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Rapport du stage de Paimpont<br />
<strong>Ecologie</strong> <strong>et</strong> <strong>Impact</strong><br />
<strong>des</strong> <strong>haies</strong><br />
Bal Guillaume, Boisard Jérome, Bro-Capron Raphaële, Chaboud-Crousaz Sandrine,<br />
Grossin-Debattista Julien, Kaminski Nadia, Remusan Isabelle.
SOMMAIRE<br />
INTRODUCTION p. 3<br />
PARTIE I – MATERIEL ET METHODES<br />
I – Description du site p. 4<br />
II – Relevé floristique p.6<br />
III – Inventaire faunistique<br />
- Mise au point du système de pièges p. 7<br />
- But p. 7<br />
- Mise en place du dispositif p. 8<br />
IV – Climatologie<br />
- Température p. 8<br />
- Humidité de l’air p. 9<br />
- Vent p. 9<br />
V – Pédologie <strong>et</strong> analyse du sol<br />
- Pédologie p. 9<br />
- Humidité du sol p.10<br />
- Profil de la nappe p.10<br />
- pH p.10<br />
- Relevé de biomasse p.11<br />
- Teneur en nitrates p.11<br />
PARTIE II - RESULTATS<br />
I – Inventaire floristique p.14<br />
II – Inventaire faunistique p.15<br />
III – Bioclimatologie p.16<br />
IV – Etude du sol p.18<br />
PARTIE III - DISCUSSION<br />
<strong>Ecologie</strong> <strong>et</strong> impact <strong>des</strong> <strong>haies</strong> sur le paysage p.23<br />
CONCLUSION p.28<br />
2
BIBLIOGRAPHIE p.29<br />
ANNEXES p.30 à 64<br />
3
Le bocage est un élément du paysage assez répandu en Br<strong>et</strong>agne. Il est constitué d’un<br />
ensemble de <strong>haies</strong> <strong>et</strong> de talus, délimitant <strong>des</strong> parcelles de taille restreinte. Cela donne au<br />
paysage un aspect quelque peu morcelé, d’autant plus que les types d’occupation du sol sont<br />
diversifiés : forêts, prairies, pâturages, cultures… L’utilisation première <strong>des</strong> <strong>haies</strong> étant la<br />
séparation <strong>des</strong> milieux, c<strong>et</strong>te caractéristique est souvent r<strong>et</strong>rouvée. Il y a souvent dissymétrie<br />
entre les milieux situés de part <strong>et</strong> d’autre.<br />
Différents types de bordures entre deux parcelles sont observés, dont les principaux<br />
observés sont cités ci-<strong>des</strong>sous (d’après Baudry <strong>et</strong> al., 1998) :<br />
- sol nu<br />
- type prairial (graminées majoritaires)<br />
- type prairial avec ronces (surtout <strong>des</strong> ronces, fougères <strong>et</strong> graminées)<br />
- type herbicide (herbes sèches <strong>et</strong> débris végétaux dus à la pulvérisation d’un herbicide)<br />
- végétation clairsemée<br />
- type forestier à feuilles mortes (type très hétérogène avec différents types de<br />
végétation <strong>et</strong> <strong>des</strong> débris végétaux)<br />
- type forestier à ronces (type hétérogène, mais peu de débris végétaux <strong>et</strong> de sol nu).<br />
Les <strong>haies</strong> sont apparues au Moyen Age pour séparer les terres cultivées <strong>des</strong> pâturages,<br />
puis leur utilisation a été peu à peu détournée. Ainsi, elles servirent pour clôturer les<br />
propriétés privées, <strong>et</strong> pour la production de bois, en particulier de chauffage. Plus récemment,<br />
elles ont souvent été détruites afin de réaliser les gran<strong>des</strong> parcelles nécessaires à l’agriculture<br />
productiviste. C’est alors que le bocage devient un élément particulier du patrimoine,<br />
notamment culturel. De plus, les différentes fonctions <strong>des</strong> <strong>haies</strong> bénéfiques pour<br />
l’environnement ont progressivement été mises en évidence. C’est pour ces raisons qu’à partir<br />
<strong>des</strong> années 70, une campagne de création <strong>et</strong> de réhabilitation <strong>des</strong> <strong>haies</strong> <strong>et</strong> talus associés a vu le<br />
jour.<br />
L’écologie <strong>des</strong> <strong>haies</strong> est particulière, ce qui leur confère différentes fonctions dans la<br />
structuration du paysage. Tout d’abord, on distingue différents types de <strong>haies</strong>, arborescentes,<br />
arbustives <strong>et</strong> herbacées, suivant la taille <strong>des</strong> végétaux qui les composent. L’appareil racinaire<br />
de ces derniers constitue un moyen efficace pour r<strong>et</strong>enir le sol. De plus, les racines absorbent<br />
l’eau, mais aussi créent <strong>des</strong> porosités dans le sol. Ces deux propriétés peuvent ainsi limiter<br />
une humidité trop importante du sol <strong>et</strong> l’écoulement d’eau suivant la pente. C’est pourquoi,<br />
une haie placée en travers de la pente est susceptible de limiter l’érosion du sol. Il semble que<br />
les <strong>haies</strong> aient la capacité de réduire la diffusion dans le sol de certains éléments, tels que les<br />
composés azotés. On peut aussi supposer que ces formations végétales particulières sont<br />
capables de couper le vent, grâce à leur typologie en ligne. Enfin, puisque les <strong>haies</strong><br />
constituent <strong>des</strong> milieux diversifiés, notamment grâce aux différentes strates végétatives qui les<br />
composent, <strong>et</strong> aux types contrastés d’occupation <strong>des</strong> sols qu’elles relient, on peut penser<br />
qu’elles pourront présenter une grande biodiversité. En eff<strong>et</strong>, les <strong>haies</strong> constituent une sorte de<br />
maillage, ce qui peut perm<strong>et</strong>tre aux organismes de disposer d’habitats favorables en continuité<br />
<strong>et</strong> proches les uns <strong>des</strong> autres. C<strong>et</strong>te caractéristique peut être propice à l’émergence de<br />
métapopulations, qui seront d’autant plus stables que la dispersion entre les patchs est facile.<br />
Ce sont ces différents éléments écologiques <strong>des</strong> <strong>haies</strong> <strong>et</strong> l’impact sur le paysage qui en<br />
découle que l’on cherchera à démontrer lors de notre étude. C<strong>et</strong>te dernière a été réalisée à la<br />
Station biologique de Paimpont, dans le département de l’Ille-<strong>et</strong>-Vilaine, sur une parcelle de<br />
prairie présentant différents types de <strong>haies</strong>, afin de pouvoir effectuer quelques comparaisons,<br />
<strong>et</strong> ainsi éventuellement conclure sur les types à privilégier en fonction <strong>des</strong> caractéristiques du<br />
paysage.<br />
4
Partie I<br />
Matériel <strong>et</strong> métho<strong>des</strong><br />
I - Description du site<br />
De nombreux sites ont été visités aux alentours de la station biologique de Paimpont<br />
(Université Rennes 1) afin de repérer les différents paysages bocagers. Selon les critères<br />
établis lors de la semaine de préparation du stage, un type de terrain était donc recherché. Un<br />
grand nombre de parcelles ne correspondaient pas : haie parallèle à la pente (impossibilité<br />
d’une étude de l’impact de la haie sur la r<strong>et</strong>enue du sol <strong>et</strong> de l’eau), discontinue, peu<br />
diversifiée…<br />
Le choix s’est alors porté sur la parcelle représentée sur la figure 1 (<strong>et</strong> en annexe1).<br />
Figure 1 : Cartographie de la parcelle étudiée<br />
La parcelle étudiée se situe à une centaine de mètres de la station biologique de<br />
Paimpont. Elle comprend une prairie, présentant un gradient d’humidité plus ou moins<br />
prononcé suivant l’emplacement sur la parcelle, <strong>et</strong> quatre <strong>haies</strong>. Parmi celles-ci, trois<br />
présentent un profil intéressant. Il s’agit d’une haie arborée composée de chênes, appelée haie<br />
(1) pour la suite de l’étude, une haie arbustive (2) dense composée de genêts, prunelliers…<strong>et</strong><br />
une haie de ronces (3). Les cartographies <strong>des</strong> <strong>haies</strong> <strong>et</strong> de la prairie sont présentées en annexes<br />
7, 8, 9 <strong>et</strong> 10. Le terrain est entouré de prairies <strong>et</strong> pâturages, ainsi que d’un chemin menant à<br />
un remblai en contre bas.<br />
Le choix s’est porté sur c<strong>et</strong>te parcelle du fait de sa diversité à différents niveaux. En eff<strong>et</strong>, la<br />
flore est très diversifiée : de nombreuses espèces caractéristiques <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> y sont<br />
r<strong>et</strong>rouvées. De plus, <strong>des</strong> essences forestières telles que le chêne se mêlent à <strong>des</strong> espèces<br />
prairiales. La faune est également très diversifiée du fait de la présence d’habitats particuliers.<br />
La disposition <strong>des</strong> <strong>haies</strong> a paru également intéressante, les <strong>haies</strong> 1 <strong>et</strong> 3 étant perpendiculaires à<br />
la pente <strong>et</strong> parallèles entre elles. Ceci perm<strong>et</strong> d’étudier certains facteurs tels que le vent,<br />
5
l’impact de la pente sur le ruissellement…<strong>et</strong> donc le rôle de la haie en tant que barrage<br />
naturel.<br />
Pour prendre en considération ces différents paramètres, un axe d’étude a été choisi.<br />
C<strong>et</strong> axe a été déterminé suivant la pente, la position <strong>des</strong> <strong>haies</strong> par rapport à la topologie <strong>et</strong> la<br />
prise au vent. Le transect (figure 2 <strong>et</strong> annexe 2) a permis de schématiser la végétation présente<br />
(dont la hauteur a été mesurée : voir l’annexe 4) <strong>et</strong> les spécificités liées au paysage de la haie.<br />
Figure 2 : Transect de la parcelle étudiée<br />
Cependant, il est intéressant de situer l’emplacement de l’étude dans un contexte plus<br />
large, notamment dans la région environnante. C’est pour cela que la topographie du terrain a<br />
été représentée grâce au logiciel ArcGIS 9. En eff<strong>et</strong>, à partir d’une carte IGN <strong>et</strong> d’une carte<br />
aérienne, un modèle numérique de terrain (MNT) a été créé. Le MNT perm<strong>et</strong> de visualiser la<br />
topographie du site. Grâce à une vue en trois dimensions, le relief est clairement représenté.<br />
Sous ArcGIS, une couche de points est créée <strong>et</strong> les lignes de niveau sont r<strong>et</strong>racées à<br />
partir de la carte topographique de façon plus large que l’étendue de la zone d’étude. Il s’agit<br />
ensuite d’effectuer une spatialisation. En eff<strong>et</strong>, on peut considérer que les points tracés le long<br />
<strong>des</strong> lignes topographiques représentent un « échantillonnage » de la variable. L’altitude n’est<br />
connue que pour chaque point tracé <strong>et</strong> on doit donc déterminer sa valeur en tout point de<br />
l’espace. Une méthode de krigeage est utilisée. Elle est basée sur la <strong>des</strong>cription du<br />
comportement spatial de la variable. Pour cela, on trace un variogramme c’est-à-dire la courbe<br />
de la variance spatiale (entre tous les points pris 2 à 2) en fonction de la distance. Pour<br />
calculer la valeur en un point quelconque, les altitu<strong>des</strong> connues <strong>des</strong> points les plus proches (ici<br />
leur nombre est fixé à 5) sont utilisées, mais tout en respectant le variogramme. Les<br />
différentes étapes de l’élaboration de ce MNT <strong>et</strong> le résultat sont reportés en annexes 5 <strong>et</strong> 6.<br />
Ce travail (figure 3) perm<strong>et</strong> de situer la parcelle par rapport aux reliefs environnants :<br />
Figure 3 : Représentation en 3 dimensions de la région environnant la parcelle<br />
6
II - Relevés floristiques<br />
Liste du matériel utilisé :<br />
- Clinomètre SUUNTO<br />
La végétation propre à chaque haie est replacée sur une vue schématique <strong>des</strong> suivis<br />
longitudinaux ainsi que sur <strong>des</strong> transects en leur milieu. Les transects seront effectués d’une<br />
part pour chaque haie <strong>et</strong> d’autre part en travers du champ.<br />
L’ensemble <strong>des</strong> relevés a été effectué à vue. Seuls quelques prélèvements ont été effectués<br />
pour les plantes les moins courantes.<br />
Le transect du champ suivra la ligne de transect <strong>des</strong> analyses de biomasse, d’humidité du sol<br />
<strong>et</strong> autre mesures physico-chimiques <strong>et</strong> bioclimatiques, tout ceci dans le but d’en tirer diverses<br />
corrélations.<br />
Pour la réalisation du transect du champ ainsi que pour le suivi longitudinal de chaque<br />
haie, la végétation sera décrite en types d’associations végétales courantes <strong>et</strong> représentatives<br />
du cas analysé. Seuls les arbres, les massifs <strong>et</strong> autres éléments remarquables seront pointés sur<br />
les schémas qui seront accompagnés d’une liste nominative <strong>des</strong> autres espèces relevées avec<br />
explication de leur répartition. Pour effectuer les différentes cartographies, les hauteurs <strong>des</strong><br />
arbres sont mesurées (annexe 4).<br />
Pour cela, un clinomètre est utilisé.<br />
Son fonctionnement n’est pas fixe, il<br />
ne donne donc que <strong>des</strong> mesures<br />
d’angle. Le relevé est effectué à une<br />
distance choisie de 20m de la cible.<br />
Deux angles sont mesurés, un pour<br />
le pied de l’arbre, <strong>et</strong> l’autre pour la<br />
cime (figure 4).<br />
La hauteur de l’arbre est ensuite<br />
Figure 4 : Principe de mesure <strong>des</strong> arbres au clinomètre<br />
calculée suivant la formule suivante :<br />
Hauteur = tan(angle pied)*20 + tan(angle cime)*20<br />
(m) (°) (°)<br />
Afin de compléter c<strong>et</strong>te analyse visuelle <strong>et</strong> tenter d’expliquer certaines répartitions<br />
d’espèces, <strong>des</strong> mesures par prises de photos à l’aide d’un objectif grand angle, le Fish-eye, ont<br />
été effectuées. Celles-ci, une fois traitées avec le logiciel GLA (Gap Light Analyzer) perm<strong>et</strong><br />
d’obtenir le pourcentage d’ouverture de la canopée, le LAI, le rayonnement transmis, ainsi<br />
que le rapport du rayonnement transmis sur le rayonnement incident. En eff<strong>et</strong>, l’ensemble de<br />
ces paramètres est susceptible de modifier les compositions floristiques de notre site d’étude<br />
<strong>et</strong> de fournir une clé de compréhension aux résultats qui seront obtenus.<br />
L’appareil doit être orienté vers le sud pour les prises de vue, <strong>et</strong> il faut faire attention à<br />
ne pas être dans le champ de l’appareil en effectuant les photographies sur 180°.<br />
Le principe de c<strong>et</strong>te analyse est détaillée en annexe 11.<br />
7
III - Inventaire faunistique<br />
1. Mise au point du système de piégeage par piège Barber :<br />
Le piége consiste en un récipient enterré de telle façon que son rebord arrive à environ<br />
0,5 centimètre de la surface (voir figure 5). Ceci perm<strong>et</strong> la chute <strong>des</strong> arthropo<strong>des</strong> rampants à<br />
l’intérieur <strong>et</strong> évite que le récipient ne constitue un obstacle sur leur traj<strong>et</strong> qu’ils pourraient<br />
alors contourner, d’où un biais dans l’expérimentation.<br />
Dans le gobel<strong>et</strong> est placé un fond d’éthanol afin d’empêcher toute fuite de proies qui<br />
sont tuées par le liquide. L’éthanol perm<strong>et</strong> de plus de conserver les arthropo<strong>des</strong> dans un état<br />
correct pour la détermination (conservation <strong>et</strong> non recroquevillement <strong>des</strong> proies).<br />
Dans le but d’éviter le comblement du piège par la pluie ou par le dépôt d’éventuels<br />
p<strong>et</strong>its éléments venant du <strong>des</strong>sus (feuilles mortes…), on place au-<strong>des</strong>sus de celui-ci une<br />
protection laissant un espace libre suffisant pour le passage <strong>des</strong> arthropo<strong>des</strong>.<br />
Ce système de piégeage outre le fait d’être simple de mise en place <strong>et</strong> peu coûteux<br />
présente l’avantage de ne pas être sélectif. Il n’y a pas de système d’attraction vers le piège ce<br />
qui pourrait être discriminant selon l’espèce <strong>et</strong> induire un autre type de biais.<br />
Des gobel<strong>et</strong>s identiques présentant une ouverture assez large (6,5 cm) <strong>et</strong> placés dans<br />
<strong>des</strong> trous effectués à l’aide de quelques tours de tarière dont le diamètre est adapté au gobel<strong>et</strong>.<br />
Au fond <strong>des</strong> gobel<strong>et</strong>s, 1 à 2 centimètres d’éthanol ont été versés à chaque fois.<br />
En guise de toit, un morceau de carton de taille bien supérieure à l’ouverture du gobel<strong>et</strong><br />
(15x15cm) <strong>et</strong> soutenu par quatre rameaux de bois est installé <strong>et</strong> perm<strong>et</strong> de prévenir contre<br />
d’éventuelles pluies transversales.<br />
La topographie étant en légère pente, ce dispositif ne perm<strong>et</strong> pas d’éviter un éventuel<br />
phénomène de ruissellement. Malgré tout, il a été décidé de ne pas m<strong>et</strong>tre en place de barrage,<br />
qui pourrait constituer une entrave possible au déplacement <strong>des</strong> macros invertébrés<br />
susceptibles d’être capturés.<br />
Ceci perm<strong>et</strong> d’obtenir le résultat suivant :<br />
Figure 5 : Schéma <strong>et</strong> photographies d’un piège.<br />
2. But de la manipulation<br />
Ces pièges ont été utilisés, au sein de la thématique, pour m<strong>et</strong>tre en évidence de<br />
possibles différences de biodiversité entre les trois types de <strong>haies</strong> (dont les caractéristiques ont<br />
été décrites précédemment) <strong>et</strong> le milieu de la parcelle étudiée, supposé à priori plus pauvre.<br />
C’est en quelque sorte une hypothèse de « haie zone refuge ». Les <strong>haies</strong>, très contrastées au<br />
8
niveau de leur composition floristique <strong>et</strong> de leurs autres caractéristiques intrinsèques, seront<br />
également comparées entre elles.<br />
3. Mise en place du dispositif<br />
Pour obtenir <strong>des</strong> données comparables entre elles, 6<br />
pièges ont été posés par zone étudiée <strong>et</strong> repartis de façon<br />
homogène le long <strong>des</strong> transects <strong>et</strong> trois autres placés à<br />
l’intersection <strong>des</strong> <strong>haies</strong>, zone considérée par de nombreux auteurs<br />
comme <strong>des</strong> « hots spots » de biodiversité. Le dispositif de terrain<br />
est résumé sur la cartographie placée en annexe 3.<br />
L’ensemble du dispositif est laissé en place durant 40 heures au lieu <strong>des</strong> 24<br />
initialement prévues. En eff<strong>et</strong>, les pièges ont été rechargés en alcool au bout de 20 heures pour<br />
pallier à l’évaporation de l’éthanol <strong>et</strong> le nombre d’insectes a été jugé insuffisant à ce moment.<br />
Un multiple de 24 heures aurait été plus rigoureux mais repoussait les déterminations trop<br />
tardivement au vu du délai d’étude imparti.<br />
L’ensemble de la détermination <strong>des</strong> résultats est effectué à partir <strong>des</strong> clefs de<br />
détermination. Le protocole normalisé perm<strong>et</strong> de tester les résultats de façon statistique à<br />
l’aide du logiciel Statbox Pro 6.<br />
IV - Bioclimatologie<br />
Dans le but d’étudier l’écologie <strong>des</strong> <strong>haies</strong>, différentes manipulations ont été mises en<br />
place afin de m<strong>et</strong>tre en évidence certaines caractéristiques typiques <strong>des</strong> <strong>haies</strong> telles que la<br />
température, le degré d’humidité <strong>et</strong> la prise au vent.<br />
1. Température<br />
Liste du matériel :<br />
- thermomètre à sonde HANNA Instruments<br />
Afin d’étudier le paramètre température, <strong>des</strong> emplacements<br />
ont été choisis le long <strong>des</strong> différentes <strong>haies</strong> (voir cartographie en annexe 3). Pour chaque<br />
emplacement, deux prises de mesure sont effectuées : à l’intérieur <strong>et</strong> l’extérieur de la haie. En<br />
ce qui concerne la haie arbustive 3 dense, un point est placé à un mètre de la haie <strong>et</strong> un mètre<br />
dans la haie ; pour les autres types de <strong>haies</strong> 1 <strong>et</strong> 2, la température est relevée à la moitié de la<br />
largeur ainsi qu’à un mètre du bord de la haie.<br />
La prise de mesure est également réalisée selon la taille de la haie. Dans le cas de la haie<br />
arbustive, il s’agit d’une hauteur d’un mètre trente. Il en est de même pour la haie arborée. Par<br />
contre, dans le cas de la haie de ronces, la hauteur est de cinquante centimètres.<br />
Les valeurs <strong>des</strong> températures sont relevées au lever du jour (à sept heures du matin) afin de<br />
pallier au problème <strong>des</strong> irrégularités <strong>des</strong> valeurs obtenues le jour dues aux alternances nuages<br />
<strong>et</strong> soleil.<br />
9
2. Humidité de l’air<br />
Liste du matériel :<br />
- hygromètre HUMICOR CORECI Lyon<br />
L’étude de l’humidité de l’air est réalisée en même temps que l’étude <strong>des</strong><br />
températures. En eff<strong>et</strong>, ces deux paramètres étant assez liés, il a semblé plus judicieux de les<br />
étudier simultanément.<br />
L’humidité de l’air est relevée dans l’après-midi <strong>et</strong> à 7 heures du matin.<br />
Le même protocole que précédemment est appliqué en ce qui concerne l’emplacement <strong>des</strong><br />
mesures.<br />
3. Vent<br />
Liste du matériel :<br />
- anémomètre<br />
L’impact du vent est étudié sur les <strong>haies</strong> arborée (1) <strong>et</strong><br />
arbustive (3). Pour cela, trois mesures sont réalisées au même<br />
moment. Trois personnes se tiennent à <strong>des</strong> distances différentes de la haie : une avant la haie à<br />
une distance de deux mètres afin de déterminer la vitesse <strong>et</strong> l’orientation du vent, un à deux<br />
mètres après la haie ainsi qu’une troisième personne à dix mètres environ. C<strong>et</strong>te étude a pour<br />
but de déterminer l’influence de la hauteur <strong>et</strong> de la densité de la haie sur le vent<br />
(ralentissement, tourbillons…).<br />
Par la suite, différentes distances en partant de la haie sont testées afin d’évaluer les<br />
zones protégées du vent.<br />
Ces mesures perm<strong>et</strong>tent d’estimer la vitesse du vent dans les zones de rase végétation (prairie)<br />
<strong>et</strong> les conséquences de la présence d’une barrière naturelle.<br />
Une seule prise de mesure n’est pas suffisante pour pouvoir tirer <strong>des</strong> conclusions, c’est<br />
pour cela que l’opération est répétée le long de chacune <strong>des</strong> deux <strong>haies</strong> (3 points) (annexe 3).<br />
V - Etude du sol<br />
C<strong>et</strong>te partie regroupe l’étude du profil pédologique, de l’humidité<br />
du sol en surface, de la profondeur de la nappe, du pH du sol ainsi que de<br />
la teneur en nitrates.<br />
Liste du matériel commun à l’étude du sol :<br />
- tarière<br />
- bêche<br />
- sach<strong>et</strong>s congélation<br />
- marqueurs<br />
1. Pédologie<br />
L’étude du sol commence par l’étude pédologique qui perm<strong>et</strong><br />
de définir le type de sol présent sur le site ainsi que le type d’humus.<br />
Pour ce faire, sept emplacements ont été creusés dans le but d’établir<br />
10
le profil du sol. Ces points se situent pour quatre d’entre eux dans les quatre <strong>haies</strong> différentes<br />
présentes sur la parcelle dans le but d’associer le sol à la végétation. Les trois autres points<br />
restant sont localisés le long du transect dans la prairie.<br />
Chaque emplacement a été creusé à l’aide d’une bêche sur environ cinquante centimètres de<br />
profondeur <strong>et</strong> de soixante centimètres de largeur. Les différents horizons du sol peuvent alors<br />
être déterminés.<br />
2. Humidité du sol<br />
Liste du matériel spécifique :<br />
- étuve ELEKTRO HELIOS à 105°C<br />
- boîtes de Pétri<br />
- balance DENVER INSTRUMENT Company Model 100A<br />
Pour déterminer l’eff<strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>haies</strong> sur l’hygrométrie de la parcelle, <strong>des</strong> prélèvements de<br />
sol ont été effectués à l’aide de la tarière aux points représentés sur la cartographie en annexe<br />
3. Ils ont été choisis de par leur emplacement : intersection <strong>des</strong> <strong>haies</strong>, milieu de chaque haie <strong>et</strong><br />
transect étudié.<br />
Les échantillons de terre de chaque point sont prélevés à l’aide d’une tarière sur une<br />
profondeur de vingt centimètres (les cinq premiers centimètres ont été r<strong>et</strong>irés avec une bêche).<br />
Une fois en laboratoire, la masse <strong>des</strong> boites de Pétri est relevée. Environ quarante grammes de<br />
l’échantillon de chaque point sont placés dans la boite de Pétri. Au préalable, les racines de<br />
plus de deux millimètres <strong>et</strong> les cailloux sont r<strong>et</strong>irés. La totalité de la boite est repesée. C<strong>et</strong>te<br />
quantité correspond à S frais. Les prélèvements sont ensuite placés une quarantaine d’heures à<br />
105°C dans l’étuve. Une fois c<strong>et</strong>te période passée, chaque boite est repesée. La masse sèche,<br />
S sec , est alors déterminée. La différence de masse entre le sol humide <strong>et</strong> le sol sec perm<strong>et</strong> de<br />
calculer la masse d’eau évaporée. La teneur en eau est calculée par la formule suivante :<br />
T eau (%) = 100*(S frais -S sec )/S frais<br />
3. Profil de la nappe<br />
La présence d’un sol spongieux au centre de la parcelle laisse supposer l’existence<br />
d’une nappe d’eau. Pour cela les carottes effectuées sur le transect ont été creusées plus<br />
profondément pour évaluer la profondeur de la nappe phréatique. Le niveau ainsi obtenu<br />
perm<strong>et</strong> d’établir une relation avec l’humidité du sol. La hauteur de la nappe est reportée sur le<br />
transect en annexe 2.<br />
4. pH<br />
Liste du matériel spécifique :<br />
- pH-mètre<br />
- papier pH Macherey-Nagel pH-Fix 0-14<br />
Les échantillons de terre utilisés ci-<strong>des</strong>sus (voir annexe 3) ont également servi à<br />
l’étude du pH. Dans un premier temps l’étude a été réalisée à partir du pH-mètre. Une sonde<br />
est placée dans les premiers centimètres du sol <strong>et</strong> donne le pH <strong>et</strong> la température. Cependant,<br />
les résultats présentaient <strong>des</strong> imprécisions trop importantes. La manipulation a donc été<br />
réitérée <strong>et</strong> la mesure du pH a également été réalisée à l’aide du papier pH. Pour cela, un p<strong>et</strong>it<br />
échantillon de terre est mélangé à de l’eau distillée afin de réaliser une lecture sur papier.<br />
11
5. Relevé de la biomasse<br />
Liste du matériel :<br />
- balance DENVER INSTRUMENT Company Model 100A<br />
Pour c<strong>et</strong>te expérimentation il est nécessaire d’utiliser un instrument présentant une aire<br />
fixe afin de prélever la végétation sur la même surface tout au long du transect (décrit en<br />
annexe 3) de la zone étudiée. C’est une standardisation obligatoire.<br />
Pour ce faire, les zones de prélèvement ont été délimitées à l’aide d’un instrument de<br />
terrain cylindrique de surface égale à 0,0143 m² perm<strong>et</strong>tant de marquer le sol.<br />
Toute la végétation aérienne comprise dans ce cercle est prélevée, n<strong>et</strong>toyée <strong>et</strong> mise à<br />
sécher en étuve à 80°C. La matière sèche est ensuite pesée à l’aide d’une balance. Il est<br />
possible ainsi de connaître le long du transect la biomasse de matière sèche par m 2 . Ces<br />
données ainsi exprimées sont alors comparables entre elles.<br />
6. Teneur en nitrates<br />
L’étude porte sur les concentrations de nitrate dans le sol. [NO 3 - ] correspond à la<br />
concentration de la molécule, tandis que [N-NO 3 - ] à celle de l’azote sous forme nitrate. Ce<br />
sont ces concentrations qui vont être déterminées. Ces deux valeurs sont liées, la formule<br />
suivante perm<strong>et</strong> de passer d’une unité à l’autre :<br />
[NO 3 - ] = (masse de [NO 3 - ] / masse de l’atome N) * [N-NO 3 - ]<br />
Soit [NO 3 - ] = [N-NO 3 - ] / 0,23<br />
Liste du matériel spécifique:<br />
- tamis de 2mm<br />
- poudre de KCl à M = 74,56 g/mol Merck<br />
- fioles de 500 mL<br />
- filtres sans cendres 125 m/m Durieux Paris<br />
- tubes Falcon de 50mL<br />
- pip<strong>et</strong>tes 10 <strong>et</strong> 20mL Brand <strong>et</strong> 5mL Preciss (précision : 0,03)<br />
- propip<strong>et</strong>te Brand<br />
- spectrophotomètre Hach DR/2010 avec fioles de 25mL<br />
- sach<strong>et</strong>s NitraVer 5 Nitrate Reagent pour 25mL cat. 14034-99<br />
- parafilm « M » American Can Company<br />
Tout d’abord, la solution de KCl doit être préparée à partir de la poudre de chlorure de<br />
potassium disponible. Pour préparer un litre de solution, deux fioles de 500mL sont utilisées.<br />
La masse molaire étant de 74,56 g/mol, <strong>et</strong> la concentration de la solution requise de 1M, 74,56<br />
g de poudre sont nécessaires, répartis également (37,28 g) dans chaque fiole. De l’eau distillée<br />
est ensuite ajoutée <strong>et</strong> ajustée précisément.<br />
Le sol prélevé aux mêmes points que précédemment, est tamisé<br />
afin de récupérer 20g de sol pour chaque point. Chaque échantillon est<br />
placé dans un tube Falcon de 50 mL auquel 30 mL de KCl sont<br />
rajoutés. En eff<strong>et</strong>, le sol étant plutôt argileux, le rapport sol : solution<br />
12
de KCl est de 1 : 1,5. Chaque tube est agité manuellement pendant une demi-heure. Le<br />
mélange est ensuite filtré. Le filtrage étant long, au moins 12,5 mL de filtrat sont récupérés<br />
sur les 25 mL nécessaires à la spectrophotométrie, puis le volume est ajusté à 25mL avec de<br />
l’eau distillée. Il faudra donc tenir compte de la dilution dans les calculs.<br />
Le dosage s’effectue par spectrophotométrie. Le<br />
principe du dosage est d’ajouter un sach<strong>et</strong> de réactif<br />
NitraVer dans la solution filtrée qui réduit le nitrate en<br />
nitrite par le cadmium, puis une réaction avec l’acide<br />
sulfanilique donne un produit de couleur ambrée, absorbant<br />
à 500nm. La poudre est précautionneusement versée dans<br />
chaque filtrat <strong>et</strong> transvasé dans les fioles, puis une agitation<br />
manuelle d’une minute est effectuée après avoir bouché les<br />
fioles à l’aide de Parafilm. La réaction se poursuit ensuite<br />
pendant 5 minutes au terme <strong>des</strong>quelles le programme du spectrophotomètre est lancé. Ce<br />
dernier donne alors directement les concentrations de [N-NO 3 - ] <strong>et</strong> [NO 3 - ] en mg/L.<br />
Le filtrat ayant été dilué, il faut calculer les concentrations initiales de la solution non<br />
diluée. Le calcul est basé sur la formule :<br />
Concentration initiale = (concentration lue*volume de KCl) / volume de filtrat prélevé.<br />
(mg/L) (mg/L) (mL) (mL)<br />
A partir de ces résultats, la teneur en nitrates dans le sol est déterminée grâce à la<br />
formule suivante :<br />
Concentration dans le sol = (concentration initiale*volume d’extraction) / poids de sol.<br />
(µg/g) (mg/L) (mL) (g)<br />
13
Partie II<br />
Résultats<br />
I – Inventaire floristique<br />
Haie Arborée 1 (Annexe 7 <strong>et</strong> 10)<br />
La strate arborée se compose d’une rangée de chênes entre lesquels sont insérés <strong>des</strong><br />
Charmes en taillis, pour le moment coupés pour leur bonne faculté à produire <strong>des</strong> rej<strong>et</strong>s.<br />
Au pied de ces arbres s’organise une végétation de ronces <strong>et</strong> d’autres éléments<br />
buissonnants tels le Chèvrefeuille, l’Aubépine, le Houx <strong>et</strong> le Prunellier maintenus par <strong>des</strong><br />
rangées de fil de fer barbelés. C<strong>et</strong> ensemble forme le corps de la haie.<br />
S’insère en plus une autre végétation plus rase composée de deux groupements distincts, l’un<br />
constitué principalement de Gaill<strong>et</strong> grateron occupant le terrain en tapis, l’autre beaucoup plus<br />
hétérogène est composé <strong>des</strong> espèces suivantes : Germandrée, Stellaires holostée <strong>et</strong> média,<br />
Géranium.<br />
Quelques espèces sont également réparties de façon disparate. C’est le cas de la<br />
Grande Berce, du lierre, du Séneçon commun, <strong>des</strong> Ficaires <strong>et</strong> du Rumex (oseille)<br />
D’autres espèces plus héliophiles comme les digitales profitent <strong>des</strong> trouées présentes<br />
dans la strate arborée pour s’installer.<br />
Haie 2 (Annexe 8 <strong>et</strong> 10)<br />
Après une courte partie arbustive du coté ouest, composée d’un Charme, d’un Chêne<br />
de pieds d’aubépine <strong>et</strong> de houx ayant la même végétation rase que le deuxième partie de la<br />
haie arborée 1 (Germandrée, Stellaire, Ficaire), son profil change radicalement. La seconde<br />
portion est rase <strong>et</strong> dominée par un tapis touffu de ronces. Parmi ces ronces sont disposés<br />
ponctuellement un Ajonc, un Eglantier <strong>et</strong> du Chèvrefeuille. Des plantes typiques de la prairie<br />
arrivent toutefois à s’infiltrer au coeur du roncier : Dactyle, Fétuque, Rumex, Coropodium à<br />
tiges dénudées <strong>et</strong> gaill<strong>et</strong> commun.<br />
Haie 3 arbustive (Annexe 9 <strong>et</strong> 10)<br />
C<strong>et</strong>te haie est dominée par une association très dense de Prunelliers recouverts de<br />
différentes espèces de Lichens. La végétation rase s’y organise en quatre successions<br />
végétales bien différenciées soit du cœur vers l’extérieur de la haie :<br />
- Mousses, Fougères <strong>et</strong> Nombril de Vénus,<br />
- Coridale dominante avec Germandrée, Stellaire, Lamier pourpre,<br />
- Gaill<strong>et</strong>s grateron <strong>et</strong> commun, ainsi que Coropodium à tiges dénudées,<br />
- Incursions de prairie avec Rumex, Dactyle <strong>et</strong> Fétuque.<br />
Des églantiers sont également présents ponctuellement <strong>et</strong> ses groupements de gen<strong>et</strong>s à<br />
balai sont également visibles dans la partie sud.<br />
Prairie (Annexe 11)<br />
Six zones différentes s’organisent d’Est en Ouest :<br />
- la frange de la haie arborée avec Lierre, Charme, Ronces, Ficaires ou se r<strong>et</strong>rouve<br />
un peu de litière,<br />
14
- l’entame de la prairie soit Fétuque, Dactyle, Rumex, <strong>et</strong> Coropodium à tiges<br />
dénudées,<br />
- l’apparition <strong>des</strong> Centaurées qui vont en diminuant au fur <strong>et</strong> à mesure que l’on<br />
s’approche de la zone humide comme c’est également le cas pour Achillea<br />
Millefeuilles, avec présence de la Bétoine <strong>et</strong> de la Renoncule rampante,<br />
- la zone humide à Fétuque,<br />
- la réapparition <strong>des</strong> deux espèces que sont l’Achillea Millefeuilles <strong>et</strong> la Centaurée,<br />
- la bande à Luzule très proche de la haie avec nouvelle raréfaction progressive de la<br />
Centaurée.<br />
Les résultats du traitement <strong>des</strong> photographies Fisheye montrent une différence entre<br />
les <strong>haies</strong> n° 1 <strong>et</strong> 3 au niveau de la structure. Pour les 4 variables étudiées, la haie n° 1 présente<br />
<strong>des</strong> caractéristiques d’ouverture plus importante ce qui correspond aux observations faites sur<br />
le terrain. En eff<strong>et</strong> la haie arbustive est plus dense que la haie arborée. Les mesures détaillées<br />
pour les 16 photographies sont en annexe 13. Le tableau 1 donne uniquement les moyennes.<br />
Haie arborée (1) Haie arbustive (3)<br />
% d'ouverture de la canopée du site 30,96 27,20<br />
LAI 1,08 1,39<br />
Rayonnement arrivant (transmis) en MJ m^ -2 jour ^ -1 3,26 1,90<br />
Rapport % rayonnement transmis / rayonnement incident 51,19 29,80<br />
Tableau 1 : Résultats moyens du traitement <strong>des</strong> photographies Fisheye pour les <strong>haies</strong> arborée <strong>et</strong> arbustive<br />
II – Inventaire faunistique<br />
Représentation <strong>des</strong> taxons de la parcelle<br />
Arachni<strong>des</strong> Acariens<br />
Arachni<strong>des</strong> Aranéï<strong>des</strong><br />
Arachni<strong>des</strong> Opilions<br />
Insectes Coléoptères<br />
Insectes Collemboles<br />
Crustacés Isopo<strong>des</strong><br />
Insectes Diploures<br />
Insectes Diptères<br />
Insectes Hémiptères<br />
Insectes Homoptères<br />
Insectes Hyménoptères<br />
Insectes Lépidoptères<br />
Mollusques Gastéropo<strong>des</strong><br />
Myriapo<strong>des</strong> Chilopo<strong>des</strong><br />
Myriapo<strong>des</strong> Diplopo<strong>des</strong><br />
Némato<strong>des</strong><br />
Autres insectes<br />
Oligochètes Lombrics<br />
Vers endogés<br />
L’inventaire faunistique, placé en<br />
annexe 14, perm<strong>et</strong> de construire le<br />
figure 6 donnant l’abondance<br />
relative <strong>des</strong> différentes classes<br />
relevées dans les pièges. Ainsi,<br />
une grande majorité (61%) <strong>des</strong><br />
organismes recueillis font partie<br />
<strong>des</strong> collemboles.<br />
Répartition <strong>des</strong> organismes piégés suivant le milieu<br />
Figure 6 : Abondance relative <strong>des</strong> classes faunistiques<br />
Le diagramme de la figure 7 montre la répartition <strong>des</strong><br />
organismes piégés en fonction du milieu dans lequel<br />
est placé le piège. Ainsi, c’est la prairie qui comprend<br />
le plus grand nombre d’individus.<br />
Haie arborée<br />
Haie de ronces<br />
Haie arbustive<br />
Prairie<br />
Figure 7 : Répartition du nombre de captures suivant le milieu<br />
15
Lors du relevé <strong>des</strong> pièges, celui numéroté 21 apparaît défectueux. Il n’est donc pas pris<br />
en compte pour les analyses suivantes. De plus, les pièges placés dans les coins sont ignorés<br />
car ils ne sont pas représentatifs d’un seul milieu (intersection de deux types de <strong>haies</strong>).<br />
Des indices de Shannon ainsi que <strong>des</strong> indices d’équitabilité ont ensuite été calculés<br />
afin d’analyser la biodiversité <strong>des</strong> lieux. Les résultats sont regroupés dans le tableau 2 Les<br />
principes de ces indices de biodiversité sont expliqués en annexe 15.<br />
Indice de Shannon Indices d'équitabilité<br />
Haie 1 1,05 0,71<br />
Haie 2 1,06 0,79<br />
Haie 3 1,27 0,94<br />
Parcelle 1,03 0,63<br />
Prairie 0,72 0,36<br />
Tableau 2 : Résultats <strong>des</strong> calculs d’indices de biodiversité.<br />
Le tableau 3 représente les indices de Sorensen entre les différents milieux :<br />
Milieux de comparaison Valeur indice Sorensen<br />
Haie 1 / prairie 35,62%<br />
Haie 2 / prairie 48,39%<br />
Haie 3 / prairie 40,58%<br />
Parcelle / prairie 27,71%<br />
Tableau 3 : Indices de Sorensen.<br />
III - Bioclimatologie<br />
1. Température<br />
Les températures relevées pour deux dates d’étude, à différents emplacements de la<br />
parcelle <strong>et</strong> à l’aide de différents appareils sont reportés dans les tableaux 4 <strong>et</strong> 5.<br />
température à 7h le 04/04/06 température à 7h le 06/04/06<br />
emplacement extérieur haie intérieur haie différence de température extérieur haie intérieur haie différence de température<br />
1 4,0 3,8 0,2 -2,9 -3,1 0,2<br />
2 3,8 3,7 0,1 -3,3 -3,4 0,1<br />
3 4,0 3,9 0,1 -2,9 -2,7 -0,2<br />
a 4,0 4,1 -0,1 -2,5 -2,7 0,2<br />
b 3,9 3,8 0,1 -2,0 -2,2 0,2<br />
c 3,8 3,8 0,0 -2,1 -2,0 -0,1<br />
Tableau 4 : Températures relevées au thermomètre à 7h le 04 avril 2006 <strong>et</strong> le 06 avril 2006.<br />
16
thermo-hygromètre (°C) thermomètre (°C) thermomètre infra-rouge (°C)<br />
emplacement Extérieur intérieur<br />
Extérieur Intérieur<br />
extérieur intérieur<br />
haie haie différence haie haie différence haie (sol) haie différence<br />
1 -2,7 -2,9 0,2 -2,9 -3,1 0,2 -6,1 -2 -3,9<br />
haie arbustive 2 -2,7 -2,4 -0,3 -3,3 -3,4 0,1 -7,5 -1 -6,1<br />
3 -0,7 -0,5 -0,2 -2,9 -2,7 -0,2 -6,1 -2 -3,7<br />
I -3 - - -2,2 - - -3,7 - -<br />
prairie II -3,5 - - -3,0 - - -4,4 - -<br />
III -3,3 - - -3,0 - - -4,2 - -<br />
a -3,4 -3,5 0,1 -2,5 -2,7 0,2 -3,5 -2 -1,2<br />
haie arborée b -3,2 -3,1 -0,1 -2,0 -2,2 0,2 -4,2 -2 -2,1<br />
c -3 -3 0 -2,1 -2 -0,1 -3,8 -2 -2<br />
Tableau 5 : Températures relevées le 06 avril 2006 à l’aide de 3 appareillages différents<br />
2. Humidité de l’air<br />
En annexe 18, sont présentés les résultats sur l’humidité de l’air relevée aux différents<br />
points étudiés (correspondant aux points de carottage dans les <strong>haies</strong> <strong>et</strong> sur le transect) dans<br />
l’après-midi. A partir de ces résultats, la figure 8, montrant l’évolution de l’humidité de l’air,<br />
est construite.<br />
humidité de l'air<br />
45,00<br />
44,00<br />
43,00<br />
42,00<br />
41,00<br />
40,00<br />
39,00<br />
38,00<br />
37,00<br />
36,00<br />
A B C D E F G H I J K L<br />
transect<br />
Figure 8 : Taux d’humidité de l’air le long du transect<br />
Lors <strong>des</strong> mesures effectuées à 7 heures du matin, l’humidité de l’air relevée était de 100%.<br />
3. Vent<br />
La vitesse du vent est relevée pour différents points à proximité <strong>des</strong> deux <strong>haies</strong> afin de<br />
tester l’hypothèse que la haie a la capacité de couper le vent. Les relevés sont reportés dans<br />
les tableaux en annexe 19.<br />
A partir <strong>des</strong> résultats concernant la vitesse du vent en fonction de la distance à la haie,<br />
le graphique (figure 9) suivant est construit.<br />
17
vitesse du vent (m/min)<br />
200,00<br />
180,00<br />
160,00<br />
140,00<br />
120,00<br />
100,00<br />
80,00<br />
60,00<br />
40,00<br />
20,00<br />
0,00<br />
5 10 15<br />
distance à la haie (m)<br />
haie arbustive<br />
haie arborée<br />
Figure 9 : évolution de la vitesse du vent suivant différentes distances en partant de la haie.<br />
IV - Etude du sol<br />
1. Pédologie<br />
Figure 10 : Coupe pédologique dans<br />
la haie de ronces<br />
L’humus est de type Mull.<br />
Trois horizons se dissocient. Il<br />
s’agit <strong>des</strong> horizons A organominéral<br />
assez grumeleux, C<br />
représentant la roche mère<br />
altérée <strong>et</strong> R la roche mère. Le<br />
pH est compris entre 5 <strong>et</strong> 6. Il<br />
s’agit d’un p<strong>et</strong>it sol brun en<br />
formation à partir d’un ranker<br />
(la matière organique est<br />
intégrée).<br />
Figure 11 : Coupe pédologique au centre<br />
de la prairie<br />
Le profil comprend les horizons<br />
A <strong>et</strong> C comme précédemment,<br />
mais un horizon B apparaît. La<br />
roche mère se situe à trente<br />
centimètres. Le pH est de 6 dans<br />
la partie superficielle du profil <strong>et</strong><br />
de 5 en se rapprochant de la roche<br />
mère acide.<br />
Figure 12 : Coupe pédologique<br />
dans la haie arborée.<br />
La roche mère se situe à<br />
soixante dix centimètres de<br />
profondeur. L’horizon C<br />
contient <strong>des</strong> limons <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />
cailloux de schistes.<br />
18
2. Humidité du sol<br />
Les masses <strong>des</strong> échantillons de sol humide <strong>et</strong> sec, ainsi que le taux d’humidité du sol<br />
déduit, sont répertoriés en annexe 20.<br />
A partir <strong>des</strong> résultats, la figure 13 suivante représentant les taux d’humidité le long du transect<br />
est construite.<br />
40,00<br />
35,00<br />
pourcentage d'humidité<br />
30,00<br />
25,00<br />
20,00<br />
15,00<br />
10,00<br />
5,00<br />
0,00<br />
A B C D E F G H I J K L<br />
Transect<br />
Figure 13 : représentation du taux d’humidité le long du transect.<br />
3. Profil de la nappe<br />
Les carottages effectués dans la prairie le long du transect perm<strong>et</strong>tent d’évaluer la<br />
profondeur de la nappe. Les résultats sont reportés dans le tableau 6.<br />
point de profondeur de la<br />
prélèvement<br />
nappe<br />
A +1m<br />
B +1m<br />
C<br />
45cm<br />
D<br />
40cm<br />
E<br />
40cm<br />
F<br />
16cm<br />
G<br />
15cm<br />
H<br />
41cm<br />
I<br />
Sous 31cm (pierre)<br />
J<br />
Sous 36cm (pierre)<br />
K<br />
44cm<br />
L<br />
43cm<br />
Tableau 6 : données sur la profondeur de la nappe.<br />
Certaines mesures ne sont pas précises, car en certains points, de la roche empêchait<br />
d’effectuer le carottage à la tarière plus profondément.<br />
4. pH<br />
19
Deux métho<strong>des</strong> différentes ont été utilisées pour déterminer le pH du sol : le papier pH<br />
<strong>et</strong> le pH-mètre, avec lequel la manipulation a été répétée 2 fois. Les résultats obtenus sont<br />
reportés en annexe 21.<br />
A partir <strong>des</strong> résultats, la figure 14 représentant les valeurs du pH du sol le long du transect est<br />
obtenue.<br />
pH<br />
8,0<br />
7,5<br />
7,0<br />
6,5<br />
6,0<br />
5,5<br />
5,0<br />
4,5<br />
4,0<br />
3,5<br />
3,0<br />
A B C D E F G H I J K L<br />
Transect<br />
Figure 14 : représentation du pH le long du transect.<br />
papier pH<br />
pHmètre(0<br />
5/04/06)<br />
L’ensemble <strong>des</strong> relevés de pH effectués perm<strong>et</strong> de représenter sur la figure 15 les valeurs<br />
moyennes le long du transect.<br />
8,0<br />
7,5<br />
7,0<br />
6,5<br />
pH<br />
6,0<br />
5,5<br />
5,0<br />
4,5<br />
4,0<br />
A B C D E F G H I J K L<br />
Transect<br />
GrFigure 15 : représentation du pH moyen (données papier pH <strong>et</strong> pH-mètre) le long du<br />
transect.<br />
Les résultats obtenus à l’aide du pH-mètre sont peu précis. Des variations très<br />
importantes (de l’ordre de 0,01 à 1) ont été constatées par la solution étalon. Les données ont<br />
été corrigées à partir de c<strong>et</strong>te imprécision, de ce fait, il est difficile de les interpréter.<br />
20
5. Relevé de biomasse<br />
Les résultats, concernant la biomasse aérienne prélevée dans la prairie le long du<br />
transect, sont regroupés dans le tableau 7.<br />
point de prélèvement<br />
biomasse<br />
échantillon (g)<br />
biomasse<br />
(g/m²)<br />
A 0,61 42,66<br />
B 3,46 241,96<br />
C 4,72 330,07<br />
D 3,66 255,94<br />
E 5,94 415,38<br />
F 20,48 1432,17<br />
G 12,96 906,29<br />
H 6,52 455,94<br />
I 10,88 760,84<br />
J 7,00 489,51<br />
K 14,08 984,62<br />
L 3,02 211,19<br />
Tableau 7 : biomasse relevée le long du transect.<br />
1600,00<br />
1400,00<br />
1200,00<br />
biomasse g/m²<br />
1000,00<br />
800,00<br />
600,00<br />
400,00<br />
200,00<br />
0,00<br />
A B C D E F G H I J K L<br />
Transect<br />
Figure 16 : représentation de la biomasse par m² le long du transect.<br />
6. Teneur en nitrates<br />
Les résultats <strong>des</strong> dosages <strong>et</strong> les calculs effectués pour la détermination <strong>des</strong><br />
concentrations en nitrate sont reportés en annexe 22.<br />
Les figures 17 <strong>et</strong> 18 représentent les concentrations d’azote sous forme nitrate <strong>et</strong> de<br />
nitrates dans le sol de la prairie.<br />
21
[N-NO3-] en µg/g<br />
40<br />
35<br />
30<br />
25<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
[N-NO3-] sol humide<br />
[N-NO3-] sol sec<br />
0<br />
A B C D E F G H I J K L<br />
Transect<br />
Figure 17 : représentation de la concentration en [N-NO 3 - ] le long du transect.<br />
180<br />
160<br />
140<br />
[NO3-] en µg/g<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
[NO3-] sol humide<br />
[NO3-] sol sec<br />
0<br />
A B C D E F G H I J K L<br />
Transect<br />
Figure 18 : représentation de la concentration en [NO 3 - ] le long du transect.<br />
22
Partie III<br />
Discussion<br />
Le type de sol représenté sur les coupes pédologiques correspond à un ranker brunifié.<br />
Un ranker est un sol acide de profil AC, à horizon humifère. Ce genre de sol se rencontre dans<br />
les régions côtières à climat atlantique mais également dans les zones très humi<strong>des</strong> (ce qui est<br />
le cas dans la parcelle). Le ranker manifeste une évolution en ce qui concerne les processus<br />
d’humification <strong>et</strong> d’altération. Ces phénomènes se forment en surface mais restent limités à la<br />
partie superficielle du profil, il peut donc y avoir formation d’un horizon B.<br />
Un sol brun est en formation, du fait de l’ouverture du paysage à la culture <strong>et</strong> au<br />
pâturage. En eff<strong>et</strong>, il existait anciennement une forêt, qui a été transformée par la suite en<br />
pelouses ou prairies. La présence <strong>et</strong> l’action <strong>des</strong> vers de terre brassent la matière organique, ce<br />
qui explique l’humus de type Müll à un pH de 5 à 6 (résultats confirmés lors de la prise de<br />
mesure <strong>des</strong> pH sur le site). L’horizon (B) est coloré par le fer ferrique <strong>et</strong> l’argile liée.<br />
Les différentes coupes ont donc permis de déterminer que le sol est un ranker sur une<br />
roche mère formée de schistes avec un pH avoisinant la valeur 5. La brunification augmente<br />
en fonction de la profondeur de la roche mère par rapport à la surface. Sur un sol peu épais<br />
(près de la parcelle) le paysage est composé de lan<strong>des</strong>. La matière organique y est moins<br />
dégradée ce qui explique l’acidité.<br />
Le but <strong>des</strong> expériences était de m<strong>et</strong>tre en évidence les caractéristiques écologiques<br />
spécifiques <strong>des</strong> <strong>haies</strong>. De ce fait, les paramètres bioclimatiques ont été étudiés afin de montrer<br />
l’influence <strong>des</strong> <strong>haies</strong> sur le milieu.<br />
Des résultats théoriques sont anticipés, en eff<strong>et</strong> il est prévu que la température soit plus<br />
élevée proche de la haie. La couverture végétale capte le rayonnement solaire <strong>et</strong> le redistribue.<br />
La température aux alentours de la haie est donc plus élevée que dans le cas ou elle ne serait<br />
pas présente. Cependant, les données récoltées sur le terrain ne perm<strong>et</strong>tent pas de soutenir<br />
clairement c<strong>et</strong>te hypothèse. Les valeurs obtenues ont peu d’écart, ce qui ne perm<strong>et</strong> pas<br />
d’établir une réelle relation avec la théorie. Davantage de mesures aurait dues être réalisées<br />
afin d’établir un jeu de données plus conséquent.<br />
Les <strong>haies</strong> ont également une influence sur l’humidité de l’air, qui est en relation avec<br />
la température. D’une façon générale, les végétaux présents dans les <strong>haies</strong> transpirent <strong>et</strong><br />
absorbent de l’eau. Ceci a tendance à augmenter l’humidité dans la zone protégée. La figure 8<br />
représente c<strong>et</strong>te augmentation dans la zone protégée de la haie arbustive. Même si les<br />
variations d’humidité de l’air sont assez faibles, les plus fort taux d’humidité sont observables<br />
près <strong>des</strong> <strong>haies</strong>.<br />
En ce qui concerne l’humidité du sol, les données sur le transect représentées sur la<br />
figure 13 perm<strong>et</strong>tent de visualiser la forme de la nappe (voir annexe 2). La nappe étant à<br />
moins de quarante centimètres de profondeur à certains points du transect, elle influence donc<br />
fortement le taux d’humidité du sol.<br />
Tous ces paramètres bioclimatiques agissent sur les paramètres physico-chimiques, <strong>et</strong><br />
donc sur la biomasse végétale présente dans la prairie. La figure 16 représente c<strong>et</strong>te<br />
répartition. Dans la première partie du transect, c'est-à-dire proche de la haie arborée, la<br />
biomasse est faible <strong>des</strong> points A à E. Ce résultat s’explique par la présence de chênes, <strong>et</strong> donc<br />
d’une litière à partir de l’automne (dégradation rapide, humus de type Müll). De plus,<br />
23
certaines parties du sol ne sont pas recouvertes de végétation, tandis que la partie centrale de<br />
la prairie a une couverture végétale beaucoup plus importante, en opposition avec la proximité<br />
<strong>des</strong> <strong>haies</strong> arborée <strong>et</strong> arbustive (annexe 24). La zone de forte végétation correspond à la zone la<br />
plus humide de la prairie (là où la nappe affleure). Sur la figure 16 apparaît une différence de<br />
répartition de biomasse entre les deux types de <strong>haies</strong>. En eff<strong>et</strong>, il y a une évolution graduelle<br />
de la biomasse tandis qu’au niveau de la haie arbustive, la rupture est franche. Le taux de<br />
recouvrement est représenté sur la figure 19.<br />
Recouvrement en<br />
%<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
0<br />
-20<br />
Recouvrement du sol le long du transect<br />
0 10 20 30 40 50 60 70<br />
Distance au point A en mètres<br />
Litière (%) Sol nu (%) Herbacée (%)<br />
Polynomial (Herbacée (%)) Polynomial (Litière (%)) Polynomial (Sol nu (%))<br />
Figure 19 : Recouvrement du sol en fonction de la distance le long du transect<br />
Le nitrate étant important pour le développement de la masse végétale, les<br />
concentrations ont été mesurées. Les résultats révèlent une forte concentration de N-NO 3 - <strong>et</strong><br />
de NO 3<br />
-<br />
aux abords de la haie arborée. En eff<strong>et</strong>, c’est à six mètres de la haie arborée que le<br />
taux de nitrates est maximum. Ces chiffres pourraient être expliqué par l’existence <strong>des</strong> racines<br />
<strong>des</strong> chênes, racines profon<strong>des</strong> <strong>et</strong> étendues. Il est donc naturel de r<strong>et</strong>rouver moins de nitrates à<br />
hauteur <strong>des</strong> troncs qu’à quelques mètres <strong>des</strong> troncs. La concentration de nitrates diminue par<br />
la suite le long du transect. Les valeurs les plus faibles sont atteintes au centre de la prairie,<br />
elles augmentent de nouveau auprès de la haie arbustive.<br />
Ces résultats sont troublants, car ils sont en incohérence avec les valeurs de biomasse.<br />
En eff<strong>et</strong>, les plantes ont besoin de nitrates pour se développer, l’azote étant limitant pour la<br />
croissance. Il devrait donc y avoir une relation entre la biomasse <strong>et</strong> les concentrations de<br />
nitrate.<br />
Les valeurs de pH relevées à l’aide <strong>des</strong> deux métho<strong>des</strong> ne perm<strong>et</strong>tent pas de distinguer<br />
<strong>des</strong> différences significatives de pH au sein de la parcelle. En revanche, ces mesures donnent<br />
un ordre de grandeur : sur la prairie, le pH est compris entre 5 <strong>et</strong> 6. Le sol est donc légèrement<br />
acide. Cela peut être dû à la roche mère (du schiste), qui libère <strong>des</strong> minéraux par son<br />
altération. Il est à noter que le pH de l’eau de la nappe est d’environ 6, ceci est dû au même<br />
processus. De plus, dans la haie arbustive, le pH est n<strong>et</strong>tement plus faible, il est d’environ 3.<br />
Ce résultat peut s’expliquer par le fait que la haie se trouve sur un talus formé de gravats <strong>et</strong> de<br />
remblais. Les premiers centimètres du sol sont de couleur noire, la matière organique<br />
s’accumule <strong>et</strong> est dégradée lentement. La végétation associée (prunellier <strong>et</strong> ronces) est très<br />
caractéristique <strong>des</strong> milieux aci<strong>des</strong>.<br />
24
[NO3-] sol<br />
humide<br />
biomasse<br />
(g) Taux d'humidité pH humidité de l'air<br />
profondeur de la<br />
nappe<br />
[NO3-] sol humide 1 -0,53 -0,35 -0,26 0,56 0,90<br />
biomasse (g) -0,53 1 0,43 0,61 -0,16 -0,67<br />
Taux d'humidité -0,35 0,43 1 0,46 -0,40 -0,54<br />
pH -0,26 0,61 0,46 1 -0,29 -0,54<br />
humidité de l'air 0,56 -0,16 -0,40 -0,29 1 0,69<br />
profondeur de la<br />
nappe 0,90 -0,67 -0,54 -0,54 0,69 1<br />
En gras, valeurs significatives (hors diagonale) au seuil alpha=0,05 (test bilatéral)<br />
Tableau 8 : Résultat de la corrélation de Pearson donnée par l’ACP<br />
Le tableau 8 présenté ci-<strong>des</strong>sus est tiré de l’Analyse en Composantes Principales<br />
(ACP) sous Statbox Pro. Ce tableau donne les corrélations de Pearson existant entre les<br />
différents facteurs testés.<br />
Les données perm<strong>et</strong>tent de dire que:<br />
- la plus forte corrélation est de 0,90, il s’agit la profondeur de la nappe corrélée avec la<br />
concentration de NO 3 - . Ces données peuvent être expliquées par le phénomène de battance de<br />
la nappe.<br />
- une valeur de 0,69 représente la corrélation de la profondeur de la nappe avec l’humidité de<br />
l’air<br />
- le fait d’obtenir une valeur de 0,54 (pas de relation) pour la profondeur de la nappe avec<br />
l’humidité du sol est étonnant. Ce résultat semble illogique.<br />
- une autre corrélation existe entre la profondeur de la nappe <strong>et</strong> la biomasse relevée (0,67), en<br />
eff<strong>et</strong> la végétation pousse davantage dans une zone humide.<br />
- la biomasse est également corrélée au pH (0,61). L’acidité du sol influence la végétation.<br />
C<strong>et</strong>te ACP a permis de confirmer statistiquement certaines relations. Cependant d’autres<br />
résultats semblent surprenants.<br />
Il est possible que ces incohérences soient dues aux imprécisions <strong>des</strong> appareils de mesure, de<br />
la lecture <strong>des</strong> données, du faible nombre de mesures…<br />
La végétation est donc typique pour chacune <strong>des</strong> <strong>haies</strong> considérées dans c<strong>et</strong>te étude.<br />
La haie 1 demeure assez entr<strong>et</strong>enue <strong>et</strong> limitée dans sa progression par les actions anthropiques<br />
mais s’avère également être la plus diversifiée qu point de vue spécifique. La haie 2 est plutôt<br />
une haie rase de délimitation de parcelle qui plus est présente sur une ancienne lande à sol peu<br />
profond. La haie 3 est quant à elle une simple couverture de remblai qui a été laissée à<br />
l’abandon <strong>et</strong> gagne sur la prairie. Une explication <strong>des</strong> répartitions <strong>des</strong> différents groupements<br />
végétaux au sein d’une même haie sera tentée plus loin par une analyse Fisheye.<br />
En ce qui concerne la prairie, organisée en différentes zones parallèles, elle est<br />
composée d’espèces mésophiles <strong>et</strong> acidophiles comme la flouve odorante (non présente sur le<br />
transect décrit).<br />
La différence d’ouverture de la canopée, de LAI, <strong>et</strong> du rapport rayonnement transmis<br />
sur rayonnement incident est due aux essences en place. Dans le cas de la haie arborée le<br />
rayonnement transmis est plus important donc la compétition pour la lumière est moins forte<br />
pour les végétaux de la strate la plus basse. Ce résultat est en accord avec les relevés<br />
floristiques effectués sur les deux <strong>haies</strong>. En eff<strong>et</strong>, la haie arborée présente une flore plus<br />
diversifiée que la haie arbustive.<br />
25
D’après la figure 7 la haie arborée apparaît comme étant la plus proche de la prairie,<br />
suivie par la haie arbustive puis par la haie de ronces. Cependant, c<strong>et</strong>te dernière paraît plus<br />
ouverte <strong>et</strong> semble plus proche de la prairie dans sa physionomie.<br />
Le test d’analyse de variance ANOVA (après vérification <strong>des</strong> conditions<br />
d’application) perm<strong>et</strong> d’affirmer qu’il existe un eff<strong>et</strong> du milieu (P**) <strong>et</strong> du taxon (P***).<br />
Cependant, <strong>des</strong> tests de Student associés à l’ANOVA donnent un regroupement très<br />
anarchique <strong>des</strong> pièges par rapport à leur distribution dans le milieu. Voir annexe 16.<br />
Parmi les 83 taxons répertoriés sur la parcelle, la prairie contient 32 d’entre eux dont<br />
seulement 9 qui lui sont spécifiques. Le milieu prairie en comparaison <strong>des</strong> milieux <strong>haies</strong> ne<br />
présente pas un grand intérêt au niveau diversité spécifique. D’ailleurs 61 % <strong>des</strong> organismes<br />
recueillis sont <strong>des</strong> collemboles (figure 6).<br />
Une CAH (Classification Arborescente Hiérarchisée en annexe 17) de similarité a été<br />
effectuée, dans le but de savoir si les résultats de capture sont homogènes dans nos quatre<br />
sites échantillonnés. Certains pièges, relativement proches sur le terrain, sont rassemblés au<br />
niveau <strong>des</strong> nœuds comme par exemple les pièges 23, 24, 25 <strong>et</strong> 28 ou 11, 12, 13 <strong>et</strong> 14, mais les<br />
résultats ne sont pas concluants. Les résultats de la CAH de similarité effectuée à l’échelle du<br />
milieu (haie 1, 2 ou 3 <strong>et</strong> prairie) sont plus probantes.<br />
La biocénose <strong>des</strong> <strong>haies</strong> apparaît donc beaucoup plus diversifiée mais aussi beaucoup<br />
plus équilibrée que celle de la prairie. Ces résultats s’en ressentent sur l’ensemble de la<br />
parcelle. De plus, comme le montrent les indices de Sorensen (tableau 3), la liaison entre les<br />
relevés effectués en prairie <strong>et</strong> ceux provenant dans les autres biotopes est assez faible (de<br />
l’ordre de 30 à 40%).<br />
De plus, au niveau de la densité <strong>et</strong> de la spécificité, les pièges placés à l’intersection<br />
<strong>des</strong> <strong>haies</strong> n’apparaissent pas plus riches que les autres contrairement à ce qu’il a déjà été<br />
prouvé. En eff<strong>et</strong> le test d’analyse de variance ANOVA (effectué après vérification <strong>des</strong><br />
conditions d’application) apparaît comme non significatif pour les deux cas (P critique =0,54 pour<br />
le niveau spécifique <strong>et</strong> P critique =0,62 pour les densités de la faune du sol).<br />
Lors de c<strong>et</strong>te étude il a été prouvé que la prairie, en ce qui concerne les arthropo<strong>des</strong>,<br />
était beaucoup moins diversifiée <strong>et</strong> équilibrée quant aux espèces qui la composent par rapport<br />
aux <strong>haies</strong> alentours. Ceci conforte donc l’hypothèse selon laquelle les <strong>haies</strong> constituent <strong>des</strong><br />
zones refuges pour les animaux. C<strong>et</strong>te prairie est un milieu fortement soumis aux pressions<br />
anthropiques. Ceci doit donc limiter la formation d’une communauté diversifiée.<br />
Qui plus est, le manque de résultats au niveau statistique <strong>et</strong> le désaccord exprimé par<br />
rapport à certains résultats publiés, sont sûrement dus à la faiblesse <strong>des</strong> effectifs de piège. Le<br />
fait que l’étude se soit cantonnée à une seule prairie, a aussi pu fausser les résultats (par<br />
exemple, si elle connaissait à ce moment une perturbation non relevée lors <strong>des</strong> analyses de<br />
terrain).<br />
Les tableaux de résultats en annexe 19 perm<strong>et</strong>tent de tirer les conclusions suivantes sur<br />
l’impact <strong>des</strong> <strong>haies</strong> sur le vent d’est :<br />
Deux cas sont étudiés :<br />
- pour la haie arbustive :<br />
La vitesse du vent est supérieure avant le franchissement de la haie. Il existe donc une<br />
zone abritée par la haie de l’autre côté (la vitesse du vent y est faible). Dans le cas numéro 2,<br />
26
ceci est moins observable du fait que la zone prairiale est à découvert tandis que la présence<br />
d’arbres sur une parcelle plus éloignée affaiblit la force du vent arrivant sur la haie.<br />
Plus la distance à la haie est importante, plus la vitesse du vent forcit dans la zone prairiale<br />
centrale. Ce phénomène est largement plus explicité par les résultats de la figure 9. Il est<br />
facilement observable que la vitesse du vent augmente en fonction de l’éloignement de la haie<br />
(sans doute parce que le vent passe au-<strong>des</strong>sus de la haie).<br />
- pour la haie arborée :<br />
Du fait que la vitesse du vent augmente dans le centre de la prairie, une vitesse assez<br />
élevée est mesurée avant la haie arborée. Contrairement à précédemment, la vitesse faiblit<br />
moins lors du franchissement de la haie arborée que de la haie arbustive. En revanche, la<br />
valeur la plus faible est constatée à une distance de 10m. Ceci est facilement explicable par la<br />
hauteur n<strong>et</strong>tement supérieure <strong>des</strong> chênes par rapport aux arbustes <strong>et</strong> la présence de trouées<br />
entre les troncs (le vent sera donc ralenti par les branches <strong>et</strong> pourra passer entre les troncs).<br />
Ces conclusions sont résumées sur le schéma présenté en annexe 23.<br />
Une haie arborée laisse passer davantage de vent qu’une haie arbustive, <strong>et</strong> évite ainsi<br />
tout phénomène de tourbillons du vent une fois le barrage de la haie arbustive passé. Ce<br />
phénomène de tourbillons provoque une forte érosion éolienne sur les sols, de ce fait il vaut<br />
mieux planter une haie arborée qu’une haie arbustive aussi dense. Ce qui est paradoxal, c’est<br />
que les <strong>haies</strong> sont placées pour couper le vent <strong>et</strong> donc limiter l’érosion, mais une haie trop<br />
dense crée une zone protégée <strong>et</strong> une zone surexposée au vent sur laquelle il y a érosion<br />
éolienne.<br />
Figure 20 : Schéma d’un vent d’est sur la parcelle <strong>et</strong> de son atténuation par les <strong>haies</strong><br />
27
Ce stage de terrain nous a permis de découvrir un milieu particulier : les <strong>haies</strong>, <strong>et</strong> de<br />
réaliser une étude complète avec <strong>des</strong> objectifs que nous avions définis. C<strong>et</strong>te étude étant un<br />
travail autonome <strong>et</strong> de groupe, elle nous a permis d’apprendre à nous organiser <strong>et</strong> à gérer<br />
notre temps consacré à chaque expérience. Les protocoles <strong>et</strong> les manipulations ont été<br />
déterminés en groupe, grâce à <strong>des</strong> recherches bibliographiques <strong>et</strong> <strong>des</strong> travaux de terrain<br />
réalisés avant ce stage.<br />
Nous avons donc étudié plusieurs paramètres sur une parcelle pour définir l’écologie<br />
<strong>des</strong> <strong>haies</strong> <strong>et</strong> comprendre leurs impacts. Des résultats étaient attendus, mais nous n’avons pas<br />
pu tous les vérifier. Trois jours d’étude ont limité les prises de mesure <strong>et</strong> donc l’exploitation<br />
<strong>des</strong> résultats. Nous avons eu tout de même <strong>des</strong> résultats satisfaisants notamment en ce qui<br />
concerne le vent, les nitrates, l’humidité du sol…<br />
28
Bibliographie<br />
Ouvrages :<br />
- <strong>Ecologie</strong> du paysage, F. Burel <strong>et</strong> J. Baudry, Editions TEC & DOC, 1999.<br />
- L’arbre <strong>et</strong> la haie, D. Slotner, 1975.<br />
- Guide <strong>des</strong> fleurs sauvages, R. Fitter, A. Fitter <strong>et</strong> M. Blamey<br />
- Nouvelle flore, Gaston Bonnier <strong>et</strong> Georges de Layens<br />
- Guide <strong>des</strong> coléoptères d’Europe, G. du Chaten<strong>et</strong>, Delachaux <strong>et</strong> Niestlé, 1990.<br />
- Insectes de France <strong>et</strong> d’Europe occidentale, M. Chinery, Flammarion, 1986.<br />
- Guide <strong>des</strong> chenilles d’Europe, D.J. Carter <strong>et</strong> B. Hargreaves, Delachaux <strong>et</strong> Niestlé,<br />
1988.<br />
- Guide <strong>des</strong> araignées <strong>et</strong> <strong>des</strong> opilions d’Europe, D. Jones, Delachaux <strong>et</strong> Niestlé, 1983.<br />
- Pédologie, P. Duchaufour, Masson, 1984.<br />
- Pédologie, constituants <strong>et</strong> propriétés du sol, M. Bonneau <strong>et</strong> B. Souchier, Masson,<br />
1979.<br />
- <strong>Ecologie</strong>, approche scientifique <strong>et</strong> pratique, C. Faurie, C. Ferra, P. Médori, J. Dévaux<br />
<strong>et</strong> J.L. Hemptinne, Editions TEC & DOC, 2003.<br />
- Précis d’écologie, R. Dajoz, Dunod Université, 1985.<br />
Documents :<br />
- Arthropo<strong>des</strong> du sol <strong>et</strong> de ses annexes, A. Louveaux, Travaux Pratiques d’<strong>Ecologie</strong>,<br />
1998.<br />
- P<strong>et</strong>it guide pratique pour la détermination <strong>des</strong> principales espèces de fourmis de<br />
Suisse, E. Della Santa.<br />
Sites Intern<strong>et</strong> :<br />
- www.br<strong>et</strong>agne-environnement.org<br />
29
Annexes<br />
Annexe 1 : Cartographie<br />
Annexe 2 : Transect<br />
Annexe 3 : Cartographies <strong>des</strong> points de mesure<br />
Annexe 4 : Hauteur de végétation<br />
Annexe 5 : Etapes de la spatialisation par kriging<br />
Annexe 6 : Reconstitution 3D de la topographie à partir du MNT<br />
Annexe 7 : Vue longitudinale de la haie arborée<br />
Annexe 8 : Vue longitudinale de la haie de ronces<br />
Annexe 9 : Vue longitudinale de la haie arbustive<br />
Annexe 10 : Transects de la végétation <strong>des</strong> 3 <strong>haies</strong><br />
Annexe 11 : Transect de la végétation de la prairie<br />
Annexe 12 : Traitement <strong>des</strong> photographies fisheye<br />
Annexe 13 : Résultats du traitement <strong>des</strong> photographies fisheye<br />
Annexe 14 : Inventaire faunistique<br />
Annexe 15 : Présentation <strong>des</strong> indices de biodiversité<br />
Annexe 16 : Test ANOVA de comparaison <strong>des</strong> milieux<br />
Annexe 17 : Classification Arborescente Hiérarchisée<br />
Annexe 18 : Détermination du taux d’humidité de l’air<br />
Annexe 19 : Relevés de la vitesse du vent<br />
Annexe 20 : Détermination du taux d’humidité du sol<br />
Annexe 21 : Détermination du pH du sol<br />
Annexe 22 : Détermination de la concentration en nitrates<br />
Annexe 23 : Schéma d’un vent d’est sur la parcelle<br />
Annexe 24 : Recouvrement du sol le long du transect<br />
30
Annexe 1<br />
Cartographie<br />
31
Annexe 2<br />
Transect<br />
32
Annexe 3<br />
Cartographies <strong>des</strong> points de mesure<br />
- Humidité de l’air <strong>et</strong> pH<br />
- Humidité du sol<br />
- Pièges<br />
- Pédologie<br />
- Température<br />
- Profondeur de nappe, biomasse foliaire <strong>et</strong> teneurs en nitrates<br />
- Vent<br />
33
Humidité de l’air <strong>et</strong> pH<br />
34
Humidité du sol<br />
35
Pièges<br />
36
Pédologie<br />
37
Température<br />
38
Profondeur de nappe,<br />
Biomasse foliaire, Teneurs en nitrates<br />
39
Vent<br />
40
Annexe 4<br />
Hauteur de la végétation<br />
Haie arborée<br />
Angle au pied (°) Angle au pied (rad) Hauteur au pied (m) Angle à la cime (°) Angle à la cime (rad) Hauteur à la cime (m) Hauteur arbre (m)<br />
1 1,5 0,026179939 0,523718431 31,5 0,549778714 12,25601576 12,77973419<br />
2 0,25 0,004363323 0,087267016 39,5 0,689405055 16,48672772 16,57399473<br />
3 0,25 0,004363323 0,087267016 34,5 0,602138592 13,74561917 13,83288619<br />
4 0,5 0,008726646 0,174537356 11,5 0,200712864 4,069045988 4,243583344<br />
5 0,25 0,004363323 0,087267016 36,5 0,637045177 14,7992215 14,88648852<br />
6 0,75 0,013089969 0,261814342 42 0,733038286 18,00808089 18,26989523<br />
7 1,25 0,021816616 0,436401552 18,5 0,322885912 6,69190639 7,128307942<br />
8 0,5 0,008726646 0,174537356 31,5 0,549778714 12,25601576 12,43055312<br />
9 1,5 0,026179939 0,523718431 23,5 0,410152374 8,696247499 9,219965931<br />
10 1 0,017453293 0,349101299 41 0,715584993 17,38573476 17,73483605<br />
11 0,75 0,013089969 0,261814342 29,5 0,514872129 11,31545556 11,57726991<br />
12 0,25 0,004363323 0,087267016 34,5 0,602138592 13,74561917 13,83288619<br />
13 0,25 0,004363323 0,087267016 19 0,331612558 6,886552266 6,973819282<br />
14 0,25 0,004363323 0,087267016 19 0,331612558 6,886552266 6,973819282<br />
15 0,25 0,004363323 0,087267016 19 0,331612558 6,886552266 6,973819282<br />
16 0,75 0,013089969 0,261814342 24 0,41887902 8,904573706 9,166388048<br />
17 1,5 0,026179939 0,523718431 25 0,436332313 9,326153163 9,849871594<br />
18 0,25 0,004363323 0,087267016 30,5 0,532325422 11,78090033 11,86816734<br />
MOY 11,35090479<br />
Haie de ronces<br />
Angle au pied (°) Angle au pied (rad) Hauteur au pied (m) Angle à la cime (°) Angle à la cime (rad) Hauteur à la cime (m) Hauteur arbre (m)<br />
1 5,5 0,095993109 1,925780964 25,5 0,445058959 9,539510654 11,46529162<br />
2 5,25 0,091629786 1,837741833 16,5 0,287979327 5,924269899 7,762011733<br />
3 5,5 0,095993109 1,925780964 3 0,052359878 1,048155586 2,97393655<br />
4 5,25 0,091629786 1,837741833 16,5 0,287979327 5,924269899 7,762011733<br />
5 5,25 0,091629786 1,837741833 16,5 0,287979327 5,924269899 7,762011733<br />
6 5,5 0,095993109 1,925780964 24,5 0,427605667 9,114525111 11,04030607<br />
MOY 8,127594907<br />
Haie arbustive<br />
Angle au pied (°) Angle au pied (rad) Hauteur au pied (m) Angle à la cime (°) Angle à la cime (rad) Hauteur à la cime (m) Hauteur arbre (m)<br />
transect 9 0,157079633 3,167688806 3 0,052359878 1,048155586 4,215844392<br />
maximum 8 0,13962634 2,810816694 11 0,191986218 3,887606183 6,698422877<br />
minimum 4,5 0,078539816 1,574034136 8 0,13962634 2,810816694 4,384850831<br />
MOY 5,099706033<br />
Erreur commise :<br />
Estimation d’une erreur de 5° à chaque lecture, ce qui correspond à environ 1,75<br />
m pour chaque calcul. L’erreur estimée est donc de 3,50 m pour les hauteurs<br />
totales de végétation.<br />
41
Annexe 5<br />
Etapes de la spatialisation par kriging<br />
Lignes de niveau<br />
tracées sous forme<br />
de points dont<br />
l’altitude est connue.<br />
Semi-variogramme<br />
Validation par cross-validation.<br />
Résumé <strong>des</strong><br />
paramètres.<br />
Résultat<br />
de la<br />
spatialisation<br />
42
Annexe 6<br />
Reconstitution 3D de la topographie par utilisation du<br />
Modèle Numérique de Terrain.<br />
43
Annexe 7<br />
Vue longitudinale de la haie arborée<br />
44
Annexe 8<br />
Vue longitudinale de la haie de ronces<br />
45
Annexe 9<br />
Vue longitudinale de la haie arbustive<br />
46
Annexe 10<br />
Transects de la végétation <strong>des</strong> 3 <strong>haies</strong><br />
Haie arborée (1)<br />
Haie de ronces<br />
(2)<br />
Haie arbustive<br />
(3)<br />
47
Annexe 11<br />
Transect de la végétation de la prairie<br />
48
Annexe 12<br />
Traitement <strong>des</strong> photographies fisheye<br />
Le logiciel utilisé est :<br />
Les photographies toujours<br />
prises en orientation Sud sont<br />
registrées en utilisant la<br />
configuration existante du site de<br />
Paimpont.<br />
Les photographies sont<br />
ensuite traitées à l’aide de la<br />
fonction Thershold (valeur = 123)<br />
qui perm<strong>et</strong> de contraster ciel <strong>et</strong> couvert.<br />
Enfin les pixels de la photographie analysée sont décomptés <strong>et</strong> après calcul du logiciel<br />
on obtient diverses valeurs dont :<br />
- Le pourcentage d’ouverture de la canopée<br />
- Le LAI (Leaf Aera Index)<br />
- Le rayonnement arrivant sur le point de mesure<br />
(R transmis )<br />
- Le rapport en pourcentage de rayonnement transmis<br />
/ rayonnement incident<br />
49
Annexe 13<br />
Résultats du traitement <strong>des</strong> photographies fisheye<br />
Haie arborée<br />
Photos n°: 1 2 3 4 5 6 7 8 Moyenne<br />
% d'ouverture de la canopée du site 26,07 38,78 32,5 28,69 33,8 31,41 30,71 25,69 30,95625<br />
LAI 1,3 0,86 1,01 1,19 0,92 1 1,05 1,28 1,07625<br />
Rayonnement arrivant (transmis) en MJ m^ -2 jour ^ -1 2,89 4,12 3,55 3,19 3,32 3,3 3,25 2,45 3,25875<br />
Rapport % rayonnement transmis / rayonnement incident 45,44 64,77 55,82 50,12 52,17 51,8 50,98 38,44 51,1925<br />
Haie arbustive<br />
Photos n°: 1 2 3 4 5 6 7 8 Moyenne<br />
% d'ouverture de la canopée du site 32,67 23,56 26,18 21,16 25,72 29,7 28,52 30,12 27,20375<br />
LAI 1,19 1,33 1,23 1,6 1,48 1,6 1,5 1,16 1,38625<br />
Rayonnement arrivant (transmis) en MJ m^ -2 jour ^ -1 2,4 1,61 1,64 1,54 1,78 1,87 2,27 2,06 1,89625<br />
Rapport % rayonnement transmis / rayonnement incident 37,78 25,31 25,81 24,2 27,96 29,41 35,64 32,32 29,80375<br />
50
Annexe 14<br />
Inventaire faunistique<br />
51
Piège 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28<br />
Arachni<strong>des</strong> Acariens Fronbidae 1<br />
Arachni<strong>des</strong> Acariens Gamasidae Uropodinae 2 2 1 1 1 2 1 4 3 2<br />
Arachni<strong>des</strong> Acariens Gamasidae, sp 1<br />
Arachni<strong>des</strong> Acariens Orbiates Phtiracaridae 1 2 1 4 6 4 2 4 2<br />
Arachni<strong>des</strong> Acariens Oribates Belbidae 1 1 2 4 3 1 1 2 2<br />
Arachni<strong>des</strong> Acariens Trombidae 1 1 5 6 1 6<br />
Arachni<strong>des</strong> Acariens, Ixode ricinus 3<br />
Arachni<strong>des</strong> Acariens, Panonychus ulmi 1 6<br />
Arachni<strong>des</strong> Araneï<strong>des</strong> divers 2 3 3 2 2 1<br />
Arachni<strong>des</strong> Aranéï<strong>des</strong> Dysderidaes Dysdera crocata 1<br />
Arachni<strong>des</strong> Araneï<strong>des</strong> Gnaphosidae 5 1 1 3 1 1 1 1 2 3 2 1 1 1 13 11 3 2 2<br />
Arachni<strong>des</strong> Araneï<strong>des</strong> Lycosidae 1 1 2 1 1 3 1 2 5 9 4 7 1<br />
Arachni<strong>des</strong> Araneï<strong>des</strong> Thomisidae 1 1<br />
Arachni<strong>des</strong> Opilions divers 1<br />
Arachni<strong>des</strong> Opilions Némastomidae, Nemastoma lugubra 1 1 2 1<br />
Arachni<strong>des</strong> Opilions Phalangidae 1 1<br />
Arachni<strong>des</strong> Opilions Phalangidae Palpatore phalangide 1<br />
Insectes Coléoptères Oxytelinae, sp 1<br />
Insectes Coléoptères Oxytelinae, Coprophilus striatulus 2<br />
Insectes Coléoptères Carabidae Carabiques sp 1<br />
Insectes Coléoptères Carabidae Carabiques, Pterostichus madidus 1 1 1<br />
Insectes Coléoptères Chrysomelidae 1 1<br />
Insectes Coléoptères Coccinellidae 1 1<br />
Insectes Coléoptères Cucurlonidae 1 1<br />
Insectes Coléoptères divers (dont larves) 1 1 1 2 1 2 1<br />
Insectes Coléoptères Elateridae 1<br />
Insectes Coléoptères Helolidae, Microcara testacea 3 1<br />
Insectes Coléoptères Lampiridae, Lampiris nocticula 1<br />
Insectes Coléoptères Staphylinadae Tachyporinae, Myc<strong>et</strong>aporus brunneus 2<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae M<strong>et</strong>ositapsinae 1<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Omalinae, Coprophilus striatulus 1<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Omalinae, Eusphalerum minutum 2 1 1 2 2 2 1<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Omalinae, sp 1 3 1
Piège 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Oxitelinae, Acrognathus mandibularis 1<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Oxitelinae, sp 1<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Paederinae 1 1<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Staphylininae, Gabrius nignitulus 1 1 3<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Staphylininae, Philontus splendens 1<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Staphylininae, Quedius fulgidus 1 1<br />
Insectes Coléoptères Staphylinidae Staphylininae, sp 1 1 1 1 2 1 3 1<br />
Insectes Coléoptères Curculionoïdae, Polydrusus picus 1<br />
Insectes Collemboles Arthropleones Entomobryomorphes 4 6 23 16 24 7 10 13 18 2 3 10 9 7 6 5 3 8 7 13 2 8 48 82 115 32 48 61<br />
Insectes Collemboles Arthropleones Poduromorphes 2 1 23<br />
Insectes Collemboles Symphypléones 1 6 6 1 2 1 3 15 1 1 3 1 2 2 2 5 3 13 8 15 6<br />
Crustacés Isopo<strong>des</strong> Oniscidae, Annadillidium vulgare 1 1 2 1 1 1<br />
Crustacés Isopo<strong>des</strong> Oniscidae, Porcellio scaber 1 1 1 1 2 1 1<br />
Crustacés Isopo<strong>des</strong> Oniscidae, Trichonisus pusillus 1<br />
Crutacés Isopo<strong>des</strong> Oniscidae, Oniscus asellus 1 1 1<br />
Insectes Diploures Campodeidae, Campodea fragilis 1<br />
Insectes Diploures Campodeidea, sp 1<br />
Insectes Diploures, sp 1 1 1<br />
Insectes Diptères sp (dont larves) 1 1 2 1 1<br />
Insectes Diptères Stratiomiidae sp 1 1 2 1 2 2 1 1 1 1 1 2<br />
Insectes Diptères Syrphidae, sp 1<br />
Insectes Diptères Nématocères Chironomidae, Chironomus plumosus 1 2 1<br />
Insectes Diptères Nématocères Chironomidae, sp 3 1 2<br />
Insectes Diptères Nématocères Culicidae 1<br />
Insectes Diptères Nématocères Tipulidae, Tipule (larve) 1<br />
Insectes Hémiptères Hétéroptères, Myrmus miriformis 1<br />
Insectes Hémiptères Hétéroptères, sp 1 1 1 1<br />
Insectes Hémiptères Homoptères Cicadelloidae,sp 2<br />
Insectes Homoptères Aphidiens, sp 1<br />
Insectes Homoptères Aphidiens, Macrosiphum rosae 1<br />
Insectes Hyménoptères Cynipoidae, Ténébrant galligène 1 1<br />
Insectes Hyménoptères Myrmicinae, sp 1<br />
Insectes Hyménoptères Myrmicinae, Mirmica 1 5 1 1 3 2 2 33 3<br />
Insectes Hyménoptères Myrmicinae, Luscius unifaciatus 1 1<br />
53
Piège 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28<br />
Insectes Hyménoptères Pompibidae, Pompilus cinereus 1 1<br />
Insectes Hyménoptères, guèpe 1<br />
Insectes Lépidoptères (Larve) 2 1<br />
Mollusques Gastéropo<strong>des</strong>, Escargot 2<br />
Mollusques Gastéropo<strong>des</strong>, Limace 1 1 1<br />
Myriapo<strong>des</strong> Chilopo<strong>des</strong> Glomesidae, Glomeris sp 1 1<br />
Myriapo<strong>des</strong> Chilopo<strong>des</strong> Lithobiidae, Lithobius forficatus 1 1 1 1 1<br />
Myriapo<strong>des</strong> Chilopo<strong>des</strong> Lithobiidae, Lithobius variegatus 1 1 1<br />
Myriapo<strong>des</strong> Diplopo<strong>des</strong> Iulidae, Iulus sp 1<br />
Némato<strong>des</strong> 1 3<br />
Insectes Neuroptères Chrisopsidae, Chrysopse (Larve) 1 1<br />
Oligochètes Lombricidae 1 1 1<br />
Insectes Orthoptères Grillidae, Nemobius sylvestris 1 1<br />
Insectes Thysanoures 1<br />
Insectes Trychoptères (fourreau) 1<br />
Vers endogés 2 2 1<br />
54
Annexe 15<br />
Présentation <strong>des</strong> indices de biodiversité<br />
Indice de Shannon :<br />
La diversité <strong>des</strong> biocénoses peut être exprimée par le nombre d’espèces présentes sur<br />
la parcelle. Ce nombre n’est pas connu avec exactitude, de ce fait, l’indice de Shannon (H)<br />
fondé sur la théorie de l’information, a été employé afin de comparer les peuplements dans les<br />
3 <strong>haies</strong> <strong>et</strong> dans la prairie. C<strong>et</strong> indice à l’avantage de faire intervenir l’abondance <strong>des</strong> espèces.<br />
Il se calcule à l’aide de la formule suivante :<br />
H = - Σ Pi log 2 Pi<br />
Pi étant l’abondance relative de chaque espèce, égale à ni/N avec ni = abondance de l’espèce<br />
i <strong>et</strong> N = le nombre total d’exemplaires.<br />
Lorsque les N espèces ont la même abondance, H atteint sa valeur maximale qui est<br />
égale à log 2 N. Afin de pouvoir comparer la diversité <strong>des</strong> deux peuplements ayant <strong>des</strong><br />
richesses spécifiques différentes, on définit l’équitabilité comme le rapport :<br />
E = H / (log 2 N)<br />
Coefficient de similarité de Sorensen :<br />
La méthode consiste à faire l’étude statistique <strong>des</strong> similitu<strong>des</strong> entre les peuplements<br />
(prairie / haie 1 / haie 2 / haie 3). A l’aide du tableau représentant le nombre d’espèces dans<br />
chaque relevé, le coefficient de similitude entre eux peut être calculé. Il ne tient compte que<br />
de la présence ou l’absence <strong>des</strong> espèces. La formule est la suivante :<br />
q = (2c/a) + b<br />
a étant le nombre d’espèces dans le relevé A ; b étant le nombre d’espèces dans le relevé B, <strong>et</strong><br />
c le nombre d’espèces communes aux deux relevés. La prairie a été comparée avec chaque<br />
type de haie.
Annexe 16<br />
Test ANOVA de comparaison <strong>des</strong> milieux<br />
Groupe Moyenne<br />
Niveau Piège 21 A 0,10<br />
Niveau Piège 11 A 0,12<br />
Niveau Piège 10 A 0,13<br />
Niveau Piège 17 A 0,18<br />
Niveau Piège 16 A 0,19<br />
Niveau Piège 6 A 0,22<br />
Niveau Piège 8 A 0,23<br />
Niveau Piège 15 A 0,23<br />
Niveau Piège 18 A 0,24<br />
Niveau Piège 14 A 0,25<br />
Niveau Piège 2 A 0,27<br />
Niveau Piège 13 A 0,27<br />
Niveau Piège 7 A 0,30<br />
Niveau Piège 22 A 0,31<br />
Niveau Piège 19 A 0,33<br />
Niveau Piège 1 A 0,34<br />
Niveau Piège 20 A 0,37<br />
Niveau Piège 12 A 0,39<br />
Niveau Piège 5 AB 0,43<br />
Niveau Piège 4 AB 0,45<br />
Niveau Piège 9 AB 0,47<br />
Niveau Piège 3 AB 0,53<br />
Niveau Piège 23 AB 0,81<br />
Niveau Piège 27 AB 1,02<br />
Niveau Piège 26 AB 1,04<br />
Niveau Piège 28 AB 1,07<br />
Niveau Piège 24 AB 1,43<br />
Niveau Piège 25 B 2,28<br />
Comparaison <strong>des</strong> milieux par un test ANOVA<br />
56
Annexe 17<br />
Classification Arborescente Hiérarchisée<br />
Figure... : CAH (Classification Arborescente Hiérarchisée).<br />
Figure... : CAH obtenus à partir du regroupement <strong>des</strong> pièges par milieux.<br />
57
Annexe 18<br />
Taux d’humidité de l’air relevé l’après-midi<br />
point de<br />
prélèvement<br />
à l'extérieur de la<br />
haie<br />
Humidité de l'air (%)<br />
à l'intérieur de la<br />
haie<br />
1 43,50 -<br />
2 44,00 -<br />
3 45,00 -<br />
4 42,50 41,50<br />
5 39,00 35,00<br />
6 42,00 39,00<br />
7 40,50 40,00<br />
8 42,00 43,00<br />
9 42,50 39,50<br />
Tableau…: humidité de l’air en pourcentage à l’intérieur <strong>et</strong> l’extérieur <strong>des</strong> <strong>haies</strong>.<br />
point de prélèvement humidité de l'air sur le transect (%)<br />
A 42,50<br />
B 41,40<br />
C 40,50<br />
D 40,20<br />
E 40,00<br />
F 39,80<br />
G 40,00<br />
H 40,00<br />
I 39,80<br />
J 39,50<br />
K 42,50<br />
L 39,50<br />
Tableau…: humidité de l’air en pourcentage sur le transect.<br />
58
Annexe 20<br />
Détermination du taux d’humidité du sol<br />
Point de<br />
prélèvement<br />
Tare (g)<br />
Avant étuve<br />
(g)<br />
Masse<br />
échantillon (g)<br />
Après étuve<br />
(g)<br />
Masse sèche<br />
(g)<br />
Masse eau<br />
(g)<br />
1 42,5407 86,7786 44,2379 76,7853 34,2446 9,9933 22,59<br />
2 41,962 82,8819 40,9199 73,6002 31,6382 9,2817 22,68<br />
3 42,7786 76,6201 33,8415 67,0814 24,3028 9,5387 28,19<br />
4 46,2137 86,9648 40,7511 74,0735 27,8598 12,8913 31,63<br />
5 42,4595 84,995 42,5355 74,5715 32,112 10,4235 24,51<br />
6 41,3943 79,0855 37,6912 69,0905 27,6962 9,995 26,52<br />
7 45,8119 85,7636 39,9517 74,4956 28,6837 11,268 28,20<br />
8 42,6353 82,7803 40,145 70,5133 27,878 12,267 30,56<br />
9 41,0183 79,0422 38,0239 68,6161 27,5978 10,4261 27,42<br />
10 43,6459 87,2048 43,5589 76,2935 32,6476 10,9113 25,05<br />
11 42,392 94,0003 51,6083 78,99 36,598 15,0103 29,09<br />
12 43,9189 94,1901 50,2712 79,0403 35,1214 15,1498 30,14<br />
13 46,2291 86,6261 40,397 75,6275 29,3984 10,9986 27,23<br />
14 44,1245 79,5294 35,4049 69,5671 25,4426 9,9623 28,14<br />
15 43,9994 88,5442 44,5448 76,1544 32,155 12,3898 27,81<br />
16 46,1149 87,2686 41,1537 75,5703 29,4554 11,6983 28,43<br />
A 44,686 84,052 39,366 74,635 29,949 9,417 23,92<br />
B 43,3674 81,1415 37,7741 71,7938 28,4264 9,3477 24,75<br />
C 43,1944 81,8671 38,6727 70,7584 27,564 11,1087 28,72<br />
D 43,9291 82,3583 38,4292 68,4745 24,5454 13,8838 36,13<br />
E 41,2777 88,6174 47,3397 73,0512 31,7735 15,5662 32,88<br />
F 43,2848 84,2344 40,9496 69,0377 25,7529 15,1967 37,11<br />
G 41,7245 82,3712 40,6467 70,7468 29,0223 11,6244 28,60<br />
H 41,6685 78,2951 36,6266 68,6442 26,9757 9,6509 26,35<br />
I 41,6935 88,1632 46,4697 75,9456 34,2521 12,2176 26,29<br />
J 43,905 85,5063 41,6013 73,8792 29,9742 11,6271 27,95<br />
K 41,9137 73,0563 31,1426 64,8662 22,9525 8,1901 26,30<br />
L 41,6268 68,771 27,1442 62,0327 20,4059 6,7383 24,82<br />
Taux<br />
d'humidité (%)<br />
60
Annexe 21<br />
Détermination du pH du sol<br />
point de<br />
prélèvement<br />
papier pH<br />
pHmètre<br />
(04/04/06) pHmètre(05/04/06)<br />
1 5,0 6,5 -<br />
2 5,5 5,1 -<br />
3 5,0 5,4 -<br />
4 5,0 4,8 -<br />
5 5,5 4,9 -<br />
6 6,0 4,2 -<br />
7 5,0 4,9 -<br />
8 5,5 4,7 -<br />
9 5,5 5,4 -<br />
A 5,0 4,8 5,9<br />
B 5,5 6,4 5,5<br />
C 5,5 5,8 5,7<br />
D 6,0 6,3 6,0<br />
E 5,0 5,6 5,9<br />
F 6,0 5,4 5,8<br />
G 6,0 5,6 5,2<br />
H 5,5 6,1 5,1<br />
I 6,0 5,4 5,8<br />
J 5,5 6,2 6,0<br />
K 5,5 5,0 5,2<br />
L 5,0 5,4 5,4<br />
dans la haie - 2,9 4,0<br />
Résultats obtenus pour le pH par deux métho<strong>des</strong> <strong>et</strong> pour deux dates d’expérience.<br />
61
Annexe 22<br />
Détermination de la concentration en nitrates dans le sol<br />
point de<br />
prélèvement<br />
prélèvement<br />
(ml)<br />
eau ajoutée<br />
(ml)<br />
[N-NO 3 - ] données<br />
spectro (mg/L)<br />
[NO 3 - ] données<br />
spectro (mg/L)<br />
A 12,5 12,5 4,6 20,3<br />
B 12,5 12,5 6,9 30,6<br />
C 12,5 12,5 3 13,5<br />
D 12,5 12,5 2,6 11,4<br />
E 12,5 12,5 1,8 8,1<br />
F 12,5 12,5 1,5 6,5<br />
G 12,5 12,5 1,5 6,5<br />
H 12,5 12,5 1,6 7,1<br />
I 12,5 12,5 1,4 6,3<br />
J 12,5 12,5 1,6 7,2<br />
K 12,5 12,5 1,8 7,7<br />
L 12,5 12,5 1,8 7,9<br />
Concentrations en nitrates données par le spectrophotomètre.<br />
Point de<br />
prélèvement<br />
[N-NO - 3 ]<br />
(mg/L)<br />
[NO - 3 ]<br />
(mg/L) [N-NO - 3 ] / [NO - 3 ]<br />
A 11,04 48,72 0,227<br />
B 16,56 73,44 0,225<br />
C 7,2 32,4 0,222<br />
D 6,24 27,36 0,228<br />
E 4,32 19,44 0,222<br />
F 3,6 15,6 0,231<br />
G 3,6 15,6 0,231<br />
H 3,84 17,04 0,225<br />
I 3,36 15,12 0,222<br />
J 3,84 17,28 0,222<br />
K 4,32 18,48 0,234<br />
L 4,32 18,96 0,228<br />
Concentrations initiales en nitrates avant dilution.<br />
Numéro<br />
[N-NO - 3 ] sol<br />
humide<br />
[N-NO - 3 ] sol<br />
sec [NO - 3 ] sol humide [NO - 3 ] sol sec<br />
(µg/g) (µg/g) (µg/g) (µg/g)<br />
A 16,56 21,77 73,08 96,06<br />
B 24,84 33,01 110,16 146,38<br />
C 10,8 15,15 48,6 68,19<br />
D 9,36 14,65 41,04 64,25<br />
E 6,48 9,65 29,16 43,45<br />
F 5,4 8,59 23,4 37,21<br />
G 5,4 7,56 23,4 32,77<br />
H 5,76 7,82 25,56 34,70<br />
I 5,04 6,84 22,68 30,77<br />
J 5,76 7,99 25,92 35,97<br />
K 6,48 8,79 27,72 37,61<br />
L 6,48 8,62 28,44 37,83<br />
[N-NO - 3 ] <strong>et</strong> [NO - 3 ] en sol humide <strong>et</strong> sec.<br />
62
Annexe 23<br />
Schéma d’un vent d’est sur la parcelle<br />
63
Annexe 24<br />
Recouvrement du sol le long du transect<br />
Distance à A (en<br />
m)<br />
Surface<br />
(m²) Litière (%) Sol nu (%)<br />
Herbacée<br />
(%) Total (%)<br />
0,25 0,25 25 65 10 100<br />
0,75 0,25 5 90 5 100<br />
1,25 0,25 75 0 25 100<br />
1,75 0,25 95 0 5 100<br />
2,25 0,25 70 5 25 100<br />
2,75 0,25 40 10 50 100<br />
3,25 0,25 50 5 45 100<br />
3,75 0,25 15 5 80 100<br />
4,25 0,25 10 10 80 100<br />
4,75 0,25 5 0 95 100<br />
5,5 0,5 30 0 70 100<br />
9 3 20 0 80 100<br />
15 3 15 0 85 100<br />
21 3 15 0 85 100<br />
27 3 5 3 92 100<br />
33 3 1 0 99 100<br />
39 3 0,5 0 99,5 100<br />
45 3 0 0 100 100<br />
51 3 0 3 97 100<br />
57 3 0 3 97 100<br />
63 3 0 3 97 100<br />
64