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Avril 2013 - BBC Monthey

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DEMI-FINALES DE LA COUPE Joueuses les plus prolifiques de leur équipe, Karen Twehues(Hélios) et Jamila Griffith-Studer (Ovr-.Martigny) comptent bien mener leur troupe jusqu’à Fribourg.Et si on se retrouvait en finale?JÉRÉMIE MAYORAZPremier point commun, leurimpact offensif. 21,9 points demoyenne pour Karen Twehues,19,6 pour Jamila Griffith-Studer,toutes deux sont les meilleuresmarqueuses de leur équipe.Deuxième similitude: une demifinalede coupe à disputer aujourd’huicontre un adversairetessinois. Hélios se déplace àMinusio pour y défier Muralteseet décrocher une 3e finale derang. Ovronnaz-Martigny reçoitpour sa part Riva - qu’il accueilleraencore dimanche en championnat- avec l’opportunité d’atteindrela dernière marche pourla5efoisdesonhistoire.Dansl’air,un éventuel affrontement 100%valaisan le 13 avril prochain àFribourg. Soit six ans après laseule et unique affiche entre deuxformations du Vieux-Pays. En2007, Sierre avait pris la mesurede Troistorrents (68-61). JamilaGriffith-Studer et Karen Twehuesrêvent d’imiter leurs prédécesseurs.Si pour Hélios la tâche s’annoncerelativement aisée,Martigny devra lui sortir l’artillerielourde.Cette demi-finale, est-ce lematch le plus important de lasaison?Jamila Griffith-Studer: «C’estle plus important jusqu’ici. Onsait très bien que gagner le championnatest pratiquement impossiblepour nous, alors nous plaçonsbeaucoupd’espoirdanscettedemi-finale. Sur un match, nousavons nos chances contre tout lemonde. Disputer une finale, c’esten tout cas le rêve de toutel’équipe.»Karen Twehues: «Cette demifinale,c’est évidemment une rencontrecapitale, mais aussi un objectifparmi d’autres. Nous visonle triplé cette saison et comptonsbien assumer notre statut de leaderdans toutes les compétitions.Notre équipe a été construitedans ce sens.»Que pensez-vous de votre adversaire?JG: «Riva n’est pas 2e du classementpour rien. Nous avons rencontréles Tessinoises une foiscette saison, avec une défaite à laclé (ndlr: 74-56). Leur principalearme, c’est Cameo Hicks. Maisune joueuse ne peut pas gagnerun match à elle seule, aussi fortesoit-elle. A nous de contrôler aumieux le reste de l’équipe.»KT: «Muraltese est devenu plussolide depuis le changement deses étrangères. Sowinski etBellocchio ont plus d’impact queleurs prédécesseurs. Il y a aussi debonnes Suissesses et des jeunesDRKaren Twehueset Jamila Griffith-Studer veulentporter haut lescouleurs du canton.BITTEL/INFONFprometteuses. Maintenant, il estclair que nous partons largementfavorites contre un adversaire quia perdu la semaine dernière devingt points face à Martigny.Malgré tout, on ne doit sous-estimerpersonne.»Jouer une finale, qu’est-ce quecela représenterait pour vous?JG: «Ce serait une premièrepour moi. Donc un moment unique,à savourer. J’aimerais tellementconnaîtreaumoinsunefoisces émotions avant d’arrêter macarrière. Pour l’équipe, c’est unegrosse opportunité de se mettreenavant.Chezlesfemmes,iln’yapas meilleur exposition pendantla saison.»KT: «L’année dernière en finalecontre Riva, j’étais blessée et n’aijoué que cinq minutes. J’aimeraiscette fois-ci être sur le terrain dudébut jusqu’à la fin. On travailledur toute la saison pour vivre ceHELIOS22FINALES DE COUPEPARTICIPATIONS*(2011, 2012)SUCCÈSgenre de moments.»(1999,2000,2001,2005)*Mentalement, comment abordez-vousce rendez-vous?JG: «Au basket, ça se joue beaucoupdanslatête.Laconfianceestprimordiale, tout comme la motivation.Une joueuse moyennepeutsesurpassergrâceaumental.Il y aura bien sûr de la nervositécontre Riva. Mais si nous arrivonsà transformer cette nervosité enadrénaline, ce ne sera que positifpour nous. Plus personnellement,la foi agit comme un moteurchez moi. Je prie toujoursavant un match.»KT: «Comme pour chaque rencontre,nous essayons toujoursd’arriver avec la bonne attitude.C’est-à-dire avec la ferme intentionde ne rien lâcher et de fairenotre job au mieux. Même quandnous gagnons nos matches de 30ou 40 points, la motivation resteintacte. Nous cherchons toujoursMARTIGNY4* *<strong>BBC</strong> MONTHEYLe Canadien Hernst Laroche engagé, Feliks Kojadinovic s’en vaÇa bouge au <strong>BBC</strong> <strong>Monthey</strong>! Encore. Testé depuis quelques jours, le meneur canadienHernst Laroche a finalement été engagé jusqu’au terme de la saison. Il remplaceDrew Neitzel remercié il y a une dizaine de jours et pourra être aligné mercredi soir àNeuchâtel. L’autre nouvelle du jour, c’est le départ de Feliks Kojadinovic, pour«raisons familiales» selon un communiqué du club. On savait pourtant le Serbe sur lasellette suite à son attitude déplacée par rapport à l’équipe. Ce n’est donc pas unesurprise de le voir quitter le Chablais. <strong>Monthey</strong> terminera ainsi la saison avec quatreétrangers, lui qui a épuisé ses huit licences. JM4à nous améliorer, qu’importe lescore.»Une finale 100% valaisanne,ça vous tenterait?JG: «Bien sûr. On se ferait unplaisir de battre Hélios (rires). Entout cas, je ne me fais pas de soucipour les Vétrozaines contreMuraltese.»KT:«Ceseraitsympaetjepenseque le public valaisan apprécierait.Les chances de Martigny?Elles sont bien réelles. Reste àstopper Hicks et à voir siMcKenzie sera alignée.» COUPE DE SUISSEDEMI-FINALES FÉMININESSamedi17.30 Ovr. Martigny -RivaMuraltese - HéliosDEMI-FINALES MASCULINESSamedi17.30 Neuchâtel - VacalloMassagno - FribourgLNAFDimanche15.30 Uni Bâle - Hélios16.00 Ovr. Martigny -RivaLNBF GROUPE 1Samedi18.00 DEL - Agaune18.15 Wallaby - Troistorrents1LNMSamedi17.30 Agaune - CossonayDimanche13.00 Ovr.-Martigny - SionÉQUIPE DE SUISSE Petar Aleksic succède àSébastien Roduit. Objectif, l’EuroBasket 2015.«C’est un immensedéfi qui m’attend»Petar Aleksic, 46 ans, est le nouvel homme fort de l’équipe de Suisse. KEYFRIBOURGJÉRÉMIE MAYORAZPetar Aleksic, 46 ans, est un entraîneurcomblé. Actuellementaux commandes du <strong>BBC</strong><strong>Monthey</strong>, le Suisse d’origine bosniaqueajoute une nouvellecorde à son arc. Il succède auMartignerain Sébastien Roduit àla tête de l’équipe de Suisse. Unposte qui était convoité par unedizaine de candidats, dontRandoald Dessarzin (Lugano),Antoine Petitjean (Boncourt) ouDamien Leyrolles (Fribourg).«C’est une chance immense d’avoirété choisi par les dirigeants deSwissBasketball. Un honneur etune fierté. A moi maintenant deprouver que ceux-ci ont eu raisonde me faire confiance», soulignel’heureux élu. Jean-Luc Rouiller,directeur de SwissBasketall, demotiver ce choix: «Petar nous aconvaincus par sa volonté et sondynamisme. A n’en pas douter, il vatransmettre cette force mentale quile caractérise. Il veut aussi construirequelque chose sur la durée,tout en laissant une place importanteaux jeunes.» Petar Aleksic,dont le contrat au <strong>BBC</strong> <strong>Monthey</strong>setermineàlafindecettesaison,continuera de diriger en club. Ilaimerait d’ailleurs poursuivrel’aventure dans le Chablais.Des valeurs fortesCertitude, le travail ne manquerapas à la tête d’une équipehelvétique très inconstante.Principal objectif, qualifier cellecipour l’EuroBasket 2015 qui setiendra en Ukraine. Pas unemince affaire au vu des derniersrésultats helvétiques, avec troisvictoires en huit matches de qualification.Avec la main de ferqu’on lui connaît et qui a déjà faitmerveille à <strong>Monthey</strong> et ailleurs,PetarAleksiccomptebientirerlemaximum de ses troupes. Le défine lui fait en tout cas pas peur.«C’estvrai,lesattentessontélevées.Mais en bossant dur et avec discipline,je suis convaincu qu’on peutallertrèsloin.Ensport,toutestpossible,à condition d’y mettre dusien. Avec cette équipe, nous allonsavancer pas à pas, dans lameilleure atmosphère possible.»La Suisse fait partie d’une poulede quatre composé de l’Autriche,du Luxembourg et deDanemark. Tous les vainqueursde groupes – il y en a quatre - sequalifient pour des playoffs sousforme de demi-finale et d’une finaleen match aller-retour. Le«champion» décroche automatiquementson ticket pourl’Ukraine, tandis que tous les«perdants» repasseront par unecampagne de qualification.L’avenir de la Nati reste en toutcastrèsfortementliéàlaprésenceou non de ThaboSefolosha. Avec le joueurd’Oklahoma City, les actionssuisses grimperaient logiquementen flèche. Sans lui, la missiondeviendrait presque impossible.Petar Aleksic tentera biensûr de convaincre le Vaudois deNBA. «Thabo, c’est une icône et unmoteur pour tout le groupe. Ilpousse les jeunes, attire les spectateurs.J’espère qu’il pourra nous rejoindre,car avec lui l’équipe n’estplus la même. Maintenant, s’il nepeut pas venir pour «x» ou «y» raison,jerespecteraisonchoix.»L’entraîneurdu <strong>BBC</strong>M va entamerces prochaines semaines des discussionsavec tous les joueurssusceptibles d’évoluer en équipe«En bossantdur et avecdiscipline, onpeut aller loin.»PETAR ALEKSICENTRAÎNEUR DE L’ÉQUIPE DE SUISSEnationale. Même David Ramseier,écartéenaoûtdernierpourmotifs disciplinaires. «Je veuxune ambiance saine. Si ça ne sepasse pas bien avec certains, j’agiraien conséquence. En général,j’arrive à travailler avec des caractèresdifficiles, comme je le fais à<strong>Monthey</strong>. Alors oui je vais parleravec Ramseier et on verra ce quecela donnera ensuite.»A noter encore que c’estMilenko Tomic qui poursuitl’aventure à la tête de la sélectionféminine. L’entraîneur de KantiAarau en LNB s’est engagé pourune cinquième année consécutive.L’Hérensard RomainGaspozpasseluidesU18fillesouU16 garçons.Enfin, SwissBasketball annoncela création d’un poste de chef deformation.Celui-ciestoccupéparl’Italo-SuisseGianlucaBarilariquise chargera de la relève et du suivides entraîneurs.

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