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population de Vairons - Accueil

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Arnoult Céline<br />

Boutin Thibaud<br />

Camus Mathieu<br />

Desloges Julie<br />

Harscoët Sébastien<br />

Le Noan Camille<br />

Pain Dorothée<br />

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A. LA BIOLOGIE DU VAIRON (PHOXINUS PHOXINUS)<br />

<br />

B. CAPTURE, MARQUAGE ET RECAPTURE (CMR)<br />

C. PARAMÈTRES CHIMIQUES<br />

D. PARAMETRES PHYSIQUES<br />

E. PARAMETRES BIOLOGIQUES<br />

F. STATISTIQUES<br />

& -<br />

A. ETUDE DES VAIRONS<br />

B. ETUDE DE LA QUALITE DES EAUX<br />

<br />

C. ETUDE DE L’ENVIRONNEMENT DES RIVIERES<br />

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<br />

<br />

<br />

A. CRITIQUE DE LA METHODE UTILISEE<br />

B. CRITIQUE DES RESULTATS OBTENUS<br />

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2


Notre responsable <strong>de</strong> stage, M. Guerric Le Maire, pour son soutien, son ai<strong>de</strong> et sa contribution<br />

acharnée sur le terrain !<br />

<br />

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3


&0 <br />

La station biologique <strong>de</strong> Paimpont se situe au Sud-Ouest <strong>de</strong> Rennes en Bretagne dans le département d'Illeet-Vilaine,<br />

et plus exactement dans la forêt <strong>de</strong> Brocélian<strong>de</strong>. Le site se caractérise par un environnement propice à<br />

diverses étu<strong>de</strong>s écologiques <strong>de</strong> par ses forêts et prairies. Il est intéressant <strong>de</strong> savoir que le milieu était autrefois très<br />

riche en fer et part conséquent était soumis à <strong>de</strong> nombreuses exploitations. Il n'y a pas <strong>de</strong> forte <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong><br />

<strong>population</strong> et donc très peu <strong>de</strong> pollution urbaine importante à proximité <strong>de</strong> la station, ce qui en fait un lieu d'étu<strong>de</strong>s<br />

avantageux. Il faut toutefois noter la présence d'une base militaire qui longe une partie <strong>de</strong> notre site.<br />

Notre étu<strong>de</strong> porte sur les <strong>Vairons</strong> qui sont <strong>de</strong> petits poissons appartenant à la famille <strong>de</strong>s Cyprinidés. Ils<br />

vivent dans <strong>de</strong>s rivières et <strong>de</strong>s petits cours d'eau, voire <strong>de</strong>s lacs, bien oxygénés et à fond graveleux. Leur durée <strong>de</strong><br />

vie varie <strong>de</strong> 3 à 6 ans. Ces sont <strong>de</strong>s omnivores, et leur régime alimentaire est composé <strong>de</strong> vers, œufs et larves <strong>de</strong><br />

poissons, petits insectes et débris végétaux.... Leur particularité est leur forte sensibilité à la pollution, ce qui en fait<br />

<strong>de</strong> très bons bioindicateurs <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l'eau puisqu'ils requièrent certaines exigences écologiques.<br />

Afin d'analyser la qualité <strong>de</strong> l'eau en utilisant cette particularité, nous avons suivi différents cours d'eaux à<br />

partir <strong>de</strong> la station biologique sur 1,5 km environ. Nous sommes partis <strong>de</strong> l'étang <strong>de</strong> la station, l'étang <strong>de</strong> Châtenay,<br />

et nous sommes allés vers le sud en suivant tout d'abord le Rû <strong>de</strong> Châtenay puis l'Aff. Nous avons aussi remonté un<br />

<strong>de</strong>s affluents <strong>de</strong> l'Aff, le ruisseau <strong>de</strong> St Jean. Ces ruisseaux présentent divers aspects pouvant faire varier la<br />

répartition <strong>de</strong>s <strong>population</strong>s et la taille <strong>de</strong>s individus comme la végétation les entourant, la vitesse du courant, la<br />

profon<strong>de</strong>ur, les matières en suspension, la température ou encore les concentrations d'ions dans l'eau.<br />

De ce fait, nous avons essayé d’échantillonner les <strong>Vairons</strong> par la technique <strong>de</strong> Capture, Marquage et<br />

Recapture (CMR). Ainsi, nous espèrons faire la comparaison <strong>de</strong>s <strong>population</strong>s sur plusieurs années (importance,<br />

localisation...). Diverses analyses physico-chimiques ont été aussi effectuées afin <strong>de</strong> déterminer la composition <strong>de</strong><br />

l'eau: le pH, la teneur en azote dans l'eau sous toutes ses formes et en orthophosphates, la turbidité, l'alcalinité, la<br />

conductivité, la luminosité et la vitesse du courant. Par ailleurs, un relevé floristique et une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sols ont été<br />

réalisés pour déterminer les différentes caractéristiques du milieu étudié. Enfin, nous avons déterminé la qualité <strong>de</strong><br />

l'eau par l'utilisation <strong>de</strong> l'Indice Biologique Global Normalisé (IBGN), afin <strong>de</strong> mettre en corrélation nos résultats<br />

pour obtenir l'estimation la plus précise <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l'eau. N’ayant pas capturé suffisament <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong> notre<br />

etu<strong>de</strong> s’attachera à expliciter cette chute <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité.<br />

&++,&<br />

B. LA BIOLOGIE DU VAIRON (PHOXINUS PHOXINUS).<br />

Mâle<br />

Femelle<br />

Le vairon, appelé aussi arlequin ou encore grisette, est un petit poisson <strong>de</strong> 4 à 14 cm <strong>de</strong> long, pour un poids<br />

allant <strong>de</strong> 3 à 15 g. Le corps est allongé et cylindrique, recouvert d'un mucus spécial, le dos est gris-vert pour les<br />

mâles avec <strong>de</strong>s raies transversales foncées, les flancs sont argentés, et le ventre blanc. Les écailles sont petites. La<br />

ligne latérale est généralement interrompue dans la partie postérieure. Les nageoires sont arrondies tout comme le<br />

museau et la bouche <strong>de</strong> petite taille est horizontale.<br />

4


Concernant sa distribution, le Vairon est autochtone dans toute la France. Ce sont <strong>de</strong>s animaux qui<br />

préfèrent les torrents ou les eaux assez rapi<strong>de</strong>s, claires et limnophiles. Grégaires, ils vivent en bancs compacts<br />

constitués, généralement, d'individus <strong>de</strong> même taille appartenant à une même famille. Ils sont très actifs et préfèrent<br />

rester sur les berges surtout lors <strong>de</strong> fort courant.<br />

La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> reproduction s'étend <strong>de</strong> mai à juillet, à faible profon<strong>de</strong>ur dans une eau à 10°C. Le<br />

mâle prend alors une teinte plus sombre, un ventre rouge, et il se couvre <strong>de</strong> tubercules nuptiaux. Ils se<br />

reproduisent en bancs sur les pierres et les graviers ( 200 à 1 000 ovules par femelle), les ovules se collent<br />

sur les graviers. L'incubation dure 5 à 10 jours et la maturité est atteinte à l'âge <strong>de</strong> 2 à 3 ans. De plus, il<br />

existe une migration localisée en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> frai.<br />

B. CAPTURE, MARQUAGE ET RECAPTURE (CMR):<br />

L’objectif principal <strong>de</strong> ce stage est <strong>de</strong> réaliser l’estimation d’une <strong>population</strong> <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong> sur un site donné.<br />

Pour la réaliser, nous allons utiliser la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> capture, marquage et recapture (CMR) durant trois jours<br />

successifs.<br />

• Jour 1 :<br />

Capture : Il s’agit à proprement parler du début <strong>de</strong> l’expérience (capture initiale). Pour la réaliser, il faut respecter<br />

quelques conditions <strong>de</strong> base :<br />

-Ne pas contenir <strong>de</strong> risques pour les individus capturés.<br />

-Ne pas provoquer <strong>de</strong> biaisement <strong>de</strong> sélection entre les différentes classes d’individus (juvéniles, adulte mâles et<br />

adultes femelles).<br />

-Ne pas provoquer <strong>de</strong> modifications dans l’attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s capturés (à savoir par exemple un effet d’apprentissage qui<br />

aurait pour conséquence <strong>de</strong> ne plus permettre <strong>de</strong> nouvelles captures <strong>de</strong> ces individus par la suite).<br />

Nous allons accomplir la capture initiale par piégeage dans <strong>de</strong>s bouteilles en plastiques d’un litre et <strong>de</strong>mie<br />

modifiées :<br />

-Le haut <strong>de</strong> la bouteille est découpé <strong>de</strong> façon à réaliser un entonnoir avec le goulot.<br />

-Le fond <strong>de</strong> la bouteille est percé <strong>de</strong> affin <strong>de</strong> permettre une circulation d’eau <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> la bouteille.<br />

-Un appât (ici <strong>de</strong> la nourriture pour chien en croquettes) est disposé au fond <strong>de</strong> la bouteille, puis le haut <strong>de</strong> la<br />

bouteille est réintroduit à l’envers <strong>de</strong> façon à ce que le goulot soit en direction opposée à celle d’origine et bien<br />

centre. Il faut vérifier que la jonction entre les bords ne laisse pas passer une éventuelle ouverture (il est intéressant<br />

<strong>de</strong> noter ici que les bouteilles <strong>de</strong> forme carré se prêtent mieux à la réalisation).<br />

Le piège est ensuite disposé en rivière et maintenue en place par <strong>de</strong>s pierres sur une station d’intérêt, le fond<br />

percé <strong>de</strong> la bouteille face au courant. Les <strong>Vairons</strong> seront capturés lorsqu’ils entrerons dans le piège par le goulot et<br />

récupérables facilement pour l’i<strong>de</strong>ntification et le marquage.<br />

• Jour 2 :<br />

Marquage : Lors <strong>de</strong> la première relève <strong>de</strong>s pièges, les captifs sont i<strong>de</strong>ntifiés selon leurs classes :<br />

-Les juvéniles sont aisément i<strong>de</strong>ntifiables grâce à leurs petites tailles (3 à 4cm).<br />

-Les adultes mâles et femelles se différencient grâce à <strong>de</strong>s tubercules nuptiaux en fonction <strong>de</strong> leurs présences ou<br />

absences sur le front. Si on constate leur présence l’individu étudié est un mâle, respectivement en cas d’absence<br />

l’individu est une femelle.<br />

La <strong>de</strong>uxième étape consiste en la mesure <strong>de</strong> la masse et <strong>de</strong> la taille. On utilise pour cela un double<br />

décimètre en fer et une balance <strong>de</strong> précision au centième <strong>de</strong> gramme près.<br />

La troisième étape est à proprement parler le marquage lui-même. Une incision légère <strong>de</strong> la partie supérieure <strong>de</strong> la<br />

nageoire caudale est pratiquée <strong>de</strong> façon à ne pas handicaper l’animal tout en l’i<strong>de</strong>ntifiant comme capturé lors <strong>de</strong><br />

cette session.<br />

5


L’individu est ensuite relâché dans son milieu, et les pièges sont remis en place en essayant <strong>de</strong> conserver la<br />

disposition originelle.<br />

• Jour 3 :<br />

Recapture : Le len<strong>de</strong>main les pièges sont <strong>de</strong> nouveau remontés et les individus analysés comme décrits plus hauts.<br />

On note également si les captifs portent une trace <strong>de</strong> la capture <strong>de</strong> la journée précé<strong>de</strong>nte ou non afin <strong>de</strong> savoir<br />

respectivement s’il s’agit d’une première ou d’une secon<strong>de</strong> capture.<br />

Pêche au troubleau: Une pêche supplémentaire à été effectuée le <strong>de</strong>rnier jour au niveau <strong>de</strong>s points<br />

interressants. Il s’agit d’une prise directe avec un troubleau, une sorte d’épuisette avec une toile à la place<br />

du filet. Le mouvement doit être rapi<strong>de</strong> et ferme, remontant du centre du ruisseau vers les berges. Le<br />

contenu est ensuite observé et les enventuels captifs analysés mais non marqués<br />

C. PARAMÈTRES CHIMIQUES<br />

1. L'alcalinité<br />

L'alcalinité est la mesure <strong>de</strong> la capacité d'une eau à absorber <strong>de</strong>s protons H + . Cela signifie qu'un effet<br />

tampon <strong>de</strong> l'eau alcaline permet <strong>de</strong> maintenir son pH constant malgré l'ajout d'aci<strong>de</strong>.<br />

Pour être plus précis, une eau alcaline présente <strong>de</strong> fortes concentrations <strong>de</strong> carbonates, d'hydrogénocarbonates,<br />

d'hydroxy<strong>de</strong>s, d'orthophosphates... Tous ces ions ont la capacité <strong>de</strong> réagir avec les protons, ce qui évite<br />

l'acidification <strong>de</strong> l'eau. Le rôle <strong>de</strong> la solution tampon vis-à-vis du système carbonate-bicarbonate défend les<br />

organismes vivants contre les variations brusques <strong>de</strong> pH.<br />

Au niveau <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong> réaction, le gaz carbonique <strong>de</strong> l'air se dissout dans l'eau sous forme d'aci<strong>de</strong><br />

carbonique:<br />

CO 2<br />

+ H 2<br />

O H 2<br />

CO 3<br />

Dans l'eau, l'aci<strong>de</strong> carbonique se dissocie en carbonate, puis en hydrogénocarbonate:<br />

H 2<br />

CO 3<br />

H + + HCO 3<br />

-<br />

HCO 3<br />

- H<br />

+ + CO3<br />

2-<br />

En ce qui concerne nos échantillons provenant <strong>de</strong>s différents cours d'eau étudiés, le matériel utilisé est le<br />

Test Alcalinité d'Aquamerck ® par métho<strong>de</strong> titrimétrique. Le dosage <strong>de</strong> 5 ml d'échantillon se fait par l'aci<strong>de</strong><br />

chlorhydrique (HCl) en utilisant une pipette <strong>de</strong> titrage graduée en mmol/L, d'une contenance maximale <strong>de</strong> 10<br />

mmol/L. On détermine la valeur p positive contre la phénolphtaléine (virage a pH=8,2), et la valeur m positive<br />

contre un indicateur mixte (virage à pH=4,3).<br />

NB: Dans nos analyse, seule la valeur m sera prise en compte étant donné que la valeur p ne peut être déterminée.<br />

En effet, celle-ci donne uniquement la somme <strong>de</strong>s bicarbonates et <strong>de</strong>s hydrates alcalins, alors que la valeur p donne<br />

l'alcalinité totale (somme <strong>de</strong>s OH - , CO 3<br />

2- , HCO3<br />

- , PO4<br />

3- ...). Cela indique que <strong>de</strong>s ions autres que les bicarbonates<br />

et les hydrates alcalins sont présents dans nos échantillons.<br />

Métho<strong>de</strong> suivie:<br />

Tout d'abord, on commence par rincer le tube à essai avec l'eau à analyser, puis on le remplit jusqu'à 5 ml.<br />

On ajoute 2 gouttes <strong>de</strong> solution indicatrice M. Après agitation, la solution se teint en bleu.<br />

Puis nous remplissons avec la solution <strong>de</strong> titrage la pipette jusqu'au bord inférieur du joint du piston, c'està-dire<br />

au niveau du 0 <strong>de</strong> l'échelle mmol/L.<br />

Après avoir frotté brièvement la pointe du tube compte-goutte, on ajoute la solution <strong>de</strong> titrage goutte à<br />

goutte jusqu'à ce que la couleur <strong>de</strong> l'échantillon vire du bleu au rouge-orange.<br />

L'alcalinité est lue sur l'échelle <strong>de</strong> la pipette <strong>de</strong> titrage (en mmol/L).<br />

<br />

2. Analyse par spectrophotométrie<br />

L’analyse colorimétrique est basée sur le principe que certains composants, ici nitrate, nitrite, ammonium et<br />

orthophosphates réagissent avec <strong>de</strong>s agents spécifiques par changement <strong>de</strong> couleur. Ainsi, en analysant l’absorption<br />

<strong>de</strong> notre échantillon après réaction colorée, on peut déterminer la concentration du réactif. Cette relation est donnée<br />

par la loi <strong>de</strong> Beer-Lambert :<br />

A = .C.d<br />

6


A = absorption<br />

= coefficient d’extinction molaire<br />

d = distance parcourue par le faisceau lumineux au travers <strong>de</strong> notre échantillon<br />

C = concentration molaire <strong>de</strong> notre composant<br />

Cette relation est prise en compte par les spectrophotomètres utilisés, nous permettant ainsi d’obtenir<br />

directement <strong>de</strong>s concentrations en mg.L -1 .<br />

Pour le nitrite et l’ammonium, les appareils <strong>de</strong> mesure spécifiques à ces composants HANNA<br />

INSTRUMENTS (respectivement HI 93707 et HI 93700) ont été utilisés. Le spectrophotomètre <strong>de</strong> HACH DR<br />

2010 a été programmé pour les mesures <strong>de</strong> nitrate et les orthophosphates.<br />

L’appareil a d’abord été taré avec un échantillon pur (sans réactif). On ajoute ensuite un réactif spécifique que l’on<br />

mélange avec notre échantillon puis on laisse reposer le temps <strong>de</strong> la réaction avant <strong>de</strong> prendre la mesure.<br />

3. Analyse pH :<br />

Deux mesures ont été réalisées par <strong>de</strong>ux appareils différents, les résultats ont permis <strong>de</strong> faire une moyenne<br />

pour chaque station.<br />

Premier appareil : pHep2 <strong>de</strong> marque HANNA instrument.<br />

Deuxième appareil : HI9214 <strong>de</strong> marque HANNA instrument.<br />

La première étape consiste à étalonner les ph-mètres avec <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> pH connus (respectivement 7, 4<br />

et 10). Les appareils doivent être nettoyés entre chaque mesure avec <strong>de</strong> l’eau du robinet et surtout pas <strong>de</strong> l’eau<br />

distillée.<br />

Les mesures s’effectuent alors directement sur l’échantillon.<br />

D. PARAMETRES PHYSIQUES :<br />

1. Mesure <strong>de</strong> la température :<br />

La température est mesurée à environ 15cm <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur sur chaque station avec un thermomètre à son<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

marque HANNA instrument HI8751.<br />

2. Mesure <strong>de</strong> la profon<strong>de</strong>ur et <strong>de</strong> la largeur:<br />

Elles sont réalisées respectivement à l’ai<strong>de</strong> d’une perche graduée et d’une bobine <strong>de</strong> mètre ruban.<br />

3. Mesure <strong>de</strong> la vitesse du courant :<br />

Cette mesure est réalisée sur chaque station, à 10cm du sol <strong>de</strong> la rivière et s’effectue sur un temps donné à<br />

savoir 30 secon<strong>de</strong>s. On utilise un courentomètre <strong>de</strong> marque NEYRTEC. L’hélice utilisée est constituée <strong>de</strong> six pâles<br />

et le nombre <strong>de</strong> pas qu’elle effectue permet d’obtenir la vitesse du courant par une relation :<br />

V (m.s -1 ) = 0.0028 + 0.2273 * n<br />

Avec n le nombre <strong>de</strong> pas.<br />

4. Mesure <strong>de</strong> la luminosité :<br />

Réalisée avec un Luxmètre <strong>de</strong> Lutron type Lx102, elle peut s’exprimer en Lux (pour se qui nous concerne)<br />

ou en Can<strong>de</strong>la-pied. Une première mesure est réalisée en espace découvert afin d’avoir un témoin d’éclairement à<br />

un instant donné, une secon<strong>de</strong> sur la station même. Le rapport station/témoin nous informe sur l ‘exposition <strong>de</strong> la<br />

station (0 pour un milieu ombragé et 1 pour une milieu découvert).<br />

5. Estimation <strong>de</strong> la conductivité :<br />

L’appareil utilisé est un conductimètre <strong>de</strong> marque WTW LF315. La température <strong>de</strong> l’échantillon doit<br />

d’abord être rentrée dans l’appareil ainsi que le choix <strong>de</strong> la résolution <strong>de</strong> l’affichage <strong>de</strong>s résultats (µS/cm). Il faut<br />

insérer la cellule complètement dans l’échantillon pour avoir une bonne efficacité, et la nettoyer entre chaque<br />

mesure avec <strong>de</strong> l’eau distillée. Les résultats sont ramenés à une température <strong>de</strong> référence égale à 25°C.<br />

6. Mesure <strong>de</strong> la MES<br />

La turbidité mesure la matière en suspension dans l’eau. Et la matière sèche en suspension se mesure<br />

simplement par spectrophotométrie avec la HACH DR 2010 à une longueur d’on<strong>de</strong> normalisée <strong>de</strong> 860 nm contre<br />

un blanc.<br />

7


E. PARAMETRES BIOLOGIQUES:<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’indice Biologique Global Normalisé (I.B.G.N)<br />

Homologués en 1992, l’I.B.G.N permet <strong>de</strong> donner une indication sur la qualité d’un cours d’eau. Le site <strong>de</strong><br />

piégeage numéro 11 a été choisi comme « station représentative » et cible un segment du ru <strong>de</strong> Châtenay.<br />

Cette étu<strong>de</strong>, réalisée à quelques mètres du lieu <strong>de</strong> capture <strong>de</strong> vairons, permet d’ajouter une précision sur la<br />

qualité <strong>de</strong> l’eau environnant les poissons. Ce nouvel indicateur peut être utile pour interprété <strong>de</strong>s absences ou non<br />

<strong>de</strong> vairons dans la zone du ru <strong>de</strong> Châtenay.<br />

Dans cette analyse la macrofaune benthique est capturée et est utilisée comme indicateur biologique <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong><br />

l’eau.<br />

Matériel utilisé sur le terrain :<br />

- Surber (cf annexe 2): C’est un échantillonneur particulier qui permet <strong>de</strong> capturer la faune <strong>de</strong>s cours<br />

d’eau peu profonds.<br />

Le cadre antérieur détermine une surface <strong>de</strong> 1/20 m².<br />

- Seau<br />

Matériels utilisés en laboratoire :<br />

- Tamis : maille <strong>de</strong> 2mm, 1mm et 0.05 mm<br />

- Pinces fines<br />

- Loupes binoculaires<br />

- Piluliers<br />

- Clef <strong>de</strong> déterminations <strong>de</strong>s macroinvertébrés <strong>de</strong>s eaux douces<br />

Protocole expérimental<br />

Echantillonnage :<br />

Prélèvement <strong>de</strong> 8 échantillons dans le tronçon d’un cours d’eau choisi à l’ai<strong>de</strong> d’un Surber.<br />

- Récupérer tous les animaux benthiques par lavage <strong>de</strong> substrat <strong>de</strong>vant l’ouverture du filet<br />

- Laisser quelques secon<strong>de</strong>s le courant entraîner le tout au fond du filet<br />

- Récupérer le substrat en retournant le filet du Surber dans un seau avec <strong>de</strong> l’eau.<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> 8 échantillons en laboratoire :<br />

- Tamiser, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 3 tamis <strong>de</strong> mailles <strong>de</strong> diamètre différents superposés, le contenu du seau.<br />

- Analyser le contenu <strong>de</strong> chaque tamis à la loupe binoculaire en déposant <strong>de</strong>s petits échantillons <strong>de</strong><br />

substrats dans <strong>de</strong>s piluliers.<br />

- Mettre <strong>de</strong> coté les invertébrés trouvés et les déterminer à l’ai<strong>de</strong> d’une clef si besoin.<br />

Calcul <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> l’I.B.G.N :<br />

L’unité taxonomique est la famille à l’exception <strong>de</strong> quelques groupes faiblement représentés ou dont<br />

l’i<strong>de</strong>ntification est délicate.<br />

Les organismes sont comptabilisés sous forme larvaire, nymphale ou adulte.<br />

Détermination <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> l’I.B.G.N à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la table :<br />

- Déterminer la variété taxonomique <strong>de</strong> l’échantillon (Σt), égal au nombre <strong>de</strong> taxons récoltés même<br />

si ils ne sont représentés que par un seul individu.<br />

- Déterminer le groupe indicateur (GI) en ne prenant en compte que les taxons indicateurs<br />

représentés par au moins 3 ou 10 individus selon les taxons. La détermination <strong>de</strong> GI se fait<br />

en prospectant le tableau <strong>de</strong> haut en bas et en arrêtant à la première présence significative<br />

d’un taxon<br />

F. STATISTIQUES<br />

Afin <strong>de</strong> déterminer les différences ente les 3 cours d’eau pour chaque paramètre physico-chimiques nous<br />

avons utilisé le logiciel <strong>de</strong> statistiques Minitab V12.2. (Minitab Inc, Pennsylvanie, USA)Nous avons utilisé le<br />

modèle ANOVA à un facteur contrôlé (désempilé) nous permettant <strong>de</strong> comparer la moyenne <strong>de</strong>s données d’un<br />

paramètre pour chacun <strong>de</strong>s 3 cours d’eau en se basant sur la Loi <strong>de</strong> Fisher (F k1 k2) Nous obtenons ainsi un F 0 que<br />

l’on compare au F α obtenu par la table <strong>de</strong> Fisher grâce au nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté. Le logiciel Minitab prends<br />

tout en compte et nous donne directement p tel que si p = 0 alors il y a une différence significative entre les cours<br />

8


d’eau, si p > 0 alors il n’y a pas <strong>de</strong> différence significative entre les cours d’eau. Le graphique fourni par le logiciel<br />

permet <strong>de</strong> déterminer les différences.<br />

Cette métho<strong>de</strong> a aussi été appliquée pour comparer les différents milieux.<br />

Le logiciel SPAD v4 .5 (Cisia, Paris, France) nous a permis d’analyser les liens possibles entre les<br />

paramètres étudiés. En utilisant un test multivarié en modèle linéaire général, logiciel nous donne un p tel que, avec<br />

un intervalle <strong>de</strong> confiance <strong>de</strong> 95 %, si p > 0,05 on ne peut expliquer la variable par son facteur. Nous ne tenons<br />

compte que <strong>de</strong>s sommes <strong>de</strong>s carrés <strong>de</strong>s écarts <strong>de</strong> type III.<br />

c.f annexe #### pour les sessions Minitab et Spad.<br />

!& '1<br />

A. ETUDE DES VAIRONS<br />

Nous avons capturé au total 20 <strong>Vairons</strong> répartis en 3 classes ( cf annexe 3) :<br />

- 3 femelles<br />

- 2 mâles<br />

- 18 juvéniles<br />

En plus <strong>de</strong>s <strong>Vairons</strong> nous avons aussi récupéré 6 tritons et 2 loches <strong>de</strong> rivières ainsi que quelques tetards.<br />

L’effectif étant tellement faible et n’ayant recapturé aucun animal marqué nous n’avons pas pu appliqué les<br />

formules <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> C.M.R.<br />

Nous pouvons tout <strong>de</strong> même effectuer quelques calculs sur cette <strong>population</strong> :<br />

On trouve un pourcentage <strong>de</strong> 78,3% <strong>de</strong> juvéniles pour 21,7% d’adultes.<br />

Etu<strong>de</strong> d'une corrélation entre la taille et le poids chez les juveniles<br />

1,00<br />

0,80<br />

Poids (g)<br />

0,60<br />

0,40<br />

0,20<br />

0,00<br />

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00<br />

Poids<br />

Taille (cm)<br />

Puissance (Poids)<br />

y = 0,017x 2,4572<br />

R 2 = 0,6729<br />

Nous constatons un coefficient <strong>de</strong> corrélation faible. Le coefficient directeur <strong>de</strong> la courbe pourra être<br />

comparée aux valeurs obtenues lors <strong>de</strong>s pêches <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes.<br />

B. ETUDE DE LA QUALITE DES EAUX<br />

ETUDES DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES<br />

Nous remarquons qu’il y a peu <strong>de</strong> variations entre les différentes parties <strong>de</strong> rivières étudiées, et ce, quelque<br />

soit le paramètre considéré au regard <strong>de</strong>s forts écarts type calculés (cf annexe 8).<br />

Globalement, au vu <strong>de</strong> ce tableau, on peut déterminé que cette eau est légèrement aci<strong>de</strong> (pH< 7) ce qui<br />

paraît logique du fait du substratum rocheux ainsi que <strong>de</strong> la végétation alentours.<br />

L’acidité est probablement aussi due à la très faible alcalinité, celle ci marquant un faible effet tampon.<br />

D’après la classification <strong>de</strong>s eaux courantes selon les principaux paramètres physico-chimiques:<br />

- On a un pH aux environs <strong>de</strong> 6, une acidité moyenne ainsi qu’une alcalinité faible ce qui se retrouve<br />

généralement dans les sources les ruisseaux supérieurs <strong>de</strong>s régions granitiques, <strong>de</strong> tourbières ou<br />

forestières ; c'est-à-dire pour les cours d’eau sur substrats aci<strong>de</strong>. Le sol <strong>de</strong> la région confirmant bien ceci<br />

9


- Nous avons mesuré un taux <strong>de</strong> nitrate <strong>de</strong> 7,2 ± 1,3 mg/L ce qui nous donne une classe d’eau <strong>de</strong> 4 ceci<br />

correspondant à une trophie moyenne.<br />

- La mesure du taux d’ion ammonium nous donne 0.38 ± 0.13 mg/L nous trouvons une classe d’eau <strong>de</strong> 2<br />

ce qui correspondant à une situation <strong>de</strong> pollution insidieuse sensible.<br />

- Quant aux ions nitrites, nous obtenons une concentration 0,03 ± 0,02 mg/L c’est une eau typique <strong>de</strong> classe<br />

1 qui est pures et dont l’autoépuration est active.<br />

- La concentration en orthophosphates est d’environs 0.12± 0,11 mg/L ce qui équivaut a une classe 1: eau<br />

très productive et cours supérieur <strong>de</strong> réseau hydrographique.<br />

- La conductivité ne peu pas être interpréter. En effet, notre conductimètre ramenant les résultats a une<br />

température <strong>de</strong> 25°C tandis que la table nous donne les valeurs pour 20°C<br />

Globalement l’eau est plutôt <strong>de</strong> bonne qualité.<br />

pH moyen dans l'Aff et 2 <strong>de</strong> ses affluents<br />

Température moyenne dans l'Aff et 2 <strong>de</strong> ses affluents<br />

6,5<br />

pH<br />

6,0<br />

5,5<br />

5,0<br />

4,5<br />

4,0<br />

Ru du Châtenay Ruisseau St-Jean Aff<br />

Température en o C<br />

18,0<br />

16,0<br />

14,0<br />

12,0<br />

10,0<br />

Ru du Châtenay Ruisseau St-Jean Aff<br />

Nous avons observé <strong>de</strong>s différences significatives entre les trois cours d’eau pour les paramètres <strong>de</strong> pH et<br />

<strong>de</strong> température. En effet, les températures moyennes <strong>de</strong> l’Aff et du Châtenay sont différentes ( p= 0) <strong>de</strong> celle du St<br />

Jean. En ce qui concerne le pH moyen, l’Aff est significativement différente <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux affluents. Ces résultats<br />

sont illustrés dans les figures ci-<strong>de</strong>ssus.<br />

Grâce aux tests multivariés, nous avons pu montrer que les données <strong>de</strong> pH sont explicables par celles <strong>de</strong><br />

l’alcalinité en tenant compte du cours d’eau mesuré (p = 0,0029 < 0,05). Ceci est aussi vrai pour les données <strong>de</strong><br />

Nitrate qui sont explicables en fonction <strong>de</strong> la vitesse du courant et <strong>de</strong> cours d’eau <strong>de</strong> prélèvements (p = 0,0310 <<br />

0,05). Comme attendu, on remarque aussi que les données <strong>de</strong> température s’expliquent par la profon<strong>de</strong>ur du cours<br />

d’au étudié (p = 0,0004 < 0,05).<br />

ETUDE DE L’IBGN<br />

Détermination <strong>de</strong> l’indice :<br />

( cf annexe 9)<br />

L’I.B.G.N, noté sur 20, peut être calculé <strong>de</strong> la manière suivante :<br />

I.B.G.N = GI + classe <strong>de</strong> variété – 1<br />

Ici GI = 9 (On a recensé plus <strong>de</strong> 3 Perlidaes).<br />

Στ = 13 (13 taxons différents sur une liste <strong>de</strong> 138 dont 38 indicateurs)<br />

On obtient au final une valeur <strong>de</strong> classe <strong>de</strong> variété <strong>de</strong> 5<br />

D’où I.B.G.N = 9 + 5 – 1<br />

Soit I.B.G.N = 13 / 20<br />

Analyse<br />

Cette note d’I.BG.N peut être intégrée dans la table <strong>de</strong> classification <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’eau suivante :<br />

I.B.G.N 17 [16 - 13] [12 - 9] [8 - 5] 4<br />

CLASSE 1A 1B 2 3 HC<br />

Au final pour une note 13 / 20 l’eau est considérée comme une eau <strong>de</strong> classe 1B.<br />

Ceci correspond à une bonne qualité <strong>de</strong> l’eau favorable à la vie <strong>de</strong>s poissons.<br />

10


Cependant une note d’I.B.G.N peut être interprétée <strong>de</strong> différente manière. Ici la valeur du groupe indicateur est<br />

la plus haute possible. Ceci signifie que la présence <strong>de</strong> certains types <strong>de</strong> macro-invertébrés est indicatrice d’une<br />

excellente qualité <strong>de</strong> l’eau.<br />

En revanche la variété taxonomique très faible souligne un habitât peu biogène.<br />

A cette classe d’eau est associé un tableau indiquant différent paramètre propre à ce type <strong>de</strong> qualité d’eau :<br />

Température °C pH M.E.S (mg/L) NH4 (mg/L) NO3 (mg/l)<br />

20 à 22 6,5 à 8,5 30 0,1 à 0,5 < 44<br />

Tous ces paramètres ont été préalablement mesurés pour cette station (voir tableau).<br />

En ce point on a relevé :<br />

- La température qui est <strong>de</strong> 15.7°C. Nous remarquons qu’elle est inférieure à l’encadrement du tableau.<br />

- Le pH qui est <strong>de</strong> 5.8 plus bas que l’encadrement.<br />

- La quantité <strong>de</strong> matière en suspension qui est <strong>de</strong> 12 mg/L. Elle est en adéquation avec les valeurs théoriques.<br />

- La quantité d’ammonium = 0.67 mg/L. Cette valeur mesurée est légèrement supérieure à la valeur théorique.<br />

- Enfin le taux <strong>de</strong> nitrate qui est <strong>de</strong> 7.1 mg/L, lui aussi est intégré dans l’intervalle théorique.<br />

D’une manière générale les valeurs mesurer pour ces différents paramètres prouvent la bonne qualité <strong>de</strong> l’eau.<br />

Tout ceci est propice au développement d’une <strong>population</strong> <strong>de</strong> vairon.<br />

C. ETUDE DE L’ENVIRONNEMENT DES RIVIERES<br />

Le site peut être divisé en 3 types d’ensemble floristique différents. Cette étu<strong>de</strong> répertorie les espèces <strong>de</strong> flore<br />

aquatique et non aquatique<br />

STATION PRAIRIE DE FAUCHE<br />

Végétation non aquatique :<br />

Famille Nom vernaculaire Nom Latin<br />

Astéracées Achillée mille feuilles Achillea millefolium<br />

Astéracées Séneçon jacobée Senecio jacobaea<br />

Caryophyllées Stellaire holosté Stellaria holostea<br />

Graminées Dactyle aggloméré Dactylis glomérata<br />

Graminées Pâturin commun Poa trivialis<br />

Graminées Houlque laineuse Holcus lanatus<br />

Graminées Flouve odorante Anthoxanthum odoratum<br />

Labiées Bugle rampante Ajuga reptans<br />

Polygonées Oseille Rumex acetosa<br />

Renonculacées Renoncule rampante Ranunculus repens<br />

Rhamnées Bourdaine Rhamnus frangula<br />

Scrofuliacées Véronique petit chêne Veronica chamaedris<br />

Sol brun <strong>de</strong> 30 cm surmonté d’un humus<br />

<strong>de</strong> type rhyzomull<br />

pH entre 6 et 6.5<br />

Roche mère aci<strong>de</strong>: Schiste rouge<br />

11


Végétation aquatique :<br />

Algues<br />

filamenteuses<br />

Algues<br />

unicellulaires<br />

Cyanophycées<br />

Closterium<br />

Diatomées<br />

Desmidiées<br />

Gonatozygones<br />

STATION LANDES<br />

Famille Nom vernaculaire Nom Latin<br />

Astéracées Arnoséris minime Arnoseris minima<br />

Crassulacées Orpin d'Angleterre Sedum anglicum<br />

Cypéracées Carex à pilules Carex pillulifera<br />

Ericacées Callune Calluna vulgaris<br />

Ericacées Bruyère cendrée Erica cinerea<br />

Graminées Fétuque <strong>de</strong>s moutons Festuca ovina<br />

Graminées Agrostis à soies Agrostis setacea<br />

Liliacées Asphodèle blanche Asphodèlus albus<br />

Papilionacées Genêt à balai Cytisus scoparius<br />

Papilionacées Ajonc d'Europe Ulex europaeus Sol Ranker <strong>de</strong> 15 cm surmonté d’un humus <strong>de</strong> type<br />

eumo<strong>de</strong>r<br />

pH d’environ 4<br />

Roche mère aci<strong>de</strong>: schiste rouge<br />

STATION FORET<br />

Végétation non aquatique :<br />

Famille Nom vernaculaire Nom Latin<br />

Borragniacées Myosotis <strong>de</strong>s marais Myosotis palustris<br />

Bryophytes Sphaigne Sphagnum sp<br />

Caprifoliacées Chèvrefeuille <strong>de</strong>s bois Locinera periclyneum<br />

Caryophyllées Lychni<strong>de</strong> fleur <strong>de</strong> coucou Lychnis flos-cuculi<br />

Corylacées Charme Carpinus betulus<br />

Cupulifères Chêne pédonculé Quercus pedonculata<br />

Fagacées Hêtre Fagus salvatica<br />

Fougères Blechnum en épi Blechnum spicant<br />

Fougères Osmon<strong>de</strong> royale Osmunda regalis<br />

Fougères Fougère aigle Pteridum aquilinum<br />

12


Joncées Jonc épars Juncus effusus<br />

Liliacées Jacinthe <strong>de</strong>s bois Hyacinthoi<strong>de</strong>s non-scripta<br />

Graminées Canche flexueuse Deschampsia flexuosa<br />

Renonculacées Renoncule flammette Ranunculus flamula<br />

Rosacées Ronces <strong>de</strong>s bois Rubus fructicosus<br />

Rosacées Poirier sauvage Pyrus piraster<br />

Scrofuliacées Digitale pourpre Digitalis purpurea<br />

Scrofuliacées Lathrée clan<strong>de</strong>stine Lathraea Clan<strong>de</strong>stina<br />

Simarubacées Houx Ilex aquifolium<br />

Solanacées Morelle douce-amère Solanum dulcamara<br />

Vaccinées Myrtilles Vaccinium myrtillus<br />

Sol Dysmo<strong>de</strong>r <strong>de</strong> 30 cm surmonté d’un<br />

humus <strong>de</strong> type eumo<strong>de</strong>r<br />

pH d’environ 4<br />

Roche mère aci<strong>de</strong>: schiste rouge<br />

Végétation aquatique :<br />

Algues filamenteuses<br />

Algues unicellulaires<br />

Closterium<br />

Diatomées<br />

Chlamydomonas<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s berges :<br />

Elles ont une inclinaison verticale tout au long <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s ruisseaux étudiés et elles mesurent <strong>de</strong> 10 cm à 1m.<br />

!&* <br />

<br />

A. CRITIQUE DE LA METHODE UTILISEE<br />

Si l'on s'intéresse tout d'abord à la méthodologie appliquée sur le terrain (pose <strong>de</strong>s pièges, relevés <strong>de</strong>s<br />

paramètres physiques), <strong>de</strong> nombreuses remarques critiques peuvent êtres faites.<br />

MÉTHODES ET UTILISATION DES PIÈGES<br />

En ce qui concerne les pièges, une faible profon<strong>de</strong>ur peut entraîner <strong>de</strong>s biais <strong>de</strong> capture <strong>de</strong>s <strong>Vairons</strong> dans la<br />

mesure où il est difficile d'avoir une bouteille entièrement remplie à cause <strong>de</strong>s bulles d'air pouvant s'infiltrer, gênant<br />

13


ainsi l'entrée <strong>de</strong>s poissons. Par ailleurs, les pièges sont fabriqués à partir <strong>de</strong> bouteilles d'eau. Or, <strong>de</strong> nombreux<br />

modèles ont été utilisés, ce qui entraîne d'un piège à l'autre <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> volume,<strong>de</strong> solidité, <strong>de</strong> centrage <strong>de</strong><br />

l'entrée, ainsi que <strong>de</strong>s variations concernant les positions du courant par rapport à la bouteille. De plus, nous<br />

n’avons pas pu réellement vérifier si le poisson ne pouvait pas sortir du piège. Il y a donc <strong>de</strong> fortes différences <strong>de</strong><br />

probabilité <strong>de</strong> capture entre pièges. En outre, l’appat utilisés pour attirer les <strong>Vairons</strong> n’est pas forcément adapté.<br />

D'autre part, nous sommes fréquemment passés à proximité <strong>de</strong>s pièges pour réaliser les différents relevés physicochimiques<br />

et botaniques (Relevés floristiques et pedologiques, T°, pH, vitesse du courant, prélèvement...). Cela à<br />

pu perturber le passage <strong>de</strong>s <strong>Vairons</strong>, et diminuer par conséquent les chances <strong>de</strong> capture.<br />

MÉTHODES D’ANALYSE DES PARAMÈTRES PHYSIQUES<br />

Concernant le relevé <strong>de</strong>s paramètres physiques sur le terrain, nous pouvons aussi envisager <strong>de</strong>s biais dans<br />

les résultats obtenus. Pour la lumière, le luxmètre donne une valeur en fonction du positionnement que nous<br />

donnons au recepteur. Théoriquement, ce récepteur doit se trouver parallèle au sol. Or, une variation d'un seul<br />

<strong>de</strong>gré due à une erreur <strong>de</strong> manipulation entraîne forcément <strong>de</strong>s résultats non précis. Au niveau <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> la<br />

vitesse du courant, il est important d'indiquer que le courantomètre présente <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> sensibilité pour <strong>de</strong><br />

faibles vitesses. Nous avons pu observer, en effet, que pour certaines stations, le courant était non négligeable.<br />

Pourtant le courantomètre indiquait une valeur nulle. Dans ce cas-là, il aurait été plus judicieux d'utiliser l'ancienne<br />

"métho<strong>de</strong> du bouchon" avec le calcul <strong>de</strong> la vitesse entre 2 points.<br />

Quant à la mesure <strong>de</strong> la matière en suspension, un biais peu existé lors <strong>de</strong> la réalisation du prélevement sur le<br />

terrain. En effet, la turbidité peut être modifiée par l’agitation dans l’eau causée par le préleveur.<br />

MÉTHODES D’ANALYSE DES PARAMÈTRES CHIMIQUES<br />

Les mesures <strong>de</strong>s paramètres chimiques peuvent aussi faire l'objet <strong>de</strong> critiques. Tout d'abord, 2 pH-mètres<br />

ont été utilisés pour la mesure du pH, et ils ont fourni à chaque fois 2 résultats différents. Ne sachant pas lequel<br />

était exact, nous avons donc simplement établi une moyenne à partir <strong>de</strong> ces 2 valeurs. Ensuite, nous n'avons pas pu<br />

étudier la concentration en O2, l'oxymètre étant hors d'usage. Ceci aurait été pourtant intéressant car cette<br />

concentration renseigne sur la qualité <strong>de</strong>s eaux (cf. poly hydrobio p. 16). En outre, lors <strong>de</strong> la mesure <strong>de</strong><br />

concentration en ions NH4+, nous <strong>de</strong>vions prendre 2 ml <strong>de</strong> réactif. Or, ce volume n'a pu être précisément établi, et<br />

seule une dose estimée à 2 ml a été utilisée pour réaliser cette mesure. De plus les ions ammonium sont mesurés par<br />

dosage d’un complexe coloré. Or, ce <strong>de</strong>rnier peut être parasité par les ions ferreux largement présents dans la<br />

region (substratum rocheux). De ce fait, la quantité d’ions ammonium mesurée est surestimée. Enfin, l'alcalinité <strong>de</strong><br />

l'eau étant très faible, nous ne pouvions pas déterminer avec exactitu<strong>de</strong> la concentration totale en mmol/L car une<br />

seule goutte suffisait pour le virage du bleu à l'orange. Cela n'a cependant pas eu <strong>de</strong> conséquence sur l'interprétation<br />

globale du résultat, c'est-à-dire une eau très peu alcaline (pas d'effet tampon en présence <strong>de</strong> H+).<br />

B. CRITIQUE DES RESULTATS OBTENUS<br />

<br />

CRITIQUES AU SUJET DES RESULTATS PHYSICO-CHIMIQUE TROUVES<br />

Pour la détermination <strong>de</strong> l’IBGN, dans un premier temps, nous avons réalisé une étu<strong>de</strong> comparative <strong>de</strong> la<br />

qualité <strong>de</strong>s 3 cours d’eau. Effectivement, nous avons prélevé du substrat à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’échantillonneur au niveau <strong>de</strong><br />

chaque ru. Cependant l’obtention <strong>de</strong> la note d’I.B.G.N <strong>de</strong>mandant un travail préalable assez long, seul 2<br />

échantillons par sites ont été récupérés au lieu <strong>de</strong>s 8 préconisés. L’analyse en laboratoire a révélé un manque accru<br />

<strong>de</strong> macrofaune benthique pour chaque station ne permettant pas d’estimer une note d’I.B.G.N.<br />

Pour palier à ce manque, nous avons modifié notre approche et décidé <strong>de</strong> réaliser 8 prélèvements sur une seule<br />

fraction du cours d’eau. La station 11 du ru <strong>de</strong> Châtenay fut choisie en raison <strong>de</strong> la capture <strong>de</strong> vairons dans les<br />

environs. Par manque <strong>de</strong> temps les autres cours d’eau n’ont donc pas pu être analysés. Finalement, au lieu <strong>de</strong> faire<br />

une étu<strong>de</strong> comparative, nous avons effectué une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> qualité en un site unique<br />

En plus <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> macrofaune benthique, les résultats montrent, en outre, que la température (15.7°C) est<br />

basse.<br />

Mais, à priori, au regard <strong>de</strong>s tableaux <strong>de</strong> références, plus elle est basse, meilleure est la qualité <strong>de</strong> l’eau.<br />

Le pH <strong>de</strong> 5.8 s’explique, d’une part, du fait que ce sol s’est formé à partir d’une roche schisteuse rouge aci<strong>de</strong> et<br />

d’autre part qu’il existe une parcelle <strong>de</strong> lan<strong>de</strong>s environnant ce point d’eau. Le sol <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> terrain est donc<br />

plutôt aci<strong>de</strong> et il est supposable que le ruissellement lors <strong>de</strong> précipitation acidifie légèrement l’eau à cet endroit.<br />

14


La quantité <strong>de</strong> matière sèche en suspension, 12 mg/L, quant à elle, est en adéquation avec les valeurs théoriques.<br />

En ce qui concerne la quantité d’ammonium (0.67 mg/L) la valeur calculée est légèrement supérieure à la<br />

valeur théorique. Seulement l’appareillage utilisé pour les mesures contribue à surestimer les quantités d’ions<br />

ammonium. Cette valeur pourra donc être incluse dans l’intervalle théorique.<br />

Finalement, le taux <strong>de</strong> nitrate (7.1 mg/L) sera lui aussi intégré dans l’intervalle théorique.<br />

D’une manière générale les valeurs mesurées pour ces différents paramètres prouvent la bonne qualité <strong>de</strong> l’eau.<br />

Toutes ces critiques étant, bien sur, généralisables pour l’ensemble <strong>de</strong>s stations réparties tout au long <strong>de</strong>s différents<br />

cours d’eau.<br />

Ceci est donc propice, logiquement, au développement d’une <strong>population</strong> <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong>.<br />

PROBLEMES RENCONTRES LORS DE L’ESTIMATION DE LA POPULATION DE VAIRONS<br />

Nous avons été très surpris au vu <strong>de</strong>s résultats du premier jour lors <strong>de</strong> la relève <strong>de</strong>s pièges posés la veille. En<br />

effet nous n’avons capturé que 5 <strong>Vairons</strong> (2,2,1).Ces poissons ont été marqués, puis relâchés. Lors <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong><br />

recapture effectuée le quatrième jour du stage, nous n’avons attrapé grâce aux pièges que 8 animaux (0,1,7) qui,<br />

malheureusement, n’était pas marqués. Ceci explique pourquoi l’étu<strong>de</strong> sur l’évolution <strong>de</strong> la <strong>population</strong> n’a pu être<br />

menée finalement.<br />

Au vu <strong>de</strong>s piètres résultats obtenus par le piégeage, nous avons jugé bon <strong>de</strong> changer <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> pêche.<br />

Ainsi donc, au point où les <strong>Vairons</strong> ont été capturés nous avons réalisés une pêche au troubleau. Ceci nous a<br />

permis, en un court laps <strong>de</strong> temps, <strong>de</strong> doubler nos effectifs (10 juvéniles pris). Globalement, la <strong>population</strong> ne peut<br />

être estimée précisément, mais elle doit être relativement faible.<br />

Le peu <strong>de</strong> données obtenues ne permet pas <strong>de</strong> calculer un sex ratio valable. Néanmoins, les années précé<strong>de</strong>ntes il<br />

était d’environ 42% <strong>de</strong> mâles au sein <strong>de</strong> la <strong>population</strong>.<br />

Faute d’avoir pris <strong>de</strong>s <strong>Vairons</strong>, nous avons récupéré dans certains pièges d’autres animaux locaux comme<br />

<strong>de</strong>s têtards ou <strong>de</strong>s tritons par exemple. Des Loches <strong>de</strong> rivière ont aussi été capturées. Au vu <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> cette<br />

espèce normalement rare dans les cours d’eau étudiés, nous pouvons en déduire qu’il existe un réel problème au<br />

niveau <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> la <strong>population</strong> <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong>. En effet, proportionnellement nos poissons auraient dû être plus<br />

nombreux dans les bouteilles.<br />

D’après <strong>de</strong>s données biologiques récentes (Ward et Krause, 2001), les <strong>Vairons</strong> se déplacent généralement<br />

par banc d’individus <strong>de</strong> même taille. Ceci explique, non seulement, l’existence <strong>de</strong> sites privilégiés <strong>de</strong> regroupement<br />

<strong>de</strong> juvénile, mais aussi, la relative homogénéité <strong>de</strong>s résultats trouvés en chaque point <strong>de</strong> pêche.<br />

En comparant les données météorologiques ainsi que les résultats d’années antérieures, il apparaît que<br />

toutes perturbations (climat, pollution…) se répercutent sur la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> <strong>population</strong> <strong>de</strong> l’année suivante.<br />

Enfin, il aurait été intéressant <strong>de</strong> refaire les mesures physico chimique au niveau <strong>de</strong>s pièges opérant ainsi que <strong>de</strong><br />

prendre les températures exactement au niveau <strong>de</strong>s bouteilles.<br />

En se renseignant sur l’état <strong>de</strong> la rivière cet été nous avons appris que l’Aff a été asséché durant l’été 2003<br />

et, très probablement le ru Saint Jean. En revanche, on peut supposer que le haut du ru <strong>de</strong> Châtenay, étant<br />

continuellement alimenté par l’étang du Châtenay, a gardé un niveau acceptable et suffisant pour que les poissons<br />

s’y maintiennent. Mais, il ne faut pas négliger que l’eau <strong>de</strong> l’étang du Châtenay eu une température supérieure à la<br />

moyenne. Ce qui, in facto, réduit d’autant plus le développement <strong>de</strong>s alevins. Ceci explique, d’une part que la<br />

majorité <strong>de</strong>s poissons prélevés se trouve cette année dans le ru <strong>de</strong> Châtenay mais en effectif limités.<br />

!&* * . <br />

Au départ, l’objectif <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était <strong>de</strong> permettre une estimation <strong>de</strong> la <strong>population</strong> <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong> dans le ru<br />

<strong>de</strong> Châtenay, l’Aff et le ruisseau Saint Jean. Nous avions pour idée d’utiliser la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Capture-Marquage-<br />

Recapture. Or, au regard <strong>de</strong>s résultats médiocres que nous avons obtenus suite aux pêches utilisant les pièges, nous<br />

avons choisis une orientation différente pour notre travail. L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s paramètres physico-chimiques ainsi que<br />

l’I.B.G.N a été consciencieusement menée afin <strong>de</strong> déterminer les raisons <strong>de</strong> cette absence. En outre, nous avons<br />

aussi cherché ce qui s’était passé lors <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes en étudiant divers paramètres biologiques, physicochimiques<br />

et climatiques. Ceci nous permet <strong>de</strong> conclure que l’hypothèse la plus probable expliquant la baisse <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> <strong>population</strong>s <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong> est la sècheresse ainsi que la canicule <strong>de</strong> l’année 2003. Il est intéressant <strong>de</strong><br />

remarquer que la qualité d’une eau ne reflète pas forcement la faune s’y mouvant. En outre, au vu <strong>de</strong>s problèmes<br />

rencontrés suite à l’utilisation <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> pêche par pièges ou par troubleau, une autre métho<strong>de</strong>, telle que la<br />

pêche électrique, serai souhaitable à appliquer pour les prochaines années.<br />

15


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