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unité d'épidémiologie du cancer - IUMSP

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THÈSES<br />

Marie-Thérèse Luder<br />

« Do youths gamble You bet ! A Swiss population-based study »<br />

Directeur de thèse: Dr Joan-Carles Suris<br />

Co-Directeur de thèse: Prof. Fred Paccaud<br />

Avec la collaboration: Prof. Pierre-André Michaud, Unité multidisciplinaire de santé<br />

des adolescents<br />

Article publié dans « Swiss Med Wkly. 2010 Aug 9;140:w13074. doi:<br />

10.4414/smw.2010.13074 »<br />

Résumé<br />

Cette recherche sur les jeux d’argent et de hasard au sein de la population des jeunes<br />

résidents Suisses avait trois objectifs. Pour avoir des données de base, nous nous<br />

sommes d’une part intéressés à la prévalence de ce comportement et, basés sur des<br />

critères de fréquence, nous avons mis en évidence une population plus à risque de<br />

subir des conséquences néfastes <strong>du</strong> jeu; à savoir ceux qui jouent au minimum une fois<br />

par semaine. Le deuxième objectif était de déterminer s’il existait une association<br />

entre la fréquence <strong>du</strong> jeu et 1) l’utilisation de substances, 2) une mauvaise santé<br />

mentale et/ou 3) un faible support social, comme cela a été décrit dans la littérature<br />

pour les joueurs pathologiques. Finalement, pour savoir si les joueurs fréquents étaient<br />

« fixés » sur un seul type de jeu ou au contraire jouaient de manière non-sélective,<br />

nous avons effectué la corrélation entre la fréquence de jeu et le nombre de jeux<br />

différents dans lesquels les jeunes étaient impliqués.<br />

Pour ces analyses, nous avons utilisé la base de données de l’Enquête Suisse sur la<br />

Santé 2007, une étude transversale interrogeant des résidents suisses âgés de 15 ans ou<br />

plus. Cette enquête a été menée en deux étapes: 1) un questionnaire téléphonique (taux<br />

de réponse: 66.3%) puis 2) un questionnaire écrit (taux de réponse: 80.5% de ceux qui<br />

ont répon<strong>du</strong> à l’interview téléphonique). En tenant compte de la pondération pour<br />

l’échantillon de participants ayant répon<strong>du</strong> aux deux types d’interviews, nous avons<br />

considéré uniquement les personnes âgées de 15 à 24 ans. Au total 1116 (582<br />

hommes) participants ont été retenus pour notre étude.<br />

Pour répondre au second objectif, nous avons comparé trois groupes. Les non-joueurs<br />

(NJ, n=577), les joueurs occasionnels (JO, n=388) et les joueurs fréquents (JF, n=151)<br />

ont été étudiés d’abord grâce à des analyses bivariées, puis à une régression<br />

multinomiale permettant de tenir compte des facteurs confondants. La sélection des<br />

variables pour la régression a été basée sur une méthode « bootstrap » permettant de<br />

pro<strong>du</strong>ire des résultats représentatifs de la population entière et pas uniquement de<br />

l’échantillon analysé.<br />

Nous avons procédé de manière similaire pour répondre à la troisième question de<br />

recherche, mais en comparant uniquement les joueurs occasionnels et les joueurs<br />

fréquents.<br />

Les résultats ont mis en évidence que 48.3% des jeunes résidents suisses étaient<br />

impliqués dans au moins un type de jeu dans l’année précédente. Par ailleurs, 13.5%<br />

(n=151) des 15 à 24 ans jouaient au minimum une fois par semaine.<br />

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