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Avril 2013 - BBC Monthey

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BasketballAlafin,cesonttoujourslesLionsquis’imposent…Mêmes’ilsontjouéàsefairepeurfaceà<strong>Monthey</strong>,JamesetCieontsignéleuronzièmesuccèsderang.C’estfort!ArnaudCeruttiLa question, sincèrement, doitcommencer à agiter, voire à irriter,le petit monde du basket helvétique:mais quand est-ce que lesLions de Genève arrêteront leur sériefolle? Samedi au Pommier, le<strong>BBC</strong> <strong>Monthey</strong> aurait bien aimé freinerles leaders du championnatmais un départ catastrophique(14-0 après six minutes) a réduit ànéant ses velléités.Et les protégés d’un jour deMike Bader – le coach Ivan Rudezétait suspendu – ne se sont ainsi pasfait prier pour filer sur leur onzièmesuccès consécutif (75-71).Ceci malgré les absences de VladimirBuscaglia et d’Andrej Stimac!«On a une force de caractère incroyable»,se félicitait l’habituel entraîneur-assistant.TonyBrownetlesLionsontdûforcerlepassageenfindematch. GEORGES CABRERALionsdeGE 75 (39)<strong>BBC</strong><strong>Monthey</strong>71 (32)Pommier, 1186 spectateurs.Arbitres: MM. Bertrand, Clivazet Schaudt.LionsdeGenève: Parker 17 pts,Brown 14, Steinmann 1, James17, Vogt 18; Maruotto, Touré 4,Jaunin 4, Khachkarah.<strong>BBC</strong><strong>Monthey</strong>: Laroche 14,Mafuta 11, Djurasovic 17, Hodzic9, Dubas 5; Savoy 9, Wegmann,Lukic 6.Vogt?Mentionexcellente!Surtout, même quand quelquespièces manquent au puzzle, les vice-championsde Suisse ont devraies qualités d’équipe, qui ne reposentpas sur un ou deux éléments.C’’est un groupe qui vit et va(très) bien. Face aux Valaisans,Juwann James a d’abord imposé samasse physique dans la raquette.Puis c’est Oliver Vogt – auteur deson meilleur match de la saison –qui a pris le relais, enquillant mêmequatre tirs primés (!), laissant ensuitesa place au festival Kelvin Parker.Les Lions, qui comptaient dixneufpoints d’avance à l’entame dutroisième quart (65-46), avaienttout pour dérouler et s’assurer unefin d’après-midi tranquille. Hélas,et c’est la seule chose qu’on pourraitleur reprocher, ils se sont vusun peu trop forts, ont alors relâchéleur étreinte, manqué de réalismeet offert des boulevards aux <strong>Monthey</strong>sans.Petit à petit, ces derniersreprirent des couleurs, se permettantde recoller à trois toutes petitesunités (67-64, 36e minute). L’alerteétait chaude, mais James s’en allaau dunk pour libérer les siens, histoirede dire à tout le monde que lesLions restaient les patrons.DesmatchesdifficilesPour combien de temps encore?D’aucuns leur prédisent déjà unebelle surprise au printemps, mais laprudence reste de mise dans leursrangs. «Aujourd’hui(ndlr:samedi),on a eu cinq grosses minutes oùplus rien n’allait, on enchaîne lesmatches difficiles, reprenait MikeBader. Notre calendrier, avec undéplacement à Bâle puis les réceptionsde Neuchâtel et Boncourt,n’est pas un cadeau. Mais on vacontinuer à bosser à fond, cela nefait aucun doute. Quand on voitl’intensité que les gars mettent àl’entraînement, il y a parfois dequoi prendre peur, tellement c’estimpressionnant.»La semaine prochaine, Rudezretrouvera sa place sur le banc. S’ils’est fait discret samedi au Pommier,nul doute qu’il avait tout demême trouvé le moyen de fairepasser ses consignes. Il espère pouvoirfêter la 12e victoire de rang auxcôtés de son sacré collectif.Contrat A l’issue du match, MikaelMaruotto a prolongé de 2 saisonsson contrat avec les Lions.

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