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8 Filière café-cacao Le monde entier célèbre aujourd’hui le 61 e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Les 24 dirigeants des structures de gestion de la filière café-cacao et des sociétés acquises ou créées détenus à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ont profité de l’occasion de la Quinzaine nationale des droits de l’homme et des libertés qui prend fin aujourd’hui pour saisir la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndh-CI). Dans le courrier en date du 2 décembre dernier adressé à cette structure et dont nous avons reçu copie, ces présidents de conseil d’administration, directeurs généraux et directeurs financiers, arrêtés et incarcérés dans la période du 18 au 30 juin 2008, dénoncent quatre “atteintes graves à (leurs) droits”. Il s’agit d’abord, selon eux, de la violation du principe de la présomption d’innocence. Rappelant Société l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui dispose que “toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées”, Fraternité Matin / Jeudi 10 décembre 2009 Les dirigeants, arrêtés et placés sous mandat de dépôt depuis juin 2008 pour de présumés “détournements massifs de fonds”, se battent pour obtenir la liberté provisoire. Les détenus dénoncent des violations de leurs droits les détenus de la filière café-cacao se sont élevés contre la tendance observée de substituer la présomption de culpabilité à la présomption consacrée d’innocence. Ensuite, ils estiment qu’il y a une atteinte à leur honneur et à leur réputation. S’adossant à l’article 12 de ladite Déclaration qui stipule que “nul ne sera l’objet d’atteintes à son honneur et à sa réputation”, les dirigeants de la filière, “blessés et bafoués dans (leur) honneur”, constatent qu’ils “sont régulièrement présentés comme des délinquants, des voleurs de milliards aussi bien par la presse, certaines autorités judiciaires que par les plus hautes autorités du pays”. Par ailleurs et selon eux, il y a, dans la procédure judiciaire engagée, une violation des règles de la détention préventive. Détenus sans jugement depuis juin 2008, les dirigeants de la filière café-cacao s’interrogent aujourd’hui sur l’opportunité de leur incarcération systématique et la reconduction mécanique de leur détention provisoire alors, selon l’article 137 du Code de procédure pénale ivoirien auquel ils se réfèrent, “la liberté est de droit» et «la détention préventive, une mesure exceptionnelle”. En outre, dès leur arrestation, Ladji Joachim Gnakadé, le doyen des juges d’instruction, a pris une série de mesures préventives (interdiction de sortie du pays et mise sous séquestre de tous leurs biens et comptes bancaires) en vue de sécuriser le déroulement des enquêtes. Malgré cela, la détention provisoire de quatre mois des détenus a été prorogée le 15 octobre dernier et court jusqu’au 13 février 2010. Enfin, ils estiment qu’il y a manifestement atteinte à leur droit à un procès équitable. Ils n’ont pu, à leurs yeux, participer aux deux audits financiers déjà réalisés et ne peuvent participer sereinement et efficacement au troisième audit qui vient d’être diligenté pour faire la lumière sur les “détournements massifs” de fonds qui auraient émaillé leur gestion. De là à craindre que des délits ne soient fabriqués pour les accabler, il n’y a qu’un pas que certains de leurs parents, qui ont assiégé le palais de justice d’Abidjan-Plateau le 23 novembre dernier, n’hésitent plus à franchir. Surtout que le parquet, au cours d’une conférence de presse en 2008, a stigmatisé le fonctionnement dans l’illégalité totale de toutes les structures de gestion de la filière et visé les infractions suivantes: “détournement de fonds, abus de confiance et de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée ou de commerce”. En réalité, l’information judiciaire ouverte par le doyen des juges d’instruction fait grincer bien des dents. Huit prévenus qui n’ont pas la qualité de dirigeants – ce sont essentiellement des directeurs financiers – ont manifesté, les 18 et 23 novembre, devant le greffe de la Maca, refusant de regagner leur cellule. Quatre autres détenus – Henri Amouzou Kassi (président du conseil de gestion du Fdpcc), Théophile Kouassi (secrétaire exécutif du Fdpcc), Mmes Obogui née Houssou Aménan Roselyne (Daf du Fdpcc) et Aka épouse Elloh Evelyne (Dg de Coco-service) – qui estiment que “l’instruction est manifestement conduite à charge contre eux”, se sont retirés de la procédure judiciaire. Ce n’est pas tout. Ils ont attrait l’Etat ivoirien devant la Cour de justice de la Cedeao. Assistés de Me Aka Narcisse, avocat, ils ont porté plainte pour cinq présumées violations des droits de l’homme au nombre desquelles l’atteinte à la présomption d’innocence, l’atteinte à l’honneur et à la considération et l’atteinte à un procès équitable. De son côté, la Coordination nationale des délégués départementaux de la filière café-cacao a aussi intenté un procès contre l’Etat de Côte d’Ivoire pour atteinte au principe d’égalité de tous les citoyens devant la loi. Le verdict de ces deux procès, prévu initialement pour le 18 novembre dernier, a été reporté au 17 décembre prochain, à Abuja (Nigeria). Pendant ce temps, la santé de trois détenus s’est sérieusement dégradée au point qu’ils sont hospitalisés: Mangoua Koffi Saraka, Pca du Fgccc, à la Pisam; Firmin Kouakou, directeur général du Frc, et Tohouri Prosper Kouassi, Daf du Frc, au Chu de Treichville. FERRO M. BaLLy Liste des dirigeants détenus Autorité de régulation du café et du cacao (Arcc) 1. Placide Zoungrana (Pca) 2. Didier Gbogou (Dg) 3. Mme Agbalessi Coffi Dominique (Daf) Fonds de régulation et de contrôle du café et du cacao (Frc) 1. Mme Kili Zilahon Angeline (Pca) 2. Kouakou Firmin (Dg) 3. Kouassi Tohouri Prosper (Daf) 4. Sahé Kouadio (Dg de Sarem, filiale) 5. Okaigni Okaigni Louis (Pca de New York chocolate and confections compagny ou Nyccc, usine de Fulton aux Usa, filiale) Bourse du café et du cacao (Bcc) 1. Tapé Do Lucien (Pca) 2. Tano Kassi Kadio (Dg) 3. Mme Mensah Viviane Mangnan (Daf) 4. Mme Bolou épouse Dago Sophie Laure Adèle (Daf) Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs du café et du cacao (Fdpcc) 1. Henri Amouzou Kassi (Président du conseil de gestion) 2. Kouassi Théophile (Secrétaire exécutif) 3. Digbeu Toh Lambert (Daf) 4. Mme Obogui née Houssou Aménan Roselyne (Daf) 5. Mme Aka épouse Elloh Evelyne (Dg Coco-service, filiale) 6. Kouassi Kouamé Bernard (Pca de Sifcacoop, filiale) 7. Mme Adou Joelle (Dg de Sifcacoop) 8. Kra Bany Blaise (Dga de Sifcacoop) Fonds de garantie des coopératives du café et du cacao (Fgccc) 1. Mangoua Koffi Saraka (Pca) 2. Bayou Bagnon Jean-Claude (Dg) 3. Gnako Sokouri Alfred (Daf) 4. Souanga Koffi Saraka (Dg Simatp, filiale) Les dirigeants cités et non détenus Frc 1. Amon Jean-Claude (Dg de Nyccc) 2. Yallé Agbré Gabriel (Daf de Nyccc) 3. Le député Abo Akpindé Daniel (Pca de Sarem) Forexi 1. Moussa Bado (Dg)
Société Fraternité Matin / Jeudi 10 décembre 2009 Université d’Abobo-Adjamé C’est toujours l’incertitude pour 1500 bacheliers de 2008, qui n’ont toujours pas été évalués, après leur première année universitaire. les étudiants du tronc commun attendent depuis novembre, leur concours d’accès en 2 e année Les étudiants en tronc commun, pharmacie, médecine et odonto-stomatologie, de l’université d’Abobo- Adjamé n’ont pu passer le concours leur permettant d’évoluer en 2 ème année. Depuis le 02 novembre dernier, date à laquelle cette échéance était prévue, ils sont dans l’incertitude, Lutte contre l’insalubrité en raison de la grève déclenchée par la Coordination nationale des enseignants du supérieur (Cnec). Ils sont 1500 étudiants, bacheliers de l’année 2008, à passer le concours, après un an d’études à l’université d’Abobo-Adjamé. En ce qui concerne le nombre d’étudiants à admettre dans les trois UFR, les quotas sont fixés par ces structures, dès le début de l’année. L’université d’Abobo-Adjamé n’étant pas dotée de campus universitaires, les étudiants ont trouvé refuge dans les amphis, où ils passent les nuits. Des toilettes de fortune ont été installées également par ceux-ci. Le degré de salubrité urbaine est un bon indicateur du niveau de développement de la nation et une bonne mesure de la maturité de ses populations ». Ce message a été lancé par le ministre de la Ville et de la Salubrité urbaine, Mel Eg Théodore, hier au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au Plateau. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du lancement du concours du quartier le plus propre qui s’étendra du 10 décembre au 08 janvier 2010. En effet, il s’agira, au cours de ce concours, selon le ministre, de faire appel à la main-d’œuvre des jeunes, de sensibiliser dans les écoles et centres de formation, d’impliquer les maires des communes sur la question de la salubrité. Car, une ville est le reflet de la qualité de vie d’une communauté d’hommes et de femmes de tout âge avec leurs besoins, aspirations et accomplissements. C’est pourquoi, soutiendra-t-il, elle ne saurait se réduire à des actions disparates et sans implication réelle de la population. Pour le ministre Mel Théodore, cette implication des populations passe par l’embellissement des immeubles et villas résidentiels, la création de plantations, jardins Outre le tronc commun pharmacie, pdonto-stomatologie et médecine, deux autres existent dans cette université. Il s’agit de Sciences de la nature et Sciences fondamentales et appliquées. Ces deux derniers ne sont pas soumis au principe du concours. m. GNepRoUsT mel Théodore veut récompenser les quartiers les plus propres d’abidjan Sommet de Copenhague Les experts et autres spécialistes du changement climatique ont abordé depuis mardi, les questions techniques liées à la problématique de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (Ges ). Véritable centre d’intérêt de ce sommet, dont la plupart des scientifiques présents s’emploient à faire admettre la nécessité de l’application par les pays industrialisés ; notamment. Déjà gonflés à bloc et surtout bien unis pour une fois, en venant à cette rencontre, les pays du Sud singulièrement, rament dans le même sens que les scientifiques. En effet, bien que n’étant pas astreints à des objectifs de réduction chiffrés, au même titre que les pays riches, ils restent cependant convaincus que les nantis devront se soumettre à cette recommandation. Mieux, les pays en développement ont tenu à manifester leur attachement à la reconduction du protocole de Kyoto, élaboré en 1997. Lequel exigeait de ses signataires, une réduction de leurs Ges de 5,2%, par rapport à leur niveau de 1990. Pour autant, ils ne perdent pas de vue leur exigence première qui reste l’apport financier de 100 milliards d’euros par an que les nations riches devront leur apporter, pour s’assurer une adaptation aux effets du changement climatique. Et cela, assorti d’un appui technologique. Le groupe africain a particulièrement mis l’accent sur le développement des instruments de mesure du climat, dans le continent. Une nécessité qu’a vivement soutenue le directeur de la météorologie nationale ivoirienne, M. Guéhi Gorozoa. L’autre point important défendu par les experts ivoiriens, notamment le conseiller spécial du Chef de l’Etat, chargé du changement climatique et de l’espace, M. Cédric Lombardo, est l’élaboration du plan d’adaptation du continent au changement climatique. En clair, nous a expliqué M. Lombardo au téléphone, il s’agit « de développer une approche scientifique, afin d’étudier la vulnérabilité du continent audit changement. Car, seule une parfaite compréhension des mécanismes climatiques permettra, par exemple, à un pays comme la Côte d’Ivoire de mesurer au mieux la vulnérabilité de ses différentes régions au réchauffement du climat. Et identifier ainsi, les stratégies d’adaptation que notre pays pourra mettre en œuvre. Ces réflexions sont du reste déjà engagées en Côte d’Ivoire… » Le conseiller spécial du Président Gbagbo est également intervenu, avec le concours du point focal ivoirien du Fonds pour l’environnement mondial (Fem), Mme Koné Alimata, afin que les financements de l’adaptation de l’Afrique aux conséquences du changement climatique, puissent passer par le Fem, pour parvenir au continent .Et ce, au regard des nombreux efforts déjà déployés par cet organisme en Afrique. « Il suffit d’orienter les et places, l’entretien des cours communes et des voiries urbaines jouxtant les concessions. Ce concours est doté de plusieurs prix constitués de matériel et d’un financement un montant de 55 millions de F Cfa. Il a invité la population à cesser de jeter par les fenêtres de leurs maisons et les vitres de voitures toutes sortes d’objets pouvant salir la cité. GRace oUaTTaRa les propositions des experts ivoiriens Droits de l’homme Un institut de formation ouvre ses portes Un institut des droits de l’homme existe désormais à Abidjan. Il est situé à l’Université de l’Atlantique (Ua).Cet institut va se consacrer à l’enseignement et à la recherche en matière de droits de l’Homme. Il s’agira pour l’Idh de l’Ua de former des personnes aptes à la protection et à la promotion des droits de l’homme, dans l’humanitaire et pour des Ong spécialisées, de former des enseignants de tous niveaux, des conseillers des droits de l’homme, des travailleurs humanitaires, des responsables d’Ong humanitaires et des droits de l’homme, d’initier et de suivre toutes recherches dans le domaine. Pour le président de l’Ua, M. Aliou Mané, la création de cet institut n’obéit pas simplement à des préoccupations de mode (programme d’éducation de l’Onu aux droits de l’homme) mais à la volonté de mettre sur le marché des professionnels des Droits de l’homme et du développement durable, ainsi que des travailleurs humanitaires bien outillés et compétitifs. Y. N différents montants qui seront définis dans le compte du Fem, qui dispose déjà de l’expérience requise et des structures appropriées. Cette recommandation de la Côte d’Ivoire se veut pragmatique, car l’urgence veut que dès 2010, des actions concrètes soient entreprises », soutient M. Lombardo . moUssa ToURÉ Coup d’oeil violeNces. La deuxième campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes a démarré hier en Côte d’Ivoire. Elle s’étend sur 16 jours. Le gouvernement des Etats-Unis a encouragé la Côte d’Ivoire, dans cette lutte. Dans un communiqué de presse, « les Etats -Unis exhortent les autorités ivoiriennes à renforcer leurs efforts en vue de sensibiliser les différentes couches sociales et de les emmener à prendre conscience des dangers de cette violence qui constitue une pandémie mondiale… “ amU. Le bureau exécutif de la Fédération nationale des orateurs, parlements et agoras de Côte d’Ivoire (Fenopa-ci), a organisé récemment, une conférence publique à la salle Houphouet-Boigny de l’Hôtel du District au Plateau. Animée par Mme Ohouochi Clotilde, cette conférence avait pour thème «Importance et enjeux de l’assurance maladie universelle (AMU) dans un pays en voie de développement: le cas de la Côte d’Ivoire». AVIS D’ENQUETE DE COMMODO ET INCOMMODO Monsieur Jean - Baptiste GOMONT DIAGOU Maire de la Commune de Cocody, a l'honneur de porter à la connaissance du public qu'en application du courrier 6065/MC UH/DGUF/ DDU/SDPAA/KS/KF/DV en date du 30 Juin 2009. Une enquête de Commodo et incommodo d'une durée d'un mois à compter du 10/12/2009 au 08/01/2010 inclus, est ouverte dans les bureaux de la Mairie de Cocody, au sujet d'une demande d'attribution d'une parcelle de 1118 mètres carrés de superficie située à M'BADON (COMMUNE DE COCODY) présentée par Monsieur TRA MAGLOIRE 09 B. P. 2124 ABIDJAN 09. Monsieur AJAVON Jean Yves, Sous Directeur de l'Urbanisme de la Mairie de COCODY, nommé Commissaire enquêteur par Arrête Municipal N° 120/MC/DST-SDU /2009 du 07/12/09 a qualité pour recevoir et enregistrer toutes les oppositions et observations qui pourraient être faites et ce, tous les jours ouvrables au bureau de la Direction des Services Techniques de la Mairie de Cocody situé à la Riviera Golf ou un registre est ouvert à cet effet. LE MAIRE Jean-Baptiste GOMONT DIAGOU 9
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