La Coupe peut aussi être belleBASKETBALL • Trois jours après l’humiliation subie à Genève (102-72), Olympic prendune éclatante revanche sur les Lions (78-67). Voici les Fribourgeois en demi-finale!FRANÇOIS ROSSIERL’histoire entre le Fribourg Olympicet la Coupe de Suisse s’apparenteplus à un horrible cauchemarqu’à un joli conte de fées.Depuis que la finale se disputedans leur salle, soit quatorze ans,les Fribourgeois ne sont allésqu’une seule fois jusqu’au bout.Un succès sur <strong>Monthey</strong> en 2007,quelques demi-finales, beaucoupde crève-cœurs et bien des désillusions:le bilan est aussi décevantqu’insuffisant, spécialementpour un club aussi ambitieuxqu’Olympic.Pas toujours gâtés par le tirageau sort ces dernières années,Damien Leyrolles et ses hommesont profité du premier match deCoupe de Suisse de leur histoireà Saint-Léonard pour se rabibocheravec cette compétition. Evidemment,le succès acquis contreles Lions de Genève (78-67) neconstitue qu’une étape sur le cheminvers la finale, mais la manièreavec laquelle les Fribourgeois ontécarté les Genevois, couplé à leurexcellent début de saison, laisseaugurer un avenir florissant.Fidèles à leur plan de matchMaltraité comme rarementmercredi en championnat (défaite102-72 à Genève), Olympic voulaitsa revanche. Mais la tâche ne s’annonçaitpas facile contre l’effectifle plus impressionnant du pays.«Perdre de 30 points n’est jamaisfacile à digérer, mais on sait qu’onpossède une bonne équipe. On aalors vite tourné la page pour seremettre au travail avec la volontéde suivre au mieux notre plan dematch», explique Roberto Kovac.Malgré les difficultés rencontréesen début de partie (8-20 à la 10 e ),les Fribourgeois ont eu le méritede ne jamais paniquer. Dans le sillaged’un Reid intenable, auteurnotamment de 12 des 16 premierspoints fribourgeois, l’hôte a profitéd’un relâchement coupable desGenevois pour se relancer. «Dansle 2 e quart, on a commis des fautesstupides (11 au total!) et offertbeaucoup de points faciles àl’adversaire», regrette Ivan Rudez,TÉLÉGRAMMEFribourg Olympic -Lions de Genève 78-67(11-22 21-14 24-15 22-16) • Salle Saint-Léonard: 1050spectateurs. Arbitres: Clivaz, Novakovic et Tagliabue.Notes: les deux équipes au complet. Faute antisportive àParker (38e). Sorti pour 5 fautes: Brown (40e).Fautes: 20 contre Olympic, 25 contre les Lions de Genève.Balles perdues: 10 par Olympic, 12 par les Lions de Genève.FR Olympic pts 2pts 3pts lf rd ro rebKazadi 1 0/1 0/0 1/4 2 1 3Uliwabo 0 0/2 0/0 0/0 1 1 2Yates 19 6/11 0/1 7/10 10 3 13Kovac 16 0/1 3/7 7/8 0 0 0Draughan 7 2/7 0/2 3/4 4 0 4Reid 29 10/13 2/4 3/4 7 1 8Garrett 0 0/0 0/0 0/0 1 0 1Almanson 6 0/0 2/5 0/0 3 0 3Totaux 78 18/35 7/19 21/30 31 6 37Lions de Genève pts 2pts 3pts lf rd ro rebBrown 21 6/10 3/8 0/0 2 0 2Parker 9 4/13 0/2 1/2 4 1 5Maruotto 5 0/1 1/2 2/2 3 0 3Steinmann 1 0/0 0/0 1/2 0 0 0Touré 2 1/1 0/0 0/0 0 0 0Stimac 12 2/4 1/5 5/8 5 1 6Vogt 8 1/2 2/4 0/0 7 1 8Buscaglia 3 0/0 1/3 0/0 1 0 1James 6 3/4 0/0 0/3 4 2 6Totaux 67 17/35 8/24 9/17 26 5 31l’entraîneur genevois. Remis surles bons rails, Olympic a poursuivisur sa lancée après la pause. Laprésence surprise d’Uliwabo enlieu et place d’un Kazadi peu inspirés’est révélée fort judicieuse.Portés par la fougue du jeunemeneur zurichois, les Fribourgeoisont passé un 11-0 décisifaux visiteurs. De 35-40 à la 22 e ,le score a bondi à 46-40 à la 27 e .Déboussolés, les Genevois nereviendront pas. «L’entrée en jeud’Uliwabo nous a posé des problèmes.En perdant confiance ennotre défense, notre attaque s’estenrayée», analyse le coach desLions de Genève, desservis par unscénario trop favorable en débutde match.Le hasard du tirageEn tête au moment d’aborderles trois dernières minutes(69-66), Olympic a dû attendre lesultimes secondes de la rencontrepour pouvoir savourer sa qualification.Kovac prenant avec succèsle relais du duo Reid-Yates afin demaintenir un petit écart avant queDraughan, boudé par la réussitedurant plus de... 38 minutes (!),entre en scène pour assurer lesuccès des siens avec 7 pointsdans les 110 dernières secondes.«Je suis très fier de mes joueurs.On avait la volonté d’élever notreintensité et de défendre très dur.En encaissant respectivement 14,15 et 16 points dans les trois derniersquarts, on a parfaitementrespecté notre plan de jeu»,applaudit Damien Leyrolles.Le probant succès contre Genèvemarquera-t-il le début d’unebelle histoire entre Olympic et laCoupe de Suisse? Désormais dansle dernier carré en compagnie deVacallo, Union Neuchâtel et Massagno,Olympic peut en tout cascroire en son étoile. «On va croiserles doigts pour le tirage au sort(qui a lieu ce matin au siège de laFédération suisse, ndlr). Jouer àla maison est un plus indéniable»,rappelle Leyrolles, qui connaît,mieux que personne, la part dehasard qui régit une compétitioncomme la Coupe de Suisse. IArizona Reid (ici face à Vladimir Buscaglia) a livré un match d’anthologie pour le plus grandbonheur d’Olympic. ALAIN WICHTCOUP PAR COUP«AZ» remonté comme un coucouCoup de cœur. La régularité n’est pas lapremière de ses qualités. Une adressevariable, une implication parfois douteuse,Arizona Reid ne s’est pas toujours montrétrès convaincant depuis son arrivée à Olympic. Mercredià Genève, l’Américain (7 points, 1 rebond) estpassé au travers. Damien Leyrolles n’a guère appréciéet le lui a fait savoir, sans prendre de gants. Forte, laméthode a porté ses fruits. Remonté comme uncoucou, «AZ» a cartonné comme jamais avec Olympic.29 points à 12/17 aux tirs et 8 rebonds. «On aessayé de défendre sur lui avec quatre joueurs différents,mais il était vraiment chaud», lâche Ivan Rudez,l’entraîneur genevois admiratif et impuissant.Coup de gueule. L’affiche était alléchante,l’enjeu important, le moment historique –Olympic n’avait encore jamais disputé unmatch de Coupe de Suisse à Saint-Léonard –pourtant seuls 1050 spectateurs se sont déplacés. Unebien maigre affluence qui ne fait que confirmer la tendanceà la baisse constatée ces derniers mois. Visiblement,le public n’y trouve plus son compte. S’ils veulentéviter que le basket ne devienne un sport confidentiel àFribourg, les dirigeants d’Olympic feraient bien de sepencher rapidement sur la question.Coup de sac. Nouveau directeur de laFédération suisse depuis le début du mois,Jean-Luc Rouiller s’est attaqué à la successiondu sélectionneur national SébastienRoduit, qui avait présenté sa démission au terme de lacampagne estivale. «On a effectué un appel d’offre. Lenom du candidat retenu devrait être dévoilé à la mifévrier»,explique le Fribourgeois. Le profil recherché?«On aimerait quelqu’un d’actif qui possède une bonneconnaissance du basket suisse et une solide expériencedans la formation de talents», précise le directeur.Actuel entraîneur de <strong>Monthey</strong> et de l’équipenationale M20, Petar Aleksic fait figure de favori.Coup de chapeau. Souvent pointés dudoigt par les perdants, rarement encenséspar les gagnants, les arbitres méritent unemention spéciale. Malgré l’enjeu et l’intensitédes débats, le trio Clivaz-Novakovic-Tagliabue aparfaitement tenu la rencontre avec des coups desifflet clairs et assumés. FRCOUPE DE SUISSE<strong>Monthey</strong> sortiFinaliste malheureux des deux précédenteséditions, <strong>Monthey</strong> a été sorti dès les quarts definale de la Coupe de Suisse 2012/13. LesChablaisiens se sont inclinés 67-72 face àVacallo. Les trois autres équipes qualifiéessont Fribourg Olympic, Union Neuchâtel etSAM Massagno.La pilule est dure à avaler pour <strong>Monthey</strong>,qui avait subi la loi de Lugano dans les deuxdernières finales. Les hommes de Petar Aleksicétaient en effet opposés à une équipe dontl’avenir est très incertain en raison des difficultésfinancières. Menés 30-39 à la pause, ilsrevenaient à deux longueurs de Vacallo à la30 e (51-53) mais ne parvenaient pas à passerl’épaule dans le «money time».Union Neuchâtel, qui s’était hissé dans ledernier carré une année plus tôt alors qu’ilévoluait en LNB, a décroché son ticket enterre jurassienne. Les protégés d’ArnaudRicoux ont dominé Boncourt 72-93, alorsqu’ils accusaient une longueur de retard à lami-temps (44-43). Le nouveau venu ThomasColeman a brillé, inscrivant 20 points.Massagno a parfaitement su profiter d’untirage au sort plus que favorable. Les Tessinoissont allés s’imposer 57-89 sur le terrainde Martigny, pensionnaire de 1 re ligue. SIBONCOURT - UNION NEUCHÂTEL 72-93(24-24 20-19 16-28 12-22) • Salle sportive. 628 spectateurs.Arbitres: Hjartason/Wirz/Mazzoni.Boncourt: Capel (16 points), Gardner Louissaint (3), DosSantos (6), Herrmann (3), N’Diaye (10), Ferguson (13),Boesch (2), Lahey (8), Ely (11), Botuna, Prêtre, Grédy.Union Neuchâtel: Reese (17), J. Bieri (2), Quidome (11),Lang (2), Vertel (4), S. Louissaint (4), Aw (16), Abbet (2),Coleman (20), Day (15), Schwab, Badji.Note: Boncourt sans McCorkle (blessé).MONTHEY - VACALLO 67-72(14-19 16-20 21-14 16-19) • Reposieux. 710 spectateurs.Arbitres: Bertrand/Pizio/Clerc.<strong>Monthey</strong>: Holmes (17), B. Savoy (10), Mafuta (4), Djurasovic(7), Kojadinovic (9), Hodzic (18), Dubas (2), Neitzel, Lukic.Vacallo: Kuburovic (3), M. Petkovic (1), Gibson (12), O’Bannon(22), Schneidermann (14), Kakiouzis (17), S. Petkovic(3), Waldesbühl.Note: Vacallo sans Rollins ni Vay (étrangers surnuméraires).MARTIGNY - MASSAGNO 57-89(18-29 13-19 6-25 20-16) • Midi. 150 spectateurs. Arbitres:Marmy/Pillet.Martigny: Michellod (10), Oliveira (8), May (5), Tindom (8),Da Moura (9), Bossonet (4), Moret (11), Cretton (2), Méroz,Giroud, Gilliéron, Papilloud.Massagno: Grüninger (6), Basso (8), Barrett (8), Andjelkovic(8), Freeman (12), Chapman (15), Pantic (14), Campbell(16), Cafisi (2).COUPE DE SUISSE DAMESElfic éliminé à RivaRIVA - ELFIC FRIBOURG 83-69(18-14 22-26 26-13 17-16) • Pala San Giorgio: 300 spectateurs.Arbitres: Schaudt et Galliano.Riva: Smiljanic-Hicks 32, Annibale 7, Lucente 0, Bordoli 4,C. Travaini 2, L. Travaini 3, Grandi 0, Mazzocchi 14, Sassi 0,Santucci 21.Elfic: Sabo 1, Bruegger 4, Copeland 23, Thalmann 0, Müller9, Milenkovic 8, Toumi 0, Butty 0, Koch 0, Trahan 24.AUTRES QUARTS DE FINALELucerne Highflyers - Martigny 50-75Muraltese - Pully 72-47Troistorrents - Hélios Valais 39-110LIGUE B MASCULINEVillars prolongeVillars - Berne 101-98 ap (37-36 69-69 78-78 90-90)GC Zurich - Académie Fribourg 72-55 (24-30)Alte Kanti Aarau - Meyrin 100-65 (53-27)Blonay - Pully 56-67 (20-37)Swiss Central - Vevey Riviera 48-76 (22-37)Lausanne - Küsnacht-Erlenbach 84-68 (50-30)1. Alte Kanti Aarau 13 12 1 1152- 838 242. Vevey Riviera 13 11 2 1025- 852 223. Swiss Central 13 9 4 978- 878 184. Pully 13 7 6 989- 934 145. STB Berne-Giants 13 7 6 956- 941 146. Meyrin 13 7 6 880- 878 147. Académie Fribourg 13 7 6 846- 863 148. Grasshopper Zurich 13 6 7 892- 891 129. Villars 13 5 8 978-1046 1010. Lausanne 13 5 8 906- 946 1011. Küsnacht-Erlenbach 13 2 11 925-1088 412. Blonay 13 0 13 692-1064 0
MONTHEY - VACALLO 67-72 L’équipe chablaisienne laisse échapper une place en demifinalede la Coupe de Suisse dans les trois dernières minutes. Le coach Aleksic remonté.«Ne marchez pas sur les verts»CHRISTIAN MICHELLODTrois moins deux égale un.Trois titres en jeu dans la saisonet deux qui ont déjà filé sous lenez et la barbe d’Adnan Hodzicet «chablaisienne» compagnie.Eliminé de la Coupe de la ligueet botté hors jeu de la Coupe deSuisse samedi soir, <strong>Monthey</strong> n’aplusqu’unseulobjectif:lechampionnat.Désormais, il connaîtau moins dans quelle direction ildoit concentrer ses forces. Unavantage qui n’efface pas la frustrationd’une défaite évitable.Curieux, ce quart de finale. Parson déroulement, par ses rebondissements,par ses énervementsdûs à des mauvais choixcollectifs et à un trio d’arbitrestrop remarqué pour être qualifiéde bon. En sport, l’invisibilité dirigeanteest toujours gage d’excellence.Ce ne fut pas le casavant-hier.Pour le coach Petar Aleksic (à gauche), l’arbitre Eric Bertrand et ses acolytes ont protégé les verts de Vacallo. Ça se discute... KEYSTONEFaute ou pas faute?Mais bref. Les coups de siffletn’ont pas chassé <strong>Monthey</strong> horsde la demi-finale. Mais sa propregestion de la fin de rencontre,mauvaise, précipitée, affoléealors que le score lui étaitfavorable (67-62 à trois minutesdu terme). «Il y avait beaucoupde tension et d’enjeu» expliqueBrian Savoy, désignémeilleur homme de sonéquipe. «Et notre formation estjeune et n’a pas l’habitude et l’expériencede ces moments décisifs.»67-62 donc. Tout pourbien faire. Tout pour se qualifier.Tout pour éliminer cesverts de Vacallo qu’on dit aubord de la cessation de paiements,mais qui recrute encoreet se bat toujours. 67-62, etballe perdue, marcher deDenver Holmes, trois pointsd’O’Bannon, 67-68, encore 110secondes de jeu et d’espoir.Puis ce même Holmes commetune faute sur un essai à bonusde Gibson. La sanction arbitralefait bondir tout le bancmontheysan. «Ilsn’ontpasledroit de siffler ça, car ils saventqu’ils décident du match», lâcheun… Tessinois, avant mêmeque leur Américain ne transformeles trois lancers francs etqualifient Vacallo (67-71 à 40secondes de la sirène amère).Une chape de plomb enveloppeReposieux. Les supporters s’envont, tête baissée et cœur blessé.«Mes gars étaient très nerveuxet n’ont pas réussi à contrôlerles dernières minutes. Ils manquentd’expérience», confirmele coach Aleksic. L’avis est unanime.Le résultat le confirme.La basculeMais une rencontre dure quaranteminutes. <strong>Monthey</strong> réalisaune première mi-temps médiocreet ne dut qu’à Brian Savoy,jeune pourtant (20 ans), d’atteindrela pause avec un déficitde neuf points seulement(30-39). «Tous n’étaient pas dansle match», raconte l’ex-Fribourgeois.«Lesjoueursontmanquéderythme et n’ont pas pu se mettredans de bonnes situations», enchaîneAleksic. Dont la trouperetrouva vitesse et fluidité d’entréede seconde période. <strong>Monthey</strong>n’eut même pas le temps decouriraprèslescorequ’ilsetrouvaitdéjà aux commandes (13-2en 3’25, 43-41 au tableau). Sanss’essouffler. Tout simplement.Alors, le match joua à la bascule.Deux points de bénéfice pourl’un, puis pour l’autre. Et ainsi desuite jusqu’au moment de l’envolvalaisan.67-62 sur un panier à troispoints de Kojadinovic. La messeétait dite. Ils l’ont cru. C’est peutêtrelà la raison de la défaite. Ilsse virent trop beaux, demi-finalistesavant l’heure, et mêmeplus hauts encore. Mais il a suffid’un instant de déconcentrationet d’un coup de sifflet pour quetout s’écroule. Bris de coupe etbruit de casse. Il ne fallait pasmarcher sur les verts... PLAN FIXE67 MONTHEY (30)72 VACALLO (39)Reposieux. 710 spectateurs. Arbitres: MM.Bertrand, Pizio et Clerc.<strong>Monthey</strong>: Mafuta 4, Kojadinovic 9, Neitzel 0,Hodzic 18, Dubas 2; puis Holmes 17, Savoy10, Djurasovic 7, Lukic. Coach: Petar Aleksic.Vacallo: Gibson 12, O’Bannon 22, Schneidermann14, Kikiouzis 17, S. Petkovic 3; puisKuburovic 3, M. Petkovic 1, Waldesbühl, .Coach: Rodrigo Pastore.Fautes:26contre<strong>Monthey</strong>dont5àDubas(39’42); 19 contre Vacallo.Au tableau: 5e 9-7, 10e 14-19, 15e 23-30, 20e30-39, 25e 45-43, 30e 51-53, 35e 62-60, 40e67-72.Parquarts:1er14-19,2e16-20,3e21-14,4e16-19.PETAR ALEKSIC(COACH DE MONTHEY)«J’ARRÊTE LEBASKET!»«Vous pouvez l’écrire! Les arbitresont décidé de l’issue du match.» PetarAleksic ne retint pas ses mots.«J’arrête le basket. Je suis si frustréque je n’ai plus de motivation pourtravailler dans ces conditions. Lesarbitres ont poussé vers la victoireune équipe qui ne paie plus sesdettes depuis plusieurs mois.» Il semurmure que plusieurs salaires dejoueurs n’ont pas été versés et queVacallo doit aussi de l’argent à d’autresentités. «<strong>Monthey</strong> est un clubhonnête, qui ne doit rien à personne.A la ligue non plus. Et l’on estdéfavorisé.» Scandalisé, outré, vexé,le coach chablaisien en avait grossur la patate chaude. Reste que sonéquipe est éliminée. Malgré les raisonsde la colère... MICEN DIRECT...LES CHIFFRES15 Comme le nombre deballes perdues par <strong>Monthey</strong> enpremière mi-temps. Soit deuxde moins que le nombre depom-pom girls du <strong>Monthey</strong>Dance Center...4 comme le nombre de fautestechniques sifflées par lesarbitres. Un petit record pour unmatchtrèscorrect.Etc’estsanscompter les fautesantisportives.ENTENDU...... Barnabé au coin du bar: «T’asvu comme le coach était ennage sur la touche? C’est cequ’on appelle un Petar mouillé!» MICPUBLICITÉ