Untitled - Université Saint-Esprit De Kaslik
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MARS 77<br />
2 e Cycle du cinéma<br />
latino-américain au<br />
Liban<br />
Pour la deuxième année consécutive, un cycle du<br />
cinéma latino-américain a été organisé par la Faculté<br />
des Beaux-Arts et des Arts Appliqués et le Centre<br />
des Études et Cultures de l’Amérique Latine en<br />
collaboration avec les ambassades ibéro-américaines<br />
au Liban. La série de projections de films a donc eu<br />
lieu tous les lundis, mardis et jeudis à 17h00, du 27<br />
février au 15 mars 2012.<br />
Au programme, des films colombiens tels que<br />
Amrika, Amrika (Amérique, Amérique), argentins<br />
(Iluminados por el fuego -Éclairés par le feu), brésilien<br />
(Mestre Bimba, a capoeira iluminada (Maître<br />
Bimba, la capoeira illuminée) qui a été suivi d’une<br />
présentation en direct de l’École de Capoeira Filhos<br />
de Bimba au Liban, etc. Les films ont tous été diffusés<br />
en version originale espagnole ou portugaise avec<br />
sous titrages français ou anglais.<br />
Atelier international<br />
sur le thème du<br />
tourisme et du<br />
développement durable<br />
En coopération avec l’Institut d’Urbanisme de<br />
Grenoble - France et dans le cadre du projet TEMPUS-<br />
DEVETER 2012, la Faculté de Gestion et des Sciences<br />
Commerciales a organisé, du 18 au 23 mars 2012, un<br />
« Atelier international sur le thème du tourisme et du<br />
développement durable ».<br />
Exposition « Flower<br />
Intimacy »<br />
La Bibliothèque Centrale de l’USEK a accueilli dans<br />
ses locaux du 16 mars au 10 avril 2012, l’exposition<br />
« Flower Intimacy » de la photographe Marian Ata.<br />
Les perspectives<br />
bancaires mondiales<br />
après la crise de l’euro<br />
La Faculté de Gestion et des Sciences Commerciales a<br />
organisé le 23 mars 2012, un débat-conférence sur<br />
« Les perspectives bancaires mondiales après la crise<br />
de l’euro ». Trois conférenciers ont pris la parole : M.<br />
Olivier de Grivel de JPMorgan Asia, Hong Kong, a parlé<br />
de l’impact des banques mondiales après la crise de<br />
la dette européenne et s’est interrogé sur la situation<br />
en matière de législation mondiale. M. Guillaume de<br />
Toulouse-Lautrec de Pury Pictet Turrettini, Suisse, a<br />
évoqué l’impact du manque de confiance dans les<br />
intermédiaires. Enfin, est intervenu Manuel Tarabay,<br />
Consultant Financier et enseignant à l’USEK, présentant<br />
le secteur de l’immobilier, expliquant comment éviter<br />
les chocs à venir et renforcer les contrôles.<br />
Conférence « Regard d’un ministre<br />
avocat sur la justice »<br />
La Faculté de Droit a organisé, le 23 mars 2012, une conférence intitulée<br />
« Regard d’un Ministre avocat sur la justice », donnée par le Ministre de la Justice,<br />
S. E. M. Chakib Kortbawi.<br />
Dans son discours d’ouverture, le R.P. Talal El Hachem, a souligné que la Faculté de<br />
Droit œuvre depuis sa fondation, en faveur du développement de l’être humain<br />
dans les différents domaines, à travers la formation de protagonistes humanitaires,<br />
éthiques, sociaux, intellectuels et scientifiques ayant contribué à la promotion des<br />
valeurs humaines.<br />
S. E. M. Kortbawi a divisé la conférence en trois parties distinctes : il a cité la manière<br />
selon laquelle les juges se perçoivent eux-mêmes, la façon avec laquelle le public<br />
les perçoit et finalement, comment lui, il envisage la magistrature. Il a signalé<br />
de même qu’il a travaillé « pendant 42 ans comme avocat et ancien Bâtonnier<br />
du Barreau, et [qu’il connaît] particulièrement bien les problèmes du système<br />
judiciaire et ce qui se passe avec les juges, les avocats et les employés. Mais quand<br />
[il devînt] ministre, la situation se révéla beaucoup plus difficile [qu’il ne l’avait]<br />
imaginé ».<br />
Concernant la première partie de la conférence qui a présenté en détails la<br />
façon selon laquelle les juges se perçoivent eux-mêmes, M. Kortbawi a affirmé<br />
qu’« […] il y a quelques juges qui se considèrent comme des « demi-dieux »<br />
puisqu’ils parlent au nom des Libanais ; ils connaissent leurs droits mais négligent<br />
leurs responsabilités. […] D’autres traitent les avocats avec supériorité, malgré<br />
le fait que les avocats doivent être considérés comme un élément essentiel de<br />
la magistrature. […] Toutefois, la majorité des juges connaissent leurs droits et<br />
obligations et admettent que le système judiciaire représentait une autorité<br />
indépendante. Il faudrait reconnaître également que les juges faisaient face à<br />
beaucoup de pressions exercées par les politiciens, les sectaires et les personnes<br />
influentes ».<br />
Durant la deuxième partie de la conférence qui a passé en revue la façon selon<br />
laquelle les gens percevaient les juges, M. Kortbawi a déclaré : « il y a une conviction<br />
ancrée dans le fort intérieur de tout un chacun que chaque verdict émis est basé<br />
sur l’interférence d’un certain leader politique ou sectaire, et ces allégations sont<br />
absolument fausses. Je travaille dans ce domaine depuis 42 ans et j’ai accumulé<br />
85% de verdicts favorables loin de toute sorte d’interférence ou de pression ».<br />
<strong>De</strong>rnier point mais non des moindres, M. Kortbawi, dans son rôle d’ancien Bâtonnier<br />
du Barreau et de Ministre de la Justice, s’est exprimé sur les tribunaux. Il a constaté :<br />
« Aujourd’hui, nous sommes témoins des répercussions d’événements ayant eu<br />
lieu au début des années 90 et durant lesquelles le système judiciaire était exploité<br />
pour des raisons politiques […] Le retard dans l’émission des verdicts est une autre<br />
crise que les tribunaux subissent, et qu’il est inacceptable que les procès traînent<br />
pendant des années sans aboutir à des verdicts, » considérant de surcroît que la<br />
justice reportée est synonyme d’anti-justice. Finalement, M. Kortbawi a signalé que<br />
quatorze juges ont été récemment convoqués devant le Conseil de Discipline des<br />
Juges.