Hors série MLn Magazine - Mandelieu La Napoule

les trois groupes du conseil municipal
Groupe ump
Pour aller plus loin
ensemble
Dans son fameux ouvrage intitulé « Le
choc des civilisations », Samuel Huntington
considérait que l’Occident était désormais
sur le déclin, sa puissance et son
rayonnement global s’estompant inéluctablement
au profit d’autres régions du
globe. Sans aller jusqu’à suivre ce scénario,
force est de constater les difficultés économiques
que connaissent actuellement nos
démocraties, lesquelles témoignent des
erreurs de gestion et du laxisme dont firent
preuve ici et là les autorités publiques,
laissant filer la dépense aux dépens des investissements
sur l’avenir. L’explosion de
la dette américaine (qui s’est sérieusement
aggravée au cours de ces toutes dernières
années), l’instabilité économique et financière
qui ravage de nombreux pays en
Europe ne résultent, in fine, que de politiques
erronées et de mauvaise gestion qui
ne parviennent qu’à hypothéquer l’avenir
des nations et des peuples. Sous l’Antiquité
déjà, Athènes connut son déclin après le
siècle de Périclès, victime de la démagogie
et de ses abus. Ce devrait pourtant être
une évidence : la démagogie est contraire
à la démocratie ; elle n’engendre que son
disfonctionnement et sa perte ! Libertés et
démocratie ne reposent en vérité que sur
une chose : la responsabilité de chacun et,
au premier chef, sur celle des responsables
politiques élus par et pour le peuple qui
doivent à tout prix, maintenir la proximité
avec leurs concitoyens !
Les incertitudes qui transpercent notre société
sont là et les français ne s’y trompent
pas : un récent sondage Harris Interactive
effectué pour « Le Parisien » révélait ainsi
que 85% des personnes interrogées privilégient
une baisse des dépenses afin de
réduire le déficit, et l’on pourrait parier
sans trop de risque que les questions de
politique économique et financière joueront
un rôle déterminant au cours des prochaines
joutes électorales dans notre pays.
Démagogie et gabegie doivent céder la
place à une meilleure gouvernance qui ne
néglige pas l’avenir au profit de contraintes
ou considérations immédiates. A notre
échelle, les tentatives d’une certaine opposition
pour retarder l’application du PLU
illustrent parfaitement certaines pratiques
avec lesquelles il serait bon de renoncer
dans l’intérêt général.
Nous ne reviendrons pas ici sur la situation
financière de notre cité, chaque
Mandolocien et Napoulois connaissant
pertinemment la situation : maîtrise de la
dépense publique grâce aux économies de
fonctionnement réalisées par la collectivité,
comme en témoigne la renégociation
du contrat concernant la collecte des déchets
; maîtrise de l’endettement, le ratio
par habitant étant très largement inférieur
au chiffre moyen des villes de même envergure
(correspondant pour être plus
précis à une annuité par habitant de 51
euros seulement !) ; et, bien sûr, une capacité
d’investissement que peuvent nous
envier bien des collectivités (1 107 euros
par habitant contre 400 euros en moyenne
pour les villes de même strate), ce qui nous
permet, au passage, de construire sereinement
l’avenir. Précisons ici, par souci de
transparence, que les chiffres concernant la
situation financière de la ville sont disponibles
sur le site du ministère des finances :
www.minefi.gouv.fr.
Cependant, nous devons nous interroger
sur l’impact financier de l’intercommunalité.
Outre le fait qu’adhérer à un ensemble
trop vaste conduirait inévitablement à éloigner
les gestionnaires de leurs concitoyens,
tant il est vrai que l’on ne peut administrer
une collectivité de 400 000 habitants caractérisée
par la diversité de ses territoires
comme de sa sociologie de la même manière
que l’on gère une cité à taille humaine,
l’on peut sérieusement s’inquiéter
des conséquences financières d’une telle
opération imposée pour les Mandolociens-
Napoulois. En l’état actuel, nous bénéficions
en effet d’un certain nombre d’avantages
comparé à d’autres communes, qu’il
s’agisse du prix de l’eau ou de la gestion des
déchets, par exemple. Mais qu’en sera-t-il
si l’on nous contraint à nous aligner sur les
autres
Dès l’an 2000, nous avons travaillé pour
construire une intercommunalité qui soit
à l’avantage de nos concitoyens. Pour diverses
raisons, les choses n’on pu progresser
comme nous l’aurions souhaité ; mais
notre engagement reste le même : l’intercommunalité,
si elle est nécessaire, ne
doit pas se faire aux dépens de l’intérêt des
Mandolociens et Napoulois.
Groupe divers
ensemble pour
mandelieu-la napoule
COLLECTE DES DECHETS
Ce problème concerne tout le monde et
les solutions » écono - écolo !! » concoctées
par nos élus de la majorité se révèlent
désastreuses car d’une complexité
telle que personne ne s’y retrouve mais
que chacun fait le constat amer d’un service
dégradé et désormais trop onéreux
pour beaucoup de nos concitoyens.
Le comble du paradoxe c’est que le
budget communal de 2011 est excédentaire
de plus de dix millions d’euros,
ce qui représente une marge largement
suffisante pour la conservation du
service de la collecte des déchets dans
son état antérieur et qui rend illogique
l’augmentation des impôts locaux que
nous avons subi.
La « chienlit » générée par les nouvelles
obligations imposées aux habitants est
source d’un mécontentement particulièrement
sensible dans les grandes copropriétés
qui doivent faire face à des
situations inextricables et au final empoisonnantes
pour tous.
Bonne rentrée à nos enfants et leurs parents
Bon courage à nos valeureuses équipes
d’enseignants
groupe gauche
plurielle
mandelieu à gauche
Développement durable, écologie,
agenda 21, autant de mots que s’est
approprié le Maire en les vidant de leurs
contenus. Reste une mode, rien qu’une
mode ! Mais les faits contredisent ces
belles paroles. Regardons la lamentable
gestion des déchets verts et comprenons
que la vraie logique à l’œuvre est celle
qui consiste à faire des citoyens des
agents actifs des grands groupes financiers
tels Véolia. La mairie se décharge,
c’est le cas de le dire, sur sa population
qu’elle devrait au contraire servir avec
soin.
MLN Magazine - 36 - septembre 2011