Jean BigotphotographieNé en 1964, Jean Bigot vit et travaille à Reims dans la Marne.Il obtient en 1991 une Maîtrise d’Arts plastiques à Paris I.Il mène un travail personnel autour du dessin, de la peinture,de la photo, de la vidéo et du détournement d’objets.Il reçoit en 2008, une bourse d’aide à la création du Conseilrégional de Champagne-Ardenne et en 2009, une bourse d’aideà l’exposition à l’étranger.principales expositions2009 Colapso Cardiaco, Espai de Correos, BarcelonePetites mémoires, Musée d'Histoire de GéronePortraits, Parlement Européen de Bruxelles2008 Colapso Cardiaco, Ancien Collège des Jésuites, Reims(P)eau, vidéo pour projet <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca #1Hommage à Mahmadou Diop, Musée Guerre et Paix de Novion-Porciendans le cadre de Champs de Mémoire(s)2007 Musée <strong>éphémère</strong>, Médiathèque Croix Rouge, ReimsDes yeux de braise, Interpol Art, Reims2006 Apparition pour "Les Epouvantables", Parc de Champagne, Reims"Interpolar", restaurant "Le Petit Comptoir", ReimsUne exécution en 1917, vidéo, Caverne du Dragon dans l’AisneCréation d’images photographiques pour Ligne Roset à ParisPortraits d’IndigènesblancsPortraits d’Indigènes blancs s’inspire de l'iconographie naturalistedu XIX ème siècle. A cette époque, lors de diverses expéditions,les particularités physiques des populations indigènes rencontréessont mesurées, examinées à la loupe, les races défi nies puisclassifi ées et hiérarchisées. De fait, les résultats de l’anthropologievont devenir pour l’Europe une justifi cation pseudo-scientifi quede l’esclavage dans un premier temps, puis de l’intense colonisationque subiront les populations du continent africain en particulier.Il subsiste encore de nos jours des traces de cette époque,pas si lointaine, où fl orissaient expositions coloniales et autreszoos humains… (racisme "ordinaire", préjugés, paternalisme,tourisme sexuel ou non, exploitation économique…).A l’origine, le projet était de costumer différentes personnesd'origine européenne pour les faire poser à la manièredes indigènes photographiés au début du XX ème siècle.Le but était de jouer sur l'ambiguïté des images obtenues ;les photographies sont vieillies, annotées, souvent accompagnéesd'objets ethnographiques, de documents ou de crânes, de manièreà créer un doute chez le spectateur afi n que ce dernier ne sachepas si ce qu'il voit est réel, ancien, ou reconstitué…Or, outre le contenu esthétique de tels portraits, l’intérêt est venudu fait que les modèles eux-mêmes ont parfois eu du malà se reconnaître. Paradoxalement, cette distance perçueentre eux et leur double "exotique" suggère une proximitéentre soi et l’"autre", et par extension, le caractère universelde l'être humain, quelles que soient ses origines ou sa couleurde peau…Jean BigotLes Indigènes blancs20093 tirages photographiquesimpression sur papier technique mixte119 cm x 76 cm x 3
Armelle BlarysculptureNée en 1969, Armelle Blary vit et travaille à Reims dans la Marne.Elle est diplômée en 1994 d’un DEA Lecture et Imaginaireà l’Université de Reims.expositions personnelles2009 J’attendrai, Chapelle de l’Ancien Collège des Jésuites, Reims2008 Fides, performance plastique, Musée des Beaux-Arts, Reims2007 Parcours d’artistes, Atelier d’artiste, Reims2005 Cousus, Ancien Collège des Jésuites, ReimsŒuvre <strong>éphémère</strong> pour la Nuit des Musées, Musée des Beaux-Arts, Reimsexpositions collectives2009 <strong>Artothèque</strong> <strong>éphémère</strong> Orcca, Commission européenne, Bruxelles2008 Tous passagers, CNA et Ancien Collège des Jésuites, Reims2007 Performance picturale, Palais Jacques Cœur, Festival Excentrique,BourgesGare(s) aux arts, Orcca, Gare TGV de Bezannes2006 Installation-performance, Centro cultural Oi Futuro, Rio de Janeiro,BrésilEntrez voir !, Orcca, ReimsSe situer, Reims Management School, ReimsChaussureChaussure ; ou plutôt idée de chaussure. Innombrales fi ls.L’escarpin se dessine, apparaît et semble fl otter dans son halohérissé. Sa forme n’est pas arrêtée : elle cherche sa dynamiquedans l’espace qui l’entoure en dialoguant avec le vide ainsicapturé. Un effl eurement du sol qui laisse en suspens la questionde l’empreinte.Armelle BlaryChaussure2008fi l métal210 cm x 55 cm x 150 cm© ADAGP Paris 2009