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Lignes d'avenir décembre 2012 - RFF

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Chalon-sur-Saône/Mâcon : un axe majeur bien équipé, des capacités en plus<br />

Les 50 km de ligne reliant Chalon-sur-<br />

Saône à Mâcon (Saône-et-Loire) se<br />

situent au cœur de l’une des artères<br />

les plus fréquentées du réseau ferré<br />

français : l’axe Paris-Lyon-Marseille<br />

(PLM), qui dessert en Bourgogne les<br />

gares de Dijon, Chalon-sur-Saône et<br />

Mâcon. Après un peu plus de deux<br />

ans de travaux, ces 50 km sont dotés<br />

de nouvelles installations ferroviaires<br />

(de nouveaux postes d’aiguillage, une<br />

signalisation modernisée et la création<br />

d’Installations Permanentes de Contre-<br />

Sens - IPCS), mises en service le<br />

8 décembre <strong>2012</strong>. Elles apportent des<br />

améliorations majeures puisqu’elles<br />

offrent des capacités supplémentaires<br />

pour les trains de fret et de voyageurs.<br />

Les IPCS – points de changement<br />

de voie qui permettent de faire<br />

circuler les trains dans les deux sens<br />

sur une seule des deux voies en cas<br />

de nécessité –, facilitent la gestion<br />

des trafics lors de perturbations ou<br />

d’interventions d’entretien.<br />

Point essentiel pour les voyageurs :<br />

c’est grâce à ces équipements<br />

programmés et réalisés dans les<br />

délais que les importants travaux<br />

de renouvellement de voies prévus<br />

entre Chalon-sur-Saône et Mâcon<br />

en 2013 pourront être réalisés sans<br />

interrompre le trafic sur la ligne !<br />

© Philippe FRAYSSEIX/<strong>RFF</strong><br />

Date de construction de la ligne<br />

Paris-Lyon-Marseille (PLM) : 1849<br />

Travaux de septembre 2010<br />

à décembre <strong>2012</strong><br />

80 millions d’euros financés par <strong>RFF</strong> et<br />

l’Agence de Financement des<br />

Infrastructures de Transports de France<br />

(AFITF)<br />

4 postes d’aiguillage informatisés, 3 pas<br />

d’IPCS (Installations Permanentes de<br />

Contre-Sens), 21 Shelters (abris pour<br />

équipements de télécommunication)<br />

Maître d’ouvrage : <strong>RFF</strong><br />

Maître d’ouvrage mandaté : SNCF Infra<br />

Maître d’œuvre : SNCF<br />

Passage au « tout automatique » sur la ligne Nevers-Chagny<br />

© Jean-Jacques D’ANGELO/<strong>RFF</strong><br />

Date de construction de la ligne :<br />

1861-1867<br />

Travaux de 2009 à novembre <strong>2012</strong><br />

23 millions d’euros financés par l’Etat,<br />

la Région Bourgogne et <strong>RFF</strong><br />

Block Automatique à Permissivité<br />

Restreinte (BAPR)<br />

Maître d’ouvrage : <strong>RFF</strong><br />

Maître d’ouvrage mandaté : SNCF Infra<br />

Maître d’œuvre : SNCF<br />

S’ils restent peu visibles des<br />

voyageurs et du public, les<br />

équipements de signalisation jouent<br />

pourtant un rôle essentiel dans le<br />

fonctionnement du réseau ferré : ce<br />

sont eux qui garantissent la sécurité<br />

des circulations des trains. Les<br />

travaux d’automatisation du système<br />

d’espacement des trains, réalisés de<br />

2009 à <strong>2012</strong> entre Imphy (Nièvre) et<br />

Montchanin (Saône-et-Loire), sur la<br />

ligne Nevers-Chagny, en fournissent<br />

un bon exemple.<br />

Comme pour les véhicules sur la route,<br />

les trains doivent garder une distance<br />

de sécurité pour éviter tout accident.<br />

Au fil du temps, différents systèmes<br />

ont été utilisés pour espacer les trains<br />

et ainsi éviter qu’ils ne se rattrapent :<br />

du personnel en gare en liaison par<br />

téléphone jusqu’aux agents travaillant<br />

avec des blocks manuels...<br />

C’est ce block manuel, commandant<br />

jusqu’alors les 120 km de ligne entre<br />

Imphy et Montchanin, qui vient d’être<br />

remplacé par un système automatique<br />

appelé BAPR (Block Automatique à<br />

Permissivité Restreinte). Avec lui,<br />

chaque train est désormais détecté<br />

sur les rails grâce à un système de<br />

comptage d’essieux ; après son<br />

passage, le train active les signaux au<br />

rouge empêchant ainsi le train suivant<br />

de le rattraper. Le premier bénéfice de<br />

l’opération est le gain de fiabilité.<br />

Mais le BAPR permet aussi d’envisager<br />

l’augmentation des circulations sur la<br />

ligne, avec, d’ores et déjà, le souhait<br />

de la Région Bourgogne de mettre en<br />

place une nouvelle desserte TER entre<br />

Nevers et Cercy-la-Tour (Nièvre).<br />

<strong>Lignes</strong> d’avenir numéro 3_<br />

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