elaboration de strategie d'adaptation des ressources en eau - NCAP

• en 2050, la température moyenne maximale serait de 32,5°C et l’occurrence
des températures supérieures à cette valeur serait de 40%.
• en 2100, la température moyenne maximale serait de 34,5°C et l’occurrence
des températures supérieures à cette valeur serait de 36%.
Les temperatures seraient donc en hausse dans l’ensemble du pays de plus de 2°c.
Ces mêmes études ont permis de constater qu’avec l’analyse de sensibilité par
rapport aux variations des paramètres climatiques, une augmentation de 5 % de la
pluviométrie par rapport à la moyenne 1961-1990, la situation pluviométrique au
Mali correspondrait à celle de la période humide et qu’une diminution de 10 % de
la pluviométrie par rapport à la normale 1961-1990 entraînerait une situation de
sécheresse au Mali. Cette situation de sécheresse serait constatée sur la première
moitié de l’hivernage (mai, juin et juillet ) à partir de l’horizon 2025. La même
situation pourrait s’installer dès l’horizon 2020 si la réaction du climat aux
perturbations devenait plus rapide.
Aussi, les changements climatiques étant globaux, l’étude menée en août 2005 sur
la perception des risques des changements climatiques par les couches les plus
vulnérables dans les localités de Kiban (Koulikoro), Diouna (Ségou) et Massabla
(Sikasso) a dégagé les principaux risques climatiques que sont la sécheresse, les
inondations, les variations de température et les vents. Ces risques ont des impacts
très importants sur le développement socio-économique. Des options prioritaires
d’adaptation ont été développées.
V - POURQUOI L’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Depuis quelques décennies, le climat de notre planète se modifie, ce qui a de
conséquences de plus en plus graves. Les changements climatiques à l’échelle du
globe provoquent des modifications progressives et durables, telles que
l’augmentation de la température moyenne et, partant l’élévation du niveau des
mers.
Les événements climatiques extrêmes deviennent par ailleurs plus intenses et plus
fréquents.De nombreux domaines vitaux se trouvent ainsi menacés sur l’ensemble
de la planète citons notamment les ressources hydriques, la production agricole, les
zones côtières et les zones d’habitat humain ainsi que l’approvisionnement
énergétique et le secteur de la santé.
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