Circuits promenade N°4 - La Celle Saint-Cloud

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Les oiseaux de l'étang
Le canard colvert
Le mâle est facile à identifier : tête verte, collier blanc et une plaque violette, appelée miroir,
qui apparaît lorsque les ailes se déploient. Le plumage de la femelle est brun.
Le colvert est un canard de surface. Pour se nourrir,
il barbote à la surface et filtre l'eau au travers des
lamelles qui ornent son bec allongé. Ce mode
d'alimentation en fait un omnivore. Tout ce qui est
filtré sera absorbé : débris herbeux, graines,
escargots, têtards ou petits poissons.
Pendant la période d'accouplement, le canard
colvert est vigilant et surveille constamment sa partenaire. S'il nage souvent à un ou deux
mètres derrière elle, c'est pour s'assurer qu'aucun autre mâle ne vienne faire la cour à l'élue
de son cœur.
La poule d'eau
Pour l'apercevoir, il faut observer les berges où elle marche, à la recherche de sa nourriture,
au ras de l'eau et en essayant le plus souvent de se cacher derrière les herbes. Son régime
alimentaire est à dominante végétale.
La poule d'eau est monogame et, pour une fois chez les oiseaux, c'est la femelle qui a un
rôle dominant et même agressif lors de la constitution du
couple ; c'est souvent elle qui exécute les parades et parfois
menace les autres femelles à l'aide de ses pattes griffues. Les
plus grandes femelles séduisent les plus beaux mâles. Mais les
plus beaux mâles pour elles sont les plus petits qui, moins
occupés à s'alimenter, sont plus disponibles pour couver la
nichée. Ainsi une femelle ayant un partenaire petit et gros peut
avoir plusieurs couvées et remplacer les pertes occasionnées
par les prédateurs
Le héron cendré
Ce héron de 90 cm est le plus commun de notre région. Il est avant tout pêcheur et peut
rester des heures cloué sur place ou à marcher doucement pour ne pas alerter ses victimes
potentielles. Chaque jour, le héron cendré mange environ
une demi-livre de poisson.
Animaux sociaux, les hérons construisent leurs nids à
quelques mètres les uns des autres. Ce sont des tas de
brindilles entassés année après année dans les hautes
branches des arbres. Celui qui vient parfois ici niche
probablement dans une colonie au bord de la Seine