’attractivité de l’employeur<br />

dépend d’un grand nombre de mesures.<br />

Dans ce domaine, le salaire jour un rôle<br />

important, mais n’est pas forcément déterminant.<br />

L’enquête auprès du personnel<br />

en 2007 montre que le salaire a peu<br />

d’influence sur l’engagement du collaborateur.<br />

Beaucoup plus importants sont<br />

par exemple les chances de développement<br />

personnel ou le renforcement de la<br />

responsabilité propre. <strong>Le</strong>s enquêtes auprès<br />

du personnel montrent en général<br />

que le salaire est toujours particulièrement<br />

important lorsque le contenu du<br />

travail n’est pas intéressant, que le climat<br />

n’est pas bon ou que le collaborateur n’a<br />

aucune perspective. L’enquête auprès du<br />

personnel en 2007 montre cependant<br />

que la Confédération s’en sort relativement<br />

mal car, malgré tout, le salaire demeure<br />

un élément important de la politique<br />

du personnel.<br />

Augmentations salariales<br />

pour les cadres<br />

Comme on a pu le lire au début d’avril<br />

dans les médias, le Conseil fédéral veut<br />

améliorer les salaires des cadres. Une<br />

augmentation du salaire réel doit être<br />

octroyée au 1 er janvier 2009 aux cadres<br />

de l’administration fédérale, soit 2,5 pour<br />

cent pour les classes de salaire 24–29 et<br />

5 pour cent à partir de la 30 ème classe de<br />

salaire. La Confédération se fonde sur<br />

une étude comparative des salaires, qu’il<br />

La confédération doit être pour chacun un employeur progressiste.<br />

fit établir en 2004, à laquelle prirent part<br />

14 grandes firmes privées, 3 entreprises<br />

proches de la Confédération (La Poste,<br />

les CFF, Swisscom) et quatre cantons.<br />

<strong>Le</strong>s salaires et les prestations annexes au<br />

salaire furent examinés. L’étude comparative<br />

des salaires prit comme référence<br />

le marché et/ou l’aptitude concurrentielle.<br />

L’étude comparative montre que les<br />

salaires de l’administration fédérale sont,<br />

pour les fonctions avec un salaire annuel<br />

jusqu’à 120 000 francs, dans la norme du<br />

marché pris en compte, et que pour les<br />

fonctions de cadres (à partir de la classe<br />

de salaire 24), l’économie paie en partie<br />

des salaires annuels nettement plus élevés.<br />

L’écart des salaires en faveur de<br />

l’économie privée s’agrandit avant tout à<br />

partir de la classe de salaire 28. Ce sont<br />

les cadres avec des fonctions de conduite<br />

exigeantes. Que la Confédération se situe<br />

pour les cadres moyens, et surtout<br />

pour les cadres supérieurs, en dessous du<br />

marché de référence, est dû avant tout<br />

au fait que des bonus sont octroyés dans<br />

l’économie privée.<br />

Mesures nécessaires<br />

pas seulement pour les cadres<br />

<strong>No</strong>us ne contestons pas que des mesures<br />

soient nécessaires pour les cadres<br />

de la Confédération, en comparaison<br />

avec l’économie privée. Mais les données<br />

recueillies lors de l’étude salariale comparative<br />

montrent que la Confédération<br />

se situe, pour les fonctions moins bien<br />

qualifiées, seulement peu au-dessus du<br />

marché, lorsque c’est le cas. <strong>Le</strong> fait est<br />

que le niveau salarial global de l’administration<br />

fédérale a reculé, au cours des<br />

dernières années, par rapport à l’économie<br />

privée. En comparant en outre les<br />

prestations de prévoyance, – une étude<br />

à ce sujet fut également commandée – il<br />

ressort que l’administration fédérale<br />

perd fortement en attractivité sur le marché<br />

pris en compte.<br />

Changement de place de travail selon les groupes de classes de salaires<br />

Nbre collaborateurs Nbre de changements Taux de changements<br />

Toutes les classes 34 529 1 475 4,3 pour cent<br />

1–11 4 374 211 4,8 pour cent<br />

12–17 <strong>10</strong> 040 404 4,0 pour cent<br />

18–23 9 496 312 3,3 pour cent<br />

24–29 8 295 322 3,9 pour cent<br />

30–38 1 041 30 2,9 pour cent<br />

Autres 1 283 196 15,3 pour cent<br />

Au cours des dernières années, l’écart<br />

entre la Confédération et la moyenne de<br />

toutes les branches s’est agrandi à vue<br />

d’oeil.<br />

Au cours des années 2000–2007, les<br />

augmentations de salaires de l’ensemble<br />

de l’économie ont progressé de plus du<br />

double: les salaires de la Confédération<br />

ont augmenté au cours de cette période<br />

de 6 pour cent en regard de 12,5 pour<br />

cent pour l’ensemble de l’économie.<br />

Pas seulement le marché<br />

<strong>Le</strong> marché n’est pas seul à jouer un rôle<br />

pour les salaires de la Confédération et<br />

l’aptitude concurrentielle n’est de loin<br />

pas le seul et unique élément, même s’il<br />

est important. Car pour les salaires, la<br />

Confédération a une capacité de réaction<br />

plus lente que l’évolution du marché –à<br />

cause du processus politique – et les salaires<br />

ne sont adaptés qu’avec de grands<br />

retards.<br />

<strong>Le</strong> fait est également que pour différentes<br />

fonctions, la Confédération ne<br />

peut pas être comparée avec le marché,<br />

car elles n’existent tout simplement pas.<br />

Pensons seulement aux professions de<br />

monopole à la douane et au militaire!<br />

Dans ces domaines, il s’agit le plus souvent<br />

de fonctions en dessous de la classe<br />

de salaire 24. Pour ces classes, la<br />

Confédération doit également faire<br />

quelque chose en terme de salaires.<br />

C’est également un fait qu’au cours<br />

des dernières années, les mesures salariales<br />

générales étaient fonction principalement<br />

de l’évolution du renchérissement<br />

et avant tout de la situation financière<br />

de la Confédération, mais fort peu<br />

du marché du travail. Durant cette période,<br />

les augmentations salariales générales<br />

furent continuellement refusées<br />

sous prétexte du déficit des comptes. <strong>Le</strong><br />

personnel de la Confédération devait répondre<br />

de tout ce qui est possible. <strong>Le</strong><br />

«brouet du déficit» dut être avalé – avec<br />

des programmes d’économies et des réductions<br />

de personnel, qui touchèrent<br />

particulièrement et durement les classes<br />

de salaire inférieures.<br />

Un indice pour mesurer l’aptitude au<br />

marché est certainement fourni par les<br />

départs ou les changements de postes au<br />

profit d’autres employeurs à l’extérieur<br />

de l’administration fédérale. <strong>Le</strong> taux de<br />

fluctuation – la totalité des collaborateurs<br />

de la Confédération qui ont quitté<br />

l’administration pour un motif quelconque<br />

– se situait à 7,8 pour cent en<br />

2007, ce qui correspond à 2’686 personnes.<br />

1475 d’entre elles changèrent de<br />

Photo: Anita Huber<br />

postes. Cela correspond, pour un effectif<br />

de 34 529 collaborateurs en 2007, à un<br />

taux de changement de postes de 4,3<br />

pour cent. <strong>Le</strong>s changements de postes selon<br />

les classes de salaire, montrent que<br />

ces changements interviennent le plus<br />

fréquemment parmi les classes de salaire<br />

inférieures.<br />

Employeur progressiste pour tous<br />

Pour <strong>transfair</strong>, il est clair que, justement<br />

à cause de l’unité de la politique du<br />

personnel, les mesures pour les cadres<br />

doivent être vues dans le contexte de<br />

l’ensemble du personnel. Il n’est pas<br />

concevable que les collaborateurs dans la<br />

23 ème classe de salaire soient démotivés<br />

parce qu’ils ne reçoivent rien alors que<br />

leurs collègues dans la 24 ème classe reçoivent<br />

une augmentation de salaire. Il ne<br />

faut pas que les mesures salariales pour<br />

les cadres soient effectuées à la charge du<br />

personnel en dessous de la 24 ème classe<br />

de salaire. L’administration fédérale s’est<br />

définie jusqu’à maintenant comme un<br />

employeur social et progressiste – pour<br />

tous les travailleurs. Il faut maintenir cette<br />

valeur. Bien entendu, <strong>transfair</strong> s’est<br />

toujours engagé en ce sens et continuera<br />

à le faire.<br />

Revendications salariales 2009<br />

<strong>No</strong>tre commentaire<br />

Augmentation du salaire<br />

réel pour qui?<br />

<strong>No</strong>us nous étions déjà<br />

opposés lors de la préparation<br />

de l’ordonnance.<br />

Malheureusement<br />

en vain. La nouvelle<br />

ordonnance<br />

concernant les augmentations<br />

du salaire réel accordées<br />

au personnel de la Confédération, approuvée<br />

le mois passé par le Conseil<br />

fédéral et s’appliquant déjà aux augmentations<br />

du salaire réel au 1 er <strong>juillet</strong><br />

<strong>2008</strong> et au 1 er janvier 2009, prévoit<br />

que le Conseil fédéral peut exclure<br />

d’une augmentation du salaire réel les<br />

employés de classes de salaire déterminées.<br />

En clair, cela signifie que les<br />

classes de salaire 1 à 24 ne recevront<br />

au 1 er janvier 2009 aucune augmentation<br />

du salaire réel. La base formelle<br />

à cet effet est fixée avec la clause du<br />

«peut accorder». Bien entendu nous<br />

allons continuer à nous engager avec<br />

toute la véhémence pour que tous les<br />

collaborateurs de la Confédération<br />

soient au bénéfice au 1 er janvier 2009<br />

d’une augmentation du salaire réel –<br />

et pas seulement les cadres!<br />

L’augmentation du salaire réel de 1<br />

pour cent au 1 er <strong>juillet</strong> <strong>2008</strong> n’est pas<br />

contestée. Elle profitera à tous les collaborateurs.<br />

La nouvelle ordonnance ne prévoit<br />

pas seulement que le Conseil fédéral<br />

peut décider de ne pas accorder une<br />

augmentation du salaire réel aux employés<br />

rangés dans certaines classes<br />

de salaire, mais prévoit également que<br />

le Conseil fédéral peut moduler l’étendue<br />

de l’augmentation du salaire réel<br />

en fonction des classes de salaire. <strong>Le</strong><br />

Conseil fédéral fixe, après négociations<br />

avec les associations de personnel,<br />

le montant et la date de l’augmentation<br />

du salaire réel. En outre,<br />

l’ordonnance règle également qui ne<br />

reçoit pas d’augmentation du salaire<br />

réel. Ce sont les employés au bénéfice<br />

de la garantie de l’acquis, les apprentis,<br />

les stagiaires ainsi que les bénéficiaires<br />

de rentes réoccupés par<br />

l’administration. L’augmentation du<br />

salaire réel est octroyée sur le salaire<br />

de base, y compris la prime de fonction,<br />

mais pas sur les autres allocations<br />

comme l’allocation pour charge<br />

d’assistance et l’indemnité de résidence.<br />

Robert Andenmatten<br />

Jetons un regard sur la situation salariale<br />

concrète pour 2009. Que revendique<br />

<strong>transfair</strong>? <strong>No</strong>us ne contestons pas<br />

les mesures pour les cadres. Mais nous<br />

exigeons cependant qu’une augmentation<br />

du salaire réel soit également octroyée<br />

au personnel situé dans les classes<br />

de salaire 1–23. Et cela de l’ordre de<br />

grandeur de 2 pour cent. On ne peut pas<br />

tolérer qu’environ 75 pour cent de tous<br />

les collaborateurs de la Confédération<br />

soit exclu d’une augmentation du salaire<br />

réel. Sur ce point, nous butons sur du<br />

granit, comme l’entretien du <strong>13</strong> mai avec<br />

le Conseiller fédéral Merz l’a montré. Il<br />

ne voudrait octroyer une augmentation<br />

du salaire réel qu’aux cadres. Cependant<br />

nous ne baisserons pas le ton sur ce<br />

point.<br />

En outre, le renchérissement <strong>2008</strong><br />

doit être complètement compensé. En<br />

ce domaine nous avons l’assurance du<br />

Conseiller fédéral Merz que le renchérissement<br />

<strong>2008</strong> devrait être complètement<br />

compensé pour les actifs.<br />

Bien entendu nous n’avons pas oublié<br />

les retraités. <strong>No</strong>us revendiquons la compensation<br />

de la perte du pouvoir d’achat<br />

également sur les rentes – une compensation<br />

en pour cent régulière – ou alors<br />

au moins un versement unique, qui n’a<br />

certes pas d’effet durable mais qui serait<br />

néanmoins un geste envers les anciens<br />

employés de la Confédération. La base<br />

juridique à cet effet existe. Publica qui<br />

devrait compenser le renchérissement<br />

sur les rentes, ne le peut pas, car la caisse<br />

n’a pas encore atteint le taux de couverture<br />

de 115 pour cent.<br />

De plus, <strong>transfair</strong> demande que les<br />

indemnités soient augmentées au 1er<br />

janvier 2009. Depuis 1992, elles n’ont<br />

plus été adaptées au renchérissement!<br />

Mise en œuvre<br />

des mesures salariales <strong>2008</strong><br />

Mais avant de pouvoir engranger la<br />

«récolte salariale 2009», – on voit ainsi<br />

que les mesures salariales ne sont pas<br />

une action à court terme – les mesures<br />

salariales <strong>2008</strong> seront mises en oeuvre<br />

au milieu de cette année. Avec le changement<br />

de primauté au 1er <strong>juillet</strong> <strong>2008</strong>,<br />

le personnel actif recevra 4,7 pour cent<br />

de salaire en plus –3,7 pour cent comme<br />

compensation du renchérissement<br />

encouru les années passées et 1 pour<br />

cent de salaire réel. Cependant, les collaborateurs,<br />

du moins les plus âgés, ne<br />

remarqueront pas beaucoup d’effets de<br />

cette augmentation, car elle sera contrebalancée<br />

par des cotisations plus élevées<br />

à la caisse de pensions.<br />

Traduction: Pierre Lässer


4 <strong>10</strong> <strong>juillet</strong> <strong>2008</strong> <strong>No</strong> <strong>13</strong><br />

<strong>transfair</strong> · Poste/Logistique · Transports publics<br />

Ulrich Gygi présidera<br />

le Conseil d’administration des CFF<br />

<strong>Le</strong> Conseil fédéral a nommé<br />

les nouveaux présidents de<br />

deux conseils d’administration<br />

(CA): Ulrich Gygi présidera<br />

le CA des CFF et Claude<br />

R. Béglé est le président désigné<br />

du Conseil d’administration<br />

de La Poste.<br />

(pd) <strong>Le</strong> 25 juin <strong>2008</strong>, le Conseil fédéral<br />

a désigné les nouveaux présidents des<br />

conseils d’administration des CFF et de<br />

La Poste. Il a nommé le directeur de la<br />

Poste, Ulrich Gygi, pour succéder au Président<br />

du Conseil d’administration des<br />

CFF, Thierry Lalive d’Epinay. Quant au<br />

Conseil d’administration de La Poste, il<br />

sera dorénavant présidé par Claude R.<br />

Béglé, qui succédera à Anton Menth.<br />

Bon choix?<br />

HUGO GERBER<br />

<strong>Le</strong> Conseil fédéral a nommé les nouveaux<br />

présidents des conseils d’administration<br />

de la Poste et des CFF. La Poste,<br />

comme les CFF également, sont des<br />

grandes entreprises du service public.<br />

Cela pose des exigences les plus élevées<br />

aux organes de conduite. Aussi bien au<br />

niveau opérationnel, le management,<br />

<strong>Le</strong> nouveau Président du Conseil<br />

d’administration des CFF<br />

Ulrich Gygi, 61 ans, dirige le groupe<br />

La Poste Suisse depuis l’été 2000.<br />

Il a mené à bien la transformation de<br />

la régie étatique en une entreprise<br />

rentable. Auparavant, Ulrich Gygi a<br />

été durant quatorze ans sous-directeur,<br />

puis directeur de l’Administration<br />

fédérale des finances. Il est<br />

membre du PS. Il succède à Thierry<br />

Lalive d’Epinay qui se retirera à la fin<br />

de l’année après dix ans d’activité.<br />

qu’également stratégique, justement le<br />

conseil d’administration. Car il s’agit, en<br />

comparaison avec d’autres entreprises<br />

importantes, de venir à bout de tâches<br />

supplémentaires et particulièrement délicates<br />

: Aussi bien La Poste que les CFF<br />

sont une partie de l’identité suisse: elles<br />

«appartiennent à toi et à moi, donc à<br />

nous». Ces entreprises font partie du patrimoine<br />

culturel. Et de la sorte pas seulement<br />

dans l’optique particulière de la<br />

défense spécifique de l’intérêt public,<br />

mais elles sont également soumises, dans<br />

une mesure particulière, aux hésitations<br />

et contradictions de la politique. C’est<br />

pourquoi la direction suprême de La Poste<br />

et des CFF nécessite non seulement<br />

des connaissances économiques étendues<br />

mais également le doigté nécessaire<br />

pour les questions du service public et<br />

une approche adroite du monde politique.<br />

Est-ce que la nomination par le<br />

Conseil fédéral des présidents du Conseil<br />

d’administration de La Poste et des CFF<br />

peut être considérée comme bonne sous<br />

ce point de vue? Oui!<br />

Vaste trésor d’expériences<br />

<strong>No</strong>us connaissons Ulrich Gygi. En<br />

tant que Président du Conseil d’administration,<br />

il pourra profiter de ses expériences<br />

acquises comme CEO (= Directeur<br />

général exécutif) de La Poste avec la<br />

transformation d’une régie de la Confédération<br />

en une entreprise en forme,<br />

adaptée au marché et prête à la concurrence.<br />

L’environnement lui est parfaitement<br />

familier. Claude R. Béglé est moins<br />

connu dans nos rangs. Mais il dispose<br />

également d’un CV remarquable et des<br />

trésors étendus d’expériences dans le<br />

domaine de la logistique. Ainsi il a fait<br />

<strong>Le</strong> nouveau Président du Conseil<br />

d’administration de La Poste<br />

Claude R. Béglé, 58 ans, est depuis<br />

mai 2007 Executive Vice President de<br />

la Deutsche Post. Ayant occupé diverses<br />

fonctions dans plusieurs sociétés<br />

postales (TNT Post Group, la Poste<br />

française, Deutsche Post), il a suivi<br />

et contribué à déterminer l’évolution<br />

du marché postal européen. Auparavant,<br />

il a travaillé pour la Direction<br />

du développement et de la coopération<br />

(DDC), le CICR, Nestlé et<br />

Philip Morris. Il est de langue maternelle<br />

française et réside dans le canton<br />

de Vaud. Claude R. Béglé sera<br />

d’abord nommé le 1 er octobre <strong>2008</strong><br />

simple membre du Conseil d’administration<br />

et reprendra, dès le 1 er avril<br />

2009 au plus tard, la présidence d’Anton<br />

Menth, qui atteindra en été 2009<br />

l’âge statutaire de la retraite fixé à 70<br />

ans et devra donc quitter le Conseil<br />

d’administration.<br />

partie du management de TNT Post<br />

Group et de DPD GmbH comme CEO,<br />

avant de devenir en 2005 CEO de DHL<br />

Express Central Europa ainsi que de<br />

DHL Express Deutschland. Depuis mai<br />

2007, il est Vice-président de la Deutsche<br />

Post. Ses connaissances du secteur postal<br />

international devraient être un avantage<br />

pour la Poste Suisse. En particulier<br />

lorsque d’autres étapes de libéralisation<br />

devraient être considérées en Suisse.<br />

Cependant il ne s’agit pas ici de distribuer<br />

des éloges anticipés. Il s’agit pour<br />

nous de constater que nous considérons<br />

les nouveaux présidents des conseils<br />

d’administration comme capables d’affronter<br />

avec succès les défis à venir. <strong>Le</strong>s<br />

entreprises de La Poste et des CFF auront<br />

du succès si, avec des produits et<br />

prestations convaincants, dans un environnement<br />

toujours plus difficile, elles<br />

pourront maintenir leurs parts de marché<br />

et même en gagner. Alors notre requête<br />

de base sera satisfaite: La sécurité<br />

des places de travail des collaborateurs<br />

de La Poste et des CFF, avec des conditions<br />

d’emploi de haut niveau. Seulement<br />

cela nous donnera la certitude que<br />

le Conseil fédéral a fait un bon choix.<br />

Alors bonne chance, Ulrich Gygi et Claude<br />

R. Béglé!<br />

Traduction: Pierre Lässer<br />

<strong>transfair</strong> · Toutes les branches<br />

Compensation du renchérissement<br />

sur les rentes? Oui, mais …<br />

De nombreuses caisses de<br />

pensions souffrent de manque<br />

de couverture. Une fois assainies,<br />

il pourrait être question<br />

d’adapter les rentes au renchérissement<br />

et de remonter<br />

les taux d’intérêts.<br />

HUGO GERBER<br />

La caisse de pensions de la Confédération,<br />

tout comme les caisses des entreprises<br />

proches de la Confédération, ne<br />

sont actuellement pas en mesure d’octroyer<br />

la compensation du renchérissement<br />

sur les rentes. C’est pourquoi, il est<br />

prioritaire pour <strong>transfair</strong> de consolider<br />

financièrement les caisses de manière<br />

durable. Ce n’est qu’ainsi que les rentes<br />

seront garanties aujourd’hui et demain.<br />

Ce n’est que lorsque cela sera réalisé et<br />

que suffisamment de moyens libres seront<br />

à disposition que la compensation<br />

du renchérissement et un intérêt plus<br />

élevé pour les avoirs des assurés en activité<br />

seront au premier plan.<br />

De temps en temps, <strong>transfair</strong> se voit<br />

confronté au reproche de la part de<br />

membres retraités de ne pas s’engager<br />

suffisamment pour les collègues retraité(e)s.<br />

Cela ne correspond toutefois pas<br />

à la réalité. <strong>transfair</strong> s’engage avec véhémence<br />

pour les requêtes des membres<br />

retraités. <strong>transfair</strong> n’a jamais fait de différence<br />

entre membres actifs et retraités<br />

pour la représentation des intérêts de<br />

nos membres. Bien entendu, <strong>transfair</strong><br />

peut également le démontrer: <strong>transfair</strong><br />

s’est engagé avec un intense travail de<br />

lobbying pour que, lors de la première révision<br />

de la LPers, les bénéficiaires de<br />

rentes soient épargnés, également dans<br />

les cas d’assainissements. Car nous<br />

sommes convaincus que les rentes actuelles<br />

ne doivent pas être réduites. Une<br />

telle situation ébranlerait fortement la<br />

confiance dans le deuxième pilier. <strong>No</strong>us<br />

avons défendu avec succès cette requête;<br />

les bénéficiaires de rentes ne peuvent<br />

être appelés à contribuer que dans des<br />

cas exceptionnels définis, à l’assainissement<br />

de leur caisse de pensions.<br />

L’objectif est la consolidation<br />

Mais <strong>transfair</strong> veille à de bonnes solutions<br />

également pour les bénéficiaires de<br />

rentes auprès des institutions de prévoyance<br />

de nos partenaires sociaux. Cela<br />

nous a très bien réussi avec la Caisse<br />

de pensions de La Poste. Egalement avec<br />

le changement de primauté au 1 er janvier<br />

<strong>2008</strong>, les assurés âgés n’ont aucun désavantage<br />

et les bénéficiaires de rentes ne<br />

remarquent rien du changement de primauté.<br />

Pour Swisscom, nous avons une bonne<br />

institution de prévoyance. Pour elle,<br />

des mesures d’assainissement durent déjà<br />

être prises une fois. Y ont participé<br />

avec des contributions plus élevées seulement<br />

l’employeur et les assurés actifs<br />

– mais aucunement les bénéficiaires de<br />

rentes.<br />

Pour la prévoyance Ruag, nous avons<br />

atteint un bon niveau lors de son émancipation.<br />

Une révision du Règlement sera<br />

nécessaire au 1er janvier 2009. Elle<br />

aura pour conséquence que, dans le futur,<br />

tous ne pourront pas bénéficier des<br />

mêmes bonnes conditions en cas de retraite<br />

anticipée volontaire. <strong>Le</strong>s «perdants»<br />

seront du côté de ceux qui gagnent<br />

bien. Mais ici également, les bénéficiaires<br />

de rentes ne sont touchés d’aucune<br />

manière par la modification du Règlement.<br />

Gros souci:<br />

la caisse de pensions CFF<br />

La situation de la caisse de pensions<br />

des CFF est encore incertaine. Elle présente<br />

une insuffisance importante de<br />

couverture. L’employeur a déjà fourni sa<br />

contribution (1,5 milliard de francs)<br />

pour la constitution du capital de couverture<br />

des assurés actifs et, de la sorte, à<br />

l’assainissement de la caisse. <strong>Le</strong>s assurés<br />

paient entre-temps des cotisations plus<br />

élevées pour des prestations moindres.<br />

La Confédération est mise au défi de<br />

fournir sa contribution à l’assainissement<br />

et de constituer de manière appropriée<br />

le capital de couverture des bénéficiaires<br />

de rentes. Si notre revendication<br />

a du succès, cela coûtera juste trois milliards<br />

de francs à la Confédération et,<br />

ainsi, au contribuable. <strong>Le</strong> Conseil fédéral<br />

vient d’ouvrir la procédure. Cela ne<br />

sera pas un dossier politiquement<br />

simple. Mais là également: <strong>transfair</strong> s’engage,<br />

et fortement, pour les bénéficiaires<br />

de rentes et naturellement pour les assurés<br />

en activité.<br />

Publica: Assainissement effectué<br />

Et maintenant Publica: le changement<br />

de primauté est intervenu au 1 er <strong>juillet</strong><br />

<strong>2008</strong>. <strong>Le</strong> changement de primauté est<br />

un aspect, l’assainissement ou la consolidation<br />

de la caisse en est un autre. Du<br />

fait notamment des retraites anticipées<br />

volontaires, un assainissement de la caisse<br />

de pensions Publica est nécessaire.<br />

Car toujours davantage d’assurés ont fait<br />

usage d’une retraite anticipée volontaire<br />

et toujours plus tôt que cela avait été<br />

prévu lors de l’introduction de cette possibilité<br />

il y a bien vingt ans. On avait<br />

compté sur une retraite anticipée à l’âge<br />

de 63 ans; dans la réalité, l’âge moyen au<br />

moment de la retraite se monte à 61,4<br />

ans.<br />

De plus, le taux d’intérêt technique a<br />

dû être ramené de 4 à 3,5 pour cent, car<br />

4 pour cent pouvait à peine être atteint<br />

sur les marchés financiers du fait de la<br />

mauvaise aptitude aux risques de Publica.<br />

L’aptitude aux risque de Publica est<br />

mauvaise, car l’effectif des retraités est<br />

très élevé, la relation se situe à environ<br />

1:1. Cette réduction du taux d’intérêt<br />

technique ainsi que la consolidation financière,<br />

respectivement l’assainissement,<br />

se sont faits, selon la décision du<br />

Conseil fédéral, sur le dos du personnel.<br />

Ce dernier devra payer, dans le futur, des<br />

cotisations fortement plus élevées pour<br />

des prestations nettement moindres.<br />

Mais là également, les bénéficiaires de<br />

rentes ne sont pas concernés par ces détériorations<br />

importantes. Dans le futur,<br />

leur capital de couverture ne sera également<br />

rémunéré qu’avec 3,5 pour cent au<br />

lieu de 4 pour cent; mais là, nous avons<br />

réussi à faire que la Confédération se<br />

charge de la constitution du capital couverture.<br />

La Confédération injectera 900<br />

millions pour les bénéficiaires de rentes.<br />

Cela n’est pas complètement suffisant: le<br />

solde sera compensé par les réserves et,<br />

de la sorte, par les assurés actifs (environ<br />

120 millions de francs).<br />

Faire ce qu’il faut<br />

et non revendiquer à rebours …<br />

<strong>transfair</strong> s’engage fortement pour ses<br />

bénéficiaires de rentes. Et cela que ce<br />

soit directement au sein des caisses de<br />

pensions, auprès des employeurs et en<br />

particulier au sein du pouvoir politique.<br />

Cela n’est pas une entreprise simple car<br />

la problématique pour les caisses de pensions<br />

de la Confédération et des anciennes<br />

régies fédérales va bien au-delà<br />

du non octroi de la compensation du renchérissement.<br />

Lorsque les caisses seront<br />

financièrement consolidées, il sera également<br />

possible de créer des moyens<br />

libres. Il n’est légalement possible d’accorder<br />

une compensation du renchérissement<br />

sur les rentes et/ou de fournir un<br />

meilleur intérêt sur les avoirs vieillesse<br />

des assurés actifs que lorsque de tels<br />

moyens libres sont disponibles. <strong>No</strong>us<br />

sommes en train d’en créer les conditions.<br />

Revendiquer auparavant haut et<br />

fort une compensation du renchérissement<br />

peut certes être populaire, mais en<br />

réalité, ce n’est pas professionnel. Car,<br />

soit il manque la compétence, soit de la<br />

poudre est consciemment jetée aux yeux<br />

pour voiler les véritables problèmes.<br />

Traduction: Pierre Lässer


<strong>No</strong> <strong>13</strong> <strong>10</strong> luglio <strong>2008</strong> 5<br />

<strong>transfair</strong> · Posta/Logistica<br />

Piena compensazione del rincaro nel 2009!<br />

I delegati della categoria Posta/Logistica<br />

si sono riuniti il<br />

27 giugno in occasione<br />

dell’assemblea. Risultato parziale<br />

delle trattative con Post-<br />

Mail, elezioni CoPe <strong>2008</strong> e rivendicazioni<br />

salariali 2009<br />

sono state le tematiche principali.<br />

ANITA HUBER<br />

Lo scorso 27 giugno ad Olten, è stato<br />

il presidente di categoria Pius Riedener<br />

a dare il benvenuto ai delegati aprendo<br />

ufficialmente l’assemblea. Peter Heiri ha<br />

poi presentato i principali temi di discussione<br />

della giornata. L’ordine del giorno<br />

prevedeva l’informazione sullo stato attuale<br />

delle negoziazioni in corso presso<br />

l’unità PostMail, la base di partenza per<br />

intavolare le trattative salariali del 2009<br />

e i mezzi da usare per combattere la pratica<br />

delle assunzioni antisociali di lavoratori<br />

temporanei. Rolf Summermatter<br />

ha presentato le opportunità offerte dalle<br />

elezioni della Cope. <strong>transfair</strong> ha inoltre<br />

raggiunto l’obiettivo intermediario<br />

nella raccolta di firme per l’iniziativa «6<br />

settimane di vacanza per tutti».<br />

Classificazione migliore per i<br />

capiteam<br />

Peter Heiri ha iniziato la sua relazione<br />

riferendo di un brutto episodio verificatosi<br />

poco tempo fa nella Svizzera orientale.<br />

I nuovi posti di lavoro nel settore<br />

della distribuzione di Coira sono stati<br />

assegnati a collaboratori assunti da<br />

un’agenzia di collocamento. E questo in<br />

barba al fatto che La Posta abbia un mandato<br />

preciso di creare posti di lavoro nelle<br />

regioni periferiche. L’agenzia in questione<br />

fattura alla Posta un salario orario<br />

di 27 franchi e retribuisce il personale interinale<br />

incaricato della distribuzione<br />

I delegati dell’assemblea della categoria Posta/Logistica fanno il punto della situazione sulle trattative salariali del prossimo<br />

2009. Foto: Anita Huber<br />

con un salario di 21 franchi all’ora. Michel<br />

Kunz è già stato informato ed ha<br />

promesso di intervenire. Heiri non riesce<br />

proprio a digerire questo modo di fare<br />

e commenta che «a causa di tali aberrazioni,<br />

il livello di funzione 2 per noi<br />

non entra più in discussione!» Allo stesso<br />

tempo dobbiamo mettere un freno<br />

all’assunzione di collaboratori temporanei.<br />

Questa pratica è tanto più scorretta<br />

quando a metterla in atto sono quelle società<br />

che dovrebbero garantire il servizio<br />

pubblico quali appunto La Posta. Ora la<br />

questione è materia di discussione con i<br />

vertici della Posta.<br />

E’ dal settembre 2007 che <strong>transfair</strong> rivendica<br />

una classificazione proporzionata<br />

alle responsabilità dei capiteam e un<br />

aumento salariale per i loro sostituti. La<br />

nostra pretesa è giustificata dall’aumento<br />

del «cahier des charges» e delle responsabilità<br />

richieste. La Posta, dal canto suo,<br />

nell’ultimo round di trattative, ci ha presentato<br />

una proposta semplicemente<br />

inaccettabile che in un secondo tempo è<br />

stata rivista e corretta fino ad aprire<br />

l’eventualità di classificare i capiteam nel<br />

LF 5, ciò che corrisponde alla rivendicazione<br />

principale di <strong>transfair</strong>. Peter Heiri<br />

si mostrato fiducioso riguardo alla possibilità<br />

di trovare un’intesa durante il prossimo<br />

round di trattative previsto per il<br />

prossimo 9 luglio.<br />

<strong>Le</strong> delegazioni responsabili delle trattative<br />

si sono avvicinate anche per quanto<br />

concerne la classificazione del servizio<br />

di distribuzione LF2/LF3. <strong>Le</strong> trattative sono<br />

ancora in corso e per questo motivo<br />

non possiamo fornire ulteriori dettagli.<br />

Servizio a domicilio a rischio di<br />

soppressione?<br />

L’approccio della Posta nei confronti<br />

del servizio a domicilio risulta poco comprensibile<br />

agli occhi di Peter Heiri. Finora,<br />

ogniqualvolta che La Posta voleva<br />

chiudere un piccolo ufficio postale, proponeva<br />

al pubblico il servizio a domicilio<br />

come valida alternativa. Ora La Posta ha<br />

segnalato ai sindacati la sua volontà di<br />

sopprimere il servizio a domicilio, noncurante<br />

delle reazioni negative che questa<br />

decisione solleverebbe a livello politico.<br />

I postini addetti a questo servizio, meglio<br />

formati e meglio retribuiti, non si limitano<br />

a ricevere in consegna lettere e<br />

pacchi. Questo personale è polivalente e<br />

offre una vasta gamma di prestazioni dei<br />

prodotti postali, quali ad esempio il servizio<br />

di pagamento/prelevamento.<br />

Va detto che nella pratica il servizio a<br />

domicilio è poco utilizzato. Questa situazione<br />

genera delle disparità remunerative<br />

tra alcuni postini che hanno poco volume<br />

di lavoro in rapporto ad altri che lavorano<br />

sodo per un salario più modesto.<br />

<strong>transfair</strong> propone una regolamentazione<br />

provvisoria ad personam per i circa<br />

300 ex responsabili di uffici postali ai quali<br />

era stato affidato il compito di fornire il<br />

servizio a domicilio (LF4).<br />

Per il seguito delle trattative, i delegati<br />

si sono espressi all’unanimità dando<br />

mandato a Peter Heiri di proseguire in<br />

questo senso.<br />

Sopprimere la regolamentazione<br />

malus<br />

Peter Heiri ha precisato che l’applicazione<br />

del malus non è stata utilizzata conformemente<br />

all’obiettivo inizialmente<br />

previsto.<br />

Nel 2007, i sindacati avevano chiesto<br />

ed ottenuto la soppressione del malus. In<br />

contropartita però, le diverse unità d’affari<br />

della Posta hanno ottenuto la libertà di<br />

decidere se il miglioramento delle prestazioni<br />

individuali fosse o meno da tenere<br />

in considerazione. Anche dopo la soppressione,<br />

la regolamentazione del malus ha<br />

continuato a generare numerose frustrazioni<br />

presso il personale: colui che ha ricevuto<br />

una qualifica scarsa nella valutazione<br />

delle prestazioni (Focus), ricade<br />

nelle conseguenze del malus. Concretamente,<br />

questo sistema poteva portare ad<br />

una riduzione di salario mensile fino a<br />

500 fr. per i collaboratori che hanno ricevuto<br />

una valutazione B. I collaboratori<br />

colpiti da queste misure si sono dimostrati<br />

motivati e volenterosi di migliorare le<br />

loro prestazioni lavorative per recuperare<br />

le perdite finanziarie. Il problema è che<br />

La Posta ha rifiutato di aumentare in modo<br />

consistente il salario anche nei casi di<br />

miglioramento della performance, argomentando<br />

di dover prima analizzare l’effetto<br />

del pagamento delle prestazioni individuali<br />

versato nel mese di giugno. Durante<br />

le trattative salariali, <strong>transfair</strong> è ripartita<br />

all’attacco esigendo che quando la<br />

prestazione lavorativa migliora in modo<br />

evidente, il salario deve imperativamente<br />

tornare al livello precedente.<br />

Preparazione delle trattative<br />

salariali<br />

Peter Heiri ha presentato le principali<br />

rivendicazioni salariali per il 2009: «vogliamo<br />

la piena compensazione del rincaro,<br />

indennità incluse, per mantenere il<br />

potere d’acquisto dei collaboratori della<br />

Posta.» <strong>transfair</strong> pretende inoltre un aumento<br />

salariale reale a titolo di ricompensa<br />

per l’aumento della produttività e<br />

un tasso d’interesse corretto per la cassa<br />

pensione della Posta. In conclusione,<br />

Peter Heiri ha presentato le rivendicazioni<br />

avanzate da <strong>transfair</strong> per entrare in<br />

trattativa salariale con le unità Autopostale<br />

SA, PostLogistics SA e SecurePoste.<br />

Anche in materia di trattative salariali,<br />

i delegati hanno riposto la loro fiducia<br />

sull’abilità negoziale di Peter Heiri affidandogli<br />

il mandato per condurre le trattative<br />

salariali 2009.<br />

Traduzione: Luca Cremonesi<br />

<strong>transfair</strong> · Tutte le categorie<br />

Rincaro sulle rendite? Sì, ma …<br />

Molte casse pensioni del personale<br />

rappresentato da<br />

<strong>transfair</strong> navigano in cattive<br />

acque. Come prima cosa occorre<br />

un risanamento, poi si<br />

potrà richiedere un adeguamento<br />

della rendita.<br />

HUGO GERBER<br />

La cassa pensione della Confederazione,<br />

come pure le casse di aziende vicine<br />

alla Confederazione, non sono attualmente<br />

in grado di garantire una compensazione<br />

del rincaro sulle rendite. <strong>transfair</strong> ritiene<br />

pertanto assolutamente prioritario<br />

consolidare a lunga durata le finanze delle<br />

casse. Un’operazione che potrà garantire<br />

le pensioni di oggi e di domani. Con<br />

la realizzazione di tale consolidamento e<br />

la disponibilità di mezzi sufficienti, rincaro<br />

ed elevati interessi degli assicurati attivi<br />

potranno allora passare in primo piano.<br />

Di tanto in tanto, <strong>transfair</strong> é confrontata<br />

con il rimprovero dei propri associati<br />

pensionati per lo scarso impegno nel difendere<br />

i loro interessi. Un rimprovero ingiustificato,<br />

anche perché <strong>transfair</strong> si impegna<br />

veemente per le questioni e gli interessi<br />

dei propri membri pensionati.<br />

<strong>transfair</strong> non ha mai fatto alcuna distinzione<br />

nel rappresentare gli interessi degli<br />

attivi e dei pensionati, e questo lo può<br />

ben dimostrare, ad esempio con il grande<br />

impegno dimostrato attraverso un lavoro<br />

intenso di lobby nell’ambito della prima<br />

revisione della BVG, affinché i pensionati<br />

fossero risparmiati da misure di risanamento.<br />

Siamo pertanto dell’opinione che<br />

le attuali pensioni non debbano essere ridotte.<br />

Una simile richiesta farebbe vacillare<br />

enormemente la fiducia nei confronti<br />

del secondo pilastro. E la nostra richiesta<br />

l’abbiamo rappresentata con tanto di<br />

successo; i pensionati possono essere<br />

chiamati al risanamento della loro cassa<br />

pensione solamente in casi d’eccezione<br />

ben determinati.<br />

Punto focale al consolidamento<br />

<strong>transfair</strong> é anche impegnata nell’ambito<br />

delle istituzioni di previdenza dei<br />

suoi partner sociali nell’ottica di trovare<br />

buone soluzioni, in particolare per gli<br />

aventi diritto alla rendita. Un impegno<br />

ben riuscito presso la cassa pensioni della<br />

Posta. Con il cambiamento del primato<br />

delle prestazioni a partire dal 1 gennaio<br />

<strong>2008</strong>, gli assicurati attivi non hanno<br />

avuto alcun svantaggio e i pensionati<br />

nulla hanno notato del cambiamento di<br />

tale primato.<br />

Presso Swisscom abbiamo un buon<br />

modello di prevenzione; anche se in una<br />

prima fase si è dovuto dare la precedenza<br />

ai provvedimenti di risanamento. E i<br />

partecipanti a tali misure sono proprio<br />

stati, attraverso il versamento di contributi<br />

più elevati, i datori di lavoro e gli assicurati<br />

attivi. I pensionati sono invece<br />

stati risparmiati da qualsiasi misura.<br />

Presso la cassa pensioni Ruag abbiamo<br />

raggiunto un buon livello dopo le procedure<br />

di autonomia della cassa. Dal 1<br />

gennaio 2009 è prevista una revisione<br />

del regolamento, una revisione che avrà<br />

come conseguenza un peggioramento<br />

delle condizioni di pensionamento anticipato<br />

flessibile per talune persone. Ma le<br />

persone toccate da queste misure saranno<br />

coloro che percepiscono salari più<br />

elevati. Stesso discorso dicasi anche per<br />

questa cassa: i pensionati non sono toccati<br />

in alcun modo da questo cambiamento<br />

di regolamento.<br />

Preoccupazione per la cassa<br />

pensioni FFS<br />

Ancora incerta é la situazione presso<br />

la cassa pensioni FFS. Per quest’ultima la<br />

sottocopertura è ancora molto elevata. Il<br />

datore di lavoro ha già versato il suo contributo<br />

(1,5 miliardi di franchi) per alzare<br />

il capitale di copertura degli assicurati<br />

attivi ed ha pertanto già partecipato al<br />

risanamento della cassa. Gli assicurati<br />

pagano nel frattempo contributi più elevati<br />

per prestazioni peggiori. Ora la Confederazione<br />

è chiamata a versare il suo<br />

contributo di risanamento e alzare il rispettivo<br />

capitale di copertura per i pensionati.<br />

Se la nostra richiesta avrà successo,<br />

per Confederazione e contribuenti, la<br />

mossa avrà un costo di circa tre miliardi<br />

di franchi. Il Consiglio federale vuole<br />

aprire la procedura di consultazione dopo<br />

le vacanze estive. Dal punto di vista<br />

politico non sarà un affare molto semplice.<br />

Questa è un’altra dimostrazione dell’impegno<br />

profuso da <strong>transfair</strong> in favore<br />

dei pensionati.<br />

Publica: Risanamento attuato<br />

E ora arriviamo a Publica. Il cambiamento<br />

dal primato delle prestazioni al<br />

Continua a pagina 6


6 <strong>10</strong> luglio <strong>2008</strong> <strong>No</strong> <strong>13</strong><br />

Simag annuncia il proseguimento<br />

degli studi che concernono<br />

l’outsourcing della parte «facility<br />

management» delle proprie<br />

attività. Anche se manca<br />

ancora l’ufficialità di una decisione<br />

definitiva in tal senso,<br />

<strong>transfair</strong> si preoccupa delle<br />

future condizioni di lavoro dei<br />

collaboratori di Simag.<br />

PIERRE-ANDRE ARM<br />

Il 2 luglio scorso, la direzione di Simag<br />

(Swisscom Immobili SA) ha informato i<br />

propri collaboratori in merito al progetto,<br />

ancora in fase di elaborazione, di<br />

un’eventuale esternalizzazione totale del<br />

«facility management». Con questo termine,<br />

si intende tutto ciò di cui il cliente<br />

ha bisogno affinché gli immobili e le<br />

sue installazioni funzionino, di modo che<br />

gli utilizzatori possano lavorare nella maniera<br />

più sicura e produttiva.<br />

Candidato a riprendere l’organizzazione<br />

nella sua forma attuale è un partner<br />

esterno al gruppo Swisscom, attivo<br />

nel settore della gestione immobiliare, il<br />

cui nome è ancora sconosciuto. Swiss-<br />

La reazione dei sindacati<br />

<strong>transfair</strong> si oppone al progetto di<br />

esternalizzazione e l’ha annunciato ai<br />

responsabili interessati. Per riunire<br />

gli sforzi con i colleghi del sindacato<br />

della Comunicazione, abbiamo deciso<br />

di promuovere una riunione di tutti i<br />

collaboratori sindacalizzati di Simag<br />

per sabato 16 agosto a Berna. Il luogo<br />

e altri dettagli relativi all’incontro vi<br />

saranno comunicati in un secondo<br />

tempo.<br />

Al fine di preparare al meglio gli<br />

aspetti organizzativi dell’assemblea,<br />

vi chiediamo di annunciarvi al più<br />

presto sul sito internet: info@<strong>transfair</strong>.ch.<br />

Speriamo di ritrovarvi numerosi in<br />

modo tale da stabilire insieme quale<br />

seguito dare a questo scomodo dossier.<br />

Insieme, siamo più forti!<br />

<strong>transfair</strong> · Comunicazione<br />

La spada di Damocle<br />

sopra la testa di Simag<br />

Swisscom Immobili SA (Simag) ambisce ad un perfetto funzionamento dei suoi stabili. Per questo motivo il gruppo sta esaminando<br />

la possibilità di dare in outsourcing Simag con i suoi quasi 300 collaboratori.<br />

Foto: Anita Huber<br />

com manterrebbe il controllo del futuro<br />

partner a partire da un’unità proveniente<br />

da Swisscom Immobili SA.<br />

Minaccia latente<br />

Lo spettro di un’esternalizzazione di<br />

tutta la divisione «facility management»<br />

di Simag aleggia minacciosa da qualche<br />

anno. In un modo trasparente e con un<br />

certo anticipo, almeno di questo dobbiamo<br />

darne atto, Simag ha annunciato che<br />

studierà in maniera dettagliata la possibilità<br />

di trovare un partner atto a fornire<br />

tutte le garanzie per realizzare il progetto<br />

in maniera definitiva. I partner sociali<br />

hanno reagito prontamente invitando<br />

la società a rinunciare al progetto che<br />

avrebbe delle ripercussioni negative per<br />

i 300 collaboratori.<br />

Esternalizzazione: raramente una soluzione<br />

favorevole per i collaboratori<br />

Come premessa, dobbiamo riconoscere<br />

che la gestione tecnica degli immobili<br />

non rientra in quello che è definito il<br />

core-business di Swisscom. <strong>Le</strong> prospettive<br />

future della gestione immobiliare sono<br />

dunque limitate anche perché la strategia<br />

di Swisscom non prevede un’espansione<br />

di questa attività. E’ proprio in quest’ottica<br />

che Swisscom argomenta la sua<br />

volontà di esternalizzazione, adducendo<br />

che un prestatario specializzato potrebbe<br />

offrire delle opportunità più interessanti.<br />

Ma questo ragionamento, oltre che<br />

semplicista è anche pericoloso, perché<br />

operazioni simili comportano sempre<br />

una grande componente di rischio.<br />

Siamo sicuri che Swisscom abbia ponderato<br />

adeguatamente tutti i rischi?<br />

Pensiamo alla perdita di know-how, al<br />

rischio accresciuto a livello di sicurezza,<br />

alla perdita d’indipendenza o ancora<br />

alla diminuzione di influenza sulla<br />

qualità delle prestazioni. <strong>No</strong>n da ultimo,<br />

Swisscom dovrà valutare anche il<br />

rischio di entrare in conflitto con i sindacati.<br />

<strong>Le</strong> nostre preoccupazioni sono rivolte<br />

al deterioramento delle condizioni<br />

di lavoro che spesso accompagnano<br />

le esternalizzazioni. L’esperienza insegna<br />

che laddove esiste un margine di<br />

risparmio, questo avviene sempre sulle<br />

spalle dei singoli lavoratori. In primo<br />

luogo, perchè essi sono costretti a<br />

cambiare azienda contro la loro volontà<br />

(con conseguente perdita di sentimento<br />

d’appartenenza della cultura<br />

aziendale). In secondo luogo, il sentimento<br />

di rigetto non può di certo facilitare<br />

l’integrazione nell’entità acquisitrice<br />

e potrebbe compromettere lo<br />

standard di qualità assicurato finora.<br />

Infine, i collaboratori di Simag sottostanno<br />

al contratto collettivo Swisscom<br />

e al relativo piano sociale, entrambi<br />

qualitativamente molto elevati<br />

grazie anche alla qualità del partenariato<br />

sociale in vigore presso l’operatore<br />

elvetico. La ripresa del facility management<br />

da parte di un gruppo esterno,<br />

chiunque esso sia, comporterà un<br />

transfert del personale con dei nuovi<br />

contratti che non saranno più sogget-<br />

Il nostro commento<br />

Quali prospettive?<br />

Swisscom sta elaborando<br />

la possibilità di<br />

cedere in outsourcing<br />

la gestione degli immobili,<br />

compito finora<br />

assunto dai 300 collaboratori<br />

di Simag. La<br />

manovra sta avvenendo dietro il pretesto<br />

che questo fatto potrebbe aprire<br />

nuove prospettive a tutti i dipendenti.<br />

Vero è che la gestione di immobili<br />

non rientra nel catalogo dei mestieri<br />

tipici di un fornitore di telecomunicazioni.<br />

<strong>No</strong>n va però dimenticato che<br />

Swisscom è proprietaria di un gran<br />

numero di edifici che devono sempre<br />

essere perfettamente operativi in modo<br />

tale da permettere ai collaboratori<br />

del gruppo di fornire prestazioni di<br />

elevata qualità. Quella qualità che è<br />

proprio la parola chiave sur mercato<br />

delle telecomunicazioni e che i collaboratori<br />

di Simag hanno interiorizzato<br />

per farne la loro filosofia di lavoro.<br />

L’operazione è forse legata anche al<br />

fatto che Swisscom prevede di diminuire<br />

la necessità in materia di superfici<br />

dei locali in un futuro prossimo.<br />

Ciò potrebbe portare a dolorose ristrutturazioni<br />

e a tagli di posti di lavoro.<br />

Ma siamo certi che un tale scenario<br />

possa essere scongiurato con<br />

un’esternalizzazione? <strong>No</strong>i non siamo<br />

di questo parere. Anzi, le recenti esperienze<br />

mostrano che mantenere un<br />

potenziale di sinergie all’interno del<br />

gruppo rappresenta un vantaggio concorrenziale.<br />

Il fatto certo è che se il progetto<br />

sarà realizzato, i collaboratori di Simag<br />

presto o tardi passeranno alla<br />

cassa, pagando sia dal punto di vista<br />

occupazionale che sotto il profilo delle<br />

condizioni di lavoro. Da un lato,<br />

perché non beneficerebbero più del<br />

CCL Swisscom. E d’altro canto, perché<br />

non avrebbero più il diritto di<br />

rientrare nel piano sociale. Detto in<br />

altri termini, ci vedremmo confrontati<br />

con un abbassamento dei salari, col<br />

peggioramento delle prestazioni erogate<br />

dalla cassa pensioni, e con l’abitudine<br />

di convivere con la spada di<br />

Democle delle ristrutturazioni costantemente<br />

sopra la testa, con gravi conseguenze<br />

sociali e finanziarie. Insomma,<br />

ci sarebbe poco da stare allegri.<br />

Speriamo che Swisscom tenga tutti<br />

questi fattori in debita considerazione.<br />

Pierre-André Arm<br />

ti al CCL Swisscom. Ciò che significherebbe<br />

aspettarsi un peggioramento delle<br />

condizioni generali di lavoro.<br />

Traduzione: Luca Cremonesi<br />

Rincaro sulle rendite? Sì, ma ...<br />

Seguito della pagina 5<br />

primato dei contributi è avvenuto il 1 luglio<br />

<strong>2008</strong> con il cambiamento del primato<br />

e il risanamento, rispettivamente il<br />

consolidamento finanziario della cassa.<br />

In base ai pensionamenti anticipati volontari,<br />

era necessario un risanamento<br />

della cassa pensioni Publica. Anche perché<br />

molti assicurati hanno optato per un<br />

pensionamento anticipato flessibile ancor<br />

prima del momento previsto, a differenza<br />

di quanto pianificato a suo tempo<br />

con l’introduzione, vent’anni or sono,<br />

dello stesso. Si prevedeva un pensionamento<br />

anticipato con un’età media di 63<br />

anni. La realtà mostra che l’età si aggira<br />

sui 61,4 anni.<br />

Inoltre, il tasso tecnico dovrebbe essere<br />

ridotto dal 4 al 3,5 per cento, poiché<br />

la quota del 4 per cento risulta un obiettivo<br />

difficilmente raggiungibile sul mercato<br />

finanziario per le possibilità di rischio<br />

presentate da Publica. Questa ridu-<br />

zione del tasso tecnico, come pure il consolidamento<br />

finanziario, rispettivamente<br />

il risanamento, è stata eseguita tramite<br />

decisione del Consiglio federale a carico<br />

del personale. In futuro i collaboratori<br />

dovranno pagare contributi molto elevati<br />

per prestazioni peggiori. Nemmeno in<br />

questo caso, i pensionati non sono toccati<br />

dai preventivati peggioramenti. Il loro<br />

capitale di copertura continuerà a<br />

fruttare un interesse, anche se del 3,5 invece<br />

del 4 per cento. Ma in questo ambito<br />

siamo riusciti a richiamare la Confederazione<br />

al proprio dovere alzando il<br />

capitale di copertura. La Confederazione<br />

si prenderà a carico 900 milioni per i<br />

pensionati. Ma questa cifra non è del tutto<br />

sufficiente. Il rimanente, ovvero 120<br />

milioni di franchi belli e buoni, saranno<br />

compensati dalle riserve e pertanto dagli<br />

assicurati attivi.<br />

Fare il giusto,<br />

non chiedere lo sbagliato …<br />

Fazit: <strong>transfair</strong> si impegna veemente<br />

per i propri pensionati facendo pressioni<br />

nei confronti delle casse stesse, del datore<br />

di lavoro ed esercitando influenze<br />

politiche. <strong>No</strong>n è un’impresa di poco conto<br />

e la problematica della cassa pensione<br />

della Confederazione e delle ex regie<br />

federali va ben oltre alla mancata garanzia<br />

di una compensazione del rincaro. Se<br />

le casse sono consolidate finanziariamente,<br />

allora sarà anche possibile creare<br />

i mezzi a disposizione. Dal punto di vista<br />

giuridico è possibile garantire un rincaro<br />

sulle rendite e/o migliorare il tasso<br />

sul capitale di vecchiaia degli assicurati<br />

attivi, allorquando sono a disposizione<br />

anche i mezzi necessari. Ora siamo impegnati<br />

a creare le premesse in tal senso.<br />

Rivendicare prima a gran voce una<br />

compensazione del rincaro per i pensionati<br />

sarà forse popolare, ma, di fatto, poco<br />

professionale. Anche perché sarebbe<br />

un segnale di scarsa competenza o, forse<br />

peggio, significherebbe gettare intenzionalmente<br />

polvere negli occhi per mascherare<br />

i veri problemi.<br />

Traduzione: Morena Carelle<br />

Pensionati Amministrazione<br />

e Trasporti pubblici in gita a Garda<br />

La nostra annuale gita primaverile,<br />

che si è tenuta lo scorso 11 giugno, ci<br />

ha portati questa volta sulle sponda del<br />

lago di Garda.<br />

26 partecipanti, tra pensionati e familiari,<br />

si sono presentati all’appuntamento<br />

a <strong>No</strong>vazzano per trascorrere una<br />

splendida giornata di sole nella nota<br />

Comunità del Garda. Prima destinazione:<br />

il paese di Sirmione, dove con un<br />

piccolo battello privato abbiamo costeggiato<br />

le rive del lago fino a raggiungere<br />

la località di Gardone Riviera, situata<br />

all’estremità opposta del lago.<br />

Gardone Riviera è un’ambita meta turistica<br />

di grande richiamo grazie al suo<br />

paesaggio incantevole dove ulivi, agrumi<br />

e cipressi convivono con palme, cedri<br />

e agavi.<br />

Anche l’intermezzo gastronomico,<br />

consumato a Salò, è stato all’altezza<br />

della tradizione grazie ai consigli di<br />

Mirko, nostro autista e punto di riferimento<br />

per tutte le gite. La giornata è<br />

poi proseguita con una visita libera di<br />

Sirmione fino al rientro a <strong>No</strong>vazzano.<br />

Tengo particolarmente a rinnovare<br />

gli auguri (sono 80!) al nostro caro<br />

compagno di viaggio Franco Gilardi.<br />

Che tu possa continuare a contagiarci<br />

ancora a lungo con il tuo ineguagliabile<br />

buon umore.<br />

Ringrazio nuovamente tutti per aver<br />

risposto all’invito, in modo particolare<br />

i fedeli del Sopraceneri che si sono alzati<br />

presto per raggiungerci a <strong>No</strong>vazzano;<br />

e vi aspetto ancora in forma smagliante<br />

per la prossima gita del 2009.<br />

Con un grande «arrivederci» vi saluto<br />

cordialmente.<br />

La Capogruppo:<br />

Giovanna Crivelli

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