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Honegger et la commande publique - L'espace de l'art concret

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Espace <strong>de</strong> l’Art Concr<strong>et</strong>centre d’art contemporain / Mouans-SartouxDonation Albers-<strong>Honegger</strong>,exposition temporaire dans les 3 salles du niveau -1“Quand <strong>la</strong> ville <strong>de</strong>vient une oeuvrehumaine, Gottfried <strong>Honegger</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>comman<strong>de</strong></strong> <strong>publique</strong>”27 juin / 17 octobre 2010Persuadé <strong>de</strong> l'importance <strong>de</strong> <strong>l'art</strong> dans <strong>la</strong> vie mais aussi du rôleque l'œuvre peut jouer dans l'architecture <strong>et</strong> l'urbanisme <strong>de</strong> plusen plus réduit à un anonymat, l'implication <strong>de</strong> Gottfried <strong>Honegger</strong>dans <strong>la</strong> <strong>comman<strong>de</strong></strong> <strong>publique</strong> est <strong>de</strong>venue pour lui une positionsociale <strong>et</strong> éthique. L'art est un moyen <strong>de</strong> reconquête esthétiquedu milieu urbain, un signe <strong>et</strong> une marque d'i<strong>de</strong>ntité nécessairepour l'homme.


« Je cherchais à me pénétrer <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> mes œuvres. J’observais lesprincipes énoncés par l’architecte viennois Adolf Loos : ‘’La forme extérieure doit être le refl<strong>et</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction intrinsèque‘’. Je pense que l’art contribue à donner une i<strong>de</strong>ntité à un lieu public,<strong>et</strong> même à toute une ville. »Depuis 1953, date <strong>de</strong> sa première <strong>comman<strong>de</strong></strong> <strong>publique</strong> pour <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Zurich, jusqu'à nosjours avec une réalisation pour une autoroute autrichienne à Hohenems en 2005, Gottfried<strong>Honegger</strong> n'a cessé <strong>de</strong> dialoguer avec l'espace public. Pour lui <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> l’art hors dumusée est essentielle, expliquant ainsi <strong>la</strong> persistance <strong>de</strong> son engagement tout au long <strong>de</strong> sacarrière dans ces enjeux <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>comman<strong>de</strong></strong> <strong>publique</strong>. A <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> l’œuvre muséale,perçue dans une temporalité extrêmement réduite par le public, l’œuvre issue <strong>de</strong> <strong>comman<strong>de</strong></strong>fait partie intégrante <strong>de</strong> notre quotidien <strong>et</strong> fournit <strong>la</strong> “nécessaire beauté” dont l’homme àbesoin. C<strong>et</strong> art à <strong>la</strong> portée <strong>de</strong> tous nous offre <strong>de</strong>s échappatoires face au parasitage visuelurbain du mon<strong>de</strong> publicitaire que Gottfried <strong>Honegger</strong> dénonce tant.L’artiste zurichois œuvre pour différentes typologies d’interventions : vitraux d’églises,stations <strong>de</strong> métro, <strong>de</strong> gare, ou encore aménagements <strong>de</strong> carrefours routiers ou <strong>de</strong> squares.En s’insérant dans l’espace existant, il crée au jeu <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte <strong>et</strong> du cahier <strong>de</strong>s charges.L’exercice peut alors prendre <strong>de</strong>s années <strong>de</strong>puis le proj<strong>et</strong> jusqu’à <strong>la</strong> livraison. Une foisl’œuvre installée dans son site, elle acquiert sa propre <strong>de</strong>stinée face à son public. Avec l<strong>et</strong>emps elle nous <strong>de</strong>vient familière <strong>et</strong> indissociable du site pour lequel elle a été conçue.Le processus mis en œuvre dans c<strong>et</strong>te œuvre a été r<strong>et</strong>enu par Gottfried <strong>Honegger</strong> paranalogie avec <strong>la</strong> pensée <strong>de</strong> Jacques Monod telle qu'il l'a exprimée dans son livre Le hasard<strong>et</strong> <strong>la</strong> nécessité.Le proj<strong>et</strong> fut é<strong>la</strong>boré en 1974 par ordinateur en col<strong>la</strong>boration avec le mathématicien P.J. Huber<strong>de</strong> l’Institut ETH <strong>de</strong> Zurich.Tels <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> dés <strong>la</strong>ncés, l’ordinateur a généré <strong>de</strong>s nombres fortuits. Le programme« Fortran » commençait par établir pour chaque image une table <strong>de</strong>s éléments à <strong>de</strong>ssiner.Dans une secon<strong>de</strong> phase, c<strong>et</strong>te table était transposée carré par carré, dans un <strong>de</strong>ssin.Le cadre était déterminé par les chiffres 5 <strong>et</strong> 8.Le matériel <strong>de</strong> départ comprend 5 x 8 = 40 formes différentes.Dans l'ensemble <strong>de</strong>s 40 formes, 8 sont choisies.Les 8 formes sont ordonnées arbitrairement <strong>et</strong> numérotées <strong>de</strong> 1 à 8. 5 formes seulement sontchoisies par l'ordinateur.La disposition perm<strong>et</strong> 6720 arrangements différents (permutations).Dans l'ensemble <strong>de</strong> toutes les permutations, une seule est choisie par l'ordinateur.L’exposition présente une vingtaine <strong>de</strong> photographies <strong>de</strong> ses réalisations, elles-mêmesdocumentées par <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins préparatoires, maqu<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> documents d’archives. Une salleest consacrée à <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Mouans-Sartoux qui compte plusieurs interventions <strong>de</strong> Gottfried<strong>Honegger</strong> dans <strong>la</strong> ville, faisant figure d’exemple dans son choix pour l’art <strong>et</strong> l’architecturecontemporaine au sein <strong>de</strong> son espace public.Salle 1 / Comman<strong>de</strong>s en France <strong>et</strong> à l’étrangerToutes les réalisations <strong>de</strong> Gottfried <strong>Honegger</strong> résultent d’une part, d’un processus <strong>de</strong>construction, fondé sur <strong>de</strong>s suites, progressions, inversions logiques <strong>et</strong> mathématiques <strong>et</strong>d’autre part basé sur l’aléatoire <strong>et</strong> les théories <strong>de</strong> Jacques Monod.Focus sur quelques réalisations :- Dijon, Structure 3 ou « hommage à Jacques Monod », faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine, 1975- B<strong>la</strong>nzy, Structure 36, L.E.P. <strong>de</strong>s Rompois, 1979Il s’agit d’une colonne <strong>de</strong> forme irrégulière d’acier, composée <strong>de</strong> huit éléments reposant surun cube d’un mètre <strong>de</strong> côté. Quatre <strong>de</strong> ces éléments sont obtenus à partir d’un anneau <strong>de</strong> 2m<strong>de</strong> diamètre <strong>et</strong> <strong>de</strong> 50cm <strong>de</strong> hauteur <strong>et</strong> d’épaisseur, coupé dans le sens <strong>de</strong> <strong>la</strong> hauteur en quatreparties égales. Les quatre autres éléments, constitués d’angles droits, d’un parallélépipè<strong>de</strong>carré <strong>de</strong> 2m <strong>de</strong> côté, évidé en son centre <strong>et</strong> découpé en quatre parties égales. C’est le hasardqui dicte ensuite <strong>la</strong> position dans <strong>la</strong>quelle ces modules en arcs <strong>de</strong> cercle ou en angles droitssont assemblés les uns au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s autres.- Nevers, cathédrale Saint Cyr <strong>et</strong> Sainte Juli<strong>et</strong>te <strong>de</strong> Nevers, 1983-1999C<strong>et</strong>te <strong>comman<strong>de</strong></strong> remarquable couvre l’ensemble <strong>de</strong>s vitraux détruits après <strong>de</strong>sbombar<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> guerre mondiale, <strong>et</strong> confronte les propositions <strong>de</strong> plusieursartistes d’univers différents.


Le premier fut Ubac qui en 1976 conçu les vitraux du chœur roman, puis Rouan, Albero<strong>la</strong>,<strong>Honegger</strong> <strong>et</strong> enfin Vial<strong>la</strong>t. C'est le plus grand ensemble <strong>de</strong> vitraux contemporains d’Europeavec 130 baies <strong>et</strong> 1.000 m² <strong>de</strong> verrières. Dans les fenêtres hautes <strong>de</strong> <strong>la</strong> nef gothique,Gottfried <strong>Honegger</strong> appuie sur le symbolisme <strong>de</strong> <strong>la</strong> nef avec <strong>de</strong>s arcs <strong>de</strong> cercles dans <strong>de</strong>stons <strong>de</strong> bleu <strong>et</strong> <strong>de</strong> rouge qui vont en s’éc<strong>la</strong>ircissant <strong>de</strong> l’ouest vers l’est (1994). Les vitrauxaux formes géométriques <strong>de</strong> <strong>la</strong> crypte sont aussi <strong>de</strong> Gottfried <strong>Honegger</strong> (2001).C<strong>et</strong>te réalisation exceptionnelle connaît ici son aboutissement après plusieurs décenniesmarquées par <strong>de</strong> nombreux ajournements, elle sera inaugurée le 9 octobre 2010.La Rochelle, Tour <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lanterne , 1986Dans le <strong>de</strong>rnier étage <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tour <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lanterne, Gottfried <strong>Honegger</strong> s’est vu confier <strong>la</strong>réalisation d’un ensemble exceptionnel. Du somm<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> tour, une sculpture en aluminiumest suspendue dans l’axe d’un <strong>la</strong>byrinthe au sol en granit gris <strong>de</strong> Normandie. Il intervientégalement dans <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> vitraux : cinq baies colorées sont créées dans l’escalier encolimaçon qui débouche dans le cloch<strong>et</strong>on.- Grenoble, Monoform 26, parc Albert-Michallon autour du Musée <strong>de</strong> Grenoble, 1988C<strong>et</strong>te sculpture fut commandée à l’occasion du bicentenaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Révolution Française pourle parc du musée <strong>de</strong> Grenoble. Dans l'angle nord du jardin, <strong>la</strong> sculpture est composéed'éléments modu<strong>la</strong>ires en inversion, elle reprend le principe <strong>de</strong> l'arc <strong>de</strong> triomphe <strong>et</strong> apparentel’ouvrage à une architecture, en ouvrant sur les montagnes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chartreuse.<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>s enfants. Tous les enfants veulent <strong>de</strong>ssiner ou peindre. C’est un lieud’accomplissement, mais aussi d’observation. C’est un lieu <strong>de</strong> rencontres inversées où lesenfants organisent <strong>de</strong>s expositions, font venir les adultes <strong>et</strong> présentent leurs réalisations.Donation Albers-<strong>Honegger</strong> Ann<strong>et</strong>te Gigon <strong>et</strong> Mike Guyer, 2004Dans le parc en vis-à-vis du château, un volume en saillie, <strong>la</strong>suré vert-jaune vif, s’élèvecomme un signe lumineux dans l’environnement boisé <strong>de</strong> l’Espace <strong>de</strong> l’Art Concr<strong>et</strong>.Le bâtiment turriforme présente cinq niveaux, <strong>de</strong>sservis par <strong>de</strong>ux escaliers <strong>et</strong> un ascenseur,autour <strong>de</strong>squels s’inscrivent : un vaste espace d’accueil ouvert sur <strong>la</strong> nature (107 m2) / 15salles d’exposition (645 m2) conçues selon <strong>de</strong>s dimensions, <strong>de</strong>s hauteurs <strong>de</strong> p<strong>la</strong>fond, <strong>et</strong> <strong>de</strong>sorientations diverses pour créer un rythme / une salle <strong>de</strong> conférence (140 m2) / une salle <strong>de</strong>documentation/bureau (89 m2) / <strong>de</strong>s réserves <strong>et</strong> <strong>de</strong>s locaux techniques (235 m2). L’énergie<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te architecture est fortement déterminée par l’association <strong>de</strong>s espaces <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité dumatériau : murs en béton coulés sur p<strong>la</strong>ce <strong>et</strong> bruts <strong>de</strong> décoffrage.Les salles <strong>de</strong> <strong>la</strong> donation Albers-<strong>Honegger</strong> offrent un écho à celles <strong>de</strong> <strong>la</strong> galerie du château,jouant sur les mêmes confrontations intérieur/extérieur, proche/lointain, nature/culture. Lesfaça<strong>de</strong>s présentent un jeu très subtil d’ombres positives, sur les écrans vitrés, <strong>et</strong> négatives,sur les parois <strong>la</strong>surées, <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt. La couleur du bâtiment anticipe une éventuelle patine <strong>et</strong>produit <strong>de</strong>ux eff<strong>et</strong>s diamétralement opposés : un contraste lumineux, <strong>et</strong> simultanément, unesuperposition harmonieuse avec les couleurs nuancées <strong>de</strong>s arbres.Gymnase <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chênaie M. Brante, G. Vollenwei<strong>de</strong>r, 2005Salle 2 / Mouans-Sartoux, entre art <strong>et</strong> architectures contemporainesAteliers Pédagogiques Marc Barani, 1998Bâtiment discr<strong>et</strong> enchâssé dans <strong>la</strong> pente pour limiter sa visibilité <strong>de</strong>puis le château, il profite<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te situation en contrebas pour créer un belvédère au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt <strong>et</strong> mieux relierle château à son site. Contre le mur <strong>de</strong> soutènement existant, un p<strong>et</strong>it escalier conduit àl’entrée <strong>de</strong> l’atelier ouvert sur un <strong>la</strong>rge parvis. Du côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt, <strong>la</strong> minéralité <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroi <strong>de</strong>béton est striée par <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nches <strong>de</strong> bois. Elle est colorée par <strong>de</strong>s sables beiges <strong>et</strong> gris enécho aux pierres du château.Préau <strong>de</strong>s enfants Ann<strong>et</strong>te Gigon <strong>et</strong> Mike Guyer, 2003(sur un concept <strong>de</strong> Gottfried <strong>Honegger</strong>)Secon<strong>de</strong> extension architecturale <strong>de</strong> l’espace <strong>de</strong> l’Art concr<strong>et</strong>, <strong>et</strong> prolongement direct<strong>de</strong>s Ateliers pédagogiques, le Préau <strong>de</strong>s enfants est une structure ouverte sur <strong>la</strong> forêt.L’enveloppe du pavillon s’exprime en béton coffré bois, comme celle <strong>de</strong>s Atelierspédagogiques. Au centre, une double série <strong>de</strong> cinq vitrines éc<strong>la</strong>irées accueille les expositionsRevisitant l’archétype du gymnase, les <strong>de</strong>ux architectes cannois ont su donner une véritabledimension urbaine à c<strong>et</strong> équipement traditionnellement renfermé sur lui-même. Ici, aucontraire, passants <strong>et</strong> sportifs communiquent visuellement grâce à une faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> verreorientée au nord <strong>et</strong> striées <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s verticales <strong>de</strong> béton qui limitent les inci<strong>de</strong>nces so<strong>la</strong>ires<strong>la</strong>térales. L’ancienne gare <strong>de</strong> tramway, à l’arrière du bâtiment, y est intégrée <strong>et</strong> utilisée commesalle <strong>de</strong> réunion <strong>et</strong> logement du gardien. La pierre sèche <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te ancienne construction estréemployée sur le mur <strong>de</strong> clôture, elle révèle l’aspect lisse <strong>et</strong> bril<strong>la</strong>nt du béton branchédu gymnase.La médiathèque / <strong>la</strong> Strada Philippe Gazeau, 2001Pour ce complexe culturel qui réunit <strong>la</strong> médiathèque <strong>et</strong> trois salles <strong>de</strong> cinéma, P. Gazeau, autilisé un <strong>la</strong>ngage simple privilégiant <strong>la</strong> visibilité <strong>de</strong>s volumes. La forme <strong>de</strong> l’édifice est généréed’un seul tenant : une peau <strong>de</strong> polycarbonate transluci<strong>de</strong> unitaire emballe tout l’ouvrage. Ony accè<strong>de</strong> par le grand parvis ouvert au nord recouvert d’un <strong>la</strong>rge auvent, qui crée un eff<strong>et</strong>d’appel <strong>et</strong> indique le caractère public du lieu. Ce concept d’espace public ouvert sur le bourgest renforcé par une limite à peine perceptible entre intérieur <strong>et</strong> extérieur, le moins perceptiblepossible. L’entrée commune, à <strong>la</strong> médiathèque <strong>et</strong> au cinéma, se fait par <strong>la</strong> paroi vitrée quidélimite le parvis.P<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s bâtiments dans <strong>la</strong> ville en page 8


Sculpture orange, 2004,centre national <strong>de</strong>s artsp<strong>la</strong>stiques - DonationAlbers-<strong>Honegger</strong> / © eacVitraux <strong>de</strong> l’Eglise Saint André <strong>de</strong> Mouans-Sartoux,2005, p<strong>la</strong>ce Suzanne <strong>de</strong> Villeneuve / © chiappacanIntervention à <strong>la</strong> gare <strong>de</strong> Mouans, 2005, gare <strong>de</strong>Mouans-Sartoux / © chiappacanSans titre, 1997, sculpture à l’entrée <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville / © eacDivision 10, 1988,centre national <strong>de</strong>s artsp<strong>la</strong>stiques - DonationAlbers-<strong>Honegger</strong> / © eacSans titre, 2009 / © eacSalle 3 / Archives <strong>et</strong> témoignageInterview <strong>de</strong> Gottfried <strong>Honegger</strong> sur sa réalisation pour <strong>la</strong> gare <strong>de</strong> St<strong>et</strong>tbach (Suisse)Film 6’06, production Telescwamendinger / © Meyerkoller, 2010


Vitraux <strong>de</strong> l’Eglise Saint André <strong>de</strong>Mouans-Sartoux, 2005Intervention à <strong>la</strong> gare sncf,2005, Mouans-SartouxGymnase <strong>de</strong> <strong>la</strong> ChênaieM. Brante, G. Vollenwei<strong>de</strong>r, 2005Ecole Orée du Bois,Pierre Farnoux, 1993Sans titre, 1997,sculpture à l’entrée <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville

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