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16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E<br />

Guerre malienne<br />

Les soldats français<br />

progressent vers le Nord<br />

Les<br />

gens<br />

L'armée malienne, appuyée par les troupes françaises, poursuivait hier sa progression<br />

vers le nord du Mali, tentant de reprendre le contrôle de la ville de Konna (centre) aux<br />

islamistes, dont un groupe était toujours retranché avec des otages en Algérie.<br />

Si la prise de Konna aux islamistes a<br />

bien été confirmée par Paris et<br />

Bamako, les informations sont<br />

contradictoires concernant la situation<br />

à Diabali (ouest). Vendredi après-midi,<br />

le ministère français de la Défense a assuré<br />

qu'il n'y avait «aucun combat à Diabali à<br />

cette heure», laissant entendre que cette ville<br />

du centre du pays n'avait pas été reprise aux<br />

combattants islamistes. Peu auparavant une<br />

source sécuritaire régionale avait confirmé<br />

les dires d'une élue de la ville selon laquelle<br />

Diabali, à 400 km au nord de Bamako, était<br />

désormais sous le contrôle des forces<br />

maliennes. «Diabali est libérée, les islamistes<br />

sont partis, les militaires français et maliens<br />

sont entrés dans la ville», avait déclaré une<br />

habitante de la ville, membre du conseil<br />

municipal.<br />

Lourdes pertes<br />

La localité a été bombardée à plusieurs<br />

reprises mardi dernier par l'aviation française,<br />

mais les islamistes ne l'avaient pas<br />

pour autant totalement quittée et, selon<br />

divers témoignages, ils se faisaient discrets et<br />

tentent de se fondre dans la population.<br />

Dans cette zone se trouvent un millier de<br />

«terroristes» appartenant aux «groupes les<br />

plus durs, les plus fanatiques, les mieux<br />

organisés, les plus déterminés et les mieux<br />

Crise syrienne<br />

Un journaliste d'Al-Jazeera tué<br />

Le journaliste Mohammad Hourani de<br />

la chaîne Al-Jazeera, du Qatar, a été<br />

tué vendredi par un tireur embusqué<br />

dans la province de Deraa, dans le sud de la<br />

Syrie, a annoncé la chaîne satellitaire.<br />

«Mohammad Hourani a été tué par balle<br />

par un tireur embusqué du régime à Basr<br />

Al-Harir dans la province de Deraa, où il<br />

couvrait les affrontements», selon Al-<br />

Jazeera. Avant de travailler pour la chaîne<br />

du Qatar, Hourani militait contre le régime<br />

du président Bachar al-Assad confronté<br />

depuis mars <strong>20</strong>11 à une révolte populaire<br />

devenue un conflit armé au fil des mois, a<br />

indiqué la chaîne. Hourani est le second<br />

journaliste à avoir été tué par un tireur<br />

embusqué en Syrie en 24 heures.<br />

Jeudi, un journaliste français de 58 ans a<br />

été tué, selon des militants, par l'armée<br />

dans le nord syrien. Yves Debay, d'origine<br />

belge, a été abattu par un tireur embusqué<br />

alors qu'il effectuait un reportage à Alep.<br />

Son décès a porté à <strong>20</strong> le nombre de<br />

journalistes professionnels, étrangers et<br />

armés», selon le ministre français de la<br />

Défense, Jean-Yves Le Drian. Plus tôt dans la<br />

journée, l'armée malienne avait affirmé dans<br />

un bref communiqué avoir repris jeudi «le<br />

contrôle total» de Konna (centre), à 700 km<br />

au nord-est de Bamako, tombée le 10 janvier<br />

aux mains des combattants islamistes et précipitant<br />

l'intervention française.<br />

L'information a été confirmée par une<br />

source de sécurité régionale et par des habitants<br />

de la zone joints, zone qui reste inaccessible<br />

aux observateurs indépendants. «Les<br />

troupes françaises ont été accueillies par la<br />

population. Tout est redevenu calme, les<br />

extrémistes sont partis et les gens vaquent à<br />

nouveau à leurs affaires», a témoigné par<br />

téléphone Amadou Guindo, troisième<br />

adjoint au maire de Konna. Après des combats<br />

mercredi, il a fallu de nouvelles frappes<br />

aériennes françaises, jeudi, pour que les soldats<br />

maliens puissent entrer dans la ville. La<br />

France a confirmé vendredi que les forces<br />

maliennes occupent Konna, mais sur le terrain<br />

rien n’est sûr.La chute de Konna lors<br />

d'une offensive surprise des combattants<br />

islamistes le 10 janvier, alors que le front<br />

entre armée malienne et groupes jihadistes<br />

était gelé depuis des mois, avait déclenché<br />

l'intervention de la France, qui redoutait une<br />

percée vers Bamako (sud) des jihadistes,<br />

d'abord par des frappes aériennes, puis avec<br />

un engagement au sol. Plus de 1 800 soldats<br />

français sont ainsi déjà présents au Mali, un<br />

chiffre qui devrait prochainement atteindre<br />

2 500 hommes, selon Paris. R. I.<br />

Syriens, et 49 citoyens-journalistes tués en<br />

Syrie depuis mars <strong>20</strong>11, selon Reporters<br />

Sans Frontières. La haute-commissaire de<br />

l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay,<br />

a demandé une nouvelle fois, vendredi 18<br />

janvier, au Conseil de sécurité, de saisir la<br />

Cour pénale internationale (CPI) des crimes<br />

commis en Syrie.<br />

Mme Pillay a répété "sa ferme conviction<br />

que des crimes de guerre et des crimes<br />

contre l'humanité sont commis et ont été<br />

commis en Syrie" et qu'ils doivent être<br />

Hillary Clinton<br />

«Personne ne sait mieux que<br />

l’Algérie combien les groupes<br />

terroristes sont impitoyables», a<br />

affirmé la secrétaire d’Etat<br />

américaine, M me Hillary Clinton,<br />

qui a relevé l’importance de<br />

renforcer la coopération avec<br />

l’Algérie et d’autres pays de la<br />

région dans la lutte contre le<br />

terrorisme. M me Clinton a fait cette<br />

déclaration devant la presse à<br />

l’issue d’une rencontre avec le<br />

ministre japonais des Affaires<br />

étrangères, M. Fumio Kishida, en<br />

visite à Washington. «Il est<br />

absolument essentiel que nous<br />

élargissions et approfondissions<br />

notre coopération contre le<br />

terrorisme avec l’Algérie et tous<br />

les pays de la région», a-t-elle<br />

souligné. Les Etats-Unis, a-t-elle<br />

poursuivi, «sont prêts à renforcer<br />

leur soutien à l’Algérie dans le<br />

cadre de la lutte mondiale contre<br />

l’extrémisme violent et le<br />

terrorisme dans le monde entier».<br />

sanctionnés. Le président en exercice du<br />

Conseil, l'ambassadeur pakistanais Masood<br />

Khan, a confirmé que le sujet avait été discuté,<br />

mais que les quinze pays membres<br />

n'avaient abouti à « aucune conclusion ».<br />

Mme Pillay a dit que le nombre de morts<br />

en Syrie depuis le début de la crise, en mars<br />

<strong>20</strong>11, avait désormais «atteint soixante<br />

mille» et a souligné l'intensification des<br />

pertes humaines : «Auparavant, il y avait<br />

mille morts par mois, maintenant c'est cinq<br />

mille par mois.»<br />

Sur le fil<br />

Palestine<br />

Un Palestinien de 15 ans a été grièvement blessé au visage<br />

avant-hier par des tirs des forces de sécurité israéliennes<br />

pendant des affrontements près de Bethléem, a-t-on appris de<br />

sources médicales. L'adolescent, touché par une balle qui<br />

avait rebondi sur le sol pendant des affrontements à Aïda, un<br />

camp de réfugiés situé au nord de Bethléem, a été conduit à<br />

l'hôpital de Beit Jala puis transféré à l'hôpital Hadassah Ein-<br />

Kerem à Jérusalem pour des soins supplémentaires.<br />

Interrogée, l'armée israélienne a précisé qu'"une trentaine de<br />

Palestiniens avaient lancé un engin explosif et des pierres<br />

contre les forces de sécurité à un barrage" près de Bethléem.<br />

«Selon les premiers éléments, au cours des affrontements, un<br />

suspect palestinien s'est approché des soldats avec une<br />

fronde pour lancer des cailloux. Se sentant aussitôt en danger,<br />

des soldats ont ouvert le feu vers les jambes du suspect», a<br />

expliqué la porte-parole, en précisant que les militaires<br />

avaient utilisé des balles réelles. Une enquête est en cours.<br />

Chine<br />

Trois navires gouvernementaux chinois sont entrés<br />

quelques heures samedi dans les eaux territoriales<br />

japonaises de l'archipel des Senkaku, un groupe d'îles<br />

revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu, ont<br />

annoncé les garde-côtes japonais. Ces bâtiments ont<br />

pénétré dans cette zone peu après 09H00 (00H00<br />

GMT) et en sont ressortis vers 13H50 (04H50 GMT), a-<br />

t-on précisé. La dernière incursion chinoise remontait<br />

au 7 janvier. Le gouvernement japonais avait dès le<br />

lendemain convoqué l'ambassadeur de Chine, une<br />

première depuis l'entrée en fonction le 26 décembre<br />

du Premier ministre Shinzo Abe, réputé dur en<br />

diplomatie. Mercredi, ce dernier a d'ailleurs entamé<br />

une tournée en Asie du sud-est (Vietnam, Thailande,<br />

Indonésie), qu'il a dû écourter en raison de la crise des<br />

otages en Algérie, dans le but affiché de resserrer les<br />

liens avec cette région face au puissant voisin.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche <strong>20</strong> janvier <strong>20</strong>13<br />

Birmanie<br />

Les rebelles de la minorité kachin ont fait part d'un certain<br />

scepticisme au lendemain de l'annonce par le gouvernement<br />

birman de la fin de son offensive dans l'extrême-nord du<br />

pays. Les rebelles assurent qu'un pilonnage à l'artillerie<br />

lourde avait encore eu lieu samedi matin. «Ce matin à 07h00<br />

heure locale (hier, ndlr), ils ont bombardé pendant plusieurs<br />

minutes à quelques kilomètres de Laiza», petite ville à la<br />

frontière chinoise qui abrite le quartier général des rebelles,<br />

a indiqué James Lum Dau, un porte-parole de l'Organisation<br />

pour l'indépendance kachin (KIO), basé en Thaïlande. Il a<br />

précisé que l'incident avait impliqué de l'artillerie lourde,<br />

mais aucun avion ni hélicoptère dont l'utilisation depuis fin<br />

décembre par l'armée birmane avait marqué une escalade<br />

du conflit repris en juin <strong>20</strong>11 après 17 années de trêve. Cette<br />

information n'a pas pu être vérifiée de façon indépendante.<br />

Un témoin à Laiza a indiqué n'avoir entendu aucun combat<br />

samedi matin.

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