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population de Vairons - Accueil

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La quantité <strong>de</strong> matière sèche en suspension, 12 mg/L, quant à elle, est en adéquation avec les valeurs théoriques.<br />

En ce qui concerne la quantité d’ammonium (0.67 mg/L) la valeur calculée est légèrement supérieure à la<br />

valeur théorique. Seulement l’appareillage utilisé pour les mesures contribue à surestimer les quantités d’ions<br />

ammonium. Cette valeur pourra donc être incluse dans l’intervalle théorique.<br />

Finalement, le taux <strong>de</strong> nitrate (7.1 mg/L) sera lui aussi intégré dans l’intervalle théorique.<br />

D’une manière générale les valeurs mesurées pour ces différents paramètres prouvent la bonne qualité <strong>de</strong> l’eau.<br />

Toutes ces critiques étant, bien sur, généralisables pour l’ensemble <strong>de</strong>s stations réparties tout au long <strong>de</strong>s différents<br />

cours d’eau.<br />

Ceci est donc propice, logiquement, au développement d’une <strong>population</strong> <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong>.<br />

PROBLEMES RENCONTRES LORS DE L’ESTIMATION DE LA POPULATION DE VAIRONS<br />

Nous avons été très surpris au vu <strong>de</strong>s résultats du premier jour lors <strong>de</strong> la relève <strong>de</strong>s pièges posés la veille. En<br />

effet nous n’avons capturé que 5 <strong>Vairons</strong> (2,2,1).Ces poissons ont été marqués, puis relâchés. Lors <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong><br />

recapture effectuée le quatrième jour du stage, nous n’avons attrapé grâce aux pièges que 8 animaux (0,1,7) qui,<br />

malheureusement, n’était pas marqués. Ceci explique pourquoi l’étu<strong>de</strong> sur l’évolution <strong>de</strong> la <strong>population</strong> n’a pu être<br />

menée finalement.<br />

Au vu <strong>de</strong>s piètres résultats obtenus par le piégeage, nous avons jugé bon <strong>de</strong> changer <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> pêche.<br />

Ainsi donc, au point où les <strong>Vairons</strong> ont été capturés nous avons réalisés une pêche au troubleau. Ceci nous a<br />

permis, en un court laps <strong>de</strong> temps, <strong>de</strong> doubler nos effectifs (10 juvéniles pris). Globalement, la <strong>population</strong> ne peut<br />

être estimée précisément, mais elle doit être relativement faible.<br />

Le peu <strong>de</strong> données obtenues ne permet pas <strong>de</strong> calculer un sex ratio valable. Néanmoins, les années précé<strong>de</strong>ntes il<br />

était d’environ 42% <strong>de</strong> mâles au sein <strong>de</strong> la <strong>population</strong>.<br />

Faute d’avoir pris <strong>de</strong>s <strong>Vairons</strong>, nous avons récupéré dans certains pièges d’autres animaux locaux comme<br />

<strong>de</strong>s têtards ou <strong>de</strong>s tritons par exemple. Des Loches <strong>de</strong> rivière ont aussi été capturées. Au vu <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> cette<br />

espèce normalement rare dans les cours d’eau étudiés, nous pouvons en déduire qu’il existe un réel problème au<br />

niveau <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> la <strong>population</strong> <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong>. En effet, proportionnellement nos poissons auraient dû être plus<br />

nombreux dans les bouteilles.<br />

D’après <strong>de</strong>s données biologiques récentes (Ward et Krause, 2001), les <strong>Vairons</strong> se déplacent généralement<br />

par banc d’individus <strong>de</strong> même taille. Ceci explique, non seulement, l’existence <strong>de</strong> sites privilégiés <strong>de</strong> regroupement<br />

<strong>de</strong> juvénile, mais aussi, la relative homogénéité <strong>de</strong>s résultats trouvés en chaque point <strong>de</strong> pêche.<br />

En comparant les données météorologiques ainsi que les résultats d’années antérieures, il apparaît que<br />

toutes perturbations (climat, pollution…) se répercutent sur la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> <strong>population</strong> <strong>de</strong> l’année suivante.<br />

Enfin, il aurait été intéressant <strong>de</strong> refaire les mesures physico chimique au niveau <strong>de</strong>s pièges opérant ainsi que <strong>de</strong><br />

prendre les températures exactement au niveau <strong>de</strong>s bouteilles.<br />

En se renseignant sur l’état <strong>de</strong> la rivière cet été nous avons appris que l’Aff a été asséché durant l’été 2003<br />

et, très probablement le ru Saint Jean. En revanche, on peut supposer que le haut du ru <strong>de</strong> Châtenay, étant<br />

continuellement alimenté par l’étang du Châtenay, a gardé un niveau acceptable et suffisant pour que les poissons<br />

s’y maintiennent. Mais, il ne faut pas négliger que l’eau <strong>de</strong> l’étang du Châtenay eu une température supérieure à la<br />

moyenne. Ce qui, in facto, réduit d’autant plus le développement <strong>de</strong>s alevins. Ceci explique, d’une part que la<br />

majorité <strong>de</strong>s poissons prélevés se trouve cette année dans le ru <strong>de</strong> Châtenay mais en effectif limités.<br />

!&* * . <br />

Au départ, l’objectif <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> était <strong>de</strong> permettre une estimation <strong>de</strong> la <strong>population</strong> <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong> dans le ru<br />

<strong>de</strong> Châtenay, l’Aff et le ruisseau Saint Jean. Nous avions pour idée d’utiliser la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Capture-Marquage-<br />

Recapture. Or, au regard <strong>de</strong>s résultats médiocres que nous avons obtenus suite aux pêches utilisant les pièges, nous<br />

avons choisis une orientation différente pour notre travail. L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s paramètres physico-chimiques ainsi que<br />

l’I.B.G.N a été consciencieusement menée afin <strong>de</strong> déterminer les raisons <strong>de</strong> cette absence. En outre, nous avons<br />

aussi cherché ce qui s’était passé lors <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes en étudiant divers paramètres biologiques, physicochimiques<br />

et climatiques. Ceci nous permet <strong>de</strong> conclure que l’hypothèse la plus probable expliquant la baisse <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> <strong>population</strong>s <strong>de</strong> <strong>Vairons</strong> est la sècheresse ainsi que la canicule <strong>de</strong> l’année 2003. Il est intéressant <strong>de</strong><br />

remarquer que la qualité d’une eau ne reflète pas forcement la faune s’y mouvant. En outre, au vu <strong>de</strong>s problèmes<br />

rencontrés suite à l’utilisation <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> pêche par pièges ou par troubleau, une autre métho<strong>de</strong>, telle que la<br />

pêche électrique, serai souhaitable à appliquer pour les prochaines années.<br />

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