10.07.2015 Views

avril 2000 - Chambre de la sécurité financière

avril 2000 - Chambre de la sécurité financière

avril 2000 - Chambre de la sécurité financière

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

SÉCURITÉActualitésDossierLe vieillissement rapi<strong>de</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion :il y a <strong>de</strong> quoi s’arracherles cheveux !financièreLA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈREAVRIL <strong>2000</strong>RRQ et RPC,qu’en sera-t-il <strong>de</strong>srégimes <strong>de</strong> retraitepublics dans 20 ou30 ans ?ChroniquesProduits financierset p<strong>la</strong>cementsLes impacts <strong>de</strong> <strong>la</strong>concurrence et <strong>de</strong> <strong>la</strong>variété <strong>de</strong>s produitsAssuranceLa démutualisationDu côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> disciplineAvis et p<strong>la</strong>intes rejetéesDéveloppementprofessionnelUne « nouvelle »cotisation <strong>de</strong> 40 $ ?CauseRésultat <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagnepour <strong>la</strong> fibrose kystiqueENVOI DE PUBLICATIONS CANADIENNES N O DE CONVENTION 1436627


SÉCURITÉfinancièreLA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRESDE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈREAVRIL <strong>2000</strong>SOMMAIREPRÉSIDENTA<strong>la</strong>in PoirierVICE-PRÉSIDENT AUX ASSURANCESA<strong>la</strong>in C. Roy, A.V.C., Pl. fin.VICE-PRÉSIDENT AUX VALEURS MOBILIÈRESMartin Rochon, A.V.C., Pl. fin.ADMINISTRATEURSM e Louis ChartrainMichel PaquetRichard PelletierC<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Poirier, A.V.A., Pl. fin.Louis Rouleau, A.V.A., Pl. fin.M e Jacques St-AmantDanielle Surprenant, A.V.A., Pl. fin.Louise Viau, A.V.A., Pl. fin.ADMINISTRATIONLucie GrangerDirectrice générale et secrétaire4 MESSAGE DU PRÉSIDENTFaisons le point sur les coûts6 ACTUALITÉSQuoi <strong>de</strong> neuf en février ?10 PRESIDENT’S MESSAGETaking Stock of the Costs12 DOSSIERLe vieillissement rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion :il y a <strong>de</strong> quoi s’arracher les cheveux !SÉCURITÉ FINANCIÈRE500, Sherbrooke Ouest, 7 e étageMontréal (Québec) H3A 3C6(514) 282-57771 800 361-9989webmaster@chambresf.comRESPONSABLES DES COMMUNICATIONS ETDES PUBLICATIONSMarc Sny<strong>de</strong>r par intérimLissia <strong>de</strong> Bellefeuille par intérimRÉVISIONLissia <strong>de</strong> BellefeuilleRRQ et RPC, qu’en sera-t-il <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong>retraite publics dans 20 ou 30 ans ?The Rapid Ageing of the Popu<strong>la</strong>tion:It’s enough to rip your hair out!19 ASSURANCELa démutualisation :outil plutôt que solution !GRAPHISMEBizier & BouchardTRADUCTIONLuisa PeriniGROUPE-CONSEIL À L’ORIENTATIONDU CONTENUGérard Bérubé, journalisteJean Bubendorff, v.-p. principal,Corporation financière MackenziePierre Brunette, A.V.A., M.fisc.C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Ménard, v.-p., Groupe PPIPUBLICITÉCommunications Publi-Services inc.Jean Thibault et Nathalie Rho(450) 227-8414IMPRESSIONInterweb inc.TIRAGE25 000 exemp<strong>la</strong>iresABONNEMENT30 $ par annéePARUTION6 éditions régulièresDÉPÔT LÉGALBibliothèque Nationale du QuébecBibliothèque Nationale du CanadaISSN 0823-8138IMPORTANTLes opinions exprimées dans SÉCURITÉ FINANCIÈREn’engagent que leurs auteurs.Pour <strong>de</strong>s raisons typographiques, veuillez noterque l’emploi du féminin est sous-entendu.LA PAROLE AUX MEMBRESCette parution <strong>de</strong> Sécurité financièrecontient, nous l’espérons, un contenu quivous p<strong>la</strong>ira et qui vous informera sur le p<strong>la</strong>nprofessionnel.Dans notre prochaine livraison, nous vousouvrons nos pages avec <strong>la</strong> parole auxmembres, une tribune où vous êtes invitésà nous transmettre vos opinions sur <strong>la</strong>profession et sur <strong>la</strong> <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritéfinancière.Marc Sny<strong>de</strong>rResponsable <strong>de</strong>s communicationset <strong>de</strong>s publications par intérim22 DU CÔTÉ DE LA DISCIPLINEAvis et p<strong>la</strong>intes rejetées24 DÉVELOPPEMENTPROFESSIONNELUne « nouvelle » cotisation <strong>de</strong> 40 $ ?26 PRODUITS FINANCIERS ETPLACEMENTSQuels sont les impacts d’une concurrence <strong>de</strong>plus en plus vive et d’une gamme <strong>de</strong> produitsfinanciers <strong>de</strong> plus en plus variés?30 CAUSELa 16 e campagne annuelle pour <strong>la</strong>fibrose kystique rapporte 76 537,12 $3Avril Avril <strong>2000</strong> <strong>2000</strong>


ACTUALITÉS>RÈGLES DE LA CVMQLe 1 er février <strong>2000</strong>, <strong>la</strong> Commission <strong>de</strong>s valeursmobilières du Québec (CVMQ) annonçait qu’elleentend désormais encadrer <strong>la</strong> spécu<strong>la</strong>tion sur séance(day trading) en raison <strong>de</strong>s risques reliés à l’activité.L’encadrement touche les courtiers, <strong>la</strong> publicité,l’octroi <strong>de</strong> prêts et requiert même une formation minimumdu client. La CVMQ autorisera donc <strong>la</strong> spécu<strong>la</strong>tionsur séance aux conditions suivantes :> toute publicité qu’entend utiliser <strong>la</strong> firme pourattirer <strong>la</strong> clientèle <strong>de</strong>vra être déposée auprès <strong>de</strong><strong>la</strong> Commission avant sa parution. Elle ne <strong>de</strong>vrapas être trompeuse et ne <strong>de</strong>vra pas porter à confusionen promettant, par exemple, un ren<strong>de</strong>mentexceptionnel sans préciser les risques liés à cetteactivité;> l’ensemble <strong>de</strong>s prêts accordés aux clients par lecourtier ne pourra excé<strong>de</strong>r 50 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur nettedu portefeuille du client;> <strong>la</strong> valeur nette du portefeuille <strong>de</strong> chaque clientrelié à <strong>la</strong> spécu<strong>la</strong>tion sur séance <strong>de</strong>vra être d’unevaleur minimum <strong>de</strong> 25 000 $ US à <strong>la</strong> fermeture<strong>de</strong>s marchés;> le courtier ne pourra autoriser ou permettre que<strong>de</strong>s prêts soient accordés entre ses clients;> les clients ne pourront en aucun temps effectuer<strong>de</strong>s transactions pour <strong>de</strong>s tiers;> le courtier <strong>de</strong>vra être en mesure <strong>de</strong> soumettre, à<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission, une confirmationécrite que chacun <strong>de</strong> ses clients exerçant l’activitéa suivi une formation requise ou possè<strong>de</strong> déjàune formation ou une expérience équivalente;> un document <strong>de</strong> divulgation <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> l’activité<strong>de</strong> spécu<strong>la</strong>tion sur séance <strong>de</strong>vra être remisau client avant l’ouverture du compte.<strong>de</strong>viendra alors officiellement une compagnie àcapital-actions. Au terme <strong>de</strong> sa démutualisation,l’institution aura émis un total <strong>de</strong> 35,1 millions d’actions,incluant les titu<strong>la</strong>ires qui ont choisi <strong>de</strong> conserverleurs actions (environ 10 %). En somme, onparle d’une capitalisation boursière initiale qui s’estétablie à 552 millions $.>MOUVEMENT DESJARDINSLe Mouvement Desjardins a élu le successeur<strong>de</strong> C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Bé<strong>la</strong>nd. Résultat : le 19 février, les 239 membresdu collège électoral ont choisi, après <strong>de</strong>ux mois<strong>de</strong> campagne intensive et en vase clos, AlbanD’Amours.M.D’Amours entrera en fonction à partirdu 25 mars <strong>2000</strong>. Il s’est engagé à poursuivre <strong>la</strong>réingénierie, <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation et l’adaptation duMouvement Desjardins à l’évolution du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>sinstitutions financières. Rappelons que le nouveauprési<strong>de</strong>nt est membre <strong>de</strong> <strong>la</strong> haute direction duMouvement Desjardins <strong>de</strong>puis 12 ans.>HONNEURC’est à l’occasion du 1 er Ga<strong>la</strong> <strong>de</strong> l’industrie financière,tenu au Centre <strong>de</strong> commerce mondial <strong>de</strong>Montréal, le 27 janvier <strong>de</strong>rnier, que monsieur GaëtanHuard a remis le trophée Gaëtan-Huard à madameLise Cantin, p<strong>la</strong>nificateur financier. Le trophéeGaëtan-Huard, qui en est à sa <strong>de</strong>uxième année d’existence,est décerné annuellement au représentantayant reçu le plus grand nombre d’unités <strong>de</strong> formationcontinue (UFC) <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>Chambre</strong>. ■8Avril <strong>2000</strong>>ENTRÉE EN BOURSEDans le cadre <strong>de</strong> son premier appel public àl’épargne à <strong>la</strong> Bourse <strong>de</strong> Toronto, L’Industrielle-Alliance a annoncé, le 4 février <strong>2000</strong>, qu’elle avaitsigné une convention <strong>de</strong> prise ferme avec un syndicatcomposé <strong>de</strong> onze maisons <strong>de</strong> courtage et dirigépar Nesbitt Burns. Les preneurs fermes ont acceptéd’acheter 21,6 millions d’actions ordinaires <strong>de</strong>L’Industrielle-Alliance à 15,75 $ l’action, pour unmontant total <strong>de</strong> 340 millions $. La compagnieprévoit compléter son premier appel public à l’épargnele 10 février, marquant ainsi <strong>la</strong> fin du processus <strong>de</strong>démutualisation <strong>de</strong> L’Industrielle-Alliance, qui


ON PEUT EN DIRE LONGSUR NOTRE FAMILLE DE FONDS.VOUS LE CONSTATEREZ, ELLE ESTAU COEUR DU MONDE FINANCIER.Pour en savoir plus au sujet <strong>de</strong>s Fonds AIM, appelez AIM ® au 1.800.588.5689 ou visitez le www.aimfunds.ca.


PRESIDENT’S MESSAGETaking Stock of the CostsThe implementation of the regu<strong>la</strong>tions, both atthe <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité financière and at theBureau <strong>de</strong>s services financiers, is changing the waythings are done and is raising questions.The newpublication, Sécurité financière, is <strong>de</strong>signed togui<strong>de</strong> members by giving them the informationthey need to conduct business. Therefore, Iwould like to take this opportunity to welcomeour new rea<strong>de</strong>rs.In addition to our new responsibilities, one ofthe changes brought about pertains to the costsre<strong>la</strong>ted to practising in various sectors. Some ofyou may have been charged two, three or evenfour contributions to the Chamber.Please realize that this has put us in an awkwardposition, and that we have initiated discussionswith the Finance <strong>de</strong>partment to solve this problem.Our goal is to treat all Chamber membersequitably, that is, one same contribution payableby each person.A number of you have asked about the fees theChamber charges for keeping the records of professional<strong>de</strong>velopment units (PDUs). This isanother point which, together with the review ofthe contribution, could be changed to make iteasier and less costly for members.Continuing along the same lines, the Chamberand the Institut québécois <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification financière(IQPF) have reached an agreement in principlefor the accreditation of activities and PDUrecord keeping for financial p<strong>la</strong>nners and thosepractising in other sectors.The two entities have en<strong>de</strong>avoured to simplifymatters so as to avoid duplicating administrativeprocedures.This is a fine example of the valuesthat gui<strong>de</strong> the Chamber in the implementationof its activities. ■The Presi<strong>de</strong>nt,A<strong>la</strong>in PoirierFinancial Security Advisor10Others may have felt a sense of frustration at therising cost of continuing education activities inthe sections. I would like to point out that theChamber’s goal was not to be the sole distributorof training in Quebec, but to guarantee theavai<strong>la</strong>bility and quality of the training dispensedprovince-wi<strong>de</strong>. We must make sure that ouractivities are fully self-financed and that the costsare borne equitably by all members, whetherthey are in the regions or in urban centres.Avril <strong>2000</strong>


DOSSIERLe vieillissement rapi<strong>de</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion :Il y a <strong>de</strong> quoi s’arracher les cheveux !par Lissia <strong>de</strong> Bellefeuille12Avril <strong>2000</strong>Toutes les étu<strong>de</strong>s démographiques leconfirment : le taux <strong>de</strong> natalité est enbaisse au Québec et l’espérance <strong>de</strong> vie enhausse. Conséquence : nous faisons face àun renversement <strong>de</strong> <strong>la</strong> pyrami<strong>de</strong> d’âges,qui n’est pas sans ébranler certains aspectssocioéconomiques <strong>de</strong> notre société. Levieillissement rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tiondonne <strong>de</strong>s cheveux b<strong>la</strong>ncs aux plus jeunesgénérations et pour cause.Aujourd’hui, force est d’admettre que l’augmentationdu nombre <strong>de</strong> personnes âgées est inéluctable. D’ici2030, l’on prévoit qu’au Québec <strong>la</strong> proportion <strong>de</strong>s65 ans et plus passera <strong>de</strong> 12 % à 24 %, ce qui entraîneraune hausse <strong>de</strong>s charges sociales. Nous n’avons qu’àpenser à certains services publics que cette partie <strong>de</strong><strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion sollicitera davantage : le système <strong>de</strong>santé, les services sociaux et <strong>la</strong> Régie <strong>de</strong>s rentes duQuébec (RRQ), par exemple. Mais, il n’y a pas que lesfacteurs socioéconomiques imputables à toute <strong>la</strong>société québécoise qui sont touchés, <strong>la</strong> démocratieaussi. De fait, le nombre <strong>de</strong> personnes âgées pèsentplus lourd dans <strong>la</strong> ba<strong>la</strong>nce que le nombre <strong>de</strong> jeuneslorsque vient le temps d’abor<strong>de</strong>r <strong>la</strong> question du poidsélectoral. Voyons ce que nous disent les statistiquesen regard <strong>de</strong> ces impacts imminents.LA SANTÉ SUR LA CIVIÈRED’abord, qui dit popu<strong>la</strong>tion vieillissante dit augmentation<strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> santé, <strong>de</strong>s consultations chezle mé<strong>de</strong>cin et, par conséquent, une hausse <strong>de</strong>s dépensesen santé pour l’État. Selon le Bureau <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistiquedu Québec (BSQ), une personne âgée coûteenviron <strong>de</strong>ux fois plus cher à l’État qu’un jeune. Et, sil’on se fie aux perspectives démographiques <strong>de</strong>l’Institut <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique du Québec [1] , une forte augmentationdu groupe <strong>de</strong>s 65 ans et plus est à prévoir,soit une hausse <strong>de</strong> 122 %, ce qui permettrait aux aînés<strong>de</strong> franchir <strong>la</strong> barre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux millions. Certaines projectionsétablies prévoient même que les dépensesen santé et services sociaux tripleraient, passant <strong>de</strong> 13à 40 milliards <strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs entre 1998 et 2050. Il aurait étéétabli que les soins en établissements à long termeseraient ceux qui coûtent le plus cher.LA RRQ PRENDRA SON COUP DE VIEUX EN 2031La Régie <strong>de</strong>s rentes du Québec, pour sa part, doitcraindre secrètement <strong>la</strong> calvitie <strong>de</strong> ses coffres. Mêmesi tous les travailleurs québécois contribuent obligatoirementà son régime d’assurance universelle, déjàl’on doute que les fonds <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> retraite soientsuffisants pour assurer une retraite aisée aux plusjeunes. Pourtant, d’après une analyse actuarielle duRégime <strong>de</strong> rentes du Québec, en tenant compte dutaux <strong>de</strong> cotisation <strong>de</strong> 7 % en 1999 et <strong>de</strong>s augmentationssuccessives prévues par <strong>la</strong> loi, le Régime <strong>de</strong> rentessera en mesure <strong>de</strong> respecter ses obligations duranttoute <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> projection, c’est-à-dire jusqu’en2050.Tant mieux si le Régime <strong>de</strong> rentes du Québec est finprêt parce qu’en 2031, « l’effectif <strong>de</strong>s personnes âgées<strong>de</strong>vrait atteindre un sommet, car il sera formé engran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s générations nombreuses nées à <strong>la</strong>fin <strong>de</strong>s années 50. Leur effectif pourrait alors s’établirentre 1,9 et 2,0 millions », rapportent Hervé Gauthier etLouis Duchesne, auteurs du livre Le vieillissement démographiqueet les personnes âgées au Québec (1991). Àtitre <strong>de</strong> point comparatif, <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion québécoise estactuellement estimée à environ 7,3 millions d’habitantset l’on s’attend à ce qu’elle grimpe jusqu’à 7,8millions en 2026. Il ne faut donc pas s’étonner <strong>de</strong> <strong>la</strong>crainte <strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong> manquer <strong>de</strong> ressources finan-[1] L’Institut <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique du Québec (ISQ) regroupe, <strong>de</strong>puis le 1 er <strong>avril</strong> 1999, les responsabilités et les activités du Bureau <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistiquedu Québec (BSQ), du Centre <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> statistiques sur le marché du travail (CRSMT), <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> recherche etd’information sur <strong>la</strong> rémunération (IRIR) et <strong>de</strong> Santé Québec.


cières le moment venu <strong>de</strong> leur retraite, d’où l’engouement<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers à se tourner <strong>de</strong> plus en plus vers <strong>de</strong>srégimes complémentaires (privés) <strong>de</strong> retraite comme lesrégimes enregistrés d’épargne-retraite, les fameux REER,pour assurer leur fonds <strong>de</strong> retraite. Ce genre <strong>de</strong> régimeprocure l’avantage <strong>de</strong> fournir un complément au revenu<strong>de</strong> base que les régimes publics assurent aux retraités.« DANS MON TEMPS… »démographiques, le 28 janvier <strong>2000</strong>, lesquelles avancent« [qu’]en 2026, il y aura <strong>de</strong>ux millions <strong>de</strong> Québécois et <strong>de</strong>Québécoises âgées <strong>de</strong> 65 ans et plus. Il s’agit d’une augmentationtrès forte <strong>de</strong> 122 %. »Malgré ce portrait plutôt sombre du vieillissement rapi<strong>de</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, il <strong>de</strong>meure quand même quelquesstatistiques plus positives comme l’espérance <strong>de</strong> vie à <strong>la</strong>naissance qui ne cesse d’augmenter : les femmes viventQuant à <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion électorale, lecorps électoral semble <strong>de</strong> plus en plustendre vers un pouvoir gris. Selon un<strong>de</strong>s scénarios é<strong>la</strong>boré par le BSQ etconsidéré comme le plus p<strong>la</strong>usible, legroupe <strong>de</strong>s aînés représentera 27 % <strong>de</strong><strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion totale en 2041 par rapportà 12 % aujourd’hui. « Si <strong>la</strong> pauvretéa basculé dans le temps d’unextrême à l’autre <strong>de</strong> <strong>la</strong> pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong>sâges, il en va ainsi <strong>de</strong> l’évolution démographique,écrit Jacques Roy, professeurau Cégep <strong>de</strong> Sainte-Foy, dansun article paru dans Le Devoir du 18février <strong>2000</strong>. Six fois plus nombreuxque les personnes âgées au début <strong>de</strong>sannées 1960, les jeunes sont presque àégalité en nombre aujourd’hui avec letroisième âge. Ce qui signifie que lepoids électoral — du moins en nombre— a également changé <strong>de</strong> direction: les aînés en ont davantage, lesjeunes beaucoup moins. » Mais, nepaniquons pas, nous n’en sommes pasencore à une gérontocratie.LUEURS D’ESPOIRTout bien pesé, si l’on souhaitaitredresser <strong>la</strong> situation, il faudrait porterl’indice <strong>de</strong> fécondité <strong>de</strong> 1,5 à 2,1enfants par femme, ce qui permettrait<strong>de</strong> maintenir <strong>la</strong> proportion <strong>de</strong>s 65 anset plus à 20,8 % plutôt qu’à 27,1 %comme ce<strong>la</strong> est prévu. Les tendancesactuelles, par contre, reliées à <strong>la</strong> mortalitéet à <strong>la</strong> fécondité, conduisent àlong terme vers une proportion d’environ25 % <strong>de</strong> personnes âgées. Pourajouter à cette préoccupante situation,l’Institut <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique du Québec asorti ses plus récentes perspectivesNominationsM. Yvon Charest, prési<strong>de</strong>nt et chef <strong>de</strong> l’exploitation <strong>de</strong> L’Industrielle-AllianceCompagnie d’Assurance sur <strong>la</strong> Vie, est heureux d’annoncer trois nominations importantesà <strong>la</strong> vice-prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie. Au moment où L’Industrielle-Alliance setransforme en compagnie à capital-actions, ces nominations s’intègrent dans unestratégie <strong>de</strong> croissance où le développement <strong>de</strong>s affaires prend une importancemajeure, notamment dans le marché <strong>de</strong> l’épargne et <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite.M. Jacques Parent accè<strong>de</strong> au poste <strong>de</strong> vice-prési<strong>de</strong>nt, Assurance collective.Responsable d’un secteur en constante évolution, M. Parent veillera à développer <strong>de</strong>sstratégies qui assureront une flexibilité et une compétitivité toujours croissante <strong>de</strong>sproduits et <strong>de</strong>s services.M. René Chabot est nommé vice-prési<strong>de</strong>nt, Rentescollectives. À <strong>la</strong> tête d’un secteur au fort potentiel<strong>de</strong> croissance, M. Chabot sera responsabledu développement accéléré etdynamique <strong>de</strong>s affaires.M. Bruno Michaud est promuvice-prési<strong>de</strong>nt, Développement,Assurance et rentes individuelles.Il verra principalementà développer <strong>de</strong> nouveauxréseaux <strong>de</strong> distribution enassurance et pour les produitsd’épargne et <strong>de</strong> retraite.Fondée en 1892, L’Industrielle-Alliance est <strong>la</strong> septième plusimportante compagnie d’assurance<strong>de</strong> personnes au Canada.Elle exerce ses activités danstoutes les régions du pays et offreune gamme complète <strong>de</strong> produitsd’assurance vie et santé,<strong>de</strong>régimes d’épargne et <strong>de</strong> retraite, <strong>de</strong>REER, <strong>de</strong> fonds <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement, <strong>de</strong>prêts hypothécaires et d’autresproduits financiers.


DOSSIERen moyenne jusqu’à 81,5 ans et les hommes jusqu’à 75,1ans, selon les statistiques du BSQ en 1997. De primeabord, <strong>de</strong> telles données peuvent paraître plutôt problématiques,compte tenu du contexte actuel, toutefoisces <strong>de</strong>rnières signifient aussi que les conditions <strong>de</strong> vies’améliorent. En outre, les prévisions pour <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tionâgée <strong>de</strong> <strong>de</strong>main révèlent que les retraités seront plusinstruits, et que <strong>la</strong> génération <strong>de</strong> femmes retraitées, contrairementà celle d’aujourd’hui, aura davantage participéau marché du travail. ■ÉVOLUTION RÉGIONALE PROJETÉE DE CERTAINS GROUPES D’ÂGESELON LE SCÉNARIO « A » DE RÉFÉRENCE, 1996-2026RÉGION ADMINISTRATIVETAUX DE CROISSANCE (%) RÉPARTITION (%) RAPPORT0-14 ANS 65 ANS + 65 ANS + 65 + / 0-141996 2026 1996 2026 1996 2026LE QUÉBEC -21,7 121,6 12,0 24,8 63 17811 Gaspésie—Îles-<strong>de</strong>-<strong>la</strong>-Ma<strong>de</strong>leine -57,9 89,3 13,0 32,6 71 31801 Bas-Saint-Laurent -44,8 95,8 14,0 31,3 76 27002 Saguenay—Lac-Saint-Jean -44,4 136,1 10,5 28,1 52 22103 Québec -29,1 129,1 12,6 28,2 75 24412 Chaudière-Appa<strong>la</strong>ches -30,1 127,2 11,8 26,3 59 19104 Mauricie -41,2 99,3 14,5 31,3 83 28017 Centre-du-Québec -23,9 121,7 12,7 26,0 64 18505 Estrie -22,8 120,4 13,1 26,4 68 19416 Montérégie -25,1 167,0 10,2 24,8 50 17606 Montréal -4,7 62,7 14,7 22,1 91 15513 Laval -14,7 156,6 11,2 24,9 58 17514 Lanaudière -17,2 198,0 9,3 23,3 42 15115 Laurenti<strong>de</strong>s -5,1 210,1 9,9 23,0 46 15107 Outaouais -20,3 198,8 9,0 23,0 43 16008 Abitibi-Témiscamingue -40,3 133,0 9,7 25,2 44 17309 Côte-Nord -45,9 158,8 7,4 23,4 36 17210 Nord-du-Québec -18,2 188,3 3,3 9,7 11 3814RÉGION MÉTROPOLITAINETOTAL DES RMR -14,9 123,5 11,7 23,4 63 165408 Chicoutimi-Jonquière -46,8 141,3 10,7 30,0 56 253421 Québec -25,9 146,2 11,6 26,9 67 222442 Trois-Rivières -33,7 124,2 13,1 30,1 74 251433 Sherbrooke -16,2 131,6 12,1 25,2 66 181462 Montréal -10,2 113,0 11,9 22,3 64 152505 Ottawa-Hull (partie québécoise) -18,3 226,5 7,8 21,5 36 146COMMUNAUTÉ URBAINEAvril <strong>2000</strong>TOTAL HORS RMR -33,9 118,3 12,5 27,7 63 209Communauté urbaine <strong>de</strong> Québec -28,3 133,5 12,6 28,6 78 255Communauté urbaine <strong>de</strong> l’Outaouais -18,3 220,8 8,0 21,6 38 147RMR : régions métropolitaines <strong>de</strong> recensementSource : Institut <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique du Québec


RRQ et RPCQu’en sera-t-il <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> retraite publics dans 20 ou 30 ans ?par André Langlois,Fellow <strong>de</strong> l'Institut canadien <strong>de</strong>s actuairesDirecteur principal, P<strong>la</strong>nification financière et Stratégies <strong>de</strong> vente, secteur épargneServices financiers La LaurentienneDes millions <strong>de</strong> Canadiens se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ntaujourd’hui — à juste titre, d’ailleurs — si lesrégimes publics <strong>de</strong> retraite répondront à l’appelquand sonnera pour eux le temps <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite.En fait, ils s’interrogent sur les ressourcesfinancières dont ils disposeront à <strong>la</strong> retraite.Les baby-boomers, ces personnes qui sont néesdans <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> al<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> l’après-guerre au milieu<strong>de</strong>s années 60, auront tous atteint l’âge <strong>de</strong> 65 ansen 2031. Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s régimes publics <strong>de</strong>retraite, c’est comme si près du tiers <strong>de</strong>spassagers d’un bateau un peu vacil<strong>la</strong>nt sedép<strong>la</strong>çait tous en même temps du même côté !QUELQUES CHIFFRES À LA VOLÉELes chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2031 [1] , les personnesâgées <strong>de</strong> 65 ans et plus représenteront plus <strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion à l’échelle nationale, soit <strong>de</strong> 2,5 à 2,7 fois plusqu’aujourd’hui. Il y aura alors 2,2 personnes actives pourchaque personne âgée <strong>de</strong> 65 ans et plus. En 1991, ce ratioétait <strong>de</strong> 6 pour un !Il n’y a pas que le poids démographique <strong>de</strong>s baby-boomersqui ait une inci<strong>de</strong>nce sur <strong>la</strong> solvabilité <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong>retraite : les baby-boomers vivront également plus vieuxque leurs parents.Ainsi, un homme et une femme nés en 1951 avaient uneespérance <strong>de</strong> vie respective <strong>de</strong> 66,3 ans et <strong>de</strong> 70,8 ans. Ceuxqui sont nés en 1998 atteignent une espérance <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>74,5 ans et 81 ans. Quant aux hommes et aux femmes quinaîtront en 2031, ils vivront en moyenne, selon les prévisions<strong>de</strong> Statistique Canada [2] , 78,5 ans et 84 ans respectivement.En réalité,l’espérance <strong>de</strong> vie humaine en 2031 sera tributaire<strong>de</strong> plusieurs facteurs imprévisibles. L’espérance <strong>de</strong> viepourrait franchir <strong>de</strong> nouvelles frontières plus rapi<strong>de</strong>mentque prévu.DES AJUSTEMENTS IMPORTANTSQu’en sera-t-il <strong>de</strong>s Régimes <strong>de</strong> pension du Canada (RPC) et<strong>de</strong> rentes du Québec (RRQ) dans 20 ou 30 ans ?Le RPC et le RRQ sont <strong>de</strong>s régimes par répartition (pay-asyou-go).Autrement dit, les prestations <strong>de</strong>s personnes à <strong>la</strong>retraite sont payées à même les cotisations <strong>de</strong>s employéset <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> l’année courante. Cet équilibre entreles cotisants et les prestataires sera toutefois mis à ru<strong>de</strong>épreuve lorsque les nombreux baby-boomers passeront <strong>de</strong>l’un à l’autre.Les gouvernements canadien et québécois sont intervenusau cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années pour assurer <strong>la</strong> pérennité<strong>de</strong> ces régimes. De 1998 à 2003, le taux <strong>de</strong> cotisation <strong>de</strong>ces régimes passera <strong>de</strong> 5,8 % à 9,9 % <strong>de</strong>s gains admissibles.Cette augmentation <strong>de</strong> 70 % du taux <strong>de</strong> cotisationpermettra aux gouvernements <strong>de</strong> capitaliser partiellementces régimes en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite <strong>de</strong>s baby-boomers.« Nous ne sommes toutefois pas convaincus que le taux <strong>de</strong>9,9 % soit suffisant pour assurer <strong>la</strong> solvabilité <strong>de</strong>s régimeslorsque tous les baby-boomers seront à <strong>la</strong> retraite, car il estfort possible que les tables <strong>de</strong> mortalité sous-estiment leurespérance <strong>de</strong> vie » [3] , indique M. Maurice N. Marchon, professeurà l’École <strong>de</strong>s HEC, dans une étu<strong>de</strong> récente qu’il aproduite pour le compte du Mouvement Desjardins.Selon ce <strong>de</strong>rnier, le Canada, entre autres interventions, pourraitégalement être appelé à suivre l’exemple <strong>de</strong>s États-Unis et à augmenter progressivement à 67 ans l’âge <strong>de</strong> <strong>la</strong>retraite !Enfin, au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, le gouvernementfédéral a également éliminé l’universalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension <strong>de</strong>base du Régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vieillesse, <strong>la</strong>quelle pensionest désormais réduite à partir d’un revenu net <strong>de</strong>53 215 $. Par ailleurs, tant le gouvernement du Canada quedu Québec ont réduit l’accessibilité aux crédits d’impôtsaccordés en raison <strong>de</strong> l’âge.BESOIN DE CONSEILSPour <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> Canadiens, <strong>la</strong> meilleure façon <strong>de</strong> composeravec les incertitu<strong>de</strong>s qui p<strong>la</strong>nent sur l’évolution <strong>de</strong>srégimes publics <strong>de</strong> retraite est tout simplement d’en dépendrele moins possible. Heureusement, les baby-boomers,onle sait, sont généralement mieux nantis que leursprédécesseurs. Ils sont souvent en mesure <strong>de</strong> prendre leuravenir financier en main grâce aux conseils <strong>de</strong> leur p<strong>la</strong>nificateurfinancier et <strong>de</strong> leur conseiller en sécurité financière.■[1] Statistique Canada, Rapport sur l’état <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion du Canada, La conjoncture démographique.[2] Statistique Canada, Annuaire du Canada, no 11-402F au catalogue.[3] « L’Avenir <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> retraite publics » par Maurice N. Marchon, professeur à l’Institutd’économie appliquée, École <strong>de</strong>s hautes étu<strong>de</strong>s commerciales. Ce texte a été publié dans <strong>la</strong>revue d’étu<strong>de</strong>s économiques du Mouvement Desjardins, En Perspective, volume 9, numéro 8,septembre 1999. On peut en obtenir une copie dans <strong>la</strong> section <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s économiques dusite Internet du Mouvement <strong>de</strong>s caisses Desjardins (www.<strong>de</strong>sjardins.com).15Avril <strong>2000</strong>


The Rapid Ageingof the Popu<strong>la</strong>tion:It’s enough to rip your hair out!By Lissia <strong>de</strong> Bellefeuille16Avril <strong>2000</strong>All the <strong>de</strong>mographic studies confirm it:Quebec’s birth rate is dropping and lifeexpectancy is increasing. Result: the agepyramid is turning upsi<strong>de</strong> down, thusweakening certain socio-economic aspectsof our society. The rapid ageing of thepopu<strong>la</strong>tion is turning the youngergenerations’ hair white, and with just cause.Today, we are forced to recognize that the number ofel<strong>de</strong>rly people will perforce increase. By 2030, the percentageof Quebeckers aged 65 and over will doublefrom 12% to 24%, thereby resulting in higher socialcosts. All we have to do is to think of certain public servicesthat this segment of the popu<strong>la</strong>tion will requiremore of: the health care system, social services and theRégie <strong>de</strong>s rentes du Québec, for example. But it is notjust the socio-economic factors applicable to allQuebec’s society that will be affected; <strong>de</strong>mocracy willbe as well. The number of seniors as compared to thenumber of young people will tip the scales in terms ofvoting power. Let’s see what the statistics reveal withrespect to this imminent impact.HEALTH ON A STRETCHERFirst, an ageing popu<strong>la</strong>tion means more health problems,medical consultations and, therefore, more governmenthealth spending. According to the Bureau <strong>de</strong><strong>la</strong> statistique du Québec (BSQ), a senior costs the governmentroughly two times as much as a young person.And if we look at the <strong>de</strong>mographic forecasts ofthe Institut <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique du Québec, a <strong>la</strong>rge increasein the 65-and-over group is expected, that is, anincrease of 122% which would swell the ranks to twomillion. Un<strong>de</strong>r certain projections, health and socialservices costs are expected to triple from $13 to $40 billionbetween 1998 and 2050, with costs for stays inlong-term care facilities topping the list.THE QPP HITS OLD AGE IN 2031The Régie <strong>de</strong>s rentes du Québec, for its part, must besecretly fearing that its coffers will “go bald.” Eventhough all Quebec workers must contribute to its universalinsurance p<strong>la</strong>n, it has become doubtful whetherthe money in the pension fund will be sufficient toensure the comfortable retirement of the younger generation.Yet, based on an actuarial valuation of theQuebec Pension P<strong>la</strong>n (QPP), assuming a 7% contributionrate in 1999 and successive increases prescribed by<strong>la</strong>w, the P<strong>la</strong>n will be able to meet its obligationsthroughout the projection period, or until 2050.So much the better if the QPP is ready because, in 2031,the number of seniors should peak since it will consistin <strong>la</strong>rge part of the many generations born at the endof the 1950’s, reported Hervé Gauthier and LouisDuchesne in their book Le vieillissement démographiqueet les personnes âgées au Québec (1991). They add thattheir ranks could number between 1.9 and 2.0 million.As a comparison, Quebec’s popu<strong>la</strong>tion now stands atan estimated 7.3 million and is expected to grow to7.8 million in 2026. It should therefore come as no surprisethat the youth are worried about the money runningout by the time they retire, which exp<strong>la</strong>ins theirgrowing fascination with complementary (private)p<strong>la</strong>ns, such as the well-known RRSPs, to ensure theirretirement fund. The advantage of this type of p<strong>la</strong>n isthat it supplements the basic income pensionersreceive un<strong>de</strong>r the public p<strong>la</strong>ns.[1] Since April 1, 1999, the Institut <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique du Québec (ISQ) groups the responsibilities and operations of the Bureau <strong>de</strong> <strong>la</strong>Statistique du Québec (BSQ), the Centre <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> statistiques sur le marché du travail (CRSMT), the Institut <strong>de</strong> recherche et d’informationsur <strong>la</strong> rémunération (IRIR) and Santé Québec.


“IN MY TIME . . .”As for the popu<strong>la</strong>tion of voters, the electorate seemsto lean more and more towards grey power.According to a scenario <strong>de</strong>veloped by the BSQ andwhich is consi<strong>de</strong>red the most p<strong>la</strong>usible, seniors willrepresent 27% of the total popu<strong>la</strong>tion in 2041 comparedto 12% today. In an article published in LeDevoir, February 18, <strong>2000</strong>, Jacques Roy, a teacher atthe Cégep <strong>de</strong> Sainte-Foy, wrote that if, over time,poverty tipped the age pyramid from one extremeto the other, the same thing has happened to <strong>de</strong>mographicgrowth. Outnumbering seniors at the beginningof the 1960’s six to one, the youth are almostequal in number today to senior citizens.This meansthat voting power–at least in terms of number ofvoters–has also shifted: seniors have more, youngpeople much less. But let’s not panic: we haven’t yet<strong>de</strong>veloped into a gerontocracy.A GLIMMER OF HOPEAll things consi<strong>de</strong>red, if we wanted to redress thesituation, the fertility rate would have to rise from1.5 to 2.1 children per woman, which would helpmaintain the percentage of 65-year-olds and overat 20.8% rather than at 27.1% as is expected.However, current trends re<strong>la</strong>ted to mortality and fertilitypoint to a proportion of roughly 25% of seniorsin the long term.To add to this worrisome situation,the most recent <strong>de</strong>mographic forecasts publishedby the Institut <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique du Québec on January28, <strong>2000</strong>, put forward that in 2026 there will be twomillion Quebeckers aged 65 and over, representinga very significant increase of 122%.Despite this rather gloomy picture of the rapidly ageingpopu<strong>la</strong>tion, there are however some more positivestatistics, such as life expectancy at birth whichcontinues to rise: on average, women live until theage of 81.5 and men until age 75.1, according to1997 BSQ statistics. At first blush, such data couldappear to be somewhat problematic, given the currentcontext. However, it also means that living conditionsare improving. As well, forecasts for tomorrow’sseniors reveal that pensioners will be bettereducated and that a greater proportion of retiredwomen will have worked, unlike their counterpartsof today.La liberté du kilométrage illimitép o u r t o u t e s l e s m a r q u e s d e v é h i c u l e s17Chez Location Park Avenue, toutes nos locations incluent lekilométrage illimité. Vous pouvez donc rouler tant que vousle voulez, sans avoir à payer <strong>de</strong> frais additionnels. De plus,vous avez le choix <strong>de</strong> prolonger, <strong>de</strong> renouveler ou <strong>de</strong> résiliervotre contrat <strong>de</strong> location en tout temps*.Présent partout au Québec !C’est ça, louer en toute liberté.* Certaines conditions s’appliquent.Appelez un <strong>de</strong> nos conseillers au(514) 899 90001 800 363 7312w w w . p a l . q c . c aprix <strong>de</strong> parc automobile avantageux, toutes les marqueset les modèles <strong>de</strong> véhicules,tableau d’amortissement mensuel,contrat personalisé, Service v.i.p., club <strong>de</strong> reventeAvril <strong>2000</strong>36ansDE SERVICE !louez... en toute liberté


PROJECTED REGIONAL GROWTH IN CERTAIN AGE GROUPSLEACCORDING TO BASE CASE “A”, 1996-2026ADMINISTRATIVE REGIONGROWTH RATE (%) DISTRIBUTION (%) RATIOAGE 0-14 AGE 65 + AGE 65 + 65 + / 0-141996 2026 1996 2026 1996 2026QUEBEC -21.7 121.6 12.0 24.8 63 17811 Gaspé—Magdalene Is<strong>la</strong>nds -57.9 89.3 13.0 32.6 71 31801 Lower St. Laurence -44.8 95.8 14.0 31.3 76 27002 Saguenay—Lac-Saint-Jean -44.4 136.1 10.5 28.1 52 22103 Quebec -29.1 129.1 12.6 28.2 75 24412 Chaudière-Appa<strong>la</strong>ches -30.1 127.2 11.8 26.3 59 19104 Mauricie -41.2 99.3 14.5 31.3 83 28017 Center of Quebec -23.9 121.7 12.7 26.0 64 18505 Eastern Townships -22.8 120.4 13.1 26.4 68 19416 Montérégie -25.1 167.0 10.2 24.8 50 17606 Montreal -4.7 62.7 14.7 22.1 91 15513 Laval -14.7 156.6 11.2 24.9 58 17514 Lanaudière -17.2 198.0 9.3 23.3 42 15115 Laurentians -5.1 210.1 9.9 23.0 46 15107 Ottawa Valley -20.3 198.8 9.0 23.0 43 16008 Abitibi-Témiscamingue -40.3 133.0 9.7 25.2 44 17309 North Shore -45.9 158.8 7.4 23.4 36 17210 Northern Quebec -18.2 188.3 3.3 9.7 11 3818METROPOLITAN AREATOTAL -14.9 123.5 11.7 23.4 63 165408 Chicoutimi-Jonquière -46.8 141.3 10.7 30.0 56 253421 Quebec -25.9 146.2 11.6 26.9 67 222442 Trois-Rivières -33.7 124.2 13.1 30.1 74 251433 Sherbrooke -16.2 131.6 12.1 25.2 66 181462 Montreal -10.2 113.0 11.9 22.3 64 152505 Ottawa-Hull (Quebec part) -18.3 226.5 7.8 21.5 36 146URBAN COMMUNITYOUTSIDE CMA TOTAL -33.9 118.3 12.5 27.7 63 209Quebec urban community -28.3 133.5 12.6 28.6 78 255Ottawa Valley urban community -18.3 220.8 8.0 21.6 38 147Avril <strong>2000</strong>CMA: census metropolitan areaSource: Institut <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique du Québec


ASSURANCECHRONIQUELa démutualisation :outil plutôt que solution !par Yves Gosselin, B.Sc. MBADirecteur du marketing, Agence G. Gadoua inc.Le mouvement <strong>de</strong> démutualisation que connaît leCanada <strong>de</strong>puis quelques années n'est pas unphénomène isolé. Le phénomène est international.Depuis une quinzaine d'années, les gran<strong>de</strong>s sociétésmutuelles d'assurances ont entamé un processus <strong>de</strong>transformation, mues par <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> se doter d'unestructure corporative leur permettant <strong>de</strong> survivre et <strong>de</strong>croître dans un univers très concurrentiel.Ce que nous vous proposons dans le présent texte, c'estune analyse globale <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> <strong>la</strong> démutualisation.Après un bref historique, nous permettant <strong>de</strong> bienévaluer le marché canadien et les joueurs en présence,nous tenterons <strong>de</strong> situer le processus <strong>de</strong> démutualisationdans une perspective beaucoup plus <strong>la</strong>rge, celle<strong>de</strong> <strong>la</strong> transformation fondamentale du marché <strong>de</strong>l'assurance-vie au Canada.LE CONTEXTEEn Amérique du Nord, le processus <strong>de</strong> démutualisationa été déclenché en 1988 par <strong>la</strong> compagnieUNUM qui annonçait dans l’indifférence généraleson intention <strong>de</strong> se transformer en société paractions. Devant le succès <strong>de</strong> l’entreprise — en 10ans, les revenus <strong>de</strong> primes ont doublé, les profitstriplé et <strong>la</strong> capitalisation boursière quadruplé —bon nombre <strong>de</strong> mutuelles américaines ont décidéd’imiter l’entreprise <strong>de</strong> Port<strong>la</strong>nd.Le processus <strong>de</strong> démutualisation chez nos voisinsdu Sud a été passablement anarchique, provoquant<strong>de</strong> nombreuses levées <strong>de</strong> boucliers chez lesconsommateurs. Procès, recours collectifs, dénonciationset campagnes politiques ont jalonné leprocessus légis<strong>la</strong>tif américain même que plusieursprocès sont encore pendants.Au Canada, le processus <strong>de</strong> démutualisation a étébeaucoup plus serein. D’ailleurs, le légis<strong>la</strong>teur canadiens’est inspiré <strong>de</strong> l’expérience américaine. La loifédérale autorisant <strong>la</strong> démutualisation contient sixéléments clés qui sont autant <strong>de</strong> balises pour protégerles droits <strong>de</strong>s détenteurs <strong>de</strong> polices touchéspar <strong>la</strong> démutualisation. La répartition intégrale <strong>de</strong><strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> société mutuelle entre les souscripteursayant droit <strong>de</strong> vote et l’interdiction pour lesdirigeants <strong>de</strong> toucher un avantage <strong>de</strong> <strong>la</strong> démutualisationsont <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ces principes fondamentaux.C’est en 1992 que le gouvernement fédéral adonné le coup d’envoi <strong>de</strong> <strong>la</strong> démutualisation enadoptant <strong>la</strong> Loi sur les sociétés d’assurance.La réglementation,adoptée en 1993, précisait que leprocessus <strong>de</strong> démutualisation ne s’appliquaitqu’aux petites mutuelles <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 7,5 milliards<strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs. En 1996, le gouvernement fédéra<strong>la</strong>nnonçait son intention d’é<strong>la</strong>rgir le régime <strong>de</strong>démutualisation aux gran<strong>de</strong>s entreprises. Dumême souffle, il <strong>la</strong>nçait une vaste consultation quia débouché sur l’adoption d’une loi en mars 1999,autorisant toutes les mutuelles à changer leurstructure corporative.Au Québec, <strong>la</strong> Loi sur les assurances ne prévoit pas<strong>la</strong> démutualisation, c’est donc par un projet <strong>de</strong> loid’intérêt privé, adopté en novembre 1999, quel’Assemblée nationale a permis à L’Industrielle-Alliance <strong>de</strong> se démutualiser.DES RETOMBÉES ÉVALUÉES À 3 % DU PIB !Au Canada, cinq mutuelles ont indiqué leur intention<strong>de</strong> se démutualiser ou l’ont déjà fait. Même si<strong>la</strong> plus grosse compagnie d’assurances est unesociété à capital-actions, en l’occurrence <strong>la</strong> Great-West, cinq <strong>de</strong>s six suivantes sont ou étaient <strong>de</strong>smutuelles. Il s’agit par ordre d’importance <strong>de</strong> SunLife du Canada, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Financière Manuvie, <strong>de</strong>Canada Vie, <strong>de</strong> C<strong>la</strong>rica (autrefois Mutuelle duCanada) et <strong>de</strong> L’Industrielle-Alliance.L’actif total <strong>de</strong> ces cinq mutuelles représente plus<strong>de</strong> 460 milliards <strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs et leurs surplus accu-19Avril <strong>2000</strong>


ASSURANCEAVANTAGES DE LA DÉMUTUALISATIONLes spécialistes conviennent que <strong>la</strong> démutualisationcomporte <strong>de</strong>s avantages importants pour lessociétés d’assurances. On peut regrouper ces avantagessous quatre grands thèmes :> Accès au capital. Faciliter l’accès à <strong>de</strong>s capitauxafin <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong> l’expansion, mettre au point<strong>de</strong>s nouvelles technologies et livrer une concurrenceplus efficace tant au pays qu’à l’étranger.> Flexibilité financière. Ces actions peuvent servir<strong>de</strong> monnaie d’échange dans le cadre d’acquisitionsou <strong>de</strong> participations stratégiques.> Discipline <strong>de</strong>s gestionnaires. La société démutualiséesera surveillée par les investisseurs et <strong>de</strong>vrarendre compte à ses actionnaires, ce qui l’obligeà une discipline et à une structure qui favorisel’innovation et l’efficacité <strong>de</strong>s opérations.> Personnel plus qualifié. Faciliter <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce<strong>de</strong> régimes d’intéressements, tels les optionsd’achat d’actions pour recruter, motiver et conserverun personnel qualifié.<strong>de</strong> leur structure corporative. Trop grosses pours’orienter vers <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> niche, elles sont condamnéesà <strong>la</strong> croissance, d’où l’importance <strong>de</strong><strong>de</strong>venir une société à capital-actions.QUELQUES QUESTIONS FONDAMENTALESAu-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s débats portant sur les avantages et lesinconvénients du processus <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> <strong>la</strong>structure corporative, <strong>de</strong>s questions plus fondamentalesse posent. L’entreprise <strong>de</strong> notation A.M. BestCompany Inc. met en exergue les véritables questionsà poser. « [...] capable management and strategicvision are the most critical elements for success inany organization, regardless of its ownership structure» [2] .En fait, comme le suggèrent les spécialistes <strong>de</strong> A.M.Best Company Inc., <strong>la</strong> transformation <strong>de</strong> <strong>la</strong> structurecorporative doit être utilisée comme un moyen d’atteindreles objectifs fondamentaux <strong>de</strong> l’entreprise.20Avril <strong>2000</strong>mulés s’élevaient à plus <strong>de</strong> 18 milliards en 1998. Oncalcule qu’à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’exercice, plus <strong>de</strong> 2,4 millions <strong>de</strong>Canadiens se seront partagé environ 11 milliards <strong>de</strong>dol<strong>la</strong>rs et que <strong>la</strong> valeur nette distribuée atteindra 26milliards <strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs, soit près <strong>de</strong> 3 % du PIB canadien !CONDAMNÉES À LA CROISSANCELe mouvement <strong>de</strong> démutualisation tire son origine<strong>de</strong> plusieurs facteurs. Le phénomène <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrencea été amplifié par <strong>la</strong> stagnation <strong>de</strong>s ventes dansun marché à maturité marqué par une offre excé<strong>de</strong>ntaire.À ce<strong>la</strong> s’ajoutent les changements démographiquesqui ont fait bifurquer <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> vers<strong>de</strong>s produits d’investissement, et les consommateurs,plus avertis, qui créent une pression à <strong>la</strong> baisse sur lesprix. Finalement, le décloisonnement <strong>de</strong>s servicesfinanciers fait en sorte que le nombre <strong>de</strong> concurrentsne cesse d’augmenter.Il en résulte une pression à <strong>la</strong> baisse sur <strong>la</strong> profitabilité,d’où<strong>la</strong> nécessité pour les assureurs <strong>de</strong> trouver<strong>de</strong> nouvelles façons <strong>de</strong> croître. Pour croître etprofiter d’économies d’échelles, il faut du capital. Pourbeaucoup <strong>de</strong> mutuelles, principalement les plusimportantes, leur salut passe par <strong>la</strong> transformationINCONVÉNIENTS DE LA DÉMUTUALISATIONLes inconvénients <strong>de</strong> <strong>la</strong> démutualisation sontmoins souvent abordés, principalement auCanada, mais recèlent <strong>de</strong>s menaces potentiellesimportantes. On les regroupe sous trois thèmes :> Lour<strong>de</strong>ur administrative. La transformation ensociété à capital-actions, donc en société publique,entraîne <strong>de</strong>s exigences réglementairesbeaucoup plus lour<strong>de</strong>s et complexes.> Dépenses importantes. Le processus est long etcoûteux et peut distraire les gestionnaires <strong>de</strong>leurs activités <strong>de</strong> base.> Changement <strong>de</strong> culture d’entreprise. « La sociétémutuelle a pour objectif non pas d’accroître <strong>la</strong>valeur pour les actionnaires, mais d’utiliser les divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>sgénérés pour fournir une assuranceavec participation au prix coûtant tout en assurant<strong>la</strong> croissance soutenue <strong>de</strong> <strong>la</strong> société » [1] .Dorénavant, les gestionnaires <strong>de</strong>vront rendre <strong>de</strong>scomptes aux actionnaires et non plus aux détenteurs<strong>de</strong> polices !


Pour eux, <strong>la</strong> question <strong>de</strong> base est simple : « What corporatestructure can best help us achieve our visionand reach our goals, given the businesses we are oraspire to be in? [3] »En fait, ce que <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s spécialistes relèvent, c’estque les changements <strong>de</strong> structure corporative ne sontpas garants du succès <strong>de</strong>s mutuelles transformées. Ladémutualisation <strong>de</strong>meure un moyen puissant certes,mais qui ne peut pallier <strong>de</strong>s carences fondamentalesen gestion.La transformation d’une mutuelle en société à capita<strong>la</strong>ctionssuppose <strong>de</strong>s changements fondamentauxdans les façons <strong>de</strong> faire et les facteurs clés <strong>de</strong> succèssont tous liés à <strong>la</strong> compétenceet à <strong>la</strong> capacité<strong>de</strong>s gestionnaires d’encadrerefficacement lesénormes changementsqui vont bousculer leursentreprises.UN PEU DEPROSPECTIVESelon une étu<strong>de</strong>, effectuéepar un groupe <strong>de</strong>spécialistes dirigé parNeil Strauss [4] pour lecompte <strong>de</strong> Standard &Poor’s, le marché canadienvivra à court termeun effet <strong>de</strong> po<strong>la</strong>risationimportant. En effet, legroupe <strong>de</strong> M. Straussrelève une combinaisonLES SIX DÉFIS DES MUTUELLESDÉMUTUALISÉES<strong>de</strong> facteurs qui alimentent cette po<strong>la</strong>risation : un environnementoù les prix sont <strong>de</strong> plus en plus comparablesà <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> consommation courante, unmarché dans lequel les joueurs se livrent une concurrenceféroce, une surcapacité dans l’offre <strong>de</strong> produits,un marché à maturité avec <strong>de</strong>s ventes stagnantes, unepression à <strong>la</strong> baisse sur les marges <strong>de</strong> profit et <strong>de</strong>schangements démographiques qui affecteront <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> produits d’assurance.Le rédacteur en chef du magazine <strong>de</strong> <strong>la</strong>maison Standard & Poor’s, Roy Pasini,énumère les six défis qui atten<strong>de</strong>nt lesassureurs au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> <strong>la</strong> démutualisation[6] :1 Orientation vers les profits2 Expertise en gestion3 Changement <strong>de</strong> culture corporative4 Établissement <strong>de</strong>s prioritésconcurrentielles5 Développement d’avantagesconcurrentiels6 Expertise dans les fusions et lesacquisitions[1] Régime <strong>de</strong> démutualisation <strong>de</strong>s mutuelles d’assurance-vie canadiennes,ministère <strong>de</strong>s Finances du Canada, 1998.[2] Cohen, Michael A. et al., «End of a Life Insurance Mainstay? The Conversionof Mutual Companies », Best Week Magazine, A.M. Best Company Inc., NewJersey, June 1998.[3] Cohen, Michael A. et al., «End of a Life Insurance Mainstay? The Conversionof Mutual Companies », Best Week Magazine, A.M. Best Company Inc., NewJersey, June 1998.Ces changements auront pour effet <strong>de</strong> po<strong>la</strong>riser lemarché entre « forts » et « moins forts ».Récemment,nous avons assisté à <strong>de</strong>s changements importants quitémoignent <strong>de</strong>s tendances dans les marchés : <strong>la</strong> vente<strong>de</strong> London Life, le retrait du marché canadien <strong>de</strong>joueurs américains (Metropolitan Life Insurance Co.,Pru<strong>de</strong>ntiel Insurance Co. of America, TeachersInsurance and Annuity Association of America, etc.), <strong>la</strong>fusion Maritime-Aetna, <strong>la</strong> vente <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie NNà Transamerica, etc.Malgré ces transformations dans le marché, les joueursen présence sont bien armés pour livrer <strong>la</strong> bataille.Selon Standard & Poor’s [5] , les entreprises sont trèsfortement capitalisées et <strong>la</strong>qualité <strong>de</strong>s actifs répond à<strong>de</strong>s critères très élevés, lesratios <strong>de</strong> gestion financièresont excellents et les liquiditéspermettent unetrès bonne marge <strong>de</strong> manœuvre.De l’avis <strong>de</strong>s spécialistes, lesfacteurs clés <strong>de</strong> succèsdans <strong>la</strong> nouvelle industrie<strong>de</strong> l’assurance-vie canadiennereposent sur troiséléments fondamentaux :une stratégie soli<strong>de</strong>, unpositionnement d’affairessoigneusement établi etfinalement une capacitéd’exécution très efficace.Dans un tel contexte, où lesjoueurs sont bien armés etle champ <strong>de</strong> bataille bien défini, il ressort très c<strong>la</strong>irementque ce sont les généraux qui feront <strong>la</strong> différence.Les gagnants seront dirigés par <strong>de</strong>s généraux quiauront développé une vision stratégique capable <strong>de</strong>mobiliser les troupes en vue d’objectifs bien définis.C’est à ce moment que nous ferons <strong>la</strong> différence entreles dirigeants <strong>de</strong> mutuelles qui ont intégré <strong>la</strong> démutualisationà une pensée stratégique et ceux qui ontchoisi <strong>de</strong> suivre le courant. ■[4] Strauss, Neil et al., Canadian Life Insurance Industry Seen as Strong butPo<strong>la</strong>rized en 1999, Standard & Poor’s Rating Services New York, 1997.[5] Strauss, Neil et al., Canadian Life Insurance Industry Seen as Strong butPo<strong>la</strong>rized en 1999, Standard & Poor’s Rating Services New York, 1997.[6] Pasini, Roy, Demutualization Not Expected to Affect Ratings,Says S&P,Un<strong>de</strong>rwriters’ Report, San Francisco, 1998.21Avril <strong>2000</strong>


DU CÔTÉ DE LA DISCIPLINEAvis et p<strong>la</strong>intes rejetéesPar Rosa AbreuSecrétaire, responsable du Greffe22Avril <strong>2000</strong>AVIS D’EXCLUSIONDOSSIER :CD-0183Avis est donné que Domenico Novielli (sociétariatn o 70842), <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> Montréal,intermédiaire en assurance <strong>de</strong> personnes, a ététrouvé coupable, le 19 juillet 1999, re<strong>la</strong>tivementaux infractions suivantes : appropriation <strong>de</strong>fonds pour ses fins personnelles et contrefaçon<strong>de</strong> signatures.Le 2 novembre 1999, le Comité <strong>de</strong> discipline aimposé à M. Novielli l’exclusion <strong>de</strong> l’Association<strong>de</strong>s intermédiaires en assurance <strong>de</strong> personnesdu Québec et a ordonné à celui-ci <strong>de</strong> remettreà l’assurée concernée <strong>la</strong> somme qu’il s’estappropriée. De plus, le Comité <strong>de</strong> discipline arecommandé au Fonds d’in<strong>de</strong>mnisation <strong>de</strong>verser cette somme à l’assurée lésée et aordonné au secrétaire <strong>la</strong> publication d’un avis<strong>de</strong> <strong>la</strong> décision dans un journal circu<strong>la</strong>nt dans lelieu où celui-ci a son domicile professionnel.Le tout avec les frais et débours <strong>de</strong> <strong>la</strong> cause.DOSSIER :CD-0200Avis est donné que Gérard Gagnon (sociétariatn o 28698), <strong>de</strong> <strong>la</strong> section du Saguenay—Lac-Saint-Jean, intermédiaire en assurance <strong>de</strong> personnes,a été trouvé coupable, le 3 août 1999,re<strong>la</strong>tivement aux infractions suivantes : appropriation<strong>de</strong> fonds pour ses fins personnelles etmauvaise exécution <strong>de</strong> son mandat.Le 23 novembre 1999, le Comité <strong>de</strong> disciplinea imposé à M. Gagnon l’exclusion <strong>de</strong>l’Association <strong>de</strong>s intermédiaires en assurance<strong>de</strong> personnes du Québec, lors <strong>de</strong> sa réadmissionau sein <strong>de</strong> l’Association, et a recommandéau secrétaire <strong>de</strong> faire publier un avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> décisiondans un journal circu<strong>la</strong>nt dans le lieu oùcelui-ci a son domicile professionnel.Le tout avec les frais et débours <strong>de</strong> <strong>la</strong> cause.DOSSIER :CD-0243Avis est donné que David Chiasson (sociétariatn o 80364), <strong>de</strong> <strong>la</strong> section du Saguenay—Lac-Saint-Jean, intermédiaire en assurance <strong>de</strong> personnes,a p<strong>la</strong>idé coupable, le 8 octobre 1999,re<strong>la</strong>tivement à l’infraction suivante : contrefaçon<strong>de</strong> signatures.Le 23 novembre 1999, le Comité <strong>de</strong> disciplinea imposé à M. Chiasson l’exclusion <strong>de</strong>l’Association <strong>de</strong>s intermédiaires en assurance<strong>de</strong> personnes du Québec.Le tout avec les frais et débours <strong>de</strong> <strong>la</strong> cause.DOSSIER :CD-0229Avis est donné que Doug<strong>la</strong>s R. Crawford (sociétariatn o 42039), <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> Montréal,intermédiaire en assurance <strong>de</strong> personnes, a ététrouvé coupable, le 28 octobre 1999, re<strong>la</strong>tivementaux infractions suivantes : appropriation<strong>de</strong> sommes pour ses fins personnelles; contrefaçon<strong>de</strong> documents et/ou <strong>de</strong> signatures;défaut <strong>de</strong> répondre dans les plus brefs dé<strong>la</strong>is àtoute correspondance <strong>de</strong>s enquêteurs.Le 1 er mars <strong>2000</strong>, le Comité <strong>de</strong> discipline aimposé à M. Crawford l’exclusion à vie <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité financière à être purgéelorsque celui-ci <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra sa réintégration ausein <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité financièreainsi que <strong>la</strong> publication <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision dans unjournal où celui-ci a son domicile professionnel,et ce, lorsqu’il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra sa réintégration ausein <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité financière.Le tout avec les frais et débours <strong>de</strong> <strong>la</strong> cause.AVIS DE SUSPENSIONDOSSIER :CD-0196Avis est donné que Fayçal Benchekroun (sociétariatn o 82305), <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> l’Estrie, intermédiaireen assurance <strong>de</strong> personnes, a ététrouvé coupable, le 24 août 1999, re<strong>la</strong>tivementaux infractions suivantes : avoir fourni <strong>de</strong>s informationsincomplètes, trompeuses ou mensongères;avoir procédé à un remp<strong>la</strong>cementinjustifié;avoir discrédité un assureur. De plus,<strong>de</strong>ux chefs d’accusation ont été rejetés par leComité <strong>de</strong> discipline, soit celui d’avoir faitdéfaut <strong>de</strong> remplir en même temps que <strong>la</strong>proposition un état comparatif et celui d’avoirfait défaut <strong>de</strong> remettre à l’assuré un état comparatif.Le 1 er décembre 1999, le Comité <strong>de</strong> disciplinea imposé à M. Benchekroun une suspensiond’un mois, <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>s totalisant 3 500 $ ainsique <strong>la</strong> publication d’un avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision dansun journal circu<strong>la</strong>nt dans le lieu où celui-ci ason domicile professionnel, et ce, lors <strong>de</strong> saréadmission au sein <strong>de</strong> l’industrie.Le tout avec les frais et débours <strong>de</strong> <strong>la</strong> cause.DOSSIER :CD-0221Avis est donné que Conrad Rainville (sociétariatn o 77229), <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> Laval, intermédiaireen assurance <strong>de</strong> personnes, a p<strong>la</strong>idécoupable, le 19 juillet 1999, re<strong>la</strong>tivement auxinfractions suivantes : appropriation <strong>de</strong> fondspour ses fins personnelles et contrefaçon <strong>de</strong>documents.ans à être purgée lors <strong>de</strong> sa réadmission àl’Association et a recommandé au Fonds d’in<strong>de</strong>mnisationen assurance <strong>de</strong> personnes <strong>de</strong>verser, s’il y a lieu, <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> 15 000 $ à l’assuréeconcernée. De plus, le Comité <strong>de</strong> disciplinea ordonné <strong>la</strong> publication d’un avis <strong>de</strong> <strong>la</strong>décision dans un journal circu<strong>la</strong>nt dans le lieuoù celui-ci a son domicile professionnel, et ce,lors <strong>de</strong> sa réadmission au sein <strong>de</strong> l’industrie.Le tout avec les frais et débours <strong>de</strong> <strong>la</strong> cause.DOSSIER :CD-0211Avis est donné que Samuel Epstein (sociétariatn o 79501), <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> Montréal, intermédiaireen assurance <strong>de</strong> personnes, a ététrouvé coupable, le 22 juillet 1999, re<strong>la</strong>tivementaux infractions suivantes : contrefaçon <strong>de</strong> signatureset mauvaise exécution <strong>de</strong> son mandat.Le 26 novembre 1999, le Comité <strong>de</strong> disciplinea imposé à M. Epstein une suspension <strong>de</strong> quatremois, une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong> 4 500 $ ainsi que <strong>la</strong>publication d’un avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision, à ses frais,dans un journal ou celui-ci a son domicile professionnel,et ce, lors <strong>de</strong> sa réadmission au sein<strong>de</strong> l’Association.Le tout avec les frais et débours <strong>de</strong> <strong>la</strong> cause.DOSSIER :AVIS DERÉVOCATIONDU PERMISCD-0217Avis est donné que André Boyer (sociétariatn o 74638), <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> l’Estrie, intermédiaireen assurance <strong>de</strong> personnes, a été trouvécoupable, le 13 octobre 1999, re<strong>la</strong>tivement auxinfractions suivantes : appropriation <strong>de</strong>sommes pour ses fins personnelles et contrefaçon<strong>de</strong> signatures.Le 12 janvier <strong>2000</strong>, le Comité <strong>de</strong> discipline aimposé à M. Boyer <strong>la</strong> révocation <strong>de</strong> son permiset a ordonné à celui-ci <strong>de</strong> remettre à l’assurée<strong>la</strong> somme qu’il s’est appropriée, plus lesintérêts, à compter du 18 août 1998. De plus,le Comité <strong>de</strong> discipline a recommandé auFonds d’in<strong>de</strong>mnisation <strong>de</strong> verser cette sommeà l’assurée concernée et a ordonné au secrétaire<strong>la</strong> publication d’un avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> décisiondans un journal circu<strong>la</strong>nt dans le lieu ou celuicia son domicile professionnel.Le tout avec les frais et débours <strong>de</strong> <strong>la</strong> cause.Le 7 octobre 1999, le Comité <strong>de</strong> discipline aimposé à M. Rainville une suspension <strong>de</strong> trois


AVIS D’EXPULSIONDOSSIER :CD-0198Avis est donné que André Boyer (sociétariatn o 74638), <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> l’Estrie, intermédiaireen assurance <strong>de</strong> personnes, a été trouvécoupable, le 13 octobre 1999, re<strong>la</strong>tivement auxinfractions suivantes : appropriation <strong>de</strong> sommespour ses fins personnelles; mauvaise exécution<strong>de</strong> son mandat; défaut <strong>de</strong> répondre dans lesplus brefs dé<strong>la</strong>is à toute correspondance <strong>de</strong>senquêteurs.Le 12 janvier <strong>2000</strong>, le Comité <strong>de</strong> discipline aimposé à M. Boyer l’expulsion <strong>de</strong> l’Association<strong>de</strong>s intermédiaires en assurance <strong>de</strong> personnesdu Québec, une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1 000 $ ainsi que <strong>la</strong>publication <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision dans un journal oùcelui-ci a son domicile professionnel.Le tout avec les frais et débours <strong>de</strong> <strong>la</strong> cause.PLAINTES REJETÉESPAR LE COMITÉ DEDISCIPLINE ET DONTLE DÉLAI D’APPELEST EXPIRÉLa p<strong>la</strong>inte portée par le Comité <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce<strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s intermédiaires en assurance<strong>de</strong> personnes du Québec contre MichelGuilbert, <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> l’Estrie (CD-0164), aété rejetée par le Comité <strong>de</strong> discipline le8décembre 1999.La p<strong>la</strong>inte portée par le Comité <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce<strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s intermédiaires en assurance<strong>de</strong> personnes du Québec contre GillesCardinal, <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> Richelieu-Longueuil(CD-0207), a été rejetée par le Comité <strong>de</strong> disciplinele 21 janvier <strong>2000</strong>.La p<strong>la</strong>inte portée par le Comité <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce<strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s intermédiaires en assurance<strong>de</strong> personnes du Québec contreBoudreault, Gagné, <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> Montréal(CD-022), a été retirée par le Comité <strong>de</strong> disciplinele 21 février <strong>2000</strong>.NOTEIl est à noter que lorsque le Comité <strong>de</strong> disciplinerend une décision sur sanction, l’intiméou le Comité <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce (<strong>de</strong>puis le 1 er octobre,le syndic) a 30 jours pour porter cette décisionen appel, et ce, à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> signification<strong>de</strong> <strong>la</strong> décision.Lorsqu’il y a une suspension ou une exclusiond’imposée par le Comité <strong>de</strong> discipline, celle-cidébute au moment <strong>de</strong> l’expiration du dé<strong>la</strong>id’appel.


DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNELUne « nouvelle » cotisation <strong>de</strong> 40 $ ?Par Marc Sny<strong>de</strong>rLes conseillers en sécurité financière <strong>de</strong>s sixdisciplines respectives se <strong>de</strong>mandaient bien d'oùpouvait provenir cette « nouvelle » cotisation <strong>de</strong>40 $ qui leur était exigée pour leur dossier d'UFC(unités <strong>de</strong> formation continue).24Avril <strong>2000</strong>Pour répondre à ces questions, Sécurité financièrea rencontré le directeur du développement professionnel,M. Gérald Trottier, qui a bien accepté<strong>de</strong> répondre aux questions <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité financière.Sécurité financière : M.Trottier, comment se fait-ilque nous ayons une nouvelle cotisation à payer ?Gérald Trottier : En fait, ce n’est pas du tout unenouvelle cotisation. On se souviendra que le ministrea réduit <strong>la</strong> cotisation <strong>de</strong>s conseillers en sécuritéfinancière <strong>de</strong> 285 $ (du temps <strong>de</strong> l’Association<strong>de</strong>s intermédiaires en assurance <strong>de</strong> personnes duQuébec, l’AIAPQ) à 135 $ (sous le régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loi188 et l’arrivée <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chambre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité financière).Ce sont donc <strong>de</strong>s services qui étaient, à l’époque,inclus dans <strong>la</strong> cotisation <strong>de</strong> base et qui, aujourd’hui,doivent être facturés séparément.S. F. : Même si ce n’est pas une nouvelle cotisation,ce fut quand même une surprise pour plusieurs ?G.T. : C’est malheureusement l’effet négatif relié àune cotisation <strong>de</strong> base inférieure. Des discussionsont cours actuellement pour corriger cette situationle plus rapi<strong>de</strong>ment possible.S. F. : Au fait, que comprennent ces frais <strong>de</strong> 40 $ ?G. T. : Les 40 $ <strong>de</strong> cotisation permettent <strong>la</strong> tenueà jour <strong>de</strong>s dossiers personnels <strong>de</strong>s membres et couvrent<strong>la</strong> production <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux rapports annuels quileur sont envoyés au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> (rappelonsqu’une pério<strong>de</strong> équivaut à <strong>de</strong>ux années). Sontégalement compris à l’intérieur <strong>de</strong> ce montant : uneattestation <strong>de</strong> conformité envoyée au Bureau <strong>de</strong>sservices financiers (cette <strong>de</strong>rnière est obtenue à <strong>la</strong>suite d’un certain nombre d’UFC cumulées, variantselon le nombre <strong>de</strong> disciplines inscrites sur le permis),le droit d’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> norme Horizon et,finalement, une attestation <strong>de</strong> leur succès s’ilsatteignent <strong>la</strong> norme Horizon.Il est à noter que pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> qui se termine le31 décembre 2001, 30 UFC sont exigées si le conseilleren sécurité financière pratique dans uneseule discipline et 10 UFC additionnelles pourchaque discipline <strong>de</strong> plus, avec un maximum <strong>de</strong> 50UFC. Pour <strong>la</strong> nouvelle pério<strong>de</strong> qui débutera le 1 erjanvier 2002 et qui se terminera le 31 décembre2003, le nombre d’UFC à accumuler s’élèvera à 60,incluant 10 UFC par discipline inscrite sur le permis.S. F. : Est-ce que ces frais <strong>de</strong>vront être payés tousles <strong>de</strong>ux ans ?G.T. : Malheureusement, je ne peux pas répondreà cette question. Les dirigeants <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chambre</strong> sontactuellement en négociation avec les responsablesdu ministère <strong>de</strong>s Finances pour établir le montantd’une nouvelle cotisation dans le but <strong>de</strong> simplifierle tout pour les membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Chambre</strong>. ■


est un produit d’invalidité facileà comprendre et à expliquerComplément à l’assurance invaliditétraditionnelle, il est un excellent produit<strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement pour tous ceux et cellesqui ne peuvent se doter d’une protectionen cas d’invalidité.NOUSSOMMES À LARECHERCHE :- d’agents généraux- <strong>de</strong> courtiersLes Courtiers d’Assurances-VieDrouin-Légaré ltéeLouis-Georges Pelletier ou Michel LégaréPour tout renseignement :(450) 445-0662ou1-800-361-2738


PRODUITS FINANCIERS ET PLACEMENTQuels sont les impacts d’une concurrence<strong>de</strong> plus en plus vive et d’une gamme <strong>de</strong>produits financiers <strong>de</strong> plus en plus variés?par Gilles Sénéchal,A.V.C., Adm.A., Pl. fin.Conseiller en sécurité financièreDirecteur <strong>de</strong> courtageMulti Courtage inc.26Avril <strong>2000</strong>QU’EST-CE QUI EXPLIQUE LE PHÉNOMÈNED’UNE CONCURRENCE DE PLUS EN PLUSFORTE ?Dans presque tous les secteurs d’activitééconomique soit : I’industrie, le commerce, <strong>la</strong>finance, l’assurance, le p<strong>la</strong>cement, etc., aujourd’hui,l’offre <strong>de</strong> biens ou <strong>de</strong> services est nettement plusgran<strong>de</strong> que <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Essayons d’y voir plusc<strong>la</strong>ir sur ce sujet !Dans le secteur financier, <strong>la</strong> concurrence s’estaccrue dans plusieurs marchés, en raison, entreautres, <strong>de</strong> <strong>la</strong> venue <strong>de</strong>s lois pour <strong>la</strong> déréglementation<strong>de</strong>s barrières actuelles dans l’offre <strong>de</strong> produitset <strong>de</strong> services. Entre les différents secteurs dumon<strong>de</strong> financier, on peut dire que les cloisonstombent.Les conseillers en sécurité financière qui détiennentle permis nécessaire peuvent vendre aussi<strong>de</strong>s valeurs mobilières. Il en va <strong>de</strong> même pour lescourtiers en valeurs mobilières qui peuvent offrir<strong>de</strong> l’assurance. Aussi, <strong>de</strong>s compagnies d’assurancesse sont <strong>la</strong>ncées dans les services bancaires.Les conseillers en sécurité financière envahissenttous les champs financiers pendant que les compagniesmultiplient les canaux <strong>de</strong> distributionjusqu’à Internet. Ce <strong>de</strong>rnier pourrait <strong>de</strong>venir, au fil<strong>de</strong>s années, un concurrent redoutable pour uncertain pourcentage <strong>de</strong> notre clientèle.Bref, il n’y a plus <strong>de</strong> frontière entre les secteursfinanciers et les fonctions. Les systèmes informatiquessont <strong>de</strong> plus en plus sophistiqués et modifientnos métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail. Nous ne sommesplus les seuls à offrir une gamme é<strong>la</strong>rgie <strong>de</strong> produitset <strong>de</strong> services financiers.En ce qui concerne le consommateur en général,nous pouvons constater une augmentation <strong>de</strong>son niveau d’instruction, <strong>de</strong> son niveau <strong>de</strong> vie etune augmentation <strong>de</strong> sa longévité. Il est pertinent<strong>de</strong> savoir que nos clients actuels et potentielssont, en général, mieux renseignés et en mesure<strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s choix plus éc<strong>la</strong>irés.QUELS SONT LES PRINCIPAUX MARCHÉSQUI S’OFFRENT À NOUS ?Le renversement démographique <strong>de</strong> <strong>la</strong> pyrami<strong>de</strong>d’âges est le facteur déterminant qui influence leplus <strong>la</strong> création d’une gamme é<strong>la</strong>rgie <strong>de</strong> produitset <strong>de</strong> services financiers. Le vieillissement <strong>de</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion est sans contredit <strong>la</strong> raison principaledu dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> marché. Nous savons tousque l’âge du consommateur conditionne seschoix dans ses achats en produits et en servicesfinanciers tout comme dans d’autres secteursd’activité économique touchant <strong>la</strong> consommation<strong>de</strong> biens et services. À mon avis, l’âge influencegran<strong>de</strong>ment l’offre et <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> certainsproduits financiers spécialisés.Quand je mentionne certains produits financiersspécialisés, je fais allusion à ceux qui comportent<strong>de</strong>s caractéristiques particulières touchant lesvolets <strong>de</strong> protection, d’épargne, <strong>de</strong> retraite, <strong>de</strong> fiscalitéet <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification successorale, tout entenant compte du coté légal. Nous n’avons qu’à


penser aux REER, rentes, FERR, CRI,FRV, REEE, RPA, aux assurances (vie,invalidité, collective, ma<strong>la</strong>die, acci<strong>de</strong>nt,voyage), aux p<strong>la</strong>cements et àtoute <strong>la</strong> gamme <strong>de</strong> produitstouchant <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification successoraleet fiscale.QUELLES SONT LESPRINCIPALES TENDANCES ?La Régie <strong>de</strong>s rentes du Québeceffectue une analyse actuarielle tousles trois ans, permettant ainsi <strong>de</strong>projeter le nombre <strong>de</strong> prestatairesau régime <strong>de</strong>s rentes et le montant<strong>de</strong>s prestations qui leur sera versé.En plus <strong>de</strong> ces données quantitatives,cette étu<strong>de</strong> fondée sur l’évolution<strong>de</strong> <strong>la</strong> démographie met enlumière les gran<strong>de</strong>s tendances quivont marquer le marché du travai<strong>la</strong>u cours <strong>de</strong>s prochaines décennies.Selon cette étu<strong>de</strong>, il ressort qu’à partir<strong>de</strong> 2010 jusqu’en 2030, les babyboomersvont graduellement transitervers <strong>la</strong> retraite. Cette générationnombreuse va être remp<strong>la</strong>céepar une autre qui compte un pluspetit effectif. Nous assisterons doncà une décroissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> maind’œuvre.La société fera face à <strong>de</strong>snouveaux enjeux et à <strong>de</strong>s nouveauxdéfis économiques. Les preneurs <strong>de</strong>décisions connaissent très bien lesimpacts <strong>de</strong> ce changement <strong>de</strong>marché en ce qui concerne lesbesoins à combler et les produits etservices financiers à mettre en p<strong>la</strong>ce.Une bonne assurance collectiveDOIT TOUT PRÉVOIR. Même ce quin’arrivera jamais.Les années <strong>2000</strong> ne seront pas cellesqu’on imaginait.Il faudra anticiper rapi<strong>de</strong>ment les changementssociaux, légaux et économiques, et mo<strong>de</strong>ler <strong>de</strong>srégimes d’assurance selon le profil changeant<strong>de</strong>s entreprises.Tenir compte <strong>de</strong> l'environnement et répondreaux attentes particulières <strong>de</strong>s groupes, c'est cequi fait <strong>la</strong> renommée <strong>de</strong> SSQ VIE.Assurez l'avenir <strong>de</strong>s employés<strong>de</strong> vos groupes : protégez-les avec lesrégimes d’assurance collective SSQ VIE.Scanner cérébral. Mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> l'avenir, 1966.Prendre les <strong>de</strong>vants MCA S S U R A N C EC O L L E C T I V E


PRODUITS FINANCIERS ET PLACEMENTLES FOURNISSEURS DES SERVICES FINANCIERSMISERONT-ILS DAVANTAGE SUR LA QUALITÉ DELEURS CONSEILS ?Comme le marché <strong>de</strong>s aînés prend beaucoup d’importanceen raison <strong>de</strong> leur nombre, les fournisseurs financiersvont créer <strong>de</strong> nouveaux produits <strong>de</strong> manière à répondreaux besoins <strong>de</strong> ce créneau. Pour cette catégorie <strong>de</strong> consommateurs,les nouveaux produits mis en marché serontaxés sur <strong>la</strong> retraite, le p<strong>la</strong>cement et le transfert <strong>de</strong> <strong>la</strong>richesse entre générations.Selon un sondage effectué auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion duQuébec (Groupe Investors, Rapport d’analyse 1997,Transfert <strong>de</strong> <strong>la</strong> richesse : Comment on se prépare à <strong>la</strong>vague d’héritages au Québec ?), il est mentionné qu’on<strong>de</strong>vrait s’attendre, au cours <strong>de</strong>s vingt prochaines années,à assister au plus grand transfert <strong>de</strong> richessesintergénérations <strong>de</strong> l’histoire du Québec. Cette réalitéexigera <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s intervenants <strong>de</strong> notre secteur d’activitébeaucoup <strong>de</strong> connaissances financières, fiscales etlégales, d’où l’importance <strong>de</strong> maintenir ses connaissancesà jour pour répondre aux besoins spécifiques <strong>de</strong> ces personnes.Les institutions financières, dans leur empressement àséduire les personnes faisant partie du créneau ci-<strong>de</strong>ssusmentionné, mettent sur le marché <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong>plus en plus sophistiqués. Souvent, seuls les experts sonten mesure <strong>de</strong> s’y retrouver. Les services « conseils » <strong>de</strong>viennentdonc une priorité pour les fournisseurs <strong>de</strong>s servicesfinanciers et, par ricochet, notre travail <strong>de</strong> conseilleren sécurité financière prend toute son importance.autonomes. L’émergence du travail autonome <strong>de</strong>man<strong>de</strong>aux fournisseurs une gamme <strong>de</strong> produits et <strong>de</strong> servicesfinanciers adaptés aux exigences <strong>de</strong>s travailleurs <strong>de</strong> cegroupe (exemples : assurances-vie, collectives, acci<strong>de</strong>nt,ma<strong>la</strong>die, p<strong>la</strong>cement, etc.).QUE DEVONS-NOUS RETENIR DES IMPACTS D’UNECONCURRENCE VIVE ET D’UNE GAMME DEPRODUITS ET DE SERVICES FINANCIERS ?Depuis <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière décennie, plusieurs parmi nous ontété bousculés par les nombreux changements qui onttouché notre secteur d’activité. À mon avis, au cours <strong>de</strong>sprochaines années, nous allons vivre d’autres changementsprofonds dans notre quotidien.La venue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loi 188 au Québec et les conséquencesfutures du rapport Mckay du gouvernement d’Ottawaamèneront encore <strong>de</strong>s transformations profon<strong>de</strong>s dansnotre secteur d’activité. Nous assisterons encore à :• l’éc<strong>la</strong>tement <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> distribution;• <strong>la</strong> multiplication <strong>de</strong>s produits et <strong>de</strong>s servicesfinanciers;• <strong>de</strong>s changements dans les lois et les structures d’encadrement.■28Avril <strong>2000</strong>LES TRAVAILLEURS AUTONOMES, UN GROUPE ÀNE PAS NÉGLIGERLa <strong>de</strong>rnière décennie a pris plusieurs travailleurs par surpriseen raison du tourbillon <strong>de</strong>s changements survenusdans notre milieu socioéconomique, soit à cause <strong>de</strong> fermeturesd’entreprises, <strong>de</strong> fusions, <strong>de</strong> restructurations surle p<strong>la</strong>n du personnel, <strong>de</strong> mises à <strong>la</strong> retraite à un âge plustôt que prévu, etc.Une conséquence majeure <strong>de</strong> <strong>la</strong> venue <strong>de</strong> ces changementsest l’augmentation du nombre <strong>de</strong> travailleurs


CHRONIQUECAUSELa 16 e campagne annuelle pour <strong>la</strong>fibrose kystique rapporte 76 537,12 $par Louise Viau, A.V.A., Pl. fin.,Responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne fibrose kystique 1999- <strong>2000</strong>et Ghis<strong>la</strong>ine J. Laforte, Organisatrice d’événementsD’année en année, nous nous rapprochons <strong>de</strong> <strong>la</strong>victoire, car le remè<strong>de</strong> miracle… c’est vous !30Avril <strong>2000</strong>Notre 16 e campagne est déjà terminée. Vous savez76 537 $, c’est plus grand que 0 $, mais c’est aussi66 % <strong>de</strong> notre objectif. Selon les commentaires, leplus gros problème est celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> participation <strong>de</strong>smembres en section. Il faut dire que plusieurs ontété occupés et surtout préoccupés, au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>de</strong>rnière année, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en vigueur <strong>de</strong><strong>la</strong> Loi 188. Cette nouvelle loi a causé plus d’un bouleversement,ce qui n’a certes pas aidé notre cause.La poussière est maintenant retombée, <strong>la</strong> vie associativereprend et nous sommes certaines queplusieurs d’entre vous voudront s’engager lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>prochaine campagne. Le succès est un travaild’équipe, c’est donc une équipe <strong>de</strong> bénévoles qu’ilfaut bâtir dans chacune <strong>de</strong>s sections.Nous tenons à vous féliciter et à vous remercier dufond du cœur pour tout ce que vous avez fait cetteannée pour les enfants atteints <strong>de</strong> <strong>la</strong> fibrose kystiqueet pour tout ce que vous ferez lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>prochaine campagne.Tournés vers l’avenir, nous leur tendrons <strong>la</strong> main. ■FIBROSE KYSTIQUE 1999Abitibi-Est 1 616,69 $Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Les Îles 0 $Beauce-Amiante 32,00 $Drummond-Arthabaska 1 774,67 $Estrie 10 714,35 $Gran<strong>de</strong>-Mauricie 5 304,00 $Haute-Yamaska 1 999,60 $Lanaudière 526,00 $Laurenti<strong>de</strong>s 1 106,00 $Laval 2 405,37 $Manicouagan 2 868,55 $Montréal 6 473,75 $Nouveau-Québec 2 590,14 $Outaouais 2 439,00 $Québec 9 481,57 $Richelieu-Longueuil 2 348,00 $Rivière-du-Loup 785,99 $Rouyn-Noranda 7 250,00 $Saguenay—Lac-Saint-Jean 16 062,79 $Sud-Ouest-du-Québec 266,00 $Permanence 1 237,00 $Activités spéciales et dons 5 000,00 $Dépenses reliées à <strong>la</strong> campagne ( 5 744,35 $)


Régimes <strong>de</strong> retraite collectifs Solutions <strong>de</strong> Standard LifeUn régime personnalisé...Une solution sur mesureAvec un régime <strong>de</strong> retraite collectif personnalisé<strong>de</strong> Standard Life, vos sa<strong>la</strong>riés seront comblés.Ils apprécieront <strong>la</strong> gamme <strong>de</strong> fonds judicieusementsélectionnée – assez vaste pour permettre uneréelle diversification, sans être excessive pourprêter à confusion. Ils apprécieront les servicesd’éducation et d’information ainsi que les conseilsavisés <strong>de</strong> nos experts financiers qui, ayant conseilléplus <strong>de</strong> 250 000 sa<strong>la</strong>riés, savent comment ai<strong>de</strong>rles gens à réaliser leurs rêves <strong>de</strong> retraite. Enfin,vos sa<strong>la</strong>riés apprécieront <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> gérerleur régime <strong>de</strong> retraite au moyen <strong>de</strong> l’Internet,où ils trouveront les outils et les renseignementsau bout <strong>de</strong>s doigts.Avec une telle solution, tout le mon<strong>de</strong> y gagne.Tirez profit <strong>de</strong> notre savoir-fairewww.standardlife.ca


PROTÉGEZ LE CAPITALET ACCROISSEZ LE PATRIMOINE DE VOS CLIENTSAVEC LES FONDS DISTINCTS AICLes fonds distincts AIC permettent d’obtenir <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>mentssemb<strong>la</strong>bles à ceux <strong>de</strong>s fonds communs <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement AIC,dont <strong>la</strong> réputation n’est plus à faire, tout en profitant d’unesécurité accrue, sous <strong>la</strong> forme d’une garantie du capital investi.En d’autres termes, les épargnes que vos clients p<strong>la</strong>cent dans<strong>de</strong>s fonds distincts AIC, plus les gains qu’ils pourront gelergrâce à l’option <strong>de</strong> blocage, sont garantis à l’échéance ou aumoment du décès*. Vos clients obtiennent une garantie <strong>de</strong>protection du capital et sur leurs plus-values. Voilà commentvous assurez leur sécurité financière.Des fonds distincts AIC pourtous les goûtsSérie Avantage AIC● Fonds distinct Avantage II AIC● Fonds distinct Avantage américain AIC● Fonds distinct Avantage mondial AICSérie diversifiée AIC● Fonds distinct Canada diversifié AIC● Fonds distinct valeur AIC● Fonds distinct actions mondiales AICSérie à revenu AIC● Fonds distinct actions à revenu AIC● Fonds distinct actions à revenu américain AIC● Fonds distinct marché monétaire AICDeux options <strong>de</strong> garantie*La Garantie p<strong>la</strong>tine : à 100 %La Garantie or : à 75 %*Moins les réductions proportionnelles pour retraits et frais àl’échéance ou au décès.Les fonds distincts AIC vous sont offerts par l’entremise <strong>de</strong><strong>la</strong> Compagnie d’Assurance-Vie Transamerica du Canada.Pour plus d’information, appelez le Service à <strong>la</strong> clientèleAIC au 1-888-242-7060, notre bureau <strong>de</strong> Montréal au1-888-259-1535 ou celui <strong>de</strong> Québec au 1-800-664-2224 ouconsultez notre site web bilingue à www.aicfunds.com.Constituer encore <strong>de</strong>s portefeuilles d’excellentes entreprisesLa Compagnie d’Assurance-Vie Transamerica du Canada est le seul émetteur du contrat d’assurance individuel variable pour investissement dans les fonds distincts AIC. Une <strong>de</strong>scriptioncomplète <strong>de</strong>s points principaux du contrat d’assurance individuel variable figure dans le cahier <strong>de</strong> renseignements <strong>de</strong>s fonds distincts AIC. Sous réserve <strong>de</strong> toute garantie au décès ou àl’échéance pertinente, toute portion d’une prime ou autre montant affecté à un fonds distinct AIC est p<strong>la</strong>cé au risque <strong>de</strong> son propriétaire et peut voir sa valeur augmenter ou baisser selon lesfluctuations <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur marchan<strong>de</strong> <strong>de</strong>s actifs contenus dans le fonds mutuel AIC sous-jacent. AIC et le logo soleil sont <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commerce d’AIC. Transamerica et le symbole <strong>de</strong> <strong>la</strong>pyrami<strong>de</strong> sont <strong>de</strong>s marques déposées <strong>de</strong> <strong>la</strong> Corporation Transamerica. La Compagnie d’Assurance-Vie Transamerica du Canada est autorisée à utiliser <strong>de</strong> telles marques.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!