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Les Sem, opérateurs du renouvellement urbain - Fédération des Epl

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<strong>Les</strong> <strong>Sem</strong>, opérateurs<br />

<strong>du</strong> <strong>renouvellement</strong><br />

<strong>urbain</strong>


sommaire<br />

Exemple1 Siemp (Paris) (75)<br />

Quartier Clignancourt Nord à Paris<br />

Exemple2 <strong>Sem</strong> Ville RenouvelŽe (59)<br />

24 ans de <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong> dans la métropole lilloise<br />

Exemple3 Sidr (La RŽunion)<br />

Le centre ville <strong>du</strong> Port, à la Réunion<br />

Exemple4 <strong>Sem</strong>coda (01)<br />

Quartier <strong>des</strong> Grolières à Vaulx-en-Velin (69)<br />

Exemple5 Marseille Habitat (13)<br />

Marseille Bellevue, une réhabilitation de grande ampleur<br />

Exemple6 Marseille AmŽnagement (13)<br />

Le centre-ville de Marseille<br />

Exemple7 Serl (69)<br />

La Duchère à Lyon : un Grand Projet de Ville<br />

Exemple8 InCitŽ (33)<br />

Centre historique d’agglomération de Bordeaux<br />

Exemple9 <strong>Sem</strong>ag (Guadeloupe)<br />

L’Agglomération de Pointe-à-Pitre/Abymes<br />

Exemple10 <strong>Sem</strong> 92 (Hauts-de-Seine)<br />

Quartier de La Caravelle à Villeneuve-la-Garenne<br />

Exemple11 <strong>Sem</strong>aad Dijon (21)<br />

Quartier <strong>des</strong> Grésilles à Dijon


avant-propos<br />

La <strong>Sem</strong>, outil de référence<br />

dans le <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong> :<br />

la preuve par les exemples<br />

Le terme de <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong> désigne aujourd’hui différentes formes d’interventions<br />

sur la ville :<br />

• restructuration de quartiers en déshérence ou mal adaptés, résorption de l’habitat indigne<br />

dans les centres anciens, traitement <strong>des</strong> friches in<strong>du</strong>strielles. <strong>Les</strong> actions prennent la forme<br />

d’opérations complexes mêlant la requalification de bâti ancien, la création de nouvelles<br />

fonctions <strong>urbain</strong>es, la réalisation d’équipements structurants.<br />

• démolitions/reconstructions de logements sociaux inadaptés, accompagnées très souvent<br />

d’une recomposition <strong>du</strong> quartier.<br />

La présente plaquette expose quelques expériences significatives, qui démontrent que les<br />

<strong>Sem</strong> immobilières ou d’aménagement sont d’ores et déjà en charge d’opérations de <strong>renouvellement</strong><br />

comportant tous les volets indispensables à une véritable régénération de la<br />

ville : réorganisation spatiale ; mixité <strong>des</strong> programmes ; revitalisation <strong>du</strong> commerce et <strong>des</strong><br />

activités économiques ; réalisation d’équipements structurants qui redonnent de la "valeur"<br />

et de la complexité ; amélioration de l’habitat.<br />

La loi d'orientation et de programmation pour la ville prévoit la démolition de<br />

200 000 logements sociaux vétustes, la construction de 200 000 logements neufs et autant<br />

en réhabilitation. Elle décide également la création de 41 nouvelles "Zones Franches<br />

Urbaines", qui s’ajouteront aux 44 déjà existantes. Ce sont donc <strong>des</strong> moyens considérables<br />

qui seront consacrés dans les cinq prochaines années à la rénovation <strong>des</strong> quartiers défavorisés.<br />

Cette loi de programmation crée de nouvelles opportunités d’interventions pour<br />

les <strong>Sem</strong>.<br />

En effet, remplacer de grands ensembles monolithiques et socialement homogènes par un<br />

tissu <strong>urbain</strong> complexe, impose de dissocier la fonction d’aménageur de la fonction de<br />

constructeur. Afin de favoriser une réelle et <strong>du</strong>rable mixité sociale, les opérations de démolition/reconstruction<br />

doivent comporter une redistribution spatiale <strong>des</strong> patrimoines et <strong>des</strong><br />

catégories de financements dans le cadre d’un projet <strong>urbain</strong> global.<br />

Alors que d’importants moyens financiers sont programmés pour nos villes, les <strong>Sem</strong> qui ont<br />

déjà fait la preuve de leurs multiples compétences pour intervenir dans le champ de l’<strong>urbain</strong><br />

: urbanisme de projet, urbanisme opérationnel, développement économique, gestion<br />

de services publics, redynamisation <strong>du</strong> commerce, etc. ont décidé de s’affirmer comme les<br />

meilleurs outils <strong>du</strong> <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong>.<br />

Alain Chilliet,<br />

directeur <strong>du</strong> département<br />

gestion <strong>des</strong> participations<br />

à la Caisse <strong>des</strong> dépôts et consignations<br />

Albert Mahé,<br />

président de la Fédération <strong>des</strong> <strong>Sem</strong>


Exemple 1<br />

Siemp (Paris)<br />

(75)<br />

Quartier Clignancourt Nord<br />

à Paris<br />

Perspective <strong>du</strong> projet de Didier Morax (architecte)<br />

Vue sur la construction de 8 logements PLUS +<br />

5 ateliers d’artistes + 15 places de stationnement<br />

(18 à 26 passage Championnet).<br />

© Siemp<br />

Plan parcellaire <strong>du</strong> secteur Duhesme/Roi d’Alger<br />

(Didier Morax)<br />

Calendrier<br />

Décembre 1990 : DUP 1 <strong>du</strong> quartier<br />

Clignancourt Nord pour les secteurs<br />

Nord/Emile Chaîne et Duhesme/Roi d’Alger<br />

1997 : Quartier tranquille sur l’espace<br />

public délimité par le boulevard Ornano, la<br />

rue Championnet et la rue <strong>des</strong> Poissonniers<br />

1998 : Programmation d’une école maternelle<br />

de dix classes ; désignation de Patrick<br />

Céleste, architecte conseil sur le quartier<br />

Clignancourt Nord<br />

Décembre 1998 : DUP pour la réalisation<br />

<strong>du</strong> collège Marie Curie (20 divisions) cité<br />

Traëger<br />

Janvier 2001 : Approbation par le conseil<br />

de Paris <strong>du</strong> programme <strong>des</strong> opérations<br />

Nord/Emile Chaîne et Duhesme/Roi d’Alger<br />

Mai 2002 : Signature de la convention<br />

publique d’aménagement pour l’éradication<br />

de l’insalubrité entre la ville de Paris et la<br />

Siemp<br />

Juillet 2002 : Lancement <strong>des</strong> premières<br />

opérations<br />

2003/2004 : DUP 2 Clignancourt Nord<br />

1 er trimestre 2004 : Démarrage <strong>des</strong> premiers<br />

chantiers<br />

Six ans pour Žradiquer<br />

lÕhabitat insalubre<br />

En 2001, la municipalité parisienne se fixe<br />

pour objectif d’éradiquer l’habitat insalubre<br />

(soit plus de 800 immeubles) avant<br />

fin 2007 et fait de la Siemp l’élément clé<br />

de son dispositif en lui confiant une opération<br />

multi-sites de traitement de l’insalubrité<br />

à l’échelle communale parmi lesquels<br />

le quartier Clignancourt Nord.<br />

Des immeubles dissŽminŽs<br />

dans le tissu <strong>urbain</strong><br />

Situé dans le 18e arrondissement, le quartier<br />

Clignancourt Nord est fortement<br />

marqué par l’habitat dégradé. Plusieurs<br />

dizaines d’immeubles insalubres de petite<br />

taille (5 à 15 logements) datant de la fin<br />

<strong>du</strong> XIXe, se trouvent disséminés dans le<br />

tissu <strong>urbain</strong>. Le <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong> de<br />

ce quartier fait suite à plusieurs années<br />

d’étu<strong>des</strong> et de concertation visant à<br />

conforter son identité en donnant un<br />

nouveau visage à quelques rues et parcelles<br />

au sein d’un vaste quartier qui<br />

jouxte les célèbres Puces de Clignancourt,<br />

et ce, dans le respect et le maintien de la<br />

population, tout en contribuant à son<br />

développement général.<br />

Une dŽmarche<br />

architecturale raisonnŽe<br />

En 2002, la Siemp reprend en charge les<br />

secteurs Nord/Emile Chaîne et Duhesme/<br />

Roi d’Alger. Ses interventions concernent<br />

soit <strong>des</strong> immeubles ou parcelles isolés, soit<br />

<strong>des</strong> ensembles de parcelles contiguës ou<br />

diffuses, regroupées dans un secteur<br />

d’aménagement caractérisé entre autres<br />

par <strong>des</strong> rues étroites (cinq mètres, parfois<br />

moins). Afin de permettre un traitement<br />

global de couture <strong>urbain</strong>e de programmes<br />

de petite dimension, la Siemp a procédé à<br />

<strong>des</strong> regroupements de lots, confiés à un<br />

même architecte. <strong>Les</strong> projets retenus<br />

s’inscrivent dans une démarche architecturale<br />

raisonnée, respectueuse <strong>du</strong> patrimoine<br />

<strong>urbain</strong> et préservant l’authenticité<br />

<strong>du</strong> parcellaire existant et l’échelle <strong>des</strong><br />

masses bâties.<br />

Environ 10 architectes interviendront sur<br />

le site pour y réaliser environ 165 logements.<br />

Depuis 2002, la ville a programmé <strong>des</strong><br />

étu<strong>des</strong> sur dix adresses complémentaires,<br />

six d’entre elles devront faire partie d’une<br />

seconde DUP Clignancourt Nord et seront<br />

soumises au vote <strong>du</strong> Conseil de Paris, fin<br />

2003.<br />

La concertation<br />

Concertation auprès <strong>des</strong> associations et<br />

<strong>des</strong> habitants : la Siemp a organisé plusieurs<br />

réunions. Ella a présenté la<br />

démarche au conseil de quartier Simplon,<br />

réuni la mairie <strong>du</strong> 18e et les associations<br />

de quartier (Mieux vivre au Simplon, Epoc<br />

et Urban 18), ainsi que les services de la<br />

ville de Paris (DU, DAC, DLH) afin de préparer<br />

les pré-dossiers permis de<br />

construire.<br />

ProcŽ<strong>du</strong>re<br />

et financement<br />

L’opération Clignancourt Nord s’inscrit<br />

dans le cadre de la convention publique<br />

d’aménagement pour l’éradication de<br />

l’insalubrité confiée par la Ville de Paris à<br />

la Siemp pour une <strong>du</strong>rée de six ans (fin<br />

2007).<br />

402 parcelles sont au total concernées,<br />

dont 119 communales, 140 avec <strong>des</strong> lots<br />

Ville et 143 privées. Le nombre de relogements<br />

à effectuer est évalué à 1 200.<br />

<strong>Les</strong> charges sont estimées à environ<br />

225 M€ dont 133 M€ pour l’appropriation<br />

<strong>des</strong> sols et le déficit prévisionnel pris<br />

en charge par la Ville de Paris serait d’environ<br />

105 M€.<br />

Vue de la rue <strong>du</strong> Nord vers la rue <strong>des</strong> Poissonniers.<br />

© Siemp


Exemple 2<br />

<strong>Sem</strong> Ville Renouvelée<br />

(59)<br />

24 ans de <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong><br />

dans la métropole lilloise<br />

Centre commercial Espace Grand’Rue à Roubaix<br />

© <strong>Sem</strong> VR<br />

Magasin d’usine Mac Arthur Glen à Roubaix<br />

© <strong>Sem</strong> VR<br />

Espace Grand'Rue<br />

ˆ Roubaix<br />

La <strong>Sem</strong>, aménageur pour la Communauté<br />

Urbaine, a acquis le foncier de cet espace<br />

au cœur de Roubaix, cédé les droits<br />

à construire à Altaréa-Casino qui a réalisé<br />

et gère un centre commercial<br />

de 30 000 m 2 . Elle a également cédé les<br />

droits à construire pour deux programmes<br />

de logements. En tant que mandataire<br />

de la communauté, elle a réalisé<br />

un parking public de 1 450 places<br />

au-<strong>des</strong>sus <strong>du</strong> centre commercial dont elle<br />

assure la gestion, ainsi que 3 000 autres<br />

places au centre de Roubaix. Elle<br />

a construit en propre un immeuble<br />

de bureaux sur le centre commercial<br />

qu'elle a cédé à un investisseur privé<br />

et construit actuellement un cinéma<br />

de 9 salles qui sera cédé au futur<br />

propriétaire exploitant.<br />

Recycler un patrimoine<br />

architectural de qualitŽ<br />

A la fin <strong>des</strong> années 70, les villes de<br />

Roubaix et Tourcoing sont confrontées à<br />

une crise profonde et brutale de l'activité<br />

textile qui entraîne à la fois la perte de<br />

milliers d'emplois et l'abandon d'un<br />

immense patrimoine architectural souvent<br />

de grande qualité, situé au cœur <strong>des</strong><br />

villes. Elles décident, avec la CCI de Lille<br />

Métropole et la Caisse <strong>des</strong> dépôts et<br />

consignations, de créer un outil dédié au<br />

recyclage de ces friches in<strong>du</strong>strielles : la<br />

<strong>Sem</strong> <strong>du</strong> Versant Nord Est.<br />

De la rŽnovation <strong>des</strong><br />

b‰timents in<strong>du</strong>striels<br />

ˆ la "Ville RenouvelŽe"<br />

L'objet unique de la <strong>Sem</strong> est d'acquérir<br />

sites et bâtiments in<strong>du</strong>striels délaissés au<br />

cœur <strong>des</strong> villes et, après les avoir rénovés<br />

et transformés, d'y ramener de nouvelles<br />

entreprises. Avec le temps, les villes de la<br />

métropole lilloise sont confrontées à la<br />

nécessité de restructurer plus largement<br />

leur tissu <strong>urbain</strong> qui se délite sous l'effet<br />

de la crise. Elles demandent à la <strong>Sem</strong><br />

d'élargir son champ d'intervention. La<br />

notion de "Ville Renouvelée" s'impose<br />

comme une volonté politique de développer<br />

la Métropole à partir de la ville existante,<br />

en s'appliquant en priorité, dans<br />

une logique de solidarité sociale et territoriale,<br />

à requalifier et redynamiser les<br />

morceaux de ville dégradés ou fragilisés.<br />

<strong>Les</strong> avantages dÕun<br />

positionnement originel<br />

<strong>Les</strong> partenaires de cette politique, et en<br />

premier rang la Communauté Urbaine de<br />

Lille, actant l'expérience acquise par la<br />

<strong>Sem</strong>, affirment leur volonté de mettre cet<br />

outil au service de la politique métropolitaine<br />

en la matière. La CUDL devient alors<br />

le premier actionnaire de la <strong>Sem</strong>, qui se<br />

transforme en <strong>Sem</strong> Ville Renouvelée,<br />

société "congénitalement" portée vers le<br />

<strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong>, car disposant <strong>des</strong><br />

capacités pour l’appréhender dans sa globalité<br />

et sa complexité.<br />

Un "assembleur <strong>urbain</strong>"<br />

La <strong>Sem</strong> se positionne en «assembleur<br />

<strong>urbain</strong>», capable d'organiser et de manager<br />

les partenariats et les montages les<br />

plus complexes. Elle étoffe parallèlement<br />

son offre et développe une gamme complète<br />

<strong>des</strong> métiers de la ville ajoutant, aux<br />

savoir-faire d'aménageur et de constructeur,<br />

<strong>des</strong> compétences en matière de<br />

gestion de biens et de services (bâtiments<br />

d'activités, de commerces, exploitation <strong>du</strong><br />

stationnement, gérance prochaine d'un<br />

nouveau lieu culturel, …) et en matière de<br />

rénovation de l'habitat privé.<br />

"Habitat Patrimoine",<br />

une rŽhabilitation<br />

requalifiante<br />

Depuis la fin de l'année 2000, la <strong>Sem</strong><br />

est chargée de con<strong>du</strong>ire une opération<br />

de réhabilitation lourde de près de<br />

5 000 logements privés sur 10 territoires<br />

de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, situés<br />

en GPV. <strong>Les</strong> missions : animer une Opah<br />

complexe, avec outils financiers<br />

spécifiques ; instaurer <strong>des</strong> Périmètres<br />

de Restauration Immobilière ; acquérir,<br />

à l'amiable, par préemption ou<br />

expropriation, les immeubles dont les<br />

propriétaires ne peuvent ou ne veulent pas<br />

réaliser les travaux prescrits et enfin,<br />

commercialiser les immeubles acquis,<br />

avec projet de rénovation,<br />

auprès d'investisseurs qui bénéficient<br />

de subventions et d'avantages fiscaux.<br />

Habitat Patrimoine est la plus importante<br />

opération de réhabilitation de logements<br />

privés engagée en France. Elle bénéficie<br />

<strong>du</strong> concours <strong>des</strong> partenaires <strong>du</strong> GPV<br />

et notamment de l'Etat, l'Anah,<br />

la Communauté Urbaine, le Département<br />

<strong>du</strong> Nord, la Région Nord-Pas-de-Calais,<br />

les Villes de Roubaix, Tourcoing et<br />

Wattrelos et la Caisse <strong>des</strong> dépôts<br />

et consignations.<br />

Dix-neuf personnes composent<br />

le département qui prend en charge<br />

ce projet au sein de la <strong>Sem</strong>.


Exemple 3<br />

Sidr<br />

(La Réunion)<br />

Le centre ville <strong>du</strong> Port,<br />

à la Réunion<br />

Le projet de la rue commerçante<br />

© Sidr<br />

Calendrier<br />

Réhabilitation <strong>des</strong> rues commerçantes et<br />

espaces publics <strong>du</strong> centre ville :<br />

démarrage <strong>des</strong> travaux fin 2003 (prévisionnel<br />

24 mois)<br />

IGAH : Intervention sur 3 ans (2002/2004)<br />

214 enquêtes réalisées, 117 dossiers en<br />

cours d’instruction. 5 chantiers sont en<br />

cours, un a été livré.<br />

Marché couvert : Etu<strong>des</strong> pré-opérationnelles<br />

en cours. Travaux 2004/2005<br />

Mail de l’Océan : Schéma d’aménagement<br />

et programmes à valider fin 2003. Création<br />

de la Zac en 2004.<br />

Opération de RHI "Say-Piscine" : en phase<br />

opérationnelle.<br />

Redynamisation<br />

<strong>du</strong> centre-ville et de<br />

la fa ade maritime<br />

La ville <strong>du</strong> Port a entrepris une rénovation<br />

en profondeur de son tissu <strong>urbain</strong> marqué<br />

par l’histoire <strong>du</strong> port de commerce et <strong>des</strong><br />

poches d’habitat spontané, dégradé et<br />

insalubre. Elle a opté pour une démarche<br />

globale de rénovation <strong>urbain</strong>e et de redynamisation<br />

de son centre ville, ainsi que<br />

de sa façade maritime. A l’horizon 2025,<br />

elle devrait accueillir 10 000 habitants<br />

supplémentaires, portant ainsi le nombre<br />

total à 50 000 contre 38 367 au recensement<br />

de 1999 et souhaite favoriser la<br />

création de 1 000 logements en centre<br />

ville sur les dix années à venir.<br />

Six axes dÕintervention<br />

pour un projet global<br />

et cohŽrent<br />

Le projet, global et cohérent, se regroupe<br />

autour de six axes : l’aménagement et la<br />

restructuration <strong>des</strong> espaces centraux par<br />

la création d’une voie <strong>urbain</strong>e ; la reconquête<br />

<strong>des</strong> espaces portuaires par l’ouverture<br />

de la ville sur le port ; la valorisation<br />

et le renforcement de l’attractivité commerciale<br />

<strong>du</strong> centre ville ; l’amélioration<br />

<strong>des</strong> déplacements en s’appuyant sur un<br />

réseau multimodal ; l’intégration et la<br />

valorisation <strong>des</strong> espaces vacants ; une<br />

densification mesurée de l’habitat pour<br />

répondre à <strong>des</strong> besoins en logements<br />

diversifiés dans un objectif de rééquilibrage<br />

de la mixité sociale.<br />

La Sidr s’est vu confier par la ville la<br />

con<strong>du</strong>ite <strong>du</strong> plan de <strong>renouvellement</strong><br />

<strong>urbain</strong> (PRU) sous forme de convention<br />

publique d’aménagement, pour une partie<br />

<strong>du</strong> programme d’actions :<br />

• la con<strong>du</strong>ite générale <strong>du</strong> programme, le<br />

suivi <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> générales et pré opérationnelles,<br />

le suivi financier ;<br />

• les actions <strong>du</strong> centre ville couvrant la<br />

redynamisation <strong>du</strong> tissu commercial<br />

comme l’étude de faisabilité <strong>du</strong> marché<br />

couvert, lequel devrait apporter <strong>des</strong><br />

enseignes locomotives.<br />

• le traitement de l’insalubrité par le suivi<br />

<strong>des</strong> étu<strong>des</strong> pré opérationnelles de la RHI<br />

Say Piscine.<br />

• L‘aménagement de la dernière portion<br />

de l’ouverture vers la mer : le mail de<br />

l’Océan verra en outre la construction de<br />

bureaux pour <strong>des</strong> services tertiaires et <strong>des</strong><br />

activités médicales.<br />

• Le traitement qualitatif <strong>des</strong> espaces<br />

publics en vue de la redynamisation <strong>du</strong><br />

tissu commercial et l’amélioration de l’accessibilité<br />

: réhabilitation <strong>des</strong> rues commerçantes<br />

<strong>du</strong> centre ville.<br />

• La recherche d’amélioration et de diversification<br />

de l’offre en logements et de<br />

"densification douce" portée par les propriétaires<br />

privés.<br />

Une concertation<br />

avec les habitants<br />

et les commer ants<br />

Avec les habitants : mise en place de<br />

Mous (maîtrise d’œuvre <strong>urbain</strong>e et<br />

sociale) sur les opérations RHI. Projets élaborés<br />

en concertation avec les habitants.<br />

Avec les commerçants : mise en place<br />

d’une commission d’aménagement comprenant<br />

<strong>des</strong> représentants <strong>des</strong> commerçants.<br />

Identification de "référents" par<br />

rue servant de relais avec l’ensemble <strong>des</strong><br />

commerçants de cette rue.<br />

Effets <strong>du</strong> PRU<br />

Le projet <strong>urbain</strong> global de la ville a<br />

notamment permis de fédérer les<br />

partenaires et leurs objectifs : une<br />

convention FSH (Fonds social de l’habitat)<br />

a été signée en mai 2003 entre la CDC, la<br />

Caisse d’épargne, la Ville et la Sidr. Le taux<br />

d’emprunt <strong>des</strong> particuliers souhaitant<br />

améliorer leur habitat est de 2,5% sur<br />

10 ans en complément <strong>des</strong> subventions.


Exemple 4<br />

<strong>Sem</strong>coda<br />

(01)<br />

Quartier <strong>des</strong> Grolières<br />

à Vaulx-en-Velin (69)<br />

La Rue Michoy<br />

© <strong>Sem</strong>coda<br />

© <strong>Sem</strong>coda<br />

Quelques chiffres<br />

Coût global de l’opération<br />

pour la <strong>Sem</strong>coda : 7 563 356 €<br />

Financement<br />

Pour le réhabilitation <strong>des</strong> 34 logements :<br />

• Palulos 155 497 €<br />

Pour les démolitions :<br />

• Subvention de l’Etat 1 234 946 €<br />

• Communauté <strong>urbain</strong>e 960 103 €<br />

• Ville de Vaulx-en-Velin 163 734 €<br />

• <strong>Sem</strong>coda 615 280 €<br />

• 1 % PRU 321 934 €<br />

Financement pour la reconstruction<br />

<strong>des</strong> 40 logements :<br />

• Subvention de l’etat 369 325 €<br />

• Subvention Région 152 449 €<br />

• Prêt PLUS 1 821 766 €<br />

• Prêt Milliard PLUS 371 624 €<br />

• Prêt 1 % 76 224 €<br />

• Prêt complémentaire CLF 323 789 €<br />

• <strong>Sem</strong>coda 32 942 €<br />

Inscrite dans<br />

le Grand Projet de Ville<br />

L’opération <strong>des</strong> Grolières s'inscrit dans<br />

le Grand Projet de Ville de la Commune<br />

de Vaulx-en-Velin. Dès 1997, les partenaires<br />

<strong>du</strong> GPV (état, collectivités locales<br />

et les 5 bailleurs sociaux : OPAC <strong>du</strong> Grand<br />

Lyon, OPAC de Villeurbanne, Sacoviv,<br />

HMF, <strong>Sem</strong>coda), décident d'intervenir sur<br />

ce quartier touché par une lourde<br />

vacance de 39 %, soit 245 logements sur<br />

625 logements existants. Une vacance<br />

liée principalement à un environnement<br />

critique : insécurité, enclavement, montée<br />

de la délinquance, mauvais fonctionnement<br />

<strong>urbain</strong>, sentiment d'exclusion…<br />

DŽsenclaver le quartier<br />

La première action a consisté à désenclaver<br />

le quartier, par la création d'une rue,<br />

d'une deuxième voie de <strong>des</strong>serte <strong>du</strong> quartier<br />

et par l'aménagement d'une place<br />

centrale publique autour d'un local commun<br />

résidentiel et la requalification <strong>des</strong><br />

espaces extérieurs. Parallèlement, la <strong>Sem</strong><br />

a réhabilité 34 logements et 224 m 2 de<br />

surface d'activité, de février à décembre<br />

1998 (coût : 1 119 240 €) ; elle a ensuite<br />

entrepris la démolition de 71 logements<br />

de novembre 1998 à septembre 1999<br />

(coût : 1 320 171 €). Une démolition qui<br />

a comporté un accompagnement au<br />

relogement, un remboursement <strong>du</strong><br />

capital ; enfin, de février à août 2003,<br />

elle a démoli 111 logements (coût :<br />

1.975.826 €) dans les mêmes conditions<br />

que la phase de démolition précédente,<br />

c’est à dire avec accompagnement au<br />

relogement et remboursement de capital.<br />

A noter : la démolition sélective pour la<br />

gestion <strong>des</strong> déchets, avec mise en place<br />

<strong>des</strong> filières de recyclage.<br />

Un nouveau visage<br />

pour <strong>Les</strong> Groli res,<br />

ˆ lÕhorizon 2005<br />

Aujourd’hui, le quartier est prêt à accueillir<br />

la reconstruction par la <strong>Sem</strong>coda de<br />

40 logements neufs : 30 logements<br />

collectifs (15 T2, 15 T3) ; 6 maisons de<br />

ville (6 T4) ; 4 pavillons avec jardin (2 T4,<br />

2 T5). <strong>Les</strong> travaux débuteront en octobre<br />

2003, pour une livraison prévue début<br />

2005. Coût : 3 148 119 €.<br />

Cette opération de grande ampleur, résultat<br />

d’un partenariat exemplaire, ouvre un<br />

espace à visage humain, au sein d'une<br />

agglomération à forte densité de population<br />

et offre aux habitants une toute<br />

nouvelle qualité de vie.<br />

Une bonne prise<br />

en compte<br />

de la dimension sociale<br />

Un programme d'insertion <strong>des</strong> jeunes en<br />

difficulté a été mis en œuvre dès le début<br />

de l'opération, en liaison avec la Ville<br />

de Vaulx-en-Velin et la Mission Locale de<br />

la Ville.<br />

Plus de 10 000 heures d'insertion ont déjà<br />

été effectuées<br />

Maître d'œuvre : Atelier Arche – Lyon<br />

Entreprise Générale : Saec.<br />

© <strong>Sem</strong>coda


Exemple 5<br />

Marseille Habitat<br />

(13)<br />

Marseille Bellevue, une<br />

réhabilitation de grande ampleur<br />

Bâtiment C14 réhabilité<br />

© Marseille Habitat<br />

Travaux de réhabilitation <strong>du</strong> bâtiment C14<br />

et démolition <strong>des</strong> bâtiments A3 et C13.<br />

© Marseille Habitat<br />

<strong>Les</strong> Žtapes pour les<br />

48 premiers logements :<br />

• 6 janvier 2003 : démarrage <strong>du</strong> chantier<br />

La démolition <strong>des</strong> bâtiments A3 et C13<br />

est terminée.<br />

•1 er semestre 2003 : totale rénovation<br />

<strong>du</strong> bâtiment C 14,<br />

• novembre 2003 : les 30 familles<br />

locataires prennent possession de leur<br />

appartement,<br />

• février 2004 : les 48 logements seront<br />

livrés aux normes de sécurité et de confort<br />

actuelles.<br />

Rattraper en 3 ans<br />

plus de 40 ans dÕabandon<br />

immobilier<br />

Le parc Bellevue, dans le 3 e arrondissement<br />

de Marseille a été choisi pour être le<br />

premier sur la liste <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> réhabilitations<br />

de copropriétés en difficulté.<br />

Copropriété (privée), Bellevue fait l’objet<br />

d’un Plan de Sauvegarde de près de<br />

23 millions d’euros, auquel participent<br />

l’Europe, l’Etat, la Région, le Département<br />

et la Ville de Marseille, un plan à l’image<br />

d’une volonté publique forte de la Ville.<br />

La <strong>Sem</strong> Marseille Habitat, forte de ses<br />

dix ans d’animation et de requalification<br />

dans les quartiers dégradés et concessionnaire<br />

<strong>du</strong> PRI Bellevue depuis 1993, a été<br />

choisie comme opérateur <strong>urbain</strong>.<br />

Une dŽmarche<br />

en cinq Žtapes<br />

La <strong>Sem</strong> procède au rachat <strong>des</strong> logements<br />

insalubres aux propriétaires (180, répartis<br />

dans quatre bâtiments : A3, C13, A8 et<br />

A9), 48 d’entre-eux sont en cours de<br />

réhabilitation et 132 seront démolis pour<br />

redistribuer le foncier et créer de nouveaux<br />

espaces extérieurs ; elle con<strong>du</strong>it et<br />

coordonne les travaux de réhabilitation ;<br />

réaménage les espaces intérieurs ; elle<br />

remet sur le marché locatif <strong>des</strong> appartements<br />

rénovés et, d’une manière générale,<br />

réinscrit le Parc Bellevue dans son<br />

quartier.<br />

RŽhabilitation totale pour<br />

le volet habitat<br />

<strong>Les</strong> travaux s’opèrent de l’intérieur : <strong>des</strong>truction<br />

<strong>des</strong> cloisons et installations<br />

vétustes ; remise aux normes <strong>des</strong> parties<br />

communes (cages d’escaliers, gaines techniques,<br />

réseaux d’eau, de gaz et d’électricité,<br />

téléphone, télévision, ventilation).<br />

Côté privatif, les appartements sont redistribués,<br />

les pièces sont configurées selon<br />

les mo<strong>des</strong> de vie d’aujourd’hui, chacun<br />

dispose de chauffage indivi<strong>du</strong>el, eau<br />

chaude sanitaire au gaz naturel et de<br />

nouvelles installations d’électricité et de<br />

plomberie.<br />

Toutes les faça<strong>des</strong> seront ravalées et un<br />

ascenseur extérieur viendra se greffer au<br />

bâtiment C, pour servir de lien entre les<br />

étages et les futurs espaces extérieurs,<br />

séparant nettement les bâtiments A et C.<br />

Volet <strong>urbain</strong> : dŽmolition et<br />

crŽation de nouveaux<br />

espaces<br />

Il s’agit de dédensifier la copropriété, de<br />

réinscrire le parc dans le quartier, d’ouvrir<br />

de nouvelles liaisons avec une qualité de<br />

traitement comparable aux autres<br />

espaces publics de la ville.<br />

La démolition <strong>des</strong> bâtiments A3 et C13,<br />

engagée fin 2002, contribue au désenclavement<br />

de la copropriété et ouvre le parc<br />

à d’autres circulations génératrices d’un<br />

espace de vie totalement refon<strong>du</strong>.<br />

<strong>Sem</strong>, un statut,<br />

<strong>des</strong> avantages<br />

Marseille Habitat intervient pour le<br />

compte <strong>des</strong> collectivités locales, en lieu et<br />

place d’une partie <strong>des</strong> copropriétaires<br />

défaillants. Premier avantage <strong>du</strong> statut<br />

<strong>Sem</strong>, la capacité de maîtrise foncière <strong>des</strong><br />

parties d’immeubles à démolir ainsi que<br />

<strong>des</strong> futurs espaces publics. Mais, la <strong>Sem</strong>,<br />

dans son rôle de bailleur, intervient aussi<br />

pour le compte <strong>des</strong> propriétaires et leur<br />

apporte un service de gestion adapté<br />

pour leur permettre d’engager la réhabilitation.


Exemple 6<br />

Marseille<br />

Aménagement<br />

(13)<br />

Le centre-ville de Marseille<br />

La rue Thubaneau<br />

© Marseille Aménagement<br />

La Bibliothèque de l’Alcazar<br />

© Marseille Aménagement<br />

Quelques chiffres<br />

• Périmètre d'intervention :<br />

plus de 60 hectares (dont 50 pour<br />

le PRI/OPAH centre-ville).<br />

• 1 700 logements déjà réhabilités<br />

sur les 3 600 concernés.<br />

• La grande Bibliothèque Municipale<br />

à Vocation Régionale : 21 000 m 2 SHON,<br />

1 750 places assises, dont 25 %<br />

informatisées, 8 000 visiteurs par jour.<br />

• Un centre commercial de 60 000 m 2 avec<br />

une extension prévue de 25 000 m 2 .<br />

Restructurer<br />

le centre-ville :<br />

une dŽmarche globale et<br />

un opŽrateur unique<br />

L’intervention de Marseille Aménagement<br />

a pour objectif de redynamiser le centreville<br />

de Marseille par une action sur les<br />

équipements publics et les commerces ;<br />

de restaurer, en le préservant, le patrimoine<br />

d'un quartier baroque et de favoriser<br />

la diversité <strong>des</strong> populations.<br />

Le Cours Belsunce,<br />

un peu dÕhistoireÉ<br />

Composé de beaux hôtels particuliers disposant<br />

de cours intérieures, le Cours<br />

Belsunce constituait une allée de promenade<br />

prisée entre deux rangées d'immeubles<br />

identiques. Délaissé aux XIX e et<br />

XX e siècles, par la bourgeoisie qui lui préfère<br />

le sud de la ville, il accueille alors<br />

toutes les générations d'immigrés qui<br />

arrivent successivement sur le port. Au<br />

début <strong>du</strong> XX e siècle, tout le côté Ouest <strong>du</strong><br />

Cours est démoli. Trois tours de logements<br />

classés IGH sont d'abord construites vers<br />

1960. Puis, dans les années 1970, le pôle<br />

commercial <strong>du</strong> Centre Bourse est aménagé,<br />

tournant pourtant le dos au cours<br />

Belsunce. Côté Est, de nombreux immeubles<br />

se dégradent et se paupérisent de<br />

plus en plus. <strong>Les</strong> acteurs de la vie économique,<br />

sociale, culturelle se détournent<br />

de ce quartier. Le théâtre de l'Alcazar<br />

ferme ses portes en 1966 pour être<br />

démoli dans les années 1980.<br />

Trois dŽpartements<br />

de Marseille AmŽnagement<br />

pour jouer la synergie<br />

Restructuration <strong>du</strong> centre commercial<br />

Bourse, restructuration immobilière,<br />

implantation d’un équipement public<br />

“phare” au cœur de la ville : un ensemble<br />

de missions pour lesquelles la <strong>Sem</strong> fait<br />

jouer la synergie de ses trois départements.<br />

Le département aménagement<br />

foncier pilote les étu<strong>des</strong> d'urbanisme et<br />

les expertises foncières pré-opérationnelles<br />

<strong>du</strong> quartier de la Bourse (côté<br />

Ouest <strong>du</strong> Cours Belsunce) ; le département<br />

aménagement <strong>urbain</strong> con<strong>du</strong>it<br />

l'opération <strong>du</strong> Périmètre de Restauration<br />

Immobilière centre-ville (côté Est <strong>du</strong><br />

cours Belsunce), afin de favoriser la renaissance<br />

<strong>du</strong> marché immobilier, notamment<br />

par la création d'une offre locative adaptée.<br />

Dans ce but, Marseille Aménagement<br />

prescrit <strong>des</strong> travaux ; acquiert et revend<br />

<strong>des</strong> immeubles ; procède aux relogements<br />

; assiste les propriétaires bailleurs et<br />

les propriétaires occupants ; gère les logements<br />

réhabilités pour le compte d'investisseurs<br />

et contrôle la conformité <strong>des</strong> travaux<br />

; enfin, le département maîtrise<br />

d'ouvrage déléguée a réalisé la construction<br />

de la Bibliothèque de l'Alcazar, la plus<br />

importante Bibliothèque Municipale à<br />

Vocation Régionale (BMVR) de France,<br />

bâtiment résolument moderne inséré dans<br />

un tissu ancien.<br />

Premiers effets<br />

Le processus de dégradation a été stoppé,<br />

la revitalisation est en marche. <strong>Les</strong><br />

interventions de la <strong>Sem</strong> ont permis de<br />

relancer le marché immobilier de<br />

l'hypercentre, d’attirer <strong>des</strong> jeunes<br />

ménages et <strong>des</strong> étudiants, notamment,<br />

par les efforts déployés en faveur d'un<br />

investissement locatif.<br />

La Bibliothèque de l’Alcazar a été livrée<br />

aux services municipaux cette année. Son<br />

attrait se manifeste déjà à travers les<br />

deman<strong>des</strong> de locaux commerciaux pour<br />

<strong>des</strong> activités complémentaires : imprimeries,<br />

librairies, cafés littéraires….<br />

Par ailleurs, la restructuration <strong>du</strong> centre<br />

commercial Bourse et son ouverture sur la<br />

ville conforteront la dynamique commerciale<br />

et l'animation <strong>du</strong> centre-ville.<br />

<strong>Sem</strong>, la valeur ajoutŽe<br />

Marseille Aménagement a été jugé<br />

comme l’outil le mieux adapté pour<br />

mettre en œuvre les processus complexes<br />

qu’imposent la redynamisation d’un<br />

centre ville. Sa position de tiers lui a permis<br />

de coordonner l’action <strong>des</strong> services<br />

techniques de la collectivité territoriale et<br />

celles <strong>des</strong> prestataires extérieurs dans le<br />

cadre d’une vision globale <strong>du</strong> projet. Par<br />

sa pratique opérationnelle, elle a assuré<br />

une tra<strong>du</strong>ction concrète <strong>des</strong> étu<strong>des</strong><br />

qu’elle a pilotées. De plus, la mise en place<br />

d’un Périmètre de Restauration immobilière<br />

à l’initiative d’une <strong>Sem</strong> permet à <strong>des</strong><br />

investisseurs de bénéficier de dispositifs<br />

fiscaux avantageux.


Exemple 7<br />

Serl<br />

(69)<br />

La Duchère à Lyon<br />

un Grand Projet de Ville<br />

La Duchère aujourd’hui<br />

© Serl<br />

La Duchère demain…<br />

© Serl<br />

Une implantation<br />

gŽographique<br />

exceptionnelle<br />

Le quartier de la Duchère, situé dans le<br />

9 e arrondissement, fait partie <strong>des</strong> quatre<br />

Grands Projets de Ville de l’agglomération<br />

lyonnaise. Ce site exceptionnel par son<br />

implantation géographique sur l’une <strong>des</strong><br />

trois collines de la ville, aux portes <strong>des</strong><br />

Monts d’Or et de l’Ouest lyonnais est un<br />

enjeu majeur pour l’image de la ville.<br />

Aujourd’hui, ce quartier est représentatif<br />

de la politique <strong>des</strong> grands ensembles <strong>des</strong><br />

années 60 : 15 000 personnes habitent<br />

dans de hautes et larges barres d’immeubles<br />

dont 80 % dans <strong>des</strong> logements<br />

sociaux et 20 % dans <strong>des</strong> logements privatifs.<br />

RecrŽer<br />

une vŽritable urbanitŽ<br />

La volonté <strong>des</strong> élus locaux et la philosophie<br />

générale <strong>du</strong> projet sont de recréer<br />

une véritable urbanité, avec une densification<br />

horizontale <strong>du</strong> bâti le long <strong>des</strong><br />

nouvelles voiries. Sur une <strong>du</strong>rée de plus<br />

de 15 ans, 1 500 logements seront démolis,<br />

dont 800 dans la première phase <strong>du</strong><br />

projet (2007). Un autre type d’habitat<br />

constitué de petits collectifs et de maisons<br />

de ville sera alors construit.<br />

La revalorisation <strong>du</strong> quartier comprend la<br />

mise en place d’infrastructures de voirie<br />

(création de liaisons nord-sud et sudnord),<br />

d’équipements publics (création de<br />

la place <strong>du</strong> Belvédère au centre <strong>du</strong> quartier),<br />

et la mise en valeur <strong>du</strong> vallon, qui<br />

favorisera les nouvelles constructions à la<br />

place de la célèbre "barre <strong>des</strong> 1 000".<br />

De nombreux équipements de vie sont<br />

prévus : centres socioculturels, équipements<br />

sportifs, écoles…<br />

Un accompagnement<br />

social de grande amplitude<br />

Ce Grand Projet de Ville est réalisé dans<br />

un esprit de concertation, mené par la<br />

Mission Duchère. Son rôle, au-delà <strong>du</strong><br />

suivi opérationnel <strong>du</strong> projet, est d’informer,<br />

de développer l’accompagnement<br />

social et de prendre en charge le relogement<br />

<strong>des</strong> habitants.<br />

LÕintervention<br />

de la Serl<br />

Sur le projet de la Duchère, les équipes de<br />

la Serl ont pour première mission la<br />

réalisation d’étu<strong>des</strong>, de bilans et la<br />

définition <strong>des</strong> plannings pour aboutir,<br />

début 2004, à la signature de la<br />

convention publique d’aménagement<br />

avec le Grand Lyon.<br />

La Serl intervient sur plus de<br />

150 opérations comme maître d’ouvrage<br />

délégué pour le compte de communes, de<br />

communauté de communes, de la<br />

Communauté <strong>urbain</strong>e de Lyon, <strong>du</strong><br />

département et de la région Rhône-Alpes.<br />

Ses équipes pluridisciplinaires sont<br />

présentes sur les territoires <strong>du</strong><br />

développement de l’activité et de<br />

l’habitat ; dans le cadre de grands projets<br />

de développement et d’aménagement ;<br />

dans les espaces de réhabilitation, les<br />

quartiers anciens et les espaces fragiles <strong>du</strong><br />

Développement Social Urbain.<br />

La mise en œuvre <strong>du</strong> projet d’aménagement<br />

de La Duchère a été confiée à<br />

l’Atelier <strong>des</strong> Paysages d’Alain Marguerit, à<br />

l’issue d’un marché de définition lancé<br />

par le Grand Lyon.


Exemple 8<br />

InCité<br />

(33)<br />

Centre historique<br />

d’agglomération de Bordeaux<br />

© Ville de Bordeaux<br />

© InCité<br />

<strong>Les</strong> chiffres<br />

Volet aménagement-restructuration<br />

foncière et immobilière :<br />

• Montant de l’opération pour la tranche<br />

2002-2008 : 27,905 M€<br />

• Participation Ville : 10,407 M€, assortie<br />

de la garantie <strong>des</strong> emprunts nécessaires<br />

à l’opération<br />

• Prêt PRU de la CDC : 7,6 millions d’€<br />

Volet travaux de restructuration<br />

par les propriétaires privés :<br />

Subventions<br />

• 10 M€ Anah<br />

• 1,5 M€ Ville de Bordeaux<br />

• 1,2 M€ CUB<br />

• 225 000 € Conseil général de la Gironde<br />

• 550 000 € Crédit Immobilier<br />

de la Gironde<br />

Une dŽvitalisation<br />

progressive<br />

Le cœur historique de Bordeaux, territoire<br />

entre la ceinture <strong>des</strong> cours et la Garonne,<br />

subit depuis plusieurs décennies une dévitalisation<br />

progressive. Il comprend<br />

aujourd’hui un parc de 23 500 logements<br />

dont 66 % de T1, T2, dans lesquels vivent<br />

27 700 habitants dont de nombreux<br />

ménages en difficulté sociale, personnes<br />

fragiles et étudiants ; il concentre également<br />

30 000 emplois - soit le 5 e <strong>des</strong><br />

emplois bordelais, ce qui reflète la vitalité<br />

<strong>des</strong> fonctions centrales et d’animation <strong>du</strong><br />

site, mais qui sont aussi sources de<br />

conflits d’usage (problèmes de déplacement,<br />

de bruit, de sécurité, de propreté).<br />

En résumé, un patrimoine exceptionnel,<br />

insuffisamment valorisé où persiste l’inconfort<br />

voire l’insalubrité constituant en<br />

cela un risque sérieux pour le fonctionnement<br />

de l’agglomération.<br />

Une dŽmarche volontariste<br />

pour<br />

un territoire central<br />

Une convention cadre a été signée en<br />

janvier 2002 avec l’Etat, la Communauté<br />

Urbaine de Bordeaux, l’Anah et la Caisse<br />

<strong>des</strong> dépôts pour le <strong>renouvellement</strong> <strong>du</strong><br />

centre historique. Un programme d’intérêt<br />

général a été instauré en février 2002<br />

sur la base de la convention précitée. Ce<br />

dispositif a permis d’attendre l’OPAH RU<br />

et d’observer le marché de la restauration<br />

immobilière sur le centre historique. 199<br />

logements ont fait l’objet d’une demande<br />

de subventions dans le cadre <strong>du</strong> programme<br />

d’intérêt général, dont 17 % à<br />

loyer maîtrisé.<br />

Un projet global<br />

La réflexion engagée a permis d’aboutir à<br />

la définition d’un projet global de <strong>renouvellement</strong><br />

<strong>urbain</strong>, voté par le Conseil<br />

municipal de Bordeaux le 8 juillet 2002,<br />

avec pour objectifs de veiller à l’équilibre<br />

entre fonctions de proximité et fonctions<br />

centrales ; d’offrir un meilleur confort<br />

<strong>urbain</strong> par un programme d’aménagement,<br />

de gestion <strong>urbain</strong>e de proximité et<br />

d’aménagement qualitatif <strong>des</strong> espaces<br />

publics ; de renforcer la diversité en<br />

termes d’âge, de situation et de composition<br />

<strong>des</strong> ménages ; de développer une<br />

offre diversifiée concurrentielle et alternative<br />

au logement de périphérie.<br />

Pour ce dernier objectif, la <strong>Sem</strong> s’attache<br />

à développer une offre de logements plus<br />

grands (T3 et T4 au lieu <strong>des</strong> petits studios<br />

créés jusqu’à présent) et à diversifier<br />

les statuts de propriété en faisant porter<br />

l’effort sur l’accession alors que la pro<strong>du</strong>ction<br />

était quasi exclusivement <strong>du</strong><br />

locatif privé et, dans une moindre mesure,<br />

<strong>du</strong> locatif conventionné.<br />

InCitŽ : amŽnageur<br />

et coordonateur pivot<br />

Compte tenu de la complexité de l’opération<br />

envisagée, l’intervention d’un opérateur<br />

capable de mettre en œuvre l’ensemble<br />

<strong>des</strong> outils <strong>du</strong> <strong>renouvellement</strong><br />

<strong>urbain</strong> s’est avéré indispensable. C’est la<br />

raison pour laquelle la Ville de Bordeaux a<br />

désigné InCité comme titulaire de la<br />

Convention Publique d’Aménagement en<br />

juillet 2002.<br />

Plusieurs mo<strong>des</strong> d’interventions sont<br />

combinés dans l’opération : <strong>des</strong> interventions<br />

de requalification lourde qui serviront<br />

à organiser l’initiative publique et<br />

privée ; <strong>des</strong> interventions publiques servant<br />

de levier à l’initiative privée ; <strong>des</strong><br />

incitations et un accompagnement à la<br />

réhabilitation.<br />

Programme<br />

et bilan prŽvisionnel<br />

L’opération se déroule entre 2002 et 2010.<br />

Elle bénéficie d’un important soutien<br />

financier de la Caisse <strong>des</strong> dépôts et de<br />

l’Anah. Elle permettra de restructurer et<br />

de réhabiliter 1 625 logements, de pro<strong>du</strong>ire<br />

5 000 m 2 d’espaces commerciaux ;<br />

de créer 330 places de stationnement<br />

résidentiel. Dans l’ensemble, l’opération<br />

comportera 40 % de logements à loyers<br />

maîtrisés. En îlots restructurés la taille<br />

moyenne <strong>des</strong> logements sera de 60 m 2 et<br />

20 % <strong>des</strong> logements seront <strong>des</strong>tinés à<br />

l’accession classique ou aidée.


Exemple 9<br />

<strong>Sem</strong>ag<br />

(Guadeloupe)<br />

Centre Culturel de Sonis et logements sociaux.<br />

Vue <strong>du</strong> carrefour giratoire Ignace en limite<br />

de Pointe-à-Pitre<br />

© <strong>Sem</strong>ag<br />

L’agglomération<br />

de Pointe-à-Pitre/Abymes<br />

Plan d'aménagement de la RHI<br />

de la Sortie Sud-est de Pointe-à-Pitre<br />

© <strong>Sem</strong>ag<br />

Pointe-ˆ-Pitre/<br />

<strong>Les</strong> Abymes,<br />

une ambition commune<br />

La signature d’une convention Renouvellement<br />

Urbain entre l’Etat, la Caisse<br />

<strong>des</strong> dépôts et consignations et la Ville de<br />

Pointe-à-Pitre, d’abord en mars 2000,<br />

puis par la Ville <strong>des</strong> Abymes en octobre<br />

2000, a permis de réaffirmer l’ambition<br />

de ces deux communes de poursuivre et<br />

d’accentuer leurs efforts vers le réaménagement<br />

<strong>des</strong> territoires dégradés ou fragiles<br />

qu’ils soient centraux ou périphériques.<br />

Efforts également en direction de<br />

la diversification et de l’amélioration <strong>des</strong><br />

répartitions de l’offre de logement et <strong>des</strong><br />

activités économiques ainsi que la remise<br />

à niveau <strong>des</strong> services par le développement<br />

d’une gestion <strong>urbain</strong>e adaptée et<br />

partagée.<br />

Le <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong>,<br />

une mesure dÕurgence<br />

Le <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong> de ces<br />

territoires est particulièrement urgent,<br />

puisque Pointe-à-Pitre occupe un territoire<br />

exigu (226 hectares), en perte<br />

d’attractivité, qui paie le prix d’une<br />

mauvaise répartition <strong>des</strong> ressources <strong>du</strong><br />

fait d’un défaut d’intercommunalité ;<br />

quant à la commune <strong>des</strong> Abymes, bien<br />

qu’occupant une place déterminante<br />

dans l’agglomération pointoise en raison<br />

<strong>du</strong> nombre d’habitants (63 290), elle est<br />

fragilisée socialement et économiquement<br />

par le morcellement de son territoire,<br />

une discontinuité <strong>urbain</strong>e marquée<br />

par <strong>des</strong> quartiers importants, regroupant<br />

l’essentiel <strong>du</strong> parc de logements sociaux<br />

de l’agglomération, et une image dégradée<br />

par la concentration d’un tiers de l’insalubrité<br />

de Guadeloupe.<br />

Asseoir les fonctions dÕune<br />

ville-centre<br />

L’enjeu, au-delà <strong>du</strong> <strong>renouvellement</strong><br />

<strong>urbain</strong> propre à chacun de ces territoires,<br />

est de permettre à Pointe-à-Pitre d’asseoir<br />

ses fonctions de ville centre, d’une<br />

agglomération de 130 000 habitants et<br />

pour les Abymes, d’assurer une intégration<br />

<strong>urbain</strong>e progressive.<br />

<strong>Les</strong> axes prioritaires de ces programmes<br />

concernent pour l’essentiel un ensemble<br />

d’opérations d’aménagement confiées<br />

par les deux communes, dans le cadre de<br />

conventions publiques, à un seul et même<br />

opérateur, la <strong>Sem</strong>ag, qui contribue par ce<br />

biais à transcender les politiques communales<br />

pour s’inscrire dans une vision prospective<br />

sur le long terme, base d’un grand<br />

projet d’agglomération.<br />

La <strong>Sem</strong>ag, un choix dictŽ<br />

par le souci<br />

de cohŽrence<br />

• Accélérer la résorption <strong>des</strong> quartiers insalubres<br />

en vue de leur transformation en<br />

véritable quartier de ville ou d’agglomération.<br />

Il s’agit <strong>des</strong> quartiers de Boissard<br />

et Carénage aux Abymes et sortie sud-est<br />

à Pointe-à-Pitre ;<br />

• procéder au <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong> de<br />

la Ville <strong>des</strong> Abymes à partir de la requalification<br />

de la RN5 qui constitue le<br />

principal axe de liaison inter<strong>urbain</strong>e avec<br />

Pointe-à-Pitre ;<br />

• redynamiser le centre historique de<br />

Pointe-à-Pitre ;<br />

• rénover les quartiers péri-<strong>urbain</strong>s à<br />

forte concentration de logements sociaux,<br />

tels que Mortenol et Lauriscisque à<br />

Pointe-à-Pitre, Raizet et Grand-Camp aux<br />

Abymes.<br />

A l’évidence, cette approche nouvelle <strong>du</strong><br />

<strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong> a constitué les<br />

prémisses de la signature le 30 janvier<br />

2002, d’une convention territoriale GPV<br />

signée conjointement par le ministre de<br />

la Ville, le maire de Pointe-à-Pitre et le<br />

maire <strong>des</strong> Abymes.<br />

Par souci de cohérence et lisibilité <strong>des</strong><br />

actions de mise en œuvre et de suivi de<br />

ces programmes de <strong>renouvellement</strong><br />

<strong>urbain</strong>, outre l’amélioration <strong>des</strong> dispositifs<br />

de pilotage existants, il a été validé le<br />

principe de renforcer la con<strong>du</strong>ite de projet<br />

intégré à la <strong>Sem</strong>ag, complétant ainsi<br />

les missions qui lui sont confiées au titre<br />

<strong>des</strong> concessions de Résorption de<br />

l’Habitat Insalubre et <strong>des</strong>tiné à accroître<br />

les moyens de développement <strong>du</strong> projet, y<br />

compris <strong>du</strong> point de vue social et économique.


Exemple 10<br />

<strong>Sem</strong> 92<br />

(Hauts-de-Seine)<br />

Quartier de La Caravelle<br />

à Villeneuve-la-Garenne<br />

Des espaces verts extérieurs de qualité<br />

© Fabrice Boissière<br />

De nouvelles constructions aux faça<strong>des</strong> variées<br />

© Fabrice Boissière<br />

Financement<br />

Un budget négocié et validé avant<br />

la phase opérationnelle <strong>du</strong> projet :<br />

environ 1 M€ , dont 450 000<br />

pour l’aménagement et ce, tous les ans,<br />

pendant 10 ans.<br />

Calendrier<br />

1996 : démarrage <strong>des</strong> phases<br />

opérationnelles (démolition, construction,<br />

amélioration <strong>des</strong> logements, remodelage<br />

<strong>des</strong> faça<strong>des</strong>).<br />

2001 : ouverture <strong>du</strong> centre commercial<br />

et <strong>du</strong> centre socio culturel.<br />

2002 : mise en service <strong>des</strong> parkings<br />

souterrains.<br />

2003/2004 : finalisation <strong>du</strong> projet <strong>urbain</strong>.<br />

Un quartier<br />

repliŽ sur lui m me<br />

La Caravelle (plus de 10 ha dont 2,6 ha<br />

construits) se présentait comme un quartier<br />

replié sur lui-même, dans lequel<br />

vivent 6 000 habitants, dont une majorité<br />

en difficulté. Près de 1 700 logements<br />

devaient être réhabilités, de même qu’une<br />

copropriété dégradée de 79 logements<br />

appartenant à <strong>des</strong> particuliers. <strong>Les</strong> espaces<br />

extérieurs étaient dévalorisés et les<br />

deux centres commerciaux en déshérence.<br />

Sur le périmètre une crèche familiale<br />

municipale ; un centre socioculturel<br />

et une salle de sports mal adaptés et un<br />

stationnement désorganisé.<br />

<strong>Les</strong> dispositifs de<br />

la politique de la Ville<br />

Un site d’intervention prioritaire Pacte<br />

Hauts-de-Seine, politique de la ville au<br />

niveau <strong>du</strong> département, a été initié dès<br />

1993 et un Contrat de ville signé entre la<br />

commune, l’Etat et le Conseil général est<br />

intervenu en 1994. La Caravelle s’inscrit<br />

dans le périmètre <strong>du</strong> Grand Projet de Ville<br />

de la boucle nord <strong>des</strong> Hauts-de-Seine.<br />

Ouverture sur la ville<br />

Il s’agissait de transformer l’image de La<br />

Caravelle pour en faire un quartier multifonctions<br />

ouvert sur la ville et de favoriser<br />

le sentiment d’appartenance et d’appropriation<br />

<strong>des</strong> habitants ; de soutenir la<br />

vie associative ; de développer l’insertion<br />

économique et sociale <strong>des</strong> populations<br />

fragiles ; de contribuer à la mixité sociale;<br />

de réaliser <strong>des</strong> actions de communication,<br />

de concertation, d’animation et, enfin,<br />

d’organiser une gestion partenariale <strong>du</strong><br />

quartier.<br />

<strong>Sem</strong> 92, pour<br />

une direction de projet<br />

unique<br />

Le Conseil général a décidé de confier à la<br />

<strong>Sem</strong> 92 la mission de con<strong>du</strong>ire Pacte<br />

Hauts-de-Seine et d’avoir ainsi une direction<br />

de projet unique ; un syndicat mixte<br />

constitué de la Ville et <strong>du</strong> Conseil général,<br />

assumant la maîtrise d’ouvrage conjointe<br />

<strong>du</strong> projet. Une concession de restructuration<br />

<strong>urbain</strong>e a été confiée à la <strong>Sem</strong> 92 par<br />

ce syndicat mixte dans le cadre d’une<br />

ZAC. La <strong>Sem</strong> 92 a mis en place un partenariat<br />

avec l’ensemble <strong>des</strong> acteurs<br />

concernés et constitué une équipe opérationnelle<br />

chargée d’accompagner les<br />

habitants (relogement, aide à l’insertion<br />

professionnelle). Une Association Foncière<br />

Urbaine Libre (AFUL) a été créée pour une<br />

gestion pérenne <strong>du</strong> quartier entre les<br />

bailleurs et la <strong>Sem</strong> 92 qui a naturellement<br />

mis en œuvre une concertation étroite<br />

avec les habitants, les associations de<br />

locataires, les acteurs <strong>du</strong> terrain.<br />

<strong>Les</strong> rŽalisations<br />

Création de nouvelles voies à l’intérieur<br />

<strong>du</strong> quartier, ré<strong>du</strong>ction de la longueur <strong>des</strong><br />

barres, par démolition de cages d’escaliers<br />

(111 logements concernés), résidentialisation<br />

<strong>des</strong> pieds d’immeubles et sécurisation<br />

<strong>des</strong> accès aux halls. <strong>Les</strong> faça<strong>des</strong> ont<br />

été remodelées ; 66 logements neufs ont<br />

été réalisés. A noter : l’installation <strong>du</strong> tri<br />

sélectif. 900 places de stationnement ont<br />

été aménagées, pour moitié environ en<br />

parkings souterrains sécurisés et pour<br />

l’autre moitié de parkings de surface dans<br />

un environnement paysager. Espaces<br />

verts et aires de jeux ont été aménagés. Le<br />

centre commercial – tourné cette fois<br />

vers la ville – a été reconstruit de même<br />

qu’un centre socio culturel, élaboré en<br />

totale concertation avec les utilisateurs.<br />

Sur ce site phare de Pacte Hauts-de-<br />

Seine, une démarche globale et partenariale<br />

exemplaire de <strong>renouvellement</strong><br />

<strong>urbain</strong> et d’accompagnement social a été<br />

menée.


Exemple 11<br />

<strong>Sem</strong>aad<br />

Dijon (21)<br />

Quartier <strong>des</strong> Grésilles<br />

à Dijon<br />

Le Palais <strong>des</strong> Ducs et <strong>des</strong> Etats de Bourgogne<br />

© <strong>Sem</strong>aad<br />

Plan de l’ORU <strong>des</strong> Grésilles.<br />

© <strong>Sem</strong>aad<br />

Financement<br />

Enveloppe globale 16,5 M€<br />

sur la période 2002-2006<br />

Co-financeurs : Union européenne<br />

(FEDER), Etat, Conseil régional<br />

et Conseil général, Caisse <strong>des</strong> dépôts<br />

et consignations, Communauté<br />

de l'agglomération dijonnaise,<br />

Ville de Dijon.<br />

Un quartier charni re<br />

L'opération de <strong>renouvellement</strong> <strong>urbain</strong><br />

porte sur le quartier <strong>des</strong> Grésilles et est<br />

conçue comme un projet global de développement<br />

social et <strong>urbain</strong>. Situé à l'Est<br />

de l'agglomération Dijonnaise, ce quartier<br />

de 8 000 habitants est caractérisé par une<br />

concentration de logements collectifs<br />

sociaux (55 % <strong>des</strong> 4 000 logements de la<br />

Z.U.S.) Il est amené à jouer une fonction<br />

charnière entre Dijon, cœur dense et<br />

compact de l'agglomération dijonnaise, et<br />

l'Est dijonnais, porteur <strong>des</strong> principales<br />

capacités d'extension <strong>urbain</strong>e et <strong>des</strong><br />

futurs projets structurants.<br />

Modifier la perception et<br />

lÕimage<br />

La première phase opérationnelle <strong>du</strong> projet<br />

est réalisée dans le cadre d'une procé<strong>du</strong>re<br />

de ZAC sur un territoire de 9,4 ha.<br />

Elle correspond à la mise en œuvre d'opérations<br />

lour<strong>des</strong> de requalification <strong>urbain</strong>e<br />

dans le but d'améliorer les conditions de<br />

vie <strong>des</strong> habitants et de transformer en<br />

profondeur et de manière <strong>du</strong>rable l'image<br />

et la perception <strong>du</strong> quartier. Pour cela un<br />

schéma de cohérence <strong>urbain</strong>e a été défini<br />

afin d'étendre à l'ensemble <strong>du</strong> quartier la<br />

dynamique initiée dans le cadre de la ZAC<br />

dénommée "Espace Champollion".<br />

Quatre axes<br />

complŽmentaires pour<br />

ÇlÕEspace ChampollionÈ<br />

La stratégie <strong>du</strong> schéma de cohérence et<br />

de la ZAC est organisée autour de quatre<br />

axes complémentaires :<br />

• développement de l'habitat par la<br />

mixité sociale avec démolition de deux<br />

ensembles type "barres" construits dans<br />

les années 1960 et réalisation de 80 à<br />

100 logements nouveaux en collectifs<br />

R+2 et R+3 ;<br />

• implantation d'activités pour changer<br />

l'image <strong>du</strong> quartier et soutenir les emplois<br />

de proximité (correspondant à la réalisation<br />

d'environ 18 000 m 2 de SHON) ;<br />

• développement de l'offre commerciale<br />

et de services pour améliorer la vie quotidienne<br />

et l'attractivité de l'habitat<br />

(1 000 à 1 200 m 2 de SHON – supermarché<br />

et commerces annexes) ;<br />

• création d'équipements publics structurants<br />

(bibliothèque-médiathèque, maison<br />

de services, salle <strong>des</strong> fêtes familiales,<br />

requalification de l'espace public et <strong>du</strong><br />

paysage).<br />

Une large concertation avec les habitants,<br />

les associations et les acteurs publics et<br />

économiques a été engagée autour de ces<br />

thèmes (réunions publiques, exposition<br />

<strong>des</strong> projets etc.).<br />

<strong>Sem</strong>aad<br />

ou la valeur ajoutŽe<br />

La <strong>Sem</strong>aad est non seulement maître<br />

d’ouvrage de la ZAC mais également :<br />

• promoteur immobilier en propre pour la<br />

réalisation <strong>des</strong> bâtiments <strong>des</strong>tinés à<br />

accueillir les services de l'Etat (DRASS-<br />

DDASS- ARH – 7300 m 2 de SHON –<br />

environ 270 emplois) et ceux de la CPAM<br />

(siège départemental et centre de<br />

paiement -1600 m 2 de SHON environ et<br />

160 emplois) ;<br />

• mandataire <strong>du</strong> Centre National de la<br />

Fonction Publique Territoriale pour la<br />

réhabilitation d'un bâtiment existant et la<br />

construction de son nouveau siège et de<br />

ses locaux pédagogiques (3000 m 2 SHON<br />

– 40 emplois et 4 000 stagiaires accueillis<br />

chaque année).<br />

Architecte – urbaniste :<br />

Atelier Jean-Charles Jacques à Dijon<br />

Durée de l'opération :<br />

convention publique d'aménagement<br />

ville de Dijon/<strong>Sem</strong>aad pour une <strong>du</strong>rée<br />

initiale de 4 ans.


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11-15, rue Saint-Georges - 75009 Paris - Tel. 01 53 32 22 00 - Fax : 01 53 32 22 22<br />

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