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population de Vairons - Accueil

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ainsi l'entrée <strong>de</strong>s poissons. Par ailleurs, les pièges sont fabriqués à partir <strong>de</strong> bouteilles d'eau. Or, <strong>de</strong> nombreux<br />

modèles ont été utilisés, ce qui entraîne d'un piège à l'autre <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> volume,<strong>de</strong> solidité, <strong>de</strong> centrage <strong>de</strong><br />

l'entrée, ainsi que <strong>de</strong>s variations concernant les positions du courant par rapport à la bouteille. De plus, nous<br />

n’avons pas pu réellement vérifier si le poisson ne pouvait pas sortir du piège. Il y a donc <strong>de</strong> fortes différences <strong>de</strong><br />

probabilité <strong>de</strong> capture entre pièges. En outre, l’appat utilisés pour attirer les <strong>Vairons</strong> n’est pas forcément adapté.<br />

D'autre part, nous sommes fréquemment passés à proximité <strong>de</strong>s pièges pour réaliser les différents relevés physicochimiques<br />

et botaniques (Relevés floristiques et pedologiques, T°, pH, vitesse du courant, prélèvement...). Cela à<br />

pu perturber le passage <strong>de</strong>s <strong>Vairons</strong>, et diminuer par conséquent les chances <strong>de</strong> capture.<br />

MÉTHODES D’ANALYSE DES PARAMÈTRES PHYSIQUES<br />

Concernant le relevé <strong>de</strong>s paramètres physiques sur le terrain, nous pouvons aussi envisager <strong>de</strong>s biais dans<br />

les résultats obtenus. Pour la lumière, le luxmètre donne une valeur en fonction du positionnement que nous<br />

donnons au recepteur. Théoriquement, ce récepteur doit se trouver parallèle au sol. Or, une variation d'un seul<br />

<strong>de</strong>gré due à une erreur <strong>de</strong> manipulation entraîne forcément <strong>de</strong>s résultats non précis. Au niveau <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> la<br />

vitesse du courant, il est important d'indiquer que le courantomètre présente <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> sensibilité pour <strong>de</strong><br />

faibles vitesses. Nous avons pu observer, en effet, que pour certaines stations, le courant était non négligeable.<br />

Pourtant le courantomètre indiquait une valeur nulle. Dans ce cas-là, il aurait été plus judicieux d'utiliser l'ancienne<br />

"métho<strong>de</strong> du bouchon" avec le calcul <strong>de</strong> la vitesse entre 2 points.<br />

Quant à la mesure <strong>de</strong> la matière en suspension, un biais peu existé lors <strong>de</strong> la réalisation du prélevement sur le<br />

terrain. En effet, la turbidité peut être modifiée par l’agitation dans l’eau causée par le préleveur.<br />

MÉTHODES D’ANALYSE DES PARAMÈTRES CHIMIQUES<br />

Les mesures <strong>de</strong>s paramètres chimiques peuvent aussi faire l'objet <strong>de</strong> critiques. Tout d'abord, 2 pH-mètres<br />

ont été utilisés pour la mesure du pH, et ils ont fourni à chaque fois 2 résultats différents. Ne sachant pas lequel<br />

était exact, nous avons donc simplement établi une moyenne à partir <strong>de</strong> ces 2 valeurs. Ensuite, nous n'avons pas pu<br />

étudier la concentration en O2, l'oxymètre étant hors d'usage. Ceci aurait été pourtant intéressant car cette<br />

concentration renseigne sur la qualité <strong>de</strong>s eaux (cf. poly hydrobio p. 16). En outre, lors <strong>de</strong> la mesure <strong>de</strong><br />

concentration en ions NH4+, nous <strong>de</strong>vions prendre 2 ml <strong>de</strong> réactif. Or, ce volume n'a pu être précisément établi, et<br />

seule une dose estimée à 2 ml a été utilisée pour réaliser cette mesure. De plus les ions ammonium sont mesurés par<br />

dosage d’un complexe coloré. Or, ce <strong>de</strong>rnier peut être parasité par les ions ferreux largement présents dans la<br />

region (substratum rocheux). De ce fait, la quantité d’ions ammonium mesurée est surestimée. Enfin, l'alcalinité <strong>de</strong><br />

l'eau étant très faible, nous ne pouvions pas déterminer avec exactitu<strong>de</strong> la concentration totale en mmol/L car une<br />

seule goutte suffisait pour le virage du bleu à l'orange. Cela n'a cependant pas eu <strong>de</strong> conséquence sur l'interprétation<br />

globale du résultat, c'est-à-dire une eau très peu alcaline (pas d'effet tampon en présence <strong>de</strong> H+).<br />

B. CRITIQUE DES RESULTATS OBTENUS<br />

<br />

CRITIQUES AU SUJET DES RESULTATS PHYSICO-CHIMIQUE TROUVES<br />

Pour la détermination <strong>de</strong> l’IBGN, dans un premier temps, nous avons réalisé une étu<strong>de</strong> comparative <strong>de</strong> la<br />

qualité <strong>de</strong>s 3 cours d’eau. Effectivement, nous avons prélevé du substrat à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’échantillonneur au niveau <strong>de</strong><br />

chaque ru. Cependant l’obtention <strong>de</strong> la note d’I.B.G.N <strong>de</strong>mandant un travail préalable assez long, seul 2<br />

échantillons par sites ont été récupérés au lieu <strong>de</strong>s 8 préconisés. L’analyse en laboratoire a révélé un manque accru<br />

<strong>de</strong> macrofaune benthique pour chaque station ne permettant pas d’estimer une note d’I.B.G.N.<br />

Pour palier à ce manque, nous avons modifié notre approche et décidé <strong>de</strong> réaliser 8 prélèvements sur une seule<br />

fraction du cours d’eau. La station 11 du ru <strong>de</strong> Châtenay fut choisie en raison <strong>de</strong> la capture <strong>de</strong> vairons dans les<br />

environs. Par manque <strong>de</strong> temps les autres cours d’eau n’ont donc pas pu être analysés. Finalement, au lieu <strong>de</strong> faire<br />

une étu<strong>de</strong> comparative, nous avons effectué une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> qualité en un site unique<br />

En plus <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> macrofaune benthique, les résultats montrent, en outre, que la température (15.7°C) est<br />

basse.<br />

Mais, à priori, au regard <strong>de</strong>s tableaux <strong>de</strong> références, plus elle est basse, meilleure est la qualité <strong>de</strong> l’eau.<br />

Le pH <strong>de</strong> 5.8 s’explique, d’une part, du fait que ce sol s’est formé à partir d’une roche schisteuse rouge aci<strong>de</strong> et<br />

d’autre part qu’il existe une parcelle <strong>de</strong> lan<strong>de</strong>s environnant ce point d’eau. Le sol <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> terrain est donc<br />

plutôt aci<strong>de</strong> et il est supposable que le ruissellement lors <strong>de</strong> précipitation acidifie légèrement l’eau à cet endroit.<br />

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