elaboration de strategie d'adaptation des ressources en eau - NCAP

avec un potentiel de 200 MW et Félou (0,6 MW). La production moyenne
d’énergie à Manantali est estimée à 800 GWh/an. Il existe deux sites où les eaux
lâchées de Manantali pourraient être returbinées. Il s’agit des chutes de Gouina et
de Felou, situées sur le fleuve entre la confluence des rivières Bafing et Bakoyé et
la ville de Kayes. Le site de félou avec une possibilité de mise en valeur pouvant
être portée à 62 MW ; énergie moyenne prévisionnelle : 320 GWh/an. Les autres
sites étudiés non équipés ont une puissance installée variant de 383 MW (énergie
moyenne prévisionnelle de 2077 GWh/an) à 458 MW (2344 GWh/an).
7.2.2 Eaux souterraines et secteurs économiques du Mali
• Secteur de l’agriculture
Dans le secteur de l’agriculture, l’utilisation des eaux souterraines au Mali fait face
à plusieurs contraintes dont les principales sont :
- difficultés de localisation des aquifères par rapport aux sites de cultures dans
les zones d’aquifères discontinus, fortement compartimentés et avec de forts
taux d’échec ;
- faibles débits unitaires qui sont souvent inférieurs à 5m 3 /h ;
- coûts d’exhaure très élevés dans le cadre de l’exploitation des eaux
souterraines pour des fins agricoles.
Actuellement, les ressources en eaux souterraines dans le secteur de l’agriculture
sont principalement utilisées dans le domaine du maraîchage.
Les besoins du cheptel au Mali sont estimés à environ 75 millions de m3/an pour
un effectif global de 5,64 millions d’UBT. La plus grande difficulté à laquelle il
faut faire face dans le cadre de l’utilisation des eaux souterraines dans le domaine
pastoral est celle de leur répartition spatiale inadéquate. On observe souvent une
dichotomie entre la localisation des points d’eau et celle des pâturages, ce qui fait
que l’eau peu se trouver en abondance en des lieux de pauvre pâturage et
inversement.
• Secteur de l’industrie
La plupart des usines du pays sont localisées dans la ville de Bamako et environs et
bénéficient des services du réseau de la société Energie du Mali à partir des eaux de
surface du Fleuve Niger. Par ailleurs, il existe à travers le pays des industries
alimentées à partir des eaux souterraines. Elles sont essentiellement dans les
domaines agroalimentaires (Brasseries, huileries, boucheries), textile (fabrique de
tissus, égrenage de coton ), minier (Mines d’or), hôtellerie. La consommation
quotidienne en eaux souterraines de l’ensemble de toutes ces industries en dehors
du domaine minier est estimé à plus de 3000 m 3 /j . Il n’y a pas de données sur les
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