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p - Notes du mont Royal

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186 ALPRID' DE VIONïA. DE v. — Puisque vous ne lisez' pas, vous écrivessans doute beaucoup ?# •R.-C. — Je n'écris pas non plus, je refis.'A. DE v. — J'en suis fâché, je pourrai» TOUS lire.R.-C — Je relis, je relis-.>--.-•A. DE V. — Mais vous ne savez pas'siL n'y a pas desouvrages modernes bons à relire, ayant pris cette coutumede ne rien lire.R.-C., asseï mal à rane. — Oh! c'est possible, monsieur,-c'est vraiment Irès-possïMe.A. DE V., marchant vers la porte et mettant son manteau.— Monsieur, il fait assez froid dans votre antichambrepour que je ne veuille pas vous y retenir longtemps ; j'aipeu l'habitude de cette chambre-là.R.-C — Monsieur, je vous fais mes excuses de vousy recevoir.A. DE v. — N'importe, monsieur, c'est une fois pourtoutes. Vous n'attendez pas, je pense, que je vous fasseconnaître mes œavres : vous les découvrirez dans votrequartier, ou en Russie, dans les tra<strong>du</strong>ctions rosses ou allemandes,sans que je vous dise : t Mes enfants sont charmants,» comme le hibou de la Fontaine.(ici, Alfred clt Vigny ouvre k porte, Royer-CoHard le suivanttoujours.)R.-C, pour revenir sur ses paroles. — Eh! mais je crois-qu'il y aura deux élections.

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