Les Sem, opérateurs du renouvellement urbain - Fédération des Epl

Exemple 9
Semag
(Guadeloupe)
Centre Culturel de Sonis et logements sociaux.
Vue du carrefour giratoire Ignace en limite
de Pointe-à-Pitre
© Semag
L’agglomération
de Pointe-à-Pitre/Abymes
Plan d'aménagement de la RHI
de la Sortie Sud-est de Pointe-à-Pitre
© Semag
Pointe-ˆ-Pitre/
Les Abymes,
une ambition commune
La signature d’une convention Renouvellement
Urbain entre l’Etat, la Caisse
des dépôts et consignations et la Ville de
Pointe-à-Pitre, d’abord en mars 2000,
puis par la Ville des Abymes en octobre
2000, a permis de réaffirmer l’ambition
de ces deux communes de poursuivre et
d’accentuer leurs efforts vers le réaménagement
des territoires dégradés ou fragiles
qu’ils soient centraux ou périphériques.
Efforts également en direction de
la diversification et de l’amélioration des
répartitions de l’offre de logement et des
activités économiques ainsi que la remise
à niveau des services par le développement
d’une gestion urbaine adaptée et
partagée.
Le renouvellement urbain,
une mesure dÕurgence
Le renouvellement urbain de ces
territoires est particulièrement urgent,
puisque Pointe-à-Pitre occupe un territoire
exigu (226 hectares), en perte
d’attractivité, qui paie le prix d’une
mauvaise répartition des ressources du
fait d’un défaut d’intercommunalité ;
quant à la commune des Abymes, bien
qu’occupant une place déterminante
dans l’agglomération pointoise en raison
du nombre d’habitants (63 290), elle est
fragilisée socialement et économiquement
par le morcellement de son territoire,
une discontinuité urbaine marquée
par des quartiers importants, regroupant
l’essentiel du parc de logements sociaux
de l’agglomération, et une image dégradée
par la concentration d’un tiers de l’insalubrité
de Guadeloupe.
Asseoir les fonctions dÕune
ville-centre
L’enjeu, au-delà du renouvellement
urbain propre à chacun de ces territoires,
est de permettre à Pointe-à-Pitre d’asseoir
ses fonctions de ville centre, d’une
agglomération de 130 000 habitants et
pour les Abymes, d’assurer une intégration
urbaine progressive.
Les axes prioritaires de ces programmes
concernent pour l’essentiel un ensemble
d’opérations d’aménagement confiées
par les deux communes, dans le cadre de
conventions publiques, à un seul et même
opérateur, la Semag, qui contribue par ce
biais à transcender les politiques communales
pour s’inscrire dans une vision prospective
sur le long terme, base d’un grand
projet d’agglomération.
La Semag, un choix dictŽ
par le souci
de cohŽrence
• Accélérer la résorption des quartiers insalubres
en vue de leur transformation en
véritable quartier de ville ou d’agglomération.
Il s’agit des quartiers de Boissard
et Carénage aux Abymes et sortie sud-est
à Pointe-à-Pitre ;
• procéder au renouvellement urbain de
la Ville des Abymes à partir de la requalification
de la RN5 qui constitue le
principal axe de liaison interurbaine avec
Pointe-à-Pitre ;
• redynamiser le centre historique de
Pointe-à-Pitre ;
• rénover les quartiers péri-urbains à
forte concentration de logements sociaux,
tels que Mortenol et Lauriscisque à
Pointe-à-Pitre, Raizet et Grand-Camp aux
Abymes.
A l’évidence, cette approche nouvelle du
renouvellement urbain a constitué les
prémisses de la signature le 30 janvier
2002, d’une convention territoriale GPV
signée conjointement par le ministre de
la Ville, le maire de Pointe-à-Pitre et le
maire des Abymes.
Par souci de cohérence et lisibilité des
actions de mise en œuvre et de suivi de
ces programmes de renouvellement
urbain, outre l’amélioration des dispositifs
de pilotage existants, il a été validé le
principe de renforcer la conduite de projet
intégré à la Semag, complétant ainsi
les missions qui lui sont confiées au titre
des concessions de Résorption de
l’Habitat Insalubre et destiné à accroître
les moyens de développement du projet, y
compris du point de vue social et économique.