Montbéliard à la Une n°33
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L’évaluation<br />
du projet<br />
Depuis 2009, le cabinet Océane Consult<br />
International, dirigé par Jérémy Bambara<br />
assure chaque année l’évaluation du<br />
projet. Il apporte son regard extérieur et<br />
apprécie le niveau d’atteinte des objectifs,<br />
les aspects positifs et négatifs du projet,<br />
l’impact du projet sur les conditions<br />
de vie des femmes bénéficiaires. Il<br />
formule enfin des recommandations pour<br />
améliorer <strong>la</strong> dynamique du projet.<br />
•<br />
L'irrigation, <strong>la</strong> seule solution <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />
culture maraîchère en période sèche.<br />
LAURENT VATé<br />
Le projet 2011/2012<br />
(financements 2011, réalisation 2012)<br />
La nouvelle convention d’application a<br />
été signée officiellement le 18 novembre<br />
2011 avec le maire de Zimtanga et le<br />
maître d’œuvre et permettra de verser le<br />
budget nécessaire <strong>à</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre du<br />
projet 2011 / 2012.<br />
Pour l’année 2011, <strong>la</strong> somme des apports<br />
financiers directs s’élève <strong>à</strong> 30 031 euros<br />
répartis comme suit :<br />
- Ville de <strong>Montbéliard</strong> : 10 000 €.<br />
- Pays de <strong>Montbéliard</strong> Agglomération :<br />
10 000 €.<br />
- Ministère des Affaires Etrangères et<br />
Européennes (MAEE) : 10 031 €.<br />
(attribués dans le cadre d’une demande<br />
de financement mutualisée <strong>à</strong> l’échelle<br />
régionale via le CERCOOP)<br />
Les collectivités du Burkina s’investissent<br />
également <strong>à</strong> hauteur de 5 700 € grâce <strong>à</strong><br />
des prestations en nature ou <strong>la</strong> valorisation<br />
de leur implication humaine dans le projet.<br />
LAURENT VATé<br />
Zimtanga dans <strong>la</strong> province du Bam<br />
Le Bam, l’une des 45 provinces<br />
du Burkina Faso, est situé au<br />
centre Nord du p<strong>la</strong>teau Mossi<br />
<strong>à</strong> l’orée du Sahel burkinabé.<br />
Cette province compte une forte<br />
densité démographique. La<br />
situation socio-économique de<br />
<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion reste précaire et le<br />
Bam compte parmi les provinces<br />
<strong>à</strong> forte proportion de popu<strong>la</strong>tion<br />
en dessous du seuil de pauvreté.<br />
Les femmes et les enfants<br />
sont les premières victimes de<br />
cette situation. Pour subvenir<br />
aux besoins des familles, <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion a donc recours <strong>à</strong> plusieurs activités que sont<br />
notamment : le petit élevage, le petit commerce et le maraîchage pour ceux qui ont <strong>la</strong><br />
chance d’avoir un peu de terre <strong>à</strong> cultiver. Zimtanga fait partie des sept départements<br />
que compte <strong>la</strong> province du Bam. La commune compte près de 27 000 habitants et<br />
plus de 40 vil<strong>la</strong>ges. Elle est très difficilement accessible en saison pluvieuse. Le climat<br />
est caractérisé par une saison sèche d’octobre <strong>à</strong> mai et une saison des pluies de mai <strong>à</strong><br />
octobre. La pluviométrie est variable d’une année <strong>à</strong> l’autre avec cette constante qu’elle<br />
est mal repartie dans le temps et dans l’espace. Cette variation de <strong>la</strong> hauteur des pluies<br />
est <strong>à</strong> l’origine des fréquentes sécheresses cycliques.<br />
•<br />
Parole d’élu<br />
SYLVAIN GACON, adjoint au maire chargé du<br />
tourisme, de l'attractivité et de l'animation de <strong>la</strong> Ville.<br />
« Les objectifs du premier projet sont <strong>la</strong>rgement<br />
atteints. Avec <strong>la</strong> signature de cette nouvelle<br />
convention, nous affirmons notre engagement<br />
en faveur des habitants de Zimtanga (Burkina<br />
Faso). Aujourd’hui, nous devons poursuivre<br />
l’accompagnement de ce projet, encore fragile, pour<br />
le pérenniser et aider ces femmes <strong>à</strong> être autonomes,<br />
depuis <strong>la</strong> production jusqu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> consommation des<br />
légumes, en passant par <strong>la</strong> vente du surplus. Malgré<br />
les restrictions budgétaires que nous connaissons<br />
et dans le cadre de notre politique de solidarité, il<br />
est impératif que nous, pays du nord continuions<br />
d’apporter une aide aux pays défavorisés du sud.<br />
C’est notre manière de lutter contre <strong>la</strong> pauvreté <strong>à</strong><br />
partir de solutions de développement économique<br />
local durable. »<br />
NUMéro 33 • fevrier 2012 • <strong>Montbéliard</strong> <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>Une</strong> • 13