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Dimanche 17 février 2 013 - Salle Pleyel

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DIMANCHE <strong>17</strong> FÉVRIER 2<strong>013</strong> – 16H<br />

Georges Bizet<br />

Les Pêcheurs de perles – version de concert<br />

Acte I<br />

entracte<br />

Acte II<br />

Acte III<br />

Roberto Alagna, Nadir<br />

Nino Machaidze, Léïla<br />

Alexandre Duhamel, Zurga<br />

Nicolas Courjal, Nourabad<br />

Orchestre de Chambre de Paris<br />

Chœur Opella Nova<br />

Béatrice Warcollier, chef de chœur<br />

Giorgio Croci, direction<br />

Ce concert est filmé et fera l’objet d’une diffusion prochaine sur les sites Internet<br />

www.citedelamusiquelive.tv, www.arteliveweb.com et www.medici.tv.<br />

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix, <strong>Salle</strong> <strong>Pleyel</strong>.<br />

Fin du concert vers 18h45.<br />

Georges Bizet | Les Pêcheurs de perles | <strong>Dimanche</strong> <strong>17</strong> <strong>février</strong> 2<strong>013</strong>


Georges Bizet (1838-1875)<br />

Les Pêcheurs de perles<br />

Opéra en trois actes sur un livret d’Eugène Cormon (Pierre-Étienne Piestre) et Michel Carré<br />

Composé entre avril et août 1863<br />

Créé à Paris au Théâtre-Lyrique le 30 septembre 1863, avec Léontine de Maësen (Léïla), Jean-Vital Ismaël (Zurga),<br />

François Morini (Nadir), Prosper Guyot (Nourabad), sous la direction d’Adolphe Deloffre<br />

Personnages<br />

Léïla, prêtresse de Brahma<br />

Nadir, pêcheur et ami de Zurga<br />

Zurga, pêcheur et chef du village<br />

Nourabad, grand-prêtre de Brahma<br />

Argument<br />

Acte I. Une plage de l’île de Ceylan, dans l’Antiquité.<br />

Des pêcheurs choisissent Zurga comme roi. Le pêcheur Nadir apparaît, de retour d’un périple<br />

dans la jungle. Zurga et Nadir se jurent de rester amis, après avoir tous deux convoité Léïla,<br />

prêtresse de Brahma, qu’ils avaient vue dans le temple de Candi (duo « Au fond du<br />

temple saint »). Une pirogue amène une jeune femme voilée, que nul ne doit approcher ;<br />

accompagnée du grand prêtre Nourabad, elle est chargée de prier pour la protection des<br />

pêcheurs. Zurga la consacre Vierge protectrice et lui rappelle qu’elle mourra si elle brise le<br />

serment qu’elle a fait de renoncer à l’amour. Nadir est le seul à reconnaître la jeune femme :<br />

il s’agit de Léïla, dont il évoque le souvenir (romance « Je crois entendre encore »). Léïla<br />

invoque le dieu Brahma, puis demeure seule. Nadir promet de la protéger.<br />

Acte II. Les ruines d’un temple indien.<br />

Nourabad rappelle son serment à Léïla. Celle-ci le rassure : elle ne manque jamais à sa<br />

parole, comme le prouve sa promesse ancienne de ne pas révéler l’identité du fugitif,<br />

condamné à mort, qui lui offrit le collier qu’elle porte. Durant la nuit, Léïla chante l’amour<br />

qui emplit son cœur (cavatine « Comme autrefois dans la nuit sombre ») ; lui répond une<br />

chanson, celle de Nadir (« De mon amie fleur endormie »). Léïla le reconnaît. Un duo<br />

s’ensuit (« Ton cœur n’a pas compris le mien »), mais la jeune femme supplie Nadir de<br />

partir. Trop tard : Nourabad les surprend. Les amoureux sont accusés de sacrilège et la<br />

foule réclame leur mort. Zurga cherche à faire libérer son ami, mais Nourabad, arrachant<br />

son voile à Léïla, révèle son identité. Zurga la reconnaît alors et, se sentant trahi par Nadir,<br />

ordonne finalement la mort des amoureux. Ceux-ci prient Brahma de venir à leur secours.<br />

2


dimanche <strong>17</strong> <strong>février</strong><br />

Acte III<br />

Premier tableau. Une tente indienne.<br />

Zurga compare son esprit tourmenté à l’orage qui s’est apaisé (« L’orage s’est calmé »).<br />

Il déplore la fin de son amitié avec Nadir (« Ô Nadir, tendre ami de mon cœur »). Léïla<br />

lui réclame la grâce de Nadir, mais Zurga, jaloux de leur amour, s’y refuse. En guise de<br />

dernière volonté, elle lui demande enfin que le collier qu’elle porte soit transmis à sa mère.<br />

Deuxième tableau. Un site sauvage.<br />

Le bûcher funéraire est prêt, des danses et des chœurs sauvages annoncent l’exécution<br />

de Léïla et Nadir (« Dès que le soleil »). Ceux-ci arrivent, amenés par Nourabad. Alors que<br />

les amoureux s’apprêtent à mourir, une lueur apparaît au loin. Zurga fait irruption, hurlant<br />

que le camp a pris feu par la volonté divine. Le peuple part combattre les flammes. Zurga<br />

l’avoue à Léïla et Nadir : il a lui-même incendié le camp, pour faire diversion et les libérer.<br />

Il révèle à la jeune femme que le collier qu’elle portait lui a appartenu : il est en effet le<br />

fugitif que Léïla a jadis sauvé d’une mort certaine (trio « Ô lumière sainte »). Nadir et Léïla<br />

peuvent échapper au peuple et s’enfuir.<br />

3


Commandés par Léon Carvalho, directeur du Théâtre Lyrique, Les Pêcheurs de perles ont<br />

fait passer Georges Bizet, vingt-quatre ans, du rang d’étudiant doué à celui de compositeur<br />

en vue. L’ouvrage était son sixième composé, mais son deuxième à être représenté (après<br />

l’opérette Le Docteur miracle en 1856). Le 30 septembre 1863, les Pêcheurs reçoivent<br />

un accueil enthousiaste du public, qui découvre les dons lyriques de Bizet, son audace<br />

harmonique et son sens de l’orchestration ; l’opéra inscrit habilement un conflit dramatique<br />

dans un contexte exotique, et charme par sa très grande qualité mélodique. Plusieurs de<br />

ses numéros comptent à l’évidence parmi les plus admirables du répertoire français : citons<br />

en particulier le duo de Zurga et Nadir « Au fond du temple saint », l’émouvante romance<br />

de Nadir « Je crois entendre encore », la cavatine de Léïla « Comme autrefois dans la nuit<br />

sombre » (Berlioz en louait l’originalité d’écriture des vents) ou le pathétique duo de Léïla<br />

et Nadir « Ton cœur n’a pas compris le mien ».<br />

La critique de la création se montre pourtant réservée : elle note dans la partition<br />

des Pêcheurs l’influence de Gounod et de Félicien David, et regrette ses tendances<br />

« wagnériennes » (cela peut surprendre aujourd’hui, mais à cette époque où Wagner était<br />

encore mal connu en France, toute œuvre lyrique dont la texture musicale et l’orchestre<br />

semblaient riches, trop riches, était taxée de « wagnérisme »). Les commentateurs s’en<br />

prennent aussi au conventionnalisme du livret de Cormon et Carré, remarquant<br />

sa proximité avec ceux de La Vestale de Spontini et de Norma de Bellini. Il est vrai que<br />

ces deux opéras, alors bien connus du public, reposent sur le dilemme d’une héroïne entre<br />

amour et devoir sacré – ce même dilemme auquel fait face Léïla dans Les Pêcheurs. Rares<br />

parmi les critiques, le grand Berlioz voit clair et se montre pleinement chaleureux, félicitant<br />

son jeune collègue de ne pas avoir « oublié la musique » à son retour du séjour qu’il a passé<br />

à la Villa Médicis, à Rome.<br />

Les Pêcheurs de perles ont d’abord été écrits par Bizet comme un véritable opéra-comique<br />

– c’est-à-dire dotés de dialogues parlés entre les numéros chantés. Mais peu avant leur<br />

création, le compositeur remplace les dialogues par des récitatifs, de sorte que le flux<br />

musical ne soit pas interrompu. Bizet réemploie probablement deux de ses précédentes<br />

œuvres dans sa partition : l’opéra La Guzla de l’émir, entrepris l’année précédente (le duo<br />

de l’Acte I des Pêcheurs en est probablement issu) et la Marche funèbre pour orchestre,<br />

déjà exécutée à l’Institut en 1861. L’ouvrage bénéficie de dix-huit représentations durant<br />

l’automne, en alternance avec Les Noces de Figaro de Mozart, puis disparaît de l’affiche :<br />

sans être un succès évident, il n’est pas non plus un échec, compte tenu qu’il s’agit du<br />

premier ouvrage d’envergure d’un compositeur très jeune encore sur la scène lyrique.<br />

Carvalho verra d’ailleurs le verre à moitié plein, envisageant avec une certaine audace de<br />

représenter l’opéra Ivan IV de Bizet au Théâtre Lyrique, projet qui n’aboutit pas finalement.<br />

Jamais rejoués du vivant du compositeur, Les Pêcheurs de perles ont joui d’un succès<br />

croissant jusqu’à aujourd’hui. Leurs débuts furent certes timides. Après leur première au<br />

Covent Garden de Londres en 1887 (sous le titre Léïla, que Bizet avait lui-même envisagé),<br />

ils furent seulement repris à Paris en 1889 au Théâtre de la Gaîté. Puis en 1893, pour<br />

les trente ans de leur première, à l’Opéra-Comique, avec la grande cantatrice Emma<br />

4


dimanche <strong>17</strong> <strong>février</strong><br />

Calvé : l’opéra fut alors donné avec plusieurs modifications, celle en particulier de son<br />

dénouement, qui avait déjà posé problème à la critique en 1863. Tandis que la version<br />

originale se referme sur la libération de Nadir et Léïla par Zurga, cette « version 1893 »<br />

met en avant le retour de Nourabad et le châtiment de Zurga. C’est avec cette conclusion<br />

moralisante que l’œuvre fut longtemps exécutée, la perte de son manuscrit n’aidant en<br />

rien à renouer avec sa version originale. Il fallut attendre 1973 pour que la partition des<br />

Pêcheurs soit reconstituée, d’après sa réduction chant-piano, et présentée à Cardiff.<br />

Deux ans plus tard, son orchestration originale était retrouvée. L’ouvrage fut donc monté<br />

tel qu’à l’origine, pour la première fois à l’Opéra-Comique, en 1991, dans une production<br />

qui contribua à relancer l’intérêt du public pour lui. La partition des Pêcheurs appartient<br />

presque désormais au grand répertoire et fait figure de petite sœur de Carmen, grand<br />

succès international de Bizet, qui ne l’a heureusement pas éclipsée.<br />

Nicolas Southon<br />

5


Roberto Alagna<br />

Le parcours de Roberto Alagna<br />

ressemble à un roman. Il naît de parents<br />

siciliens installés en banlieue parisienne.<br />

Dans la famille, tout le monde chante, et<br />

il n’est pas (lui dit-on) celui qui a la plus<br />

belle voix : il arrive qu’on le prie de se<br />

taire quand chante l’oncle au timbre<br />

ensoleillé. Mais il a la vocation. Il aguerrit<br />

sa technique vocale en écoutant les<br />

enregistrements des grands ténors du<br />

passé et en suivant les conseils d’un<br />

vieux maître, Rafael Ruiz. Pendant des<br />

années, il va, le soir, pousser la rengaine<br />

dans les cabarets en s’accompagnant à<br />

la guitare. Mais son jardin secret, c’est<br />

l’opéra, et son idole, c’est Pavarotti.<br />

Aussi, lorsque le tenorissimo vient<br />

à Paris et se prête à une séance de<br />

dédicace dans un grand magasin,<br />

le jeune Alagna se glisse dans la foule,<br />

parvient à l’approcher, à lui dire quelques<br />

mots. Les mots justes, sans doute, car le<br />

voici invité à une audition par le maestro.<br />

Il s’y rend, et gagne son billet pour<br />

la finale du Concours Pavarotti à<br />

Philadelphie. Qu’il remporte. Nous<br />

sommes en 1988, il a vingt-quatre ans.<br />

La voix d’Alagna est alors lumineuse,<br />

irradiante. C’est celle du ténor lyrique<br />

italien rêvé. En quelques années, les plus<br />

grandes scènes internationales, de New<br />

York à Vienne et Londres, lui ouvrent<br />

leurs portes ; les plus grands chefs<br />

le sollicitent ; il est acclamé partout.<br />

Nouveau coup de tonnerre : la prise<br />

de rôle en 1994 du Roméo de Gounod.<br />

Le wonderboy du lyrique subjugue par<br />

un chant à la sensibilité et la diction<br />

jamais entendues. On lui cherche des<br />

précurseurs : Alain Vanzo ? Georges<br />

Thill ? Non : lui seul aura apporté au<br />

chant français tant de noblesse et<br />

de poésie.<br />

Il entre de droit dans l’histoire de l’opéra 2008 : plus de 350 000 exemplaires<br />

et, en 1995, reçoit pour cette incarnation vendus. Sicilien est un retour à ses<br />

la plus haute distinction théâtrale racines et fait découvrir un répertoire<br />

britannique, le Prix Laurence-Olivier. lyrique et populaire. Succès qui se<br />

Fêté dans le répertoire italien, il devient poursuit par une tournée nationale<br />

unique et indispensable dans le<br />

(dont une soirée à l’Olympia produite par<br />

répertoire français. Ses incarnations de Les Grandes Voix) et internationale en<br />

Don Carlo (en français) à Londres puis 2009 et 2010, et la sortie d’un CD/DVD<br />

à Paris, en 1996, de Des Grieux, Werther, enregistré dans les Arènes de Nîmes en<br />

Faust, Don José et même Edgard dans août 2009. Le DVD occupe une place<br />

Lucia de Lammermoor, marquent, et majeure dans la discographie de Roberto<br />

imposent son rang. Dans les années Alagna. Préoccupé de vérité théâtrale,<br />

2000, sa voix s’élargit et s’assombrit. il y fait valoir toute sa palette dramatique<br />

Il ajoute à son répertoire les maîtres dans des rôles fort divers : un Nemorino<br />

rôles de l’opéra italien – Manrico, Canio, émouvant (L’Élixir d’amour, Decca),<br />

Radamès, se risquant même à des un Radamès presque fragile (Aïda,<br />

extraits d’Otello. Il poursuit avec Decca), un Cyrano enthousiaste (DG).<br />

enthousiasme son exploration du Il s’intéresse même aux techniques de<br />

répertoire français, et remet à l’honneur réalisation, par exemple dans I Pagliacci<br />

des opéras oubliés : Fiesque de Lalo en (DG). Le metteur en scène Benoît<br />

2006, Le Jongleur de Notre-Dame de Jacquot lui demande d’incarner Mario<br />

Massenet en 2007, ou encore le Cyrano dans la version cinématographique de<br />

de Bergerac d’Alfano en 2005, auquel Tosca (2001), qui fait la part belle au jeu<br />

il confère une flamboyance presque des chanteurs acteurs. Adopté par un<br />

juvénile. Cette curiosité séduit des large public, Roberto Alagna apparaît<br />

compositeurs contemporains : Vladimir sur les plateaux de télévision où il donne<br />

Cosma lui écrit sur mesure le rôle de la réplique à des chanteurs de variété,<br />

Marius dans son Marius et Fanny, créé participe à des concerts caritatifs<br />

à Marseille, en 2007, avec Angela (Michael Jackson & Friends) ou à des<br />

Gheorghiu, et son frère David écrit pour événements d’exception – en 2002 et<br />

lui Le Dernier Jour d’un condamné, 2003, il chante pour le Pape à Rome.<br />

créé en juillet de la même année. Peu De son propre aveu, le moment le plus<br />

nombreux sont les artistes lyriques fort reste son interprétation, le 14 juillet<br />

à frayer ainsi de nouvelles voies ! 2005, de La Marseillaise sur les Champs-<br />

La discographie de Roberto Alagna Élysées, face à la tribune officielle.<br />

reflète l’étendue de sa curiosité Bien que ses enregistrements et ses<br />

musicale. En 2004, il signe un contrat en interprétations lui aient valu les plus<br />

exclusivité avec Deutsche Grammophon. hautes récompenses musicales et<br />

Son premier album chez DG, Roberto officielles (il est fait chevalier de la<br />

Alagna chante Luis Mariano, en devenant Légion d’honneur en 2008), Roberto<br />

double disque de platine, lui offre une Alagna n’est pas un artiste en repos.<br />

notoriété dépassant les frontières D’avril à juin 2010, il enchaîne deux<br />

de l’art lyrique. Il obtient un immense tournées dans toute la France avec<br />

succès avec l’album Sicilien, paru fin les concerts Sicilien d’une part, et Luis<br />

6


iographies<br />

Mariano d’autre part. Il a récemment<br />

chanté Paolo dans Francesca da Rimini<br />

à l’Opéra Bastille. Son agenda pour<br />

les années à venir prévoit des prises<br />

de rôle majeures – entre autres, Le Cid,<br />

et Maurizio dans Adriana Lecouvreur.<br />

Il y a fort à parier qu’il y ajoutera les<br />

idées imprévisibles et les coups d’audace<br />

qui, depuis ses débuts, font de son<br />

itinéraire artistique une incomparable<br />

aventure.<br />

Marinella Alagna est le manager général<br />

de Roberto Alagna.<br />

www.facebook.com/RobertoAlagna.Tenor<br />

www.twitter.com/roberto_alagna<br />

www.robertoalagna.net<br />

Biographie officielle de Roberto Alagna<br />

Nino Machaidze<br />

Née à Tbilissi en 1983 et diplômée de<br />

l’Académie de Théâtre de La Scala de<br />

Milan, Nino Machaidze s’est produite à<br />

La Scala dans le rôle de Marie (La Fille<br />

du régiment) en 2007. Ce rôle, ainsi que<br />

ses débuts au Teatro dell’Opera de Rome<br />

ont lancé sa carrière internationale.<br />

Au cours de l’été 2008, Nino Machaidze<br />

fait ses débuts au Festival de Salzbourg<br />

en Juliette dans Roméo et Juliette face à<br />

Rolando Villazón. Elle est depuis apparue<br />

sur les scènes du Metropolitan Opera de<br />

New York, de l’Opéra d’État de Bavière,<br />

de la Staatsoper de Berlin, du Liceu de<br />

Barcelone, de La Monnaie de Bruxelles,<br />

de l’Opéra National de Paris, de Covent<br />

Garden et de l’Opéra de Los Angeles.<br />

Nino Machaidze a commencé ses études<br />

vocales à l’âge de sept ans et est<br />

diplômée du Conservatoire de Tbilissi,<br />

ville où elle a chanté Gilda (Rigoletto),<br />

Norina (Don Pasquale) et Zerlina (Don<br />

Giovanni) au Théâtre Paliashvili. Premier<br />

Prix au Concours Leyla-Gencer<br />

d’Istanbul, elle est entrée à l’Académie<br />

de La Scala en 2005 et s’est rapidement à La Scala dans le rôle de Juliette face<br />

produite sur la scène milanaise dans à Vittorio Grigolo, rôle qu’elle a repris<br />

des rôles tels que Despina (Così fan aux Arènes de Vérone en 2011. Nino<br />

tutte), Lauretta (Gianni Schicchi, sous la Machaidze a commencé sa saison<br />

direction de Riccardo Chailly) et Musetta 2011/2012 par des débuts à la Staatsoper<br />

(La Bohème). En 2008, elle a fait ses de Hambourg dans le rôle de Gilda. Au<br />

débuts dans le rôle d’Amina (La<br />

cours de la saison, elle y est également<br />

Sonnambula) au Teatro Carlo Felice de apparue en Lucia et en Adina. En 2012,<br />

Gênes sous la direction de Daniel Oren. elle a fait ses débuts à l’Opéra National<br />

À l’automne 2008, elle se produit pour de Paris dans Rigoletto, un opéra qu’elle<br />

la première fois au Teatro Regio de a également interprété à Las Palmas.<br />

Parme dans le rôle de Gilda. On a ensuite L’été dernier, elle est apparue en Musetta<br />

pu l’entendre dans Roméo et Juliette dans une nouvelle production de<br />

au Concertgebouw d’Amsterdam. Après La Bohème au Festival de Salzbourg,<br />

avoir chanté sa première Elvira dans où elle a eu pour partenaires Anna<br />

I Puritani au Teatro Comunale de Netrebko et Piotr Beczała. À l’automne<br />

Bologne en 2009 aux côtés de Juan 2012, Nino Machaidze a ajouté le rôletitre<br />

de Thaïs de Massenet à son<br />

Diego Flórez, elle fait ses débuts à La<br />

Fenice de Venise. Son premier rôle à La répertoire à Séville face à l’Athanaël<br />

Monnaie de Bruxelles (Lucia), sera repris de Plácido Domingo. Elle retournera<br />

ensuite à Salerne sous la direction de prochainement à La Monnaie de<br />

Daniel Oren. Elle fait ses débuts au Bruxelles pour Roméo et Juliette<br />

Theater an der Wien en 2009 dans (en version de concert). Elle chantera<br />

le rôle de Fiorilla (Le Turc en Italie). le rôle de Fiorilla à Barcelone et fera<br />

En 2009, elle débute sa carrière ses débuts à la Staatsoper de Vienne<br />

américaine à l’Opéra de Los Angeles dans Roméo et Juliette en juin prochain.<br />

dans le rôle d’Adina (L’Élixir d’amour). Parmi ses futurs projets, citons Le Turc<br />

On a également pu l’entendre à Munich en Italie à Munich, Lucia di Lammermoor<br />

dans une nouvelle production de L’Élixir à La Monnaie et L’Élixir d’amour à<br />

d’amour puis au Palau Reina Sofia de Vienne. Elle retournera également à<br />

Valence. D’autres débuts à noter cette Los Angeles pour Thaïs. Parmi les autres<br />

saison-là : le Gran Teatro del Liceu de rôles de son répertoire, citons Cleopatra<br />

Barcelone dans La Fille du régiment et la dans Giulio Cesare, Amenaide dans<br />

Staatsoper de Berlin dans le rôle d’Adina. Tancrède, Giulietta dans I Capuletti e<br />

En 2010, elle retourne à Salzbourg i Montecchi, le rôle-titre de Manon<br />

pour une reprise de Roméo et Juliette. de Massenet et Marfa dans La Fiancée<br />

Nino Machaidze fait ses débuts à Covent du tsar.<br />

Garden dans le rôle de Juliette. Après<br />

des débuts remarqués au Metropolitan Alexandre Duhamel<br />

Opera en Gilda, elle retourne à Los Nommé dans la catégorie « révélation<br />

Angeles pour Le Turc en Italie. À noter lyrique » des Victoires de la Musique<br />

également sa prise du rôle de Leïla 2011, le baryton Alexandre Duhamel<br />

dans Les Pêcheurs de perles au Teatro interprète cette saison sur la scène<br />

Filarmonico de Vérone, son retour de l’Opéra National de Paris Moralès<br />

7


(Carmen) et L’Horloge et Le Chat<br />

(L’Enfant et les Sortilèges). Il est aussi<br />

Mercutio (Roméo et Juliette de Gounod)<br />

à l’Opéra-Théâtre d’Avignon et fait ses<br />

débuts au Théâtre Royal de La Monnaie<br />

de Bruxelles dans les rôles de Pâris<br />

(Roméo et Juliette de Gounod) et du<br />

Berger (Pelléas et Mélisande) ainsi<br />

qu’à l’Opéra de Marseille dans le rôle<br />

de Panthée (Les Troyens). Alexandre<br />

Duhamel manifeste très jeune un intérêt<br />

pour la musique. Adolescent, il se<br />

passionne pour le théâtre et entre dans<br />

la troupe Héliotrope puis dans la classe<br />

de chant d’Yves Sotin au Conservatoire<br />

à Rayonnement Régional de Saint-Maurdes-Fossés.<br />

Après une licence de<br />

journalisme à La Sorbonne, il entre au<br />

Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il<br />

suit l’enseignement de Malcolm Walker.<br />

Il y travaille le lied et la mélodie auprès<br />

d’Anne Le Bozec et assiste aux masterclasses<br />

de Margaret Honig, Malcolm King<br />

et Tom Krause. Actuellement, il bénéficie<br />

des conseils de Susan McCulloch et Alain<br />

Fondary. De 2009 à 2011, Alexandre<br />

Duhamel se perfectionne à l’Atelier<br />

Lyrique de l’Opéra National de Paris<br />

et se produit à l’Opéra de Paris sous la<br />

baguette de chefs d’orchestre tels que<br />

Philippe Jordan (Gianni Schicchi), Michel<br />

Plasson (Werther), Daniel Oren<br />

(Francesca da Rimini), Marc Minkowski<br />

(Mireille) ou encore Carlo Rizzi (Don<br />

Carlo). Ses qualités musicales et son<br />

aisance scénique lui assurent de<br />

nombreux engagements sur les scènes<br />

françaises : Wagner (Faust) et Le Héraut<br />

(L’Amour des trois oranges) sous la<br />

direction d’Alain Altinoglu à l’Opéra<br />

Bastille, Valentin (Faust) à l’Opéra-<br />

Théâtre de Metz, Leporello (Don<br />

Giovanni) à l’Opéra de Besançon puis<br />

au Festival de Corte, Le Garde-Chasse<br />

(La Petite Renarde rusée) à l’Opéra de<br />

Rouen et à l’Opéra de Reims, Moralès<br />

(Carmen) au Grand Théâtre du<br />

Luxembourg sous la direction de Evelino<br />

Pido, Ramiro (L’Heure espagnole)<br />

à la Maison de la Musique de Nanterre,<br />

Belcore (L’Élixir d’amour) aux Nuits de<br />

la Sainte-Victoire, Lubin (Les Troqueurs<br />

de Dauvergne), M. Olsen (Street Scene<br />

de Kurt Weill), et Le Médecin (La Chute<br />

de la maison Usher) à l’Amphithéâtre<br />

Bastille, Il Cavaliere dans la création<br />

française de Mirandolina de Martinů<br />

à la MC 93 de Bobigny… En concert et<br />

récital, il se produit régulièrement avec<br />

la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon<br />

et chante au Festival d’Aix-en-Provence,<br />

au Théâtre Antique d’Orange, à<br />

l’Amphithéâtre Bastille et au Corum<br />

de Montpellier. Son répertoire s’étend<br />

également à l’oratorio et à la musique<br />

sacrée : Messa di Gloria de Puccini,<br />

Petite Messe solennelle de Rossini et<br />

Requiem de Fauré, dans lequel on<br />

l’entendra en juin 2<strong>013</strong> au Festival de<br />

Saint-Denis. Alexandre Duhamel est<br />

lauréat de concours tels que le Concours<br />

UFAM (Prix Marshall), le Concours<br />

International de Mâcon (1 er Prix de<br />

mélodie française et 2 e Prix d’opéra),<br />

le Concours Flame (2 e Prix d’opéra).<br />

En 2009, il a été élu par l’Adami<br />

« révélation lyrique de l’année » et<br />

a reçu en 2011 les Prix Lyriques du Cercle<br />

Carpeaux et de l’Arop, qui récompensent<br />

chaque année un jeune chanteur s’étant<br />

distingué au cours de la saison sur la<br />

scène de l’Opéra de Paris. Parmi ses<br />

projets, citons Joseph (L’Enfance du<br />

Christ) à l’Auditorium de Barcelone,<br />

Jake Wallace (La Fille du Far-West)<br />

et Masetto (Don Giovanni) à l’Opéra<br />

de Paris.<br />

Nicolas Courjal<br />

Né à Rennes, Nicolas Courjal entre en<br />

1995 dans la classe de Jane Berbié au<br />

Conservatoire de Paris (CNSMDP). Il fait<br />

ensuite partie de la troupe de l’Opéra-<br />

Comique, puis de l’Opéra de Wiesbaden.<br />

Il participe en 2001 au Festival de<br />

Wexford, où il reçoit le prix Gerard-<br />

Arnhold et interprète en 2001/2002<br />

Sapho et Madame Butterfly. Il incarne<br />

Lamoral (Arabella) au Théâtre du<br />

Châtelet en 2002 sous la direction<br />

de Christoph von Dohnányi, ainsi que<br />

Truffaldino (Ariane à Naxos) sous la<br />

direction d’Iván Fischer, rôle qu’il avait<br />

également interprété à l’Opéra de Lyon.<br />

Il participe à la création de Perelà,<br />

L’Homme de fumée de Pascal Dusapin à<br />

l’Opéra Bastille et à Montpellier. Il chante<br />

Les Troyens de Berlioz au Théâtre<br />

du Châtelet, Les Maîtres chanteurs de<br />

Nuremberg de Wagner à l’Opéra Bastille,<br />

Il Re Teodoro de Paisiello au Festival de<br />

Montpellier, le Stabat Mater de Dvořák<br />

avec l’Orchestre National de Lorraine,<br />

Tannhäuser au Théâtre du Châtelet,<br />

Madame Butterfly au Théâtre du<br />

Capitole de Toulouse, Der Freischütz<br />

à Montpellier, La Sonnambula à Avignon,<br />

Un bal masqué à l’Opéra de Nice, La<br />

Bohème (Colline) à Tours, Reims et Nice,<br />

le Requiem de Mozart avec l’Orchestre<br />

Philharmonique de Nice, L’Orateur<br />

(La Flûte enchantée) à Avignon et Reims,<br />

Lamoral à Toulouse et au Châtelet en<br />

version de concert avec Christoph<br />

Eschenbach, Lothario (Mignon) à<br />

Avignon, Masetto (Don Giovanni) à<br />

Montpellier, Le Podestat (La Pie voleuse)<br />

et Le Gouverneur (Le Comte Ory) à<br />

Nantes, Zuniga (Carmen) au Sferisterio<br />

de Macerata. Récemment, il a incarné<br />

Ramfis (Aida), Oroveso (Norma), Alidoro<br />

(Cenerentola) et Méphistophélès (Faust)<br />

8


iographies<br />

à Avignon ; il a chanté La Traviata aux<br />

Chorégies d’Orange, Arkel (Pelléas et<br />

Mélisande) à Metz, L’Orateur au Théâtre<br />

du Châtelet et à Montpellier, où il a<br />

également participé à un ouvrage<br />

contemporain, Affaires étrangères de<br />

Valentin Villenave, Nourabad dans Les<br />

Pêcheurs de perles en version de concert<br />

à la Maestranza de Séville avec Roberto<br />

Alagna. On a pu l’entendre par ailleurs<br />

dans Salomé à l’Opéra de Paris et à<br />

Covent Garden, où il a incarné aussi<br />

Zuniga. Il a interprété Grémine<br />

(Eugène Onéguine) à Avignon,<br />

Sparafucile (Rigoletto) à Montpellier,<br />

Basilio (Le Barbier de Séville) au<br />

Châtelet, Des Grieux (Manon), ainsi<br />

que Gessler (Guillaume Tell) en concert<br />

avec l’Orchestre de l’Académie Nationale<br />

Sainte-Cécile de Rome et Antonio<br />

Pappano aux Proms, et Le Commandeur<br />

(Don Giovanni) à Marseille. En concert,<br />

il a notamment chanté le Requiem de<br />

Mozart au Festival d’Art Sacré de Nice<br />

et à Avignon, la Messe Nelson de Haydn<br />

avec l’Orchestre Symphonique de<br />

Mulhouse, le Requiem de Verdi à Pau, le<br />

Stabat Mater de Dvořák avec l’Orchestre<br />

National de Lorraine et Jacques Mercier,<br />

avec l’Orchestre Symphonique<br />

Tchaïkovski de Moscou et Vladimir<br />

(Fedosseyev), et avec l’Orchestre<br />

Philharmonique de Radio France, avec<br />

lequel il se produit aussi dans Saint<br />

François d’Assise de Messiaen sous<br />

la direction de Myung-Whun Chung…<br />

Il a également chanté Méphistophélès<br />

dans La Damnation de Faust, un<br />

programme Ibert/Duparc et la Messe<br />

en do de Beethoven avec l’Orchestre<br />

National de France dirigé par Sir Colin<br />

Davis. En 2012/2<strong>013</strong>, on peut l’entendre<br />

dans les rôles de Colline et du<br />

Gouverneur à Marseille, Lothario au<br />

Grand Théâtre de Genève, une reprise<br />

de Carmen à Covent Garden, où il<br />

interprète également Alberti dans<br />

Robert Le Diable de Meyerbeer, Le Sultan<br />

dans Mârouf à l’Opéra-Comique, Frère<br />

Laurent à Massy et Don Basilio à<br />

Bordeaux. À noter également la Petite<br />

Messe solennelle de Rossini, Un bal<br />

masqué aux Chorégies d’Orange, un<br />

concert au Palazetto Bru Zane de<br />

Venise, L’Enfant et les Sortilèges et<br />

L’Heure espagnole avec l’Orchestre<br />

National de Lyon dirigé par Leonard<br />

Slatkin, Nourabad à Nantes, Narbal<br />

dans Les Troyens à Marseille…<br />

Giorgio Croci<br />

Né à Reggio d’Émilie, Giorgio Croci a<br />

commencé des études de violon à l’âge<br />

de huit ans avec Paolo Borciani, puis il<br />

a suivi des études de composition au<br />

Conservatoire de Vérone et de direction<br />

d’orchestre à Rome et à Venise avec<br />

Franco Ferrara. Il a débuté sa carrière<br />

en 1977 au Festival International de<br />

Barga (Italie) avec l’opéra La Gazetta<br />

de Rossini. Au cours de sa carrière,<br />

il a dirigé dans de nombreux théâtres<br />

et festivals : Arènes de Vérone, Torre del<br />

Lago, Teatro del Giglio de Lucques,<br />

Festival de Martina Franca, Festival de<br />

Salzbourg, Théâtre National de Sofia,<br />

Théâtre de Toulon, Opéra Royal de<br />

Wallonie à Liège, Opéra de Bilbao, Alte<br />

Oper de Francfort, Komische Oper de<br />

Berlin, Dallas, Mexico City, Monterrey,<br />

Palma de Majorque, Tokyo, Nagoya,<br />

Osaka, Teatro Nacional de São Carlos<br />

de Lisbonne, Opéra de Budapest, Opéra<br />

du Caire, Opéra de Prague, Badisches<br />

Staatstheater de Karlsruhe, Opéra de<br />

Bratislava, Opéra d’Istanbul, pyramides<br />

de Gizeh et Luxor (Aida de Verdi),<br />

Festival de Solothurn, Opéra National<br />

de Lituanie, Festival de Sankt<br />

Margarethen (Autriche). Il a notamment<br />

travaillé avec la RAI de Naples, la RAI de<br />

Turin, les Après-midis musicaux de Milan,<br />

les Berliner Symphoniker, l’Orchestre<br />

d’Auvergne, la Filarmonia Veneta,<br />

l’Orchestre Symphonique de Graz,<br />

les Berliner Philharmoniker, le Sinfonietta<br />

de Prague, l’Orchestre Philharmonique<br />

de Tokyo, l’Orchestre Philharmonique<br />

de Slovaquie, l’Orchestre Symphonique<br />

du Caire, l’Orchestre Symphonique de<br />

Malaga, l’Orchestre Symphonique<br />

d’Islande, l’Orchestre Symphonique<br />

de Corée, le Tokyo City Philharmonic,<br />

l’Orchestre National de Lituanie,<br />

l’Orchestre Philharmonique de Russie…<br />

Il a dirigé les bandes originales de films<br />

de Werner Herzog (Fitzcarraldo) et<br />

Alberto Lattuada (Due Fratelli), sur des<br />

musiques de Verdi et Stravinski. Il a en<br />

outre effectué la révision d’opéras de<br />

Pergolesi, Ciampi, Salieri, Marcello<br />

et Scarlatti, ainsi que d’œuvres<br />

instrumentales de Marcello.<br />

Béatrice Warcollier<br />

Après une formation de<br />

pianiste, Béatrice Warcollier s’est<br />

orientée vers le chant, qu’elle a étudié<br />

au sein de la Maîtrise de Radio France<br />

dirigée par Denis Dupays. Elle a alors<br />

participé à de nombreux concerts,<br />

tournées et enregistrements sous la<br />

direction de chefs comme Seiji Ozawa,<br />

Kent Nagano, Charles Dutoit, Jean-<br />

Claude Casadesus, Paul Méfano… Se<br />

tournant ensuite vers la direction de<br />

chœur et d’orchestre, elle a étudié avec<br />

Patrick Marco, Bernard Têtu et Valérie<br />

Fayet, et a obtenu un premier prix du<br />

Conservatoire à Rayonnement Régional<br />

de Paris et un diplôme national d’études<br />

supérieures au Conservatoire de Lyon<br />

9


(CNSMDL). Parallèlement, elle a obtenu<br />

un prix de direction d’orchestre au CRR<br />

de Lille dans la classe de Jean-Sébastien<br />

Béreau, un diplôme d’état de direction<br />

d’orchestre, un certificat d’aptitude de<br />

direction de chœurs et un master de<br />

pédagogie. Au cours de ces années<br />

d’études portant entre autres sur<br />

l’opéra, l’oratorio, la musique<br />

contemporaine, la musique ancienne,<br />

elle a bénéficié des conseils de chefs<br />

de chœur comme Ching-Lien Wu, Alan<br />

Woodbridge, Tõnu Kaljuste, Rachid Safir,<br />

Michel-Marc Gervais, Dominique Vellard,<br />

et de chefs d’orchestre comme Pascal<br />

Verrot, Claire Levacher, Dominique My<br />

ou Gilbert Amy. Béatrice Warcollier<br />

a profité des échanges Erasmus pour<br />

partir étudier à l’Académie Jean-Sibelius<br />

d’Helsinki, au sein de la classe de Matti<br />

Hyökki. Elle créé dès sa sortie du<br />

conservatoire le Chœur Régional de<br />

Picardie, chœur de l’Orchestre de<br />

Picardie, dirigé par Pascal Verrot, qu’elle<br />

dirige jusqu’en 2007. Depuis 2009, elle<br />

est chef du Chœur de la Philharmonie<br />

des Grandes Écoles (COGE). Elle a depuis<br />

2011 pris la direction artistique de<br />

l’Orchestre Symphonique des Jeunes<br />

de Bruxelles. Professeur de direction de<br />

chœur au Conservatoire Régional de<br />

Dijon, elle a eu l’occasion de préparer<br />

des chœurs et solistes, notamment pour<br />

l’Opéra de Paris et l’Opéra de Lyon.<br />

Orchestre de Chambre de Paris<br />

La forme originale de ses concerts,<br />

ses lectures « chambristes » des œuvres,<br />

son travail de décloisonnement des<br />

répertoires et des lieux comme sa<br />

démarche citoyenne en direction de<br />

nouveaux publics confèrent à l’Orchestre<br />

de Chambre de Paris une identité<br />

originale dans le paysage musical<br />

parisien. Pour conforter ce profil<br />

d’orchestre « autrement », l’orchestre<br />

a adopté en mars 2012 une nouvelle<br />

appellation en remplacement de l’ancien<br />

Ensemble Orchestral de Paris : Orchestre<br />

de Chambre de Paris. Cette évolution<br />

affiche une identité claire tout en<br />

assurant son inscription dans le réseau<br />

des grandes formations de Chambre<br />

internationales. Après plusieurs<br />

collaborations avec des artistes<br />

renommés tels que Jean-Pierre Wallez,<br />

Armin Jordan, Jean-Jacques Kantorow,<br />

John Nelson (directeur musical<br />

honoraire) ou Joseph Swensen,<br />

l’orchestre accueille aujourd’hui une<br />

nouvelle équipe artistique partageant<br />

son engagement et sa vision «<br />

chambriste » du répertoire. À sa tête,<br />

le chef et violoniste autrichien Thomas<br />

Zehetmair, nommé chef principal et<br />

conseiller artistique, accompagné de<br />

Sir Roger Norrington, premier chef<br />

invité, et du hautboïste français François<br />

Leleux, artiste associé. L’orchestre<br />

poursuit sa complicité avec le chœur de<br />

chambre Accentus et Laurence Equilbey,<br />

et met à l’honneur deux compositeurs<br />

associés, Thierry Escaich et James<br />

MacMillan. L’Orchestre de Chambre<br />

de Paris collabore aussi avec de grands<br />

interprètes : Vadim Repin, Maxim<br />

Vengerov, Emmanuel Pahud, Louis<br />

Langrée, Ivor Bolton, Masaaki Suzuki,<br />

Diego Matheuz, Emanuel Ax, Stephen<br />

Kovacevich, Aldo Ciccolini, Katia et<br />

Marielle Labèque, Gidon Kremer ou<br />

encore Jean-Guihen Queyras. Au-delà<br />

de sa saison parisienne au Théâtre des<br />

Champs-Élysées et à la cathédrale<br />

Notre-Dame, de concerts et d’opéras à<br />

la Cité de la musique, à la <strong>Salle</strong> <strong>Pleyel</strong> ou<br />

au Théâtre du Châtelet, l’orchestre étend<br />

son rayonnement en France et à<br />

l’étranger : tournées en Europe, au<br />

Japon, en Amérique du Sud, en Russie ;<br />

participations à de grands festivals<br />

(Radio France et Montpellier Languedoc-<br />

Roussillon, Folles Journées, Festival de<br />

Saint-Denis, Festival du Schleswig-<br />

Holstein, Festival de La Roqued’Anthéron…).<br />

Au cours des dix dernières<br />

années, l’Orchestre de Chambre de Paris<br />

s’est distingué par plus d’une vingtaine<br />

d’enregistrements mettant en valeur les<br />

répertoires vocaux, d’oratorio,<br />

d’orchestre de chambre et de musique<br />

d’aujourd’hui. En témoignent notamment<br />

les DVD de la Messe en si de Bach à la<br />

cathédrale Notre-Dame de Paris et de<br />

l’intégrale des concertos pour piano de<br />

Beethoven avec François-René Duchâble<br />

à l’Opéra royal de Versailles ; les CD de<br />

l’intégrale des symphonies de Beethoven<br />

dirigées par John Nelson, les concertos<br />

de Saint-Saëns avec Brigitte Engerer et<br />

Henri Demarquette, les concertos pour<br />

piano de Chopin avec Boris Berezovsky.<br />

Le dernier enregistrement paru (Christus<br />

et cantates chorales de Mendelssohn)<br />

a été réalisé avec le chœur Accentus et<br />

Laurence Equilbey. L’Orchestre de<br />

Chambre de Paris est porteur d’une<br />

démarche citoyenne déclinée autour<br />

de quatre engagements : territoire,<br />

solidarité, insertion professionnelle,<br />

éducation au travers d’actions culturelles<br />

et de résidences dans les quartiers<br />

parisiens et de la métropole.<br />

La solidarité à l’égard des publics<br />

empêchés est aussi l’une de ses<br />

préoccupations, tant en France qu’au<br />

Moyen-Orient. Dernier objectif<br />

d’intervention : l’insertion professionnelle<br />

et la formation, qui se concrétisent<br />

notamment avec le développement de<br />

l’académie « Paris Play-Direct Academy »<br />

et à l’occasion d’un travail avec les<br />

10


iographies<br />

étudiants des conservatoires.<br />

Livia Stanese<br />

L’Orchestre de Chambre de Paris reçoit Sarah Veilhan<br />

les soutiens de la Ville de Paris, de la Juliette Maeder<br />

DRAC Île-de-France – Ministère de la<br />

culture et de la communication et des Contrebasses<br />

mécènes de l’association Crescendo. Fabian Dahlkvist<br />

L’orchestre rend hommage à Pierre Ricardo Delgado Rodriguez<br />

Duvauchelle, créateur de la marque Pauline Lazayres<br />

Orchestre de Chambre de Paris, et<br />

remercie Alexandre Tharaud pour la Flûtes<br />

cession amiable de cette marque. Marina Chamot-Leguay (solo)<br />

Bernard Chapron<br />

Violons<br />

Yoann Couix<br />

Deborah Nemtanu (violon solo super<br />

soliste)<br />

Hautbois<br />

Philip Bride (premier violon solo) Daniel Arrignon (solo)<br />

Franck Della Valle (violon solo)<br />

Michel Giboureau<br />

Michel Guyot (violon solo)<br />

Pascale Blandeyrac<br />

Clarinettes<br />

Jean-Claude Bouveresse<br />

Franck Amet<br />

Hubert Chachereau<br />

Olivier Voize<br />

Philippe Coutelen<br />

Marc Duprez<br />

Bassons<br />

Sylvie Dusseau<br />

Fany Maselli (solo)<br />

Hélène Lequeux-Duchesne<br />

Benjamin El Arbi<br />

Gérard Maitre<br />

Mirana Tutuianu<br />

Cors<br />

Valentin Christian Ciuca<br />

Daniel Catalanotti (solo)<br />

Mattia Sanguineti<br />

Gilles Bertocchi<br />

Yves Delannoy<br />

Altos<br />

Cyril Normand<br />

Serge Soufflard (solo)<br />

Bernard Calmel<br />

Trompettes<br />

Philippe Dussol<br />

Jean-Michel Ricquebourg<br />

Laurent Camatte<br />

Nicolas Pardo<br />

Aurélie Deschamps<br />

Karine Ostyn<br />

Trombones<br />

Philippe Eric Capeau<br />

Violoncelles<br />

Stephane Guiheux<br />

Etienne Cardoze<br />

Patrick Sabaton<br />

Benoit Grenet<br />

Les partenaires média de la <strong>Salle</strong> <strong>Pleyel</strong><br />

Tuba<br />

Frédéric Marillier<br />

Timbales<br />

Nathalie Gantiez (solo)<br />

Percussions<br />

Jean-Guillaume Cattin<br />

Adam Clifford<br />

Marc Dumazert<br />

Georgi Varbanov<br />

Harpe<br />

Valeria Kafelnikov<br />

Chœur Opella Nova<br />

Alessandra Rizzello<br />

Hélène Richer<br />

Aurore Bucher<br />

Estelle Boin<br />

Florence Rousselle<br />

Asa Junesjo<br />

Daia Durimel<br />

Claire Pigeot<br />

Joël O’Cangha<br />

Grégoire Mourichoux<br />

Olivier Montmory<br />

Sébastien d’Oriano<br />

Christophe Querry<br />

Édouard Hazebrouk<br />

Cyril Verhulst<br />

Sylvain Deveaux<br />

Anicet Castel<br />

Rodrigue Diaz<br />

Justin Bonnet<br />

Jean-Michel Caune<br />

David Schavelzon<br />

Leonardo Ortega<br />

Jean-Marc Thoron<br />

Claude Massoz<br />

imprimeur BAF• Licences : 1-1056849, 2-1056850, 3-105851<br />

11


Romantic<br />

Arias<br />

le premier disque de<br />

NINO<br />

Machaïdze<br />

Donizetti :<br />

Lucia di Lammermoor,<br />

La fille du Régiment,<br />

Linda di Chamounix,<br />

Bellini :<br />

Andelson e Salvini, La Sonnbambula<br />

Rossini :<br />

Le Turc en Italie<br />

Massenet :<br />

Manon, Roméo et Juliette

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