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étranger<br />
Fraternité Matin / Jeudi <strong>10</strong> décembre <strong>2009</strong><br />
Coopération De retour de Malabo, où il a assisté à l’investiture de son homologue équato-guinéen, le chef de l’etat<br />
a déclaré, hier, à abidjan.<br />
Gbagbo:“La Guinée Equatoriale est intéressée par l’expérience agricole ivoirienne”<br />
La Guinée équatoriale est intéressée<br />
à venir étudier en Côte<br />
d’Ivoire l’expérience agricole».<br />
cette déclaration a été faite par<br />
le Président Laurent Gbagbo,<br />
hier, à l’aéroport international<br />
d’abidjan Port-Bouët, de retour de<br />
la Guinée équatoriale. où il a assisté<br />
mardi à l’investiture de son<br />
homologue équato-guinéen,<br />
teodoro obiang Nguema, réélu<br />
récemment à la tête de son pays.<br />
Qui a invité, par ailleurs, le<br />
Président Gbagbo à effectuer, début<br />
janvier, une visite de travail dans le<br />
cadre de la coopération agricole<br />
entre son pays et la côte d’Ivoire.<br />
Le Président équato-guinéen, selon<br />
son homologue ivoirien, se rendra<br />
en retour en côte d’Ivoire. «Pour<br />
étudier les expériences en matière<br />
de cacao, de riz, de palmier à huile,<br />
d’hévéa». Le Président teodoro<br />
obiang Nguema, du reste, pourra<br />
s’<strong>info</strong>rmer au cours de sa visite sur<br />
l’expérience du centre national de<br />
recherches agricoles (cnra) et de<br />
l’ecole nationale supérieure d’agronomie<br />
(ensa).<br />
Il y a, en perspective de cette coopération<br />
ivoiro-équato-guinéen, la formation<br />
en côte d’Ivoire d’ingénieurs<br />
agronomes et des chercheurs<br />
de ce pays. a l’instar de la coopération<br />
qui existe entre la côte d’Ivoire<br />
et la Malaisie dans le cadre de la<br />
Typon<br />
Le Président Laurent Gbabgo a été accueilli par les Présidents<br />
des Institutions, des membres du gouvernement et ceux de La<br />
majorité présidentielle. (Photo: N’cho JeaN)<br />
recherche agricole.<br />
La Guinée équatoriale, selon le<br />
Président Laurent Gbagbo, n’a pas<br />
l’intention d’abandonner l’agriculture<br />
à cause de la rente pétrolière,<br />
comme l’ont fait certains pays producteurs<br />
du pétrole.<br />
ce volet de la coopération entre la<br />
côte d’Ivoire et la Guinée équatoriale<br />
a été d’ailleurs la raison principale<br />
de la présence du chef de<br />
l’etat à la prestation de serment de<br />
son homologue équato-guinéen.<br />
avec qui il a eu des échanges portant<br />
sur les d’études relatives à la<br />
voie routière entre Bata et le village<br />
d’obiang Nguema pour lequel le<br />
Bureau national d’études techniques<br />
et de développement (Bnetd)<br />
est en concurrence avec un bureau<br />
d’études canadien.<br />
au moment où le Président Gbagbo<br />
regagne le pays, les greffiers sont en<br />
grève. ce qui pourrait, en quelque<br />
sorte, mettre à mal le processus<br />
électoral. a ce sujet, le chef de<br />
l’etat, qui a eu une séance de travail<br />
hier après-midi avec le Premier<br />
ministre et le ministre de la<br />
Fonction publique, a indiqué «des<br />
difficultés surgissent toujours».<br />
L’essentiel, étant comment<br />
s’en sortir.<br />
ERnEst AkA sImon<br />
Niger<br />
L’Ue accorde une<br />
semaine de sursis<br />
Manifestation d’opposants à<br />
Mamadou tandja à<br />
Niamey, Niger le 5.<br />
L’Union européenne a<br />
accordé une semaine de<br />
sursis au Niger pour permettre à<br />
ses dirigeants d’ouvrir un dialogue<br />
politique avec l’opposition.<br />
cela survient après la décision<br />
controversée du président<br />
Mamadou tandja d’amender la<br />
constitution afin de perpétuer son<br />
pouvoir, a-t-on appris mardi de<br />
sources politiques à Niamey.<br />
Début novembre, les Vingt-Sept<br />
avaient gelé leur aide au développement<br />
à cet etat sahélien riche<br />
en uranium, mais déshérité, pour<br />
protester contre une « grave violation<br />
» de l’ordre constitutionnel.<br />
Les discussions entre la délégation<br />
nigérienne comprenant 25<br />
personnes, dont huit ministres, et<br />
la partie européenne ont duré plus<br />
de cinq heures en présence du<br />
médiateur de la cedeao, abdul<br />
Salami aboubacar.<br />
RfI