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Graciane FINZI
BIOGRAPHIE
Compositrice, pianiste et professeur française
née en 1945 à Casablanca (Maroc).
De ses parents, tous deux enseignants au
Conservatoire de Casablanca, elle hérite le
goût de la musique. Graciane acquiert dans
ce même conservatoire le niveau nécessaire
pour entrer, à l’âge de 10 ans, au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris en
solfège spécialisé, puis deux années plus tard
dans la classe de piano de Joseph Benvenuti.
Elle y obtient les médailles de solfège,
d’histoire de la musique, de déchiffrage et de
piano.
À l’âge de 15 ans, elle se tourne résolument
vers les classes d’écriture et obtient les
premiers prix d’harmonie, de contrepoint, de
fugue et de composition.
Elle dirige le Festival de la Défense de
1975 à 1979 et enseigne, depuis 1979
la formation musicale, la lecture à vue et
l’analyse pour chanteurs au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris.
Parallèlement, elle compose des opéras, des
pièces de théâtre musical et des mélodies, la
voix étant son domaine de prédilection.
Son répertoire se compose d’une centaine
d’œuvres dont sept Opéras, des œuvres
orchestrales avec ou sans solistes, de la
musique de chambre.

Ex-membre de la Commission Symphonique de
la SACEM, elle est chargée de mission auprès de
l’Association Française d’Action Artistique (AFAA)
de 1977 à 2000, vice-présidente de la Société
Internationale et de la Société Nationale de Musique
Contemporaine. De 2001 à 2003, elle est résidente
à l’Orchestre National de Lille. Actuellement, elle
siège au Conseil d’administration de l’association
Beaumarchais - SACD.
Graciane Finzi mène une action pédagogique
importante en s’impliquant (dans la vie de la Cité)
avec ses opéras Le Clavier Fantastique et Quand un
enfant voyage chantés par des centaines d’enfants
d’écoles et collèges, encadrés par des maîtrises
et orchestres professionnels, et ce, dans plusieurs
villes de France en de nombreuses représentations.
Les ados les plus récalcitrants adhèrent pleinement
à Là-bas peut-être, spectacle total pour adolescents
avec danse, chant, vidéo, sons fi xés, accordéon,
percussions africaines et ensemble instrumental.
Cet opéra a été créé par l’Orchestre National de
Lille pour plusieurs représentations, repris en 2006
par l’Opéra National de Montpellier et à La Rochelle
dans une nouvelle production dans le cadre du
compositeur dans la Cité. S’ajoutent à cette mission
de sensibilisation ses œuvres pédagogiques pour
différents instruments et degrés d’étude.
… Graciane Finzi fait partie de celles qui font entrer
par la voie unique la «création au féminin» dans le troisième
millénaire.
Qui a écouté les émouvantes mélodies avec orchestre de
La Tombée du jour, la sombre ballade, L’Errance dans la
nuit, pour violoncelle et orchestre, ou encore Le Dernier
Jour de Socrate, opéra d’une puissance sobre et altière,
en sera convaincu.
Brigitte François-Sappey

OEUVRE
La musique : la lire, la jouer, l’inventer, l’improviser,
la travailler, l’aimer, la chanter, la pleurer, l’oublier,
la retrouver, toujours la retrouver. Je pense que
c’est le seul art où le phénomène de plaisir est
perpétuellement en expansion lorsque l’on écoute à
plusieurs reprises un même motif, un même passage
ou une même œuvre.
Le domaine de la chanson a bien compris ce
phénomène : le plaisir est décuplé à chaque nouvelle
audition d’un thème souvent «archi-connu». Mozart
ne s’y prend pas mal non plus dans ce domaine... !
Je pense que l’un des plus grands pêché de notre
siècle a été de ne pas avoir su dire les choses
plusieurs fois de suite, de ne pas avoir su les répéter,
bref d’en avoir eu honte d’en éprouver du plaisir, et
cela quelque soit le langage utilisé. Ca ne veut pas
dire qu’il faut retourner à un langage tonal, je pense
que c’est surtout une question de forme, de geste
créateur large, au sens passionné ou romantique du
terme. En résumé donc, je ne me gêne plus ! Une
cellule me plait Je la tords, la disloque, l’énerve,
l’embellis, la dis et redis...
Est-ce une bonne idée musicale Je l’exploite à
fond, je la construis, la casse l’étire la superpose... »
Graciane FINZI
Elle compose des opéras, des pièces de théâtre
musical et des mélodies, la voix étant son domaine
de prédilection. Son catalogue comprend également
des pièces pour instruments solistes, orchestre de
chambre ou symphonique.
Elle écrit en ce moment un concerto pour Alto et
Orchestre, commande de Radio-France qui sera
créé au prochain festival de Montpellier par Antoine
Tamestit et l’Orchestre National de radio- France.
Différents genres et infl uences se retrouvent dans
son style. Elle n’hésite pas à mêler dans sa musique
des chants Flamenco dans Ode à Dali, des rythmes
d’Afrique avec Nomade et Brume de Sable, écrire
sur des textes en Gallego Alma Mareira créé à
Saint Jacques de Compostelle, direction Antoni Ros
Marba, en arabe classique sur un texte de Adonis,
en Araméen dans Kaddish pour voix, violoncelle
et Piano. Elle explore aussi un monde sonore en
découvrant l’univers des astrophysiciens Jean
Audouze et Michel Cassé qui lui écrivent les textes
Univers de Lumière et La Robe de L’Univers.
Le répertoire de Graciane Finzi se compose d’une
centaine d’œuvres et de sept Opéras.
La plupart de ses œuvres sont des commandes
(Ministère de la Culture, Radio-France, festivals
de musique contemporaine, Musique nouvelle en
liberté, la Sacem )

OEUVRE
Graciane Finzi utilise les instruments, qu’il s’agisse
de masses orchestrales ou de solistes en tenant
compte de leur individualité, puis les unit par
groupes juxtaposés dont chacun possède son propre
dynamisme, ses pulsions, sa couleur, son rythme de
vie, multipliant ainsi les parties réelles.
Dans un langage moderne qui utilise des progressions
harmoniques et chromatiques hors de la tonalité, elle
établit des pôles d’attraction entre les notes ; Cela
guide à la compréhension d’une musique jamais
abstraite mais visant l’expression immédiate de la vie
et des sentiments profonds de l’homme.
Un tournant s’opère dans son langage en 1997
avec son Concerto pour piano et orchestre créé par
Jean-Claude Pennetier et l’Orchestre de Montpellier.
C’est alors qu’elle s’oriente vers un langage plus
harmonique. La multiplicité des couches sonores va
s’organiser pour former des harmonies géantes et
des couleurs insoupçonnées.
Il y a sa tendre Errance dans la Nuit, ballade
pour violoncelle créée par Gary Hoffman et
l’orchestre philharmonique de Radio-France sous la
direction de Pascal Rophé, œuvre reprise par Gary
Hoffman à Francfort avec le Württembergisches
Kammerorchester sous la direction de Ruben
Gazarian ainsi que par l’Orchestre National de Lille
sous la baguette de Paul Polivnick. Univers de
lumière, pièce musicale radiophonique, texte dit par
Michel Piccoli.
Et puis il y a aussi, la Tombée du Jour écrite pour José
Van Dam sur le très beau texte de Michel Schneider
créée salle Pleyel à Paris avec l’ensemble Orchestral
et John Nelson.
2011 voit la création de Et nous le monde sur le
livret de Jacques Descorde, avec le chœur de Radio
France et les musiciens de l’Orchestre National de
France, sous la direction de Mélanie Levy-Thiébaut.
Autre collaboration, celle avec Jean-Claude Carrière
autour de l’opéra Le Dernier jour de Socrate créé
à l’Opéra Comique à Paris. L’ouvrage tient le public
en haleine tel un monolithe sonore et compact dont
l’orchestration préserve la lisibilité.
Elizabeth Chojnacka parcourt le monde avec son
romantique Espressivo pour clavecin amplifi é et
sons fixés.
Les œuvres de Graciane Finzi sont jouées dans le
monde entier par de grands solistes et orchestres
(Paris, New-York, Londres, Rome, Moscou,
Manchester, Helsinki, Vancouver, Nuremberg,
Buenos Aires, Cologne, Banff, Calgary, Brême, Rio
de Janeiro, Mayence, Barcelone, Saint Jacques de
Compostelle, Tokyo…)

CHRONOLOGIE
1945 : Naissance le 10 juillet 1945 à
Casablanca (Maroc)
1955 : Entrée au Conservatoire de Paris
1957 : Classe de piano de Joseph BENVENUTI
1960 : Se tourne résolument vers les classes
d’écriture et obtient de nombreux prix
1962 : Premier Prix d’harmonie
1964 : Premier Prix de Contrepoint et
Premier Prix de Fugue
1966 : Premier Prix de Composition
1975-1979 : Directrice musicale du Festival
de la Défense
1977-2000 : Ex-membre de la Commission
Symphonique de la SACEM, elle est
chargée de mission auprès de l’Association
Française d’Action Artistique, vice présidente
de la Société Internationale et de la Société
Nationale de Musique Contemporaine
jusqu’en 2003
1979 : Nommée professeur de formation
musicale pour chanteurs au Conservatoire
National supérieur de musique de Paris où
elle exerce toujours
1982 : Prix de la promotion symphonique de
la SACEM
1989 : Prix Georges Enesco
1992 : Prix de la SACD pour son opéra «
Pauvre Assassin»
2001 : Grand Prix de la SACEM pour
l’ensemble de son œuvre
2001-2003 : Résidente à l’Orchestre National
de Lille
2006 : Prix Chartier décerné par l’Institut de
France
2O12 : Résidente au Théâtre de la vallée
dans le val d’Oise
2013 : Compositeur invité au festival
international des «Jeunes Talents Interprètes»

LA PARTITION
La partition est composée d’une suite de
signes imprimés sur papier appelée notation
qui permet à des instrumentistes de jouer
la composition sur les instruments désignés
par le compositeur.
La musique écrite s’oppose à la musique
improvisée et à la musique de tradition orale.
La musique classique est à peu près la
seule dont la réalisation musicale s’appuie,
presque essentiellement, sur la lecture des
partitions.
Chaque partie, vocale ou instrumentale, peut
selon le cas, être exécutée par un soliste
ou bien un groupe d’interprètes. Dans la
musique d’ensemble, la partition des divers
instruments - ou groupes d’instruments
- ne contient généralement que la partie
que chaque groupe doit exécuter. La
partition complète, appelée conducteur,
est habituellement réservée au seul chef
d’orchestre.
Concerto pour piano de Graciane FINZI
Partition manuscrite par la compositrice
Concerto pour piano de Graciane FINZI
Partition imprimée par l’éditeur Gérard Billaudot

OEUVRES AU
PROGRAMME
LA LUNE À LA FENÊTRE – 1995 -
7 min. 30
Pour fl ûte, violon, alto, violoncelle et récitant,
(le rôle du récitant étant tenu successivement
par chacun des instrumentistes).
Sur des Haïku de Shiki, Ryokan, Bashô et
Kikaku.
Création à la Cité de la musique à Paris le
lundi 8 mars 2004 par le quatuor Helios.
ROMANZA A LA MUERTE DE UN AVE –
2002 - 11 minutes
Pour clarinette et sons fi xés. Création par
Sylvie Hue, à Stockolm. Juillet 2002 durant
le congrès international de clarinette. Sons
fi xés réalisés par Riccardo Mandolini.
Selon une légende, il est un oiseau qui
ne chante qu’une seule fois de toute sa vie,
plus suavement que n’importe quelle créature
qui soit sur terre. Il quitte le nid pour aussitôt
se mettre en quête d’un arbre aux rameaux
épineux et ne connaît aucun repos avant de
l’avoir trouvé. C’est alors qu’il se déchire sur
l’épine la plus longue, la plus acérée, tout en
chantant à travers les branches sauvages.
Il se meurt et s’exhale au-dessus de son
agonie dans un chant qui surpasse celui de
l’alouette et du rossignol. Un chant suprême
dont la vie est le prix. Le monde entier se fi ge
pour l’entendre, et Dieu sourit en son ciel.
Car le meilleur n’est atteint qu’aux dépens
d’une grande douleur… ou c’est du moins ce
que dit la légende.
Ce texte lu par Graciane FINZI au début d’un
roman est à l’origine de la création de «la
ROMANZA A LA MUERTE DE UN AVE»
PHOBIE – 1989 - 4min.30
Pour violon seul
Création Sébastien-Luigi Levy à Paris, le 30
novembre 1989 Salle Rossini

MEMOIRES DIFFUSES – 2010 -13
minutes
Pour clarinette, trio à cordes et piano
Cette pièce de musique de chambre
pour Clarinette ,Trio à cordes et Piano est le
refl et en fi ligrane de ce que j’ai pu ressentir
tout au long de mon parcours musical.
Elle est d’une forme très libre comme peut
l’être la pensée humaine quand défi le des
images, des moments chargés d’émotions,
tristes ou gais, sombres ou joyeux.
La matière sonore tient compte dans cette
pièce des mariages de timbres entre les
instruments choisis
Commande du Festival International de Musique
de chambre de Giverny.
Création le 25 août 2010, en l’Église Notre Dame de
l’Isle, par James Campbell : clarinette, Yehonatan
Berick : violon, Christophe Weidmann : alto, Maja
Bogdanovic : violoncelle, Maria Belooussova :
piano.
IMPRESSION TANGO – 2003 - 6 min. 30
Pour violon et accordéon ou piano à Mariane
Pikety
autres versions alto et accordéon ou piano
violoncelle et accordéon ou piano.
Créé le 31 juillet 2003 au festival St Robert par
Mariane Pikety, violon et Jean-Luc Manca,
accordéon.
J’ai toujours eu une passion pour le
tango. Et puis un jour, Marianne Pikety me
demande une pièce pour violon et accordéon
...
C’était le moment de me lancer dans cet
exercice diffi cile pour un compositeur
classique : Ecrire un Tango. De là est née
cette «impression Tango».
Alternance tension-détente est pour moi
une des caractéristiques de cette musique.
Je m’en suis servie abondamment et
passionnément. J’aime le tango !

HARMONIE
Dans son sens le plus large, le mot harmonie
désigne traditionnellement une des quatre
composantes de la musique - les trois autres
étant le rythme, la mélodie et le timbre.
L’harmonie relève de l’utilisation délibérée de
fréquences simultanées, dans la perspective
d’apporter relief et profondeur au chant ou
au jeu instrumental. Elle représente donc
l’aspect vertical de la musique, tandis que
la mélodie en représente l’aspect horizontal.
Relativement au sens de lecture d’une
partition : la lecture horizontale décrit la
succession de notes qui composent la
mélodie, la lecture verticale décrit la ou les
notes jouées simultanément à un instant T.
CONTREPOINT
Le mot contrepoint vient du latin punctus
contra punctum a morticulum, littéralement
point contre point c’est-à-dire note contre
note.
Le contrepoint est plus ancien que
l’harmonie tonale. Initialement modal, il
est le fondement de la polyphonie qui a
eu cours en Occident jusqu’au début de la
période baroque. L’harmonie acquiert à cette
époque une importance grandissante avec
le développement de la tonalité.
On considère généralement la musique de
Bach comme la référence de l’équilibre de
ces deux aspects de l’écriture musicale.
Par la suite, le contrepoint perd de son
importance dans les compositions, mais
conserve un grand intérêt pédagogique et
demeure donc enseigné dans les écoles
et conservatoires, tout en poursuivant son
évolution.
FUGUE
Une fugue, en musique, est une forme
d’écriture contrapuntique exploitant le
principe de l’imitation. On désigne, à partir du
XVIIe siècle du nom de «fuga» (de fugere,
«fuir» en latin) une composition entièrement
fondée sur ce procédé : «fuir», parce que
l’auditeur a l’impression que le thème de la
fugue fuit d’une voix à l’autre.
La pratique de la fugue demande de
très solides compétences. On considère
généralement que les nombreuses fugues
écrites par Jean-Sébastien Bach en sont
le modèle insurpassable. Néanmoins, de
nombreux compositeurs ont pratiqué avec
succès la fugue, y compris les grands
romantiques.

INTERPRETES
Morgane
DUPUY
Violoniste
Après ses études de violon au CNSM
de Paris où elle obtient un Diplôme de
Formation Supérieure mention Très Bien
dans la classe de Patrice Fontanarosa,
elle suit un cycle de Perfectionnement
à la Hochschule für Musik de Würzburg
(Allemagne) dans la classe de Grigori
Zhislin. Elle étudie également le violon
baroque, avec Patrick Cohen-Akénine,
François Fernandez, puis Florence
Malgoire à la Haute Ecole de Musique de
Genève.
Membre de l’Ensemble Matheus avec
lequel elle effectue de nombreux concerts
en France et à l’étranger, (Théâtre des
Champs-Elysées, Théâtre du Châtelet,
Barbican Center de Londres, Theater an
der Wien de Vienne, Opéra de Cracovie,
Palau de la Musica de Madrid…).
elle se produit également avec d’autres
formations orchestrales (l’Orchestre
de l’Opéra National de Paris..), et en
musique de chambre, notamment en trio
avec le pianiste Andrea Corazziari et le
violoncelliste Frédéric Lubiatto.
Titulaire du Certifi cat d’Aptitude, elle
enseigne au CRD d’Orsay vallée de
Chevreuse.

Thalie
BONVALLET -MICHALAKAKO
Violoncelliste
1 ers prix de violoncelle et de musique de
chambre du CNR d’Aubervilliers et de
l’E.N.M. d’Aulnay sous bois.
Elle participe à de nombreux festivals
en France et à l’étranger au sein du Trio
Parnasse, de l’Ensemble Ilios et aux
côtés du quatuor Benaim, du quatuor
Parisii, de Bernard Cazauran, Roland
Pidoux, Michel Michalakakos, Florent
Héau, Isabelle Moretti, Philippe Bernold,
François Dumont, François-Xavier Roth.
Titulaire du D.E. et du Certifi cat
d’Aptitude. elle enseigne au C.R.I. de
Palaiseau et au C.R.D. de la Vallée de
Chevreuse.
Sarah
LESCHIERA-BRAYER
Altiste
Elle obtient un Premier Prix d’alto en 97
suivi d’un Prix de Perfectionnement au
CNSM de Lyon dans la classe de Tasso
Adamopoulos.
Membre fondateur du quatuor Psophos,
elle s’est perfectionnée aux Etats-
Unis, auprès des quatuors Amadeus
et Borodine. Chambriste confi rmée
et ctique, elle devient partenaire de
formations variées, de la sonate au
quintette en passant par des duos avec
clarinette, guitare et harpe. Membre
fondateur du trio à cordes Ensemble
Cordélia depuis 2010.
Membre de l’Orchestre Français de
Jeunes puis de l’Orchestre des Jeunes
de la Communauté Européenne,
actuellement elle se produit au sein
de formations lyriques, baroques et
classiques ( Opéra de Paris, Les Talens
Lyriques, ...). Elle donne également des
concerts en soliste.
Titulaire du Certifi cat d’Aptitude depuis
1998, enseigne de l’alto et la musique
de chambre au CRD d’Orsay.

Henri-Claude
JACORAU
Danseur
Originaire de l’île de la Réunion, il a suivi
le cursus de formation du Conservatoire
National de Région de musique et de danse,
parallèlement à différents cours de danse. Il
a dansé avec la compagnie Julienne Salvat
dans Le Cerf volant (interprétation), la
compagnie Torres Limited dans Mi Ain a ou,
la Compagnie Yun Chane, dans Z’enfants de
rêves et dans Les Filles d’Héva.
En 2003 il vient en France métropolitaine
pour élargir ses expériences et poursuivre sa
formation : il suit le cursus de formation au
diplôme d’Etat d’enseignement de la danse
aux RIDC, à Paris. Il rencontre Dominique
Dupuy dans le cadre d’un stage de
perfectionnement du cursus du D.E., au Mas
de la Danse (Fontvieille) : la découverte de
ce travail lui ouvre de nouvelles perspectives,
il entame en juillet 2006 l’écriture d’une pièce
pour trois danseurs, Agora. Il en tire un solo,
présenté au Mas de la Danse. Invité aux
Week-end de la Danse par Claire de Monclin,
programmatrice du Local dans le 11 ème , à Paris.
En 2007, il est appelé par Dominique Dupuy
pour participer à sa nouvelle création Le
Regard par-dessus le col au Théâtre National
de Chaillot.
En 2008, invité par Odile Cougoule aux lundis
de la danse, durant 4 mois, sa compagnie
Rhizomes d’Archipel sera en résidence pour
la pièce Agora, et l’écriture de S P H E R E,
pièce pour trois danseurs.
En parallèle de sa recherche artistique, il
enseigne dans divers Conservatoire de la
région parisienne.
Marion
VIDAL-CHAZOTTES
Pianiste
Apres ses médailles d’or à Nîmes et en
Avignon, elle obtient son Diplôme d’Etat
et entre au Conservatoire National
Supérieur de Lyon, où elle obtient, en
1998, son Diplôme National d’Etudes
Supérieures Musicales (mention très
bien) dans la classe de Roger Muraro.
Grâce notamment à des mécénats
(Société Générale, Fondation Schlumberger),
son parcours est jalonné de rencontres
marquantes, entre autres avec
P. Barbizet, C. Roque-Alsina, P.-L.
Aimard, Y. Loriod, G. Kurtag et C. Helffer.
Elle obtient son Certifi cat d’Aptitude
au Conservatoire National Supérieur
de Paris, en 2003. Elle collabore
étroitement avec Carlos Sandoval qui
lui a dédié deux œuvres qu’elle crée au
Mexique : Estudio de Tramas (1999) et
Pmf 1 (2003) para piano y cinta.
Marion Chazottes enseigne au
Conservatoire de la Vallée de Chevreuse
depuis 2006.

Sylvie
HUE
Clarinettiste
Première soliste à l’Orchestre de la Garde
Républicaine de Paris, elle a poursuivi en
parallèle des études littéraires à l’Université
de Paris XII et au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris.
Elle obtient en 1987 un Premier Prix de
clarinette à l’unanimité et en 1988 un
Premier Prix de musique de chambre ; elle
est titulaire la même année d’une licence
de Lettres Modernes. Elle a étudié l’écriture
avec Jean-Michel Bardez. Premier Prix du
Concours International de Tokyo en 1988,
lauréate du Concours International de
Prague en 1991, elle se produit en récital
et avec orchestre en France et à l’étranger.
Elle est titulaire du Certifi cat d’Aptitude et
enseigne au Conservatoire Darius Milhaud
de la Ville de Paris, au Conservatoire à
Rayonnement Départemental d’Orsay
(91), ainsi qu’à l’Académie de l’Université d
‘Ostrava (république Tchèque).
France et à l’étranger au sein du Trio
Parnasse, de l’Ensemble Ilios et aux côtés
du quatuor Benaim, du quatuor Parisii, de
Bernard Cazauran, Roland Pidoux, Michel
Michalakakos, Florent Héau, Isabelle
Moretti, Philippe Bernold, François Dumont,
François-Xavier Roth.
Titulaire du D.E. et du C.A. elle enseigne
au C.R.I. de Palaiseau et au C.R.D. de la
Vallée de Chevreuse.
Myriam
BONIN-GOTTINI
Accordéoniste
Myriam BONNIN étudie l’accordéon
avec André Astier, Marcel Azzola, Joss
Baselli, Joë Rossi.
Musicienne ouverte et passionnée
par la richesse de son instrument, elle
inscrit très vite sa démarche au cœur
de l’évolution impressionnante qu’a
connue l’accordéon ces trois dernières
décennies, notamment dans le domaine
de la création et de la diffusion d’un
répertoire original de concert.
Titulaire du Certifi cat d’Aptitude, elle
est professeur au CRD de la Vallée de
Chevreuse.

Claude-Bernard
PEROT
Comédien-Metteur en scène
Formé à l’école du TNS, a joué dans plus
de soixante spectacles sous la direction
entre autres d’Alain Françon, A. Gatti,
Ph Adrien, P. E. Heymann, R. Santon,
A. Téphany, P. Simon, B. Agenin, Cl.
Aufaure, P. Le Mauff, et très récemment
P. Antonini sur des textes de José Pliya.
A adapté, réalisé et interprété l’homme
souterrain d’après Dostoievski et sous le
soleil Jaguar d’Italo Calvino.
A tourné pour le cinéma et la télévision
sous la direction de G. Lautner,
R.Weinberg, Benatar, M. De Oliveira,
G. Le Bomin, J.M. Moutout, P. Salvadori,
S. Lorenzi, M. Favart, J. Desclers,
Margueritte, J. Dayan, F. Cazeneuve,
N. Cuche
Engagé en 2005 pour ouvrir le
département théâtre à l’ENMDT de la
Vallée de Chevreuse. Diplômé d’état
et titulaire du concours de l’Ecole
Départementale de Théâtre de Corbeil a
en charge quatre niveaux d’études.
Eléonore
GOGUEL-HOCHAPFEL
Flûtiste
Chambriste, Eléonore Hochapfel se
produit avec l’ensemble de musique
ancienne Felicitas (traverso, violon,
violoncelle et clavecin) qu’elle a cofondé
en 2006. Elle se produit également avec
l’ensemble Callisto (spectacles jeune
publique Ravel au bois dormant), ainsi
qu’au sein de différents orchestres
(Ensemble Musicatreize-festival de La
Chaise-Dieu).
Titulaire du Certifi cat d’Aptitude, elle
enseigne au CRD d’Orsay vallée de
Chevreuse.