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FLÉRON VERVIERS - Service géologique de Wallonie

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et d’Olne (o sur la fig. 15) rompent la relative régularité <strong>de</strong>l’ensemble en exposant les formations du Viséen. Elles s’ouvrentau sein d’un grand anticlinal à coeur famennien et sontlimitées par une faille plissée nommée faille <strong>de</strong> Soiron, àpente sud, au sud (définie à l’ouest du village <strong>de</strong> Soiron parFOURMARIER, 1904) et faille d’Henrister, à pente nord, aunord (FORIR, 1898). Leurs structures internes sont bien visiblesdans les carrières abandonnées <strong>de</strong> Petit-Rechain(grand anticlinal faillé dans la Fenêtre <strong>de</strong> Soiron), sur le versantouest <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> Nessonvaux à Olne et dans le boisvoisin à l’est (anticlinal faillé <strong>de</strong> la Fenêtre d’Olne). La tranchéeDistrigaz Visé-Bastogne a traversé la Fenêtre <strong>de</strong> Soironà l’ouest <strong>de</strong> Soiron, dans la vallée du Bola. Son prolongementa été traversé par le sondage <strong>de</strong> Soiron, sous 271,20 m<strong>de</strong>s couches famenniennes formant le flanc nord du synclinaldu Bola. La faille <strong>de</strong> Soiron découpe tous les plis, tant dansles structures internes <strong>de</strong>s fenêtres que dans l’allochtone (cf.sondage <strong>de</strong> Soiron).L’axe Nessonvaux-Olne est le siège <strong>de</strong> déformationsanormales. Entre Touvoie et le lieu-dit Fosses-Berger, au nord,toutes les structures subissent à l’est une inflexion vers le nord età l’ouest, vers le sud (1 sur la fig. 15). Les couches namuriennesau nord <strong>de</strong> la faille <strong>de</strong> Rafhai (GRAULICH, 1976) ne paraissentplus affectées par cette déformation (2 sur la fig. 15). L’anse famenienne<strong>de</strong> Vaux-sous-Olne s’insinue entre les couches tournaisienneset viséennes du synclinal d’En-Gélivau et <strong>de</strong> l’anticlinalqui le bor<strong>de</strong> au nord (3 sur la fig. 15). Entre Touvoie etNessonvaux, au sud, les couches s’orientent suivant une directionN-S, parallèle à l’axe <strong>de</strong> vallée (4 sur la fig. 15).La présence <strong>de</strong> fractures transversales est matérialiséepar <strong>de</strong>s minéralisations Pb-Zn, par <strong>de</strong>s silicifications <strong>de</strong>s rochescarbonatées et par <strong>de</strong>s décalages clairement observés (n, m, j surla fig. 15). Ces fractures n’expliquent cependant ni toutes les déformationsconstatées, ni l’anse <strong>de</strong> Vaux-sous-Olne, ni le faitqu’il n’y a apparemment pas <strong>de</strong> correspondance entre les plis etfailles <strong>de</strong>s zones ouest et est, hormis dans la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>s calcairesgiveto-frasnienne au sud.La solution proposée par FOURMARIER, dès 1905, estl’existence d’une faille <strong>de</strong> charriage plissée, nommée toutd’abord, faille <strong>de</strong> Nessonvaux (FOURMARIER, 1904), assimiléepar la suite à la faille <strong>de</strong> Soiron (FOURMARIER, 1905) quiadopterait localement un tracé N-S suite à son relèvement versl’ouest (fig. 16). Elle délimiterait une “nappe <strong>de</strong> Soiron”(FOURMARIER, 1928) à l’est, charriée sur une “nappe <strong>de</strong>Forêt” (FOURMARIER, 1904) à l’ouest.Le tracé qu’il propose pour cette faille (fig. 16) est en réalitéla résultante d’une combinaison du jeu <strong>de</strong> 2 failles transversales(faille <strong>de</strong>s Marais, faille transversale <strong>de</strong> Nessonvaux, m et62

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