Jean-Michel HannecartpeintureNé à Valenciennes, Jean-Michel Hannecart suit ses étudesà l’Institut Saint-Luc de Bruxelles où il obtient un graduat d’artsplastiques, atelier peinture. Il vit à Reims et Paris et enseigneà l’ESAD de Reims."Il procède par rituel, chaque jour Hannecart feuillette les journaux,s’arrête intuitivement sur une image dans la presse. Il chercheson punctum dont parle Roland Barthes dans "La chambre claire".Chaque photo est traitée, retouchée, travaillée de l’intérieur.La technique qu’il utilise est bien particulière. Datant du XV esiècle, elle demande une rigueur de réalisation et des conditionsmétéorologiques précises. Il mélange de la craie liquideà de la colle sur un support huilé. La technique varie selon l’image,ses éléments plastiques et s’adapte à sa signifi cation.Les couches de craie fonctionnent comme des écrans,les unes derrière les autres. L’artiste procède ensuite par retrait,par effacement. Il retire jusqu’à ce que l’image apparaissedépouillée de son sens d’origine, mais réinvestie. Hannecartcherche à toucher la réalité de l’autre, à fusionner l’imagede l’autre.Ses personnages ressemblent à d’étranges apparitions.Leurs corps vidés de leur identité première semblent des spectres,tout en impression, en trace ; tels des golems qui prennent vielorsqu’on leur ajoute la lettre aleph sur le front, transformant ainsile mot meth, mort, vérité, les images de Hannecart possèdentune vie propre, mystérieuse.La craie noire fait offi ce ici de glaise, de fond à partir duquel toutpeut être créé. Fond noir occulte d’où ses images crayeusessurgissent, prennent vie, disparaissent pour apparaître encore".Françoise RodExtrait du texte paru dans le journal sous officiel n°038, octobre 2008.EtreŒuvre faisant partie d’une série de quatre peintures - Chaîne,Etre, Lumumba, Caresse - dans laquelle Jean-Michel Hannecartaborde le sujet de l’identité et des origines culturelles.Tout comme pour Chaîne, on retrouve dans Etre la mêmeiconographie mais l’image est comme une sculpture sans âme.Cette œuvre est inspirée d'une photo personnelle prise au muséedes Arts Premiers à Paris.La sculpture était en marbre blanc représentant une enfant noire.L’artiste inverse les valeurs afi n d'en faire un négatif.expositions2009 N44, Bamako, MaliOtto house, Stavanger, Norvège2008 Passagers, Où MarseilleChamp de mémoire, musée Guerre et Paix, Novion-Porcien2007 Les chiens nous dresseront, Théâtre la Tempête, Paris2006 The last window, La galerie & la galerie de l’école, Fontenay/BoisTraversée d’art, Château de Saint-OuenMy taylor is rich, galerie Trois petits points, Paris2005 Figure, paysage, marine, Centre de création pour l’Enfance, TinqueuxNovembre à Vitry, Galerie municipale, Vitry-sur-SeineFleurs, La galerie de l’école, Fontenay/Boisjeanmichelhannecart.blogspot.comJean-Michel HannecartEtre2007craie, pigment huile, papier60 cm x 50 cm
Jean-Michel HannecartpeintureChaîneJean-Michel Hannecart aborde le sujet de l’identité et des originesculturelles.On retrouve la même iconographie que dans Etre,mais l’image est comme une sculpture sans âme.Chaîne parle aussi de l’apparence physique. La chaîne gravéedans la matière comme un tatouage reste discrète.La personne semble ne pas voir son indélébilité.Jean-Michel HannecartChaîne2007craie, pigment huile, papier50 cm x 60 cm