FLÃRON VERVIERS - Service géologique de Wallonie
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Eifelienne- MALHERBE (1873) donne ce nom à une faille qui met encontact entre Clermont-sous-Huy et Angleur le Houiller duBassin <strong>de</strong> Seraing avec l’Éodévonien qui le bor<strong>de</strong> au sud etMALHERBE (1879) poursuit la faille vers l’est pour séparerle Bassin Houiller <strong>de</strong> Liège <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> Herve;- Le prolongement vers l’est <strong>de</strong> cette faille au-<strong>de</strong>là d’Angleur afait l’objet <strong>de</strong> nombreuses hypothèses, mais les résumerdépasse le cadre <strong>de</strong> ce lexique. L’utilisation du nom sur lafeuille dans le passé résulte d’une extrapolation abusive.Magnée- tracée sans nom par FORIR (1898) comme une failleapparemment transversale <strong>de</strong> direction SW-NE, limitant lecontact Tournaisien-Houiller au sud et se prolongeantjusqu’à Fléron dans le Houiller;- définie par FOURMARIER comme faille <strong>de</strong> charriage enplusieurs points et à différents moments :+ 1904 : coupe du ruisseau <strong>de</strong> la Gargonate (175W73) où leViséen est mis en contact sur le Westphalien;+ 1905 : vallée <strong>de</strong>s Fonds <strong>de</strong> Forêts suivant un contact entrele Viséen et le Namurien, <strong>de</strong> direction WSW-ENE, et seprolongeant vers l’est dans le Houiller. Il utilise le nom <strong>de</strong>faille <strong>de</strong> Retinne pour une faille transversale qui établit lecontact précé<strong>de</strong>mment cité;+ 1910 : tunnel du Bay-Bonnet, au sein du Houiller car ilconstate que le contact précé<strong>de</strong>nt n’est pas faillé;- FOURMARIER (1926) illustre un tracé hypothétique dans leHouiller;- FOURMARIER (1928a) considère qu’elle rejoint la faille <strong>de</strong>Soiron à l’ouest <strong>de</strong> Soumagne, mais que ces 2 failles sontdifférentes, celle <strong>de</strong> Magnée se prolongeant dans le Houiller;- HUMBLET (1941) la considère comme une failletransversale dans le trajet entre Magnée et La Rochette en sebasant sur FOURMARIER (1904) et la met encorrespondance avec la faille <strong>de</strong> Retinne. Elle se poursuivraitvers le nord par la faille d’Évegnée;- CHAUDOIR & ANCION (1950) la considèrent comme unefaille transversale très importante qui se divise vers le nor<strong>de</strong>n <strong>de</strong>ux failles, les failles d’Évegnée et <strong>de</strong> Lonette;- analysée par GRAULICH (1976) qui reprend comme lieutypele contact <strong>de</strong> FOURMARIER (1904), précise son tracéet établit sa correspondance avec la faille <strong>de</strong> Soumagne et lafaille <strong>de</strong> Soiron à l’est;- correspondance récusée par MICHOT (1988) qui l’estimeimpossible au vu <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s connaissances. Bien plus, ilestime que le contact <strong>de</strong> FOURMARIER (1904) est unefaille normale qu’il assimile à la faille d’Évegnée;- une faille transversale, verticale, est impossible à cet endroit,si l’on consulte la <strong>de</strong>scription du contact donnée parMACAR dans les minutes <strong>de</strong> la carte au <strong>Service</strong> géologique132