10 > P U B L I C I T E Algérie News <strong>20</strong>-<strong>01</strong>-<strong>20</strong>13 Anep 502 731 Algérie News <strong>20</strong>-<strong>01</strong>-<strong>20</strong>13 Anep 502 768 ALGERIE NEWS Dimanche <strong>20</strong> janvier <strong>20</strong>13
dclg é a a e Analyses & Décryptages La rédaction d'Algérie News propose une nouvelle rubrique dédiée à l'analyse et au décryptage de l'actualité qui nous concerne et qui nous entoure. Nous lançons un appel à tous ceux et toutes celles qui veulent y contribuer à travers des articles ou des propositions. Vos contributions seront les bienvenues. Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr 11 Chronique des deux rives Le désert de tous les dangers Par Abdelmadjid Kaouah In Amenas L’impact de l’action terroriste sur les champs gaziers Par :Abderrahmane Mebtoul Cette contribution est le prolongement d’une interview que j’ai donnée à leur demande à la rédaction de Radio France internationale (RFI) sur le thème «L’impact de l’action terroriste et la situation gazière de l’Algérie». Lire > pages 12 et 13 D’une intervention militaire étrangère à l’autre en Afrique, les effets ont-ils les mêmes causes ? Ici, des islamistes à appuyer, là, des djihadistes à éradiquer. Les voies de la géopolitique internationale sont-elles impénétrables... Dès que le président de la République française eut décidé d’une intervention au Mali, toute la classe politique, de gauche comme de droite, fit corps derrière cette décision. Ce n’est guère nouveau en France quand il s’agit de politique étrangère et de défense nationale. Les buts de guerre font souvent unanimité. Il reste bien entendu, des exceptions, inclassables pour faire entendre leur petite musique mais qui ne passent qu’avec parcimonie sur les petits écrans et les micros de la société médiatique. François Hollande, à la veille de son premier déplacement en Afrique depuis son élection, déclarait : «Discuter avec qui ? Avec Aqmi ? Qui peut imaginer qu'il puisse y avoir là des conversations qui puissent être utiles ?» En effet, une situation qui se présentait comme un véritable abcès de fixation à ciel ouvert pour les pays limitrophes et la sécurité internationale. L’afflux d’armes dans des pays comme le Mali – déjà miné par des rébellions touarègues depuis leur indépendance- s’est accompagné d’une prolifération de groupes armés islamistes radicalisés qui ont pris en otage le nord du pays. La gravité du péril s’est accentuée avec la chute du régime Kadhafi. Et là, la responsabilité de la France ne fut pas mince. Mais c’était une autre majorité politique qui en était l’auteur… La Libye «libérée» n’a toujours pas retrouvé de stabilité, encore loin de panser ses plaies et exorciser ses démons intérieurs. Malgré leur discours rassurant, les nouvelles autorités libyennes n’ont pas réussi le pari de réinstaurer la sécurité. Il suffit de jeter un coup d’œil sur l’actualité de ce pays durant ces dernières semaines : Benghazi a connu François Hollande, à la veille de son premier déplacement en Afrique depuis son élection, déclarait : «Discuter avec qui ? Avec Aqmi ? Qui peut imaginer qu'il puisse y avoir là des conversations qui puissent être utiles ?» une série d’attaques meurtrières contre des postes de police et des assassinats visant les officiers de l’armée. Des rapts et des liquidations d’anciens éléments de l’ancien régime ainsi que des explosions et accrochages entre des éléments armés et la police ont eu lieu également. Plus inquiétant encore, le président de l’Assemblée nationale libyen, Mohamed Megaryef, a été la cible d’un attentat à Sebha, une oasis du sud du pays. Vendetta, règlements de comptes ? La montée de l'inquiétude sécuritaire est réelle surtout à Benghazi. Des milliers de Libyens ont manifesté à Benghazi pour demander que les anciens rebelles démantèlent les milices hors-la-loi et rejoignent les forces de sécurité. Dans l’est et dans le sud du pays, deux régions désertiques, de nombreux trafics illégaux sévissent notamment, celui des armes issues des anciens arsenaux du régime déchu – sont minées par des conflits tribaux et des règlements de comptes d’une rare violence. Ainsi donc la chute du régime Kadhafi avait favorisé la prolifération d’armes de guerre et la déstabilisation du Sahel. > Suite en page 13 ALGERIE NEWS Dimanche <strong>20</strong> janvier <strong>20</strong>13