Les Sem, opÃ©rateurs du renouvellement urbain - FÃ©dÃ©ration des Epl

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Exemple 1 Siemp (Paris) (75) Quartier Clignancourt Nord à Paris Perspective du projet de Didier Morax (architecte) Vue sur la construction de 8 logements PLUS + 5 ateliers d’artistes + 15 places de stationnement (18 à 26 passage Championnet). © Siemp Plan parcellaire du secteur Duhesme/Roi d’Alger (Didier Morax) Calendrier Décembre 1990 : DUP 1 du quartier Clignancourt Nord pour les secteurs Nord/Emile Chaîne et Duhesme/Roi d’Alger 1997 : Quartier tranquille sur l’espace public délimité par le boulevard Ornano, la rue Championnet et la rue des Poissonniers 1998 : Programmation d’une école maternelle de dix classes ; désignation de Patrick Céleste, architecte conseil sur le quartier Clignancourt Nord Décembre 1998 : DUP pour la réalisation du collège Marie Curie (20 divisions) cité Traëger Janvier 2001 : Approbation par le conseil de Paris du programme des opérations Nord/Emile Chaîne et Duhesme/Roi d’Alger Mai 2002 : Signature de la convention publique d’aménagement pour l’éradication de l’insalubrité entre la ville de Paris et la Siemp Juillet 2002 : Lancement des premières opérations 2003/2004 : DUP 2 Clignancourt Nord 1 er trimestre 2004 : Démarrage des premiers chantiers Six ans pour Žradiquer lÕhabitat insalubre En 2001, la municipalité parisienne se fixe pour objectif d’éradiquer l’habitat insalubre (soit plus de 800 immeubles) avant fin 2007 et fait de la Siemp l’élément clé de son dispositif en lui confiant une opération multi-sites de traitement de l’insalubrité à l’échelle communale parmi lesquels le quartier Clignancourt Nord. Des immeubles dissŽminŽs dans le tissu urbain Situé dans le 18e arrondissement, le quartier Clignancourt Nord est fortement marqué par l’habitat dégradé. Plusieurs dizaines d’immeubles insalubres de petite taille (5 à 15 logements) datant de la fin du XIXe, se trouvent disséminés dans le tissu urbain. Le renouvellement urbain de ce quartier fait suite à plusieurs années d’études et de concertation visant à conforter son identité en donnant un nouveau visage à quelques rues et parcelles au sein d’un vaste quartier qui jouxte les célèbres Puces de Clignancourt, et ce, dans le respect et le maintien de la population, tout en contribuant à son développement général. Une dŽmarche architecturale raisonnŽe En 2002, la Siemp reprend en charge les secteurs Nord/Emile Chaîne et Duhesme/ Roi d’Alger. Ses interventions concernent soit des immeubles ou parcelles isolés, soit des ensembles de parcelles contiguës ou diffuses, regroupées dans un secteur d’aménagement caractérisé entre autres par des rues étroites (cinq mètres, parfois moins). Afin de permettre un traitement global de couture urbaine de programmes de petite dimension, la Siemp a procédé à des regroupements de lots, confiés à un même architecte. Les projets retenus s’inscrivent dans une démarche architecturale raisonnée, respectueuse du patrimoine urbain et préservant l’authenticité du parcellaire existant et l’échelle des masses bâties. Environ 10 architectes interviendront sur le site pour y réaliser environ 165 logements. Depuis 2002, la ville a programmé des études sur dix adresses complémentaires, six d’entre elles devront faire partie d’une seconde DUP Clignancourt Nord et seront soumises au vote du Conseil de Paris, fin 2003. La concertation Concertation auprès des associations et des habitants : la Siemp a organisé plusieurs réunions. Ella a présenté la démarche au conseil de quartier Simplon, réuni la mairie du 18e et les associations de quartier (Mieux vivre au Simplon, Epoc et Urban 18), ainsi que les services de la ville de Paris (DU, DAC, DLH) afin de préparer les pré-dossiers permis de construire. ProcŽdure et financement L’opération Clignancourt Nord s’inscrit dans le cadre de la convention publique d’aménagement pour l’éradication de l’insalubrité confiée par la Ville de Paris à la Siemp pour une durée de six ans (fin 2007). 402 parcelles sont au total concernées, dont 119 communales, 140 avec des lots Ville et 143 privées. Le nombre de relogements à effectuer est évalué à 1 200. Les charges sont estimées à environ 225 M€ dont 133 M€ pour l’appropriation des sols et le déficit prévisionnel pris en charge par la Ville de Paris serait d’environ 105 M€. Vue de la rue du Nord vers la rue des Poissonniers. © Siemp
Exemple 2 Sem Ville Renouvelée (59) 24 ans de renouvellement urbain dans la métropole lilloise Centre commercial Espace Grand’Rue à Roubaix © Sem VR Magasin d’usine Mac Arthur Glen à Roubaix © Sem VR Espace Grand'Rue ˆ Roubaix La Sem, aménageur pour la Communauté Urbaine, a acquis le foncier de cet espace au cœur de Roubaix, cédé les droits à construire à Altaréa-Casino qui a réalisé et gère un centre commercial de 30 000 m 2 . Elle a également cédé les droits à construire pour deux programmes de logements. En tant que mandataire de la communauté, elle a réalisé un parking public de 1 450 places au-dessus du centre commercial dont elle assure la gestion, ainsi que 3 000 autres places au centre de Roubaix. Elle a construit en propre un immeuble de bureaux sur le centre commercial qu'elle a cédé à un investisseur privé et construit actuellement un cinéma de 9 salles qui sera cédé au futur propriétaire exploitant. Recycler un patrimoine architectural de qualitŽ A la fin des années 70, les villes de Roubaix et Tourcoing sont confrontées à une crise profonde et brutale de l'activité textile qui entraîne à la fois la perte de milliers d'emplois et l'abandon d'un immense patrimoine architectural souvent de grande qualité, situé au cœur des villes. Elles décident, avec la CCI de Lille Métropole et la Caisse des dépôts et consignations, de créer un outil dédié au recyclage de ces friches industrielles : la Sem du Versant Nord Est. De la rŽnovation des b‰timents industriels ˆ la "Ville RenouvelŽe" L'objet unique de la Sem est d'acquérir sites et bâtiments industriels délaissés au cœur des villes et, après les avoir rénovés et transformés, d'y ramener de nouvelles entreprises. Avec le temps, les villes de la métropole lilloise sont confrontées à la nécessité de restructurer plus largement leur tissu urbain qui se délite sous l'effet de la crise. Elles demandent à la Sem d'élargir son champ d'intervention. La notion de "Ville Renouvelée" s'impose comme une volonté politique de développer la Métropole à partir de la ville existante, en s'appliquant en priorité, dans une logique de solidarité sociale et territoriale, à requalifier et redynamiser les morceaux de ville dégradés ou fragilisés. Les avantages dÕun positionnement originel Les partenaires de cette politique, et en premier rang la Communauté Urbaine de Lille, actant l'expérience acquise par la Sem, affirment leur volonté de mettre cet outil au service de la politique métropolitaine en la matière. La CUDL devient alors le premier actionnaire de la Sem, qui se transforme en Sem Ville Renouvelée, société "congénitalement" portée vers le renouvellement urbain, car disposant des capacités pour l’appréhender dans sa globalité et sa complexité. Un "assembleur urbain" La Sem se positionne en «assembleur urbain», capable d'organiser et de manager les partenariats et les montages les plus complexes. Elle étoffe parallèlement son offre et développe une gamme complète des métiers de la ville ajoutant, aux savoir-faire d'aménageur et de constructeur, des compétences en matière de gestion de biens et de services (bâtiments d'activités, de commerces, exploitation du stationnement, gérance prochaine d'un nouveau lieu culturel, …) et en matière de rénovation de l'habitat privé. "Habitat Patrimoine", une rŽhabilitation requalifiante Depuis la fin de l'année 2000, la Sem est chargée de conduire une opération de réhabilitation lourde de près de 5 000 logements privés sur 10 territoires de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, situés en GPV. Les missions : animer une Opah complexe, avec outils financiers spécifiques ; instaurer des Périmètres de Restauration Immobilière ; acquérir, à l'amiable, par préemption ou expropriation, les immeubles dont les propriétaires ne peuvent ou ne veulent pas réaliser les travaux prescrits et enfin, commercialiser les immeubles acquis, avec projet de rénovation, auprès d'investisseurs qui bénéficient de subventions et d'avantages fiscaux. Habitat Patrimoine est la plus importante opération de réhabilitation de logements privés engagée en France. Elle bénéficie du concours des partenaires du GPV et notamment de l'Etat, l'Anah, la Communauté Urbaine, le Département du Nord, la Région Nord-Pas-de-Calais, les Villes de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos et la Caisse des dépôts et consignations. Dix-neuf personnes composent le département qui prend en charge ce projet au sein de la Sem.
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