VENEZ VOIR NOTRE GRAND CHOIX DE MEUBLES ... - CapAcadie

8 Le samedi 27 juin 2009
Entrevue
Donald Pilon a toujours le feu sacré
À 68 ans, Donald Pilon
compte 42 ans de
métier. Il n’a presque
pas arrêté depuis que
le réalisateur Gilles
Carle lui a confié, en
1967, un rôle dans Le
viol d’une jeune fille
douce.
Les billets peuvent être achetés
dans les divers points de vente
de la Billetterie Accès,
par Internet à
www.billetterieacces.ca
ou par téléphone au
1.800.992.4040.
Pour les autres points de vente
spécifiques aux régions, visitez le
145090g-1
Quand ce n’est pas le cinéma qui l’occupe,
c’est la télé. Et quand ce n’est pas la télé, c’est
le théâtre. Il a connu des creux de vague, mais
ils n’ont pas été nombreux.
«J’ai été chanceux, car c’est un métier qui
m’a fait vivre des moments extraordinaires et
qui m’a toujours bien fait vivre, avoue-t-il.
Mais surtout, c’est un métier qui a changé ma
vie.»
Au début de la vingtaine, tout ce qui l’intéressait,
c’était de faire de l’argent rapidement.
«J’ai fait 56 métiers qui ne me disaient
rien (il a été professeur de danse, il a vendu
des robes et il a même été détective!) et j’étais
malheureux. Le soir, je jouais aux cartes, j’allais
aux courses, j’essayais toutes sortes de
combines pour faire du fric. Bref, ma vie était
un gros bordel. Je n’allais nulle part, je le
savais mais, à l’intérieur de moi, j’espérais
qu’il se passe quelque chose.»
À l’été 1967, il travaille à l’Exposition universelle
de Montréal. Et un ami lui demande
s’il aimerait rencontrer Gilles Carle, un jeune
réalisateur dont on disait beaucoup de bien.
«Peut-être qu’il y a une piasse à faire», se dit
Donald, qui accepte.
«Gilles avait les cheveux longs et il portait
de grosses lunettes noires. Dans le temps, je
ne connaissais rien au cinéma. Et quand je l’ai
vu, je me suis demandé si c’était possible
qu’un réalisateur soit aveugle. On a jasé pendant
une heure et Gilles, qui me faisait passer
une audition sans que je le sache, m’a offert
un rôle dans son prochain film. J’étais content,
mais je ne savais trop dans quoi je
m’embarquais.»
Le tournage terminé, Donald Pilon savait
qu’il ne voudrait plus jamais faire autre chose.
Il avait trouvé sa voie. Enfin.
«J’avais pogné la piqûre. En fait, ça a été
une découverte, une révélation. Pour la première
fois, je m’apercevais que c’était possible
de gagner sa vie et d’avoir du fun en même
temps. It beats working!, que je disais à mes
chums en anglais.»
Calendrier culturel
Édith Butler
Spectacles
Archives
Fête au Village, un spectacle-hommage aux
piliers de la chanson de la Péninsule
acadienne que sont Édith Butler, Calixte
Duguay, Donat Lacroix et Raymond
Il a tourné huit ou neuf fois avec Gilles
Carle, dont quelques fois en compagnie de
son frère, Daniel. Au début des années 1970, il
a joué dans La vraie nature de Bernadette,de
Claude Jutra, qui lui a permis d’aller à
Cannes.
Et il y a eu d’autres films (dont Deux
femmes en or et Les tisserands du pouvoir,de
Claude Fournier, et quoi encore) et une tonne
de rôles à la télé.
Et c’est peut-être parce que le métier de
comédien a changé sa vie que Donald Pilon
sacrifie une partie de son été en ville pour
jouer à Rougemont. Comme s’il avait une
dette envers quelqu’un.
«J’en dois une au métier, c’est vrai, laisse-til
tomber après y avoir pensé deux secondes.
Quand je regarde ça, encore aujourd’hui, je
me demande où est-ce que j’aurais fini par
me retrouver si ça n’avait pas été de cette rencontre
avec Gilles Carle en 1967. Et je le
répète, j’ai été chanceux. J’ai un certain talent,
d’accord, mais j’en ai certainement pas plus
que plusieurs collègues qui en ont arraché.»
Ce ne sont pas tous les comédiens québécois
qui ont tourné à Los Angeles. A-t-il véritablement
rêvé d’une grande carrière à l’international?
«Certaines personnes de mon entourage y
ont rêvé plus que moi, je pense. J’ai goûté à
Hollywood et j’en ai profité, j’ai eu du fun.
Mais pour véritablement percer, il faut être
plus grand que nature. Le nombre de beau
gars et de belles filles qui se promènent dans
les studios là-bas, c’est pas croyable.
Hollywood, c’est la crème, c’est le top du top.
Et c’est ben d’valeur, mais ce n’est pas pour
tout le monde.»
Encore une fois, Donald Pilon insiste: il n’a
aucun regret. Enfin presque.
«Les regrets que j’ai sont tellement petits,
tellement minuscules, que ça ne vaut même
pas la peine d’en parler. Pour une petite niaiserie,
il y a eu 1000 bons moments.» (LA
PRESSE CANADIENNE)
Breau,avec Ode à l'Acadie, Annie
Blanchard, Pascal Lejeune, Éric Thériault
et Fayo, demain, à 14 h, au Village
Historique Acadien.
Rock N' Blues et ROUTE 11, avec en première
partie Le Groupe DÉRIVE, ce soir, à
20 h, à la Salle Gilles-Doucet de Nigadoo.
Toutes les filles, le samedi 4 juillet, à 20 h,
au Centre culturel de Caraquet.
Pour le 10e anniversaire de Chanter la Vie,
le mardi 30 juin, à 19 h 30, au Centre
multifonctionnel de Clair, 800 jeunes
seront sur scène pour vous transmettre
leur message d'amour et d'espoir par des
chants, des chorégraphies, de la danse et
des partages. Ils seront accompagnés de
Robert Lebel et de ses chants composés
avec les témoignages des jeunes lors des
camps. Info.: 735-4259.
Musées
Musée du Nouveau-Brunswick. Samedis
d'exploration, le 28 juin, de 10 h à 16 h.
Frais d'entrée habituels.
Musée de Moncton. Exposition Le Canada
à l'heure du jeu: 100 ans de jouets de jeux et
de sports, jusqu'au 12 juillet.
Expositions
Galerie d'art Beaverbrook. Exposition Nekt
wikuhpon ehpit (Once there lived a
woman...): The Painting, Poetry and Politics
de Shirley Bear, jusqu'au 31 août.
Exposition de l'artiste peintre Georgette
Bourgeois, jusqu'au 22 juillet, à la galerie
d'art de l'Aquarium et Centre marin du
Nouveau-Brunswick.
Exposition collective Mes amours, mes
agrès, à la Galerie d'art Bernard-Jean du
Centre culturel de Caraquet, jusqu'au 31
juillet.
L'artiste peintre Lionel Arsenault présente
une exposition de ses œuvres jusqu'à la fin
juin, à la Galerie de la Vielle Gare, à Saint-
Quentin. Intitulée De la mer à la terre, l'exposition
présente des toiles inspirées de
différentes scènes de la mer et du pays
d'adoption de l'artiste, le nord-ouest du
Nouveau-Brunswick.
Galerie d'art Beaverbrook. Canadian Folk
Art from the Collection of Susan A. Murray,
jusqu'au 5 juillet; Beyond the Garden Path:
Tapestry Art by Susan Vida Judah
(organisée par le Musée du Nouveau-
Brunswick), jusqu'au 5 juillet.
Divers
Visites guidées de l'église Saint-Jean-
Baptiste-et-Saint-Joseph de Tracadie-
Sheila, du 29 juin au 21 août. Info.:
394-4031.
Les Causeries du mardi, le 30 juin, avec
Maurice Basque.
Archives
Donald Pilon n’a aucun regret, ou presque,
de ses 42 ans de carrière comme acteur.
À compter de la fin juin, les gens des
Hauts-Plateaux (tous âges confondus)
auront la possibilité de suivre des cours
de technique vocale, de guitare (privés ou
en groupe), pour débutants et intermédiaires.
De plus, un service de réparation,
d'ajustement et d'entretien de guitare
sera aussi disponible. Serge Tremblay est
une personne compétente et toute
désignée pour nous apporter un renforcement
musical dans notre région.
Prière de vous inscrire rapidement, car
les places sont limitées. Info.: au
235-5170 ou par courriel (socratremblay448@hotmail.com).
L'école Fontaine des Arts de la Société
culturelle des Tracadilles offre des cours
d'initiation à la musique et au piano
(Gaëtan DesRoches), de piano (Pauline
Dugas), de violon (Théo Brideau) et de
chant (Pierre McGraw). Info.: 394-4031.
Le Conservatoire de musique de l'Acadie
offre à tous une formation classique de
divers instruments. Info.: Roger, au
727-7408; Réjean, au 727-5804; ou
Denise, au 727-4041.
Cours de peinture pour adultes avec
Kathleen Gallant, les lundis, de 19 h à
21 h, à l'école Apollo XI de Campbellton.
Info.: au 759-7005.
La Galerie d'art du Théâtre Capitol de
Moncton est à la recherche d'artistes
visuels désirant mettre sur pied une
exposition durant l'année 2010. Info.:
856-4377.