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dpresse_dans_l_oeil_.. - L'espace de l'art concret

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Dans l'œil du spectateurExposition du 22 Déc. 2012 au 03 Mars 2013Château <strong>de</strong> Mouans 06370 Mouans-Sartoux04 93 75 71 50 / www.espace<strong>de</strong>lart<strong>concret</strong>.frEspace <strong>de</strong> l’Art Concretcentre d’art contemporain / Mouans-Sartoux (06)Prix 2008 Pro EuropaFondation Européenne <strong>de</strong> la CultureL'Espace <strong>de</strong> l'Art Concret bénéficie du soutien <strong>de</strong> la Ville<strong>de</strong> Mouans-Sartoux, du Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> laCommunication, DRAC PACA, du Conseil RégionalProvence-Alpes-Côte d'Azur et du Conseil Général <strong>de</strong>sAlpes Maritimes.


« Dans l'œil du spectateur »Exposition du 22 Déc. 2012 au 03 Mars 2013Commissariat : Sabrina Lahreche, Brigitte Segatori, Claire Spada, Laure Zan<strong>de</strong>rigo et Sandra ZirilliArtistes : Jürgen Albrecht, Carl André, Joseph Beuys, Arend Fuhrman, Renée Levi, Adolf Luther, John McCracken,François Morellet, Georg Karl Pfahler, Gerwald Rockenschaub, Clau<strong>de</strong> Rutault, Stefan Sieboth, Jesus Rafael Soto,Rémi Voche, Andy Warhol.L'Espace <strong>de</strong> l’Art Concret présente au niveau -1 <strong>de</strong> la donation Albers-Honegger, sur proposition <strong>de</strong> l'équipe <strong>de</strong>sAteliers Pédagogiques pour le projet Histoires <strong>de</strong>s Arts, une exposition autour <strong>de</strong> trois notions fondamentales, pour<strong>l'art</strong> du XXème siècle : l’espace, l’œuvre et le spectateur.L'exposition permet <strong>de</strong> développer auprès <strong>de</strong>s publics adultes (visiteurs, étudiants, enseignants), lycéens etcollégiens une réflexion sur la question <strong>de</strong> l’espace et du rapport que les œuvres entretiennent avec lui.La géométrisation <strong>de</strong> la composition au XXème siècle conduit à une interrogation sur l’espace <strong>dans</strong> l’œuvre etl’espace <strong>de</strong> l’œuvre.Les œuvres, pensées en terme <strong>de</strong> construction, entretiennent un rapport fort avec l’espace et le spectateur.Certains artistes, cherchant à mettre ce rapport au centre <strong>de</strong> leur travail, ont mis en place <strong>de</strong>s dispositifsd’interactions permettant différents types d’échanges, <strong>de</strong> participation, <strong>de</strong> modification, voire <strong>de</strong> création, entre lespectateur et l’œuvre.Sollicité, le spectateur participe à l'actualisation <strong>de</strong> l'œuvre et, par là même, à sa construction. Il "fait" l'œuvre ce quil'oblige à s'interroger sur son environnement et le rôle qu'il peut y jouer.De là, découle une interrogation sur la propre condition humaine du spectateur. Les thématiques abordées <strong>dans</strong>l'exposition développent ainsi <strong>de</strong>s notions liées aux dimensions physiques, sociales, culturelles et philosophiques<strong>de</strong> l'œuvre.visuel page précé<strong>de</strong>nte : Rémi Vochecontact presseEstelle Epinette / epinette@espace<strong>de</strong>lart<strong>concret</strong>.frl’EAC est membre du réseau


Joseph BEUYS7000 Eichen (7000 chênes), 1984Bois et métal. 141 x 29,5 cm2/35FNAC 02-1127Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, Donation Albers-Honegger© Jean Brasille / Adagp


Arend FUHRMANNQuadratspiel, Farbig, 1980Huile sur toile. 60,5 x 60 cmFNAC 02-1216Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, Donation Albers-Honegger© eac - droits réservés


François MORELLET1 rayon et 1/8 <strong>de</strong> cercle, 19852 tubes argon bleu, câble électrique, transformateur. 220 x 300 x 220 cmFNAC 02-1296Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-Honegger© Adagp


Stefan SIEBOTHS 93, 1993Peinture sur bois. 224 x 49 cmFNAC 03-042Dépôt du Centre nationale <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-Honegger© Y. Chenot - droits réservés


en haut :Rémi VOCHECor<strong>de</strong> à filmer, 2012Vidéo / 01'00© Rémi Vocheen bas :Rémi VOCHEDance cowboy, 2010Vidéo / 00'512 caissons lumineux en aluminium© Rémi Voche


--------------------------------------------------- / accueilL'exposition débute par la présentation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux œuvres vi<strong>de</strong>os du jeune artiste Rémi Voche.Entre performance et art vi<strong>de</strong>o, ces pièces s'inspirent d'œuvres célèbres : Dance!!!, <strong>de</strong> Rodney Graham pour "Dance cowboy"et les photographies <strong>de</strong> Barbara et Michael Leisgen pour "Cor<strong>de</strong> à filmer".Le corps <strong>de</strong> <strong>l'art</strong>iste est au centre <strong>de</strong> ses oeuvres, <strong>dans</strong> une sorte d'épuisement physique dû à la répétition <strong>de</strong>s mouvementset à la mise en boucle <strong>de</strong> la vi<strong>de</strong>o. <strong>L'espace</strong> public pour "Cor<strong>de</strong> à filmer" ou l'espace d'exposition pour "Dance cowboy" seconfon<strong>de</strong>nt avec l'espace <strong>de</strong> l'œuvre.TENTATIVE DE LOCALISATION D’UN RYTHME SANS ÂGERémi Voche, performeur-photographe, reste avant tout un coureur <strong>de</strong> fond. Sa physiologie artistique tient toute entière <strong>dans</strong> unrythme, un une-<strong>de</strong>ux, maintenu plus longtemps que la moyenne et, selon ses proches, presque indéfiniment. Au principe <strong>de</strong> cemouvement perpétuel, s’exerce une règle simple : tout ce qui l’entoure, le traverse et l’électrise. Il réagit aux images du mon<strong>de</strong>comme un panneau voltaïque ou une cellule <strong>de</strong> chlorophylle. On pourrait bien citer, sans être exhaustif, quelques nomspréférentiels logés à l’entrée <strong>de</strong> son système : Albert Dupontel et Arthur Cravan, cowboys et indiens, Jean Rouch et MichaelPowell, Zatopek et sorciers vaudous. Mais, à la sortie, c’est-à-dire durant les performances, les strates référentielles sont tropbizarrement confondues pour qu’on puisse encore les déplier avec certitu<strong>de</strong>.On se souvient, par exemple, d’avoir vu <strong>dans</strong>er Rémi Voche, il y a quelques mois, chapeau relevé et pantalon retroussé, sur unepalette <strong>de</strong> bois. Mais la représentation que l’on en gar<strong>de</strong>, n’a plus d’âge ni <strong>de</strong> nature spécifiques : ce pourrait être une gravuredu début du XIX° siècle, illustrant le fameux « marché <strong>de</strong>s anguilles », décrit par William Lhamon <strong>dans</strong> son livre somme sur leblackface, Raising Caïn ; ou un bout <strong>de</strong> pellicule noir et blanc ramenée d’une lointaine steppe asiatique par un chefs-opérateur<strong>de</strong>s Frères Lumières ; ou une VHS <strong>de</strong> break dance <strong>de</strong>s années 80 ; ou encore, bien sûr, une captation numérique, trouvée surYoutube, d’un vernissage.C’est pourquoi rien ne serait plus absur<strong>de</strong> que d’essayer <strong>de</strong> le faire rentrer <strong>dans</strong> une « histoire <strong>de</strong> la performance », et plusencore <strong>dans</strong> l’actualité <strong>de</strong> son supposée « retour », tant ce qu’il produit, chez le spectateur, est d’abord l’éclatement <strong>de</strong> l’idée <strong>de</strong>chronologie. Rémi Voche ne vient pas après Chris Bur<strong>de</strong>n ou Marina Abramovic. Il ne re-enacte rien du tout. Généralement, ildonne l’impression <strong>de</strong> venir avant et d’ailleurs. Cela ne veut pas dire qu’il ignore ses classiques, ou que sa pratique soit l’effetmystérieux d’une génération spontanée. Au contraire, il appartient fortement à notre époque mais <strong>dans</strong> un autre sens, tout à faitopposé. Sa façon anarchique <strong>de</strong> digérer sans cesse, et <strong>de</strong> remo<strong>de</strong>ler en direct, un ensemble <strong>de</strong> références proches et lointaines,exotiques ou endogènes, est bien plutôt synchrone avec la contestation universitaire <strong>de</strong> la straight story occi<strong>de</strong>ntale, du schémaorienté <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>scendance.Il faut suivre ici cette ligne ténue : par plus d’un côté, la pratique <strong>de</strong> Rémi Voche est la plus instinctive qui soit, la plus incontrôlable,la moins « intellectuelle ». Il n’en <strong>de</strong>meure pas moins que seule une masse <strong>de</strong> savoirs, assimilés avec une constante et furieuseindiscipline, peut lui permettre d’être à ce point intempestif. Non pas tant hors <strong>de</strong> l’Histoire que <strong>dans</strong> ses interstices, ses tensionsoccultes, ses branchements inconnus. Sous son bonnet <strong>de</strong> marin-clown, ermite au milieu <strong>de</strong>s forêts comme en salle <strong>de</strong> gym, ilest à sa manière le contemporain le plus exact <strong>de</strong> l’histoire connectée <strong>de</strong> Sanjay Subrahmanyam ou du Par-<strong>de</strong>là nature etculture <strong>de</strong> Philippe Descola. Son corps en action est sa Mnémosyne. Il <strong>dans</strong>e sur un fil d’ampoule tendu entre <strong>de</strong>s musées.Patrice Blouin--------------------------------------------------- / Salle 1Cette salle permet une réflexion sur ce qu’est la peinture et ce qu’elle donne à voir. Qui fait la peinture ? Comment ? Quelespace occupe-t-elle ?L’espace figuré et la perspective sont évoqués <strong>dans</strong> les œuvres <strong>de</strong> Fuhrman et Pfahler : chaque œuvre est un espace <strong>dans</strong>lequel l’artiste choisit <strong>de</strong> développer ses propres règles <strong>de</strong> construction. Le spectateur est témoin du résultat final <strong>de</strong> cetteconstruction. Le mouvement créé <strong>dans</strong> ces <strong>de</strong>ux toiles induit un espace mais toujours à l’intérieur <strong>de</strong> la toile, le spectateur ne vitpas le mouvement ; il le regar<strong>de</strong>. La composition conduit la vue du spectateur.Certains artistes choisissent non pas <strong>de</strong> créer un espace fictif à l’intérieur <strong>de</strong> la toile mais d’intégrer l’œuvre à son environnementphysique pour y puiser du sens. C’est le cas <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> Levi et Rutault. Renée Levi élargit et redéfinit le champ <strong>de</strong> la peinture.Elle tient <strong>de</strong> sa formation d’architecte un intérêt pour l’espace et une attention particulière au lieu d’intervention. Son proposest <strong>de</strong> transformer notre perception du lieu. Son travail se situe entre espace décoratif et performance, entre le déploiementd’une peinture et la fresque, entre la projection du geste et le graffiti, entre le retour à l’écriture et la biffure. La surface, le cadre,le mur et l’espace d’exposition jouent un rôle central, créant pour le spectateur une perception modifiée <strong>de</strong> l’espace.L’artiste attire l’attention sur ce qui nous entoure. L’espace crée le dialogue entre l’œuvre et le spectateur.L’œuvre <strong>de</strong> Rutault interroge la fonction même <strong>de</strong> la toile <strong>dans</strong> son environnement. L’idée <strong>de</strong> départ est qu’une toile estun élément <strong>de</strong> décoration indissociable <strong>de</strong> l’environnement qui l’entoure (en particulier le mur sur lequel la toile est accrochéeainsi que l’espace d’exposition). Par conséquent, son travail s’étend, bien au-<strong>de</strong>là du châssis <strong>de</strong> ses toiles peintes, en unesuccession <strong>de</strong> scénographies propres à chaque toile, <strong>de</strong>s fresques en quelque sorte.Mais cette œuvre se distingue <strong>de</strong>s autres par plusieurs points :


- elle fait intervenir une tierce personne pour sa réalisation : le preneur / collectionneur. L’œuvre n’existe que <strong>dans</strong> l’espacedu preneur.- elle est soumise aux aléas <strong>de</strong> la vie et donc du temps : elle ne peut être qu'à durée limitée et lorsqu'un collectionneur déci<strong>de</strong><strong>de</strong> changer l'oeuvre <strong>de</strong> place ou <strong>de</strong> repeindre l'appartement d'une autre couleur, un nouveau coup <strong>de</strong> pinceau lui donnera unenouvelle jeunesse, du temps qui passe, elle ne subira pas l'affront.Pourtant, d'une réalisation à l'autre, l'oeuvre est méconnaissable tout en étant parfaitement i<strong>de</strong>ntifiable en tant que peinture etmur <strong>de</strong> la même couleur ; ses différentes caractéristiques changent, certes, mais la nature du travail est permanente, c'est mêmeson renouvellement perpétuel qui en garantit la constance.Face à ces <strong>de</strong>ux œuvres, nous plaçons celles <strong>de</strong> Schwabbe et d’Albrecht. Le premier joue <strong>de</strong> l’espace et <strong>de</strong> ses reflets pour créer<strong>de</strong>s compositions mi-réelles mi-fictives. Quant à Albrecht, il crée un nouvel espace à l’intérieur <strong>de</strong> l’œuvre grâce au jeu <strong>de</strong> lumièredu calque mais il contraint le spectateur à une vision solitaire <strong>de</strong> son œuvre.--------------------------------------------------- / Salle 2L’installation <strong>de</strong> Sieboth se confronte à l’espace et au corps du spectateur. Elle reprend la position verticale du spectateur etse sert <strong>de</strong> l’espace (du vi<strong>de</strong>) comme matériau <strong>de</strong> construction entre chaque partie. Les volumes créent <strong>de</strong>s jeux d’ombre et <strong>de</strong>lumière, augmentant ainsi l’espace <strong>de</strong> l’œuvre. L’apparente fragilité <strong>de</strong> l’installation est contrebalancée par la lour<strong>de</strong>ur du bois.Autre lien avec l’installation : la pelle <strong>de</strong> Beuys. Cette œuvre reprend la problématique <strong>de</strong> l’espace et du temps déjà évoquée chezRutault. Elle est la trace d’une performance (mo<strong>de</strong> d’expression où l’action et son déroulement <strong>dans</strong> le temps constitue l’œuvre)La plaque <strong>de</strong> Rockenschaub joue sur l’espace d’exposition par les jeux <strong>de</strong> reflets qu’elle induit et la lumière irradiante créée parla matière.Face à cette œuvre, les <strong>de</strong>ux pièces <strong>de</strong> McCracken brouillent elles aussi les frontières entre peinture et sculpture : placées àmême le sol, telles <strong>de</strong>s statues, mais appuyées contre un mur, à la manière d'un tableau, elles font se rejoindre les <strong>de</strong>uxdimensions. Le socle est aboli. Mais ici, il n’y a pas <strong>de</strong> transparence, seulement <strong>de</strong>s reflets. Les oeuvres <strong>de</strong> John McCracken sont<strong>de</strong> la couleur <strong>de</strong>venue objet, couleur qu'il met en relation avec les autres couleurs contenues <strong>dans</strong> l'espace <strong>de</strong> l'exposition.L’artiste sculpte <strong>dans</strong> la couleur pour la confronter en tant que volume avec d'autres surfaces ou volumes colorés.L'idée <strong>de</strong> reflet a une place essentielle <strong>dans</strong> les ceuvres <strong>de</strong> McCracken, car elles englobent ainsi l'environnement, et lespectateur prend conscience <strong>de</strong> l'espace en même temps que <strong>de</strong> l'objet qu'il regar<strong>de</strong>. Alors apparaissent les notions <strong>de</strong>globalité <strong>de</strong> l'œuvre avec le mon<strong>de</strong>, <strong>de</strong> sa participation et son adaptation immédiate aux changements <strong>de</strong> l'environnement, auxsituations, à l'Histoire.La «Campbell Soup» <strong>de</strong> Warhol fait écho à cet intérêt <strong>de</strong>s artistes pour l’environnement <strong>dans</strong> lequel ils vivent, c’est le regard <strong>de</strong>l’artiste sur la société qui est ici mis en évi<strong>de</strong>nce.--------------------------------------------------- / Salle 3Cette salle est consacrée aux installations et aux œuvres dites « participatives » (bien que toute œuvre nécessite la participationdu spectateur par le simple regard). L’espace <strong>de</strong>vient une dimension <strong>de</strong> la réalité à expérimenter physiquement.La sculpture <strong>de</strong> Carl Andre est installée directement au sol et <strong>dans</strong> l'espace où se trouve le spectateur, « l’espace réel ».La forme est constituée par <strong>de</strong>s modules répétitifs et simples dont le nombre <strong>de</strong> combinaisons est limité. Le matériau brutsollicite fortement notre sens tactile. Nous sommes d'ailleurs invités à marcher sur l'œuvre qui fait donc appel au corps toutentier. Elle incite le spectateur à prendre en compte son propre déplacement <strong>dans</strong> l’espace. L’échelle <strong>de</strong> la sculpture estfonction du déplacement du corps. Andre sollicite une perception active du spectateur.Carl Andre distingue les problèmes <strong>de</strong> l’espace propre <strong>de</strong> la sculpture <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> son environnement. Selon lui, l’objet d’artmodifie “les propriétés <strong>de</strong> l’espace <strong>dans</strong> lequel il est situé” tandis que, l’environnement influence “les propriétés <strong>de</strong> l’espaceoccupé par l’objet d’art.” <strong>L'espace</strong> <strong>de</strong>vient l'élément essentiel. La sculpture <strong>de</strong>vient lieu : lieu en soi et <strong>dans</strong> le lieu qui la contient.Il aboutit à une perception active du spectateur qui partage le même espace que l’oeuvre en la parcourant physiquement parson déplacement sur et <strong>dans</strong> l’oeuvre, et à qui on fait prendre conscience <strong>de</strong> l’espace. Le spectateur fait l’expérience <strong>de</strong> « l’ici etmaintenant ».L’œuvre <strong>de</strong> François Morellet est une installation ; elle intègre l’espace d’exposition <strong>dans</strong> sa présentation.Quant aux œuvres <strong>de</strong> Soto et Luther, elles impliquent également le déplacement du spectateur <strong>dans</strong> l’espace pour êtreentièrement comprises . Luther focalise le regard du spectateur mais en déforme l’image. Quant à Soto, il réagit contre lapeinture qu’il trouve trop statique et y introduit le mouvement. Il utilise <strong>de</strong>s tiges <strong>de</strong> métal suspendues à <strong>de</strong>s fils <strong>de</strong> Nylon etdisposées <strong>de</strong>vant un support finement strié <strong>de</strong> lignes noires et blanches. Le déplacement du spectateur et l'instabilité <strong>de</strong> laconstruction créent <strong>de</strong>s vibrations optiques qui entraînent une dématérialisation <strong>de</strong>s formes.A noter également le dédoublement du plan du tableau : le plan avec les lignes horizontales et le plan avec la tige métallique.Tout se joue <strong>dans</strong> l’espace entre ces <strong>de</strong>ux plans.


L i s t e d e s o e u v r e sJürgen ALBRECHT10-09-1990, 1990Carton peint, calque. 17,5 x 216 x 20 cmFNAC 02-1107. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, Donation Albers-HoneggerCarl ANDRESouth Deck, 1993Acier laminé. 0,8 x 150 x 150 cmFNAC 02-1108. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, Donation Albers-HoneggerJoseph BEUYS7000 Eichen (7000 chênes), 1984Bois et métal. 141 x 29,5 cm2/35FNAC 02-1127. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, Donation Albers-HoneggerArend FUHRMANNQuadratspiel, Farbig, 1980Huile sur toile. 60,5 x 60 cmFNAC 02-1216. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, Donation Albers-HoneggerRenée LEVIBarney IV, 1998Acrylique sur toile. 309 x 298,5 cmFNAC 03-1151. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerAdolf LUTHERSans titre, 1977Miroirs <strong>de</strong> métal, bois. 84,5 x 121,5 x 4,5 cmFNAC 02-1275. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerJohn McCRACKENKhios, 1988Métal. 35,6 x 22,7 x 12,5 cmFNAC 02-1278. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerChakra, 1993Résine <strong>de</strong> polyester sur fibre <strong>de</strong> verre et bois. 41,2 x 33,6 x 15,2 cmFNAC 02-1281. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerSierra, 1993Résine <strong>de</strong> polyester sur fibre <strong>de</strong> verre et bois. 51,4 x 44,5 x 17 cmFNAC 02-1282. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerFrançois MORELLET1 rayon et 1/8 <strong>de</strong> cercle, 19852 tubes argon bleu, câble électrique, transformateur. 220 x 300 x 220 cmFNAC 02-1296. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerGeorg Karl PFAHLEROst-West Transit, 1969/1971Acrylique sur toile. 200,5 x 201 cmFNAC 02-1320. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-Honegger


Gerwald ROCKENSCHAUBSans titre, 1991Plexiglas. 201 x 120 x 2 cmFNAC 02-1332. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerClau<strong>de</strong> RUTAULTReady to be ma<strong>de</strong>Définition-métho<strong>de</strong> n°260, 1994Toiles vierges non préparées. Chaque toile : 80x80x2 cmFNAC 02-1337(1à8). Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerNikolaus SCHWABE(Sans titre), s.d.Métal et miroirs. 106,5x66x34 cm. 120x66x61 cm. 106x63,5x46 cm. 140x63x70 cmFNAC 03-1153(1à4). Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerStefan SIEBOTHS 93, 1993Peinture sur bois. 224 x 49 cmFNAC 03-042. Dépôt du Centre nationale <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerJésus Rafael SOTOTout noir, 1987Acrylique sur bois, barre <strong>de</strong> métal laqué et fil <strong>de</strong> nylon. 128 x 102 x 20 cmFNAC 02-1361. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-HoneggerRémi VOCHEDance cowboy, 2010Vidéo / 00'512 caissons lumineux en aluminiumCor<strong>de</strong> à filmer, 2012Vidéo / 01'00Andy WARHOL (Andrew Warhola, dit)Campbell Soup, 1962Boîte <strong>de</strong> conserve Campbells' <strong>de</strong> Beef Noodle SoupMétal, impression sur papier. Hauteur : 8 cm, diamètre : 6,5 cmFNAC 02-1385. Dépôt du Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques - Espace <strong>de</strong> l’Art Concret, donation Albers-Honegger


L’Espace <strong>de</strong> l’Art Concret bénéficie du soutien,Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la CommunicationDRAC P.A.C.AVille <strong>de</strong> Mouans-SartouxConseil Régional Provence-Alpes-Côte d’AzurConseil Général <strong>de</strong>s Alpes MaritimesPrix 2008 - PRO EUROPA<strong>de</strong> la Fondation Européenne <strong>de</strong> la Culturel’EAC est membre du réseau


Présentation <strong>de</strong> l’Espace <strong>de</strong> l’Art Concret / Présentation of Espace <strong>de</strong> l’Art ConcretInauguré en 1990, l’Espace <strong>de</strong> l’Art Concret est né <strong>de</strong> la rencontre <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux collectionneurs, Sybil Albers et Gottfried Honegger,et du maire <strong>de</strong> Mouans-Sartoux, André Aschieri. Depuis ses débuts, ce projet artistique et culturel est lié à l’éducation du regard.La programmation d’expositions thématiques permet une réflexion sur l’art et la société ainsi que <strong>de</strong>s confrontations entre lesdiverses formes d’expressions artistiques. La place essentielle accordée à la pédagogie permet <strong>de</strong> sensibiliser le public le plusvaste à l’art d’aujourd’hui. Les Ateliers pédagogiques créés en 1998 répon<strong>de</strong>nt à la question <strong>de</strong> l’éducation artistique <strong>de</strong>s jeunespublics. L’objectif est “apprendre à regar<strong>de</strong>r car regar<strong>de</strong>r est un acte créatif” (Gottfried Honegger).L’Espace <strong>de</strong> l’Art Concret développe son action autour <strong>de</strong> trois pôles : la conservation et la valorisation <strong>de</strong> la Donation Albers-Honegger, la programmation d’expositions temporaires <strong>dans</strong> la Galerie du Château et l’action pédagogique <strong>dans</strong> les Atelierspédagogiques et le “Préau <strong>de</strong>s enfants”.Sybil Albers et Gottfried Honegger ont voulu rendre leur collection accessible au public. Mise en dépôt auprès <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong>Mouans-Sartoux <strong>dans</strong> un premier temps, cette collection a fait l’objet d’une donation à l’Etat français. La première donation eutlieu en 2000 à la condition <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong> la collection <strong>dans</strong> un bâtiment construit à cet effet <strong>dans</strong> le parc du château <strong>de</strong>Mouans et la garantie <strong>de</strong> maintenir la forte cohérence scientifique du projet autour <strong>de</strong> l’art <strong>concret</strong> et <strong>de</strong> l’art contemporain. Cettepremière donation fut complétée par une importante donation d’œuvres personnelles <strong>de</strong> Gottfried Honegger en 2001 et <strong>de</strong>plusieurs ensembles d’œuvres en 2002, 2004 et 2007.Aurelie Nemours a également souhaité faire à l’Etat une donation importante d’œuvres personnelles en 2001, en raison <strong>de</strong>sliens affectifs qui l’unissaient à Gottfried Honegger et <strong>de</strong> la confiance qu’elle avait en “un projet qui contribuait à présenter enfinl’art <strong>concret</strong> reconnu et vivant <strong>dans</strong> le patrimoine français”. Aurelie Nemours fit une secon<strong>de</strong> donation d’un important fondsd’estampes pour la “création d’un département d’art graphique”. D’autres donations ont apporté leur appui au premier lieuconsacré en France à l’art <strong>concret</strong>, en particulier le don <strong>de</strong> Gilbert et Catherine Brownstone.La construction du bâtiment <strong>de</strong> la Donation Albers-Honegger, inauguré le 26 juin 2004 en présence du ministre <strong>de</strong> la Culture et<strong>de</strong> la Communication, a été confiée aux architectes suisses Gigon/Guyer, sous la maîtrise d’ouvrage <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Mouans-Sartoux, avec l’ai<strong>de</strong> du ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication (Délégation aux arts plastiques/Direction régionale <strong>de</strong>saffaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur), avec le soutien du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, et le concoursdu Conseil général <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes.L’Espace <strong>de</strong> l’Art Concret est une association dont le prési<strong>de</strong>nt est Jean-François Torres.L’Espace <strong>de</strong> l’Art Concret bénéficie du soutien <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Mouans-Sartoux, du Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication DRAC PACA, du ConseilRégional Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Conseil Général <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes.Inaugurated in 1990, the Espace <strong>de</strong> l’Art Concret was born as the result of an encounter and the will of two collectors, Sybil Albers and GottfriedHonegger, and André Aschieri, the mayor of Mouans-Sartoux. Ever since the beginning, this artistic and cultural project has been linked to i<strong>de</strong>aof educating the eye. A programme of thematic exhibitions allows for reflection on art and society as well as a confrontation between diverse formsof artistic expression. The essential place given to education allows the largest possible public to be in contact with today’s art. The pedagogicalworkshops created in 1998 respond to the question of artistic education for young people. The objective is “Learn to look because looking isa creative act.” (Gottfried Honegger)The action of the Espace <strong>de</strong> l’Art Concret is three-fold: the conservation and promotion of the Albers-Honegger Donation, the programme oftemporary exhibitions in the Castle Gallery, and the educational programme in the Ateliers Pédagogiques and the “Préau <strong>de</strong>s Enfants.”Sybil Albers and Gottfried Honegger wanted their collection to be accessible to the public. It was first lent to the town of Mouans-Sartoux andsubsequently donated to the French state. The first donation was ma<strong>de</strong> in the year 2000 on the condition that the collection be presented in abuilding built specifically for this purpose in the park surrounding the Castle of Mouans, and a guarantee that the coherency of the projectconcerning art <strong>concret</strong> and contemporary art be maintained. This first donation was supplemented by an important donation in 2001 of work byGottfried Honegger from the artist’s personal collection, followed by several more groups of work in 2002 and 2004.Aurelie Nemours, a close friend of Gottfried Honegger’s, also wished to make a major donation of her work; given the confi<strong>de</strong>nce she had in a“project that contributed to finally presenting art <strong>concret</strong>, recognised and alive, as part of the French heritage.” Aurelie Nemours ma<strong>de</strong> a secondlarge donation of her prints for the “creation of a graphic art <strong>de</strong>partment.” Other donations followed, notably that of Gilbert and CatherineBrownstone, giving further support to the first place in France <strong>de</strong>voted to art <strong>concret</strong>. The building which houses the collection, <strong>de</strong>signed by thearchitects Gigon and Guyer, was inaugurated June 26, 2004. The Espace <strong>de</strong> l’Art Conret is an association presi<strong>de</strong>d by Jean-François Torres.The Espace <strong>de</strong> l’Art Concret is supported by the town of Mouans-Sartoux, the Minister of Culture and Communication, DRAC PACA, the Regional CouncilProvence – Alpes – Côte d’Azur and the General Council of the Alpes-Martimes.


Contacts / InformationEspace <strong>de</strong> l’Art ConcretDirectrice : Fabienne FulchériContact presse : Estelle Epinette / epinette@espace<strong>de</strong>lart<strong>concret</strong>.frChâteau <strong>de</strong> Mouans – F 06370 Mouans-SartouxTel : 00 33 (0)4 93 75 71 50 - Fax :00 33 (0)4 93 75 88 88www.espace<strong>de</strong>lart<strong>concret</strong>.frOuverture / Opening :Horaires d’hiver, du 1er septembre au 30 juin, du mercredi au dimanche, <strong>de</strong> 12h à 18hHoraires d’été, du 1er juillet au 31 août, tous les jours, <strong>de</strong> 11h à 19hOpen every day from July 1st to August 31st, from 11 AM to 7 PM.Open from Wednesday to Sunday, beginning on September 1st, from 12 PM to 6 PM.Visite <strong>de</strong> groupes, sur ren<strong>de</strong>z-vous, tous les jours <strong>de</strong> 10h à 18hGroup’s visit, by apointment, every day from 10 AM to 6 PM.Accueil téléphonique à partir <strong>de</strong> 8h30, du lundi au vendredi - 11h les week-end et jours fériés.Phoning reception, from Monday to Friday, from 8.30 AM to 6 PM / week-end and public holiday, from 12 PM to 6 AMTarifs / Entry fees :Individuel / Individual7 euros : Toutes les entrées individuelles / All individual entries3,5 euros : Enseignants et étudiants hors académie <strong>de</strong> Nice-Var / Teachers and stu<strong>de</strong>nts outsi<strong>de</strong> of the Nice/Var Aca<strong>de</strong>myGroupe / GroupsSur ren<strong>de</strong>z vous à partir <strong>de</strong> 10 personnes - Contact : Régine Tracy : 04 93 75 71 50 | tracy@espace<strong>de</strong>lart<strong>concret</strong>.frBy apointment. Minimum 10 people / Contact : Régine Tracy : 04 93 75 71 50 | tracy@espace<strong>de</strong>lart<strong>concret</strong>.fr7 euros par personne + 2 euros par personne (20 personnes par médiateur)7 euros per personne + 2 euros per personne (20 people per gui<strong>de</strong>)Gratuit / FreeLes Mouansois - Etudiants et enseignants <strong>de</strong> l’Académie <strong>de</strong> Nice Var - Jeunes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 18 ans - Deman<strong>de</strong>ur d’emploi -Handicapé et accompagnant, Maison <strong>de</strong>s artistes (sur présentation <strong>de</strong> la carte) - Journaliste (sur présentation <strong>de</strong> la carte <strong>de</strong>presse) - Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication, Conseil Régional PACA, Conseil Général 06 - Membres <strong>de</strong> l’ICOM.Resi<strong>de</strong>nts of Mouans-Sartoux / Stu<strong>de</strong>nts and teachers from the Nice-Var Aca<strong>de</strong>my / Children un<strong>de</strong>r 18 / Unemployed persons/ Members Maison <strong>de</strong>s artistes (card obligatory) / Journalists (press card obligatory) / Representatives Ministry of Culture andCommunication, Regional Council PACA, General Council 06 / ICOM MembersPour les visites jeunes publics / Visits for young peopleS’adresser aux ateliers pédagogiques : 04 93 75 06 78 | ateliers.pedagogiques@espace<strong>de</strong>lart<strong>concret</strong>.frContact the Pedagogical Studios: 04 93 75 06 78 | ateliers.pedagogiques@espace<strong>de</strong>lart<strong>concret</strong>.fr


Comment venir à l’Espace <strong>de</strong> l’Art Concret / How to get to the Espace <strong>de</strong> l’Art Concret :Avion / PlaneAéroport <strong>de</strong> Nice (trajet Aéroport - Mouans-Sartoux : 30mn en voiture)Nice airport - (Airport - Mouans-Sartoux : 30 mn by car)Voiture / CarAutoroute A8 - Sortie “Cannes-Mougins”, direction “Grasse” : Sortie Mouans-SartouxAutoroute A8 – Exit “Cannes-Mougins”, direction “Grasse” : Exit Mouans-SartouxTrainLigne Cannes - Grasse – Arrêt Gare Mouans-Sartoux (15 minutes <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Cannes)Line Cannes - Grasse – Get off at Mouans-Sartoux (15 minutes from the Cannes train station)BusLigne TAM 600 Cannes – Grasse - Départ gare <strong>de</strong> Cannes, arrêt Centre Mouans-SartouxTAM 600 Cannes – Grasse line - Departure: Cannes Station, stop: Centre Mouans-SartouxL’Espace <strong>de</strong> l’Art Concret bénéficie du soutien <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Mouans-Sartoux, du Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication DRAC PACA,du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Conseil Général <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes.

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