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utilisation pratique - CNHIM

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D o s s i e rd u C N H I MRevue d’évaluation sur le médicamentPublication bimestrielle1998, XIX, 5-6SOMMAIREÉVALUATIONTHÉRAPEUTIQUEMédicaments radiopharmaceutiques:<strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>1998, XIX,5-6Centre National Hospitalier d’Information sur le MédicamentISSN 0223.5242


Pharmacovigilance et matériovigilance- Généralités- Effets indésirables- Interactions médicamenteuses- En <strong>pratique</strong>Radioprotection- Place de la Médecine Nucléaire parmi les sourcesd’exposition aux rayonnements ionisants- Effets biologiques néfastes des rayonnements ionisants- Nature des risques liés à l’<strong>utilisation</strong> des rayonnementsionisants- Grandeurs utilisées en radioprotection- Radioprotection du personnel de Médecine Nucléaire- Radioprotection du patient en Médecine Nucléaire- Radioprotection de l’environnement- Conduite à tenir en cas d’accidentBibliographie / 1ère Partie - Généralités2ème PARTIE : MONOGRAPHIESDéfinitions des icônes utilisésMonographies relatives aux médicamentsradiopharmaceutiques à usage diagnostique :ActitumomabAcide dimercaptosucciniqueBétiatideBisicateChrome 51 (EDTA)Cyanocobalamine-57Co-FI + Cyanocobalamine-58CoÉrythrocytes marquésExamétazimeFragments MAB anti-mélanome18 FluorodéoxyglucoseFurifosminGallium 67 (citrate)GluconateIgovomabIobenguaneIobenguane-131IIode 123 (iodure de sodium)Iode 131 (iodure de sodium)6-Iodométhylnorcholestérol-131ILeucocytes (ou polynucléaires) marquésMacroagrégats d’albumine humaineMébrofénineMédronateMicrosphères d’albumine humaineOxidronatePentétatePentetréotideDossier 1998, XIX, 5-62Pertechnétate de sodiumPhytatePyrophosphateSatumomab pendetideSérum albumine humaineSestamibiSulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)TetrofosminThrombocytes marquésMonographies relatives aux médicamentsradiopharmaceutiques à usage thérapeutique :Erbium 169 (citrate)Iobenguane-131IIode 131 (iodure de sodium)Lipiodol-I131Phosphore 32 (phosphate)Rhénium 186 (colloïde)Samarium 153 (lexidronam)Strontium 89 (Chlorure)Yttrium 90 (citrate)Yttrium 90 (silicate))Monographies relatives aux autres produits(générateurs, nébuliseurs)Générateur de kryptonGénérateur stérile de 99mTechnétiumNébuliseur pour études pulmonaires isotopiquesBibliographie / 2ème Partie - MonographiesAnnexes- Correspondances des grandeurs d'activité et de radioprotection- Tableau des radioéléments- Fiche de déclaration d'effet indésirable attribué à unradiopharmaceutique- Fiche de déclaration d'anomalie d'un radiopharmaceutique- Facteur multiplicatif de posologie chez l'enfant- Conservation et stabilité des trousses et des préparationsradiopharmaceutiques- Liste des équivalences- Tables de décroissance des radioélémentsGlossaireBibliographie / Intérêt généralBulletin d’abonnement


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>GÉNÉRALITÉSLÉGISLATIONQUELQUES NOTIONS DE PHYSIQUE NUCLÉAIREPRÉPARATIONS RADIOPHARMACEUTIQUESCONTRÔLE DE QUALITÉ DES RADIOPHARMACEUTIQUESCRITERES DE CHOIX D’UN MEDICAMENT RADIOPHARMACEUTIQUEPHARMACOVIGILANCE ET MATÉRIOVIGILANCERADIOPROTECTIONDossier 1998, XIX, 5-6 8


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>LÉGISLATIONSur le plan réglementaire, les médicaments radiopharmaceutiquessont intégrés dans toutes les dispositions régulantl’<strong>utilisation</strong> des radioéléments et des médicaments (2).Législation relative au médicament1. Les textes réglementairesLa réglementation des radiopharmaceutiques est identique àcelle du médicament classique.Au niveau de la communauté économique européenne, lesproduits radiopharmaceutiques suivent diverses dispositions.1.1. Les Directives EURATOM relatives à la protectionradiologique des personnes soumises à des examens et traitementsmédicaux et à celle des populations et travailleurscontre les dangers résultants des rayonnements ionisants,1.2. Directive du conseil n°89/343/CEE du 3 mai 1989(JOCE du 25 mai 1989) qui a élargi le champ d’applicationdes directives 65/65/CEE (modifiée par la directive83/570/CEE) relatives aux spécialités pharmaceutiques.Elle prévoit des dispositions complémentaires pour les produitsradiopharmaceutiques, en particulier, elle rend obligatoirel’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour lesproduits radiopharmaceutiques.1.3. La Directive du conseil n° 91/507/CEE qui a élargi lechamp d’application de la directive 75/318/CEE (modifiéepar la directive 87/19/CEE) relative aux spécialités pharmaceutiques.Elle prévoit des dispositions complémentaires pour les produitsradiopharmaceutiques et décrit les normes analytiques,toxicologiques et cliniques adaptées aux radiopharmaceutiques.En France, ces textes ont été transposés dans la loi n° 92-1279 du 8 décembre 1992 (J.O. du 11.12.1992).2. La loi n° 92-1279 du 8 décembre 19922.1. Article L. 511-1 du Code de la Santé PubliqueL’article L. 511-1 du Code de la Santé Publique (CSP) (1)définit les radiopharmaceutiques comme regroupant quatreentités :* Médicament radiopharmaceutiqueUn médicament radiopharmaceutique correspond à toutmédicament qui, lorsqu’il est prêt à l’emploi, contient un ouplusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides,incorporés à des fins médicales.Les médicaments radiopharmaceutiques utilisés à des finsdiagnostiques ou thérapeutiques au sein des services deMédecine Nucléaire sont :. soit des spécialités pharmaceutiques contenant des radioélémentsartificiels,. soit des préparations radiopharmaceutiques (magistralesou hospitalières) réalisées extemporanément à partir detrousse, générateur...* GénérateurUn générateur correspond à tout système contenant unradionucléide parent déterminé servant à la production d’unradio-nucléide de filiation obtenu par élution ou par touteautre méthode et utilisé dans un médicament radiopharmaceutique.* TrousseUne trousse correspond à toute préparation qui doit êtrereconstituée ou combinée avec des radionucléides dans leproduit radiopharmaceutique final.* PrécurseurUn précurseur correspond à tout autre radionucléide produitpour le marquage radioactif d’une autre substance avantadministration.2.2. Article L.595-2 du Code de la Santé PubliqueL’article L.595-2 du Code de la Santé Publique (1) montrele rôle du pharmacien et précise l’étendue des activités de lapharmacie à usage intérieur qui sera notamment chargée :- « d’assurer, dans le respect des règles qui régissent lefonctionnement de l’établissement, la gestion, l’approvisionnement,la préparation, le contrôle, la détention et ladispensation des médicaments, produits ou objets mentionnésà l’article L.512 CSP, ainsi que des matériels médicauxstériles,- « de mener ou de participer, à toute action d’informationsur ces médicaments, matériels, produits ou objets, ainsiqu’à toute action de promotion et d’évaluation de leur bonusage, de contribuer à l’évaluation, et de concourir à lapharmacovigilance et à la matériovigilance,Dossier 1998, XIX, 5-69


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- « de mener ou de participer à toute action susceptible deconcourir à la qualité et à la sécurité des traitements et dessoins dans le domaine relevant de la compétence pharmaceutique».2.3. Conséquences de la loi du 8 décembre 1992Les conséquences de la loi du 8 décembre 1992 sont :- la production, la vente, l’importation ainsi que l’exportationdes produits radiopharmaceutiques relèvent du monopolepharmaceutique,- la commercialisation de ces produits est soumise à autorisation(R5234 CSP) ; l’autorisation de mise sur le marchégarantissant la qualité du produit et la sécurité du malade estdélivrée par l’Agence du Médicament,- toute <strong>utilisation</strong> chez l’homme en dehors des indicationsautorisées est considérée comme expérimentation cliniqueet donc soumise, aux recommandations faites dans lesguides de Bonnes Pratiques Cliniques (BO de 1987), auxexigences requises par la loi Huriet.Législation relative à l’acquisition, la détentionet l’<strong>utilisation</strong> des radioéléments artificielsLes radiopharmaceutiques sont soumis à des règles précisesau niveau de l’acquisition, la détention et de l’<strong>utilisation</strong>.A côté de la C.I.R.E.A., il existe d’autres organismes institutionnels:- L’O.P.R.I. (Office de Protection contre les RayonnementsIonisants) qui a remplacé le S.C.P.R.I. (Service Central deProtection contre les Rayonnements Ionisants) et a pour butd’exercer des missions d’expertise, de surveillance et decontrôle afin d’assurer la protection de la population contreles rayonnements ionisants.- La C.I.P.R. (Commission Internationale de ProtectionRadiologique) dont les travaux servent de référence auxautorités compétentes lors de l’élaboration des réglementations.Compétences du pharmacienL’<strong>utilisation</strong> particulière d’isotopes radioactifs nécessiteque le pharmacien soit titulaire d’une double compétence :- compétence pharmaceutique,- compétence radioisotopique (Attestation d’EtudesRelatives aux Applications à la Pharmacie desRadioéléments délivrées entre 1964 et 1990, Diplômed’Etudes Spécialisées Complémentaires (D.E.S.C.) deRadiopharmacie et Radiobiologie depuis 1990) (3).1. AcquisitionL’enregistrement des acquisitions des radioéléments artificiels(entrées, sorties) est obligatoire et permet de connaîtreà tout moment l’origine et l’inventaire des produits détenus,un relevé trimestriel des acquisitions doit être adressé ausecrétariat permanent de la Commission Interministérielledes Radioéléments Artificiels (C.I.R.E.A) (R5237-2 CSP).Pour les spécialités radiopharmaceutiques, les justificatifsd’acquisition devront être gardés au moins 3 ans (R5196CSP) lorsque ces spécialités sont inscrites sur la liste I.2. Détention et <strong>utilisation</strong>Une autorisation préalable de détention et d’<strong>utilisation</strong> estnécessaire (R5234 CSP). Elle est accordée par le Ministrechargé de la Santé après avis de la C.I.R.E.A., cette commissionassure l’instruction sur les plans techniques etréglementaires des dossiers de demande d’autorisation.Dossier 1998, XIX, 5-610


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Cela permet également de définir, pour chaque radioélément,une épaisseur de matière capable d’absorber totalementles b- émis, et susceptible de servir d’écran.La période Tp est caractéristique de l’élément.Tp = ln2 / λ ????????????Unités d’énergie des rayonnements (4)L’unité d’énergie du Système International pour les particulesémises est l’électron-volt (eV) correspondant à1,6.10-19 Joules.Elle peut être déterminée graphiquement :NN 0N 0 / 20 2N 0/ 4T p T ptT ptSont utilisés des multiples de cette unité :- 1 keV = 10 3 eV- 1 MeV = 10 6 eVCinétique des transformations radioactives(2, 3, 4)1. Constante radioactiveLa radioactivité est un phénomène statistique, chaquenoyau radioactif se désintégrant de façon aléatoire.La constante radioactive λ, caractéristique du radioisotope,est défini comme la probabilité pour qu’un noyau radioactifse désintègre par unité de temps.Ainsi, dans une source constituée d’un nombre N de noyauxà l’instant t, le nombre dN de noyaux se désintégrant durantl’intervalle de temps dt est :dN = λ . N . dt2. Décroissance radioactiveLe nombre d’atomes radioactifs décroît donc de manièreexponentielle en fonction du temps, selon la relation suivante:Coordonnées linéairesCoordonnéessemi-logarithmiquesAu bout de 1 période, la radioactivité initiale est divisée par2, au bout de 10 périodes par 1000 environ, et au bout de npériodes par 2n.4. ActivitéL’activité ou radioactivité d’une source correspond aunombre de désintégrations par unité de temps.Elle diminue au cours du temps.L’activité d’une source radioactive au temps t se définitainsi :At = A 0 . e -λDtAt : Activité de la source à l’instant tA 0 : Activité de la source à l’instant t 0λ : Constante radioactiveDt : temps écoulé entre t et t 0Sont également définies :- l’activité spécifique d’un échantillon par le rapport activitéde l’échantillon / quantité de l’échantillon.- l’activité volumique d’un échantillon par le rapport activitéde l’échantillon / volume de l’échantillon.Nt = N0 . e -λDtNt : Nombre d’atomes à l’instant tN0 : Nombre d’atomes à l’instant initial t0Dt : Temps écoulé entre t et t0λ : Constante radioactiveDossier 1998, XIX, 5-63. Période physique (1)C’est le temps au bout duquel la moitié des noyaux initialementprésents se sont désintégrés.13Unités d’activité (1, 4)L’unité d’activité du Système International est le Becquerel(Bq) et correspond à une désintégration par seconde.Le Curie (Ci) est une ancienne unité, mais est encore largementutilisée (activité de 1 g de radium) (annexe 1 :Correspondances des grandeurs d’activité et de radioprotection).


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>1 Ci = 3,7.1010 BqL’activité spécifique s’exprime en Bq.kg -1 ou Bq.mol -1 .Sont utilisés des sous-multiples et multiples de ces unités : L’activité volumique s’exprime en Bq.L -1 .- µ : 10 -6 - M : 10 6- m : 10 -3 - G : 10 9- k : 10 3Dossier 1998, XIX, 5-614


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Plusieurs réducteurs peuvent être utilisés dans la réductiondu 99m TcO 4 -, mais seul l’ion Sn2+ est employé dans lestrousses commercialisées, sous forme de chlorure stanneuxdihydraté (SnCl 2 .2H 2 O). Il est capable de réduire l’ion99mTcO 4 -(VII) à l’état V, III et I et pour éviter une éventuelleréoxydation, on y associe parfois un antioxydant(acide ascorbique, acide gentisique).La préparation des trousses technétiées consiste en uneréaction de réduction suivie d’une réaction de complexationavec les différents réactifs aux concentrations relatives suivantes:- [ 99m TcO 4 -] = 10 -7 M- [Réducteur] = 10 -3 à 10 -5 M- [Ligand] = 10 -2 à 10 -3 MLe marquage doit s’opérer dans des conditions de températureet de pH bien précises.La synthèse de ces complexes peut se faire selon plusieursvoies .— Réduction du 99m TcO 4 - en présence de molécules vectricesportant des groupements donneurs d’électrons telsque les halogénures, les groupements carboxyles, lesamines, les thiols, etc...L’ion Sn2+ va réduire dans un premier temps le pertechnétate,qui va se complexer avec la molécule vectrice pourformer un chélate.Lors de la réduction, c’est le ligand qui va stabiliser le métalau degré d’oxydation optimale pour le couple métal-ligand(en fonction du pH, de la température, de la concentration...).- Greffage puis échange de ligand : certaines moléculessont chimiquement inertes vis à vis du technétium. C’est lecas des molécules de structures complexes (polypeptides,anticorps monoclonaux). Un greffage préalable d’un ouplusieurs groupes chélateurs doit être réalisé. Dans unedeuxième étape, on effectue un échange de ligand.Recommandations <strong>pratique</strong>s* Respecter rigoureusement les règles d’asepsie et deradioprotection : désinfection des bouchons des flaconsavant chaque injection ou prélèvement, manipulation soushotte ventilée, <strong>utilisation</strong> de conteneurs blindés et de protège-seringuesplombés ...(cf. chapitre Radioprotection)* Réaliser les préparations selon les recommandationsétablies par le fabricant :- se conformer aux limites (minimales et maximales) indiquéespour l’activité et le volume de la préparation (respectdu nombre de molécules injectées par patient),- si une étape de chauffage est nécessaire, respecter la températureet la durée- respecter les modalités d’agitation (manuelle ou agitateurde laboratoire type vortex) propres à chaque préparation* Dans le cas des trousses à marquer au technétium 99m Tc :- l’entrée d’air et donc d’oxygène dans les flacons doit êtreévitée : ne pas utiliser de prise d’air et éviter la surpressiondans les flacons, en aspirant un volume de gaz équivalent auvolume de liquide ajouté,- respecter les caractéristiques exigées pour les éluats :temps écoulé depuis la dernière élution, délai entre l’élutionet l’<strong>utilisation</strong> de l’éluat (des délais trop importants entraînentune augmentation de la quantité de 99 Tc froid, d’où unrendement de marquage plus faible).Pour toutes ces raisons, il s’avère nécessaire de rédiger desprocédures internes au service afin de standardiser lesconditions de préparation et d’obtenir un médicament dequalité égale, quelque soit la personne réalisant la préparation.Ces procédures devront s’appuyer sur les recommandationsdes Bonnes Pratiques de Fabrication (2).Dossier 1998, XIX, 5-616


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ces impuretés, par leur comportement biologique différent,peuvent entraîner une irradiation non désirée du patient etdes images de mauvaise qualité gênant l’interprétation desexamens.Dans le cas des préparations technétiées, les impuretésradiochimiques peuvent être :- le pertechnétate libre ( 99m TcO 4 -), qui n’a pas été réduit parl’étain et/ou qui provient de la réoxydation du 99mTcréduit,- le technétium réduit et hydrolysé ( 99m Tc-R), qui comporte :. les colloïdes d’étain et de 99m Tc formés en présence de99mTc et d’hydroxyde d’étain après hydrolyse de ce dernier.. le 99m Tc -dioxyde formé par hydrolyse du 99mTc réduit.D’autres impuretés radiochimiques peuvent égalementexister :- le complexe secondaire hydrophile dans les préparationsd’HMPAO technitiée (stabilité limitée à 30 minutes),- le 51 Cr 3+ dans les solutions de 51 Cr chromate de sodium,- les formes libres des radioéléments qui n’ont pas réagi lorsde la réaction de marquage (Iode libre pour les radiopharmaceutiquesmarqués à l’iode 123, 131)...Les impuretés radiochimiques, souvent mal identifiées, sontdifficiles à mettre en évidence.De plus, il n’y a pas de méthode universelle de contrôle dela pureté radiochimique, chaque préparation est un cas particulierqui nécessite une ou des méthodes spécifiques(CCM, HPLC, électrophorèse, ultracentrifugation...) pourmettre en évidence une impureté particulière.Les techniques de référence, peuvent être dans certains cas,des techniques lourdes et/ou sophistiquées. Elles peuventêtre alors complétées par des techniques , plus faciles àmettre en oeuvre tout en répondant aux critères suivants :- donner des résultats comparables aux résultats des techniquesde références,- être reproductibles,- être rapides.Il s’agit alors le plus souvent de chromatographies surcouche mince ou de chromatographies sur colonne.2. Pureté chimiqueLa pureté chimique est définie par le rapport, exprimé enpourcentage, de la masse de matière présente sous la formechimique indiquée, à la masse totale de matière contenuedans la source, exception faite des excipients et solvantséventuels.C’est le cas de la recherche et de a quantification d’aluminiumdans les éluats de générateurs de technétium qui pourrait,en plus de sa propre toxicité entraîner une altération dela qualité des préparations.3. pHPour chaque radiopharmaceutique, il existe un intervalle depH dans lequel la stabilité du produit est optimale. Un pHinadéquat peut entraîner la formation d’espèces chimiquesindésirables ( hydroxydes insolubles...).4. IsotonicitéLes préparations radiopharmaceutiques injectables doiventrépondre aux critères d’isotonicité.Contrôles biologiques (2, 5, 6)1. StérilitéUne adaptation de la monographie «Stérilité» de laPharmacopée Française doit être réalisée pour les médicamentsradiopharmaceutiques.En raison des faibles volumes des préparations radiopharmaceutiques,il est difficile de respecter le rapport 1/10 desvolumes (échantillon / milieu de culture) et seules quelquesgouttes de préparations peuvent être réservées à cescontrôles.Même si les résultats de ces essais de stérilité ne sont obtenusqu’a posteriori, leur mise en œuvre est nécessaire, permettantde s’assurer du respect des bonnes <strong>pratique</strong>s de préparationet de l’absence de toute contamination microbiologique.En plus des conditions de préparations, une importance particulièredoit être accordée à l’environnement (enceinte depréparation, qualité de l’air, hygiène du personnel...).2. ApyrogénicitéL’essai d’apyrogénicité est également un essai a posteriori.L’essai officiel de la pharmacopée, réalisé chez le lapin, estdifficile à mettre en oeuvre en <strong>pratique</strong> et peut être remplacépar un essai in vitro de la pharmacopée mettant en oeuvrele lysat d’amoebocytes de limule mieux adapté aux produitsradiopharmaceutiques.Dossier 1998, XIX, 5-618


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Contrôles galéniques1. Caractères organoleptiquesCouleur (un changement de couleur peut être le témoind’une radiolyse), aspect, présence anormale de particules...2. Forme galéniqueLa qualité de certaines explorations ou de certains traitementsdépend de la forme galénique du produit radiopharmaceutique.C’est le cas des macroagrégats d’albuminehumaine utilisés en exploration pulmonaire dont la tailleconditionne la qualité de l’examen.Cas particulier du marquagedes éléments figurés du sangDes contrôles spécifiques peuvent être mis en œuvre, pourla vérification de la fonctionnalité des cellules marquées(chimiotactisme - adhésion - phagocytose des polynucléaires,agrégation des plaquettes...).Mais leur complexité fait qu’ils sont rarement réalisés en<strong>pratique</strong> courante.En <strong>pratique</strong> courante (1, 3, 4)Doivent être effectués en priorité les contrôles suivants :- Identification, activité pour les radioéléments- Caractères organoleptiques, pH, activité, pureté radiochimiquepour les préparations radiopharmaceutiques :Dossier 1998, XIX, 5-619


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>3. Autres critères- Modalités de préparation (rapide, aisée ...) dépendant dela facilité ou non d’incorporation du marqueur à la moléculevectrice.- Fiabilité et faisabilité du contrôle du marquage.- Stabilité du marquage, compatible avec le temps nécessaireà la réalisation de l’examen scintigraphique.Dossier 1998, XIX, 5-621


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PHARMACOVIGILANCE ET MATERIOVIGILANCEGénéralités (6, 7)Comme tout médicament, les médicaments radiopharmaceutiquessont soumis aux règles de la pharmacovigilance(avec signalement systématique des effets indésirables) etde la matériovigilance.Or, il semblerait que le nombre d’effets indésirables observésavec ces produits soit très faible :- de 1 cas pour 5000 à1 cas pour 50000 administrations selon les études (1,3,5) -par rapport au taux d’effets indésirables observés enmoyenne pour un médicament.Ce phénomène pourrait en partie s’expliquer par le fait queces radiopharmaceutiques n’ont souvent aucun effet pharmacologiqueau sens strict et sont administrés à des dosesextrêmement faibles (de l’ordre du mg).Toutefois, il faut tenir compte, tout particulièrement enFrance, à une sous-déclaration de ces effets indésirables : lanotification n’est souvent pas effectuée dans la mesure oùces effets sont généralement bénins et régressent sans traitement.De plus, les patients ne restant présents dans le serviceque quelques heures en général après l’administrationdu radiopharmaceutique, il est presque impossible de surveillerla survenue d’effets indésirables tardifs.Par ailleurs les radiopharmaceutiques présentent un problèmespécifique qui n’est pas véritablement un effet indésirable(car ne produisant pas de réaction véritablement nocivepour le patient en dehors d’une irradiation non désirée)mais qui peut être qualifié d’effet non voulu ou inattendu etqui devrait être déclaré aux centres de pharmacovigilance :il s’agit des images scintigraphiques «anormales» causéespar une modification de la biodistribution du radiopharmaceutique,le plus souvent liée à une interaction médicamenteuseet gênant l’interprétation de la scintigraphie.Effets indésirablesSelon les derniers rapports de l’EANM (AssociationEuropéenne de Médecine Nucléaire), 64 et 41 déclarationsd’effets indésirables ont été effectuées en Europe respectivementen 1995 et 1996, concernant 24 et 18 radiopharmaceutiquesdifférents (8,9).En 1996, les médicaments mis en cause et les réactionsobservées ont été les suivants :Radio- Nombre Symptômespharmaceutiques de cas observésDiphosphonates 11 Rash, urticaire,prurit, malaise,nausées, frissons,œdème de la face.Macroagrégats 4 Rash, urticaire,d’albumineprurit, rougeur aupoint d’injection,réactions asthma -tiformesTétrofosmin 4 Rash, nausées,douleurs abdominalesSestamibi 4 Goût métallique,nausées, vomissementsDMSA 3 Rash, rougeur aupoint d’injectionI123-iobenguane 3 Goût désagréable,nausées, chute detensionI131 iodure 3 Prurit,rash, inflammationlocale,altération du goûtDTPA 2 MalaiseMAG3 1 Hypersudation,douleurs dorsalesNanocolloïdes 1 Œdèmes etdouleurs localesaprès injection SCLeucocytes- 1 Urticaire, réactionHMPAO-99mTclymphatique douloureusePertechnétate 1 Urticaire, arthralgieInteractions médicamenteuses (2, 4)Les interactions médicamenteuses avec les produits radiopharmaceutiquessont presque toujours révélées par unemodification de la biodistribution prévue du radiopharmaceutique.Celle-ci peut, selon le cas, être simplement inattendue,voire gênante, mais peut également influer sur l’interprétationdes examens.Dossier 1998, XIX, 5-622


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>D’une façon générale, la perturbation de la biodistributiondu radiopharmaceutique est la conséquence de l’actionpharmacologique, du métabolisme ou d’un effet indésirabledu médicament non radioactif interagissant.En <strong>pratique</strong>Les déclarations de pharmacovigilance et de matériovigilancesuivent le circuit classique du médicament.Il est cependant d’usage de faire en plus une déclarationauprès de l’EANM (annexe 3 : Fiche de déclaration d’effetindésirable attribué à un radiopharmaceutique).L’EANM recense également les anomalies de conditionnementet de préparations des radiopharmaceutiques (annexe4 : Fiche de déclaration d’anomalie d’un radiopharmaceutique).Dossier 1998, XIX, 5-623


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RADIOPROTECTIONPlace de la médecine nucléaire parmi les sourcesd’exposition aux rayonnements ionisants (6, 8, 10, 19)L’exposition de l’homme aux rayonnements ionisants estdue :- pour 75 % à une exposition d’origine naturelle (rayonnementscosmique et terrestre, ingestion d’aliments, inhalationde radon...),- pour 25 % à une exposition d’origine artificielle.L’<strong>utilisation</strong> médicale des rayonnements (radiologie etmédecine nucléaire) est responsable de plus de 85 % decette exposition artificielle et représente 22 % de l’expositiontotale.Mais la médecine nucléaire, qui concerne un nombre depatients beaucoup plus restreint que la radiologie, ne contribueque peu à cette exposition médicale.Effets biologiques néfastes des rayonnementsionisants (6, 8, 15)1. Effets moléculairesLors de leur traversée dans la matière, les rayonnementsionisants entrent en collision avec les électrons des atomesconstitutifs, leur cèdent tout ou partie de leur énergie et provoquentune excitation ou une ionisation de la moléculeheurtée. La molécule ionisée, devenue instable, se réorganisealors, entraînant des ruptures dans ses liaisons et sa destruction.Dans le cas des molécules d’eau, la radiolyse crée des radicauxlibres HO ° et H°, chimiquement très réactifs, quientraînent la formation d’oxydants très puissants (HO 2 °etH 2 O 2 ). Toxiques pour les structures cellulaires, ces dernierssont capables de transformer en peroxydes de nombreusessubstances organiques, de créer ou de rompre des pontsdisulfures, d’entraîner des modifications structurelles desprotéines....- ruptures de chaînes, simples ou doubles,- altération des constituants (bases, sucres),- changements de conformation (pontages...)Aussi la cellule dispose-t-elle de systèmes enzymatiquescapables de réparer la plupart de ces lésions, restituant leplus souvent la structure originale ou conservant parfoisquelques erreurs à l’origine de mutations.Lorsque les capacités de ces systèmes deviennent insuffisantesen raison d’une accumulation des altérations, ceslésions de l’ADN deviennent irréversibles.Les conséquences sont de deux types :- conséquences génétiques, avec perte de matériel génétique,remaniement génomique (mutation d’un gène),- conséquences cellulaires, avec mort cellulaire immédiatepour une irradiation très élevée, mort cellulaire différéepour une irradiation moindre ou uniquement altération desfonctions cellulaires pour une irradiation plus faible.Ainsi, au niveau d’une population cellulaire irradiée, lenombre de cellules survivantes dépend de la nature et dudébit de l’irradiation mais aussi de facteurs propres à la cellule(équipement enzymatique) et à son environnement(présence de radioprotecteurs).3. Effets tissulairesEn fonction des cellules qui le composent, chaque tissu possèdedonc sa propre radiosensibilité, qui est liée à la vitessede renouvellement et au degré de différenciation cellulaire.Les tissus les plus radiosensibles sont les tissus embryonnaires,les organes hématopoïétiques, les gonades.Les moins radiosensibles sont les tissus musculaires et nerveux.Les lésions tissulaires ne s’observent que lorsqu’un grandnombre de cellules ont été tuées.4. Effets pathologiquesUn grand nombre de molécules (protéines, ADN, lipides...)et de structures peuvent ainsi être altérées. Les conséquencessont variables selon leur importance biologique.Dossier 1998, XIX, 5-62. Effets cellulairesLes lésions engendrées sur les molécules d’ADN peuventêtre de différentes natures :244.1. Effets précocesLes effets précoces surviennent quelques secondes à unmois après l’irradiation. Ils sont différents selon qu’il s’agitd’une irradiation du corps entier ou d’une irradiation localisée.Dans le cas des irradiations globales, les tissus les plus touchéssont la peau, la moelle osseuse, l’intestin, les gonades.La gravité est fonction de la dose d’irradiation reçue.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>2.2. Effets tardifs (11)Outre la cataracte en cas d’irradiation du cristallin ou unealtération de la formule sanguine, le principal effet tardif estl’induction de cancers.Pour étudier ces effets cancérogènes, on dispose de différentessources d’information : études in vitro sur cellulesisolées, expérimentation animale et enquêtes épidémiologiqueschez l’homme (patients traités par radiothérapie, survivantsd’Hiroshima et Nagasaki, sujets exposés professionnellement).Il en ressort que :- les rayonnements ionisants induisent des cancers en excès,et même si aucune enquête n’a pu mettre en évidence ce faitpour de faibles doses (< 200 mSv), il faut considérer que lerisque existe,- l’étalement et le fractionnement de l’irradiation diminuentle risque.2.3. Effets génétiques (2)Sont à distinguer :- les anomalies chromosomiques qui affectent le nombre oula structure des chromosomes ; elles sont dépistées parl’étude du caryotype et peuvent se traduire par des monosomies(incompatibles avec la vie), des trisomies ou desremaniements de structure des chromosomes,- les anomalies géniques qui affectent un ou plusieursgènes, sans altération morphologique des chromosomes.Elles sont identifiées par analyse de l’ADN et se traduisentpar des mutations très variées, mais rares.Il semblerait que ces effets soient très peu importants et difficilesà mettre en évidence comparativement au bruit de fond.2.4. Effets tératogènes (16)Il est généralement admis que le risque est négligeable pourune dose inférieure à 0,1Sv mais qu’une interruption thérapeutiquede grossesse doit être envisagée à partir de 0,2 Sv.Nature des risques liés à l’<strong>utilisation</strong> des rayonnementsionisants (6, 18, 19)Cf Schéma A pageDeux risques de nature différente - l’irradiation externe etla contamination radioactive - sont à distinguer.1. L’irradiation externeElle peut être globale (irradiation du corps entier) ou partielle(irradiation d’un organe). Elle survient lors d’unséjour à proximité d’une source radioactive. Son intensitévarie de façon proportionnelle à la durée d’exposition etinversement proportionnelle avec la distance à la source.2. La contamination radioactiveL’irradiation externe survient :- lors d’une contamination externe par dépôt de corps radioactifsur la peau,- lors d’une contamination interne par pénétration dans l’organisme,par inhalation, ingestion ou plaie ouverte contaminée; elle a pour conséquence une irradiation des cellulesdes tissus ayant fixé le corps radioactif (irradiation interne).Pour chacun de ces risques, il existe des limites d’expositionà ne pas dépasser.Il s’agit de l’atteinte de l’embryon ou du fœtus in utero.Les effets observés varient en fonction du stade de développement:- avant nidification, les effets d’une irradiation sont du type« tout ou rien » et peuvent aboutir soit à la mort de l’embryonsoit à son développement normal,- pendant l’embryogenèse, une irradiation peut entraînerune malformation du tissu ou de l’organe en coursd’ébauche à ce moment là. Les deux organes les plus touchéssont l’œil et le squelette,- pendant la période fœtale, la gravité et la fréquence desmalformations diminuent, mais les risques d’atteinte dusystème nerveux central (microcéphalie, retard mental), deretard de croissance (déficit staturo-pondéral, retard d’ossification)ou de cancer après la naissance doivent être pris encompte.Dossier 1998, XIX, 5-625Grandeurs utilisées en radioprotection(6, 14, 17, 18, 19)Cf schéma B1. Dose absorbéeLa quantité d’énergie cédée à la matière par un rayonnementionisant est appelée la dose absorbée (Da).L’unité du Système S.I. est le Gray (Gy) :- 1 Gy = 1 joule/kg- 1 mGy = 10-3 Gy- 1 µGy = 10-6 GyL’ancienne unité était le rad (1 Gy = 100 rad).


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Exposition externeContamination interne. par ingestion. par inhalationContamination externeSourceradioactiveContamination interne. par plaie ouverte avecobjet contaminéSchéma A : Nature des risques liés à l’<strong>utilisation</strong> des radioéléments en sources non scellées [6]2. Débit de dose absorbéeIl s’exprime en Gy.s -1 ou Gy.h -1 .Le débit de dose absorbée correspond à la dose absorbée parunité de temps Sché d’irradiation. ma B : Grande urs utilis é e s e n Radioprote 3. ction Équivalent [5,6] de dose (ou dose équivalente)GrandeursActivitéDoseabsorbéeEquivalentde doseUnitésS.I.Becquerel (Bq)Gray(Gy)Sievert(Sv)DéfinitionNombre dedésintégrations parseconde d’une sourceradioactiveEnergie reçue par 1kg de matière irradiéeDégât biologique sur1 kg de matièreirradiéeSymboleSourceradioactiveSchéma B : Grandeurs utilisées en Radioprotection (5, 6)Dossier 1998, XIX, 5-626


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Pour une même dose absorbée, les effets produits dans lamatière dépendent de la nature du rayonnement.L’équivalent de dose (H), qui exprime ces effets biologiques,correspond donc à la dose absorbée pondérée par unfacteur de qualité WR lié à la nature du rayonnement :H = Da x WRWR = 1 pour les rayonnements x, β, γWR = 20 pour les rayonnements αAinsi, à dose absorbée égale, les rayonnements a provoquentvingt fois plus de dégâts que les rayonnements X ou γ.L’unité dans le Système S.I. est le Sievert (Sv) :- 1 mSv = 10-3 Sv - 1 µSv = 10-6 SvL’ancienne unité était le rem (1 Sv = 100 rem).4. Débit d’équivalent de doseLe débit d’équivalent de dose correspond à l’équivalent dedose par unité de temps d’irradiation.Il s’exprime en Sv.s-1 ou Sv.h-1.5. Équivalent de dose efficacePour un même équivalent de dose, les effets biologiquesproduits dans les différents organes dépendent de la radiosensibilitéde l’organe.L’équivalent de dose efficace (He), qui exprime les effetsbiologiques produits dans l’organisme entier, correspond àla somme des équivalents de dose (HT) reçus au niveau desorganes ou tissus (T) de l’organisme, pondérés par le facteurWT de radiosensibilité de l’organe ou tissu :He = ST HT x WT1.1. Risque d’exposition externeCf Tableau ILe risque d’exposition externe survient :- au cours de la manipulation d’une source radioactive (élutiond’un générateur, préparation radiopharmaceutique,injection au patient...) ; i s’agit surtout d’une exposition desmains et des doigts de l’opérateur,- en présence d’un patient auquel on a administré une substanceradioactive ; il s’agit plutôt d’une exposition corpsentier.1.2. Risque de contamination externe et interneUn risque de contamination externe et interne, faible dansles conditions normales de travail, peut survenir :- au cours de la manipulation d’une source radioactive(risque d’inhalation d’ 123 I, 131 I),- ou en cas de contact avec du matériel contaminé.Il est à noter toutefois que les affections provoquées par lesrayonnements ionisants figurent au tableau 6 des maladiesprofessionnelles (3, 8).Sont distinguées :- les affections spécifiques (radiodermites aiguës ou chroniques...)qui ne peuvent avoir d’autre cause que les rayonnementsionisants,- les affections non spécifiques (affections sanguines, leucémies,cancers...) dont les cas recensés représentent lasomme de ceux survenus spontanément et de ceux effectivementdus aux radiations, et pour lesquels statistiquementaucune différence significative n’apparaît entre les professionnelsexposés et la population témoin.2. Classification des travailleurs (4, 8, 18)Corps entier WT = 1Peau WT = 0.01Poumon WT = 0.12Gonades WT = 0.20L’unité du Système S.I. est également le Sievert (Sv).Radioprotection du personnel de médecinenucléaire (8, 12, 17)Dossier 1998, XIX, 5-61. Nature des risques encourusLe personnel de médecine nucléaire est soumis à deuxrisques : un risque d’exposition externe et un risque decontamination externe et interne27Même si des risques existent pour l’ensemble du personnelde médecine nucléaire, leur importance et leur naturevarient en fonction du poste de travail.Aussi, le personnel est divisé en deux catégories :- les travailleurs de la catégorie A (ou DATR: directementaffectés à des travaux sous rayonnement), sont exposés defaçon habituelle, travaillent en zone contrôlée (laboratoirechaud, salle d’administration, salles d’examens...) et soumisà une surveillance médicale semestrielle.- les travailleurs de la catégorie B (ou non DATR : nondirectement affectés à des travaux sous rayonnement), sontmoins exposés, travaillent en zone surveillée (secrétariat...)


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>et soumis à une surveillance médicale plus légère.Pour chaque catégorie de personnel, il existe des limitesd’exposition ou d’incorporation annuelles à ne pas dépasser(Cf Tableaux II et III).Selon une enquête réalisée en 1995, 99 % des travailleursde catégorie A ont été exposés à moins de 5 mSv sur l’année; aucun travailleur n’ayant été exposé à plus de 50 mSv (1).3. Mesure de l’exposition (8, 12, 17, 18)Il faut pouvoir vérifier que les limites d’exposition annuellene sont pas dépassées pour chaque travailleur.3.1. La mesure de l’exposition externe fait appel à deuxtypes de matériel :- Le dosimètre individuel, obligatoire par le personnel decatégorie A, permet de connaître la dose absorbée par lapersonne qui le porte, soit de façon immédiate avec le stylodosimètreà lecture directe, soit de façon différée avec lefilm dosimétrique (film photographique partiellemententouré d’écrans, renouvelé chaque mois, permettant deconnaître la dose absorbée durant le mois où il a été porté,soit au niveau du thorax pour évaluer la dose corps-entier,soit au niveau du poignet pour évaluer la dose-poignet).- Le débitmètre, dont l’appareil le plus couramment utiliséest la « Babyline », permet une dosimétrie instantanée. Ilindique le débit de dose en un point donné, et permet d’évaluerles débits de dose absorbés au niveau de la peau oudans les tissus profonds.3.2. La méthode de mesure de la contamination internevarie selon la nature du radioélément :- L’anthropogammamétrie permet, par comptage externedu corps ou d’une partie du corps, de détecter et quantifierles rayonnements émis par l’organisme, et donc d’identifierle ou les radioéléments contaminants. Elle est uniquementutilisable pour la recherche d’émetteurs X ou g.- La radiotoxicologie des urines permet, sur un recueil urinairede 24 heures, de mettre en évidence et quantifier uneémission de rayonnements et donc une contamination internepar des émetteurs a ou b, qui ne peut être détectée parcomptage externe du corps entier.4. Moyens de radioprotection (8, 12, 13, 17, 18, 19)4.1. Contre l’exposition externeCf Tableau 4Les moyens pour se protéger de l’exposition externe sontfondés sur quatre grands principes, dont sont issues toutesles règles de manipulation. En <strong>pratique</strong>, il est nécessaire deles associer pour s’assurer d’une protection maximale.Dossier 1998, XIX, 5-628* Ne sortir du local de stockage et ne manipuler que laquantité de substance radioactive strictement nécessaire.Éliminer ou ranger les sources devenues inutiles.* Réduire le temps d’exposition, donc réduire la durée desmanipulations par une bonne préparation et une bonnecoordination.* Augmenter la distance source radioactive - manipulateur.Cela consiste à s’éloigner autant que possible des sourcesradioactives et à utiliser des pinces à longs bras pour lesmanipuler.* Interposer des écrans entre la source radioactive et lemanipulateur.Choisir un écran de nature et d’épaisseur adaptées à la source(plomb pour les rayonnements X ou γ, plexiglas pour lesrayonnements β-), le placer le plus près possible de la sourceet utiliser des formes d’écrans adaptées aux différentesapplications : châteaux de plomb pour le stockage dessources, enceintes plombées pour la manipulation, protègeseringueset protège-flacons plombés pour la préparation etl’injection, poubelles plombées pour le recueil des déchetsradioactifs, tabliers plombés pour les manipulateurs...Il faut se rappeler que les gants ne constituent pas une protectioncontre l’irradiation.4.2. Contre la contaminationLes moyens pour se protéger de la contamination sont liésaux différentes voies de pénétration possibles dans l’organisme.* Pour éviter l’ingestion- Ne pas boire, manger, fumer, se maquiller en zone contrôlée.- Ne jamais pipeter en aspirant par la bouche.* Pour éviter l’inhalation- Travailler sous hotte ventilée ou boite à gants en dépressionpour les substances volatiles (123I, 131I...).- Utiliser des mouchoirs en papier jetables.- Éviter la surpression dans les flacons contenant une substanceradioactive* Pour éviter le passage transcutanéIl faut éviter toute contamination cutanée :- Porter des gants à usage unique, les changer fréquemmentet au moindre risque de contamination.- Porter une blouse et/ou des vêtements de travail différentsdes vêtements de ville.- Avoir les ongles courts, éviter de porter des bagues et retenirses cheveux par une coiffure appropriée.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Tableau I : Débits d’équivalent de dose dans diverses explorations scintigraphiques (8)Activité Temps après Débit d’équivalent de dose (mSv / h)injectée administration contact 10 cm 30 cm 50 cm 1 m 2 mScintigraphie pulmonaire 110 MBq immédiatement 0,04 0,005(Macroagrégats d’albumine (3 mCi) après IVhumaine technétiés)Scintigraphie osseuse 740 MBq 2h après IV 0,08 0,025(HMDP- 99m Tc) (20 mCi) à 0,1 à 0,04Administration thérapeutique 4 GBq immédiatement 22 0,9 0,2 0,05d’131I (108mCi) après administrationTableau II : Limites d’exposition externe des travailleurs dans des conditions normales de travail, à l’exclusion detoute exposition interne (4, 6, 13, 17, 18)Exposition Catégorie A Catégorie B Publicpar 5 ans par an par trimestre par an par anHommes 30 mSv 15 mSv 5 mSvCorps entier - - - - - - - 100 mSv 50 mSv - - - - - - - -Femmes12,5 mSven état de procréerMains et avant-bras,Pieds et chevilles / 500 mSv 300 mSv 150 mSvPeau / 500 mSv 300 mSv 150 mSvCristallin / 150 mSv 90 mSv 45 mSvTableau 3 : Limites annuelles d’incorporation (LAI) par inhalation et ingestion [18)Par ingestionL.A.I.Par inhalation99mTc : 3.109 Bq 6.109 Bq111In 2.108 Bq 2.108 Bq123I 1.108 Bq 2.108 Bq131I 1.106 Bq 2.106 BqDossier 1998, XIX, 5-6 29


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Séparer le matériel et les substances radioactifs de ce quine l’est pas, et les identifier avec le trèfle radioactif.- Avant manipulation, protéger la surface de travail par unefeuille de papier absorbant sur la face supérieure et imperméablesur la face inférieure, et l’éliminer comme déchetradioactif en fin de manipulation.- En fin de travail, vérifier l’absence de contamination dumatériel utilisé, de ses mains, de ses pieds...L’application de toutes ces règles de prévention est facilitéepar un aménagement particulier des locaux :* L’individualisation et l’identification des locaux, leurregroupement en un seul endroit et leur hiérarchisation paractivités décroissantes permettent de les séparer des autreslocaux et de délimiter facilement une zone contrôlée.* Une ventilation en dépression, indépendante de celle dureste du bâtiment, permet d’entraîner les substancesgazeuses ou volatiles, de les piéger dans des filtres et d’empêcherun recyclage de l’air vicié.· Toutes les surfaces (sols, murs, surfaces de travail) doiventêtre sans angles, lisses, imperméables, sans joints et facilementdécontaminables.* Les éviers sont équipés de robinets à commande nonmanuelle.Enfin, l’information et la formation <strong>pratique</strong> du personnelreste la condition indispensable à la compréhension desphénomènes mis en jeu, à la connaissance des moyens deprotection et des méthodes de travail garantissant lameilleure sécurité.Plusieurs intervenants peuvent être cités (8, 18) : le comitéhygiène et sécurité, le médecin du travail, la personne compétenteen radioprotection. Celle-ci est désignée par l’employeur,travaille dans l’établissement et a suivi une formationagrée à la radioprotection. Outre sa participation à lasécurité des travailleurs exposés, elle a pour missions deveiller à l’application des mesures de radioprotection, d’effectuerune analyse des postes de travail exposés et d’interveniren cas d’accident.5. Surveillance médicale des travailleurs exposés(13, 18, 19)exposant aux rayonnements ionisants,- suivre, durant toute la vie professionnelle, la fiche d’expositiondu travailleur mentionnant les dates et les résultatsdu développement des films dosimétriques, de l’anthropogammamétrieet de la radiotoxicologie des urines pratiquéestous les six mois.Radioprotection du patient en médecine nucléaire1. Nature des risques encourusSi l’exposition externe est négligeable, l’exposition internedu patient est obligatoire, en raison de l’administrationd’une substance radioactive pour réaliser l’examen. Lerisque qu’elle représente est cependant largement compensépar le bénéfice que retire le patient de l’examen effectué.Cf Tableau V2. Évaluation de l’expositionIl est très difficile de calculer précisément les doses absorbéesau cours d’un examen donné par un patient donné. Ladosimétrie dépend en effet d’une multitude de paramètres,liés notamment au patient et inaccessibles en <strong>pratique</strong> courante(volumes, masses et formes des organes, vitessesd’élimination...)Elles peuvent cependant être évaluées par des procédés decalcul élaborés par le MIRD (Medical International DoseCommittee), à partir d’un corps humain type .Mais de façon courante, elles sont estimées à partir detables qui donnent, pour le radiopharmaceutique considéré,et par unité d’activité administrée, les doses absorbées parorgane ou par l’organisme entier. Il suffit alors, pourconnaître la dose absorbée par le patient, de multiplier lesvaleurs indiquées sur les tables par l’activité injectée.3. Principes de radioprotection (7)La radioprotection du patient est fondée sur deux principes.La surveillance médicale consiste à :- effectuer tous les six mois pour les travailleurs de la catégorieA, un examen clinique afin de prévenir ou dépistertoute affection susceptible d’être liée à une exposition auxrayonnements ionisants, ou de déceler toute contre-indicationmédicale à l’affectation ou au maintien à un posteDossier 1998, XIX, 5-630- La justification de l’examen implique que les bénéficesattendus soient supérieurs aux risques associés. Il est aussinécessaire de comparer les examens de médecine nucléaireaux autres techniques d’exploration (radiologie, IRM, échographie...)et, à bénéfice égal, de les remplacer par une techniquemoins ou non irradiante.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Tableau IV : Épaisseur en plomb pour atténuerd’un facteur 10 l’émission de photons (17)Radioélément Énergie X ou γ Épaisseur de(keV)plomb (mm)99mTc 140 1.651Cr 320 6131I 364 23Tableau V : Doses d’irradiation délivréesà l’adulte après injection IV d’HMDP-99mTcpour une scintigraphie osseuse(d’après RCP – TCK 21®)Organe ou tissu Dose d’irradiation (µGy.MBq -1 )Squelette 6,81Moelle osseuse 8,54Vessie 18,10Poumons 1,75Reins 6,94- L’optimisation de l’examen implique de réduire au maximuml’exposition du patient. L’isotope choisi doit être lemoins irradiant. L’activité administrée doit être aussi faibleque possible tout en restant compatible avec les objectifs del’examen.4. Mesures <strong>pratique</strong>s de radioprotection (8)Les mesures <strong>pratique</strong>s de radioprotection sont de trois types .4.1. Mesures liées au patient* Chez la femme en période d’activité génitale, ne réaliserl’examen que dans les 10 jours qui suivent le début desrègles.En cas d’urgence, écarter la possibilité d’une grossesse encours par un test sanguin.En effet, la plupart des radiopharmaceutiques technétiéss’éliminent par voie urinaire, sont stockés dans la vessie etpourraient irradier l’embryon. Un passage transplacentairevers la thyroïde du fœtus est aussi possible après administrationd’iode ou de pertechnétate radioactifs.* Chez la femme enceinte, sauf en cas d’urgence, ne paseffectuer d’examen de médecine nucléaire et tenter de leremplacer par une échographie.* Chez la femme qui allaite, l’allaitement doit être suspendude quelques heures à quelques jours, voire interrompuaprès administration d’un radiopharmaceutique (éliminationpar le lait) [9].* Chez l’enfant ou le sujet jeune, l’activité administrée doitêtre réduite au minimum.4.2. Mesures liées au radiopharmaceutiqueLes patients doivent boire abondamment avant et aprèsadministration d’un radiopharmaceutique à élimination urinaireimportante pour éliminer rapidement la radioactiviténon fixée , et uriner le plus souvent possible afin de limiterl’irradiation de la vessie et des organes génitaux.Procéder à un blocage de la thyroïde, en particulier en casd’exploration d’un organe autre que la thyroïde par unradiopharmaceutique marqué à l’ 123 I ou l’ 131 I. ( utiliser lesoluté de Lugol ou le perchlorate de potassium).Il est parfois d’usage d’administrer 100 à 400 mg de perchloratede potassium 30 à 60 minutes avant l’injection demédicament radiopharmaceutique technétié afin de protégerla thyroïde de l’éventuel pertechnétate libre.4.3. Mesures d’organisationDisposer de 2 salles d’attente séparées, une en zone surveilléepour l’attente des patients avant administration, etl’autre en zone contrôlée pour l’attente des patients aprèsadministration.Radioprotection de l’environnement en médecinenucléaire1. Nature des risques (8)Il est possible de distinguer :- un risque de dissémination de substances radioactives,susceptible d’entraîner une contamination des locaux, del’atmosphère, et par conséquent des individus,Dossier 1998, XIX, 5-631


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- un risque d’exposition des personnes de l’entourage despatients : accompagnateur, famille, personnel soignant ...2. Moyens de protection contre une dissémination(8, 18)* Effectuer des contrôles d’ambiance : Il s’agit de mesurerla contamination de l’air, des locaux, des plans de travail àl’aide de contaminamètres.* Contrôler les sources radioactives et s’assurer de l’absencede fuites de rayonnements hors des protections plombées.* S’assurer du respect des règles de traitement des déchetsradioactifs.3. Élimination des déchets radioactifs (8, 17)Les déchets radioactifs doivent être séparés des autresdéchets hospitaliers. Ils sont triés en différents catégoriesselon leur nature (liquides, solides, gaz, aiguilles...), et endifférents types selon la période radioactive des radioélémentsqu’ils contiennent.Types de déchetsType Période Exemples1 très courte < 6 jours 99mTc, 201 Tl, 123 I2 courte 6 - 71 jours 131I, 51 Cr3 longue > 71 jours 57CoLes déchets solides sont recueillis dans des poubelles plombéeset identifiées avec le type de déchets qu’elles contiennent.L’intérieur des poubelles est protégé par un sac plastiquedont le bord est retourné.Après remplissage, les déchets de type 1 et 2 sont le plussouvent stockés dans des locaux adéquats afin de laisserdécroître leur radioactivité jusqu’à un niveau suffisammentfaible pour autoriser leur rejet avec les déchets conventionnels.Un entreposage de 2 mois pour les déchets de type 1 et de2 ans pour les déchets de type 2 assurent une décroissanceradioactive d’un facteur 1000 par rapport à l’activité initiale.Les déchets de type 3 sont enlevés par l’ANDRA(Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs).Les effluents liquides radioactifs de type 1 et 2 sont dirigés,à partir d’un nombre restreint de points d’évacuation uniquementréservés à cet effet, vers un système de 2 cuvestampons. Chaque cuve fonctionne alternativement uneannée en remplissage, et une année en stockage de décroissance.La vidange d’une cuve ne peut intervenir qu’aprèsvérification de l’activité volumique des effluents qu’ellecontient. Les déchets de type 3 sont également enlevés parl’ANDRA.Les effluents gazeux sont rejetés par une cheminée d’évacuationunique, équipée de pièges et de filtres ainsi qued’un dispositif permettant l’enregistrement de la radioactivitérejetée dans l’atmosphère.4. Moyens de radioprotectionde l’entourage des patients* Existence de deux salles d’attente pour les patients, avantet après administration du radiopharmaceutique. L’accès àcette dernière est interdite aux personnes de l’entourage.* Séjour obligatoire du patient à l’hôpital, de quelquesheures pour un examen à visée diagnostique, à plusieursjours ( dans des chambres protégées avec visites interdites)pour un traitement thérapeutique.* Consignes dispensées au patient à sa sortie du service :éviter les contacts non indispensables avec les enfants,veiller aux risques de contamination, en particulier des toilettes...Conduite à tenir en cas d’accidentDans tous les cas, prévenir la personne compétente enradioprotection.1. Contamination de surface (8, 17)* Délimiter et identifier la zone contaminée.* Effectuer une décontamination de cette zone :- nettoyer avec une compresse imbibée de décontaminant(par exemple : RBS 35“ Laboratoire TraitementsChimiques de surfaces, TFD4“ Laboratoire Franklab, DL1“Laboratoire Phagogène), de la périphérie vers le centre dela contamination, en changeant fréquemment de compresses.- mesurer la radioactivité résiduelle,- renouveler si besoin le nettoyage,- en cas de contamination du sol, contrôler les semelles deschaussures des personnes présentes.2. Contamination de matériel (8, 17)Utiliser de préférence, lorsque cela est possible, une tech-Dossier 1998, XIX, 5-632


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>nique de lavage ou de trempage dans un bain de décontaminant.3. Contamination humaine (5, 8, 17)3.1. Contamination cutanéeRéaliser la décontamination le plus rapidement possiblepour limiter l’absorption transcutanée.Deux techniques d’intervention sont possibles, à conditiond’être mises en œuvre dans les plus brefs délais après l’accident:- saturer l’organe cible par un isotope stable (administrationd’iode stable en cas d’incorporation d’iode radioactif),- accélérer le transit de la substance dans l’organismeSi la contamination est localisée, la partie contaminée estlavée soigneusement à l’eau du robinet et au savon, puisrincée abondamment.Si la contamination est plus étendue, prendre une douche etse nettoyer au savon, en protégeant les yeux, la bouche, lesnarines, les conduits auditifs ainsi que toute plaie noncontaminée (les vêtements sont recueillis dans un sac enplastique). Sécher et contrôler le niveau de contaminationrésiduelle. Si besoin, renouveler la décontamination. Serhabiller avec des vêtements propres.En cas de plaie bénigne contaminée, la faire saigner abondamment,la rincer et y appliquer un pansement stérile.Veiller à ne jamais transformer une contamination localiséeen une contamination plus étendue, et une contaminationexterne en une contamination interne par un nettoyage tropviolent.3.2. Contamination interneDossier 1998, XIX, 5-633


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : GÉNÉRALITÉSLégislation1 - Code de la Santé publique. Éditions Dalloz, 1995.2 - Deletraz-Delporte M, Scherrmann JM. Exercice de laradiopharmacie en France. Rev Acomen 1996 ; 2 (1) : 28-33.3 - Arrêté du 15 octobre 1992 - JO du 5 novembre 1992.Physique nucléaire1 - Association d’Information pour la Prévention desRisques Majeurs. Mémento du risque nucléaire.2 - Blanc D. Physique Nucléaire. Éditions Masson, Paris,1993.3 - Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Imagerie NucléaireFonctionnelle. Éditions Masson, Paris, 1991.4 - Simonnet G. Les radioisotopes en recherche biologique.Détection et radioprotection. Éditions Masson, Paris, 1994.Préparations radiopharmaceutiques1 - Dewanjee M.K. The chemistry of 99mTc labeled radiopharmaceuticals.Seminars in Nuclear Medicine 1990 ; 20(1) : 5-27.2 - Les bonnes <strong>pratique</strong>s de fabrication. B.O. 95/2 bis.3 - Pasqualini R. Générateurs isotopiques et trousses. Coursde DESC de radiopharmacie et de Radiobiologie (INSTN),1996.4 - Ricordel I. Préparation d'un radiopharmaceutique.Contrôle de qualité d'un radiopharmaceutique. Cours deDEA de radiochimie, Option radiopharmaceutiques(INSTN), 1994, 2ème édition EASSA.5 - Vidal M. Chimie des radiopharmaceutiques. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique, 1994, 18 :264-272.Contrôle des préparations radiopharmaceutiques1 - Barbier Y. Le contrôle de qualité des radiopharmaceutiques- Approche pragmatique. Bull Acomen 1994 ; 1 : 5-9.2 - Barbier Y, Galy Y. Les radiopharmaceutiques. Guide<strong>pratique</strong> du contrôle de qualité en Médecine Nucléaire. Éditionsde l’ACOMEN.3 - Guilloteau D. Les médicaments raduiopharmaceutiqueset la radiopharmacie. Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelleet métabolique, 1994, 18 : 283-287.4 - Guilloteau D, Galy G, Barbier Y. Le contrôle de qualitédes radiopharmaceutiques. Rev Acomen 1996, 2 (1) : 34-8.5 - Préparations radiopharmaceutiques. Pharmacopée française,Maisonneuve Ed., Sainte Ruffine, janvier 1989,Xème Ed.6 - Stérilité. Pharmacopée française, Maisonneuve Ed.,Sainte Ruffine, janvier 1992, Xème Ed.7 - Robbins P.J. Chromatography of technetium-99m radiopharmaceuticals: A Pratical Guide. The Society of NuclearMedicine, Ed. New-York, 19848 - Sampson CB. Textbook of radiopharmacy : Théory andPractice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994.Critères de choix d’un médicament radiopharmaceutiques1 - Moretti JL, Prevot M, Blanchot C, Duran-Cordobes M.Radiopharmaceutiques. Structrures, activité, ciblage. JPharm Clin 1994 ; 13 : 173-6.2 - Ricordel I. Préparation d'un radiopharmaceutique.Contrôle de qualité d'un radiopharmaceutique. Cours deDEA de radiochimie, Option radiopharmaceutiques(INSTN), 1994, 2ème édition EASSA.Pharmacovigilance et matériovigilance1 - Bagheri H, Galian ME, Bastie D et al. Enquête prospectivesur les effets indésirables des médicaments radiopharmaceutiques.Thérapie 1996 ; 51 : 550-3.2 - Hesselwood S., Leing E. Drug interactions with radiopharmaceuticals.Eur J Nucl Med 1994 ; 21 (4) : 348-56.3 - Hesselwood SR, Keeling DH, RadiopharmacyCommittee of EANM. Frequency of adverse reactions toradiopharmaceuticals in Europe. Eur J Nucl Med 1997 ; 24(9) : 1179-82.4 - Hladik WB, Nigg KK, Rhodes BA. Modifications de labiodistribution des radiopharmaceutiques sous l’action demédicaments. ORIS.5 - Silberstein EB, Ryan J, Pharmacopeia Committee ofSNM. Prevalence of adverse reactions in nuclear medicine.J Nucl Med 1996 ; 37 : 185-92.Dossier 1998, XIX, 5-634


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>6 - Tafani JAM, Bagheri H. La pharmacovigilance appliquéeaux radiopharmaceutiques : Expérience réalisée àToulouse. Revue Acomen 1996 ; 1 : 42-4.7 - Thirion B. La pharmacovigilance appliquée aux radiopharmaceutiques: Situation générale. Rev Acomen 1996 ;1 : 39-41.8 - European system for reporting adverse reactions to anddefect in radiopharmaceuticals : annual report 1995. Eur JNucl Med 1996 ; 23 (12) : BP27-BP31.9 - European system for reporting adverse reactions to anddefect in radiopharmaceuticals : annual report 1996. Eur JNucl Med 1998 ; 25 (2) : BP3-BP8.Radioprotection1 - Aubert B, Paul D. Sabattier R. Dosimétrie du personnelen milieu hospitalier. Radioprotection 1997 ; 32 (2) : 163-78.2 - Bertin M. Effets génétiques des radiations. ConcoursMéd 1991 ; 113 : 1895-6.3 - Bertin M. Maladies professionnelles. Concours Méd1991 ; 113 : 1922.4 - Bertin M. Limites réglementaires. Concours Méd 1991 ;113 : 1923-4.5 - Faculté de Pharmacie de Grenoble, faculté de Pharmaciede Lyon, Ordre National des Pharmaciens et coll.Pharmaciens et Nucléaire : Conduite <strong>pratique</strong> en cas d’accident.1995.6 - Faculté de Pharmacie de Grenoble, faculté de Pharmaciede Lyon, Ordre National des Pharmaciens et coll.Pharmaciens et Nucléaire : Informations <strong>pratique</strong>s. 1995.7 - Galle P., Aubert B. Médecine nucléaire et irradiation.Concours Médi 1991 ; 113 : 1905-7.8 - Gambini DJ, Granier R. Manuel <strong>pratique</strong> de radioprotection.Éditions Tec et Doc Lavoisier, Paris, 1992.9 - Harding LK, Bossuyt A, Pellet S, Reiners C, Talbot JN.Recommendations for nuclear medicine physicians regardingbreastfeeding mothers. Eur J Nucl Med 1995 ; 22 (5) :BP17.10 - Hubert D. Les différentes sources d’irradiation.Concours Méd 1991 ; 113 : 1882-3.11 - Hubert D. Effets cancérogènes des radiations.Concours Méd 1991 ; 113 : 1891-4.12 - Institut National de recherche et de sécurité . Principesélémentaires de radioprotection. Éditions I.N.R.S. ED 658,Paris, 1988.13 - Journal Officiel de la République Française. Protectioncontre les rayonnements ionisants : Textes législatifs etréglementaires. Direction des Journaux Officiels, N° 1420.14 - Lallemand J. Grandeurs et unités utilisées en radioprotection.Concours Méd 1991 ; 113 : 1884-5.15 - Lallemand J. Effets biologiques de l’irradiation etconséquences pathologiques. Concours Méd 1991 ; 113 :1886-90.16 - Lallemand J. Effets tératogènes des radiations.Concours Méd 1991 ; 113 : 1897-9.17 - Simonnet G. Les radioisotopes en recherche biologique :détection et radioprotection. Éditions Masson, Paris, 1994.18 - La radioprotection en Milieu Hospitalier. ComitéFrançais d’éducation pour la Santé, Paris, 1993.19 - Mémento du Risque Nucléaire. Associationd’Information pour la Prévention des Risques majeurs.Dossier 1998, XIX, 5-635


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>MONOGRAPHIES1 : EXPLORATION FONCTIONNELLEActitumomabAcide dimercaptosucciniqueBétiatideBisicateChrome 51 (EDTA)Cyanocobalamine-57Co-FI + Cyanocobalamine-58CoÉrythrocytes marquésExamétazimeFragments MAB anti-mélanome18 FluorodéoxyglucoseFurifosminGallium 67 (citrate)GluconateIgovomabIobenguaneIobenguane- 131 IIode 123 (iodure de sodium)Iode 131 (iodure de sodium)6-Iodométhylnorcholestérol- 131 ILeucocytes (ou polynucléaires) marquésMacroagrégats d’albumine humaineMébrofénineMédronateMicrosphères d’albumine humaineOxidronatePentétatePentetréotidePertechnétate de sodiumPhytatePyrophosphateSatumomab pendetideSérum albumine humaineSestamibiSulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)TetrofosminThrombocytes marquésDossier 1998, XIX, 5-6 36


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Pr é paration radiopharmaceutiquemultidosemonodose15 minTemps de la pr é parationDiagdénomination 99mTc Gr 4Usage* diagnostic : Diag* thérapeutique : TherSigle duRadio é l é mentGroupe de radiotoxicit é duradio é l é ment :Radiotoxicité〈*Gr.1 : très élevée〈*Gr.2 : élevée〈*Gr.3 : modérée〈*Gr.4 : faibleOrganesFonctions digestivesFonction rénaleGlandes endocrinesOncologiePoumonsSyndromes infectieuxet inflammatoiresSystème cardiovasculaireSystème lymphoïdeSystème Nerveux centralSystème ostéo-articulaireSystème réticulo-endothélialSystème sanguin ethématopoïétiqueDossier 1998, XIX, 5-6 37


Évaluation thérapeutiqueEXPLORATION DIAGNOSTIQUEMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>TRACEURS UTILISESExploration des fonctions digestives• Glandes salivaires• Étude de transits digestifs• Scintigraphie de la muqueuse gastrique• Pertechnétate 99 mTc de sodium• Pentétate- 99 mTc• Sulfure de rhénium colloïdal (nanocolloïdes)-99mTc• Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)-99mTc• Pertechnétate 99 mTc de sodium· Scintigraphie hépatique • Phytate- 99 mTc• Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)-99mTc• Scintigraphie hépato-biliaire• Recherche d’hémorragies digestives• Test de Schilling• Mébrofénine- 99 mTc• Érythrocytes marqués• Cyanocobalamine- 58 Co + Cyanocobalamine-F•I•- 57 CoExploration de la fonction rénaleExploration des glandes endocrines• Traceurs glomérulaires :Chrome 51 (EDTA)Pentétate- 99 mTc• Traceurs tubulaires :Bétiatide- 99 mTc• Traceurs statiques :Acide dimercaptosuccinique- 99 mTcGluconate- 99 mTc• Thyroïde• Parathyroïdes• Iode 123 (iodure de sodium)• Iode 131 (iodure de sodium)· Pertechnétate 99mTc de sodium• Thallium 201 (chlorure)+ Pertechnétate 99 mTc de sodium• Surrénales • Traceurs de la médullosurrénale :Iobenguane-123IIobenguane-131I• Traceurs de la corticosurrénale :6-iodométhylnorchlolestérol-131IExplorations en oncologie• Cancer colo-rectal• Mélanome malin• Adénocarcinome ovarien• Actitumomab- 99 mTc· Satumomab- 111 In• Fragments MAB anti-mélanome- 99 mTc• Igovomab- 111 In• Satumomab- 111 InDossier 1998, XIX, 5-6 38


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>EXPLORATION DIAGNOSTIQUETRACEURS UTILISESExplorations en oncologie (suite 1)• Phéochromocytome• Divers• Iobenguane- 123 I• Iobenguane- 131 I• 18Fluorodéoxyglucose• Gallium 67 (citrate)• Pentétréotide- 111 In• Thallium 201 (chlorure)Exploration pulmonaire• Scintigraphie de perfusion pulmonaire• Macroagrégats d’albumine humaine- 99 mTc• Microsphères d’albumine humaine- 99 mTc• Scintigraphie de ventilation pulmonaire • Gaz :Krypton 81m (générateur)• Aérosols :TechnegasPentétate-99mTc (avec Venticis)• Tumeurs, inflammations, infections• Foyers hémoptoïques• Gallium 67 (citrate)• Érythrocytes marqués• Érythrocytes marquésExploration des syndromes inflammatoires et infectieux• Gallium 67 (citrate)• Leucocytes marquésExploration du système cardiovasculaire• Scintigraphie des cavités cardiaques · Traceurs vasculaires :Érythrocytes marquésSérum albumine humaine - 99 mTc• Scintigraphie de perfusion• Scintigraphie métabolique• Scintigraphie veineuse· Thallium 201 (chlorure)• Traceurs téchnétiés :FurifosminSestamibiTétrofosmin• : 18Fluorodéoxyglucose• Macroagrégats d’albumine humaine- 99 mTc• Microsphères d’albumine humaine- 99 mTc• Pyrophosphate-99mTcExploration du système lymphoïde• Gaz : Lymphographie• Sulfure de rhénium colloïdal(nanocolloïdes)- 99 mTcDossier 1998, XIX, 5-6 39


Évaluation thérapeutiqueEXPLORATION DIAGNOSTIQUEMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>TRACEURS UTILISESExploration du système nerveux central• Scintigraphie de perfusion cérébrale • Traceurs liposolubles :Examétazime- 99 mTc — Bicisate- 99 mTc• Traceurs sanguins :Érythrocytes marqués• Traceurs métaboliques :18Fluorodéoxyglucose• Angioscintigraphie cérébrale• Pentétate- 99 mTc• Pertechnétate 99 mTc de sodium• Érythrocytes marquésExploration du système ostéoarticulaire• Scintigraphie du cortex osseux • Diphosphonates technétiés :Médronate- 99 mTc — Oxidronate- 99 mTc• Scintigraphie de la moelle osseuse• Recherche d’infections osseuses• Recherche de tumeurs osseuses• Arthroscintigraphie• Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)- 99 mTc• Gallium 67 (citrate)• Leucocytes marqués• Gallium 67 (citrate)• Pertechnétate 99mTc de sodiumExploration du système réticulo-endothélial• Rate• Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)- 99 mTc• Érythrocytes marquésExploration des systèmes sanguin et hématopoïétique• Mesure du volume globulaire• Durée de vie des hématies• Durée de vie des leucocytes• Durée de vie des plaquettes• Érythrocytes marqués• Érythrocytes marqués• Leucocytes marqués• Thrombocytes marquéesLes monographies traitées ici sont réparties en 3 catégories :- les médicaments radiopharmaceutiques à usage diagnostique,- les médicaments radiopharmaceutiques à usage thérapeutique,- autres produits (générateurs, aérosoliseurs)Dans chaque catégorie, les monographies sont classées par ordre alphabétique et sont précédées, pour les deux premières,de tableaux présentant, par organe ou fonction, les différents médicaments radiopharmaceutiques utilisés.Les références bibliographiques, citées dans les monographies, sont toutes regroupées dans une bibliographie commune.D’autres références bibliographiques sont également disponibles dans la rubrique «pour en savoir plus …» et présententdes articles de synthèse concernant la réalisation d’un examen, le choix du médicament radiopharmaceutique…Dossier 1998, XIX, 5-6 40


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>15 à 20 minDiag Acide dimercaptosuccinique99m Tc Gr. 4DCISigleAcide dimercaptosucciniqueDMSANom déposé RENOCIS® TechneScan® DMSALaboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)Classification ATCRenseignements administratifsV09CAO2AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon (verre)- Boite de 5 flaconsCIS bio international AMM n° ?Mallinckrodt AMM n° ?Stabilité de la trousse12 mois (a) 6 mois (b)RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénominationAcidechimiquedimercaptosucciniqueFormule développée avant marquage [69]Composition de la trousseCIS bio international- Acide dimercaptosuccinique : 1 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté,inositol, acide ascorbique.Mallinckrodt- Acide dimercaptosuccinique : 1,2 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté,inositol.Formule semi-développée après marquageConservation de la trousseEntre 2 et 8°C, à l’abri de la lumièreDossier 1998, XIX, 5-641


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE [73]Mode opératoireRespecter les règles d’aseptie* et de radioprotection (Cf.Généralités)* Remarque : éviter le chlorure de benzalkonium et utiliserl’isopropanol à 70% comme antiseptique.CIS bio internationalInjecter la solution depertechnétate de sodium99m Tc dans le flaconAgiter1 à 6 ml3,7 GBqvigoureusement5 à 10 minutesCONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40, 59,6 6, 69)Caractères organoleptiquessolutionlimpideincolorepH entre 2,3 et 3,5Pureté radiochimiqueMéthode CCM :support : ITLC-SG (2,5 x 9 cm)phase mobile : acétoneimpuretés recherchées : 99mTcO4-dépôt : 1 goutte de la préparationFront desolvantB> 95 % (a)> 98% (b)1 cm3 cmMallinckrodtInjecter la solution depertechnétate de sodium99m Tc dans le flacon5 mlmaximum 3,7 GBq✂DépôtA3 cm2 cmAgiter manuellementLaisser reposer1 minuteà température ambiantependant 15 minutesPRC (%) =AA + Bx 100Forme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogèneConservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C)PHARMACOCINÉTIQUETaux maximum de fixation atteint entre la 6ème et 8èmeheure (a)Clairance d’environ 1 heure (a)Élimination par filtration glomérulaire (4 à 8% de la doseinjectée à 1 heure, 26 à 30 % à 14 heures)Stabilité de la préparation8 heures (a)4 heures (b)DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte(µGy/ MBq)Dossier 1998, XIX, 5-642


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Organes critiques a breins 146 170vessie NR 76rate 11,7 NRsurrénales 10,2 NRpancréas 8,2 NRfoie 6 NRovaires NR 6corps entier NR 4- Moindre fixation du DMSA par le rein affecté, en casd’hypertension avec sténose unilatérale de l’artère rénale,traitée par un inhibiteur de l’enzyme de conversion (a)Contre-indications- Grossesse- Patients de moins de 18 ans (sauf si bénéfices > risquesencourus)Effets indésirables- Un cas de réaction de type allergique a été rapporté (a)UTILISATION (73)Indications AMMExploration de la morphologie rénale et de l’état fonctionnelde chaque rein.- Réaction anaphylactoïde légère et occasionnelle (b)Interactions médicamenteusesAucune à ce jourPréparation du patientFaire boire abondamment le patientPosologie et mode d’administrationAdulte : 74 MBq en IV (a)37 à 185 MBq en IV (b)Réalisation de l’examenImages 1 à 3 heures après l’injection.Mesure de la fixation rénale à partir de la 6ème heure.Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 48heures suivant l’examen.- Modification du comportement rénal du DMSA par lesvariations de l’état acido-basique et du degré d’hydratation.(acidification par le chlorure d’ammonium, alcalinisationpar le bicarbonate de sodium, déshydratation par diurèseosmotique au mannitol) (a).Dossier 1998, XIX, 5-643


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>10 minDiag Actitumomab 99m Tc Gr. 4DCIActitumomabSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsCEA-Scan®MallinckrodtV091AO1AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 3 ml (verre)- Boite de 1 flacon- AMM n° 559 974 -0Composition de la trousse- Actitumomab (fragments Fab’ d’anticorps monoclonauxmurins dirigés contre l’antigène carcino-embryonnaire(ACE)) : 1,25 mg.- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, chlorure stanneux,tartrate de sodium et de potassium, acétate de sodium,sucrose.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESNon renseignéPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)Injecter la solution depertechnétate de sodium99m Tc dans le flaconAgiterLaisser reposer1 ml925 à 1100 MBqmanuellementenviron 30 secondesà température ambiante,5 minutes minimumConservation de la trousseEntre 2 et 8°CAjouter NaCl 0,9%Agiter1 mlmanuellementquelques secondesStabilité de la trousse24 moisDossier 1998, XIX, 5-644Forme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Conservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)Stabilité de la préparationOrganes critiquesOrganes critiques4 heuresreins 100,3 poumons 7,7vessie 16,6 ovaires 7,7rate 15,9 testicules 4,5CONTRÔLE DE QUALITÉCaractères organoleptiquessolution limpideincolorefoie 10,4 corps entier 4,6moelle osseuse 9,9Équivalent de dose efficace : 13,1 µSv/MBqpHNRPureté radiochimique > 90 %Méthode CCM :support : ITLC-SG (2,5 x 9 cm)phase mobile : acétoneimpuretés recherchées : 99m TcO4-dépôt : 1 goutte de la préparationFront desolvantB1 cm3 cmUTILISATIONIndications AMMMise en évidence de la récidive tumorale et/ou de métastaseschez les patients atteints de cancer du colon ou durectum histologiquement prouvé, en complément des autrestechniques d’imagerie :- dans le cadre d’un bilan d’extension,- lors d’une élévation de la concentration sanguine d’ACE.✂A3 cmPosologie et mode d’administration- Adulte : 750 à 1000 MBq en IV lente (1 mg)DépôtPRC (%) =AA + Bx 1002 cm- Conditionnement de la préparationPrélever 2 ml de préparation dans une seringue de 5 ml etajuster le volume à 5 ml avec une solution injectable deNaCl 0,9 %.Réalisation de l’examenPHARMACOCINÉTIQUEConcentration sanguine de 63, 23 et 7 % de la valeur initiale,respectivement 1, 5 et 24 heures après injectionÉlimination urinaire (28 % à 24 heures)- Faire uriner le patient avant l’acquisition des images(diminution de l’activité vésicale).- Acquisition des images précoces : 2 à 5 heures après l’injection.- Acquisition des images tardives (éventuelles) : 18 à 24heures après l’injectionDossier 1998, XIX, 5-645


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 24heures suivant l’injection.- Si nécessité d’une administration répétée : respecter undélai au moins égal à 3 mois et vérifier l’absence d’HAMA(anticorps humain anti-souris) dans le sérum du patientContre-indicationsGrossesseEffets indésirables- Effets mineurs et spontanément résolutifs : éosinophilie,nausées, bursite, urticaire, prurit généralisé, céphalées,troubles gastriques, fièvre.- Un cas de crise épileptique «grand mal» éventuellementrelié à l’administration de ce médicament a été rapporté.- Possibles réactions d’hypersensibilité liées à la présenced’HAMA (se développent chez 1% des patients après administration)Interactions médicamenteusesAucune à ce jourDossier 1998, XIX, 5-646


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>25 minDiag Bétiatide 99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsBétiatideMAG3TechneScan® MAG3MallinckrodtV09CAO3AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 10 ml (verre)- Boite de 5 flacons- AMM n° 556 933-1RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénomination Mercapto-acétyl-triglycinechimiqueFormule développée avant marquage (69)Composition de la trousse- Bétiatide : 1 mg.Formule semi-développée après marquage (69)- Substances auxiliaires : chlorure stanneux, tartrate disodique.Conservation de la trousseEntre 2 et 8°C.Stabilité de la trousse12 mois.PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE (10, 46, 47, 72)Mode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)Dossier 1998, XIX, 5-647


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconAgiter3 ml maximum1100 MBq maximumdiluer jusqu'à 10 mlavec NaCl 0,9 %ou1 ml maximum925 MBq maxi-mumdiluer jusqu'à 4 mlavec NaCl 0,9 %manuellementquelques secondes- élutions successives :5 ml d’HCl 0,001N → fraction A5 ml de Tampon phosphate 0,01M pH6/alcool éthylique99,5:0,5 v/v → fraction B10 ml de Tampon phosphate 0,01M pH6/alcool éthylique93:7 v/v → fraction C10 ml d’alcool éthylique → fraction DImpuretés hydrophiles (A+B) < 5 %Impuretés lipophiles (D) < 5 %PRC (%) =CA + B + C + Dx 100Chauffer bain-marie à 100°C10 minutesRefroidirForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène.dans de l’eau froidePHARMACOCINÉTIQUE (12, 72)Clairance rapideMode d’excrétion comparable à celui de l’acide ortho-iodohippurique,avec une valeur de clairance d’environ 55% decelle de l’ l’acide ortho-iodohippurique.Élimination principalement urinaireConservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la préparation- 1 heure sous un volume de 4 ml.- 4 heures sous un volume de 10 ml.CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 15, 68, 69)Caractères organoleptiquesDossier 1998, XIX, 5-6solution limpideincolorepH entre 5 et 6Pureté radiochimique > 90 %Méthode de chromatographie sur colonne :- support : SEP-PAK® Cartridges C18 Plus- impuretés recherchées : tartrates, 99mTcO4-, 99mTc-R- régénération de la colonne :10 ml d’alcool éthylique puis10 ml d’HCl 0,001N- dépôt : 0,1 ml de la préparation48DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)Organes critiquesOrganes critiquesvessie 127 foie 5vésicule 43 corps entier 1biliairereins 17Équivalent de dose efficace : 11 µSv/MBqUTILISATIONIndications AMMTroubles néphrologiques et urologiques :- en combinaison avec un diurétique de l’anse de Henlépour différencier la nature de l’obstruction urinaire,- en combinaison avec un inhibiteur de l’enzyme de conversionpour déterminer la présence d’une sténose dans uneartère rénale


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Préparation du patientFaire boire abondamment le patient avant examen.Posologie et mode d’administration* Adulte :* Enfant :37 à 740 MBq en IV1 mois : 1,85 MBq en IV6 mois : 3,7 MBq1 an : 7,4 MBq2 ans : 11,1 MBq4 ans : 18,5 MBq10 ans : 37 MBqRéalisation de l’examenImages réalisables dès l’injection du traceur.Précautions d’emploi et mises en garde- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 48heures suivant l’injection.Contre-indicationsGrossesseEffets indésirablesQuelques cas de réactions anaphylactiques ont été signalésInteractions médicamenteusesAucune à ce jourDossier 1998, XIX, 5-649


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>40 minDiag Bisicate 99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsBicisateECDNEUROLITE®Mallinckrodt DuPont Pharma S.A.V09AA02AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousseBoite de 2 flacons :- Flacon A : Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pourpréparation radiopharmaceutique- Flacon B : Solution tampon- AMM n° ?RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénomination N,N’-1,2-éthylène diyl bis L cystiénechimiquediéthyl esterFormule développée avant marquage (69)Composition de la trousseFormule semi-développée après marquage (69)- Flacon A :. Dichlorhydrate de bicisate : 0,9 mg. Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, seldisodique EDTA, mannitol- Flacon B : phosphate disodique, phosphate monosodique,eau ppi.Conservation de la trousseA température ambiante (entre 15 et 25°C)Stabilité de la trousse12 mois.Dossier 1998, XIX, 5-650PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoire (31)Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flacon BAgiterInjecter du chlorure desodium à 0,9% dans leflacon AAgiterenviron 2 mlenviron 3700 MBqmanuellementquelques secondes3 mlmanuellementquelques secondesTransférer immédiatement dans les 30 secondes après1 mL du flacon A dans le la reconstitution du flacon Aflacon BPureté radiochimique > 90 %Méthode CCM :support : plaque gel de silice (2,5 x 7,5 cm)fournie par le laboratoirephase mobile : acétate d’éthyleimpuretés recherchées : 99mTcO4-, colloïde,EDTA-99mTcdépôt : 1 goutte de la préparation(séchage 10 min. maximum)Migrations relatives :99mTc-bicisate : Rf = 0,999mTcO4- + EDTA-99m Tc + colloïde : Rf = 0Front desolvantB0,5 cm3 cmAgiterLaisser reposermanuellementquelques secondes30 minutesà température ambiante✂DépôtA3 cm1 cmForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène.BPRC (%) = x 100A + BConservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la préparation8 heures .PHARMACOCINÉTIQUE (16, 37)Passage à travers la barrière hémato-encéphalique puis rapidefixation par l’encéphaleMétabolisation par les estérases sanguinesÉlimination rénaleCONTRÔLE DE QUALITÉ (21, 69)Caractères organoleptiquespHsolution aqueuselimpide, incoloreNRDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (2 heuresaprès miction) (µGy/ MBq)Dossier 1998, XIX, 5-651


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Organes critiquesOrganes critiquesvessie 30 reins 7colon 25 ovaires 6vésicule biliaire 16 cerveau 5,5intestin grêle 9 corps entier 2,9Équivalent de dose efficace : 8 µSv/MBq.UTILISATIONIndications AMMÉvaluation des anomalies de la perfusion régionale cérébralechez les patients atteints d’affection du système nerveuxcentral.Précautions d’emploi et mises en garde- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice résultant supérieur auxrisques encourus- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les12heures suivant l’injection.Contre-indicationsAucune à ce jour.Posologie et mode d’administrationAdulte : 740 MBq/70 kg en IV.Réalisation de l’examenAcquisition des images : dans les 6 heures après l’injection.Effets indésirables- Parosmie avec sensation transitoire d’une discrète odeuraromatique.- Rares cas (non imputés au traceur) : céphalées, agitation,nausées, syncope, constipation, diarrhées, dyspepsie, somnolence,douleurs dorsales.Interactions médicamenteusesAucune à ce jour.Dossier 1998, XIX, 5-652


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Chrome 51 (EDTA) 51 Cr Gr. 4DCISigleÉthylènediaminotétraacétate de chrome [ 51 Cr]51CrNom déposé EDTA 51Cr® CR-51-MM-1®Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b)Classification ATCRenseignements administratifsV09CX04AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution isotonique stérile.Composition- Éthylènediaminotétraacétate de chrome [ 51 Cr] ou édétatede chrome [ 51 Cr] : 3,7 MBq/ml.- Substances auxiliaires : édétate de chrome, EDTAsodique, alcool benzylique, eau ppi (a)Stabilité60 jours après la date de fabrication (a).RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Chrome 51Période physique27,7 joursDésintégrationpar capture électroniquePrincipales émissions Energies en keV (%)γ 320 (10)ConditionnementFlacon (verre 10 mL) (a)- Amersham37 MBq (10 mL) AMM n° 559 980-0- CIS bio international37 MBq (10 mL) AMM n°????????CONTRÔLE DE QUALITÉCaractères organoleptiquesNRpHNRConservationÀ température ambiante.Dans son conditionnement d’origineIdentificationMesure de l’activitéspectrométrieX et γ± 10 % del’activité théoriqueDossier 1998, XIX, 5-653


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PHARMACOCINÉTIQUEEn cas d’insuffisance rénale sévère(Tb = 1000 min, temps de transit rénal = 20 minutes)Equilibre entre les espaces intra et extravasculaires obtenu30 à 90 minutes après administration IV.Organes critiques µGy/ MBqAdulte 15 ans 10 ans 5 ans1 anLiaison aux protéines plasmatiques inférieure à 0,5 %.Après la phase d’équilibre, pourcentage constant d’excrétionrénale par unité de temps.Elimination presque exclusivement rénale par filtration glomérulaire(chez le patient à filtration glomérulaire normaleou quasi-normale : à 24 heures, élimination urinaire de99,9% de la quantité administrée et élimination fécale demoins de 0,1%)Pas de sécrétion tubulaire significative, ni de réabsorption.Légère sous-estimation du débit de filtration glomérulairepar l’edétate de chrome 51 par rapport à celui obtenu par laclairance de l’inuline (pourrait être lié à une faible réabsorptiontubulaire, une rétention corporelle ou une dissociationdu complexe).vessie 21 29 42 64 120utérus 5,8 7,1 11 17 29reins 8,3 10 14 21 36ovaires 4,6 6,0 9,1 14 25intestin 4,5 5,5 8,3 13 23testicules 3,7 4,6 7,2 11 21Équivalent de dose efficace (adulte) : 5,2 µSv/MBqUTILISATIONIndications AMMDétermination du débit de filtration glomérulaire (a).DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (a)En cas de fonction rénale normale(Tb = 100 min, temps de transit rénal = 5 min)Posologie et mode d’administration* Adulte et personne âgée : 1,1 à 6,0 MBq (a)* Enfant : appliquer le facteur multiplicatif du groupePédiatrie de l’EANM à la dose adulte.Organes critiques µGy/ MBqAdulte 15 ans 10 ans 5 ans1 an* Nourrisson : activité minimum de 0,1MBq recommandéechez le nourrisson de moins de 1 an.vessie 23 32 46 70 13utérus 2,8 3,4 5,3 7,9 1,3reins 1,8 2,2 3,2 4,6 8,1ovaires 1,6 2,0 3,0 4,5 7,6intestin 1,2 1,6 2,3 3,6 6,2testicules 1,2 1,6 2,8 4,2 7,8Équivalent de dose efficace (adulte) : 2,3 µSv/MBqRéalisation de l’examen* Injection IV unique :- préférée en général, car ne nécessite pas le recueild’échantillons urinaires,- non valable en cas d’œdèmes,- calcul de la clairance plasmatique à partir de l’activitéinjectée et de la courbe de décroissance plasmatique obtenueà partir d’échantillons sanguins* Perfusion IV continue :- injection IV chez l’adulte de 1900 kBq (dose de charge)suivie d’une perfusion continue (37 kBq/mL avec un débitde 0,5 mL/min),- recueil des urines par périodes de 15 minutes, avec un prélèvementsanguin au milieu de chaque période.Dossier 1998, XIX, 5-654


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Précautions d’emploi et mises en garde- Faire boire et uriner fréquemment le patient, en raison del’irradiation vésicale.- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices supérieurs auxrisques encourus- Allaitement : à éviter, sinon suspendre l’allaitement pendantau moins les 4 heures suivant l’injection.Effets indésirablesRares réactions allergiques (a).Interactions médicamenteusesAucune à ce jour (a).Contre-indicationsAucune à ce jour (a)Dossier 1998, XIX, 5-655


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DiagCyanocobalamine-57Co-FI+ Cyanocobalamine-58Co57Co58CoGr. 3Gr. 3DCICyanocobalamine- 57 Co-FI + Cyanocobalamine- 58 CoSigleNom déposéDICOPAC®LaboratoireAmershamClassification ATCV09XX01 / V09XX02Renseignements administratifsAMM en coursRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Capsule de : Cyanocobalamine 58Co- Capsule de : Cyanocobalamine 57Co liée au FacteurIntrinsèque (FI)- Ampoule de : Cyanocobalamine pour injection IMConservation de la trousseEntre 2 et 8°CStabilité de la trousseNon renseignéComposition de la trousse- Capsule de Cyanocobalamine 58Co :. Cyanocobalamine 58Co, 0,25µg, 29,6 kBq à la date etheure de calibration.. Substances auxiliaires : lactose, alcool benzylique, gélatine- Capsule de Cyanocobalamine 57Co liée au FacteurIntrinsèque (FI) :. Cyanocobalamine 57Co, 0,25µg, 18,5 kBq à la date etheure de calibration liée au Facteur Intrinsèque (FI). Substances auxiliaires : lactose, sérum albumine bovine,Gélatine.- Ampoule de Cyanocobalamine :. Cyanocobalamine 1mg.. Substances auxiliaires : Eau ppi, chlorure de sodium.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESRadioélément 57Co 58CoPériode physique 272 jours 70,8 joursPrincipales émissions Énergies Énergiesγ en keV (%) en keV (%)122 (86) 511 (30)137 (11) 811 (99)CONTRÔLE DE QUALITÉIdentificationMesure de l’activitéspectrométrie X et g± 10 % de l’activité théoriqueDossier 1998, XIX, 5-656


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PHARMACOCINÉTIQUEL’injection d’une dose de charge de cyanocobalamine (poursaturer la transcobalamine) après l’absorption des cyanocobalaminesradioactives modifie leur comportement : augmentationde leur élimination.Après absorption orale, rétention intestinale pendant 2 à 3heures, puis passage dans le sang sous forme liée à des protéinesplasmatiques.Élimination urinaire : 10 à 40% de la radioactivité injectéeéliminée en 24 heures.DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (chez l’adulte)57Co-B12 58Co-B12Organes critiques µGy/MBq µGy/MBqFoie 24 000 36 000Pancréas 2600 6100Surrénales 2500 6700Reins 2300 5300Équivalent de dose efficace : 57 Co-B12 : 2700 µSv/MBq58Co-B12 : 5100 µSv/MBqUTILISATIONIndicationsTest de Schilling pour le diagnostic de la cause d’unemalabsorption de vitamine B12 :- défaut de sécrétion gastrique du facteur intrinsèque,- malabsorption intestinale.Préparation du patient- Patient à jeun- Interrompre un éventuel traitement par vitamine B12 et/oufacteur intrinsèque au moins 7 jours avant l’examen.Réalisation de l’examen- Recueil et comptage des 2 isotopes dans les urines des 24heures.Proportionnalité entre l’activité éliminée et l’activité absorbée.- Défaut de sécrétion gastrique du facteur intrinsèque :absorption et élimination de la cyanocobalamine-57 Co liéeau Facteur Intrinsèque uniquement.- Malabsorption intestinale : absorption et éliminationd’aucune des deux cyanocobalamines radioactivesPrécautions d’emploi et mises en garde- Enfant : ne réaliser l’examen qu’après estimation d’unbénéfice attendu supérieur aux risques encourus- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices supérieurs auxrisques encourus.- Allaitement : Interrompre l’allaitement.- Insuffisants rénaux : Augmentation de la durée de recueildes urines, augmentation éventuelle des activités administrées.Contre-indicationsAucune.Effets indésirablesRares : prurit.Posologie et mode d’administrationAdultes et enfants :- 1 capsule de cyanocobalamine - 57 Co+ 1 capsule de cyanocobalamine - 58 Copar voie orale (prise simultanée)- moins de 2 heures plus tard :1 ampoule de cyanocobalamine par voie IMInteractions médicamenteusesModification de l’absorption ou de l’élimination des cyanocobalaminesavec : le PAS, aminosides, cytostatiques (actimomycine),colchicine, neuroleptiques (trifluopérazine),antiépileptiques (phénobarbital, phénytoïne, primidone),biguanides, cholestyramines, diurétiques épargneurs depotassium, potassium, alcool, EDTA.Dossier 1998, XIX, 5-657


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DiagÉrythrocytes marqués51Cr99mTcGr. 4Gr. 4Classification ATC V09GA06 / V09GX03Renseignements administratifsPréparation magistraleRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES- Suspension cellulaire stérile- Types cellulaires : érythrocytes- Marquage autologue :· au chromate de sodium 51 Cr : in vitro· au pertechnétate de sodium 99mTc : in vitro, in vivo oumixte in vivo / in vitro.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESRadioélément Chrome 51 Technétium 99mPériode physique 27,7 jours 6,0 heuresDésintégration en envanadium 51 V technétium 99TcPrincipales Énergies Énergiesémissions keV (%) keV (%)γ 320 (10) 18 (6)21 (1)141 (89)PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE (27, 69)Mode opératoireRespecter les règles d’aseptie* et de radioprotection (Cf.Généralités)Dossier 1998, XIX, 5-658Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)Plusieurs méthodes peuvent être utilisées :* Séparation et marquage des érythrocytes au chromatede sodium 51 Cr (in vitro) :Cf schéma page* Séparation et marquage des érythrocytes au pertechnétatede sodium 99m Tc— Elle consiste en 2 étapes :- prétraitement des globules rouges par un agent réducteur,- marquage des globules rouges au pertechnétate de NaDéroulementTechnique de marquagedes 2 étapes in vitro in vivo in vivo / in vitroPrétraitement in vitro in vivo in vivopar réducteurMarquage in vitro in vivo in vitro— Techniques de marquage :* In vitro : cf schéma* In vivo / in vitro : cf schéma* In vivo :- Injection d’ion stanneuxou de pyrophosphateInjection de pertechnétatede Na 99m Tc· 20 à 40 minutes plus tard· Activité variable selonl’indicationRemarques :· Risque de transmission virale pour le préparateur· Nécessité d’un préparateur spécialisé et d’un matérieladapté (hotte à flux laminaire)


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Prélèvementsanguin8,5 ml de sang dans une seringuecontenant 1,5 ml d’ACD-AIsolement desérythrocytescentrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)élimination dusurnageantculotd’érythrocytesajout de chromate de sodiumdilué dans 0,2 ml de NaCl 0,9 %,sous agitation(activité variable selon indication)incubation 15 min à 20°Clavage avec NaCl 0,9 %Marquage desérythrocytescentrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)culotélimination dusurnageantremise en suspension dans12 ml de NaCl 0,9 %suspension d’érythrocytesmarquées au Chrome 51Figure : Isolement et marquage des érythrocytes au chrome 51 (in vitro)Dossier 1998, XIX, 5-6 59


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Prélèvementsanguin10 ml de sangdans une seringue héparinéedilution avec 20 ml de NaCl 0,9 %Isolement desérythrocytescentrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)élimination dusurnageantculotd’érythrocytesdissolution de 2 mg de chlorure stanneuxdans 20 ml de NaCl 0,9 %filtration stérilisante (0,22 µm)Pré-traitement parun réducteurdilution de 0,2 ml dans 100 mlde NaCl 0,9 % stérileobtention d’une solution stérile de chlorurestanneux à 0,1 µg/mL d’étainremise en suspension du culot dans 0,3 mlde solution de chlorure stanneuxincubation 5 min à 20°Cajout de pertechnétate de sodium 99m Tcdilué dans 0,2 mL de NaCl 0,9 % (activitévariable selon indication)incubation 5 min à 20°CAjout de 10 mL de NaCl 0,9 %Marquage desérythrocytescentrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)culotélimination dusurnageantremise en suspension dans25 ml de NaCl 0,9%suspension d’érythrocytes marquées auTechnétium 99m TcFigure : Isolement et marquage des érythrocytes au Technétium 99m (in vitro)Dossier 1998, XIX, 5-6 60


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Pré-traitement parun réducteurInjection de 15 µg/kgd’étain stanneux15 à 30 minutes plus tardPrélèvementSanguin10 ml de sangdans une seringue héparinéedilution avec 5 ml de NaCl 0,9 %Isolement desérythrocytescentrifugation(5 min, 20°C, 500 g)élimination dusurnageantculotd’érythrocyteslavage avec NaCl 0,9 %ajout de pertechnétate de sodium 99m Tc à2 ml de suspension érythrocytaire(activité variable selon indication)agitation 5 minAjout de 20 ml de NaCl 0,9 %Marquage desérythrocytescentrifugation(5 min, 20°C, 1200-1500 g)culotélimination dusurnageantremise en suspension dans5 à 10 ml de NaCl 0,9 %suspension d’érythrocytes marquéesau Technétium 99m TcFigure : Isolement et marquage des érythrocytes au Technétium 99m (in vivo / in vitro)Dossier 1998, XIX, 5-6 61


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Forme galénique obtenueSuspension cellulaire stérileConservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la préparationÀ ré-injecter dans les plus brefs délais.CONTRÔLE DE QUALITÉ (79)UTILISATION (27, 41, 69)Indications- Ventriculographie isotopique- Scintigraphie splénique (avec érythrocytes dégradés parla chaleur)- Détection des hémangiomes hépatiques- Détection de saignements gastro-intestinaux (dans les anémiesferriprives)- Mesure de la durée de vie des globules rouges (dans lesanémies hémolytiques, avec localisation des sites de destruction)Caractères organoleptiquesRendement de marquage· suspension homogène· absence d’agrégats érythrocytaires· absence d’hémolyse· Pourcentage de l’activitécellulaire par rapport àl’activité totale (cellules +surnageant en fin de préparation)· En général, supérieur à75 % avec le 51 Cr etsupérieur à 90 % avec le99mTc- Détermination des la masse des globules rouges (polyglobulies,anémies liées à une splénomégalie...)Techniques de marquage, posologieset modes d’administrationCf tableau pageConditionnement de la préparationDans une seringue plastique, munie d’une aiguille de groscalibre.PHARMACOCINÉTIQUEFixation intra-érythrocytaire du 51 Cr ou du 99m Tc sur lachaîne bêta de l’hémoglobine.Libération du 51 Cr à la mort de la cellule, pourtant libérationd’environ 1% du 51 Cr, chaque jour, dans le plasma.Élimination rénale du 51 Cr libéré.DOSIMÉTRIEÉquivalent de dose efficace (chez l’adulte de 70 kg) :· Érythrocytes-chromate 51Cr : 0,25 mSv / MBq· Érythrocytes-pertechnétate-99mTc : mSv / 200 MBqRéalisation de l’examen- Saignements gastro-intestinaux : Comparaison de l’activitédu sang et des fèces pendant 4 jours- Localisation des sites de séquestration : comparaison del’activité au niveau du coeur, du foie et de la rate;Précautions d’emploi et mises en garde- Grossesse : A éviter- Allaitement : Interrompre l’allaitementContre-indicationsAucune à ce jourDossier 1998, XIX, 5-662


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Indications Radioélément Méthode de marquage Posologies(en fonction du poids)Ventriculoisotopique 99mTc in vivo 800 MBq,in vivo/in vitroIVScinti-splénique 99mTc in vitro(+ altération à la chaleur) 100 MBq,IVSaignements 51Cr in vitro 0,74-4 MBq,gastro-intestinauxIV99mTc in vivo 400 MBq,in vivo/in vitroIVDurée de vie 51Cr in vitro 18,5-50 kBq/kgdes érythrocytesMax 4 MBq,IVMasse 51Cr in vitro 3,7-7,4 kBq/kgdes érythrocytesMax 0,8 Mbq,IV99mTc in vitro 2 MBqin vivo/in vitroIVEffets indésirablesAucun à ce jourInteractions médicamenteusesAucune à ce jourDossier 1998, XIX, 5-663


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>10 minDiag Examétazime 99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsExamétazimeHMPAOCERETEC®AmershamV09AA01AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.- Flacon de 10 mL (verre)Boîte de 1 flacon AMM n° 556 177-2Boîte de 2 flacons AMM n° 556 178-9Boîte de 5 flacons AMM n° 556 179-5RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénomination(RR,SS) 4,8-diaza-3,6,6,9-chimiquetétraméthyl undécane-2,10dione bisoxime dimercatosucciniqueFormule développée avant marquage [69]Composition de la trousseExamétazine : 0,5 mgSubstances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, chlorurede sodiumFormule semi-développée après marquage [69]Conservation de la trousseEntre 2 et 25°CStabilité de la trousse26 semainesPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoire (6, 60, 75)Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)Dossier 1998, XIX, 5-664


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Prélever la solution depertechnétate desodium 99m TcAjuster le volume d’éluatà 5 ml avec une solutionde NaCl 0,9 %Injecter dans le flaconde lyophilisatAgiter500 à 1000 MBqéluat datant de moins de2 heures, d’un générateurdont l’élution précédentedate de moins de 24 heuresmanuellement10 secondesFront desolvant✂DépôtMigrations relatives :99mTc-examétazime + 99m TcO4-: Rf = 0,8-1complexe secondaire 99m Tc-examétazime (CII)+ 99m Tc réduit hydrolysé : Rf = 0BA2 cm8cm8 cm2 cmForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène.Conservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).ACII + 99mTcR (%) = x 100A+BCCM n°2 :support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)phase mobile : chlorure de sodium 0,9%impuretés recherchées : 99mTcO4-dépôt : 1 goutte de la préparationStabilité de la préparation30 minutes.Front desolvantB2 cm8cmCONTRÔLE DE QUALITÉ (7 ,8 ,69)Caractères organoleptiquessolution aqueuselimpide, incolore✂DépôtA8 cm2 cmpHNRPureté radiochimique > 80 %Méthode CCM : 2 chromatographiesCCM n°1 :support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)phase mobile : méthyléthylcétoneimpuretés recherchées : 99mTc réduit hydrolysé,complexe secondaire 99mTc-examétazimedépôt : 1 goutte de la préparationMigrations relatives :complexe secondaire 99m Tc-examétazime (CII)+ 99m Tc-examétazime + 99m Tc réduit : Rf = 099mTcO 4- : Rf = 0,8-199mTcO 4- =BA + Bx 100PRC (%) = 100 – [ 99m TcO 4- (%) + 99mTcR (%) + CII (%)]Dossier 1998, XIX, 5-665


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PHARMACOCINÉTIQUE (49, 50)Passage du traceur lipophile au travers de la barrière hémato-encéphaliquepuis rapide fixation par l’encéphale (3,5 à7 % de l’activité injectée dans la minute suivant l’injection).Distribution également au niveau des muscles et des tissusmous.Élimination biliaire et rénale (respectivement 30 et 40 % del’activité injectée pendant les 48 premières heures).Préparation du patientPatient au repos "neurosensoriel" pendant environ 20minutes avant l’injection, dans le cas d’une étude de la perfusionen conditions basales.Posologie et mode d’administrationAdulte : 350 à 500 MBq en IVRéalisation de l’examenDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)Organes critiquesOrganes critiquesreins 34 cerveau 6,8thyroïde 26 ovaires 6,6vésicule biliaire 18 utérus 6,6poumons 11 paroi gastrique 6,3foie 8,6Équivalent de dose efficace : 11 µSv/MBqAcquisition des images : à partir de 2 minutes après l’injection.Précautions d’emploi et mises en garde- Il est d’usage de faire boire et uriner fréquemment lepatient en raison de l’irradiation vésicale.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 12heures suivant l’injectionUTILISATIONIndications AMM- Scintigraphie de perfusion cérébrale pour le diagnostic desanomalies cérébrales régionales.- Marquage in vitro des leucocytes au 99m Tc (cf. monographieLeucocytes marqués)Contre-indicationAucune à ce jourEffets indésirablesRares cas d’hypersensibilité modérée se traduisant par ledéveloppement d’un accès érythémateux urticantInteractions médicamenteusesAucune à ce jourDossier 1998, XIX, 5-666


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag 18 Fluorodéoxyglucose18F Gr.DCISigle18 Fluorodéoxyglucose18FDGNom déposé /Laboratoire /Classification ATCRenseignements administratifsV09AX02AMM en coursRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESCONTRÔLE DE QUALITÉ (35, 58)Forme galéniqueSolution injectable, stérile et apyrogène, isotoniqueCaractères organoleptiquesSolution limpideincolore ou légèrementjaunâtreRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(58)pH 4,5 à 8,5IdentificationspectrométrieγFormule chimiqueMesure de l’activité± 10% del’activité théoriquePHARMACOCINÉTIQUE (44, 76)RadioélémentObtentionPériode physiqueÉmissions18FProduit de cyclotron109,8 minPositon*d’énergie maximale633 KeVsuivi d’un rayonnement gammad’annihilation de 511 KeV*la détection des positons nécessite des caméras adaptées :Caméras TEP ou PET (Tomographie par Emission dePositons).Analogue du 2-déoxy-glucose qui, transporté à l’intérieurde la cellule par diffusion facilitée comme le glucose, estensuite phosphorylé en position 6 en fluoro-2-DG-6-phosphate(FDG), par l’hexokinase.Ce dernier, n’étant ni métabolisé ni déphosphorylé, est bloquédans la cellule et s’y accumule.L’une des principales caractéristiques métaboliques des cellulescancéreuses étant une hyper consommation de glucoseen raison d’une augmentation de la glycolyse et une augmentationde la captation cellulaire de glucose, l’accumulationdu FDG dans ces cellules est importante et permet ainsila visualisation du tissu tumoral.Dossier 1998, XIX, 5-667


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Concentration forte dans le cerveau (substance grise), lesreins et la vessie, plus modérée dans le foie et l’intestin et àun moindre degré dans les yeux, les glandes lacrymales, lenaso-pharynx et le rachis.Sur le myocarde, la fixation est plus variable, fonction del’état métabolique du sujet.Élimination urinairePosologie et mode d’administration (44, 65)Adulte : 200 à 400 MBq en perfusion IVSite d’injection à distance des zones pathologiques à examinerprioritairementRéalisation de l’examen (65)À partir de 40 min après injectionDOSIMÉTRIENREn général, 60 à 90 min après injection (pour augmenter lecontraste entre la fixation tumorale et l’activité vasculaire ettissulaire normale)UTILISATIONIndications- En cardiologie : étude de la viabilité myocardiqueEn neurologie : Diagnostic différentiel des démences, localisationde foyers épileptogènes.- En oncologie (cancers bronchopulmonaires, ORL, mammaires,colo-rectaux, ovariens, mélanome, lymphomes) :détection de tumeurs primitives, bilan d’extension de latumeur, détection des récidives loco-régionales ou métastatiques,évaluation de la réponse thérapeutique (après radioouchimio-thérapie), différenciation des tissus (scléreux outumoraux) (44,64,65).Préparation du patient (44, 65)Patient à jeun depuis au moins 4 h (permet de minimiser lafixation myocardique du glucose et évite la compétitionentre le glucose et le FDG au niveau des transporteursmembranaires).Précautions d’emploi et mises en garde- Enfant : Réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice attendu supérieur auxrisques encourus.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.Contre-indications- Grossesse- AllaitementEffets indésirablesNon renseignéInteractions médicamenteusesNon renseignéPatient au repos depuis la veille ou au minimum depuis 4 à6 heures (une fixation musculaire est fréquemment notée encas d’effort ou de tension musculaire accrue dans la périodesuivant l’injection)Dossier 1998, XIX, 5-668


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>30 minDiag Fragments MAB anti-mélanome 99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsTECNEMAB-K-1®AmershamV09IA02AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 6 mL (verre)- Boite de 3 flacons + 3 colonnes de chromatographie (résineéchangeuse d’ions Séphadex DEAE A25 1g)AMM n° 559 987-5Composition de la trousse- Mélange de fragments F(ab’)2 et Fab’ d’anticorps monoclonauxmurins dirigés contre l’antigène HMW-MAAexprimé par le mélanome malin : 0,35 mg- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, chlorure stanneuxdihydraté, tartrate de sodium dihydraté, biphtalate depotassium, sérum albumine (0,5 mg).Conservation de la trousseEntre 2 et 8°CPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconAgiter1 ml550 à 1100 MBqmanuellement par retournementquelques secondesLaisser reposer à température ambiante 20minutesaspiration lente de la solu-tion aspiration lente de lasolution à travers la colonnepuis lavage avec 2 à 3 mlde NaCl 0,9 %Purifier sur la colonneéchangeuse d’ionsStabilité de la trousse12 moisDossier 1998, XIX, 5-669Forme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Conservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C)Stabilité de la préparation3 heuresCONTRÔLE DE QUALITÉCaractères organoleptiquessolution limpide,incolorepHNRPureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)phase mobile : méthanol/eau (85:15 v/v)impuretés recherchées : 99mTcO4-dépôt : 1 goutte de la préparationDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (70 kg)(µGy/ MBq)Organes critiquesOrganes critiquesreins 58,40 pancréas 8,50rate 23,9 os 7,95myocarde 12,50 estomac 6,28foie 8,72 vessie 4,73surrénales 8,51 corps entier 4,89Équivalent de dose efficace : 18,41 µSv/MBqUTILISATIONIndications AMMFront desolvantB2 cm8cm- Visualisation des métastases ganglionnaires régionales etdes métastases à distance chez les patients atteints de mélanomecutané malin de stade I à III, en complément d’autresméthodes de diagnostic.✂A8 cm- Aide au diagnostic différentiel en cas de suspicion demélanome oculaireDépôt2 cmPosologiesAdulte :550 MBq (Max : 1100 MBq) en IVUne injection uniqueMigrations relatives :99mTc-Mab fragments : Rf = 099mTcO4 - : Rf = 0,7PRC (%) = AA+Bx 100PHARMACOCINÉTIQUEFixation, dès la 1ère heure, sur les antigènes HMW-MAAexprimés à la surface des cellules tumorales de mélanomeElimination urinaire (85% dans les 7 heures)Dossier 1998, XIX, 5-670Réalisation de l’examen- Faire uriner le patient avant l’acquisition des images(diminution de l’activité vésicale).- Acquisition des images : de 1 à 24 heures après l’injection(recommandé entre 6 et 12 heures).Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 24heures suivant l’injection


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Si nécessité d’une administration répétée : vérifier l’absenced’HAMA (anticorps humain anti-souris) dans le sérumdu patient.Contre-indicationGrossesseEffets indésirables- Possibles réactions d’hypersensibilité liées à la présenced’HAMA.- Un cas de douleur sévère dans les légions lombaire et épigastriquea été rapportéInteractions médicamenteusesAucune à ce jourDossier 1998, XIX, 5-671


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>30 minDiag Furifosmin 99m Tc Gr. 4DCIFurifosminSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsTECHNESCAN® Q12MallinckrodtV09GA05AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la troussePoudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutiqueFlacon de 10 mL (verre)Boîte de 1 flacon AMM n° 559 982-3Boîte de 2 flacons AMM n° 559 984-6Boîte de 5 flacons AMM n° 559 985-2Composition de la trousse- Trifosmin : 1,5 mgFuromine : 20 mg- Substances auxiliaires : ascorbate de sodium, carbonate desodium, gamma cyclodextrineConservation de la trousseÀ température ambiante (entre 15 et 25°C) et à l’obscurité.Stabilité de la trousseRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénomination chimiqueFormule semi-développée après marquageFormule semi-développée après marquagePRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)12 moisDossier 1998, XIX, 5-6Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flacon722 à 3 ml2 et 20 GBq


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Agitermanuellement par retournementquelques secondesChauffer bain-marie à 100°C15 minutesLaisser refroidirForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène.Conservation de la préparationEntre 2 et 8°CStabilité de la préparation8 heuresCONTRÔLE DE QUALITÉjusqu’à températureambianteCaractères organoleptiquessolution limpide,incolore, claireou légèrementopalescentepHNRPureté radiochimique > 90 %Méthode de chromatographie sur colonne :- support : colonne d’alumine(SEP-PAK® ou équivalent)- régénération de la colonne :10 mL d’éthanol absolu- dépôt : 0,1 mL de la préparation- élutions successives :10 mL d’éthanol absolu→ fraction A10 mL de chlorure de sodium 0,9%→ fraction BPHARMACOCINÉTIQUERapide fixation sur le myocarde (1,5 à 2% de l’activitéinjectée, 30 minutes après l’injection)Pas de phénomène de redistributionÉlimination hépatobiliaire et rénale(respectivement 30% et 22% de l’activité injectée dans les4 à 6 heures)DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (70 kg)(µGy/ MBq)Organes critiquesOrganes critiquesvésicule biliaire 27 reins 15colon 25 ovaires 10paroi vésicale 19 cœur (paroi) 7intestin grêle 17 foie 5Équivalent de dose efficace : 10 µSv/MBqUTILISATION (2, 3)Indications AMMDiagnostic et localisation de l’ischémie myocardique et/oude l’infarctus du myocardePosologie et mode d’administration- Une seule injection de 350MBq en IV, soit après uneépreuve d’effort ou un test de stimulation pharmacologique,soit au repos.- Si 2ème scintigraphie nécessaire : 1100 MBq en IV,3 à 4 h plus tardAPRC (%) = x 100A + B + ColonneDossier 1998, XIX, 5-673Réalisation de l’examen- Faire boire abondamment le patient avant l’examen- Acquisition des images 15 à 30 minutes après l’injectionlors d’une épreuve de stimulation.- Acquisition des images 45 à 60 minutes après l’injection


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>pour une scintigraphie au repos.- Acquisition plus tardive possible en raison de l’absence deredistributionPrécautions d’emploi et mises en garde- Faire boire et uriner le patient fréquemment, en raison del’irradiation vésicale.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus)- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 24heures suivant l’injectionAucune à ce jourEffets indésirables- Goût métallique transitoire, syndrome vagal (hypotensionet sueurs profuses), réactions anaphylactiques avec rougeurs,urticaire, nausées hypotension et bronchospasme- Des douleurs thoraciques, en relation avec une insuffisancecoronaire peuvent se manifester.Interactions médicamenteusesAucune à ce jour- Patient de moins de 18 ans : à éviter (sauf si bénéfices >risques encourus)Contre-indicationsDossier 1998, XIX, 5-674


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Gallium 67 (citrate) 67 Ga Gr. 3DCISigleCitrate de gallium [67Ga]67GaNom déposé Citrate de gallium [67Ga ]® GA-67-MM-1® Citrate de GA 67®Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b) Mallinckrodt (c)Classification ATCV09HX01Renseignements administratifsAMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution injectableComposition- Citrate de gallium : 37 MBq/ml (a)74 MBq/ml (b)- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, alcool benzylique,hydroxyde de sodium, citrate de sodium, eau pourpréparations injectables (a).Conditionnement- flacon (verre). Amersham74 MBq (2 ml) AMM n°111 MBq ( 3 ml) AMM n°185 MBq (5 ml) AMM n°370 MBq (10 ml) AMM n°. CIS bio international37 MBq (0,5 ml) AMM n°74 MBq (1 ml) AMM n°111 MBq (1,5 ml) AMM n°148 MBq (2 ml) AMM n°185 MBq (2,5 ml) AMM n°222 MBq (3 ml) AMM n°259 MBq (3,5 ml) AMM n°296 MBq (4 ml) AMM n°333 MBq (4,5 ml) AMM n°370 MBq (5 ml) AMM n°. Mallinckrodt82 MBq (2,2 ml) AMM n° 552 868-0122 MBq (3,3 ml) AMM n° 552 869-7205 MBq (5,5 ml) AMM n° 331 870-5ConservationA température ambiante.Dans son conditionnement d’origine.Stabilité9 jours après la date de calibrationDossier 1998, XIX, 5-675


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Gallium 67ObtentionPériode physiqueDésintégrationProduit de cyclotron3,26 jourspar capture électroniqueen zinc 67ZnPrincipales émissions Energies en keV (%)γ 93 (39)185 (21)300 (17)Organes critiquesOrganes critiquesmoelle osseuse 157 squelette 119rate 143 reins 111foie 124 corps entier 70UTILISATION (18, 53, 56)Indications AMM- Exploration des foyers tumoraux (dépistage, localisation,surveillance thérapeutique (b, c)- Exploration des foyers inflammatoires (b)CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)- Exploration des foyers infectieux (abcès profonds) (b, c)Caractères organoleptiquesSolution limpideincolore- Dépistage des foyers de sarcoïdose (c)pH 5 à 8Posologie et mode d’administrationIdentificationMesure de l’activitéspectrométrie γ± 10 % del’activité théoriqueAdulte : 74 à 555 MBq en IVRéalisation de l’examenAcquisition des images entre 6 et 70 heures après l’injection.PHARMACOCINÉTIQUECinétique analogue à celle de l’ion ferriqueFixation à la transferrineDistribution physiologique dans le foie, le squelette, la rate.Forte concentration dans les tissus tumoraux et inflammatoiresPériode biologique : 25 joursPériode effective : 2,9 joursÉlimination urinaire et intestinaleDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Enfant : réduire la dose au minimum possible, après estimationd’un bénéfice résultant supérieur aux risques encourusContre-indicationsAllaitementEffets indésirablesUn cas d’effet secondaire cutané a été décritInteractions médicamenteusesNon renseignéDossier 1998, XIX, 5-676


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>5 minDiag Gluconate 99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsGluconateGHAGLUCOCIS®CIS bio internationalV09CA05AMM en coursRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 15 mL (verre brun)- Boite de 5 flacons AMM n° ?RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénominationchimiqueFormule développée avant marquageComposition de la trousse- Gluconate de calcium : 75 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, chlorurede sodiumFormule semi-développée après marquageConservation de la trousseÀ température ambiante (entre 15 et 25°C),à l’abri de la lumièreStabilité de la trousse12 moisPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)Dossier 1998, XIX, 5-677


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flacon BAgiter1 à 10 mlmaximum 3885 MBq2 minutes environMigrations relatives :99mTc-gluconate + 99m Tc réduit : Rf = 099mTcO 4- : Rf = 1B99mTcO - 4 (%) = x 100A + BForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogèneConservation de la préparationCCM n°2support : ITLC-SG (2,5 x 12 cm)phase mobile : Chlorure de sodium 0,9%impuretés recherchées : 99mTc réduitdépôt : 1 goutte de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C)Front desolvant0,5 cmStabilité de la préparationB5 cm12 heures✂A5 cmCONTRÔLE DE QUALITÉ (40, 66, 699)Caractères organoleptiquessolution aqueuselimpide, incolorepH entre 7,5 et 8,5Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM : 2 chromatographiesDépôtMigrations relatives :99mTc réduit : Rf = 099mTc-gluconate + 99m TcO 4- : Rf = 199mTc réduit (%) =Bx 100A + B1,5 cmCCM n°1 :support : ITLC-SG (2,5 x 12 cm)phase mobile : méthyléthylcétoneimpuretés recherchées : 99m TcO 4-dépôt : 1 goutte de la préparationPRC (%) = 100 – [ 99m TcO 4- (%) + 99m Tc réduit (%)]Front desolvantB0,5 cm5 cmPHARMACOCINÉTIQUELiaison aux protéines plasmatiques :50 % de la radioactivité circulante 30 min. après injection,✂DépôtA5 cm1,5 cm90 % de la radioactivité circulante 24 h après injection.Lente élimination rénale par sécrétion tubulaire de la formeliée et élimination par filtration glomérulaire de la formenon liée.Dossier 1998, XIX, 5-678


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (µGy/ MBq)Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquesparoi vésicale 56 69 100 150 270reins 49 59 82 120 51utérus 7,7 9,4 15 21 35ovaires 4,5 5,8 8,6 13 9,3surrénales 4,5 5,5 8,4 12 22Équivalent de dose efficace (adulte) : 9 µSv/MBqUTILISATIONIndications AMM- Étude morphologique et fonctionnelle des reins.- Localisation des lésions intra-crâniennes, lorsque la tomodensitométrieet/ou l’imagerie par RMN ne sont pas réalisables.Réalisation de l’examen- Scintigraphie rénale :. Images dynamiques : immédiatement après l’injection. Images statiques : 1 heure après l’injection- Scintigraphie cérébrale :Images 1 à 2h après l’injection ou plus rarement retardéesjusqu'à 3 ou 4 heures après l’injectionPrécautions d’emploi et mises en garde- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus- Allaitement : Interrompre l’allaitement pendant les 12heure suivant l’injectionContre-indicationsAucune à ce jour.Préparation du patientEn scintigraphie cérébrale, administration de perchlorateavant l’examen pour bloquer la captation par le plexus choroïdienPosologie et mode d’administration- Adulte de 70 kg :. Scintigraphie rénale :74 à 370 MBq en IV. Scintigraphie cérébrale :370 à 800 MBq en IV- Enfant :activité pédiatrique(MBq) =activité adulte (MBq) x poids de l’enfant (kg) / 70 (kg)Effets indésirables- Réactions allergiques, rougeurs, dyspnée, urticaire, hypertension,tachycardies.- Des cas de fièvre et bradycardie ont été rapportés.Interactions médicamenteuses- Probénécide et acide para-aminohippurique : réductionde la captation rénale et de l’élimination du traceur.- Métabolites des Pénicillines, de l’acétaminophène, du triméthoprime-sulfaméthoxazole: formation de complexesavec le 99mTc-gluconate qui sont captés et éliminés par lefoie.- Gluconate de chlorhexidine : formation de complexesavec le 99m Tc-gluconate qui sont captés par les reins.Dossier 1998, XIX, 5-679


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>35 minDiag Igovomab 111 In Gr. 3DCIIgovomabSigle /Nom déposé INDIMACIS 125 ®LaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsCIS bio internationalV09IB03AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Solution stérile et apyrogène pour préparation radiopharmaceutique.- Ampoule de 1 ml.- Boite de 2 ampoules - AMM n°560 274-9.Composition de la trousse- Igovomab (fragments F(ab’)2 d’anticorps monoclonauxdirigés contre l’antigène OC 125) : 1 mg.- Substances auxiliaires : acide diéthylènetriamino-pentaacétique(DTPA), tampon acétate salin 0,1M pH5.Conservation de la trousseRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESNon renseignéPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)Injecter la solutiond’anticorps Igovomabdans un flacon de chlorured’indium 111 In111 MBqdans 0,3 mlEntre 2 et 8°C.Agiterlentement 30 minutesStabilité de la trousseForme galénique obtenue12 mois.Solution injectable stérile et apyrogèneDossier 1998, XIX, 5-680


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Conservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C)Stabilité de la préparation24 heuresPHARMACOCINÉTIQUEFixation hépatique, splénique et rénale (respectivement 12%, 1,1 % et 3,6 % de la radioactivité injectée à 24 heures)Élimination urinaire (0,26% de la radioactivité injectée parheure)CONTRÔLE DE QUALITÉDOSIMÉTRIECaractères organoleptiquesSolution limpideincoloreEstimation des doses absorbées chez l’adulte (70 kg)(µGy/ MBq)pHNROrganes critiquesOrganes critiquesPureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)phase mobile : tampon citrate 0,1M pH4impuretés recherchées : DTPA-111Indépôt : 1 goutte de la préparationfoie 0,75 reins 0,49rate 0,59Équivalent de dose efficace : 290 µSv/MBqUTILISATIONFront desolvantB6 cm5,5 cmIndications AMM✂Diagnostic des récidives d’adénocarcinome ovarien lorsquele taux de CA 125 sérique est augmenté et lorsque l’échographieou la tomodensitométrie sont négativesA5,5 cmDépôtMigrations relatives :Igovomab-111In : Rf = 0DTPA-111In : Rf = 0,93 cmPosologie et mode d’administrationAdulte (70 kg) : 111 MBq en perfusion IV de 15 à 30minutes dans 100 ml de NaCl 0,9 %Réalisation de l’examenPRC (%) =AA+Bx 100Acquisition des images : 2 à 7 jours après l’injection.Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Ne pas répéter l’examen chez le même patient du fait del’absence de données cliniques suffisantes concernant uneadministration répétée.Dossier 1998, XIX, 5-681


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Ne pas effectuer l’examen dans le mois suivant un traitementanticancéreux.- Vérifier l’absence d’HAMA (anticorps humain anti-souris)dans le sérum du patientContre-indications- GrossesseEffets indésirablesPossible développement d’HAMA (observés chez 25% despatients au 30ème jour après injection)Interactions médicamenteusesAucune à ce jour.- Allaitement- Hypersensibilité aux protéines de sourisDossier 1998, XIX, 5-682


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>90 minDiag Iobenguane123 I Gr. 3DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsIobenguaneMIBGIK-4®CIS bio internationalV09IX01AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Boite de 2 séries de 3 ampoules (A, B, C).- Ampoule IK-4A et IK-4B : solutions tampons stériles etapyrogènes.- Ampoule IK-4C : Solution stérile et apyrogène de MIBGAMM n°.Composition de la trousse- Ampoule IK-4A : Sulfate d’ammonium.- Ampoule IK-4B : Tampon acétate salin pH 5.- Ampoule IK-4C : Iobenguane : 1,33 mg.- Substances auxiliaires : eau PPI.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESNom chimique après marquage :métaiodobenzylguanidine 123 IPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUE (73)Mode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)Prélever dans une même seringue0,3 ml de l’ampoule IK-4Apuis 0,3 ml de l’ampoule IK-4CConservation de la trousseÀ température ambiante (entre 15 et 25°C), à l’abri de lalumièreIntroduire ces 0,6 ml dansun flacon d’iode 123Y introduire une prise d’aircalibré à 92,5 MBqStabilité de la trousseNon renseignéChauffer Bain-marie sec à 150°Cpendant 60 minutesRetirer la prise d’airDossier 1998, XIX, 5-683


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Y introduire 5 mlde l’ampoule IK-4BMigrations relatives :123I -MIBG : Rf = 0,1123I- : Rf = 0,6AgiterLaisser reposermanuellementjusqu’à dissolutionjusqu’à ce que la solutionsoit à température ambiantePRC (%) =AA + Bx 100Forme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène (18,5 MBq/ml).Conservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C)PHARMACOCINÉTIQUEAccumulation dans la vessie, le foie, parfois le coeur, labase des poumons, la rate et les glandes salivaires à 24heuresÉlimination urinaire et fécale (respectivement 70% et 1%de l’activité injectée à 24 heures)Stabilité de la préparation10 heures.DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (µGy/MBq)CONTRÔLE DE QUALITÉ (69)Organes critiquesOrganes critiquesCaractères organoleptiquessolutionlimpideincoloremédullosurrénale 740 ovaires 20thyroïde* 680 foie 10rate 30 corps entier 5pH 55Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :support : Kiesel Gel G (2,5 x 20 cm)phase mobile : acétate d’éthyle : éthanol 50:50, v/vimpuretés recherchées : 123Idépôt: 1 goutte de la préparation - laisser sécher* sans blocage de la thyroïdeUTILISATIONIndications AMMFront desolvant2,5 cmLocalisation scintigraphique :- du phéochromocytome et de ses métastases,B10 cm- du neuroblastome.Dépôt✂Préparation du patientDépôtA5 cm2,5 cm- Procéder avant l’examen à une injection de DTPA- 99m Tcet de colloïde de sulfure de 99m Tc afin de repérer la positiondes reins et du foie.Dossier 1998, XIX, 5-684


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Procéder avant l’injection de 123 I-MIBG à un blocage dela thyroïde par administration de soluté iodo-ioduré fort (40mg d’iodure) ou de perchlorate de potassium (de J-3 à J+3au minimum).Posologie et mode d’administrationActivité à adapter à l’âge et au poids du patient(Correspond pour un enfant de 20 kg à 74 MBq)IV lente (sur 2 minutes)Contre-indications- Grossesse- AllaitementEffets indésirablesRéactions d’intolérance (à la 123I-MIBG et au soluté iodoioduré)liées à la teneur en iodeRéalisation de l’examenAcquisition des images, 6 (facultatif) et 24 heures aprèsl’administrationInteractions médicamenteuses (30)Phénoxybenzamine, la réserpine :inhibition de la fixation de l’123I-MIBG par la médullosurrénalePrécautions d’emploi et mises en garde- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice attendu supérieur auxrisques encourus.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.Dossier 1998, XIX, 5-685


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Iobenguane- 131 I 131 I Gr. 2DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsIobenguane- 131 IMIBG-131IMIBG-131-D®CIS bio internationalV09IX02AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution injectable, stérile et apyrogène (5 ml).CompositionSulfate de métaiodobenzylguanidine - 131 I :1 mg, 9,25 MBq/mLSubstances auxiliaires : sulfate d’ammonium, acétate desodium, acide acétique, chlorure de sodium, eau PPIConditionnement- Flacon (verre 10 mL)- AMM n° 555 986-4RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)RadioélémentPériode physique131I8 joursPrincipales émissions Énergies en keV (%)γ 284 (6)365 (82)637 (7)β- 248 (2)334 (7)606 (90)CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 69, 78)ConservationÀ -18°CDans le conditionnement d’origineStabilité7 jours après la date de calibration.Caractères organoleptiquespHIdentificationMesure de l’activitéNRNRspectrométrieX et γ± 10 % de l’activitéthéoriqueDossier 1998, XIX, 5-686


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PHARMACOCINÉTIQUEAccumulation dans la vessie, le foie, parfois le cœur, la basedes poumons, la rate et les glandes salivaires.Elimination urinaire et fécale (respectivement 65 % et 1 %de l’activité injectée à 24 heures).Posologie et mode d’administration- Adulte : 18,5 MBq- Enfant : activité à adapter à l’âge et au poidsdu patienten IV lenteDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (µGy/MBq)Réalisation de l’examen24 à 72 heures après administrationOrganes critiquesOrganes critiquesPrécautions d’emploi et mises en gardemédullosurrénale 27000 ovaires 300thyroïde* 9500 coeur 200vessie 2100 foie 100rate 400 corps entier 50* sans blocage de la thyroïde- Enfant : Réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice attendu supérieur auxrisques encourus.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.Contre-indicationsUTILISATION (29)Indications AMMLocalisation scintigraphique :- du phéochromocytome et de ses métastases chez l’adulte,- du neuroblastome chez l’enfant.Préparation du patient- Procéder avant l’examen à une injection de DTPA- 99m Tcet de colloïde de sulfure de 99m Tc afin de repérer la positiondes reins et du foie.- Grossesse- AllaitementEffets indésirablesRéactions d’intolérance (à la 123I-MIBG et au soluté iodoioduré)liées à la teneur en iodeInteractions médicamenteusesInhibition de la fixation de l’123I-MIBG par la médullosurrénaleavec certains antihypertenseurs.- Procéder avant l’injection de 123I-MIBG à un blocage dela thyroïde par administration de soluté iodo-ioduré fort (40mg d’iodure) ou de perchlorate de potassium (de J-2 à J+3).Dossier 1998, XIX, 5-687


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DiagIode 123 (iodure de sodium)123 I Gr. 3DCI Iodure de sodium [ 123 I]Sigle /Nom déposé I-123-S2® Iodure de sodium 123 I injectable®Laboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)Classification ATCRenseignements administratifsV09FX02AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution injectable.Composition* CIS bio international- Iodure de sodium 123 I : 18,5 MBq/ml.- Substances auxiliaires : tampon phosphate thiosulfate pH7(phosphate monosodique monohydraté, chlorure desodium, thiosulfate de sodium pentahydraté, eau PPI)* Mallinckrodt- Iodure de sodium 123 I : 37 MBq/ml.- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, carbonateacide de sodium.ConditionnementFlacon de 10 mL (verre) (b).* CIS bio international- 18,5 MBq (1 ml)AMM n°- 37 MBq (2 ml)AMM n°- 74 MBq (4 ml)AMM n°* Mallinckrodt- 37 MBq (1 ml)AMM n°- 74 MBq (2 ml)AMM n°- 185 MBq (5 ml)AMM n°ConservationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans le conditionnement d’origine.Stabilité- 24 heures après la date de calibration (a)- 20 heures après la date de calibration (b)Dossier 1998, XIX, 5-688


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Iode 123ObtentionPériode physiqueDésintégrationProduit de cyclotron13,2 heurespar capture électroniqueen tellure 123 TePrincipales émissions Énergies en keV (%)γ 27 (71)159 (83)529 (1)CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)Caractères organoleptiquessolution, limpideincolorepH Entre 7 et 9IdentificationspectrométrieγOrganes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquesThyroïde 7000 11000 17000 36000 68000Paroi 68 85 120 200 390gastriqueVessie 43 53 79 120 220Intestin grêle 42 54 91 140 270Pancréas 14 16 25 36 63Utérus 12 16 26 40 72Moelle 11 15 21 30 52osseuseOvaires 11 15 23 36 64Rate 9,7 11 17 26 46Reins 9,1 11 16 24 41Équivalent de dose efficace (adulte) : 230 µSv/MBqUTILISATIONIndications AMMExplorations morphologique et fonctionnelle de la thyroïdeMesure de l’activité± 10 % del’activité théoriquePosologie et mode d’administrationPHARMACOCINÉTIQUEComparable à celle de l’iodure stableCaptation principalement par la glande thyroïdeFaibles pourcentages de la dose administrée retrouvés auniveau des glandes salivaires, de la muqueuse gastrique, duplexus choroïde, du lait et du placentaÉlimination urinaire (réabsorption tubulaire de 75%)* Adulte : 1,85 à 14,8 MBq en IV(dose faible pour l’étude de fixation thyroïdienne, dose plusélevée pour la scintigraphie thyroïdienne).* Enfant : réduire la dose au minimum possible et aprèsestimation d’un bénéfice résultant supérieur aux risquesencourus.La dose administrée chez l’enfant est un pourcentage de ladose administrée chez l’adulte :- nouveau-né : 6 %- 1 an : 17 %- 5 ans : 30 %- 10 ans : 51 %- 15 ans : 94 %DOSIMÉTRIEPréparation du patientEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq) (b).Dossier 1998, XIX, 5-689Patient a jeun depuis au moins 3 heures, pour des mesuresde fixation.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Réalisation de l’examenAcquisition des images 2 à 3 heures après l’injection.Effets indésirablesAucun à ce jourPrécautions d’emploi et mises en garde- L’usage est de faire boire et uriner fréquemment le patient,en raison de l’irradiation vésicale- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.Contre-indicationsGrossesseAllaitementInteractions médicamenteuses- Produits de contraste iodé, médicament ou aliment contenantde l’iode : diminution de la captation d’iodure desodium 123I.- Autres médicaments modifiant la cinétique de l’iode radioactif(généralement diminution de la captation de l’ioderadioactif par la glande thyroïde) et dont l’administrationdoit être arrêtée 1 à 2 semaines avant l’examen :phénylbutazone, salicylates, stéroïdes, nitroprusside desodium, anticoagulants, antihistaminiques, agents antiparasitaires,pénicillines, sulfamides, tolbutamide, penthobarbitalsodique, benzodiazépinesDossier 1998, XIX, 5-690


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Iode 131 (iodure de sodium) 131 I Gr. 2DCI Iodure de sodium [ 131 I]Sigle /Nom déposé Iodure de sodium 131 I® I-131-D-B® Iodure de sodium 131 I®capsule capsule capsule DLaboratoire Amersham (a) CIS bio international (b) Mallinckrodt (c)Classification ATCV09FX03RenseignementsadministratifsAMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueCapsules* CIS bio internationalFlacon de 5, 10, 15 ou 20 capsulesAMM n°* MallinckrodtTous conditionnementsAMM n°Composition* AmershamCapsules en gélatine contenant de 333 kBq à 3,7 MBq d’iodure131I de sodium.* CIS bio internationalCapsules en gélatine contenant 1,85 MBq d’iodure 131I desodium, absorbé sur un support solide composé de phosphatedisodique anhydre.ConservationA température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans le conditionnement d’origine.Stabilité28 jours après la date indiquée sur l’étiquette (b).* MallinckrodtCapsules contenant 592 kBq à 3,7 MBq d’iodure 131I desodium.Conditionnement* AmershamFlacon de 10 capsules333 kBq, 592 kBq, 1,1 MBq, 2,035 MBq, 3,7 MBqAMM n°Dossier 1998, XIX, 5-691


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Iode 131ObtentionProduit de réacteurPériode physique 8,0 joursDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq) (b)Organe critique Absorption 40 %thyroïde 570000Désintégrationpar capture électroniqueen xénon131XeUTILISATIONPrincipales émissions Énergies en keV (%)γ 284 (6)365 (82)637 (7)β 248 (2)334 (7)606 (90)Indications AMMMesures des fixations tardives à visée dosimétrique.Posologie et mode d’administration :0,74 à 1,85 MBq (b)CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)Préparation du patientÀ jeun depuis au moins 3 heuresIdentificationMesure de l’activitéSpectrométrieγ± 10 % de l’activitéthéoriquePrécautions d’emploi et mises en garde- Ne pas utiliser chez les sujets avant 40 ans (sauf justificationparticulière exceptionnelle)- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.PHARMACOCINÉTIQUEAprès administration par voie orale, absorption rapide (auniveau de l’estomac et surtout de l’intestin ; 75% de la doseen 30 min chez le sujet à jeun).Cinétique comparable à celle de l’iodure stableCaptation principalement par la glande thyroïdeFaibles pourcentages de la dose administrée retrouvés auniveau des glandes salivaires, de la muqueuse gastrique, duplexus choroïde, du lait et du placenta.Élimination rénale- Enfant : réduire la dose au minimum possible et après estimationd’un bénéfice résultant supérieur aux risques encourus.Contre-indications- Grossesse- AllaitementEffets indésirablesAucun à ce jourDossier 1998, XIX, 5-692


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Interactions médicamenteuses- Produits de contraste iodé, médicament ou aliment contenantde l’iode : diminution de la captation d’iodure desodium 123I.- Autres médicaments modifiant la cinétique de l’ioderadioactif (généralement diminution de la captation de l’ioderadioactif par la glande thyroïde) et dont l’administrationdoit être arrêtée 1 à 2 semaines avant l’examen :phénylbutazone, salicylates, stéroïdes, nitroprusside desodium, anticoagulants, antihistaminiques, agents antiparasitaires,pénicillines, sulfamides, tolbutamide, penthobarbitalsodique, benzodiazépinesDossier 1998, XIX, 5-693


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag 6-Iodométhylnorcholestérol- 131 I 131 I Gr. 2DCI6-Iodométhylnorcholestérol- 131 ISigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsNORCHOL-131®CIS bio internationalV09XA01AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution injectable, stérile et apyrogène.Composition- 6-iodométhylnorcholestérol - 131 I :0,9 à 1,2 mg, 15 à 30 MBq/mL- Substances auxiliaires : éthanol, tween 80, eau ppi.ConditionnementRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Iode 131Période physique8 joursPrincipales émissions Energies en keV (%)γ 284 (6)365 (82)637 (7)β - 248 (2)334 (7)606 (90)flacon (verre 10 mL) AMM n°ConservationÀ -20°CDans le conditionnement d’origineCONTRÔLE DE QUALITÉ (8)Caractères organoleptiquesNon renseignépHNon renseignéStabilité6 jours après la date de calibration.IdentificationMesure de l’activitéspectrométrieX et γ± 10 % del’activité théoriqueDossier 1998, XIX, 5-694


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PHARMACOCINÉTIQUEFixation par la corticosurrénale chez des sujets sains etsujets atteints de maladie de Cushing : respectivement 0,33et 0,78 % de la dose injectée.Rétention par le corps entier de 32,9 % de l’activité injectéeà 9 jours.Élimination urinaire et fécale respectivement de 29% et32,5 % de l’activité injectée à 9 jours.- Procéder aux examens scintigraphiques concernant lesindications d’hyperaldostéronisme primaire et d’hyperandrogénie,sous freinage par la dexaméthasonePosologie et mode d’administration37MBq / 1,73 m2 de surface corporelle en IV lenteRéalisation de l’examen2 à 4 jours après administrationDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Organes critiquesOrganes critiquesthyroïde* 64900 rate 800Surrénales 15400 foie 700(maladie de Cushing) reins 600Surrénales 6800 testicules 600(sujet sain) corps entier 300ovaires 2200* sans blocage de la thyroïdeUTILISATION (26)Indications AMMLocalisation scintigraphique d’affections corticosurrénaliennesrésultant de l’hypersécrétion d’hormones glucocorticoïdes,d’aldostérone ou d’hormones androgènes :- syndrome de Cushing,- hyperaldostéronisme primaire,- hyperandrogénie.Préparation du patient- Procéder avant l’injection de 6-iodométhylnorcholestérol-131I à un blocage de la thyroïde par administration de solutéiodo-ioduré fort (40 mg d’iodure) ou de perchlorate depotassium (de J-2 à J+3).Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- En cas de régime alimentaire hyposodé, hypercholestérolémie: diminution de l’affinité pour les surrénalesContre-indicationsGrossesseAllaitementEffets indésirablesRéactions d’intolérance (au 6-iodométhylnorcholestérol-131I et au soluté iodo-ioduré) liées à la teneur en iode.Interactions médicamenteuses* Affinité pour les corticosurrénales diminuée avec :- dexaméthasone, aminoglutéthimide (agents actifs sur lazone fasciculée-réticulée),- propranolol, spironolactone (agents actifs sur la zone glomérulée).* Affinité pour les corticosurrénales augmentée avec :- métopirone, ACTH (agents actifs au niveau de la zone fasciculée-réticulée),- diurétiques, contraceptifs oraux (agents actifs au niveau dela zone glomérulée),- hypocholestérolémiants.Dossier 1998, XIX, 5-695


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DiagLeucocytes (ou polynucléaires)marqués99mTc111InGr. 4Gr. 3Classification ATC V09HA02 / V09HB01Renseignements administratifsPréparation magistraleRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES* Suspension cellulaire stérile* Types cellulaires :- Leucocytes totaux,- Polynucléaires (après élimination des lymphocytes)* Marquage autologue à :· l’oxinate d’indium 111 In,· l’HMPAO- 99m Tc (Cf monographie Examétazime).RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESRadioélément Technétium 99m Indium 111Période physique 6,0 heures 2,8 joursPrincipalesémissions Technétium 99m Indium 111γ Énergies ÉnergieskeV (%) keV (%)18 (6) 23 (69)21 (1) 171 (90)141 (89) 245 (94)- isolement des leucocytes à partir d’un prélèvement sanguin,- isolement des polynucléaires (étape non obligatoire),- marquage des cellules isolées.Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités)2 méthodes peuvent être utilisées (cf schémas pages ) :- séparation et marquage des polynucléaires à l’oxinated’indium 111 In (48]),- séparation et marquage des leucocytes à l’HMPAO- 99m Tc(21, 69).Remarques :- risque de transmission virale pour le préparateur ,- nécessité d’un préparateur spécialisé et d’un matérieladapté (hotte à flux laminaire).Forme galénique obtenueSuspension cellulaire stérileConservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la préparationPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEÀ réinjecter dans les plus brefs délaisMode opératoireConsiste en 3 étapes :Dossier 1998, XIX, 5-696


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Prélèvementsanguin50 ml dans une seringue héparinée(500 UI d'héparine)40 ml de sang 10 ml de sangajout de 4 ml de dextran 6 % centrifugation (10min, 20°C, 1500-2000 g)Isolementdes leucocytessédimentation à 37°C, jusqu'à obtentiond'un surnageant clair (≈ 1 h)surnageant clairdilution avec du RPMI (1V/1V)surnageant diluédépôt sur 5 ml de Lymphoprepéliminationdu culotobtention d’un plasmapauvre en cellulescentrifugation (10 min, 20°C, 200 g)Isolement despolynucléaireséliminationdu surnageantculotlavage avec 10 mL de RPMIcentrifugation (5 min, 20°C, 150 g)éliminationdu surnageantremise en suspensionavec 5 ml de RPMIculotsuspension de polynucléairesajout de 3 à 25 MBqd'oxinate d'Indium 111incubation (5 min, 20°C)lavage avec 10 ml de RPMIMarquage despolynucléairescentrifugation (2 min, 20°C, 150 g)éliminationdu surnageantculot+5 ml de plasmapauvre en cellulessuspension de polynucléairesmarqués à l’Oxinate d’In111Isolement et marquage des polynucléaires a l’oxinate d’indium 111Dossier 1998, XIX, 5-6 97


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Prélèvementsanguinremplir 2 seringues de 60 mlcontenant chacune 9 ml d’ACD100 ml 20 mlrépartition de 100 ml de sangdans 5 tubes plastiques contenant chacun2 ml d’agent de sédimentation(hydroxy éthyl amidon à 6 %)20 mldans un tube plastiquesans agent de sédimentationhomogénéisation puis sédimentation(jusqu'à ce que le culot globulaire représentela moitié du volume total (≈ 30-60 min))centrifugation(10 min, 20°C,1500-2000g)obtentiond’un surnageant clairéliminationdu culotobtentiond’un plasma pauvre en cellulesIsolementdes leucocytescentrifugation(10 min, 20°C, 150 g)surnageantcentrifugation(10min, 20°C,1500-2000 g)plasma sanscellule contenantde l’agent desédimentationculotisolementet marquagedes leucocytes al’HMPAO-99mtc+Suspension cellulairede leucocytes1 ml plasmapauvre encellules+Injecter dans un flacon d’HMPAO,500 à 1000 MBq de 99mTc,complété à 5 ml de NaCl 0,9 %agiter manuellement10 secondesutiliserimmédiatementla préparation+ 4 mLd’HMPAOmarqué au 99m Tcincubation (10 min, 20°C)lavage avec 10 à 15 mlde plasma sans celluleMarquagedes leucocytescentrifugation (5 min, 20°C, 150 g)élimination dusurnageantculot +5 à 10 ml deplasma pauvreen cellulessuspension de leucocytes marqués àl’HMPAO-99mTcDossier 1998, XIX, 5-6 98


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>CONTRÔLE DE QUALITÉContrôles in vitro (21, 79)Caractères organoleptiques · suspension· jaune paille· absence d’agrégatsRecouvrementdes cellules marquéesréinjectées· Pourcentage de l’activitéinjectée retrouvée au niveaudes cellules circulantes· Sa diminution est enfaveur de lésions descellules réinjectées, aveccaptation hépatiqueNumération cellulaire · > 100 x 10 6 cellulesRendement de marquageViabilité cellulaireÉtude du pouvoirphagocytaireÉtude du chimiotactismeContrôles in vivo (17)· Pourcentage de l’activitécellulaire par rapport àl’activité totale (cellules +surnageant en fin de préparation)· En général, compris entre30 et 70 %· Pourcentage de cellulesviables n’incorporant pasle bleu trypan· Doit être > 90 %· Etude de la phagocytosede particules de latex ensuspension· Non réalisé en <strong>pratique</strong>courante· Estimation de l’indexchimiotactique par comparaisonde la distance demigration des cellules engel d’agarose, vers unsérum activé et vers unmilieu inerte· Non réalisé en <strong>pratique</strong>courantePHARMACOCINÉTIQUE (18, 21, 23)· Marquage des leucocytes à l’oxinate 111 In :L’oxinate- 111 In est un complexe lipophile, entre dans lacellule par diffusion passive à travers la membrane cellulaire,puis s’y dissocie en 111In qui se fixa sur les protéinesintracellulaires.· Marquage des leucocytes à l’HMPAO- 99m Tc :L’HMPAO- 99m Tc est une molécule lipophile, entre dans lacellule par diffusion passive à travers la membrane cellulaire,puis y est retenue par sa transformation en moléculehydrophile et sa réaction avec le glutathion. Une faible partiedu 99m Tc est ensuite éluée des cellules marquées.Après injection :· Migration des leucocytes marqués, par chimiotactisme,hors des vaisseaux capillaires jusqu’au site infectieux· distribution des leucocytes dans le système réticulo-endothélial(foie, rate, moelle osseuse)Fixation du 99m Tc élué sur des composés non cellulairespuis élimination rénale et biliaire de ces composésDOSIMÉTRIEÉquivalent de dose efficace (chez l’adulte de 70 kg) :· Leucocytes-oxinate 111In : 10,8 mSv / 15 MBq· Leucocytes-HMPAO-99mTc : 3,3 mSv / 200 MBqMesure du demi-tempsde transit à traversles poumonsDossier 1998, XIX, 5-6· Temps au bout duquell’activité obtenue au niveaud’une zone d’intérêtdélimitée du poumonatteint la moitié de l’activitémaximum obtenue aprèsl’injection· Son augmentation est enfaveur d’une activationdes cellules99UTILISATIONIndications (41,57)- Diagnostic, localisation et suivi d’infections ostéo-articulaires,en complément de la scintigraphie osseuse (affectionsdu squelette périphérique, prothèses orthopédiques,ostéomyélite...).


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Diagnostic, et localisation d’infections de tissus mous, en2 ème intention après les autres techniques d’imagerie (abcèsabdominaux, fièvre d’origine inconnue...).· Diagnostic et suivi de maladies inflammatoires de l’intestin(rectocolite hémorragique, maladie de Crohn...).- Diagnostic et suivi d’infections sur greffe vasculaire.· Diagnostic d’endocardite, d’infection rénale kystique, depancréatite...Posologie et mode d’administration (21, 23)- Leucocytes-oxinate 111 In : 15 à 25 MBq, en IV.- Leucocytes-HMPAO- 99m Tc : 20 à 300 Mbq(200 Mbq recommandés), en IV.Conditionnement de la préparationDans une seringue plastique non héparinée, munie d’uneaiguille de gros calibre.Réalisation de l’examen (21, 23)Acquisition des images :- Leucocytes-oxinate 111In :. 3 à 4 heures après injection. 24 heures et plus après injectionPrécautions d’emploi et mises en garde- Grossesse : à éviter.- Allaitement : interrompre l’allaitement.- Enfants : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus.L’usage est de marquer spécifiquement les polynucléaires(19).- Adultes jeunes : l’usage est de marquer spécifiquement lespolynucléaires.- Dans le diagnostic d’infection rénale, préférer le marquageà l’oxinate d’indium 111 à celui à l’HMPAO- 99m Tc dontl’élimination rénale et biliaire du traceur pourrait gêner l’interprétation(41).Contre-indicationsAucune à ce jourEffets indésirablesRéactions d’hypersensibilité (en partie liées aux différentsréactifs utilisés lors du marquage des cellules)Interactions médicamenteuses (23)Possibilité de faux négatifs en cas d’antibiothérapie préalableà l’examen.- Leucocytes-HMPAO-99mTc :. 30 minutes à 1h30 après injection. 2 à 4 heures après injection. jusqu’à 24 heures après injectionDossier 1998, XIX, 5-6100


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag20 minMacroagrégatsd’albumine humaine99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsMacroagrégats d’albumine humaineMAAPULMOCIS®CIS bio internationalV09EB01AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe I - Médicament Dérivé du Sang (MDS)RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.- Flacon de 15 ml (verre).- Boîte de 5 flacons + 150 étiquettes (traçabilité MDS).- AMM n° 559 979-2.Composition de la trousse- Macroagrégats d’albumine humaine plasmatique : 2,0 mg(correspondant à un nombre de 2 à 4 millions de macroagrégatspar flacon, de taille comprise entre 30 et 50 µm pour80 % d’entre eux, aucun n’ayant une taille inférieure à 10µm ou supérieure à 100 µm).- Substances auxiliaires : albumine humaine plasmatique (7mg), chlorure stanneux dihydraté, chlorure de sodium, azote.Conservation de la trousseEntre 2 et 8°CStabilité de la trousse24 moisPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconAgiterLaisser reposer2,5 à 10 ml92,5 à 3700 MBqmanuellement 2 minutesà température ambiante15 minutesLe flacon doit être agité avant chaque prélèvement afind’homogénéiser la suspension.Forme galénique obtenueSuspension injectable stérile et apyrogèneConservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C)Dossier 1998, XIX, 5-6101


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Stabilité de la préparation8 heuresCONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40, 66, 69)Caractères organoleptiquespH entre 5 et 7suspension, blanchâtre,uniformePureté radiochimique > 95 %méthode : filtration sur membranesupport : filtre membrane en polycarbonate (pores circulairesde 3 µm de diamètre)phase mobile : NaCl à 0,9 %impuretés recherchées : 99mTcO4-, 99mTc réduitdépôt : filtrer 1 mL de suspension sur la membrane puisrincer avec 2 mL de NaCl 0,9%A = Radioactivité du filtreB = Radioactivité filtréeOrganes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquespoumons 67 99 140 210 400foie 16 21 30 43 75vessie 10 13 19 28 51surrénales 5,8 8,7 13 19 31pancréas 5,8 7,5 11 17 29seins 5,6 5,5 10 14 22Équivalent de dose efficace (adulte) : 12 µSv/MBqUTILISATIONIndications AMM- Scintigraphie de perfusion pulmonaire.- Scintigraphie veineuse (indication secondaire).PRC (%) =AA + Bx 100Posologie et mode d’administrationLa seringue doit être doucement agitée immédiatementavant l’injection pour homogénéiser la suspension.PHARMACOCINÉTIQUEDistribution dans les capillaires pulmonaires en fonction dudébit pulmonaire local.Période biologique (variable en fonction de la taille des particules): 2 à 8 heuresDésagrégation sous forme de microcolloïdes d’albumine,avec libération du marqueur radioactif (99mTc)Élimination rénale du 99mTc libéréÉlimination par le système réticulo-endothélial des microcolloïdes- Adulte : 37 à 185 MBq / 70 kg en IV.Le nombre de particules injectées doit être compris entre6.104 et 7.105 (maximum 1,5.106)- Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appliquantle facteur multiplicatif recommandé par le groupe detravail Pédiatrie de l’EANM (annexe 5)- Chez le nourrisson (< 1 an), 80 MBq minimum sontnécessaires à l’obtention d’images de qualité satisfaisante.Il est recommandé de réaliser l’injection chez un patient endécubitus.Réalisation de l’examenDOSIMÉTRIEAcquisition des images possible immédiatement après l’injection.Estimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Dossier 1998, XIX, 5-6102


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Précautions d’emploi et mises en garde- Patients atteints d’un shunt cardiaque droite-gauche etpatients présentant une hypertension artérielle pulmonaire :administration par IV lente et réduction de moitié dunombre de particules injectées (afin de minimiser la possibilitéde formation de micro-emboles dans le cerveau ou lesreins).- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter (aucune étude réalisée)- Allaitement : arrêt de l’allaitement pendant les 48 h suivantl’injection (excrétion dans le lait maternel)Attention :Médicament Dérivé du Sangassurer une traçabilitéContre-indicationHypersensibilité connue à l’un des constituants.Effets indésirablesRéactions locales de type allergique au point d’injectionQuelques réactions d’hypersensibilité avec douleur thoracique,frissons et collapsus ont été rapportés.Interactions médicamenteusesHéparine, bronchodilatateurs, héroïne, nitrofurantoïne,busulfan, cyclophosphamide, bléomycine, méthotrexate,méthysergide, sulfate de magnésium : susceptibles d’affecterla biodistribution des macroagrégats d’albumines technétiés.Dossier 1998, XIX, 5-6103


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>35 minDiag Mébrofénine 99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsMébrofénineTBIDACHOLECIS®CIS bio internationalV09DA04AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 15 mL (verre)- Boite de 5 flacons- AMM n° ?RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénomination Acide N-(2,4,6 triméthyl 3chimiquebromophényl-carbamoylméthyl) iminodiacétiqueFormule développée avant marquage (69)Composition de la trousse- Mébrofénine : 40 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydratéFormule semi-développée après marquageConservation de la trousseEntre 2 et 8°CStabilité de la trousse12 moisPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Dossier 1998, XIX, 5-6104


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flacon1 à 5 ml740 à 3700 MBqMigrations relatives :99mTc-mébrofénine = 099mTcO4- : Rf = 1Agiterjusqu’à dissolution complètedu lyophilisatPRC (%) =AA + Bx 100Laisser reposerà température ambiantependant 30 min. environPHARMACOCINÉTIQUEForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogèneConservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C)Captation par transport actif par les hépatocytes de manièreanalogue à la bilirubine (transporteur membranaire ; maximumd’activité retrouvé au niveau du foie 12 min aprèsl’injection).Clairance rapide (moins de 1% présent au niveau plasmatique,1 heure après administration).Élimination principalement biliaire, sous forme inchangéeStabilité de la préparation4 heuresCONTRÔLE DE QUALITÉCaractères organoleptiquessolution limpideincolorepH entre 4 et 6Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :support : Whatman 1 (2,5 x 10 cm)phase mobile : méthyléthylcétoneimpuretés recherchées : 99mTcO4-dépôt : 1 goutte de la préparationFront desolvant1 cmDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte(en µGy/MBq)Organes critiquesOrganes critiquesvésicule biliaire 110 moelle 7foie 15 reins 6,3UTILISATIONIndications AMM- Scintigraphie hépato-biliaire- Étude de la fonction hépato-biliaireB5 cm✂DépôtA2,5 cm1,5 cmPréparation du patientPatient à jeun depuis au moins 6 heures avant l’examenLa prise de cholécystokinines ou d’un repas riche en lipidespeuvent être parfois recommandés afin d’augmenter lacontraction de la vésicule biliaireDossier 1998, XIX, 5-6105


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Posologie et mode d’administration- Adulte : 150 à 300 MBq en IV.- Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appliquantle facteur multiplicatif recommandé par le groupe detravail Pédiatrie de l’EANM (annexe ).Chez le très jeune enfant ( risques encourus).- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 48hsuivant l’injection.Dossier 1998, XIX, 5-6106


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>5 à 20 minDiag Médronate 99m Tc Gr. 4DCISigleMédronateMDPNom déposé AMERSCAN® MEDROCIS® TechneScan® MDPMEDRONATELaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsCIS bio internationalV09BA02AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 10 mL (verre)- Boite de 5 flacons- Amersham AMM n° 559 978-6- CIS bio international AMM N° ?- Mallinckrodt AMM n° ?Conservation de la trousse- (a) : À température ambiante (entre 15 et 25°C), à l’abride la lumière.- (b) : Entre 2 et 8°C.- (c) : À température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la trousse- (a) : 78 semaines - (b) : NR - (c) : 12 moisComposition de la trousse* Amersham- Médronate de sodium : 6,25 mg(quantité équivalente en acide médronique : 5 mg)- Substances auxiliaires : fluorure stanneux,p-aminobenzoate de sodium* CIS bio international- Acide médronique : 10 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, acideascorbiqueRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénominationMéthylène diphosphonateFormule développée avant marquage [69]Formule semi-développée après marquage* Mallinckrodt- Médronate de sodium : 10 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneuxDossier 1998, XIX, 5-6107


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).* AmershamInjecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconAgiter2 à 8 ml1850 MBq maximum10 secondes environCONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40,5 9, 66, 69)Caractères organoleptiquessolution limpideincolorepH entre 5 et 7,5Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM : 2 chromatographies* CCM n°1 :- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : méthyléthylcétone- impuretés recherchées : 99m TcO 4-- dépôt : 1 goutte de la préparationLaisser reposerà température ambiante15 minutes environFront desolvant1 cm* CIS bio internationalB5 cmInjecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flacon1 à 5 ml1110 à 2960 MBq✂A2,5 cmAgiter2 minutes environDépôt1,5 cm* MallinckrodtInjecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flacon2 à 10 ml7400 MBq maximumMigrations relatives :99mTc-médronate + 99m Tc réduit : Rf = 099mTcO 4- : Rf = 0,8AgiterForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène.Doucement, jusqu’àdissolution complète99mTcO 4- (%) =- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : Acétate de sodium 1M- impuretés recherchées : 99m Tc réduitdépôt : 1 goutte de la préparationMigrations relatives :BA + Bx 100* CCM n°2Conservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C) (a,b,c)A l’abri de la lumière (a)Stabilité de la préparationFront desolvant✂BA1 cm5 cm2,5 cm- (b) : 6 heures- (a, c) : 8 heuresDépôt1,5 cmDossier 1998, XIX, 5-6108


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- 99m Tc réduit : Rf = 0- 99mTc-médronate + 99m TcO - 4 : Rf = 0,899mTc réduit (%) =Ax 100A+B(%) + 99m Tc réduit (%)]PHARMACOCINÉTIQUE (67)PRC (%) = 100 – [ 99m TcO 4-Accumulation progressive dans le squelette (zones d’ostéogénèsesactives).Clairance rapide, résultant de l’incorporation osseuse et del’élimination urinairePosologie et mode d’administration- Adulte : 300 à 740 MBq en IV stricte.- Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appliquantle facteur multiplicatif recommandé par le groupe detravail Pédiatrie de l’EANM (annexe 5) (a).- Chez le nourrisson (< 1 an), 40 MBq minimum sontnécessaires à l’obtention d’images de qualité satisfaisante(a).Réalisation de l’examen- Faire uriner le patient avant l’acquisition des images- Acquisition des images précoces : immédiatement aprèsl’injection.- Acquisition des images tardives : 2 à 3 heures après l’injection.DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Organes critiques a b csquelette 63 11 9paroi vésicale 50 37 60moelle osseuse 9,6 9 8rein 7,3 6,8 11ovaires 3,5 3,5 4testicules 2,4 2,8 2,5corps entier NR 2,3 2Équivalent de dose efficace (adulte) : 8 µSv/MBq (a)Précautions d’emploi et mises en garde- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.- Éviter tout exercice physique après l’injection (pour éviterl’accumulation du traceur dans les masses musculaires) (a).- Jeune enfant et nourrisson : indication qui doit être bienjustifiée (exposition aux radiations des épiphyses des os encroissance). Réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice résultant supérieur auxrisques encourus.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.Contre-indicationsUTILISATIONIndications AMMScintigraphie osseuse : dépistage et surveillance des zonesd’ostéogénèse anormale (lésions ostéo-carcinomateusesprimitives ou métastatiques et autres atteintes osseuses(maladie de Paget, ostéomyélites, fractures))- Grossesse- Allaitement : interrompre l’allaitement au mieux pendant48 h après l’injectionEffets indésirables- Rares réactions d’hypersensibilité (0,5 cas / 100 000 examens)(a)Dossier 1998, XIX, 5-6109


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Érythèmes locaux ou généralisés avec démangeaisons etirritation cutanée, débutant quelques heures après l’injectionet pouvant durer jusqu’à 48 heures (améliorationapportée par Anti-histaminiques H1) (a)- Chute de la pression artérielle et symptômes d’hypotension,nausées, vomissements, vasodilatation cutanée,céphalées, malaises, œdème des extrémités et arthralgies (a)Interactions médicamenteusesAdministration massive de diphosphonates, produits contenantdu fer, différents agents cytostatiques et immunodépresseurs,anti-acides contenant de l’aluminium, produitsde contrastes radiologiques, antibiotiques, anti-inflammatoires,injection de gluconate de calcium, héparine calcique,acide gamma-aminocaproïque : accumulation extra-osseuseaccrue (a).Dossier 1998, XIX, 5-6110


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag35 minMicrosphèresd’albumine humaine99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsMicrosphères d’albumine humaineMSAMICROCIS®CIS bio internationalV09 EB02AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe I - Médicament Dérivé du Sang (MDS)RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon (verre)- Boîte de 5 flacons + 150 étiquettes (traçabilité MDS)- AMM n° ?Composition de la trousse- Microsphères d’albumine humaine : 10,0 mg (correspondantà un nombre de 0,8 à 1,6 millions de particules par flacon,de taille comprise entre 10 et 50 µm)- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, chlorurede sodium, pluronic F68Conservation de la trousseÀ température entre 2-8°CStabilité de la troussePRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).* AmershamInjecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconAgiterLaisser reposer1 à 8 ml185 à 2960 MBmanuellement,quelques secondesà température ambiante30 minutes, en agitantvigoureusement de tempsen tempsLe flacon doit être agité avant chaque prélèvement afind’homogénéiser la suspension.La seringue doit être doucement agitée immédiatementavant l’injection pour homogénéiser la suspension.Non renseignéDossier 1998, XIX, 5-6111


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Forme galénique obtenueSuspension injectable stérile et apyrogèneDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Conservation de la préparationOrganes critiquesOrganes critiquesÀ température ambiante (entre 15 et 25°C)Stabilité de la préparation6 heuresCONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40, 66, 69)Caractères organoleptiquessuspension blanchâtreuniformepH entre 7 et 9Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : ITLC-SG (2,5 x 9 cm)- phase mobile : acétone- impuretés recherchées : 99m TcO 4-- dépôt : 1 goutte de la préparationpoumons 62 thyroïde 19reins 38 vessie 11estomac 19UTILISATIONIndications AMM- Scintigraphie de perfusion pulmonaire dans le but d’établirun bilan fonctionnel circulatoireUtilisée pour le diagnostic de :. embolie pulmonaire,. emphysème et bronchite chronique,. pneumonie, tuberculose,. carcinome bronchogénique.- Veinographie isotopique pour l’étude de shunts.Front desolvant1 cmPosologie et mode d’administrationB3 cmAdulte : 37 à 80 MBq / 70 kg en IV✂Attention : Médicament Dérivé du SangAssurer une traçabilitéA3 cmDépôtPRC (%) =AA + B2 cmx 100Réalisation de l’examenAcquisition des images possible immédiatement après l’injection.Précautions d’emploi et mises en gardePHARMACOCINÉTIQUEDistribution dans les capillaires pulmonaires en fonction dudébit pulmonaire local.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus)- Allaitement : à éviter sinon interrompre l’allaitement pendantles 48 h suivant l’injection.Dossier 1998, XIX, 5-6112


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Patients de moins de 18 ans :à éviter, sauf si bénéfices > risques encourusContre-indicationsPatients atteints d’un shunt cardiaque droite-gauche etpatients présentant une hypertension grave ou chronique.Effets indésirablesPossibles réactions d’hypersensibilité, bien qu’aucune n’aitjamais été rapportée.Interactions médicamenteusesAucune à ce jour.Dossier 1998, XIX, 5-6113


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>5 minDiag Oxidronate 99m Tc Gr. 4DCIOxidronateSigle HMDP HDPNom déposé TCK-21® OstéoScan® HDPLaboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)Classification ATCRenseignements administratifsV09BA01AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon (verre)* CIS bio internationalBoite de 5 flacons AMM n° 554 212-5* MallinckrodtBoite de 5 flacons AMM n° 554 916-2Boite de 30 flacons AMM n° 554 917-9Conservation de la trousseEntre 2 et 8°C (a)À température ambiante (entre 15 et 25°C) (b)Stabilité de la trousse- (a) : non renseigné- (b) : 12 moisRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESComposition de la trousseDénominationchimiqueHydroxyméthylènediphosphonate de sodium* CIS bio international- Oxydronate de sodium : 2,0 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, acideascorbique* Mallinckrodt- Oxidronate de sodium : 3,0 mg- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, chlorure stanneuxanhydre, acide gentisique.Formule développée avant marquage (69)Formule semi-développée après marquageDossier 1998, XIX, 5-6114


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM : 2 chromatographies* CCM n°1 :- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : méthyléthylcétone- impuretés recherchées : 99m TcO 4-- dépôt : 1 goutte de la préparation* CIS bio internationalInjecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flacon1 à 5 ml370 à 3700 MBqFront desolvantB1 cm5 cmAgiter2 minutes environ✂A2,5 cm* MallinckrodtInjecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconAgiterForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogèneConservation de la préparation3 à 6 ml7400 MBq maximum30 secondesdissolution complèteÀ température ambiante (entre 15 et 25°C)DépôtMigrations relatives :99mTc-oxydronate + 99m Tc réduit : Rf = 099mTcO 4- : Rf = 0,899mTcO 4- (%) =* CCM n°2- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : Acétate de sodium 1M- impuretés recherchées : 99m Tc réduit- dépôt : 1 goutte de la préparationMigrations relatives :BA + Bx 1001,5 cmStabilité de la préparation- (a) : 6 heuresFront desolvantB1 cm5 cm- (b) : 8 heures✂A2,5 cmCONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40,5 9, 66, 69)Dépôt1,5 cmCaractères organoleptiquespHDossier 1998, XIX, 5-6solution aqueuse, limpideincoloreentre 5 et 7 (a)entre 4 et 5,5 (b)11599mTc réduit : Rf = 099mTc-oxydronate + 99m TcO - 4 : Rf = 0,8A99mTc réduit (%) = x 100A+BPRC (%) = 100 – [ 99m TcO 4- (%) + 99m Tc réduit (%)]


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PHARMACOCINÉTIQUEAccumulation progressive dans le squelette (zones d’ostéogénèsesactives).Clairance rapide, résultant de l’incorporation osseuse et del’élimination urinaire.Réalisation de l’examen- Faire uriner le patient avant l’examen.- Acquisition des images : 1 à 4 heures après l’injection.Précautions d’emploi et mises en garde- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Organes critiques a bparoi vésicale 18 35-80moelle osseuse 8,5 8reins 6,9 11squelette 6,8 9corps entier 2,3 2- L’obésité, l’âge et l’état rénal du patient peuvent être àl’origine de mauvaises images scintigraphiques du squelette(a).- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice résultant supérieur auxrisques encourusContre-indications- GrossesseUTILISATIONIndications AMMScintigraphie osseuse : dépistage et surveillance des zonesd’ostéogénèse anormale (lésions ostéo-carcinomateusesprimitives ou métastatiques et autres atteintes osseuses(maladie de Paget, ostéomyélites, fractures))Posologie et mode d’administrationAdulte : 555 MBq maximum, en IV (a)370 à 740 MBq en IV (b)- AllaitementEffets indésirablesRares réactions de type anaphylactoïde (moins de 5 casdécrits) (b)Interactions médicamenteuses- Vincristine, Cyclophosphamide, Doxorubicine : mauvaisesimages scintigraphiques- Diphosphonates : diminution de la fixation du 99m Tc-HMDP par les lésions osseuses (a).Dossier 1998, XIX, 5-6116


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>5 minDiag Pentétate 99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsPentétateDTPAPentacis®CIS bio internationalV09CA01 / V09EA01AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 15 mL (verre)- Boite de 5 flacons- AMM n° 554 563-2RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénominationAcide diéthylène triaminochimiquepentacétique (DTPA)Formule développée avant marquage (69)Composition de la trousseFormule semi-développée après marquage- Pentétate de sodium trisodique : 9,10 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydratéConservation de la trousseEntre 2 et 8°CStabilité de la trousse12 moisPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Dossier 1998, XIX, 5-6117


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flacon1 à 10 ml3,7 à 5500 MBq- Migrations relatives :99mTc-pentétate + 99m Tc-c réduit : Rf = 099mTc-O 4- : Rf = 1Agiter2 minutes environ99mTc-O 4- (%) =BA + Bx 100Forme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogèneConservation de la préparationEntre 2 et 8°C* CCM n°2- support : ITLC-SG (2,5 x 12 cm)- phase mobile : Chlorure de sodium 0,9%- impuretés recherchées : 99mTc réduit- dépôt : 1 goutte de la préparationFront desolvantB0,5 cm5 cmStabilité de la préparation6 heures✂A5 cmCONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 13, 21, 66, 69)Caractères organoleptiquessolution limpideincolorepH entre 4 et 7,5Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM : 2 chromatographiesDépôt- Migrations relatives :99m Tc réduit : Rf = 099mTc-pentétate + 99m Tc-O - 4 : Rf = 1A99mTc réduit (%) = x 100A+B1,5 cmPRC (%) = 100 – [ 99m Tc-O 4- - (%) + 99mTcc réduit (%)]* CCM n°1- support : ITLC-SG (2,5 x 12 cm)- phase mobile : méthyléthylcétone- impuretés recherchées : 99m Tc-O 4-- dépôt : 1 goutte de la préparationFront desolvantB0,5 cm5 cmPHARMACOCINÉTIQUEAprès administration orale, ne passe pas la barrière digestive.Après inhalation, diffusion rapide des alvéoles pulmonairesvers l’espace vasculaires .Élimination rénale.✂DépôtA5 cm1,5 cmAprès administration IV, distribution rapide dans le volumeextra-cellulaire.Faible liaison aux protéines plasmatiques (


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte(en µGy/MBq)* Après administration IVOrganes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquesparoi vésicale 65 81 120 170 320utérus 7,9 9,6 15 21 35rein 4,4 5,4 7,7 11 20ovaires 4,3 5,3 7,8 11 18paroi du colon 3,2 4,2 6,3 9,1 15,5testicules 2,8 4,1 6,8 10 19moelle 2,5 3 4,2 5,7 8,7Equivalent de dose efficace (adulte) : 6,3 µSv/MBq* Après administration par inhalationOrganes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquesparoi vésicale 47 58 84 120 230utérus 5,9 7,2 11 16 27rein 4,1 5,1 7,2 11 19ovaires 3,3 4,1 6,1 8,9 15moelle 2,7 3,4 4,7 6,2 9,6paroi du colon 2,5 3,3 5,1 7,5 12,5testicules 2,1 3,1 5,2 7,9 15Équivalent de dose efficace (adulte) : 7 µSv/MBq- Mise en évidence des variations hémodynamiques du reindont l’artère est sténosée (test au captopril)- Aide au diagnostic différentiel entre obstruction vraie etdilatation des voies urinaires (test au furosémide)- Scintigraphies cérébrales dynamique (angioscintigraphie)et statique, lorsque la tomodensitométrie et/ou l’imageriepar RMN ne sont pas disponibles* Par voie oraleRecherche du reflux œsophagien et exploration de la vidangegastrique.* Par inhalationScintigraphie pulmonaire de ventilationPosologie et mode d’administration* Par voie IV- Scintigraphie rénale dynamique : 37 à 370 MBq en IV.- Détermination du débit de filtration glomérulaire à l’aidede prélèvements plasmatiques : 1,8 à 3,7 MBq en IV.- Scintigraphie cérébrale : 185 à 740 MBq en IV.* Par voie oraleRecherche du reflux œsophagien et exploration de la vidangegastrique : 10 à 20 MBq.* Par inhalationSous forme d’aérosol, à l’aide d’un nébuliseur : 500 à 1000MBq (pour obtenir une activité de 50 à 100 MBq dans lespoumons).UTILISATIONIndications AMM* Par voie IV- Scintigraphie rénale dynamique pour l’étude de la perfusionet la fonction rénale et des voies urinaires.- Détermination du débit de filtration glomérulaire.Réalisation de l’examen* Scintigraphie rénale- Scintigraphie rénale dynamique :. Images dynamiques : immédiatement après l’injection . .Images statiques : 1 heure après l’injection,- Test au captopril : scintigraphie d’abord effectuée sousconditions contrôlées puis répétées 1 heure après administrationorale de 25 à 50 mg de captopril.Dossier 1998, XIX, 5-6119


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>* Scintigraphie cérébrale- Images dynamiques : immédiatement après l’injection.- Images statiques : 1 h à quelques heures après l’injection.* Scintigraphie pulmonaireCf monographie VenticisPrécautions d’emploi et mises en garde- Faire boire et uriner fréquemment le patient en raison del’irradiation vésicale.- Fumeurs : modification de la perméabilité de l’épithéliumpulmonaire.Contre-indicationsAucune à ce jour.Effets indésirablesRougeurs, vertiges, dyspnée, démangeaisons, urticaire ethypotension.Interactions médicamenteusesScintigraphie cérébrale : médicaments psychotropes : augmentationdu flux sanguin dans le territoire irrigué par lacarotide externe («phénomène du nez chaud»).- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus.- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 12heures suivant l’administration.Dossier 1998, XIX, 5-6120


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>35 minDiag Pentetréotide 111 In Gr. 3DCIPentetréotideSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsOCTREOSCAN®MallinckrodtV09IB01AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Boite de 2 flacons en verre (Flacon A + Flacon B).- AMM n°558 677-2.- Flacon A : solution stérile et apyrogène de chlorure d’indium111 In.- Flacon B : lyophilisat stérile et apyrogène de pentetréotidepour préparation injectableComposition de la trousse- Flacon A : chlorure d’indium 111 In : 122MBq/1,1 ml à ladate et heure de calibration.- Substances auxiliaires : acide chlorhydrique.- Flacon B : pentetréotide : 10 mg.- Substances auxiliaires : citrate trisodique, inositol, acidegentisique, eau ppi.Conservation de la trousseA température ambiante (15 à 25°C).Stabilité de la trousse24 heures après la date et l’heure de calibration.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESRadioélément Indium 111Période physique2,8 joursPrincipales émissions Energies en keV (%)γ 23 (69)171 (90)245 (94)PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Injecter le contenu du flacon Adans le flacon BDossier 1998, XIX, 5-6121


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Laisser reposer30 minutesPHARMACOCINÉTIQUEDiluer éventuellement avec 2 à 3 ml dela préparation NaCl 0,9 %Forme galénique obtenueFixation hépatique, splénique (respectivement 2 % et 2,5 %de la radioactivité injectée à 24 heures).Élimination urinaire (80 % en 24 h, 90 % en 48 h)Élimination biliaire puis intestinale (2 %)Solution injectable stérile et apyrogèneConservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C)DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte(en µGy/MBq)Stabilité de la préparationOrganes critiquesOrganes critiques6 heuresCONTRÔLE DE QUALITÉhypophyse 76 reins 66pancréas 68 colon proximal 57utérus 68 vésicule biliaire 55surrénales 67 thyroïde 55foie 67Caractères organoleptiquespHsolution limpideincoloreNon renseignéÉquivalent de dose efficace : 120 µSv/MBqPureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : ITLC-SG (2,5 x 20 cm)- phase mobile : citrate de sodium 0,1M pH5- impuretés recherchées : 111 In libre- dépôt : 1 goutte de la préparation9 cmUTILISATION (14, 39, 52)Indications AMM-Diagnostic et localisation de tumeurs gastro-entéro-hépatiquesneuro-endocrines et de tumeurs carcinoïdes, présentantdes récepteurs de la somatostatine.Front desolvant✂BA3cm6 cmPréparation du patientAdministrer un laxatif afin de différencier les foyers defixation pathologique du traceur transitant avec le contenuintestinal.Dépôt2 cmPosologies et mode d’administrationPRC (%) =AA + Bx 100- Adulte : 110 à 120 MBq en IV- Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appliquantle facteur multiplicatif recommandé par le Groupe deTravail Pédiatrie de l’EANM (Annexe 5).Dossier 1998, XIX, 5-6122


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Réalisation de l’examenAcquisition des images : 4 à 48 heures après l’injection.Contre-indicationsAucunePrécautions d’emploi et mises en garde- Faire boire abondamment le patient durant les 2 ou 3 joursaprès administration- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : examen déconseilléEffets indésirablesRares symptômes évoquant un syndrome vagal ou une réactionanaphylactique.Interactions médicamenteusesAucune à ce jour.- Allaitement : interrompre l’allaitement- Administration déconseillée en cas d’insuffisance rénale.- Chez le diabétique traité par des doses élevées d’insuline :Risque d’hypoglycémie par inhibition transitoire de lasécrétion de glucagon.- Chez les patients traités par octréotide : il est recommandéd’interrompre le traitement pendant 3 jours.Dossier 1998, XIX, 5-6123


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Pertechnétate de sodium 99m Tc Gr. 4DCIPertechnétate de sodiumSigle 99mTcO 4-LaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsLaboratoire utilisateurV09 FX01Produit de générateurRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution stérile et apyrogène.ObtentionStabilité de la solution8 heures.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Par élution d’un générateur de technétium 99m Tc(Générateur Molybdène)CompositionRadioélémentObtentionPériode physiqueTechnétium 99mÉlution d’un générateur6,02 heures- Pertechnétate de sodium : activité variable selon les conditionsd’élution.- Substances auxiliaires : chlorure de sodium 0,9%, nitratede sodium 0,005% (avec les générateurs Elumatic®).DésintégrationTransition isomérique en 99 TcPrincipales émissions Énergies en keV (%)γ 18 (6)141 (89)ConditionnementFlacons de volumes variables : 5 à 25 ml.CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)Conservation de la solutionCaractères organoleptiquessolution limpideincoloreÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).pH 4 à 8IdentificationSpectrométrie γDossier 1998, XIX, 5-6124


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Pureté radionucléidiquePureté chimiqueSpectrométrie γActivité Molybdène :< 0,1 %Aluminium < 20 µg/mlPureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : acétone- dépôt : 1 goutte de la solution - Laisser sécherUTILISATIONIndications AMM- Exploration de la thyroïde.- Exploration des glandes salivaires.- Exploration de la muqueuse gastrique.- Arthroscintigraphie.Front desolvantB1 cm3,5 cm- Exploration cérébrale.- Préparations radiopharmaceutiques.✂ADépôtBPRC (%) = x 100A + BPHARMACOCINÉTIQUE3,5 cm2 cmPosologie et mode d’administration- Scintigraphie de la thyroïde :18,5 à 111 MBq en injection IV.- Scintigraphie des glandes salivaires :37 à 185 MBq en injection IV.- Scintigraphie de la muqueuse gastrique :18,5 à 37 MBq en injection IV.- Arthroscintigraphie :74 à 370 MBq en injection intra-articulaire.- Scintigraphie cérébrale :74 à 740 MBq en injection IV.Analogies de distribution biologique avec les ions iodure etperchlorate.Concentration dans les glandes salivaires, le plexus choroïde,la muqueuse gastrique et la thyroïde.Élimination urinaire et intestinaleDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Réalisation de l’examen- Scintigraphie de la thyroïde :30 minutes après injection.- Scintigraphie des glandes salivaires :20 minutes à 2 heures après injection.- Scintigraphie de la muqueuse gastrique :1 à 2 heures après injection.- Arthroscintigraphie :10 minutes à 2 heures après injection.Organes critiquesOrganes critiquesintestin 47 estomac 14thyroïde 35 corps entier 3vessie 23Dossier 1998, XIX, 5-6125- Scintigraphie cérébrale :immédiatement après à 4 heures après l’injection.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus).- Allaitement : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus;interruption de l’allaitement).- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice supérieur aux risques encourus.Contre-indicationAucune à ce jour.Effets indésirablesAucun à ce jour.Interactions médicamenteusesAucune à ce jour.Dossier 1998, XIX, 5-6126


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>5 minDiag Phytate 99m Tc Gr. 4DCIPhytateSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsPHYTACIS®CIS bio internationalV09DB07AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.- Flacon (verre).- Boite de 5 flacons.- AMM n° 553 042-9.Composition de la trousse- Phytate de sodium : 20 mg.- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté.Conservation de la trousseEntre 2 et 8°C.Stabilité de la troussePrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.- Flacon de 15 mL (verre).- Boite de 5 flacons.- AMM n° ?Composition de la trousse- Mébrofénine : 40 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydratéConservation de la trousseEntre 2 et 8°CStabilité de la trousse12 moisNon renseigné.Dossier 1998, XIX, 5-6127


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESCONTRÔLE DE QUALITÉ (40)DénominationchimiqueCaractères organoleptiquessolution limpideincoloreFormule développée avant marquageFormule semi-développée après marquagepH entre 6 et 7Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : acétone- impuretés recherchées : 99mTcO4-- dépôt : 1 goutte de la préparationFront desolvant1 cmB5 cm✂A2,5 cmPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEDépôt1,5 cmMode opératoireMigrations relatives :99mTc-phytate: Rf = 0Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconactivité : non renseigné1 à 5 ml99mTcO 4- : Rf = 0,8PRC (%) =AA + Bx 100Agiter2 minutes environPHARMACOCINÉTIQUEForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène.Conservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la préparationTransformation in vivo en un microcolloïde par chélation aucalcium sériqueFixation du phytate de calcium insoluble formé sur les cellulesdu système réticulo-endothélial du foie, de la rate et dela moelle osseuse, en particulier au niveau des cellules deKüpfferClairance rapideÉlimination urinaire (8,5 à 14% de l’activité injectée en 24heures)6 heures.Dossier 1998, XIX, 5-6128


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte(en µGy/MBq).Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquesFoie 92 110 150 250 350Rate 57Moelle 7,3Ovaires 1,5 7,6 11 16 26Testicules 0,3 6,2 27 32 35Réalisation de l’examenAcquisition des images : 15 minutes après l’injection.Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Enfant : réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice résultant supérieur auxrisques encourus- Patients présentant une hypocalcémie importante :à utiliser avec précautionUTILISATIONIndications AMMExploration morphologique du foie :- mise en évidence ou contrôle des traitements des tumeursbénignes ou malignes,- explorations des hépatomégalies.Contre-indications- Grossesse- AllaitementEffets indésirablesAucun à ce jourPosologie et mode d’administrationAdulte : 55,5 à 111 MBq en IVInteractions médicamenteusesAucune à ce jourDossier 1998, XIX, 5-6129


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>5 à 10 minDiag Pyrophosphate 99m Tc Gr. 4DCIPyrophosphateSigle /Nom déposé TCK-7 ® TechneScan ® PYPLaboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)Classification ATCRenseignements administratifsV09BA03AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique.- Pour marquage des hématies in vivo (a).- Pour marquage des hématies in vivo ou semi-in vitro.- Boite de 5 flacons.- Flacon de 15 mL (verre) AMM n° 552 965-6 (a).- Flacon de 10 mL (verre) AMM n° 556 546-8 (b).Composition de la trousseStabilité de la trousse- (a) : 12 mois.- (b) : 5 mois.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénominationchimiqueFormule développée avant marquage* CIS bio international- Pyrophosphate de sodium décahydraté : 20,12 mg- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, acidechlorhydrique.Formule semi-développée après marquage* Mallinckrodt- Pyrophosphate de sodium : 11,9 mg.- Substances auxiliaires : chlorure stanneux.Conservation de la trousseEntre 2 et 8°C.Dossier 1998, XIX, 5-6130


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).* CIS bio internationalConservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C)Stabilité de la préparation- (a) : 6 heures.- (b) : 4 heures.Pour marquage in vivo :Injecter la solution dechlorure de sodium0,9 % dans le flaconAgiterReconstitution dupyrophosphate3 mlJusqu’à dissolutioncomplèteCONTRÔLE DE QUALITÉ* Pour la solution de pyrophosphate :Caractères organoleptiquessolution aqueuse, limpideincolore* MallinckrodtPour marquage in vivo :Injecter la solution dechlorure de sodium0,9 % dans le flaconAgiterPour le marquagesemi-in vitro :Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconReconstitution dupyrophosphate10 mlJusqu’à dissolutioncomplètePréparation du99mTc-pyrophosphate10 ml3700 MBq maximum* Pour la solution de 99m Tc-pyrophosphate (b) :Caractères organoleptiquespH entre 5 et 6Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM- support : ITLC-SG (2,5 x 10 cm)- phase mobile : acétone- impuretés recherchées : 99m TcO 4-- dépôt : 1 goutte de la préparationFront desolvantBsolution aqueuse, limpideincolore2 cm3,5 cmAgiterLaisser reposerjusqu’à dissolutioncomplèteà température ambiante5 minutesDépôt✂DépôtA2,5 cm2 cmForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogèneMigrations relatives :99mTc-pyrophosphate : Rf = 099mTcO - 4 : Rf = 0,8PRC (%) =AA + Bx 100Dossier 1998, XIX, 5-6131


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PHARMACOCINÉTIQUE99mTc-pyrophosphate : accumulation principalement dansles zones de tissu myocardique nécrotique (b).Pyrophosphate non marqué : forte liaison aux érythrocytes,permettant la visualisation du pool sanguin (b)DOSIMÉTRIE* Estimation des doses absorbées chez l’adulte aprèsadministration de 99mTc-pyrophosphate (µGy/MBq )Organes critiques (a) (b)vessie 45cœur 21foie 19reins 15 40poumons 15rate 14squelette 10moelle osseuse 8gonades 4corps entier 5 3* Estimation des doses absorbées chez l’adulteµGy/MBq (b) après administration de pertechnétate(99mTc) injecté 30 minutes après le pyrophosphateOrganes critiquesOrganes critiquesvessie 30 gonades 5coeur 10 corps entier 4Posologie et mode d’administration* Pour le marquage semi-in vitro :Scintigraphie du myocarde (b) :370 à 555 MBq de 99mTc-Pyrophosphate en IV lente.* Pour le marquage des hématies in vivo :- Scintigraphie du pool sanguin (b) :1/5 à 1/3 de la totalité du flaconde pyrophosphate reconstitué en IV lentepuis 30 minutes après :555 à 740 MBq de Pertechnétate de Na ( 99m Tc), en IV lente- Scintigraphie angiocardiographique (a) :volume de pyrophosphate à injecter (mL) :volume sanguin du patient (mL)5400volume maximum : 1,5 mladministration en IVpuis 30 minutes après555 à 740 MBq de pertechnétate de sodium ( 99m Tc), en IVRéalisation de l’examen* Marquage semi-in vitro :- Scintigraphie du myocarde (b)Acquisition des images 1h à 1h30 après l’injection.* Marquage des hématies in vivo :x 1,5- Scintigraphie angiocardiographique (a)Acquisition des images immédiatement après l’injection dupertechnétate (99mTc)- Scintigraphie du pool sanguin (b)Acquisition des images 10 minutes après l’injection du pertechnétate(99mTc)Précautions d’emploi et mises en gardeUTILISATIONIndications AMM- (a) : Scintigraphie angiocardiographique- (b) : Scintigraphie du myocarde- (b) : Scintigraphie du pool sanguin (b)Dossier 1998, XIX, 5-6132- Faire boire et uriner fréquemment le malade en raison del’irradiation vésicale- Pour la visualisation du pool sanguin : administration dupyrophosphate non marqué en IVD (éviter le cathéter hépariné)(b)- Altération possible de la qualité des images en cas d’obésité,d’insuffisance rénale et chez le sujet âgé (a)


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Patient de moins de 18 ans : à éviter, sauf si bénéfices >risques encourusContre-indications- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus- Allaitement : à éviter, sinon interrompre l’allaitement pendantles 48 heures suivant l’administrationEffets indésirables- Quelques cas de réactions de type vasovagal (a).- Quelques cas de réactions de type anaphylactoïde aprèsadministration de pyrophosphate (b).Interactions médicamenteuses- Adriamycine : fixation myocardique diffuse- Cyclophosphamide, doxorubicine et vincristine : fixationrénale du pyrophosphate- 99m Tc (a).Dossier 1998, XIX, 5-6133


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>5 à 10 minDiag Satumomab pendetide 111 In Gr. 3DCISatumomab pendetideSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsOncoScint® CR103CIS bio internationalV09IB02AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousseBoite de 2 flacons (verre) + filtre stérile 0,22µm :- Flacon 1 : solution stérile et apyrogène de Satumomabpendetide,- Flacon 2 : solution stérile et apyrogène d’acétate desodium.- AMM n°RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESLe Satumomab pendetide est un conjugué résultant d’uncouplage covalent à spécificité de site entre :- un coupleur-chélateur : glycyl-tyrosyl acide N-e-diéthylène-triamine-penta-acétique/ chlorhydrate de lysine (GYK-DTPA, HCl),- le composant oligosaccharidique oxydé de l’anticorpsmonoclonal murin Mab B72.3 dirigé contre la glycoprotéinetumorale TAG-72.Composition de la trousse- Flacon 1 : Satumomab pendetide : 1mg Substances auxiliaires: Chlorure sodium, phosphate disodique, phosphatemonosodique, acide chlorhydrique, eau ppi.- Flacon 2 : acide acétique glacial, eau ppi.Conservation de la trousseEntre 2 et 8°C.Stabilité de la troussePRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Injecter 0,5 ml la solutionde la solution d’acétate desodium au contenu d’unflacon de chlorure d’indium111In111In calibré à370 MBq/ml24 mois.Agiterdoucement, par rotationDossier 1998, XIX, 5-6134


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Injecter le chlorure d’indium111In tamponné dans leflacon de Satumomabde 185 à 222 MBqinjection au goutte àgouttependant 2 à 3 minutesPRC (%) =AA + Bx 100AgiterLaisser reposerForme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène.doucement, par rotationà température ambiantependant 30 minutes, enagitant de temps en tempsPHARMACOCINÉTIQUEDemi-vie plasmatique moyenne de 46,6 heures.Clairance plasmatique augmentée en cas de présenced’HAMA (anticorps humain anti-souris).Élimination urinaire (12% de la radioactivité injectée en 96heures).Conservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la préparationDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (70 kg)(en µGy/MBq).8 heures.Organes critiquesOrganes critiquesCONTRÔLE DE QUALITÉCaractères organoleptiquesNRfoie 827 poumons 265rate 881 surrénales 243moelle osseuse 632 corps entier 146reins 524pHNRÉquivalent de dose efficace : 669 µSv/MBqPureté radiochimique > 95 %Méthode CCM- support : ITLC-SG (2,5 x 8 cm)- phase mobile : solution de chlorure de sodium 0,9%- impuretés recherchées : DTPA-111In- dépôt : 1 goutte de Satumomab-111In traité par le DTPA(Mélanger 75 µL de Satumomab-111In et 75 µL de solutionde DTPA 0,05M et laisser reposer 1 minute)Front desolvantB0,5 cm3 cmUTILISATIONIndications AMMDétection et détermination de l’extension d’une lésionmaligne chez des malades présentant un cancer colorectalconfirmé ou une forte suspicion clinique de récidive d’uncancer colorectal ou ovarienDépôt✂A3 cmConditionnement de la seringuePrélever la solution de Satumomab- 111 In à travers le filtrestérile 0,22µm.Dépôt1,5 cmDossier 1998, XIX, 5-6135


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Préparation du patientÉvacuation colique préalablement à la réalisation desimagesPosologie et mode d’administration- Adulte (70 kg) : 148 à 185 MBq en IV lente(1 mg de satumomab)Ne jamais diluer le Satumomab-111In dans un soluté deperfusionRéalisation de l’examenAcquisition des images : 24 heures à 5 jours après l’injection.Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Allaitement : interrompre l’allaitement.- Vérifier l’absence d’HAMA (anticorps humain anti-souris)dans le sérum du patientContre-indications- Grossesse- Allergie au Satumomab, aux dérivés d’origine murine, au111In.Effets indésirables- Fièvre, hypotension, hypertension, nausées, frissons,éruptions, réactions au site d’injection, prurit, réactionsallergiques, hypersudation, douleurs abdominales, asthénie,douleurs thoraciques, céphalées, hypothermie, douleurs,bradycardie, vasodilatation, diarrhée, arthralgies, confusion,vertiges, nervosité, crises de larmes, oedème deQuincke.- Un cas de thrombocytopénie a été rapporté.- Diverses réactions d’hypersensibilité possibles- Possible développement d’HAMA (chez 40% des patientsaprès 1 seule administration, avec négativation pour 50>%d’entre eux à 4 mois)Interactions médicamenteusesAucune à ce jour.- Espacer d’au moins 12 mois deux injections successives.Dossier 1998, XIX, 5-6136


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>? minDiag Sérum albumine humaine 99m Tc Gr. 4DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsSérum albumine humaineSAHVASCULOCIS®CIS bio internationalV09GA04AMM en coursRéservé à l’usage hospitalierListe I - Médicament Dérivé du Sang (MDS)RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 15 ml (verre)- Boîte de 5 flacons + 150 étiquettes (traçabilité MDS)- AMM n°Composition de la trousse- Albumine humaine : 10,0 mg.- Substances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, chlorurede sodium.PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconAgiterLaisser reposer1à 8 ml925 à 2200 MBqPar retournementquelques secondesà température ambianteConservation de la trousseEntre 2 et 8°C.Forme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogèneStabilité de la trousse12 mois.Conservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C)Stabilité de la préparation8 heuresDossier 1998, XIX, 5-6137


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 40, 59, 66, 69)Caractères organoleptiquespH 2 et 6,5Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : Whatman n°1 (2,5 x 20 cm)- phase mobile : méthanol/eau 80:20- impuretés recherchées : 99m TcO 4-- dépôt : 1 goutte de la préparationsolution limpideincoloreOrganes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquesos 8,9 12 22 36 71surrénales 8,3 10 16 25 47rein 8,1 9,7 15 24 44moelle osseuse 7,5 9 13 20 35foie 7,3 8,7 14 21 37pancréas 6,4 7,7 12 17 30estomac 5,1 6,5 10 14 25Équivalent de dose efficace (adulte) : 7,9 µSv/MBq.Front desolvantB6 cm9 cmUTILISATION✂A3 cmIndications- Imagerie du pool sanguin- AngiocardiographieDépôt2 cm- Ventriculographie isotopiqueMigrations relatives :99mTc-SAH : Rf = 099mTcO 4- : Rf = 0,6PHARMACOCINÉTIQUEClairance lente (85 et 70% de la dose injectée sont détectablesdans le sang respectivement 1 et 3 h après l’injection).Peu de distribution extravasculaire.Élimination rénaleDOSIMÉTRIEPRC (%) =Ax 100A + BPosologie et mode d’administration* Adulte :- Imagerie du pool sanguin : 111 à 185 MBq en IV- Angiocardiographie : 370 à 740 MBq en IV bolus (sous unvolume de 1 à 2 ml).- Mesures de débit sanguin : 18,5 à 185 MBq en IV.- Ventriculographie : 185 à 925 MBq en IV.* Enfant : activité pédiatrique (MBq) = activité adulte(MBq) x masse corporelle de l’enfant (kg) / 70 (kg).Réalisation de l’examenAcquisition des images : immédiatement après l’injection.Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.Estimation des doses absorbées (µGy/MBq)Dossier 1998, XIX, 5-6138


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Ne pas injecter dans le LCR pour myéloscintigraphie oucisternographie.Attention : Médicament Dérivé du SangAssurer une traçabilitéEffets indésirablesRares réactions de type allergiques ou vagales : rougeurs,difficultés respiratoires, somnolence, tachycardie, œdèmes,baisse de tension, vasodilatation ou collapsus vasculaireContre-indications- GrossesseInteractions médicamenteusesAucune à ce jour- Allaitement (sauf si bénéfices > risques encourus, interromprealors l’allaitement au minimum 12 heures aprèsl’injection).Dossier 1998, XIX, 5-6139


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>30 minDiag Sestamibi 99m Tc Gr. 4DCI Sestamibi [ (mibi) 6 - 99m Tc ]+)SigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsMIBICARDIOLITE®Du Pont Pharma S.A.V09GA01AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 5 ml (verre)- Boîte de 2 flacons AMM n° 556 934-8- Boîte de 5 flacons AMM n° 557 102-6RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénomination2-méthoxy isobutylchimiqueisonitrileFormule développée avant marquage (69)Composition de la trousseFormule semi-développée après marquage (69)- Mibi : 1,00 mg- Substances auxiliaires : dichlorhydrate de chlorure stanneux,chlorhydrate de L-cystéine, dihydrate de citrate desodium, mannitol.Conservation de la trousseÀ température ambiante (entre 15 et 25°C) et à l’abri de lalumière et de l’humiditéStabilité de la trousse24 mois.Dossier 1998, XIX, 5-6140PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoire (32, 33, 34)Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flacon1 à 3 ml5,56 GBq maximumFront desolvant0,5 cmAgitermanuellementquelques secondeschauffer bain-marie à 100°C10 minutes✂BA3 cm3 cmrefroidirà température ambiante15 minutes environDépôt1 cmForme galénique obtenuePRC (%) =ABA + Bx 100Solution injectable stérile et apyrogène.Conservation de la préparationA température ambiante (entre 15 et 25°C) et à l’abri de lalumière et de l’humidité.Stabilité de la préparation6 heures.PHARMACOCINÉTIQUE (5)Rapide captation (1,5 % de l’activité injectée) par diffusionpassive par les myocytes, proportionnellement au débitcoronaire local.Demi-vie myocardique : 7 heuresPas de phénomène de redistribution cliniquement décelable.Élimination hépatobiliaire et rénale sous forme inchangéeCONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 34, 54, 69)Caractères organoleptiquespHsolution limpideincoloreNon renseignéPureté radiochimique > 90 %méthode CCM :- support : plaque d’oxyde d’aluminium Baker-Flex(2,5x7,5 cm)- phase mobile :éthanol absolu- impuretés recherchées : TcO4-- dépôt : Déposer 1 goutte d’éthanol sur la plaqueCCM.Ne pas sécher.Déposer 1 goutte de la préparation sur la goutte d’éthanolpuis sécher.DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en mGy/1110 MBq)Organes critiques repos effortcolon (sup.) 47,7 46,6côlon (inf.) 33,3 32,2intestin grêle 28,9 27,8paroi vésiculaire 24,4 28,9reins 20,1 16,7paroi vésicale 18,9 15,5ovaires 13,3 12,2corps entier 4,9 4,6Dossier 1998, XIX, 5-6141


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>UTILISATION (25, 43, 45, 61, 80)Indications AMM- Diagnostic de l’ischémie myocardique.- Diagnostic et localisation d’un infarctus du myocarde.- Évaluation de la fonction ventriculaire.Préparation du patientPatient à jeun 4 h avant l’examen.Posologie et mode d’administration* Diagnostic de l’ischémie myocardique :- 185 à 740 MBq / 70 kg en IV.- Une injection au cours d’une épreuve d’effort et/ou simulationpharmacologique (avec poursuite de l’effort 1 min.après l’inj.) suivie 6 h après d’une injection au repos.- Ne pas dépasser 925 MBq en totalité.* Diagnostic et localisation d’un infarctus du myocarde :- 185 à 740 MBq / 70 kg en IV.- Une injection au repos.* Évaluation de la fonction ventriculaire :740 à 925 MBq / 70 kg en IVRéalisation de l’examen- Donner un verre d’eau glacée avant l’acquisition desimages (diminution de l’activité hépatique par accélérationla clairance hépatobiliaire.)- Acquisition des images 1 à 2 h après l’injection.Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter (aucune étude réalisée)- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 48heures suivant l’injection (excrétion dans le lait maternel)Contre-indicationsAucune à ce jourEffets indésirables- Goût métallique passager (5%)- Rares céphalées et bouffées vasomotrices- Un cas de rash cutané a été rapportéInteractions médicamenteusesAucune à ce jourDossier 1998, XIX, 5-6142


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag25 minSulfure de rhénium colloïdal(macrocolloïdes)99m Tc Gr. 4DCISulfure de rhénium colloïdalSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsHEPATOCIS®CIS bio internationalV09DB06AMM en coursRéservé à l’usage hospitalierListe I - Médicament Dérivé du Sang (MDS)RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Solutions stériles et apyrogènes pour préparation radiopharmaceutique- Boite de 5 séries de :1 flacon (verre) + 2 seringues pré-remplies (plastique)- AMM n° ?Composition de la trousse- Flacon : Solution (6 ml) composée de pertechnétate depotassium (4,17 mg), de gélatine (166 mg) et de thiosulfatede sodium pentahydraté (10 mg).- Seringue 1 : acide chlorhydrique 4,6N (1 ml).- Seringue 2 : tampon citrate 0,65M (2 ml).Conservation de la trousseÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la trous12 mois.PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoire- Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).- Important :. -tous les réactifs doivent être à la température du laboratoire(20-25°C) avant leur <strong>utilisation</strong>,- bien respecter l’ordre d’addition des réactifs décrit ci-après.Introduire une prise d’airdans le bouchon du flaconInjecter la solution depertechnétate de potassium99mTc dans le flaconInjecter ensuite le contenude la seringue 1 (HCl)AgiterEnlever la prise d’air5 ml370 à 3700 MBqmanuellementquelques secondesChauffer bain-marie 100°C5 minutesDossier 1998, XIX, 5-6143


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Refroidirquelques minutes, dans unmélange eau-glaceFront desolvant2,5 cmInjecter ensuite le contenude la seringue 2 (tampon)B10 cmAgitermanuellementquelques secondes✂A5 cmLe flacon doit être agité avant chaque prélèvement afind’homogénéiser la suspension.Dépôt2,5 cmForme galénique obtenueSuspension colloïdale injectable stérile et apyrogène(diamètre moyen des particules colloïdales : 500 nm).Migrations relatives :99mTc-sulfure de rhénium colloïdal : Rf = 099mTcO 4- : Rf = 0,6PRC (%) =AA + Bx 100Conservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la préparation6 heures.CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59, 66, 69)Caractères organoleptiquessuspension colloïdalemarron clairpH entre 4 et 7Pureté radiochimique > 92 %Méthode CCM :- support : Whatman 1 (2,5 x 20 cm)- phase mobile : chlorure de sodium 0,9 %- impuretés recherchées : 99m TcO 4-- dépôt : 1 goutte de la préparationPHARMACOCINÉTIQUENon résorbé par le tractus gastro-intestinal après administrationorale.Chez les sujets normaux, captation par le foie principalement(80%), par la moelle osseuse (5%) et par la rate (5%)En cas de pathologie hépatique, captation hépatique réduiteet plus grande liaison du traceur aux autres organes.Clairance rapide, dépendante du débit sanguin hépatique etde l’état fonctionnel des cellules de Küpffer.Élimination fécale et urinaire très lente (6% de l’activitéadministrée est éliminée en 3 jours).DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquesrate 77 110 160 250 450foie 73 92 140 190 340pancréas 18 17 25 37 59moelle 11 15 23 38 72surrénales 10 15 21 28 42Équivalent de dose efficace (adulte) : 8 µSv/MBqDossier 1998, XIX, 5-6144


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>UTILISATIONIndications AMM- Exploration du transit digestif.- Scintigraphie hépatique (examen de 2 ème intention).- Scintigraphie splénique (examen de 2 ème intention).- Scintigraphie médullaire (examen de 2 ème intention).Posologie et mode d’administration* Adulte :- Exploration du transit digestif :37 MBq par voie orale dans 30 mL d’eau,suivie de l’absorption de 300 mL d’eau.- Scintigraphie hépatique :37 à 111 MBq/70 kg en IV lente.- Scintigraphie splénique74 à 111 MBq/70 kg en IV lente.- Scintigraphie médullaire :155 MBq/70 kg en IV lente.* Enfant : calculer la dose en fonction du poids, en appliquantle facteur multiplicatif recommandé par le groupe detravail Pédiatrie de l’EANM (annexe 5)* Chez le nourrisson (< 1 an), 25 MBq minimum sontnécessaires à l’obtention d’images de qualité satisfaisante.Ne pas injecter un volume > 2 mL (le contenu d’un flaconétant destiné à 5 examens)Injecter lentement la solution colloïdale (solution hypertonique)Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter (sauf si bénéfices > risques encourus)- Allaitement : Interrompre l’allaitement au minimum les12 heures suivant l’injection.Contre-indicationsAucune à ce jourEffets indésirablesRéactions type allergiques : urticaire, prurit, dyspnée, nausées,vomissement, choc anaphylactique (peuvent êtreimputées à la présence de gélatine)Interactions médicamenteuses- Agents hépatotoxiques (carmustine, lomustine, anesthésiquesgénéraux) : modification de la distribution du colloïdemarqué du foie vers la rate et la moelle osseuse.- Estrogènes, androgènes : stimulation du système réticuloendothélialet augmentation de la captation pulmonaireIons aluminium : formation de macroagrégats avec les colloïdeset accumulation dans le système réticulo-endothélialpulmonaire.Réalisation de l’examen- Scintigraphies hépatique et splénique :images 20 minutes après l’injection.- Scintigraphie médullaire :images 1 heure après l’injection- Transit digestif : ?Dossier 1998, XIX, 5-6145


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag30 à 45 minSulfure de rhénium colloïdal(nanocolloïdes)99m Tc Gr. 4DCISulfure de rhénium colloïdalSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsNANOCIS®CIS bio internationalV09 DB01AMM en coursRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousseBoite de 5 flacons A + 5 flacons B (verre)- Flacon A : Solution stérile et apyrogène- Flacon B : Poudre lyophilisée stérile et apyrogèneAMM n° ?Composition de la trousse- Flacon A :. Sulfure de rhénium : 0,15 mg de Rhénium élément. Substances auxiliaires : gélatine, acide ascorbique, acidechlorhydrique, eau PPI- Flacon B : Pyrophosphate de sodium, chlorure d’étainRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESNon renseignéPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoire (24)Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Injecter de l’eau PPI dansle flacon BAgiter2 mlmanuellement, jusqu’àdissolution complèteConservation de la trousseEntre 2 et 8°CStabilité de la trousse6 moisInjecter une partie du contenudu flacon B dans le flacon AInjecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconAgiter0,5 ml1 à 2 ml370 à 5550 MBqmanuellementquelques secondesDossier 1998, XIX, 5-6146


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Chauffer le flacon A bain-marie à 100°C15 à 30 minutesRefroidir le flacon Asous un jet d’eau froideMigrations relatives :sulfure de rhénium colloïdal-99mTc : RF = 099mTcO 4- : Rf = 1PRC (%) =AA+Bx 100Forme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogène(Diamètre moyen des particules colloïdales : 100 nm).Conservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).Stabilité de la préparation4 heures.PHARMACOCINÉTIQUE- Administration par injection sous-cutanée :Passage dans les voies lymphatiques puis phagocytose auniveau des ganglions lymphatiques (3,8% de la dose injectéeà la 3ème heure)Passage négligeable dans le compartiment vasculaire aucours des 4 premières heuresElimination urinaire et hépatique- Administration par voie orale :Aucune résorption par le tube digestifCONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59, 66, 69)Caractères organoleptiquessuspension colloïdalebrun clairDOSIMÉTRIEpH entre 4 et 7Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support : papier Whatman 1 (2,5 x 15 cm)- phase mobile : méthyléthylcétone- impuretés recherchées : 99mTcO4-- dépôt : 1 goutte de la préparation - Laisser sécherFront desolvant3 cmEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)* Administration par injection sous-cutanée :Organes critiquesOrganes critiquesggl lymphatique < 80 foie 17,4rate 20,2 vessie 16,9rein 12,4✂DépôtBA5 cm5 cm2 cm* Administration par voie orale chez l’adulteOrganes critiquesOrganes critiquescolon sup. 130 ovaires 26colon inf. 88 estomac 24intestin grêle 72 utérus 15Dossier 1998, XIX, 5-6147


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>UTILISATIONIndications AMM- Lymphoscintigraphie- Scintigraphie gastro-œsophagiennePosologie et mode d’administration* Lymphoscintigraphie :- Adulte :18,5 à 185 MBq en une ou plusieurs injections SC(20 MBq en 0,2-0,3 mL par injection)- Enfant :5 à 10 MBq minimum par injection en une ou plusieursinjections SC* Étude du reflux gastro-œsophagien :3,7 à 11,1 MBq dilués dans une phase liquide administréspar voie oraleRéalisation de l’examen- Étude du reflux gastro-œsophagien : immédiatement aprèsadministrationPrécautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : A éviter (sauf si bénéfices > risques encourus).- Allaitement : Interrompre l’allaitement au minimum pendantles 12 heures suivant l’administration.- Lymphoscintigraphie : déconseillée en cas d’obstaclecomplet au niveau du réseau lymphatique.Contre-indicationsAucune à ce jourEffets indésirablesRéactions de type allergique, douleur au point d’injectionInteractions médicamenteusesLymphoscintigraphie : l’administration préalable d’anesthésiqueslocaux, de hyaluronidase perturbe la captationlymphatique.- Lymphoscintigraphie : ?Dossier 1998, XIX, 5-6148


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>20 minDiag Tetrofosmin 99m Tc Gr. 4DCITetrofosminSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsMYOVIEW®AmershamV09GA02AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESPrésentation de la trousse- Poudre lyophilisée stérile et apyrogène pour préparationradiopharmaceutique- Flacon de 5 ml (verre)Boîte de 2 flacons AMM n° 558 275-1Boîte de 5 flacons AMM n° 558 276-8Composition de la trousseRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESDénomination1,2-di [di (2-éthoxyéthyl)chimiquephosphino] éthaneFormule développée avant marquageFormule semi-développée après marquage (69)Tetrofosmin : 0,23 mgSubstances auxiliaires : chlorure stanneux dihydraté, sulfosalicylatedisodique, D-gluconate de sodium, bicarbonatede sodium, azote.Conservation de la trousseEntre 2 et 8°CStabilité de la trousse26 semainesPRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoireRespecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Dossier 1998, XIX, 5-6149


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Injecter la solution depertechnétate de sodium99mTc dans le flaconagiterlaisser4 à 8 mlmax. 1,1 GBq/mlmanuellement10 secondesà température ambiantependant 15 minutesPRC (%) = B / (A+B+C) x 100PHARMACOCINÉTIQUERapide captation (1,2% de l’activité injectée) par diffusionpassive par les myocytes, proportionnellement au débitcoronaire local.Forme galénique obtenueSolution injectable stérile et apyrogènePas de phénomène de redistribution cliniquement décelable.Élimination rénale (2/3) et fécale (1/3)Conservation de la préparationEntre 2 et 8°CStabilité de la préparation8 heuresCONTRÔLE DE QUALITÉCaractères organoleptiquessolution limpidepH entre 7,5 et 9,0Pureté radiochimique > 90 %Méthode CCM :- support : ITLC-SG(2,5 x20 cm)- phase mobile : acétone:dichlorométhane 35:65, v/v- impuretés recherchées : TcO4-, Tc-Rdépôt : Déposer 1 goutte de la préparation sur la plaqueCCM. Ne pas sécher.Front desolvant✂CB2 cm3 cm9 cmDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Organes critiques repos effortparoi vésiculaire 48,6 33,2colon (sup.) 30,4 20,1colon (inf.) 22,2 15,3paroi vésicale 19,3 15,6intestin grêle 17,0 12,1reins 12,5 10,4ovaires 9,6 7,9corps entier 3,7 3,8UTILISATION (43, 74)Indications AMMExamen complémentaire dans le diagnostic et la localisationde l’ischémie myocardique et/ou de l’infarctus myocardique✂DépôtA3 cm3 cmPréparation du patientPatient à jeun ou n’ayant pris qu’un petit déjeuner léger lematin de l’examenDossier 1998, XIX, 5-6150


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Posologie et mode d’administration* Diagnostic et localisation de l’ischémie myocardique :2 injections IV- 1 ère injection : 185 à 250 MBq au maximum de l’effort,lors d’une épreuve d’effort ou au cours d’une épreuve destimulation pharmacologique.- 2 ème inj.: 500 à 750 MBq au repos, 4 h plus tard.Activité totale maximale < 1000 MBq.* Examen complémentaire pour le diagnostic et la localisationd’un infarctus du myocarde :1 seule injection IV de 185 à 250 MBq, au repos.Réalisation de l’examen- Donner un verre d’eau glacée avant l’acquisition desimages (diminution de l’activité hépatique par accélérationla clairance hépatobiliaire).- Acquisition des images 15 min à 1 h (voir jusqu'à 4 h)après l’injection.Précautions d’emploi et mises en gardeContre-indications- GrossessePatients présentant une hypersensibilité connue au tetrofosminEffets indésirables- Rares vomissements (12 à 24 h après l’injection).- Rares sensations de chaleur généraliséeGoût métallique transitoire, perturbations de l’odorat etlégère sensation de brûlure dans la bouche, après l’injection.- Augmentation transitoire du nombre de globules blancschez un petit nombre de patients.Interactions médicamenteusesMédicaments agissant sur la fonction myocardique et/ousur le débit coronaire (béta-bloquants, antagonistes calciques,nitrates) : résultats faussement négatifs dans le diagnosticde la maladie coronarienne.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant au mieuxles 48 heures mais au moins durant les 12 heures suivantl’injection.Dossier 1998, XIX, 5-6151


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>35 minDiag Thallium 201 (chlorure) 201 Tl Gr. 4DCISigleChlorure de thallium [ 201 Tl]201TlNom déposé Chlorure de thallium [201Tl]® TL-201-S-1® Chlorure de Tl 201®Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b) Mallinckrodt (c)Classification ATCRenseignementsadministratifsV09IB01AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution isotonique stérileComposition- Chlorure thalleux : 37 MBq/ml- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, alcool benzylique,eau pour préparations injectables.Conditionnement- Flacon (verre)- Amersham37 MBq (1 mL) AMM n° 559 133-674 MBq (2 mL) AMM n° 559 134-2111 MBq (3 mL) AMM n° 559 135-9185 MBq (5 mL) AMM n° 559 136-5370 MBq (10 mL) AMM n° 559 137-1- CIS bio international370 MBq (10 mL) AMM n° 556 549-71110 MBq (30 mL) AMM n° 556 550-5- Mallinckrodt85 MBq (2,3 mL) AMM n° 552 867-4213 MBq (5,8 mL) AMM n° 552 866-8370 MBq (10 mL) AMM n° 331 399-8Conservation- À température ambiante (entre 15 et 25°C)- Dans le conditionnement d’origineStabilité8 jours après la date de calibrationRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Thallium 201ObtentionPériode physiqueDésintégrationProduit de cyclotron3,04 jourspar capture électroniqueen mercure 201 HgDossier 1998, XIX, 5-6152


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Principales émissions Énergies en keV (%)X 71 (47)γ 135 (3)167 (10)CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59)Caractères organoleptiquespH 4 à 7IdentificationMesure de l’activitésolution limpideincolorePHARMACOCINÉTIQUE (5)spectrométrie X et γ± 10 % del’activité théoriqueCinétique analogue à celle du potassium.Rapide captation cellulaire myocardique (4 à 5 % de l’activitéinjectée), en fonction de la perfusion coronaire locale.Mécanismes impliqués : diffusion passive et pompesodium-potassiumExistence d’un phénomène de redistributionPériode biologique : 10 joursPériode effective : 60 heuresÉlimination dans les fèces (80 %) et dans l’urine (20 %)UTILISATIONIndications AMM* Scintigraphie du myocarde : évaluation de la perfusioncoronarienne et de la viabilité myocardique (a, b, c).* Scintigraphie des muscles squelettiques en cas d’artériopathiesdes membres (a).* Scintigraphie des glandes parathyroïdes (a).* Visualisation de tumeurs fixant le thallium (a).Préparation du patientPatient à jeun 4 h avant l’examen.Posologies et mode d’administration* Adulte : 0,74 à 1,11 MBq/ kg en IV stricte* Enfant : 0,74 MBq/ kg en IV stricte* Scintigraphie du myocarde :Injection au repos ou au cours d’une épreuve d’effort ou desimulation pharmacologiqueRéalisation de l’examen- Acquisition des images quelques minutes après l’injection.- Étude de la redistribution : images entre 3 et 24 h aprèsl’injectionPrécautions d’emploi et mises en gardeDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées chez l’adulte (mGy/ MBq)Organes critiquesOrganes critiquestesticules 0,56 cœur 0,23reins 0,54 colon (ascendant) 0,19colon (descendant) 0,36 ovaires 0,12thyroïde 0,25- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Jeune enfant : préférer les traceurs de perfusion myocardiquemarqués au 99mTcContre-indications- Grossesse- AllaitementDossier 1998, XIX, 5-6153


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Effets indésirables- Rares réactions allergiques- Rares syndromes vagaux- Nécrose locale en cas d’injection péri-veineuseInteractions médicamenteuses* Liées au radioélément :modification de la captation du thallium par les digitaliqueset l’insuline.* Lors d’une épreuve d’effort :modification de la captation du thallium par les béta-bloquants.* Lors d’une épreuve de stimulation :modification de la captation du thallium par lesméthyl-xanthines (théophylline) et les béta-bloquantsDossier 1998, XIX, 5-6154


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Thrombocytes marqués 111 In Gr. 3Classification ATCRenseignements administratifsV09HB01Préparation magistraleRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUES- Suspension cellulaire stérile- Types cellulaires : thrombocytes- Marquage autologue : à l’oxinate d’indium 111 InRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESRadioélément Indium 111Difficultés lors de la préparation (79)- S’adresse souvent à des patients thrombopéniques.- Altérations possibles des plaquettes lors des manipulationsin vitro.Remarques :- risque de transmission virale pour le préparateur- nécessité d’un préparateur spécialisé et d’un matérieladapté (hotte à flux laminaire)ObtentionPériode physiqueDésintégrationNon renseigné2,8 jourNon renseignéForme galénique obtenueSuspension cellulaire stérilePrincipales émissions Énergies en keV (%)γ 23 (69)171 (90)245 (94)PRÉPARATION RADIO-PHARMACEUTIQUEMode opératoire (22, 42, 48, 69)Consiste en 2 étapes (cf schéma, page ??????) :- isolement des thrombocytes à partir d’un prélèvement sanguin,- marquage des thrombocytes isolés.Respecter les règles d’aseptie et de radioprotection (Cf.Généralités).Conservation de la préparationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C)Stabilité de la préparationÀ réinjecter dans les plus brefs délaisCONTRÔLE DE QUALITÉContrôles in vitro (48, 79)Caractères organoleptiquesNumération plaquettaire- suspension homogène- absence d’agrégatsplaquettaires- absence d’érythrocytesà réaliser avant injectionDossier 1998, XIX, 5-6155


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Prélèvementsanguin40 à 80 mL de sang (selon la numérationplaquettaire)dans une seringue contenantde l’ACD-A (1V ACD-A / 5 V de sang)centrifugation (15 min, 20°C, 150 g)élimination du culotsurnageant : plasma riche en plaquettescontenant quelques érythrocytescentrifugation (15 min, 20°C, 150 g)Isolements desthrombocytesplasma richeen plaquetteséliminationdu culotcentrifugation (20 min, 20°C, 900 g)culot plaquettaireplasma pauvre en plaquettesremise en suspension avec 1 à 2 mlde plasma pauvre en plaquettesajout de 3 à 6 MBq d’oxinate d’indium 111incubation (15 min, 20°C)sous agitation lenteacidification par ajout d’ACD-A(1V ACD-A/ 9V plasma)plasma acidifié pauvre en plaquettesMarquage desthrombocyteslavage par 10 ml de plasma acidifiécentrifugation (15 min, 20°C, 900 g)élimination dusurnageantculot de plaquettesmarquées+5 ml de plasma acidifiépauvre en plaquettessuspension de thrombocytesmarqués à l’oxinate d’In111Isolement et marquage des thrombocytes a l’oxinate d’indium 111Dossier 1998, XIX, 5-6 156


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Rendement de marquageÉtude d’agrégabilitéinduite par certainsagents- Pourcentage de l’activitécellulaire par rapport àl’activité totale (cellules+ surnageant en fin depréparation)- En général, comprisentre 60 et 90%- Mais variable en fonctiondu nombre de plaquettesprésentes dans le prélèvementsanguin- Concerne plutôt la qualitéde la conservation ou dumilieu des cellules (pH,ions...)- Non réalisé en <strong>pratique</strong>couranteUTILISATION (41)Indications- Détermination de la durée de vie des plaquettes et localisationdes sites de destruction (dans les thrombocytopéniespériphériques et pour évaluer l’indication d’une splénéctomie).- Diagnostic du rejet de greffe d’organe.- Diagnostic de thrombose veineuse récente.Posologie et mode d’administrationInjecter le maximum des plaquettes marquées, en IV.Contrôles in vivoConditionnement de la préparationRecouvrement des cellulesmarquées réinjectéesPHARMACOCINÉTIQUE (22)· Pourcentage de l’activitéinjectée retrouvée au niveaudes cellules circu lantes- Étudié à 30 minutes- Valeur normale : 55 à 70 %- Diminue en cas d’hyperdestructiondes plaquettescirculantes ou en casd’hyperséquestration parsplénomégalieL’oxinate d’indium 111In est un complexe lipophile quientre dans la cellule par diffusion passive puis s’y dissocie.L’oxine ressort de la cellule et l’indium 111 se fixe sur desprotéines intracellulaires.Après injection :· Dans les 30 minutes, captation des plaquettes marquéespar le foie et la rate par échange entre plaquettes circulanteset plaquettes marginantes au niveau de ces deux organes· Puis captation par le foie et la rate, liée à la mort ou à ladestruction des plaquettes.Dans une seringue plastique non héparinée, munie d’uneaiguille de gros calibre.Réalisation de l’examenDétermination de la durée de vie des plaquettes et localisationdes sites de destruction :- prélèvements sanguins réalisés 20 minutes, 2h, 3h et 4 haprès injection puis quotidiennement pendant quelquesjours (jusqu’à 10 jours),- images du foie, de la rate et du coeur réalisées quotidiennementpendant quelques jours.Précautions d’emploi et mises en garde- Grossesse : à éviter.- Allaitement : interrompre l’allaitement.Contre-indicationAucune à ce jourEffets indésirablesNon renseigné.DOSIMÉTRIENon renseignéDossier 1998, XIX, 5-6157Interactions médicamenteusesNon renseigné.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>2 : UTILISATION THÉRAPEUTIQUEErbium 169 (citrate)Iobenguane- 131 IIode 131 (iodure de sodium)Lipiodol-I 131Phosphore 32 (phosphate)Rhénium 186 (colloïde)Samarium 153 (lexidronam)Strontium 89 (Chlorure)Yttrium 90 (citrate)Yttrium 90 (silicate)Dossier 1998, XIX, 5-6 158


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Utilisation thérapeutiqueTraceurs utilisésUtilisation anti-inflammatoire· Yttrium 90 (citrate)· Yttrium 90 (silicate)· Erbium 169 (colloïde citrate)· Rhénium 186 (colloïde sulfure)Oncologie· Palliation des douleurs liées aux métastases · Phosphore 32 (phosphate de sodium· Samarium 153 (lexidronam)· Strontium 89 (chlorure)· Traitements · Iobenguane- 131I· Iode 131 (iodure de sodium)· Lipiodol- 131ITraitement de pathologies thyroïdiennes· Iode 131 (iodure de sodium)Traitements hématologiques· Phosphore 32 (phosphate de sodium)Dossier 1998, XIX, 5-6 159


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ther Erbium 169 (citrate)169 Er Gr. 3DCICitrate d’erbium 169 ErSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsERMM-1®CIS bio internationalV10AX04AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSuspension colloïdale stérile et apyrogèneComposition- Citrate d’erbium 169 Er :37 à 185 MBq/ml- Substances auxiliaires : non renseigné- Taille moyenne des particules : 10 nmConditionnementFlacon (verre)AMM n° ?37 MBq, 74 MBq,111 MBq, 148 MBq,185 MBq, 222 MBq,259 MBq, 296 MBq,333 MBq, 370 MBq,407 MBq, 444 MBq,481 MBq, 518 MBq,555 MBqConservationÀ température ambiante.Dans son conditionnement d’origine.Stabilité14 jours après la date de calibration.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Erbium 169ObtentionPériode physiqueDésintégrationProduit de réacteur9,4 joursNon renseignéPrincipales émissions Énergies en keV (%)β− 352 (58)344 (42)Dossier 1998, XIX, 5-6160


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)Caractères organoleptiques solutionpH entre 5,5 et 7,5Posologie et mode d’administrationInjection par voie intra-articulaire au niveau des doigts(interphalangienne proximale, métacarpo-phalangienne) :7,4 à 37 MBq.Mesure de l’activité± 10 % del’activité théoriquePrécautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.PHARMACOLOGIEFixation des micelles colloïdales du citrate d’erbium dans letissu synovial possédant une activité colloïdopexiqueParcours maximal du rayonnement b dans les tissus : environ1 mm- Enfant : réduire la dose au minimum possible et après estimationd’un bénéfice résultant supérieur aux risques encourus.Contre-indications- Grossesse- AllaitementDOSIMÉTRIENon renseigné.Effets indésirablesInjection douloureuse.UTILISATIONIndications AMMInteractions médicamenteusesAucune à ce jourSynoviorthèse : traitement des arthrites inflammatoires etrhumatoïdes (convient particulièrement pour les petitesarticulations).Dossier 1998, XIX, 5-6161


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ther Iobenguane- 131 I 131 I Gr. 2DCISigleNom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsIobenguane- 131 IMIBG- 131 IMIBG-131-T®CIS bio internationalV10XA02AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution injectable, stérile pour perfusion.Stabilité7 jours après la date de fabrication.5 heures après décongélation.Après décongélation, ce médicament ne doit pas être recongelé.Composition- Sulfate de méta-iodobenzylguanidine - 131 I :0,6 mg, 370 MBq/ml.- Substances auxiliaires : acide ascorbique, cuivre ionique,acétate de sodium, acide acétique, chlorure de sodium, eauPPI.Conditionnement- Flacon (verre 30 ml).AMM n° 559 988-1.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)RadioélémentPériode physique131I8 joursPrincipales émissions Énergies en keV (%)γ 365 (82)β- 248 (2)334 (7)606 (90)ConservationEntre -10 et -20°C.Dans le conditionnement d’origine.CONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 69, 78)Caractères organoleptiquessolution liquide aprèsdécongélationDossier 1998, XIX, 5-6162


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>pH 3,5 à 5,5UTILISATIONIdentificationMesure de l’activitéspectrométrie X et γ± 10% de l’activité théoriqueIndications AMMIrradiation thérapeutique des tissus tumoraux fixant l’iobenguane(phéochromocytome, neuroblastome, tumeur carcinoïdeet cancer médullaire de la thyroïde)PHARMACOLOGIEPréparation du patientAralkylguanidine radio-iodée : agent adrénergique neurobloquant.Fixation préférentielle entre les neurones adrénergiques etles cellules chromaffines de la partie médullaire des glandessurrénalesLocalisation également dans le myocardePHARMACOCINÉTIQUECapture initiale rapide, principalement dans le foie (33% del’activité injectée) et bien moindre dans les poumons (3%),le myocarde (0,8%), la rate (0,6%) et les glandes salivaires(0,4 %)Élimination principalement urinaire, sous forme inchangée(70 à 90 % de l’activité administrée en 4 jours)DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (µGy/MBq)Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquesfoie 830 1100 1600 2400 4600paroi vésicale 590 730 1100 1700 3300rate 490 690 1100 1700 3200glandes 230 280 380 510 750salivairespoumons 190 280 390 600 1200surrénales 170 230 330 450 690reins 120 140 210 300 510Équivalent de dose efficace (adulte) : 200 µSv/MBq- Procéder à une scintigraphie à visée diagnostique avec lemême radiopharmaceutique (20 à 40 MBq en IV lente) afind’apprécier la distribution du produit avant l’administrationdes doses thérapeutiques et déterminer ainsi les paramètresde rétention du produit radioactif dans les différents tissus(sains et tumoraux).- Procéder 24 à 48 heures avant l’injection de 131 I-MIBG àun blocage de la thyroïde par administration de perchloratede potassium (400 mg/j) ou d’iodure de potassium, d’iodatede potassium ou de solution de Lugol (à une posologieéquivalente à 100 mg d’iode/j). Poursuivre durant au moins5 jours.Posologie et mode d’administration- Avant <strong>utilisation</strong>, le médicament doit être décongelé àtempérature ambiante dans sa protection de plomb- Activité thérapeutique déterminée pour chaque patient, enfonction des données dosimétriques calculées à partir del’examen diagnostique :. Adulte : 3700 à 7400 MBq en perfusion IV d’une duréede 1 à 4 h,. Enfant : activité à adapter à l’âge et au poids du patient.- Le traitement peut être répété à intervalles de 6 à 8 mois(activités maximales cumulées pouvant atteindre 29,6 GBq)- Activité injectée et rythme d’administration déterminés enfonction de la tolérance hématologique et du type de tumeurLes activités administrées doivent être adaptées chez lespatients ayant reçu des traitements cytostatiques affectant lafonction rénale.Précautions d’emploi et mises en garde- Administration uniquement au cours d’une hospitalisation.Dossier 1998, XIX, 5-6163


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Faire boire abondamment le patient durant les 24 premièresheures suivant l’injection.- Pratiquer une NFS tous les 2 jours durant la premièresemaine puis une fois par semaine dans le mois suivant ladernière administration.- Une surveillance électrocardiographique et tensionnelleest recommandée (la fixation d’iobenguane dans les granuleschromaffines peut entraîner une libération de noradrénalineavec poussée hypertensive).- Il est conseillé de réaliser une scintigraphie du corpsentier au terme de la première semaine afin d’apprécier labiodistribution du médicament et quantifier sa fixation surle foyer tumoral.- Enfant : Réduction de la dose au minimum possible etaprès estimation d’un bénéfice attendu supérieur auxrisques encourus.- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.SurdosagePeut provoquer une libération d’adrénaline, ce qui exigel’injection d’agent bloquant alpha-adrénergique à actionrapide (phentolamine) suivie de l’administration d’un bétabloquant(propranolol), ainsi qu’une diurèse forcée avecmictions fréquentes.Interactions médicamenteuses- Antihypertenseurs (réserpine, labétalol, inhibiteurs calciques),agents sympathomimétiques (phényléphrine, éphédrine,phénylpropanolamine), cocaïne, antidépresseurs tricycliques(imipramine, amitriptyline, doxépine, amoxapine,loxapine) : diminution de la fixation de l’131-MIBG siadministration concomitante. Interrompre l’administrationde ces médicaments (pendant au moins 4 fois leur demi-vied’élimination) avant le traitement par l’I131-MIBG.- Nifédipine : prolongation ou réduction de la fixation del’131-MIBG par les tumeurs des tissus dérivés de la crêteneurale.Contre-indications- Grossesse- AllaitementEffets indésirablesNausées et vomissements, en général dans les 24 premièresheures après l’administration. Si l’instauration d’un traitementantiémétique est nécessaire, préférer les antiémétiquesantagonistes des récepteurs de dopamine/sérotonine (quin’interfèrent pas avec la capture d’iobenguane).Myélosuppression ou thrombocytopénie (d’autant plusmarquées, chez l’enfant, que les tumeurs infiltrent la moelle).Dossier 1998, XIX, 5-6164


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>25 minTher Iode 131 (iodure de sodium) 131 I Gr. 2DCI Iodure de sodium [ 131 I]Sigle /Nom déposé Iodure de sodium 131I® I-131-S-1® (sol. buvable) Iodure de sodium 131I®Solution orale et injectable I-131-S-2® (sol. injectable) Solution orale et injectableI-131-C-B® (capsules) CapsulesLaboratoire Amersham (a) CIS bio international (b) Mallinckrodt (c)Classification ATCRenseignementsadministratifsV10XA01AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galénique- Solution buvable.- Solution injectable stérile et apyrogène.- Capsules.Composition* AmershamIodure de sodium 131 I: 74 ou 925 MBq/ml.* CIS bio international- Solution buvable :. Iodure de sodium 131I: 1110 MBq/lL. Substances auxiliaires : tampon carbonate-thiosulfatepH8-10 (carbonate de sodium, bicarbonate de sodium, thiosulfatede sodium pentahydraté, eau PPI).- Solution injectable :- Iodure de sodium 131I : 111 MBq/ml.- Substances auxiliaires : tampon phosphate-thiosulfatepH7 (phosphate monosodique, chlorure de sodium, thiosulfatede sodium pentahydraté, eau PPI).- Capsules :. Iodure de sodium 131I: 37 à 7400 MBq.. Substances auxiliaires : phosphate disodique, capsule degélatine.* Mallinckrodt- Solution orale ou injectable :. Iodure de sodium 131I: 37 à 7400 MBq. Substances auxiliaires : NR- Capsules :. Iodure de sodium 131I: 37 à 7400 MBq. Substances auxiliaires : Hydrogénophosphate de sodium,thiosulfate de sodium, saccharoseConditionnementFlacon (verre)* Amersham- Solution orale ou injectable à 74MBq/ml :37 MBq AMM n° 185 MBq AMM n°(0,5 ml) (2,5 ml)370 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°(5 ml) (10 ml)Dossier 1998, XIX, 5-6165


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Solution orale ou injectable à 925 MBq/ ml :1110 MBq AMM n° 1850 MBq AMM n°(0,5 ml) (2,5 ml)2950 MBq AMM n° 3700 MBq AMM n°(5 ml) (5 ml)5550 MBq AMM n° 7400 MBq AMM n°(5 ml) (5 ml)9250 MBq AMM n°(10 ml)* CIS bio international- Solution buvable à 1110 MBq/ml :1110 MBq AMM n° 1295 MBq AMM n°( ml) ( ml)1480 MBq AMM n° 1665 MBq AMM n°( ml)1850 MBq AMM n° 2220 MBq AMM n°( ml) ( ml)2590 MBq AMM n° 2960 MBq AMM n°( ml) ( ml)3330 MBq AMM n° 3700 MBq AMM n°( ml) ( ml)5550 MBq AMM n° 7400 MBq AMM n°( ml) ( ml)9250 MBq AMM n° 11100 MBq AMM n°( ml) ( ml)- Solution injectable à 111 MBq/ml :74 MBq AMM n° 111 MBq AMM n°( ml) ( ml)148 MBq AMM n° 185 MBq MBq AMM n°( ml)222 MBq AMM n° 259 MBq AMM n°( ml) ( ml)296 MBq AMM n° 333 MBq AMM n°( ml) ( ml)370 MBq AMM n° 444 MBq AMM n°( ml) ( ml)518 MBq AMM n° 592 MBq AMM n°( ml) ( ml)666 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°( ml) ( ml)925 MBq AMM n° 1110 MBq AMM n°( ml) ( ml)- Capsules :37 MBq AMM n° 74 MBq AMM n°111 MBq AMM n° 148 MBq AMM n°185 MBq AMM n° 222 MBq AMM n°259 MBq AMM n° 296 MBq AMM n°333 MBq AMM n° 370 MBq AMM n°555 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°925 MBq AMM n° 1110 MBq AMM n°1850 MBq AMM n° 3700 MBq AMM n°* MallinckrodtSolution orale et injectable, capsules :37 à 7400 MBqtous conditionnementsConservationA température ambiante (entre 15 et 25°C)Dans le conditionnement d’origineStabilité21 jours après la date indiquée sur l’étiquette (b).RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Iode 131ObtentionPériode physiqueDésintégrationProduit de réacteur8,0 jourspar capture électronique enxénon 131 XeDossier 1998, XIX, 5-6166


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Principales émissions Énergies en keV (%)γ 284 (6)365 (82)637 (7)β - 248 (2)334 (7)606 (90)Captation principalement par la glande thyroïde.Faibles pourcentages de la dose administrée retrouvés auniveau des glandes salivaires, de la muqueuse gastrique, duplexus choroïde, du lait et du placenta.Élimination rénale.CONTRÔLE DE QUALITÉ* Pour les solutions (orales ou injectables)Caractères organoleptiquessolution limpide incolorepH Entre 7 et 10IdentificationMesure de l’activité* Pour les capsulesIdentificationspectrométrie γ± 10 % del’activité théoriquespectrométrie γDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq).OrganesAbsorptioncritiques 5 % 35 % 55 %thyroïde 72000 500000 790000Paroi gastrique 450 460 460Ovaires 44 42 41Moelle osseuse 38 86 120Seins 31 67 91Foie 30 37 43Testicules 29 26 26Corps entier 2300 15000 24000Mesure de l’activité± 10 % del’activité théoriqueUTILISATIONPHARMACOLOGIE- Diminution de l’activité fonctionnelle de la thyroïde- Destruction des cellules néoplasiques par les particules βémises.Parcours du rayonnement b dans les tissus : 0,5 à 2 mm.PHARMACOCINÉTIQUEIndications AMM- Traitement des hyperthyroïdies.- Traitement des cancers thyroïdiensPosologie et mode d’administration* Traitement des hyperthyroïdies :fonction de la masse thyroïdienne* Traitement des cancers thyroïdiens :3,7 à 5,5 GBqAprès administration par voie orale, absorption rapide (auniveau de l’estomac et surtout de l’intestin ; 75% de la doseen 30 min chez le sujet à jeun).Cinétique comparable à celle de l’iodure stable.Dossier 1998, XIX, 5-6167Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.-


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Enfant : réduire la dose au minimum possible et après estimationd’un bénéfice résultant supérieur aux risques encourusContre-indications- Grossesse- AllaitementEffets indésirablesLe traitement des hyperthyroïdies peut être suivi d’unehypothyroïdie.Interactions médicamenteuses- Produits de contraste iodé, médicament ou aliment contenantde l’iode : diminution de la captation d’iodure desodium 123 I.- Autres médicaments modifiant la cinétique de l’ioderadioactif (généralement diminution de la captation de l’ioderadioactif par la glande thyroïde) et dont l’administrationdoit être arrêtée 1 à 2 semaines avant l’examen : phénylbutazone,salicylates, stéroïdes, nitroprusside de sodium, anticoagulants,antihistaminiques, agents antiparasitaires, pénicillines,sulfamides, tolbutamide, penthobarbital sodique,benzodiazépines.Lors des traitements des cancers thyroïdiens, des complicationslocales (dues à l’augmentation du volume de la thyroïde)et hématologiques peuvent survenir, ainsi que descomplications tardives (risque de leucémie et de fibrosepulmonaire).Dossier 1998, XIX, 5-6168


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ther Lipiodol-I 131 131 I Gr. 2DCI Lipiodol 131Sigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsLIPIOCIS®CIS bio internationalNon renseignéAMM en coursRéservé à l’usage hospitalier - Agréé collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESRadioélément Iode 131Solution injectable, stérile et apyrogène (2 ml).ObtentionNon renseignéCompositionEsters éthyliques des acides gras iodés 131 I de l’huiled’œillette : 2220 MBq à calibration.ConditionnementFlacon (verre)AMM n°558676-6Période physiqueDésintégration8,0 joursNon renseignéPrincipales émissions Énergies en keV (%)γ 284 (6)365 (82)637 (7)β - 248 (2)334 (7)606 (90)ConservationA température ambiante (entre 15 à 25°C)Dans le conditionnement d’origineCONTRÔLE DE QUALITÉ (8, 59, 66, 69)Caractères organoleptiquesNon renseignéStabilité3 jours après la date de calibrationDossier 1998, XIX, 5-6pHIdentificationMesure de l’activité169Non renseignéNon renseigné± 10% del’activité théorique


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Pureté radiochimique > 95 %Méthode CCM :- support :cellulose F 1440 LS 5254 Schleicher et Schüll(2,5 x 20 cm)- phase mobile : ether éthylique / ether de pétrole 40-65°C(1/2)- impuretés recherchées : 131 Iodure- dépôt : 5 µl d’une solution de Lipiocis®diluée à 10 % dans de l’acétone8 cmDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Organes critiquesOrganes critiquesFoie tumoral 43000 Ovaires 470Foie non tumoral 5000 Corps entier 500Poumons 3000Front desolvant✂DépôtBA5 cm6 cm2 cmUTILISATION (38)Indications AMMTraitement des hépatocarcinomes avec thrombose de laveine porte, non résécables et non transplantables.Migrations relatives :Lipiocis : Rf = 0,9 - 1Iodure : Rf = 0 - 0,1BPRC (%) = x 100A+BPosologie et mode d’administration2220 MBq en injection intra-artérielle hépatique par l’intermédiaired’un cathéter (au cours d’une artériographie hépatique).Précautions d’emploi et mises en garde- D’autres administrations de LIPIOCIS® peuvent êtreeffectuées 2, 5, 8, 12 mois après la première injection.PHARMACOCINÉTIQUEDistribution essentiellement vers le foie et les poumons(respectivement 80% et 20%, 24 heures après injection).Pas de fixation thyroïdienne ou médullaire.Suit la vascularisation artérielle hépatique préférentiellementvers la formation tumorale dont il embolise les microvaisseaux.Fixation intra-tumorale au 1er passage.Rapport d’activité foie tumoral / foie non tumoral comprisentre 2,3 et 12 à 24 heures après injection.Demi-vie effective de 5,5 jours dans le foie tumoral et de3,5 jours dans le foie non tumoral.Élimination principalement urinaire (30 à 50% de l’activitéadministrée en une semaine) et partiellement fécale (3% del’activité administrée en 5 jours)- Le blocage de la fonction thyroïdienne n’est pas nécessairecompte-tenu de l’absence de fixation thyroïdienne.- Femme en période d’activité génitale : S’assurer de l’absencede grossesse en cours. Instituer une contraceptionpendant au moins 1 an.- Allaitement : Arrêter l’allaitement- Hospitaliser le patient en chambre protégée de médecinenucléaire pendant au moins 6 jours après l’administration,avec recueil des urines, et visites interdites pendant les 3premiers jours.Contre-indications- Patients de la classe III d’Okuda- Métastases extra-hépatiquesDossier 1998, XIX, 5-6170


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Insuffisance respiratoire ou rénale sévère- Allergie à l’iode- Contre-indication à l’artériographie hépatique- Leucopénie < 1500/mm3- Thrombopénie


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ther Phosphore 32 (phosphate) 32 P Gr. 3DCI Phosphate de sodium [ 32 P]Sigle32PNom déposé Phosphate de sodium [ 32 P]® P-32-S-2®Laboratoire Amersham (a) CIS bio international (b)Classification ATCRenseignements administratifsV10XX01AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution isotonique stérileComposition- Phosphate de sodium [ 32 P] : 185 MBq/ml (a),74 MBq/mL (b).- Substances auxiliaires : chlorure de sodium, dihydrogénophosphatede sodium, hydrogénophosphate de di-sodium,eau PPI (a).ConditionnementFlacon (verre)* Amersham370 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°(2 ml) (4 ml)148 MBq AMM n° 185 MBq AMM n°(2 ml) (2,5 ml)222 MBq AMM n° 259 MBq AMM n°(3 ml) (3,5 ml)296 MBq AMM n° 333 MBq AMM n°(4 ml) (4,5 ml)370 MBq AMM n° 444 MBq AMM n°(5 ml) (6 ml)518 MBq AMM n° 592 MBq AMM n°(7 ml) (8 ml)666 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°(9 ml) (10 ml)ConservationA température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans son conditionnement d’origine.Stabilité28 jours après la date de calibration* CIS bio international74 MBq AMM n° 111 MBq AMM n°(1 ml) (1,5 ml)Dossier 1998, XIX, 5-6172


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESRadioélément Phosphore 32ObtentionPériode physiqueNon renseigné14,3 joursDésintégration par émission β-Principales émissions Énergies en keV (%)β - 1710 (100)CONTRÔLE DE QUALITÉparoi vésicale 740 920 1600 2600 5400estomac 740 920 1600 2600 5400intestin 740 920 1600 2600 5400reins 740 920 1600 2600 5400foie 740 920 1600 2600 5400poumons 740 920 1600 2600 5400ovaires 740 920 1600 2600 5400pancréas 740 920 1600 2600 5400rate 740 920 1600 2600 5400testicules 740 920 1600 2600 5400thyroïde 740 920 1600 2600 5400utérus 740 920 1600 2600 5400Équivalent de dose efficace (adulte) : 2200 µSv/MBqCaractères organoleptiquespHIdentificationMesure de l’activitésolution limpideNon renseignéNon renseigné± 10% del’activité théoriqueUTILISATIONIndications AMM- Maladie de VaquezPHARMACOCINÉTIQUECaptation par le système hématopoïétiqueÉlimination urinaire (10% de la dose administrée en 24h,20% en 1 semaine, 46% en 2 semaines) : par filtration glomérulairepour 90% puis réabsorption tubulaire pour 85%.Elimination fécale (pour 2% de la quantité administrée).DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (µGy/MBq)Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquesos 11000 14000 23000 40000 96000moelle osseuse 11000 15000 26000 58000 120000sein 920 920 1600 2600 5400surrénales 740 920 1600 2600 5400- Traitement palliatif des douleurs dues aux métastasesosseusesL’effet bénéfique sur la douleur est généralement observédans les quelques semaines suivant l’administration.Posologie et mode d’administration- Maladie de Vaquez100 MBq/ m2 en IV (maximum 185 MBq)Respecter un délai de 3 à 4 mois entre 2 administrationssuccessives (activités maximales cumulées pouvantatteindre 740 MBq/an)- Traitement palliatif des douleurs370 à 555 MBq en IVRespecter un délai de 3 à 4 mois entre 2 administrationssuccessivesL’administration IV du médicament doit être suivie d’unrinçage au NaCl 0,9 %.Dossier 1998, XIX, 5-6173


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Patients moins de 50 ans : administration non recommandée.- Respecter un délai de 4 mois après administration dePhosphore 32, pour administrer un agent cytotoxique.- Assurer une contraception efficace pendant au moins 3mois après administration.Contre-indicationsEffets indésirables- Pancytopénies, thrombophlébites- Leucémies (15% des patients à 10 ans) dans le traitementde la maladie de Vaquez- Augmentation de l’incidence (x 2,5) des cancers nonhématologiques (gastro-intestinaux, cutanés)Interactions médicamenteusesEstrogènes et androgènes : modification du métabolisme etde la rétention du Phosphore 32- Grossesse- Allaitement- EnfantDossier 1998, XIX, 5-6174


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ther Rhénium 186 (colloïde) 186 Re Gr. 3DCIColloïde de rhénium 186ReSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignementsadministratifsRE-186-MM-1®CIS bio internationalV10AX05AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution stérile et apyrogèneCompositionSulfure de rhénium colloïdal 186Re :37 à 370 MBq/mLSubstances auxiliaires : gélatine, acide ascorbiqueConditionnementFlacon (verre)37 MBq AMM n° 74 MBq AMM n°( ml) ( ml)111 MBq AMM n° 148 MBq AMM n°( ml) ( ml)185 MBq AMM n° 222 MBq AMM n°( ml) ( ml)259 MBq AMM n° 296 MBq AMM n°( ml) ( ml)333 MBq AMM n° 370 MBq AMM n°( ml) ( ml)Dossier 1998, XIX, 5-6175444 MBq AMM n° 518 MBq AMM n°( ml) ( ml)592 MBq AMM n° 666 MBq AMM n°( ml) ( ml)740 MBq AMM n° 925 MBq AMM n°( ml) ( ml)1100 MBq AMM n°( ml)ConservationÀ température ambiante.Dans le conditionnement d’origine.Stabilité14 jours après la date de calibration.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Rhénium 186ObtentionPériode physiqueProduit de réacteur90,6 heures


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Désintégrationpar émission β- en osmium 186Ospar capture électronique entungstène 186 WPrincipales émissions Énergies en keV (%)β- 1077 (72)939 (22)γ 137 (9)Posologies et mode d’administrationInjection par voie intra-articulaire :- hanche : 111 MBq,- épaule : 74 MBq,- coude : 74 MBq,- cheville : 74 MBq,- poignet : 37 à 74 MBq.Précautions d’emploi et mises en gardeCONTRÔLE DE QUALITÉ (8)Caractères organoleptiquespHsolution limpideincoloreNon renseigné- Mise au repos de la jointure traitée pendant 3 jours (pouréviter la diffusion du radioisotope en dehors de la synoviale).- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.IdentificationMesure de l’activitéPHARMACOLOGIEspectrométrie γ± 10 % del’activité théoriqueContre-indications- Grossesse- Allaitement- EnfantFixation des micelles du colloïde de rhénium, stabilisé parla gélatine, dans le tissu synovial possédant une activité colloïdopéxiqueParcours maximal du rayonnement dans les tissus : 3 mmEffets indésirables- Épisodes fébriles de malaise, le jour de l’injection ou lelendemain (2 %).- Éruptions cutanées (2 %).DOSIMÉTRIENon renseignéEffets indésirablesAucune à ce jour.UTILISATION (9,63)Indications AMMSynoviorthèse : traitement des arthrites inflammatoires etrhumatoïdes.Dossier 1998, XIX, 5-6176


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ther Samarium 153 (lexidronam)153 Sm Gr. 3DCISamarium 153 Sm lexidronamSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsQUADRAMET®CIS bio internationalV10BX02AMMRéservé à l’usage hospitalier - Demande d’agrément collectivités en coursListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSolution injectable, stérile et apyrogène.Composition- Samarium 153Sm lexidronam pentasodium: 1,3 GBq/ml àcalibration.- Substances auxiliaires : complexe de calcium etd’EDTMP (acide éthylènediamine-tétraméthylènephosphonique),eau PPI.Stabilité- Sous forme congelée :1 jour après la date de calibration,4 jours après la date de fabrication.- Sous forme décongelée :6 heures, ne pas recongeler après décongélation.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément153SmConditionnementFlacon (verre 15 ml).Activités disponibles : 2 à 4 GBq par flacon (1,5 à 3,1 ml).AMM n° 560 986-9.ObtentionPériode physiqueDésintégrationNon renseigné1,95 joursNon renseignéConservationLivraison dans de la carboglace.Conservation entre -10 et -20°C.Principales émissions Énergies en keV (%)γ 41 (49)47 (12)103 (28)β− 634 (35)703 (44)807 (21)Dossier 1998, XIX, 5-6177


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)Caractères organoleptiquespH 7 à 8,5IdentificationMesure de l’activitéPHARMACOLOGIEsolution limpide incolore àjaune clairabsence de particulesvisiblesSpectrométrie X et γ± 10 % del’activité théoriqueAffinité pour le tissu osseux et concentration dans les zonesde remaniement osseux, par liaison à l’hydroxyapathite.Rapport de fixation lésion osseuse/os normal de 5.UTILISATIONIndications AMMTraitement antalgique des métastases osseuses ostéoblastiquesdouloureuses multiples qui fixent les biphosphonatesmarqués au 99m Tc à la scintigraphie osseuse.L’effet bénéfique sur la douleur est généralement observédans la semaine suivant l’administration et peut persister de4 semaines à 4 mois.Préparation du patientIl est recommandé de faire boire aux patients ou d’injecterpar voie IV au minimum 500 ml de liquide avant administration.Posologie et mode d’administration- Laisser décongeler à température ambiante avant administration.- 37 MBq/kg en IV lente (sur 1 minute) dans la tubulured’une perfusion, sous forme non diluée.PHARMACOCINÉTIQUEClairance plasmatique rapide (respectivement 9,6 %, 1,3 %et 0.05 % de l’activité administrée dans le plasma 30minutes, 4 heures et 24 heures après injection).Élimination urinaire, sous forme de complexe inchangé(35% ± 14% de l’activité administrée éliminés en 12heures), l’élimination étant plus faible chez les patients présentantdes métastases osseuses étendues.La répétition de l’administration doit être fondée sur laréponse au 1er traitement, sur les symptômes cliniques et larécupération d’une fonction médullaire satisfaisante.Respecter un délai de 8 semaines entre 2 administrationssuccessives.Réalisation de l’examenImages scintigraphiques réalisables pour visualiser la distributiondu médicament radiopharmaceutiqueDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Organes critiquesOrganes critiquessurfaces osseuses 6760 reins 18moelle osseuse 1540 utérus 11vessie 973 cerveau 11Équivalent de dose efficace : 307 µSv/MBqPrécautions d’emploi et mises en garde- La présence de métastases osseuses fixant les biphosphonatesmarqués au 99m Tc doit être confirmée avant le traitement.- En cas d’insuffisance rénale : Adapter l’activité injectée àla fonction rénale.- En cas d’altération des capacités d’hématopoïèse : traitementdéconseillé, sauf si bénéfice supérieur aux risquesencourus.Dossier 1998, XIX, 5-6178


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Faire uriner fréquemment le patient, en raison de l’irradiationvésicale.- En cas d’incontinence urinaire : Poser une sonde urinairependant les 6 heures suivant l’administration pour diminuerles risques de contamination radioactive.- Effectuer une surveillance hématologique après administration: toutes les semaines depuis la 2ème semaine aprèsadministration et pendant au minimum 6 semaines ou jusqu’àrécupération d’une fonction médullaire satisfaisante.- Assurer une contraception efficace pendant le traitementet toute la période de surveillance.Contre-indications- Grossesse- Allaitement : Interrompre l’allaitement.- Hypersensibilité connue à l’EDTMP ou aux dérivés phosphonates.- Patient traité par chimiothérapie ou radiothérapie externeau cours des 6 semaines précédentesEffets indésirables- Leucopénie et thrombopénie (diminution d’environ 40 à50% par rapport aux valeurs initiales) survenant entre la3ème et la 5ème semaine après l’administration, avec récupérationdes valeurs initiales généralement en 8 semaines.Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 n’a été observéeque chez de rares patients.- Une augmentation transitoire, brève et modérée desdouleurs osseuses dans les 72 heures après l’administrationa été rapportée chez un petit nombre de patients.- Rares cas de compressions médullaires, de coagulationsintravasculaires disséminées, d’accidents vasculaires cérébrauxdont la survenue peut être liée à l’évolution de lamaladie.- Autres effets signalés sans que l’imputabilité ait été établie: asthénie, nausées, vomissements, diarrhée, œdèmes périphériques,céphalées, hypotension, vertiges, fatigue musculaire,confusion, sueurs.Interactions médicamenteusesChimiothérapie ou radiothérapie externe : augmentationdes effets myélotoxiques.Dossier 1998, XIX, 5-6179


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ther Strontium 89 (Chlorure) 89 Sr Gr. ????DCIChlorure de strontium 89 SrSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsMETASTRON®AmershamV10BX01AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESForme galéniqueSolution injectable, stérile et apyrogène (4 ml).RadioélémentPériode physique89Sr50,5 joursComposition- Chlorure de strontium 89Sr : 150 MBq à calibration.- Substances auxiliaires : Chlorure de strontium, eau PPI.Principales émissions Énergies en keV (%)β- Non renseignéCONTRÔLE DE QUALITÉConditionnementflacon (verre 10 ml)AMM n° 558012-0Caractères organoleptiquespHIdentificationNon renseignéNon renseignéNon renseignéConservationÀ température ambiante (entre 15 à 25°C).Mesure de l’activité ± 10 %de l’activité théoriqueStabilité28 jours après la date de calibration.Dossier 1998, XIX, 5-6180PHARMACOLOGIEAnalogue biologique du calcium.Localisation au niveau des zones de prolifération du tissuosseux.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>PHARMACOCINÉTIQUEDemi-vie de fixation dans l’os normal : 14 jours. Demi-vieaugmentée dans les métastases osseuses.Élimination principalement urinaire et partiellement fécale.DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Organes critiquesOrganes critiquesOs 17000 Vessie 1300moelle osseuse 11000 Testicules 780Intestin 4700Précautions d’emploi et mises en garde- Respecter un délai de 12 semaines après administration deMetastron® pour administrer un agent cytotoxique.- En cas d’incontinence urinaire : Poser une sonde urinairepour diminuer les risques de contamination radioactive.Effectuer une surveillance hématologique après administration.Contre-indications- Enfants.- En cas d’altération de la moelle osseuse : Utilisationdéconseillée, sauf si bénéfices > risques encourus- En cas de compression médullaire secondaire à des métastasesrachidiennes : ne pas utiliser le MÉTASTRON® entraitement de première intention.Effets indésirablesUTILISATIONIndications AMMAdjuvant ou alternative à la radiothérapie externe, dans letraitement palliatif des douleurs dues aux métastasesosseuses secondaires au cancer de la prostate, en casd’échec de l’hormonothérapie.Un délai de 10 à 20 jours après administration est en généralnécessaire pour obtenir un effet sur la douleur.- Une augmentation de la douleur peut être observée dansles premiers jours suivant l’injection.- Thrombopénie (diminution d’environ 30% par rapport autaux initial), Leucopénie.Interactions médicamenteusesInterrompre la calcithérapie au moins 2 semaines avantl’administration de METASTRON®.Posologie et mode d’administration150 MBq en IV.Respecter un délai de 3 mois entre 2 administrations successivesde METASTRON®.Dossier 1998, XIX, 5-6181


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ther Yttrium 90 (citrate) 90 Y Gr. 3DCICitrate d’yttrium 90 YSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsYMM-1®CIS bio internationalV10AA01AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSuspension colloïdale stérile.Composition- Citrate d’yttrium 90 Y : 37 à 370 MBq/ml.- Substances auxiliaires :Taille moyenne des particules : 10 nm.ConditionnementFlacon de 10 ml (verre)148 MBq AMM n° 185 MBq AMM n°222 MBq AMM n° 296 MBq AMM n°925 MBq AMM n° 1110 MBq AMM n°1295 MBq AMM n° 1480 MBq AMM n°ConservationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans le conditionnement d’origine.Stabilité7 jours à partir de la date indiquée sur l’étiquette.RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Yttrium 90370 MBq AMM n° 444 MBq AMM n°518 MBq AMM n° 592 MBq AMM n°666 MBq AMM n° 740 MBq AMM n°ObtentionPériode physiqueDésintégrationProduit de réacteur1,95 jourspar capture électroniqueen zirconium 90ZrDossier 1998, XIX, 5-6182


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Principales émissions Énergies en keV (%)β− pur 2284 (100)Posologie et mode d’administrationInjection par voie intra-articulaire.Genou :111 à 222 MBq.CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)Caractères organoleptiquesNon renseignépH entre 5,5 et 7,5Mesure de l’activité± 10 % del’activité théoriquePrécautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Enfant : réduire la dose au minimum possible et après estimationd’un bénéfice résultant supérieur aux risques encourus.PHARMACOLOGIEFixation des micelles du colloïde d’yttrium dans le tissusynovial possédant une activité colloïdopéxique.Parcours maximal du rayonnement dans les tissus : 10 mm.Contre-indications- Grossesse- AllaitementEffets indésirablesInjection douloureuseDOSIMÉTRIENon renseignéInteractions médicamenteusesAucune à ce jour.UTILISATIONIndications AMMSynoviorthèse : traitement des arthrites inflammatoires etrhumatoïdes (convient particulièrement pour le traitementdes grosses articulations).Dossier 1998, XIX, 5-6183


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Ther Yttrium 90 (silicate) 90 Y Gr. 3DCISilicate d’yttrium 90 YSigle /Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsSilicate d’yttrium [ 90 Y] Amersham®AmershamV10AA03AMMRéservé à l’usage hospitalierListe IRENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme galéniqueSuspension colloïdale pour injection localeStabilité11 jours à partir de la date de fabricationAprès le premier prélèvement : utiliser le produit dans les 8heuresComposition- Silicate d’yttrium 90Y : 370 - 925 MBq.- Substances auxiliaires : acide chlorhydrique, eau ppiRENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUES(20)Radioélément Yttrium 90Conditionnementflacon de 10 ml (verre)370-925 MBqAMM n°559 541-7ObtentionPériode physiqueDésintégrationProduit de réacteur2,7 jourspar capture électroniqueen zirconium 90ZrConservationÀ température ambiante (entre 15 et 25°C)Dans le conditionnement d’origineAprès le premier prélèvement : entre 2 – 8 °CPrincipales émissions Énergies en keV (%)β− pur 2284 (100)Dossier 1998, XIX, 5-6184


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>CONTRÔLE DE QUALITÉ (8)Posologie et mode d’administrationCaractères organoleptiquesNon renseignéInjection par voie intra-articulaire, intra-pleurale ou intrapéritonéale.pH entre 10 et 11,5Mesure de l’activitéPHARMACOLOGIE± 10 % del’activité théoriquePhagocytage des colloïdes radioactifs par les cellules synovialessuperficielles.Nécrose de la couche synoviale superficielle observable dèsle premier jour puis fibrose de la synoviale après plusieursmois.Parcours maximal du rayonnement dans les tissus : 10 mm.DOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (en µGy/MBq)Organes critiquesOrganes critiquestissu synovial gonades 1,1ganglions lymphatiques corps entierfoieUTILISATIONIndications AMM- Radiothérapie interne de l’hypertrophie de la synoviale dugenou (synoviorthèse), principalement dans le cas desmono- ou des oligo-arthrites chroniques et, en particulier,de la polyarthrite rhumatoïde.- Traitement d’épanchements malins récidivants des cavitéspleurales ou péritonéales, après échec de la radiothérapieou de la chimiothérapie conventionnelles.Ne pas injecter par IVD, ni directement dans la vessie.* Administration intra-articulaire- Évacuation de tout épanchement articulaire.- Injection de 111 à 222 MBq / articulation, - injection parla même voie d’un corticoïde (par exemple, 25 mg d’acétatede prednisolone ou 50 mg d’acétate d’hydrocortisone).- Avant le retrait de l’aiguille, rinçage de celle-ci (avecsérum physiologique ou solution de corticoïde) pour éviterune radionécrose cutanée.Possibilité d’effectuer plusieurs synoviorthèses simultanémentou successivementEn cas de rechute, attendre un délai de 6 mois avant unenouvelle injection dans l’articulation* Administration intra-cavitaire- Élimination de la plus grande partie du liquide par ponctionde la cavité.- Instillation de 400 à 3000 MBq dans la cavité à l’aide d’uncathéter intra-cavitaire.- Rinçage du cathéter (sérum physiologique).- Rotation latérale du patient pour favoriser le mélange dela suspension radioactive avec le liquide intra-cavitaire restant.Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles et miseen place d’une contraception avant administration, et quisera poursuivie plusieurs mois après le traitement.- Allaitement : interrompre l’allaitement.- Administration intra-articulaireAprès administration, immobilisation du genou (alitement 2à 3 jours) pour limiter la migration extra-articulaireEn cas de kyste poplité, le localiser par arthrographie dugenou au moins 8 jours avant l’injection.- Administration intra-cavitaireDemander au patient de changer fréquemment de positionpendant plusieurs heures.Dossier 1998, XIX, 5-6185


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Contre-indications- Grossesse- Arthrite infectieuse- Rupture de kyste synovial- EnfantEffets indésirables- Hyperthermie transitoire dans les 24 heures suivant l’injection(2%)- Poussées inflammatoires au niveau de l’articulation,quelques heures à quelques jours après la synoviorthèse, quipeuvent être traitées par des antalgiques ou des anti-inflammatoiresnon stéroïdiens.- Dans certains cas, injection douloureuse.- Rares cas de réactions allergiques.- Nécrose cutanée ou pigmentation dermo-épidermique noirâtre,en cas de reflux du produit dans l’aiguille ou d’injectionà proximité immédiate d’une brèche articulaire.- Exceptionnellement infections articulaires secondaires àla synoviorthèse.Interactions médicamenteusesAucune à ce jourDossier 1998, XIX, 5-6186


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>3 : AUTRES PRODUITSGénérateur de kryptonGénérateur stérile de 99m TechnétiumNébuliseur pour études pulmonaires isotopiquesDossier 1998, XIX, 5-6 187


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Générateur de krypton81m Kr Gr. 4Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsKRYPTOSCAN®MallinckrodtV09EX01AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IPRÉSENTATIONForme pharmaceutiqueGénérateur de rubidium [81Rb] / krypton [81mKr] permettant,lors d’élution par l’air, l’obtention d’un gaz inerteradioactifDésintégrationpar transition isomériqueen krypton 81Principale émission Énergies en keV (%)γ 190 (47)PrincipeLe rubidium 81 Rb (radioélément père), fixé sur une résineéchangeuse d’ions (polytétrafluoroéthylène), décroît engénérant du 81m krypton (radioélément fils) qui sera élué dugénérateur au moyen d’air humidifié.Conditionnement110 MBq, 150 MBq, 185 MBq, 220 MBq260 MBq, 370 MBq, 740 MBqAMM n° 559 968-0RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESRadioélément père Rubidium 81Période physique4,58 heuresRadioélément filsKrypton 81mObtentionProduit de générateurPériode physique13 secondesUTILISATION DU GÉNÉRATEURMode d’emploi- Sortir le générateur de son emballage (conserver le couverclede plastique).- Mettre le générateur en place sur le chariot adapté.- Enlever (et conserver) les protecteurs des cônes Luer mâleet femelle d’entrée et de sortie du générateur et les connecteravec ceux correspondants sur le chariot.- Fermer le container dans le chariot avec le couvercle deplomb.- Connecter le tube siliconé du masque d’inhalation à lavalve du chariot.- Connecter le tuyau de sortie du masque au réservoir dedécroissance.- Régler le flux d’air à 2 l/min, au maximum 3 l/min.- Effectuer une préélution.ConservationA température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans une protection de plomb.Dossier 1998, XIX, 5-6188


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Stabilité- 44 heures à compter de l’heure de fabrication.- Traitement des générateurs périmésReplacer les protecteurs sur les cônes d’entrée et de sortiedu générateur.Boucher la boite métallique à l’aide du couvercle plastiqueStocker le générateur dans un local prévu à cet effet jusqu’àdécroissance.PHARMACOCINÉTIQUEGaz inerte non métabolisé.A la fin de l’inhalation, le krypton 81m passé dans le sangest exhalé lors du premier passage.Période effective : 13 secondesCouplage possible des études de ventilation [81mKr] et deperfusion [macroagrégats-99mTc] (grâce à la différenced’énergie des rayonnements gamma émis), pour le diagnosticdes embolies pulmonairesPosologie et mode d’administration* Adulte : 18 MBq/kg en inhalation continue à l’aide d’unmasque respiratoire.* Enfant : activité pédiatrique (MBq) = activité adulte(MBq) x masse corporelle de l’enfant (kg) / 70.Placer le patient sous une gamma-caméra.Placer le masque d’inhalation sur le visage du patient ets’assurer qu’il n’y a pas de fuite.Brancher la prise et mettre l’appareil sous tension (manuellementou à l’aide de la télécommande)Commencer l’acquisition des images.Eteindre l’appareil à la fin de l’acquisition.Réalisation de l’examenDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (EN µGy/ MBq)Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquespoumons 0,21 0,31 0,44 0,68 1,3seins 0,005 0,005 0,009 0,013 0,018pancréas 0,004 0,004 0,006 0,010 0,018surrénales 0,003 0,006 0,008 0,013 0,021foie 0,003 0,005 0,007 0,010 0,016rate 0,003 0,004 0,006 0,009 0,016Équivalent de dose efficace (adulte): 0,027 µSv/MBqAcquisition des images durant l’inhalation continue du81mkrypton (environ 300 000 coups par image)Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus- Allaitement : interruption non nécessaireContre-indicationsAucune à ce jourEffets indésirablesUTILISATION DU GAZ RADIOACTIFIndications AMMÉtude de la ventilation pulmonaireUtilisation en pédiatrie possible, en raison des faibles dosesde radiations délivrées.Aucun à ce jourInteractions médicamenteusesDiazépam à dose sédative, anesthésiques généraux : altérationde la distribution pulmonaire du gaz radioactif (légèreaugmentation de l’activité au niveau de la partie apicale dupoumon, réduction de l’accumulation au niveau de la base).Dossier 1998, XIX, 5-6189


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DiagGénérateur stérilede 99m Technétium99m Tc Gr. 4Nom déposé ELUMATIC III ® ULTRATECHNEKOW ® FMLaboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)Classification ATCRenseignements administratifsNon renseignéAMMRéservé à l’usage hospitalierListe IPRÉSENTATIONDESCRIPTION* CIS bio internationalAMM : 552594-8Activités disponibles selon les générateurs : 2, 4, 6, 8, 10,12, 16, 20 GBq de 99m Tc à calibration* MallinckrodtAMM :Activités disponibles selon les générateurs : 2,13, 4,25,6,38, 8,50, 10.63, 12.,5, 17, 21,25 GBq de 99Mo à calibration.PRINCIPELe générateur contient une colonne chromatographiqued’alumine sur laquelle est fixé du molybdène 99 (99Mo) depériode 66 heures qui, par désintégration radioactive, setransforme en technétium 99m.L’obtention du 99m Tc (sous la forme de pertechnétate desodium, stérile et apyrogène) se fait par élution de la colonne.Radioélément père :Radioélément fils :Technique :Support :Éluant :Éluat :Molybdène 99 (99Mo)Période physique : 66 hTechnétium 99m (99mTc)Période physique : 6,02 hChromatographie d’adsorptionColonne d’alumineSolution de NaCl 0,9 % + nitratede sodium 0,005 % (a)Solution de NaCl 0,9 % (140 ml) (b)Solution de pertechnétate desodium, stérile et apyrogène* CIS bio internationalLe générateur (23 x 21 x 14 cm) comprend (cf schéma) :- une colonne chromatographique (3) en verre contenant del’alumine (6) qui adsorbe les ions molybdates et qui estinerte vis-à-vis des ions pertechnétates ; elle comporte ensortie un filtre (4) pour retenir l’alumine et est fermée à sesdeux extrémités par des bouchons (5),- une pochette en plastique souple (1) contenant la solutiond’élution (solution aqueuse de chlorure de sodium 0,9 % +nitrate de sodium à 0,005 %), connectée par une aiguille àla partie supérieure de la colonne (2),- une aiguille de sortie (7, 8) dont l ’une des extrémités estconnectée à la partie inférieure de la colonne, et l’autreextrémité peut recevoir un flacon sous vide pour éluer lacolonne ou un flacon contenant un bactériostatique (11)pour préserver la stérilité entre deux élutions.Il est hautement protégé par un blindage de plomb (9, 12).* MallinckrodtLe générateur comprend :- une cartouche munie d’un filtre contenant la colonned’oxyde d’aluminium, chargée avec le 99Mo,- la partie supérieure de la cartouche est reliée à l’aiguilled’admission de l’éluant, la partie inférieure à l’aiguilled’évacuation de l’éluat,- une seconde aiguille dans le poste d’admission de l’éluantpermet l’entrée d’air stérile dans le flacon d’éluant.Il est hautement protégé par un blindage de plomb.Dossier 1998, XIX, 5-6190


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>MODE D’EMPLOI* Activité d’un éluat en 99m TcElle est fonction :- de la radioactivité de 99Mo au moment de l’élution,- du temps écoulé depuis la dernière élution.* Volumes d’élution5mL, 10 mL ou 15 ml.Toute l’activité en 99m Tc disponible est éluée dans les 5 premiersml.* Consommables nécessaires à l’élutionFlacons d’élution stériles et apyrogènes, sous vide partiel,permettant d’éluer 5,10 ou 15 mL.* Mode opératoire de l’élution** CIS bio internationalMise en service :Ouvrir le robinet de sécurité (0).Élution :- Remplacer le flacon contenant l’agent bactériostatique parun flacon d’élution sous vide.- Attendre deux minutes .- Retirer le flacon d’élution et remettre le flacon contenantl’agent bactériostatique pour préserver la stérilité de l’aiguille.Mise hors service :Refermer le robinet de sécurité (0)0 Robinet de sécurité1 Solution d'élution2 Aiguille à l’entrée de la colonne3 Colonne chromatographique4 Filtre5 Bouchons6 Alumine7, 8 Aiguille de sortie de la colonne9 Blindage de plomb10 Moulage extérieur11 Flacon contenant un agent bactériostatique12 Conteneur du flacon d’agent bactériostatique** MallinckrodtMise en service :- Retirer l’étui plastique de protection de l’aiguille d’admissionet y placer le flacon d’éluant après désinfection dubouchon.- Retirer l’étui en caoutchouc de protection de l’aiguilled’élution et y placer le flacon TechneStat d’agent bactériostatique.Élution :- Retirer le flacon d’agent bactériostatique et le remplacerpar un flacon TechneVial sous vide partiel après désinfectionde son bouchon et introduction dans une protectionplombée.- Attendre quelques minutes- Retirer le flacon d’élution et remettre le flacon contenantl’agent bactériostatique pour préserver la stérilité de l’aiguille.Mise hors service :- Retirer et jeter le flacon d’éluant.- Replacer les étuis protecteurs sur les aiguilles d’admissionet d’élution.* Recommandations d’élution- Effectuer systématiquement une élution du générateur lorsde sa réception. Ne pas utiliser cet éluat.- Effectuer si possible une élution du générateur toutes les24 heures.* Durée d’<strong>utilisation</strong> du générateur7 jours maximum* Élimination du générateurReprise par le laboratoireUTILISATION DE L’ELUAT* Scintigraphie de la thyroïde, des glandes salivaires, del’estomac... (Cf monographie pertechnétate de sodium).* Marquage de diverses préparations radiopharmaceutiques(Cf monographies des préparations radiopharmaceutiquescorrespondantes).Dossier 1998, XIX, 5-6191


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DiagNébuliseur pourétudes pulmonaires isotopiques99m Tc Gr. 4Nom déposéLaboratoireClassification ATCVENTICIS II®CIS bio internationalNon renseignéRenseignements administratifs AMM ?????Réservé à l’usage hospitalier ???????Liste ??????PRÉSENTATIONNébuliseur pneumatique prêt à l’emploi, à usage uniqueLe diamètre moyen des particules générées est de 0,9 µm.DESCRIPTION* Le radioaérosoliseur comprend :- un circuit inspiratoire comprenant un filtre absolu, unensemble de nébulisation par air comprimé et un réservoird’air,- un circuit expiratoire comprenant un filtre absolu.- un Y reliant ces 2 circuits entre eux et comportant unembout buccal,- des valves permettent la séparation des circuits expiratoireet inspiratoire.* Matériel supplémentaire requis non fourni avec l’appareil :- une bouteille d’air comprimé (ou oxygène) munie d’undébitmètre,- une boite de protection blindée (Ventibox).- Placer l’embout buccal dans la bouche du patient (en s’assurantd’une bonne étanchéité au niveau des lèvres). Placerun pince-nez sur le nez du patient.- Ouvrir l’arrivée d’air comprimé ou d’oxygène (débit de 9l/min).- Habituer le patient à respirer normalement par l’intermédiairede l’embout buccal.- Lorsque l’état respiratoire est stabilisé, supprimer l’apportd’air comprimé ou d’oxygène.- Introduire la préparation radiopharmaceutique marquée au99mTc dans le nébuliseur par l’intermédiaire de la tubulurede remplissage.- Réinstaurer l’apport d’air comprimé ou d’oxygène.- La nébulisation se déroule durant 2 à 4 minutes.- Couper l’apport d’air comprimé ou d’oxygène mais n’enleverl’embout buccal et le pince-nez que 30 secondes plustard.Indications AMM- Étude de la ventilation pulmonaire- Étude de la perméabilité de la membrane alvéolo-capillaireà l’aide de préparations radiopharmaceutiques marquéesau 99m Tc (Cf monographie « pentétate »)UTILISATIONMode d’emploi du générateur et modalités d’administrationdu médicament radiopharmaceutique- Mettre en place le générateur dans sa boite de protection.- Placer le patient sous une gamma-caméra.Dossier 1998, XIX, 5-6192


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Technegas 99m Tc Gr. 4Nom déposéLaboratoireClassification ATCMedgenix diagnosticsV09EA02Renseignements administratifs AMM ?????Réservé à l’usage hospitalier ???????Liste ??????RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme pharmaceutiqueDispersion ultra-fine de micro-particules de carbone marquéesau technétium 99m [Technegas] obtenue à l’aide d’ungénérateur.La taille moyenne des particules générées est de 30 à 60 nm.AMM : ?Consommables à usage unique- Tetley crucible® (creuset en carbone).- Kit d’administration au patient comprenant un tuyau munid’un filtre, un embout buccal souple, un embout buccal rigide.Conservation des consommables- Creuset : A température ambiante (entre 15 et 25°C) et àl’abri de l’humidité.- Kit d’administration au patient : à température ambiante(entre 15 et 25°C) et à l’abri de la lumière directe du soleil.Stabilité des consommables- Creuset : date indiquée sur l’étiquette.- Kit d’administration au patient : 2 ans à compter de la datede fabrication.Stabilité du technegasPRINCIPELe Technegas est produit dans un générateur contrôlé par unmicroprocesseur, par chauffage à 2500°C durant 15secondes sous atmosphère d’argon pur, d’un creuset de carboneen graphite, contenant du pertechnétate (99mTc) desodium préalablement séché.PHARMACOCINÉTIQUEDistribution au niveau alvéolaireDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (µGy/MBq)Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquespoumons 120 170 240 370 700paroi cardiaque 14 18 25 35 43thymus 9,2 11 16 21 29surrénales 7,3 9,7 14 22 36seins 7,1 7,8 14 20 29foie 6,3 8,3 11 16 27Équivalent de dose efficace (adulte): 0,018 µSv/MBqAdministré immédiatement après sa préparation.Dossier 1998, XIX, 5-6193


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>UTILISATIONMode d’emploi du générateur et mode d’administrationdu technegas- Ouvrir le robinet de la bouteille d’argon (débit entre 8 et10 l/min).- Mettre le générateur sous tension. Une purge est effectuée(3 min).- Sortir le creuset de son emballage à l’aide des pinces fourniesavec le générateur et le placer sur un verre de montreou tout autre support adéquat.- Humecter la paroi du creuset (le remplir avec de l’éthanolabsolu à l’aide d’une seringue de 1 mL puis aspirer l’excèsd’éthanol – ne pas utiliser d’alcool méthylique).- Ouvrir le tiroir et insérer, à l’aide des pinces, le creusethumide entre les électrodes de support du générateur (utiliserdes gants pour cette opération).- Appliquer un mouvement de rotation au creuset (pours’assurer du bon contact électrique entre le creuset et lesélectrodes de support et que le puits est d’aplomb).- Remplir le creuset, au moyen d’une seringue de 1 mLmunie d’une aiguille, avec la quantité appropriée de pertechnétate(99mTc) de sodium (260 à 670 MBq) de sorteque le ménisque soit concave ou plat mais non convexe(volume maximum de 0,14 mL).- Fermer le tiroir (manette sécurité-fermeture puis touchefermé).- Appuyer sur la touche marche pour lancer l’évaporation.(Pour obtenir la concentration radioactive, il est possibled’effectuer plusieurs cycles d’évaporation.) . Chaque phasede chauffage dure 15 secondes- Placer le patient sous une gamma-caméra.- Fixer l’embout buccal désiré sur le tuyau muni d’un filtre.- Placer l’embout buccal dans la bouche du patient (en s’assurantd’une bonne étanchéité au niveau des lèvres). Placerun pince-nez sur le nez du patient (habituer le patient à respirernormalement par l’intermédiaire du tuyau) Il est possibled’utiliser un masque.- Appuyer sur le bouton marche du générateur pour lancerla phase de production des micro-particules par chauffage(15 minutes).- Mettre le générateur hors tension et fermer l’arrivée dugaz. .- Demander au patient de respirer de la façon suivante :A = expirer totalementB = inspirer lentementC = retenir sa respiration pendant 3 à 5 secondesD = respirer normalement- Au moment où le patient inspire lentement (B), appuyersur le bouton de libération du Technégas du générateur. Lerelacher lorsque l’inspiration est à son maximum.Répéter si nécessaire cette procédure d’administration(A,B,C et D) jusqu’à ce que la dose désirée soit administréeau patient.- Lorsque le nombre de coups atteint est suffisant, laisser lepatient faire 5-6 inspirations-expirations- Appuyer deux fois sur le bouton « annulation »- Oter le pince-nez puis l’embout buccal au patient etdébrancher le tuyau du générateur. Les replacer dans l’emballaged’origine et éliminer ces déchets radioactifs conformémentà la réglementation.L’appareil brise automatiquement le creuset en fin de procédurepour éviter une ré<strong>utilisation</strong> accidentelle.Indications AMMÉtude de la ventilation pulmonairePosologieAdulte : 260 à 400 MBq en inhalationRéalisation de l’examenAcquisition des images durant l’inhalation du technégasPrécautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 12heures suivant l’administration- On dispose de 10 min. après la phase de production pouradministrer le technégas.- Connecter l’autre extrémité du tuyau au générateur (auniveau de l’orifice situé à l’avant du générateur).Dossier 1998, XIX, 5-6194Contre-indicationsAucune à ce jour


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Effets indésirablesDe rares cas d’étourdissement et de nausées ont été décrits(attribués à l’hypoxie liée à l’inhalation du Technegasdépourvu d’oxygène, et ceci surtout lors de la première respiration).Interactions médicamenteusesAucune connue à ce jourDossier 1998, XIX, 5-6195


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : 2 ème Partie - Monographies1 - Agostini D, Scanu P, Babatasi G et al. Scintigraphiemyocardique à la iode 123-méta-iodobenzylguanidine etinsuffisance cardiaque congestive : données actuelles etperspectives. Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelleet métabolique 1997 ; 21(2) : 63-71.2 - Aigner R., Fueger G. First experiences with technetium-99m furifosmin as tumour-seeking agent in breast cancerand recurrent ovarian cancer . Eur J Nucl Med 1997 ; 24(10) : 1167-70.3 - Aigner R, Fueger G, Wolf G. Parathyroid scintigraphy :first experiences with technetium(III)-99m Q12. Eur J NuclMed.1997 ; 24 (3) : 326-9.4 - Alavi JB, Hansell J. Labeled cells in the investigation ofhematologic disorders. Seminars in Nuclear Medicine 1984 ;XIV (3) : 208-237.5 - Arbab AS, Koizumi K, Toyama K, Araki T. Uptake oftechnetium-99m-tetrofosmin ; technetium-99m-MIBI andthallium-201 in tumor cell lines. J Nucl Med 1996 ; 37 :1551-6.6 - Ballinger JR. Preparation of technetium-99m-HMPAO,J Nucl Med, 1990 ; 31 : 1892.7 - Ballinger JR, Reid RH, Gulenchyn KY. Radiochemicalpurity of 99mTc-HMPAO. J Nucl Med,1988 ; 29 : 572-3.8 - Barbier Y, Galy Y. Les radiopharmaceutiques. Guide<strong>pratique</strong> du contrôle de qualité en Médecine Nucléaire. Éditionsde l’ACOMEN.9 - Berenger N, Lebtahi R, Piketty ML et al. Traitementendocavitaire par le rhénium 186 des kystes de craniopharyngiomes.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle etmétabolique 1993 ; 17 : 120-8.10 - Bormans G, Cleynhen B, Adriaen P, Vanbilloen H. DeRo M., Verbruggen A. Investigation of the labelling characteristicsof 99mTc-Mercaptoacetyltriglycine. Nucl MedBiol 1995 ; 22 :339-49.11 - Bourguet P. Possibilités offertes par les radiopharmaceutiquessous forme particulaire ou colloïdale dans le traitementdes tumeurs malignes. Revu Acomen 1996 ; 1 : 65-70.12 - Bubeck B, Brandau W, Weber E, Kälble T, Parekh N,Georgi P. Pharmacokinetics of technetium-99m-MAG3 inhumans. J Nucl Med 1990 ; 31 : 1285-9313 - Cabahug C, McPeck M, Palmer L, Cuccia A, Atkins H,Smaldone G. Utility of technetium-99m-DTPA in determiningregional ventilation. J Nucl Med 1996 ; 37 : 239-44.Dossier 1998, XIX, 5-619614 - Chamoiseau S. Médecine Nucléaire : l’actualité en1993. Rev ADPHSO 1994 ; 19 (1) : 65-72.15 - Chen F, Decristoforo C, Rohrbacher B, Riccabona G.A simple two-strip method to determine the radiochemicalpurity of technetium-99m mercaptoacetyltriglycine, Eur JNucl Med 1993 ; 20 (4) : 334-8.16 - Cohen HP, Moretti JL, De Beco V et al. Biodistributionet dégradation sanguine du 99mTc-bicisate chez l’homme :étude préliminaire. Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelleet métabolique 1997 ; 21 (7) : 424-8.17 - Couret I, Rossi M. Contrôle in vivo de polynucléairesmarqués au 99mTc-HMPAO Bull Acomen 1994 ; 1 : 25-9.18 - Couret I, Rossi M, Weinemann P, Moretti JL. Lesméthodes scintigraphies de détection des foyers infectieux.Médecine Nuclaire-Imagerie fonctionnelle et métabolique1993 ; 17 : 379-90.19 - De Labriolle-Vaylet C, Sala-Trepat M, Doloy MT,Petiet A, Colas-Linhart N. Radiobiologic study of 99mTc-HMPAO labelled lymphocytes. Radiolabeled BloodElements, 1994, New York, Edition Plenum Press.20 - Delacroix D, Guerre JP, Leblanc P. Radionucleides etradioprotection. Paris, 1993. Édition CEA, Centre de Saclay.21 - Documentation Laboratoire.22 - Drouet L, Mundler O, Fauchet M. Intérêt des plaquettesmarquées à l’indium en pathologie thrombotique.S.T.V. 1989 ; 2 (1) : 77-88.23 - Egroizard P, Al-Akel M, Therain F. Les investigationsscintigraphiques dans les infections ostéo-articulaires.Synoviale 1997 ; 57 : 15-22.24 - Eshima D, Eshima MA., Gotti MM. Technetium-99msulfurcolloid for lymphoscintigraphy : Effects of preparationparameters. J Nucl Med 1996 ; 37 : 1575-8.25 - Földes I, Levay A, Stotz G. Comparative scanning ofthyroid nodules with technetium-99m pertechnetate andtechnetium-99m methoxyisobutylisonitrile. Eur J Nucl Med1993 ; 20 (4) : 330-3.26 - Freitas J.E. Adrenal cortical and medullary imaging.Seminars in Nuclear Medicine 1995 ; XXV (3) : 235-250.27 - Front D, Israel O, Groshar D, Weininger J.Technetium-99m-labeled red blood cell imaging. Seminarsin Nuclear Medicine,1984 ; XIV (3) : 226-50.28 - Galy G. Contrôle de qualité des générateurs de99Mo/99mTc. Bull Acomen 1994 ; 1 : 11-6.29 - Guilloteau D, Beaulieu JL. Scintigraphie du cancermédullaire de la thyroïde. Médecine Nucléaire – Imageriefonctionnelle et métabolique 1993 ; 17 : 207-16.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>30 - Huguet F. Fagret D, Caillet M, Piriou A, Besnard JC,Guilloteau D. Interaction of metaiodobenzylguanidine withcardioactive drugs : an in vitro study. Eur J Nucl Med.1996;23 (5) : 546-9.31 - Hung JC, Chowdhury S, Redfern MG, Mahoney DW.Rapid prepration method for technetium-99m bicisate. EurJ Nucl Med.1997 ; 24 : 655-9.32 - Hung JC, Herold TJ, Gibbons RJ. Optimal conditionsof 99mTc-Eluate for the Radiolabeling of 99mTc-Sestamibi. Nucl Med Biol 1996 ; 23 : 599-603.33 - Hung JC, Herold TJ, Wilson ME. Gibbons RJ.Generator eluate effects on the labeling efficiency of99mTc-Sestamibi. Nucl Med Biol 1995 ; 22 : 949-51.34 - Hung JC. Wilson ME, Brown ML, Gibbons RJ. Rapidpreparation and quality control method for technetium-99m-2 méthoxy isobutyl isonitrile. J Nucl Med 1991; 32 :2162-8.35 - Le Bars D. Production du FDG. Rev Acomen 1998 ; 4(1) : 27-33.36 - Lemb M, Oei TH, Eifert H, Gunther B. Technegas : astudy of particle structure, size and distribution. Eur J NuclMed 1993 ; 20 : 576-9.37 - Leveille J, Demonceau G, De Roo M et al.Caracterization of technetium-99m-L,L-ECD for brain perfusionimaging, Part2 : biodistribution and brain imaging inhumans, J Nucl Med 1989 ; 30 : 1902-10.38 - Lipiocis®. Rev Prescrire 1996 ; 16 (162) : 370-1.39 - Lumbroso J, Tenenbaum F. Perspectives offertes parl’<strong>utilisation</strong> des peptides en médecine nucléaire. RevAcomen 1996 ; 1 : 101-6.40 - Mallol J. Bonino C. Comparison of radiochemical puritycontrol methods for 99mTc radiopharmaceuticals used inhospital radiopharmacies. Nuclear Medicine Communications.1997 ; 18 : 419-22.41 - Martin-Comin J. Applications cliniques scintigraphiquesdes cellules sanguines radioactives. Rev Acomen1996 ; 1 : 113-21.42 - Mathias CJ, Welch MJ. Radiolabeling of platelets.Seminars in Nuclear Medicine 1984 ; XIV (2) : 118-27.43 - Maublanc J. Données actuelles sur la mammoscintigraphie.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle etmétabolique 1995 ; 19 : 468-72.44 - Maublanc J, Lagrange JL. Applications du Fluor-18-fluoro-2-désoxyglucose en cancérologie. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 :64-72.45 - McBiles M, Lambert A, Cote M, Kim SY. Sestamibiparathyroid imaging. Seminars in Nuclear Medicine 1995 ;XXV (3): 221-34.46 - Millar AM. O’brien LM. An investigation of factorsthat might influence the radiochemical purity and stabilityof 99mtc-MAG3. Eur J Nucl Med 1990 ; 16 : 615-9.47 - Millar AM, Wilkinson AG. Mcateer E, Best JJK.99Tcm-MAG3 : in vitro stability and in vivo behaviour atdiferent times after preparation. Nucl Med Commun 1990 ;11 : 405-12.48 - Moisan A, Le Cloirec J, Herry JY. Marquage des plaquetteset des granulocytes par l’oxine-indium 111. JBiophys Med Nucl 1983 ; 7 (3) : 113-5.49 - Murase K, Tanada S, Fujita H, Sakaki S, Hamamoto K.Kinetic behaviour of technetium-99m-HMPAO in thehuman brain and quantification of cerebral blood flowusing dynamic SPECT. J Nucl Med 1992 ; 33 : 135-43.50 - Nakamura K, Tukatani Y, Kubo A et al. The behaviorof 99mHMPAO in blood and brain. Eur J Nucl Med 1989 ;15 : 100-7.51 - Novell JR, Hilson A, Markham N. Intrahepatic irradiationof cholangio- and hepatocellular carcinoma using 131I-Lipiodol. Eur J Nucl Med 1991 ; 18 : 634.52 - Olsen JO, Pozderac RV, Hinkle G et al. Somatostatinreceptor imaging of neuroendocrine tumors with indium-111 pentetreotide (Octreoscan). Seminars in NuclearMedicine 1995 ; XXV (3) : 251-61.53 - Palestro CJ. The current role of gallium imaging ininfection. Seminars in Nuclear Medicine 1994 ; XXIV (2) :128-41.54 - Patel M, Sadek S, Jahan S, Owunwanne A. A miniaturizedrapid paper chromatographic procedure for qualitycontrol of technetium-99m-sestamibi. Eur J Nucl Med 1995 ;22 (12) : 1416-9.55 - Paulus P, Bury T, Jerusalem G, Hustinx R, Rigo P.Bases biologiques et applications cliniques du 18FDG enoncologie. Rev Acomen 1996 ; 1 : 83-91.56 - Peters AM. Localising the cause of an undiagnosedfever. Eur J Nucl Med 1996 ; 23 (3) : 239-42.57 - Peters AM. The utility of 99mTc-HMPAO-Leukocytesfor imaging infection. Seminars in Nuclear Medicine 1994 ;XXIV (2) : 110-127.58 - Pharmacopée Européenne, PHARMEUROPA 1996, 8,4 : 49-52.59 - Pharmacopée française, Maisonneuve Ed., SainteRuffine, Xème Ed.60 - Piera C, Pavia A, Bassa P, Garcia J. Preparation of(99mTc) HMPAO. J Nucl Med 1990 ; 31 : 127-8.61 - Piwinica-Worms D. Applications oncologiques duSestamibi-Tc-99m, des complexes Q-Tc-99m et d’autrescations lipophiles marqués au Tc-99m. Rev Acomen 1996 ;1 : 92-100.Dossier 1998, XIX, 5-6197


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>62 - Pons F, Herranz R, Garcia A et al. Strontium-89 forpalliation of pain from bone metastases in patients withprostate and breast cancer. Eur J Nucl Med 1997 ; 24 (10) :1210-4.63 - Resche I. Radiopharmaceutiques et traitement de ladouleur des métastases osseuses. Rev Acomen 1996 ; 1 :60-4.64 - Rigo P. Indications de la tomographie à émission depositons en oncologie. Rev Acomen 1998 ; 4 (1) : 47-51.65 - Rigo P, Paulus P, Jerusalem G et al. Indications cliniquesde la tomographie à positons au 18FDG en oncologie.Expérience préliminaire et revue de la littérature.66 - Robbins PJ. Chromatography of technetium-99mradiopharmaceuticals. The Society of Nuclear Medicine,Ed. New-York, 1984.67 - Rubini G, Lauriero F, Rubini D. D’addabbo A. 99tcm-MDP global skeletal uptake and markers of bone metabolismin patients with bone diseases. Nucl Med Commun1993 ; 14 : 567-72.68 - S.F.B.M.N. Groupe National radiopharmaceutiques.Procédure de préparation du 99mTc-bétiatide. Procédure decontrôle de qualité du 99mTc-Bétiatide. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ;21 : 498-501.69 - Sampson C.B. Textbook of radiopharmacy : Théoryand Practice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994.70 - Sando Y. Inoue T, Nagai R, Endo K. Ventilation/perfusionratios and simultaneous dual-radionuclide single-photonemission tomography with krypton-81m and technetium-99mmacroaggregated albumin. Eur J Nuc Med 1997 ;24 (10) : 1237-44.71 - Schlumberger M. Iode 131 : Utlisation thérapeutique.Rev Acomen 1996 ; 1 : 45-59.72 - Shattuck LA, Eshima D, Taylor AT et al. Evaluation ofthe hepatobilary excretion of technetium-99m-MAG3 andreconstitution factors affecting radiochemical purity. J NuclMed 1994 ; 35 : 349-55.73 - Siles S, Bridji B, Maurel G. Le 99mTc-DMSA : de lapréparation du traceur au traitement des images. RevAcomen 1996 ; 3 : 261-7.74 - Tamaki N, Takahashi N, Kawamoto M et al.Myocardial tomography using technetium-99m-tetrofosminto evaluate coronary aretry disease. J Nuc Med. 1994 ; 35(4) : 594-600.75 - Tubergen K. Corlija M, Volkert WA, Holmes RA.Sensitivity of technetium-99m-d,l-HMPAO to radioanalysisin aqueous solutions. J Nucl Med 1991 ; 32 : 111-5.76 - Vuillez JP. Biologie du FDG et des autres traceursémetteurs de positons utilisés en cancérologie. RevAcomen 1998 ; 4 (1) : 4-26.77 - Vuillez JP. Métabolisme glucidique des cellules tumorales: conséquences pour l’<strong>utilisation</strong> de radiopharmaceutiquesanalogues du glucose. Médecine Nucléaire –Imagerie fonctionnelle et métabolique 1998 ; 22 : 9-29.78 - Wafelman AR, Suchi R, Hoefnagel CA. Beijnen JH.radiochemical purity of iodine-131 labelled metaiodobenzylguanidineinfusion fluids : a report from clinical practice.Eur J Nucl.Med 1993 ; 20 (7) : 614-6.79 - Wagner A. Le contrôle de qualité des cellules sanguinesmarquées. Bull Acomen 1994 ; 1 : 16-23.80 - Weinmann P, Moretti JL. Mise au point sur le MIBI encardiologie nucléaire. Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelleet métabolique 1994 ; 18 : 71-5.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique1995 ; 19 : 73-89.Dossier 1998, XIX, 5-6198


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>3 : AUTRES PRODUITSGénérateur de kryptonGénérateur stérile de 99m TechnétiumNébuliseur pour études pulmonaires isotopiquesDossier 1998, XIX, 5-6 187


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Générateur de krypton81m Kr Gr. 4Nom déposéLaboratoireClassification ATCRenseignements administratifsKRYPTOSCAN®MallinckrodtV09EX01AMMRéservé à l’usage hospitalier - Agrée aux collectivitésListe IPRÉSENTATIONForme pharmaceutiqueGénérateur de rubidium [81Rb] / krypton [81mKr] permettant,lors d’élution par l’air, l’obtention d’un gaz inerteradioactifDésintégrationpar transition isomériqueen krypton 81Principale émission Énergies en keV (%)γ 190 (47)PrincipeLe rubidium 81 Rb (radioélément père), fixé sur une résineéchangeuse d’ions (polytétrafluoroéthylène), décroît engénérant du 81m krypton (radioélément fils) qui sera élué dugénérateur au moyen d’air humidifié.Conditionnement110 MBq, 150 MBq, 185 MBq, 220 MBq260 MBq, 370 MBq, 740 MBqAMM n° 559 968-0RENSEIGNEMENTS PHYSICOCHIMIQUESRadioélément père Rubidium 81Période physique4,58 heuresRadioélément filsKrypton 81mObtentionProduit de générateurPériode physique13 secondesUTILISATION DU GÉNÉRATEURMode d’emploi- Sortir le générateur de son emballage (conserver le couverclede plastique).- Mettre le générateur en place sur le chariot adapté.- Enlever (et conserver) les protecteurs des cônes Luer mâleet femelle d’entrée et de sortie du générateur et les connecteravec ceux correspondants sur le chariot.- Fermer le container dans le chariot avec le couvercle deplomb.- Connecter le tube siliconé du masque d’inhalation à lavalve du chariot.- Connecter le tuyau de sortie du masque au réservoir dedécroissance.- Régler le flux d’air à 2 l/min, au maximum 3 l/min.- Effectuer une préélution.ConservationA température ambiante (entre 15 et 25°C).Dans une protection de plomb.Dossier 1998, XIX, 5-6188


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Stabilité- 44 heures à compter de l’heure de fabrication.- Traitement des générateurs périmésReplacer les protecteurs sur les cônes d’entrée et de sortiedu générateur.Boucher la boite métallique à l’aide du couvercle plastiqueStocker le générateur dans un local prévu à cet effet jusqu’àdécroissance.PHARMACOCINÉTIQUEGaz inerte non métabolisé.A la fin de l’inhalation, le krypton 81m passé dans le sangest exhalé lors du premier passage.Période effective : 13 secondesCouplage possible des études de ventilation [81mKr] et deperfusion [macroagrégats-99mTc] (grâce à la différenced’énergie des rayonnements gamma émis), pour le diagnosticdes embolies pulmonairesPosologie et mode d’administration* Adulte : 18 MBq/kg en inhalation continue à l’aide d’unmasque respiratoire.* Enfant : activité pédiatrique (MBq) = activité adulte(MBq) x masse corporelle de l’enfant (kg) / 70.Placer le patient sous une gamma-caméra.Placer le masque d’inhalation sur le visage du patient ets’assurer qu’il n’y a pas de fuite.Brancher la prise et mettre l’appareil sous tension (manuellementou à l’aide de la télécommande)Commencer l’acquisition des images.Eteindre l’appareil à la fin de l’acquisition.Réalisation de l’examenDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (EN µGy/ MBq)Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquespoumons 0,21 0,31 0,44 0,68 1,3seins 0,005 0,005 0,009 0,013 0,018pancréas 0,004 0,004 0,006 0,010 0,018surrénales 0,003 0,006 0,008 0,013 0,021foie 0,003 0,005 0,007 0,010 0,016rate 0,003 0,004 0,006 0,009 0,016Équivalent de dose efficace (adulte): 0,027 µSv/MBqAcquisition des images durant l’inhalation continue du81mkrypton (environ 300 000 coups par image)Précautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus- Allaitement : interruption non nécessaireContre-indicationsAucune à ce jourEffets indésirablesUTILISATION DU GAZ RADIOACTIFIndications AMMÉtude de la ventilation pulmonaireUtilisation en pédiatrie possible, en raison des faibles dosesde radiations délivrées.Aucun à ce jourInteractions médicamenteusesDiazépam à dose sédative, anesthésiques généraux : altérationde la distribution pulmonaire du gaz radioactif (légèreaugmentation de l’activité au niveau de la partie apicale dupoumon, réduction de l’accumulation au niveau de la base).Dossier 1998, XIX, 5-6189


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DiagGénérateur stérilede 99m Technétium99m Tc Gr. 4Nom déposé ELUMATIC III ® ULTRATECHNEKOW ® FMLaboratoire CIS bio international (a) Mallinckrodt (b)Classification ATCRenseignements administratifsNon renseignéAMMRéservé à l’usage hospitalierListe IPRÉSENTATIONDESCRIPTION* CIS bio internationalAMM : 552594-8Activités disponibles selon les générateurs : 2, 4, 6, 8, 10,12, 16, 20 GBq de 99m Tc à calibration* MallinckrodtAMM :Activités disponibles selon les générateurs : 2,13, 4,25,6,38, 8,50, 10.63, 12.,5, 17, 21,25 GBq de 99Mo à calibration.PRINCIPELe générateur contient une colonne chromatographiqued’alumine sur laquelle est fixé du molybdène 99 (99Mo) depériode 66 heures qui, par désintégration radioactive, setransforme en technétium 99m.L’obtention du 99m Tc (sous la forme de pertechnétate desodium, stérile et apyrogène) se fait par élution de la colonne.Radioélément père :Radioélément fils :Technique :Support :Éluant :Éluat :Molybdène 99 (99Mo)Période physique : 66 hTechnétium 99m (99mTc)Période physique : 6,02 hChromatographie d’adsorptionColonne d’alumineSolution de NaCl 0,9 % + nitratede sodium 0,005 % (a)Solution de NaCl 0,9 % (140 ml) (b)Solution de pertechnétate desodium, stérile et apyrogène* CIS bio internationalLe générateur (23 x 21 x 14 cm) comprend (cf schéma) :- une colonne chromatographique (3) en verre contenant del’alumine (6) qui adsorbe les ions molybdates et qui estinerte vis-à-vis des ions pertechnétates ; elle comporte ensortie un filtre (4) pour retenir l’alumine et est fermée à sesdeux extrémités par des bouchons (5),- une pochette en plastique souple (1) contenant la solutiond’élution (solution aqueuse de chlorure de sodium 0,9 % +nitrate de sodium à 0,005 %), connectée par une aiguille àla partie supérieure de la colonne (2),- une aiguille de sortie (7, 8) dont l ’une des extrémités estconnectée à la partie inférieure de la colonne, et l’autreextrémité peut recevoir un flacon sous vide pour éluer lacolonne ou un flacon contenant un bactériostatique (11)pour préserver la stérilité entre deux élutions.Il est hautement protégé par un blindage de plomb (9, 12).* MallinckrodtLe générateur comprend :- une cartouche munie d’un filtre contenant la colonned’oxyde d’aluminium, chargée avec le 99Mo,- la partie supérieure de la cartouche est reliée à l’aiguilled’admission de l’éluant, la partie inférieure à l’aiguilled’évacuation de l’éluat,- une seconde aiguille dans le poste d’admission de l’éluantpermet l’entrée d’air stérile dans le flacon d’éluant.Il est hautement protégé par un blindage de plomb.Dossier 1998, XIX, 5-6190


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>MODE D’EMPLOI* Activité d’un éluat en 99m TcElle est fonction :- de la radioactivité de 99Mo au moment de l’élution,- du temps écoulé depuis la dernière élution.* Volumes d’élution5mL, 10 mL ou 15 ml.Toute l’activité en 99m Tc disponible est éluée dans les 5 premiersml.* Consommables nécessaires à l’élutionFlacons d’élution stériles et apyrogènes, sous vide partiel,permettant d’éluer 5,10 ou 15 mL.* Mode opératoire de l’élution** CIS bio internationalMise en service :Ouvrir le robinet de sécurité (0).Élution :- Remplacer le flacon contenant l’agent bactériostatique parun flacon d’élution sous vide.- Attendre deux minutes .- Retirer le flacon d’élution et remettre le flacon contenantl’agent bactériostatique pour préserver la stérilité de l’aiguille.Mise hors service :Refermer le robinet de sécurité (0)0 Robinet de sécurité1 Solution d'élution2 Aiguille à l’entrée de la colonne3 Colonne chromatographique4 Filtre5 Bouchons6 Alumine7, 8 Aiguille de sortie de la colonne9 Blindage de plomb10 Moulage extérieur11 Flacon contenant un agent bactériostatique12 Conteneur du flacon d’agent bactériostatique** MallinckrodtMise en service :- Retirer l’étui plastique de protection de l’aiguille d’admissionet y placer le flacon d’éluant après désinfection dubouchon.- Retirer l’étui en caoutchouc de protection de l’aiguilled’élution et y placer le flacon TechneStat d’agent bactériostatique.Élution :- Retirer le flacon d’agent bactériostatique et le remplacerpar un flacon TechneVial sous vide partiel après désinfectionde son bouchon et introduction dans une protectionplombée.- Attendre quelques minutes- Retirer le flacon d’élution et remettre le flacon contenantl’agent bactériostatique pour préserver la stérilité de l’aiguille.Mise hors service :- Retirer et jeter le flacon d’éluant.- Replacer les étuis protecteurs sur les aiguilles d’admissionet d’élution.* Recommandations d’élution- Effectuer systématiquement une élution du générateur lorsde sa réception. Ne pas utiliser cet éluat.- Effectuer si possible une élution du générateur toutes les24 heures.* Durée d’<strong>utilisation</strong> du générateur7 jours maximum* Élimination du générateurReprise par le laboratoireUTILISATION DE L’ELUAT* Scintigraphie de la thyroïde, des glandes salivaires, del’estomac... (Cf monographie pertechnétate de sodium).* Marquage de diverses préparations radiopharmaceutiques(Cf monographies des préparations radiopharmaceutiquescorrespondantes).Dossier 1998, XIX, 5-6191


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>DiagNébuliseur pourétudes pulmonaires isotopiques99m Tc Gr. 4Nom déposéLaboratoireClassification ATCVENTICIS II®CIS bio internationalNon renseignéRenseignements administratifs AMM ?????Réservé à l’usage hospitalier ???????Liste ??????PRÉSENTATIONNébuliseur pneumatique prêt à l’emploi, à usage uniqueLe diamètre moyen des particules générées est de 0,9 µm.DESCRIPTION* Le radioaérosoliseur comprend :- un circuit inspiratoire comprenant un filtre absolu, unensemble de nébulisation par air comprimé et un réservoird’air,- un circuit expiratoire comprenant un filtre absolu.- un Y reliant ces 2 circuits entre eux et comportant unembout buccal,- des valves permettent la séparation des circuits expiratoireet inspiratoire.* Matériel supplémentaire requis non fourni avec l’appareil :- une bouteille d’air comprimé (ou oxygène) munie d’undébitmètre,- une boite de protection blindée (Ventibox).- Placer l’embout buccal dans la bouche du patient (en s’assurantd’une bonne étanchéité au niveau des lèvres). Placerun pince-nez sur le nez du patient.- Ouvrir l’arrivée d’air comprimé ou d’oxygène (débit de 9l/min).- Habituer le patient à respirer normalement par l’intermédiairede l’embout buccal.- Lorsque l’état respiratoire est stabilisé, supprimer l’apportd’air comprimé ou d’oxygène.- Introduire la préparation radiopharmaceutique marquée au99mTc dans le nébuliseur par l’intermédiaire de la tubulurede remplissage.- Réinstaurer l’apport d’air comprimé ou d’oxygène.- La nébulisation se déroule durant 2 à 4 minutes.- Couper l’apport d’air comprimé ou d’oxygène mais n’enleverl’embout buccal et le pince-nez que 30 secondes plustard.Indications AMM- Étude de la ventilation pulmonaire- Étude de la perméabilité de la membrane alvéolo-capillaireà l’aide de préparations radiopharmaceutiques marquéesau 99m Tc (Cf monographie « pentétate »)UTILISATIONMode d’emploi du générateur et modalités d’administrationdu médicament radiopharmaceutique- Mettre en place le générateur dans sa boite de protection.- Placer le patient sous une gamma-caméra.Dossier 1998, XIX, 5-6192


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Diag Technegas 99m Tc Gr. 4Nom déposéLaboratoireClassification ATCMedgenix diagnosticsV09EA02Renseignements administratifs AMM ?????Réservé à l’usage hospitalier ???????Liste ??????RENSEIGNEMENTS GALÉNIQUESForme pharmaceutiqueDispersion ultra-fine de micro-particules de carbone marquéesau technétium 99m [Technegas] obtenue à l’aide d’ungénérateur.La taille moyenne des particules générées est de 30 à 60 nm.AMM : ?Consommables à usage unique- Tetley crucible® (creuset en carbone).- Kit d’administration au patient comprenant un tuyau munid’un filtre, un embout buccal souple, un embout buccal rigide.Conservation des consommables- Creuset : A température ambiante (entre 15 et 25°C) et àl’abri de l’humidité.- Kit d’administration au patient : à température ambiante(entre 15 et 25°C) et à l’abri de la lumière directe du soleil.Stabilité des consommables- Creuset : date indiquée sur l’étiquette.- Kit d’administration au patient : 2 ans à compter de la datede fabrication.Stabilité du technegasPRINCIPELe Technegas est produit dans un générateur contrôlé par unmicroprocesseur, par chauffage à 2500°C durant 15secondes sous atmosphère d’argon pur, d’un creuset de carboneen graphite, contenant du pertechnétate (99mTc) desodium préalablement séché.PHARMACOCINÉTIQUEDistribution au niveau alvéolaireDOSIMÉTRIEEstimation des doses absorbées (µGy/MBq)Organes Adulte 15 ans 10 ans 5 ans 1 ancritiquespoumons 120 170 240 370 700paroi cardiaque 14 18 25 35 43thymus 9,2 11 16 21 29surrénales 7,3 9,7 14 22 36seins 7,1 7,8 14 20 29foie 6,3 8,3 11 16 27Équivalent de dose efficace (adulte): 0,018 µSv/MBqAdministré immédiatement après sa préparation.Dossier 1998, XIX, 5-6193


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>UTILISATIONMode d’emploi du générateur et mode d’administrationdu technegas- Ouvrir le robinet de la bouteille d’argon (débit entre 8 et10 l/min).- Mettre le générateur sous tension. Une purge est effectuée(3 min).- Sortir le creuset de son emballage à l’aide des pinces fourniesavec le générateur et le placer sur un verre de montreou tout autre support adéquat.- Humecter la paroi du creuset (le remplir avec de l’éthanolabsolu à l’aide d’une seringue de 1 mL puis aspirer l’excèsd’éthanol – ne pas utiliser d’alcool méthylique).- Ouvrir le tiroir et insérer, à l’aide des pinces, le creusethumide entre les électrodes de support du générateur (utiliserdes gants pour cette opération).- Appliquer un mouvement de rotation au creuset (pours’assurer du bon contact électrique entre le creuset et lesélectrodes de support et que le puits est d’aplomb).- Remplir le creuset, au moyen d’une seringue de 1 mLmunie d’une aiguille, avec la quantité appropriée de pertechnétate(99mTc) de sodium (260 à 670 MBq) de sorteque le ménisque soit concave ou plat mais non convexe(volume maximum de 0,14 mL).- Fermer le tiroir (manette sécurité-fermeture puis touchefermé).- Appuyer sur la touche marche pour lancer l’évaporation.(Pour obtenir la concentration radioactive, il est possibled’effectuer plusieurs cycles d’évaporation.) . Chaque phasede chauffage dure 15 secondes- Placer le patient sous une gamma-caméra.- Fixer l’embout buccal désiré sur le tuyau muni d’un filtre.- Placer l’embout buccal dans la bouche du patient (en s’assurantd’une bonne étanchéité au niveau des lèvres). Placerun pince-nez sur le nez du patient (habituer le patient à respirernormalement par l’intermédiaire du tuyau) Il est possibled’utiliser un masque.- Appuyer sur le bouton marche du générateur pour lancerla phase de production des micro-particules par chauffage(15 minutes).- Mettre le générateur hors tension et fermer l’arrivée dugaz. .- Demander au patient de respirer de la façon suivante :A = expirer totalementB = inspirer lentementC = retenir sa respiration pendant 3 à 5 secondesD = respirer normalement- Au moment où le patient inspire lentement (B), appuyersur le bouton de libération du Technégas du générateur. Lerelacher lorsque l’inspiration est à son maximum.Répéter si nécessaire cette procédure d’administration(A,B,C et D) jusqu’à ce que la dose désirée soit administréeau patient.- Lorsque le nombre de coups atteint est suffisant, laisser lepatient faire 5-6 inspirations-expirations- Appuyer deux fois sur le bouton « annulation »- Oter le pince-nez puis l’embout buccal au patient etdébrancher le tuyau du générateur. Les replacer dans l’emballaged’origine et éliminer ces déchets radioactifs conformémentà la réglementation.L’appareil brise automatiquement le creuset en fin de procédurepour éviter une ré<strong>utilisation</strong> accidentelle.Indications AMMÉtude de la ventilation pulmonairePosologieAdulte : 260 à 400 MBq en inhalationRéalisation de l’examenAcquisition des images durant l’inhalation du technégasPrécautions d’emploi et mises en garde- Femme en période d’activité génitale : injection dans les10 jours suivant le premier jour des dernières règles.- Grossesse : à éviter, sauf si bénéfices > risques encourus- Allaitement : interrompre l’allaitement pendant les 12heures suivant l’administration- On dispose de 10 min. après la phase de production pouradministrer le technégas.- Connecter l’autre extrémité du tuyau au générateur (auniveau de l’orifice situé à l’avant du générateur).Dossier 1998, XIX, 5-6194Contre-indicationsAucune à ce jour


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Effets indésirablesDe rares cas d’étourdissement et de nausées ont été décrits(attribués à l’hypoxie liée à l’inhalation du Technegasdépourvu d’oxygène, et ceci surtout lors de la première respiration).Interactions médicamenteusesAucune connue à ce jourDossier 1998, XIX, 5-6195


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : 2 ème Partie - Monographies1 - Agostini D, Scanu P, Babatasi G et al. Scintigraphiemyocardique à la iode 123-méta-iodobenzylguanidine etinsuffisance cardiaque congestive : données actuelles etperspectives. Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelleet métabolique 1997 ; 21(2) : 63-71.2 - Aigner R., Fueger G. First experiences with technetium-99m furifosmin as tumour-seeking agent in breast cancerand recurrent ovarian cancer . Eur J Nucl Med 1997 ; 24(10) : 1167-70.3 - Aigner R, Fueger G, Wolf G. Parathyroid scintigraphy :first experiences with technetium(III)-99m Q12. Eur J NuclMed.1997 ; 24 (3) : 326-9.4 - Alavi JB, Hansell J. Labeled cells in the investigation ofhematologic disorders. Seminars in Nuclear Medicine 1984 ;XIV (3) : 208-237.5 - Arbab AS, Koizumi K, Toyama K, Araki T. Uptake oftechnetium-99m-tetrofosmin ; technetium-99m-MIBI andthallium-201 in tumor cell lines. J Nucl Med 1996 ; 37 :1551-6.6 - Ballinger JR. Preparation of technetium-99m-HMPAO,J Nucl Med, 1990 ; 31 : 1892.7 - Ballinger JR, Reid RH, Gulenchyn KY. Radiochemicalpurity of 99mTc-HMPAO. J Nucl Med,1988 ; 29 : 572-3.8 - Barbier Y, Galy Y. Les radiopharmaceutiques. Guide<strong>pratique</strong> du contrôle de qualité en Médecine Nucléaire. Éditionsde l’ACOMEN.9 - Berenger N, Lebtahi R, Piketty ML et al. Traitementendocavitaire par le rhénium 186 des kystes de craniopharyngiomes.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle etmétabolique 1993 ; 17 : 120-8.10 - Bormans G, Cleynhen B, Adriaen P, Vanbilloen H. DeRo M., Verbruggen A. Investigation of the labelling characteristicsof 99mTc-Mercaptoacetyltriglycine. Nucl MedBiol 1995 ; 22 :339-49.11 - Bourguet P. Possibilités offertes par les radiopharmaceutiquessous forme particulaire ou colloïdale dans le traitementdes tumeurs malignes. Revu Acomen 1996 ; 1 : 65-70.12 - Bubeck B, Brandau W, Weber E, Kälble T, Parekh N,Georgi P. Pharmacokinetics of technetium-99m-MAG3 inhumans. J Nucl Med 1990 ; 31 : 1285-9313 - Cabahug C, McPeck M, Palmer L, Cuccia A, Atkins H,Smaldone G. Utility of technetium-99m-DTPA in determiningregional ventilation. J Nucl Med 1996 ; 37 : 239-44.Dossier 1998, XIX, 5-619614 - Chamoiseau S. Médecine Nucléaire : l’actualité en1993. Rev ADPHSO 1994 ; 19 (1) : 65-72.15 - Chen F, Decristoforo C, Rohrbacher B, Riccabona G.A simple two-strip method to determine the radiochemicalpurity of technetium-99m mercaptoacetyltriglycine, Eur JNucl Med 1993 ; 20 (4) : 334-8.16 - Cohen HP, Moretti JL, De Beco V et al. Biodistributionet dégradation sanguine du 99mTc-bicisate chez l’homme :étude préliminaire. Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelleet métabolique 1997 ; 21 (7) : 424-8.17 - Couret I, Rossi M. Contrôle in vivo de polynucléairesmarqués au 99mTc-HMPAO Bull Acomen 1994 ; 1 : 25-9.18 - Couret I, Rossi M, Weinemann P, Moretti JL. Lesméthodes scintigraphies de détection des foyers infectieux.Médecine Nuclaire-Imagerie fonctionnelle et métabolique1993 ; 17 : 379-90.19 - De Labriolle-Vaylet C, Sala-Trepat M, Doloy MT,Petiet A, Colas-Linhart N. Radiobiologic study of 99mTc-HMPAO labelled lymphocytes. Radiolabeled BloodElements, 1994, New York, Edition Plenum Press.20 - Delacroix D, Guerre JP, Leblanc P. Radionucleides etradioprotection. Paris, 1993. Édition CEA, Centre de Saclay.21 - Documentation Laboratoire.22 - Drouet L, Mundler O, Fauchet M. Intérêt des plaquettesmarquées à l’indium en pathologie thrombotique.S.T.V. 1989 ; 2 (1) : 77-88.23 - Egroizard P, Al-Akel M, Therain F. Les investigationsscintigraphiques dans les infections ostéo-articulaires.Synoviale 1997 ; 57 : 15-22.24 - Eshima D, Eshima MA., Gotti MM. Technetium-99msulfurcolloid for lymphoscintigraphy : Effects of preparationparameters. J Nucl Med 1996 ; 37 : 1575-8.25 - Földes I, Levay A, Stotz G. Comparative scanning ofthyroid nodules with technetium-99m pertechnetate andtechnetium-99m methoxyisobutylisonitrile. Eur J Nucl Med1993 ; 20 (4) : 330-3.26 - Freitas J.E. Adrenal cortical and medullary imaging.Seminars in Nuclear Medicine 1995 ; XXV (3) : 235-250.27 - Front D, Israel O, Groshar D, Weininger J.Technetium-99m-labeled red blood cell imaging. Seminarsin Nuclear Medicine,1984 ; XIV (3) : 226-50.28 - Galy G. Contrôle de qualité des générateurs de99Mo/99mTc. Bull Acomen 1994 ; 1 : 11-6.29 - Guilloteau D, Beaulieu JL. Scintigraphie du cancermédullaire de la thyroïde. Médecine Nucléaire – Imageriefonctionnelle et métabolique 1993 ; 17 : 207-16.


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>30 - Huguet F. Fagret D, Caillet M, Piriou A, Besnard JC,Guilloteau D. Interaction of metaiodobenzylguanidine withcardioactive drugs : an in vitro study. Eur J Nucl Med.1996;23 (5) : 546-9.31 - Hung JC, Chowdhury S, Redfern MG, Mahoney DW.Rapid prepration method for technetium-99m bicisate. EurJ Nucl Med.1997 ; 24 : 655-9.32 - Hung JC, Herold TJ, Gibbons RJ. Optimal conditionsof 99mTc-Eluate for the Radiolabeling of 99mTc-Sestamibi. Nucl Med Biol 1996 ; 23 : 599-603.33 - Hung JC, Herold TJ, Wilson ME. Gibbons RJ.Generator eluate effects on the labeling efficiency of99mTc-Sestamibi. Nucl Med Biol 1995 ; 22 : 949-51.34 - Hung JC. Wilson ME, Brown ML, Gibbons RJ. Rapidpreparation and quality control method for technetium-99m-2 méthoxy isobutyl isonitrile. J Nucl Med 1991; 32 :2162-8.35 - Le Bars D. Production du FDG. Rev Acomen 1998 ; 4(1) : 27-33.36 - Lemb M, Oei TH, Eifert H, Gunther B. Technegas : astudy of particle structure, size and distribution. Eur J NuclMed 1993 ; 20 : 576-9.37 - Leveille J, Demonceau G, De Roo M et al.Caracterization of technetium-99m-L,L-ECD for brain perfusionimaging, Part2 : biodistribution and brain imaging inhumans, J Nucl Med 1989 ; 30 : 1902-10.38 - Lipiocis®. Rev Prescrire 1996 ; 16 (162) : 370-1.39 - Lumbroso J, Tenenbaum F. Perspectives offertes parl’<strong>utilisation</strong> des peptides en médecine nucléaire. RevAcomen 1996 ; 1 : 101-6.40 - Mallol J. Bonino C. Comparison of radiochemical puritycontrol methods for 99mTc radiopharmaceuticals used inhospital radiopharmacies. Nuclear Medicine Communications.1997 ; 18 : 419-22.41 - Martin-Comin J. Applications cliniques scintigraphiquesdes cellules sanguines radioactives. Rev Acomen1996 ; 1 : 113-21.42 - Mathias CJ, Welch MJ. Radiolabeling of platelets.Seminars in Nuclear Medicine 1984 ; XIV (2) : 118-27.43 - Maublanc J. Données actuelles sur la mammoscintigraphie.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle etmétabolique 1995 ; 19 : 468-72.44 - Maublanc J, Lagrange JL. Applications du Fluor-18-fluoro-2-désoxyglucose en cancérologie. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 :64-72.45 - McBiles M, Lambert A, Cote M, Kim SY. Sestamibiparathyroid imaging. Seminars in Nuclear Medicine 1995 ;XXV (3): 221-34.46 - Millar AM. O’brien LM. An investigation of factorsthat might influence the radiochemical purity and stabilityof 99mtc-MAG3. Eur J Nucl Med 1990 ; 16 : 615-9.47 - Millar AM, Wilkinson AG. Mcateer E, Best JJK.99Tcm-MAG3 : in vitro stability and in vivo behaviour atdiferent times after preparation. Nucl Med Commun 1990 ;11 : 405-12.48 - Moisan A, Le Cloirec J, Herry JY. Marquage des plaquetteset des granulocytes par l’oxine-indium 111. JBiophys Med Nucl 1983 ; 7 (3) : 113-5.49 - Murase K, Tanada S, Fujita H, Sakaki S, Hamamoto K.Kinetic behaviour of technetium-99m-HMPAO in thehuman brain and quantification of cerebral blood flowusing dynamic SPECT. J Nucl Med 1992 ; 33 : 135-43.50 - Nakamura K, Tukatani Y, Kubo A et al. The behaviorof 99mHMPAO in blood and brain. Eur J Nucl Med 1989 ;15 : 100-7.51 - Novell JR, Hilson A, Markham N. Intrahepatic irradiationof cholangio- and hepatocellular carcinoma using 131I-Lipiodol. Eur J Nucl Med 1991 ; 18 : 634.52 - Olsen JO, Pozderac RV, Hinkle G et al. Somatostatinreceptor imaging of neuroendocrine tumors with indium-111 pentetreotide (Octreoscan). Seminars in NuclearMedicine 1995 ; XXV (3) : 251-61.53 - Palestro CJ. The current role of gallium imaging ininfection. Seminars in Nuclear Medicine 1994 ; XXIV (2) :128-41.54 - Patel M, Sadek S, Jahan S, Owunwanne A. A miniaturizedrapid paper chromatographic procedure for qualitycontrol of technetium-99m-sestamibi. Eur J Nucl Med 1995 ;22 (12) : 1416-9.55 - Paulus P, Bury T, Jerusalem G, Hustinx R, Rigo P.Bases biologiques et applications cliniques du 18FDG enoncologie. Rev Acomen 1996 ; 1 : 83-91.56 - Peters AM. Localising the cause of an undiagnosedfever. Eur J Nucl Med 1996 ; 23 (3) : 239-42.57 - Peters AM. The utility of 99mTc-HMPAO-Leukocytesfor imaging infection. Seminars in Nuclear Medicine 1994 ;XXIV (2) : 110-127.58 - Pharmacopée Européenne, PHARMEUROPA 1996, 8,4 : 49-52.59 - Pharmacopée française, Maisonneuve Ed., SainteRuffine, Xème Ed.60 - Piera C, Pavia A, Bassa P, Garcia J. Preparation of(99mTc) HMPAO. J Nucl Med 1990 ; 31 : 127-8.61 - Piwinica-Worms D. Applications oncologiques duSestamibi-Tc-99m, des complexes Q-Tc-99m et d’autrescations lipophiles marqués au Tc-99m. Rev Acomen 1996 ;1 : 92-100.Dossier 1998, XIX, 5-6197


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>62 - Pons F, Herranz R, Garcia A et al. Strontium-89 forpalliation of pain from bone metastases in patients withprostate and breast cancer. Eur J Nucl Med 1997 ; 24 (10) :1210-4.63 - Resche I. Radiopharmaceutiques et traitement de ladouleur des métastases osseuses. Rev Acomen 1996 ; 1 :60-4.64 - Rigo P. Indications de la tomographie à émission depositons en oncologie. Rev Acomen 1998 ; 4 (1) : 47-51.65 - Rigo P, Paulus P, Jerusalem G et al. Indications cliniquesde la tomographie à positons au 18FDG en oncologie.Expérience préliminaire et revue de la littérature.66 - Robbins PJ. Chromatography of technetium-99mradiopharmaceuticals. The Society of Nuclear Medicine,Ed. New-York, 1984.67 - Rubini G, Lauriero F, Rubini D. D’addabbo A. 99tcm-MDP global skeletal uptake and markers of bone metabolismin patients with bone diseases. Nucl Med Commun1993 ; 14 : 567-72.68 - S.F.B.M.N. Groupe National radiopharmaceutiques.Procédure de préparation du 99mTc-bétiatide. Procédure decontrôle de qualité du 99mTc-Bétiatide. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ;21 : 498-501.69 - Sampson C.B. Textbook of radiopharmacy : Théoryand Practice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994.70 - Sando Y. Inoue T, Nagai R, Endo K. Ventilation/perfusionratios and simultaneous dual-radionuclide single-photonemission tomography with krypton-81m and technetium-99mmacroaggregated albumin. Eur J Nuc Med 1997 ;24 (10) : 1237-44.71 - Schlumberger M. Iode 131 : Utlisation thérapeutique.Rev Acomen 1996 ; 1 : 45-59.72 - Shattuck LA, Eshima D, Taylor AT et al. Evaluation ofthe hepatobilary excretion of technetium-99m-MAG3 andreconstitution factors affecting radiochemical purity. J NuclMed 1994 ; 35 : 349-55.73 - Siles S, Bridji B, Maurel G. Le 99mTc-DMSA : de lapréparation du traceur au traitement des images. RevAcomen 1996 ; 3 : 261-7.74 - Tamaki N, Takahashi N, Kawamoto M et al.Myocardial tomography using technetium-99m-tetrofosminto evaluate coronary aretry disease. J Nuc Med. 1994 ; 35(4) : 594-600.75 - Tubergen K. Corlija M, Volkert WA, Holmes RA.Sensitivity of technetium-99m-d,l-HMPAO to radioanalysisin aqueous solutions. J Nucl Med 1991 ; 32 : 111-5.76 - Vuillez JP. Biologie du FDG et des autres traceursémetteurs de positons utilisés en cancérologie. RevAcomen 1998 ; 4 (1) : 4-26.77 - Vuillez JP. Métabolisme glucidique des cellules tumorales: conséquences pour l’<strong>utilisation</strong> de radiopharmaceutiquesanalogues du glucose. Médecine Nucléaire –Imagerie fonctionnelle et métabolique 1998 ; 22 : 9-29.78 - Wafelman AR, Suchi R, Hoefnagel CA. Beijnen JH.radiochemical purity of iodine-131 labelled metaiodobenzylguanidineinfusion fluids : a report from clinical practice.Eur J Nucl.Med 1993 ; 20 (7) : 614-6.79 - Wagner A. Le contrôle de qualité des cellules sanguinesmarquées. Bull Acomen 1994 ; 1 : 16-23.80 - Weinmann P, Moretti JL. Mise au point sur le MIBI encardiologie nucléaire. Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelleet métabolique 1994 ; 18 : 71-5.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique1995 ; 19 : 73-89.Dossier 1998, XIX, 5-6198


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 1 : Correspondance des grandeurs d’activité et de radioprotectionUnités de mesureUnité S.I. Ancienne unité CorrespondanceActivité Becquerel Curie 1 Bq = 2,7 10-11 Ci(Bq) (Ci) 1 Ci = 3,7 1010BqGrandeurDose absorbée Gray Rad 1 Gy = 100 rad(Gy) (rad) 1 rad = 0,01 GyÉquivalent de dose Sievert Rem 1 Sv = 100 rem(Sv) (rem) 1 rem = 0,01 SvAnnexe 2 : Tableau des radioéléments*Nom Symbole Rayonnements (keV) Période Utilisation Groupechimique X β- β+ % physique Diag. Ther. radiotoxicitéou γ (Emax) (Emax)Fluor 18 18 9F 511 194 110 min oui 4634 197Phosphore 32 32 15P 1710 100 14,3 j oui 3Chrome 51 51 24Cr 320 10 27,7 j oui 4Cobalt 57 57 27Co 122 86 272 j oui 3137 11Cobalt 58 58 27Co 511 30 70,8 j oui 3811 991675 < 1475 15Gallium 67 67 31Ga 93 39 3,26 j oui 3185 21300 17Krypton 81m 81m K 190 47 13 s oui 4Strontium 89 89 38Sr 909 < 1 50,7 j oui 31492 100Yttrium 90 90 39Y 523 < 1 2,7 j oui 32284 100* D. Delacroix, J.P. Guerre, P. Leblanc, Radionucléides et radioprotection, CEA, Centre d’études de Saclay, Paris, 1994.Dossier 1998, XIX, 5-6 199


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 2 : Tableau des radioéléments* (suite)Nom Symbole Rayonnements (keV) Période Utilisation Groupechimique X β- β+ % physique Diag. Ther. radiotoxicitéou γ (Emax) (Emax)Technetium 99m 43Tc 18 6 6,0 h oui 499m 21 1141 89Indium 111 111 49In 23 69 2,8 j oui 3171 90245 94Iode 123 123 53I 27 71 13,2 h oui 3159 83529 1Iode 125 125 53I 27 114 59,9 j oui 231 2636 7Iode 131 131 53I 284 6 8,0 j oui oui 2365 82637 7248 2334 7606 90Xénon 133 133 54Xe 31 38 5,2 j oui 435 781 38346 99Samarium 153 153 62Sm 41 49 1,95 j oui 347 12103 28634 35703 44807 21Erbium 169 169 68Er 8 < 1 9,4 j oui 3344 42352 58Rhénium 186 186 75Re 59 3 3,78 j oui 363 2137 9939 221077 72Thallium 201 201 81Tl 71 47 3,04 j oui 4135 3167 10* D. Delacroix, J.P. Guerre, P. Leblanc, Radionucléides et radioprotection, CEA, Centre d’études de Saclay, Paris, 1994Dossier 1998, XIX, 5-6 200


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 5 : Facteur multiplicatif de posologie chez l’enfantRecommandé par le Groupe de travail Pédiatrie de l’European Association of Nuclear Medicine *Poids (kg) Facteur Poids (kg) Facteur Poids (kg) Facteur3 → 0.1 12 → 0.32 22 → 0.504 → 0.14 14 → 0.36 24 → 0.536 → 0.19 16 → 0.40 26 → 0.568 → 0.23 18 → 0.44 28 → 0.5810 → 0.27 20 → 0.46 30 → 0.62Poids (kg) Facteur Poids (kg) Facteur Poids (kg) Facteur32 → 0.65 42 → 0.78 52 - 54 → 0.9034 → 0.68 44 → 0.80 56 - 58 → 0.9236 → 0.71 46 → 0.82 60 - 62 → 0.9638 → 0.73 48 → 0.85 64 - 66 → 0.9840 → 0.76 50 → 0.88 68 → 0.99Exemple : Calcul de l’activité à administrer, chez un enfant de 22 kgSi posologie chez l’adulte = 740 MBq →Posologie chez l’enfant de 22 kg= 740 x 0,50 = 370 MBq* : R.C.P. OctreoScan®Dossier 1998, XIX, 5-6 203


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 6 : Conservation et stabilité des trousseset des préparations radiopharmaceutiquesTroussesPréparations(avant marquage)radiopharmaceutiquesD.C.I. Nom commercial Conservation Stabilité Conservation StabilitéAcide dimercapto- RENOCIS® 2 – 8 °C 12 mois température 8 heuressuccinique à l’abri de la lumière ambianteAcide dimercapto- RENOCIS® 2 – 8 °C 2 - 6 mois température 4 heuressuccinique TechneScan®DMSA à l’abri de la lumière ambianteActitumomab CEA-Scan“ 2 – 8 °C 24 mois température 4 heuresambianteBétiatide TechneScan®MAG3 2 – 8 °C 12 mois température 1 à 4 heuresambianteBicisate NEUROLITE® température 12 mois température 8 heuresambianteambianteDimercapto- RENOCIS® 2 – 8 °C 12 mois température 8 heuressuccinique acide à l’abri de la lumière ambianteDimercapto- TechneScan®DMSA 2 – 8 °C 6 mois température 4 heuressuccinique acide à l’abri de la lumière ambianteExamétazime CERETEC® 2 – 25 °C 26 semaines température 30 minutesambianteFragments MAB TECHNEMAB-K1® 2 – 8 °C 12 mois température 3 heuresanti-mélanomeambianteFurifosmin TechneScan®Q12 température ambiante, 12 mois2 – 8 °C 8 heuresà l’abri de la lumièreGluconate GLUCOCIS® température ambiante, 12 mois température 12 heuresà l’abri de la lumièreambianteIgovomab INDIMACIS®125 2 – 8 °C 12 mois température 24 heuresambianteIobenguane IK-4® température ambiante, NR température 10 heuresà l’abri de la lumièreambianteMacro-aggrégats PULMOCIS® 2 – 8 °C 24 mois température 8 heuresd’alb. humaineambianteMébrofénine CHOLECIS® 2 – 8 °C 12 mois température 4 heuresambianteMédronate AMERSCAN® température ambiante, 78 semaines température 8 heuresMEDRONATE à l’abri de la lumière ambiante, àl’abri de lalumièreDossier 1998, XIX, 5-6 204


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 6 : Conservation et stabilité des trousseset des préparations radiopharmaceutiques (suite)TroussesPréparations(avant marquage)radiopharmaceutiquesD.C.I. Nom commercial Conservation Stabilité Conservation StabilitéMédronate MEDROCIS® 2 – 8 °C NR température 6 heuresambianteMédronate TechneScan®MDP température ambiante 12 mois température 8 heuresambianteMicrosphères MICROCIS® 2 – 8 °C NR température 6 heuresd’alb. humaineambianteOxidronate OsteoScan®HDP Température ambiante 12 mois température 8 heuresambianteOxidronate TCK-21® 2 – 8 °C NR température 6 heuresambiantePentétate PENTACIS® 2 – 8 °C 12 mois 2 – 8 °C 6 heuresPentétréotide OCTREOSCAN® température ambiante 24 heures température 6 heuresambiantePhytate PHYTACIS® 2 – 8 °C NR température 6 heuresambiantePyrophosphate TCK-7® 2 – 8 °C 12 mois température 6 heuresambiantePyrophosphate TechneScan®PYP 2 – 8 °C 5 mois température 4 heuresSatumomab ONCOSCINT®CR103 2 – 8 °C 24 mois température 8 heuresambianteSérum albumine VASCULOCIS“ 2 – 8 °C 12 mois température 8 heureshumaineambianteSestamibi CARDIOLITE® < 25°C, à l’abri de 24 mois température 6 heuresla lumière et deambiante, àl’humiditél’abri de lalumière et del’humiditéSulfure de rhénium(macrocolloïdes) HEPATOCIS® température ambiante 12 mois température 6 heuresambianteSulfure de rhénium NANOCIS® 2 – 8 °C 6 mois température 4 heures(nanocolloïdes)ambianteTetrofosmin MYOVIEW® 2 – 8 °C 26 semaines 2 – 8 °C 8 heuresDossier 1998, XIX, 5-6 205


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 7 : Liste des équivalences(Dénomination Commune Internationale / NOM DEPOSE®/ SIGLE)***Acide dimercaptosuccinique — RENOCIS® / TECHNESCAN® — DMSA DMSAActitumomab — CEA-SCAN®AMERSCAN® MEDRONATE — Médronate — MDPBétiatide — TECHNESCAN® MAG3 — MAG3Bicisate — NEUROLITE® — ECDCARDIOLITE® — Sestamibi — MIBICEA-SCAN® — ActitumomabCERETEC® — Examétazine — HMPAOChlorure de strontium 89 Sr — METASTRON®CHOLECIS® — Mébrofénine — TBIDACitrate d’erbium 169 Er — ERMM-1®Citrate d’yttrium 90 Y — YMM-1®Colloïde de rhénium 186Re — RE-186-MM-1®DICOPAC® — Cyanocobalamine Co57-Facteur Intrinsèque + Cyanocobalamine Co58DMSA — Acide dimercaptosucciniqueDTPA — PentétateECD — BicisateERMM-1® — Citrate d’erbium 169 ErExamétazine — CERETEC® — HMPAO18FDG — FluorodéoxyglucoseFluorodéoxyglucose — 18FDGFragments MAB anti-mélanome — TECNEMAB-K-1®Furifosmin — TECHNESCAN® Q12GA-67-MM-1® — Citrate de gallium 67 GaGénérateur de rubidium-krypton — KRYPTOSCAN®GHA — GluconateGLOCUCIS® — Gluconate — GHAGluconate — GLOCUCIS® — GHAHDP — OxidronateHEPATOCIS® — Sulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes)HMDP — OxidronateHMPAO — ExamétazineI-123-S2® — Iodure de sodium-I123I-131-C-B® — Iodure de sodium-I131 (capsules)I-131-D-B® — Iodure de sodium-I131Dossier 1998, XIX, 5-6 206


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 7 : Liste des équivalences(Dénomination Commune Internationale / NOM DEPOSE®/ SIGLE) (suite 1)***I-131-S-1® — Iodure de sodium-I131 (Solution buvable)I-131-S-2® — Iodure de sodium-I131 (Solution injectable)Igovomab — INDIMACIS 125®IK-4® — Iobenguane — MIBGINDIMACIS 125® — IgovomabIobenguane — IK-4® — MIBGIobenguane-I131 — MIBG-131-D® — MIBG-I1316-iodométhylnorcholestérol-I131 — NORCHOL-131®KRYPTOSCAN® — Générateur de rubidium-kryptonLIPIOCIS® — Lipiodol-I131Lipiodol-I131 — LIPIOCIS®MAA — Macroagrégats d’albumine humaineMacroagrégats d’albumine humaine — PULMOCIS® — MAAMAG3 — BétiatideMDP — MédronateMébrofénine — CHOLECIS® — TBIDAMEDROCIS® — Médronate — MDPMédronate — AMERSCAN® MEDRONATE, MEDROCIS®, TECHNESCAN® MDP — MDPMETASTRON® — Chlorure de strontium 89 SrMIBG — IobenguaneMIBG-131-D® — Iobenguane-I131 — MIBG-I131MIBG-I131 — Iobenguane-I131MIBI — SestamibiMICROCIS® — Microsphères d’albumine humaine — MSAMicrosphères d’albumine humaine — MICROCIS® — MSAMSA — Microsphères d’albumine humaineMYOVIEW® — TetrofosminNANOCIS® — Sulfure de rhénium colloïdal (nanocolloïdes)NEUROLITE® — Bicisate — ECDNORCHOL-131® — 6-iodométhylnorcholestérol-I131OCTREOSCAN® — PentétréotideONCOSCINT® CR103 — Satumomab pendetideOSTEOSCAN® HDP — Oxidronate — HDPOxidronate — OSTEOSCAN® HDP, TCK-21® HDP — HMDPP32-S-2® — Phosphore 32PENTACIS® — Pentétate — DTPADossier 1998, XIX, 5-6 207


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Pentétate — PENTACIS® — DTPAAnnexe 7 : Liste des équivalences(Dénomination Commune Internationale / NOM DEPOSE®/ SIGLE) (suite 2)***Pentétréotide — OCTREOSCAN®PHYTACIS® — PhytatePhytate — PHYTACIS®PULMOCIS® — Macroagrégats d’albumine humaine — MAAPYP — PyrophosphatePyrophosphate — TCK-7® — PYPPyrophosphate — TechneScan® PYP — PYPQUADRAMET® — Samarium 153 lexodronamRE-186-MM-1® — Colloïde de rhénium 186ReRENOCIS® — Acide dimercaptosuccinique — DMSASAH — Sérum albumine humaineSamarium 153 lexodronam — QUADRAMET®Satumomab pendetide — ONCOSCINT® CR103Sérum albumine humaine — VASCULOCIS® — SAHSestamibi — CARDIOLITE® — MIBISulfure de rhénium colloïdal (macrocolloïdes) — HEPATOCIS®Sulfure de rhénium colloïdal (nanocolloïdes) — NANOCIS®TBIDA — MébrofénineTCK-21® — Oxidronate — HMDPTCK-7® — Pyrophosphate — PYPTECHNESCAN® DMSA — Acide dimercaptosuccinique — DMSATECHNESCAN® MAG3 — Bétiatide — MAG3TECHNESCAN® MDP — Médronate — MDPTECHNESCAN® PYP — Pyrophosphate — PYPTECHNESCAN® Q12 — FurifosminTECNEMAB-K-1® — Fragments MAB anti-mélanomeTetrofosmin — MYOVIEW®TL-201-S-1® — Chlorure de thallium 201 TlVASCULOCIS® — Sérum albumine humaine — SAHYMM-1® — Citrate d’yttrium 90 YDossier 1998, XIX, 5-6 208


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 8 : Tables de décroissance des radioélémentsFluor 18TP = 110 minutesTemps Activité présenteécoulé (en %)H-3 311H-2 213H-1 146H-0,5 121À calibration 100H+0,5 83H+1 68H+1,5 57H+2 47H+2,5 39H+3 32H+4 22H+5 15H+6 10H+7 7H+8 5H+10 2Phosphore 32TP = 14,3 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-10 162J-5 127À calibration 100J+1 95J+2 91J+3 86J+5 78J+8 68J+10 62J+14 51J+18 42J+24 31M+1 23M+2 5M+3 1Chrome 51TP = 27,7 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-10 128J-5 113J-1 103À calibration 100J+3 93J+5 88J+8 82J+10 78J+14 70J+18 64J+24 55M+1 47M+2 22M+3 11M+6 1Cobalt 57TP = 272 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-10 103À calibration 100J+10 97J+20 95M+1 93M+3 90M+6 63M+9 50M+12 40M+18 25M+24 16M+30 10M+36 6M+48 3Cobalt 58TP = 70,8 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-10 110À calibration 100J+5 95J+10 91J+14 87J+21 81M+1 75M+2 56M+3 41M+6 17M+12 3Gallium 67TP = 3,26 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-8 548J-5 290J-3 189J-1 124À calibration 100J+1 81J+2 65J+3 53J+4 43J+5 35J+10 12J+14 5J+21 1Dossier 1998, XIX, 5-6 209


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 8 : Tables de décroissance des radioéléments (suite 1)Strontium 89TP = 50,7 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-10 115J-5 107À calibration 100J+1 99J+3 96J+5 93J+8 90J+10 87J+14 83J+21 75M+1 66M+2 44M+3 29M+6 9M+9 2Yttrium 90TP = 2,7 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-8 780J-5 361J-3 216J-1 229À calibration 100J+1 77J+2 60J+3 46J+4 36J+5 28J+10 8J+14 3Technetium 99mTP = 6,0 heuresTemps Activité présenteécoulé (en %)H+0,5 94H+1 89H+2 79H+3 71H+4 63H+5 56H+6 50H+7 45H+8 40H+10 31H+12 25H+18 13H+24 6Indium 111TP = 2,8 joursIode 123TP = 13,2 heuresIode 125TP = 59,9 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-8 725J-5 345J-3 210J-1 128À calibration 100J+1 78J+2 61J+3 48J+4 37J+5 29J+7 18J+10 8J+14 3Temps Activité présenteécoulé (en %)H-24 353H-18 257H-12 188H-6 137À calibration 100H+1 95H+2 90H+3 85H+4 81H+5 77H+8 66H+10 59H+12 53H+18 39J+1 28J+2 8J+3 2Dossier 1998, XIX, 5-6 210Temps Activité présenteécoulé (en %)J-10 112J-5 106À calibration 100J+3 97J+5 94J+8 91J+10 89J+14 85J+21 78M+1 71M+2 50M+3 35M+6 12M+9 4


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Annexe 8 : Tables de décroissance des radioéléments (suite 2)Iode 131TP = 8,0 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-10 238J-5 154J-3 130J-1 109À calibration 100J+1 92J+2 84J+3 77J+4 71J+5 65J+7 55J+14 30J+21 16M+1 7M+2 1Xénon 133TP = 5,2 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-8 290J-5 195J-3 149J-1 114À calibration 100J+1 88J+2 77J+3 67J+4 59J+5 51J+7 39J+10 26J+15 15J+21 6J+30 2Samarium 153TP = 1,95 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-3 290J-1 143J-0,5 119À calibration 100J+0,5 84J+1 70J+1,5 59J+2 49J+3 34J+4 24J+6 12J+8 6J+12 1Erbium 169TP = 9,4 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-10 209J-5 145J-1 108À calibration 100J+1 93J+2 86J+3 80J+4 74J+5 69J+7 60J+10 48J+14 36J+21 21M+1 11M+2 1Rhénium 186TP = 3,78 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-8 434J-5 250J-3 173J-1 120À calibration 100J+1 83J+2 69J+3 58J+4 48J+5 40J+7 28J+10 16J+14 8Thallium 201TP = 3,04 joursTemps Activité présenteécoulé (en %)J-5 316J-3 198J-2 158J-1 126À calibration 100J+1 80J+2 63J+3 50J+4 40J+5 32J+6 25J+8 16J+10 10J+14 4Dossier 1998, XIX, 5-6 211


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>GLOSSAIRE- Activité : nombre de désintégrations nucléaires spontanéesse produisant par unité de temps au sein d’une sourceradioactive. Unité : Bq (1, 2).- Activité massique : activité rapportée à l’unité de masse.Unités : Bq.kg-1 ou Bq.mol-1 (1).- Activité spécifique : synonyme d’activité massique- Activité volumique : activité rapportée à l’unité de volume. Unité : Bq.L-1 (1).- A.I.E.A. : Agence Internationale de l’Energie Atomique.(1,4).- Annihilation : transformation complète de l’énergie totale(masse et énergie cinétique) de deux antiparticules enénergie de rayonnement électromagnétique (1).- Anthropogammamétrie : mesure de la quantité de substanceradioactive incorporée par une personne, par l’intermédiairede la détection externe du rayonnement qu’elleémet (2).- Atténuation : diminution de l’intensité d’un faisceau departicules ou de rayonnements, produite par absorption oudiffusion dans le milieu traversé (1).- Bq : Becquerel.- Becquerel : unité d’activité égale à une désintégration parseconde. Symbole : Bq (1, 4).- Capture électronique : capture d’un électron périphériquepar le noyau (électron de la couche K essentiellement)puis comblement de la vacance par un électron d’unecouche supérieure et émission d’un photon X (1).- Catégorie A : synonyme : Personne D.A.T.R.- Catégorie B : synonyme : Personne non D.A.T.R.- Ci : Curie.- C.I.P.R. : Commission Internationale de ProtectionRadiologique (1, 4).- C.I.R.E.A. : Commission Interministérielle desRadioEléments Artificiels (1).- Constante radioactive : probabilité qu’a un atome de sedésintégrer dans l’intervalle d’une seconde. unité : s-1 (1).- Contamination : Présence indésirable de substancesradioactives à la surface (contamination externe) ou à l’intérieur(contamination interne)d’un milieu (organisme) (1, 2).- Curie : ancienne unité d’activité. Symbole : Ci.Équivalence : 1 Ci = 3,7 . 1010 Bq (1, 4).- D.A.T.R. : abréviation pour désigner le personnelDirectement Affecté à des Travaux sous Rayonnement (2).- Débit de dose absorbée : dose absorbée divisée par letemps pendant lequel l’exposition a été subie.Symbole : Da . Unité : Gy . s-1 (4).- Débit d’équivalent de dose : équivalent de dose divisépar le temps pendant lequel il a été subi.Symbole : H . Unité : Sv . s-1 (4).- Décontamination : opération physique, chimique oumécanique destinée à éliminer ou réduire un dépôt radioactifcontaminant (1).- Décroissance radioactive : diminution dans le temps del’activité d’une source radioactive (1, 2).- Désintégration : processus de rupture spontanée ou provoquéedu noyau d’un atome entraînant l’émission, soitd’une particule, soit d’un photon, soit de l’un et de l’autre (1).- Dose absorbée : quantité d’énergie délivrée par un rayonnementionisant, à l’unité de masse de substance irradiée,en un point considéré, quelle que soit la nature du rayonnementionisant.Symbole : Da . Unité : Gy (1, 4).- Dose cumulée : somme des doses absorbées dans la mêmerégion à la suite d’irradiations consécutives (1.- Dosimètre : appareil permettant la mesure de l’expositionexterne (dose absorbée).- DOSIMÉTRIE : ensemble des méthodes d’évaluation oude mesure des expositions ou des doses absorbées (1).- Effet stochastique : effet aléatoire (4).- Effet non stochastique : effet non aléatoire (4).Dossier 1998, XIX, 5-6212


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Électron-volt : unité d’énergie. Énergie cinétique communiquéeà un électron accéléré par une différence depotentiel de 1 V. Symbole : eV (1).- Élément radioactif : élément dont le noyau instable sedésintègre (4).- Équivalent de dose : produit de la dose absorbée par lestissus, par le facteur de qualité correspondant à la nature durayonnement, permettant de chiffrer le dégât biologiqueprovoqué par le rayonnement.Symbole : H . Unité : Sv (1, 4).- Équivalent de dose efficace : équivalent de dose pondéréd’un facteur qui tient compte de la radiosensibilité différentedes différents organes ou tissus.Symbole : He . Unité : Sv (4).- eV : électron-volt.- Excitation : apport d’énergie à un système (molécule,atome, noyau), le système passant de l’état fondamental àun état excité (1).- Exposition : Synonyme d’irradiation- Générateur : tout système contenant un radionucléideparent déterminé servant à la production d’un radionucléidede filiation obtenu par élution ou par toute autre méthode etutilisé dans un médicament radiopharmaceutique (3).- Gy : Gray.- Gray : Unité de dose absorbée. Symbole : GyEquivalence : 1 Gy = 1 joule/kg (4).- I.N.R.S. : Institut National de Recherche et de Sécurité.(1).- Irradiation : exposition de l’organisme ou d’une partie del’organisme à des rayonnements ionisants ([1).- Irradiation externe : irradiation à partir d’une sourcesituée à l’extérieur de l’organisme (1, 4.- Irradiation globale : irradiation de l’ensemble de l’organisme(1).- Irradiation interne : irradiation à partir de substancesradioactives situées à l’intérieur de l’organisme (1 ,4).- Irradiation partielle : irradiation d’une partie seulementde l’organisme (1).- Ionisation : Apparition d’une charge électrique sur unatome ou une molécule due, soit à la perte, soit à la fixation,d’un ou plusieurs électrons (1).]- Isotopes : nucléides présentant le même numéro atomique,mais des nombres de masse différents (1.- L.A.I. : Limite Annuelle d’Incorporation.- L.D.C.A : Limite Dérivée de Concentration dans l’Air.- Limite annuelle d’incorporation : quantité d’un radioélémentqu’il est possible d’ingérer ou d’inhaler en uneannée pour que l’irradiation totale de l’organisme ne dépassepas la norme d’irradiation (4).- Limite dérivée de concentration dans l’air : limite de laconcentration en éléments radioactifs à ne pas dépasserdans l’air pour que les personnes vivant ou travaillant enpermanence dans cette atmosphère n’inhalent pas durantune année une radioactivité supérieure à la limite annuelled’incorporation (4).- Médicament radiopharmaceutique : tout médicamentqui, lorsqu’il est prêt à l’emploi, contient un ou plusieursisotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporésà des fins médicales (3).- Nombre de masse : nombre de nucléons (neutrons + protons)d’un noyau atomique.Symbole : A (1).- Nucléide : atome défini par son nombre de masse, sonnuméro atomique et son état énergétique nucléaire (1).- Numéro atomique : nombre de protons du noyau de l’atome.Symbole : Z (1).- O.P.R.I. : Office de Protection contre les RayonnementsIonisants.- Organe critique : organe dont l’atteinte, dans des conditionsd’irradiation déterminée, est le plus préjudiciable àl’organisme (1).- Particule bêta : électron ou positon émis par le noyau aucours d’une désintégration radioactive.Symbole : β (1).- Particule directement ionisante : particule chargée (électron,proton) d’énergie cinétique suffisante pour produirel’ionisation par collision (1).Dossier 1998, XIX, 5-6213


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Particule indirectement ionisante : particule non chargée(photon, neutron) capable de libérer des particulesdirectement ionisantes ou de provoquer des transformationsnucléaires (1).- Période biologique : temps au bout duquel la moitié de lamasse d’un élément a été éliminée d’un organe ou de l’organisme,par des processus physiologiques (1).Symbole : TB.- Période effective : temps au bout duquel la moitié de lamasse d’un élément a été éliminée d’un organe ou de l’organisme,à la fois par désintégration et par des processusphysiologiques (1).Symbole : TE.- Période physique : temps au bout duquel la moitié de lamasse d’un radioélément s’est désintégrée. Synonyme dePériode radioactive. Symboles : TP ou T1/2 ou Tj (1, 2, 4).- Période radioactive : synonyme de Période physique.- Personne compétente en radioprotection : personnedésignée par l’employeur, chargée de la surveillance relativeà la protection contre les dangers des rayonnements ionisants(1, 2).- Personne directement affectée aux travaux sous rayonnement: personne qui travaille habituellement dans unezone contrôlée (catégorie A).Sigle : D.A.T.R. (1, 2).- Personne non directement affectée aux travaux sousrayonnement : personne qui, exposée à des rayonnementsionisants du fait de ses activités professionnelles, ne travaillepas habituellement en zone contrôlée. (catégorie B).Sigle : non D.A.T.R. (1, 2).- Précurseur : tout radionucléide produit pour le marquageradioactif d’une substance avant administration (3).- Pureté radiochimique : rapport, exprimé en pourcentage,de la radioactivité du radioélément considéré qui se trouveprésent dans la source sous la forme chimique indiquée, à laradioactivité totale.- Pureté radionucléide : rapport, exprimé en pourcentage,de la radioactivité du radioélément considéré à la radioactivitétotale de la source (5).- RAD : ancienne unité de dose absorbée. Symbole : rad.Equivalence : 1 Gy = 100 rad [1,4]- Radioactivité : phénomène de désintégration spontanéedans un nucléïde, avec émission de rayonnements (1).- Radiobiologie : traite des effets des rayonnements ionisantssur la matière vivante (1).- Radioélément : synonyme d’élément radioactif (1, 2, 4).- Radioisotope : synonyme d’élément radioactif (1, 2, 4).- Radionucléide : synonyme d’élément radioactif (1, 2, 4).- Radioprotection : prévention des risques présentés par lesrayonnements ionisants (1).- Radiotoxicité : toxicité due aux rayonnements ionisants (2).- Rayonnement gamma : rayonnement électromagnétiqued’origine nucléaire. Symbole : γ (1).- Rayonnement ionisant : rayonnement comprenant desparticules directement et/ou indirectement ionisantes. (1).- Rayonnement bêta : voir particule bêta.- Rayons X : rayonnement électromagnétique prenant naissancedans la partie extranucléaire de l’atome (1, 4).- Rem : ancienne unité d’équivalent de dose. Symbole :rem.Équivalence : 1 Sv = 100 rem (1, 4).- S.C.P.R.I. : Service Central de Protection contre lesRayonnements Ionisants.Remplacé par l’O.P.R.I (1, 2, 4.- Sievert : Unité d’équivalent de dose ou d’équivalent dedose efficace.Symbole : Sv (4).- Source de rayonnement : appareil ou substance capabled’émettre des rayonnements (2).- Source non scellée : source dont la présentation et lesconditions normales d’emploi ne permettent pas de prévenirtoute dispersion de substance radioactive (1).- Source scellée : source constituée par des substancesradioactives solidement incorporées dans des matièressolides inactives ou scellées dans une enveloppe inactiveprésentant une résistance suffisante pour éviter, dans lesconditions normales d’emploi, toute dispersion de substanceradioactive (1).- Sv : Sievert- Substance radioactive : Substance constituée par un ouplusieurs radioéléments, ou contenant de tels éléments (1).Dossier 1998, XIX, 5-6214


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Trousse : toute préparation qui doit être reconstituée oucombinée avec des radionucléides dans le produit radiopharmaceutiquefinal. [3]- Zone contrôlée : zone dans laquelle les 3/10 des dosesmaximales admissibles annuelles sont susceptibles d’êtredépassées (1, 2).- Zone surveillée : zone dans laquelle les 1/10 des dosesmaximales admissibles annuelles sont susceptibles d’êtredépassées (1, 2).Références bibliographiques1 - La sécurité dans l’emploi des radionucléides en sourcesnon scellées. INRS N°544, Paris, 1978.2 - La radioprotection en milieu hospitalier. ComitéFrançais d’Education pour la Santé, Paris, 1993.3 - CSP. Article L 511-1 (modifié par la loi n° 92-1279 du8 décembre 1992).4 - Mémento du Risque Nucléaire. Associationd’Information pour la Prévention des Risques majeurs.5 - Préparations radiopharmaceutiques, PharmacopéeFrançaise, janvier 1989, Xème édition.Dossier 1998, XIX, 5-6215


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : INTÉRÊT GÉNÉRALDocuments de synthèse- Barbier Y, Galy Y. Les radiopharmaceutiques. Guide <strong>pratique</strong>du contrôle de qualité en Médecine Nucléaire.Editions de l’ACOMEN.- Malzac D. Caractéristiques et dispensation en MédecineNucléaire des radiopharmaceutiques technétiés. Thèse pourl’obtention du diplôme de docteur en pharmacie. UniversitéMontpellier I. 1996.- Saha GB. Fundamentals of Nuclear Pharmacy. Edition.Springer 1992.- Sampson CB. Textbook of radiopharmacy : Théory andPractice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994.Système nerveux central- Berry I, Darcourt J, Habert MO, Kien P, Zanca M.Exploration scintigraphique de la perfusion cérébrale.Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelle et métabolique1994 ; 18 : 115-40.- Mazière B. Les radiopharmaceutiques du futur :Exploration du coeur et du cerveau. Médecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1994 ; 18 : 273-8.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Système nerveux central.Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 53-98. ÉditionsMasson, Paris, 1991.- Renaud M et al. Explorations fonctionnelles en neurologie.Editions Maloine. Juillet 1995.- Zanca M. Traceurs cérébraux en médecine nucléaire.Revue de l’Acomen. 1996 ; 1 : 130-52.Système ostéo-articulaire- Brown ML, Collier BD, Fogelman I. Bone scintigraphy :part 1. Oncology and infection. J Nucl Med 1993 ; 34 :2236-40.- Collier BD, Fogelman I. Brown ML. Bone scintigraphy :part 2. Orthopedic bone scanning. J Nucl Med 1993 ; 34 :2241-6.- Fogelman I, Collier BD. Brown ML. Bone scintigraphy :part 3. Bone scanning in metabolic bone disease. J NuclMed 1993 ; 34 : 2247-52.- Montravers F, Rousseau C, Kerrou K, Talbot JN. Fixationextra-osseuse des traceurs utilisés en scintigraphie du squelette.Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelle et métabolique1994 ; 18 : 23-31.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N. Karcher G. Appareil locomoteur. DansImagerie Nucléaire Fonctionnelle. 29-51. Éditions Masson,Paris, 1991.- Ryan PJ, Fogelman I. The bone scan : where are we now ?Seminars in Nuclear Medecine 1995 ; XXV (2) : 77-91.Fonction rénale- Baulieu F, Ramackers JM, Jeandot R, Perdrisot R, BaulieuJL, Le Cloirec J. Méthodologie de la scintigraphie rénaleavec administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion.Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelle et métabolique1995 ; 19 : 289-99.- Caravel JP. Méthodologie de la scintigraphie rénale avectest au Captopril. Protocoles d’exploration : préparation despatients, traceurs, acquisition. Rev Acomen 1996 ; 3 : 245-6.- Fommei E., Volterrani D. Renal nuclear medicine.Seminars in Nuclear Medicine 1995 ; XXV (2) : 183-94.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R.Caillat-Vigneron N, Karcher G. Appareil rénal. DansImagerie Nucléaire Fonctionnelle. 189-219. ÉditionsMasson, Paris, 1991.- Moretti JL, Prevot M, De Beco V. Les radiopharmaceutiquesà tropisme rénal. Médecine Nucléaire – Imageriefonctionelle et métabolique 1995 ; 19 : 246-50.- Prigent A, Ramackers JM. Rappels physiolopathologiqueset épidémiologiques de l’hypertension rénovasculaire.Biologie et choix des radiopharmaceutiques pour la scintigraphierénale au Captopril. Rev Acomen 1996 ; 3 : 234 - 44.- Taylor A, Nally JV. Clinical applications of renal scintigraphiy.AJR 1995 ; 164 : 31-41.Fonction hépatique et système réticulo-endothelial- Frier M, Perkins AC. Radiopharmaceuticals and the gastrointestinaltract. Eur J Nucl Med 1994 ; 21 (11) : 1234-42.- Krishnamurthy GT, Turner FE. Pharmacokinetics and clinicalapplication of technetium 99m-labeled hepatobiliaryagents. Seminars in Nuclear Medicine 1990 ; XX (2) : 130-49.Dossier 1998, XIX, 5-6216


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Kim CK, Lim JK, Machac J. Variable bile retention oncholescintigraphy after morphine administration. Eur JNucl Med 1996 ; 23 : 1464-7.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Appareil digestif. DansImagerie Nucléaire Fonctionnelle. 165-187. ÉditionsMasson, Paris, 1991.Appareil respiratoire- Miller RF, O’Doherty MJ. Pulmonary nuclear medicine.Eur J Nucl Med 1992 ; 19 : 355-68.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Appareil respiratoire . DansImagerie Nucléaire Fonctionnelle. 139-163. ÉditionsMasson, Paris, 1991.Thyroïde- Becker D, Charkes N, Dworkin H et al. Procedure guidelinefor thyroïd scintigraphy : 1.0. J Nucl Med 1996 ; 37 :1264-6.- Becker D, Charkes N, Dworkin H et al. Procedure guidelinefor thyroïd uptake measurement : 1.0. J Nucl Med 1996 ;37 : 1266-8.- Becker D, Charkes N, Dworkin H et al. Procedure guidelinefor extended scintigraphy for differenciated thyroidcancer : 1.0. J Nucl Med 1996 ; 37 : 1269-71.- Dworkin HJ, Meier DA, Kaplan M. Advances in themanagement of patients with thyroid disease. Seminars inNuclear Medicine 1995 ; XXV (3) : 205-20.- Guilloteau D, Beaulieu JL. Scintigraphie du cancermédullaire de la thyroïde. Médecine Nucléaire – Imageriefonctionnelle et métabolique 1993 ; 17 : 207-16.- Kusic Z, Becker DV. Saenger EL et al. Comparison oftechnetium-99m and iodine-123 imaging of thyroid nodules :correlation with pathologic findings. J Nucl Med 1990 ; 31 :393-9.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R.Caillat-Vigneron N, Karcher G. Glandes endocrines et carcinomesassociés. Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle.221-245. Éditions Masson, Paris, 1991.- Reinhardt MJ, Moser E. An update on diagnostic methodin the investigation of diseases of the thyroid. Eur J NuclMed 1996 ; 23 (5) : 587-94.Parathyroides- Aigner RM, Fueger GF, Nicoletti R. Parathyroid scintigraphy: comparison of technetium-99m méthoxyisobutylisonitrileand technetium-99m tetrofosmin studies. Eur JNucl Med 1996 ; 23 (6) : 693-6.- Coakley AJ. Parathyroid imaging. Nuc Med Comm 1995 ;16 : 522-33.- Talbot JN, Montravers F. Scintigraphie de soustractionthallium-technétium. Médecine Nucléaire – Imagerie fonctionnelleet métabolique 1993 ; 17 : 237-54.Appareil cardiovasculaire- Bertrand A, Marie PY. Les indications de la tomoscintigraphiedu myocarde en 1995. Medecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 : 473-8.- Comet M. Comment apprécier la viabilité cellulaire myocardique? J Med Nucl Biophy 1991 ; 15 (3) : 251-9.- El Kouri D, Peltier P. Immunoscintigraphie dans la pathologienon cancérologique. Bull Acomen 1994 ; 2 : 89-96.- Esquerre JP. Méthodologie de la scintigraphie myocardique.Rev Acomen 1995 ; 3 : 201-16.- Ghezzi C, Fagret D. Biologie des traceurs de la perfusionmyocardique. Rev Acomen 1995 ; 3 : 194-200.- Hossein-Foucher C. Pladys A. Marchandise X. Viabilitémyocardique : place de la scintigraphie en <strong>pratique</strong> courante.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique1995 ; 19 : 183-9.- Maublant J. Les traceurs de la perfusion myocardique.Rev Acomen 1996 ; 1 : 122-9.- Maublant J. Propriétés biologiques des radiopharmaceutiquesutilisés en scintigraphie myocardique. MédecineNucléaire – Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ;21 (3) : 111-6.- Mazière B. Les radiopharmaceutiques du futur :Exploration du coeur et du cerveau. Médecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1994 ; 18 : 273-8.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Appareil Circulatoire périphérique.Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 129-138Éditions Masson, Paris, 1991.- Tamgac F, Baillet G, Moretti JL, Safi N, Weinmann P, deBeco V. Médecine Nucléaire et oncologie : traceurs des cellulescancéreuses en oncologie nucléaire. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ;21 : 293-8.Dossier 1998, XIX, 5-6217


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>Détection d’une inflammation et d’une infection- El Kouri D., Peltier P. Immunoscintigraphie dans la pathologienon cancérologique. Bull Acomen 1994 ; 2 : 89-96.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Syndromes inflammatoireset infectieux.. Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 281-292. Éditions Masson, Paris, 1991.- Sampson CB. Radiolbelling of blood cells - Theory. inTextbook of radiopharmacy : Théory and Practice. 2nd edition.Gordon and Breach Science Publishers. Amsterdam1994. 69-73- Sampson CB. Radiolbelling of blood cells - Theory. inTextbook of radiopharmacy : Methodology and Practice.2nd edition. Gordon and Breach Science Publishers.Amsterdam 1994. 75-86.- Oyen W, Boerman O, Van der Laken C, Claessens ., Vander Meer J, Corstens F. The uptake mechanisms of inflammation-and infection-localizing agents. Eur J Nucl Med1996 ; 23 : 459-65.Détection d’une tumeur- 18FDG en oncologie, Rev Acomen 1998 ; 4 : 1.- Barbet J. Les anticorps monoclonux vecteurs de radioisotopes.Bul Acomen. 1994 ; 2 : 97-107.- Bischof Delaloye A. L’immunoscintigraphie : Acquis etdéveloppements futurs. Rev Acomen 1996 ; 1 : 107-11.- Bischof Delaloye A, Delaloye B. Tumor imaging withmonoclonal antibodies. Seminars in Nuclear Medicine1995 ; XXV (2) : 144-64.- Bombardieri E, Crippa F, Maffioli L, Greco M. Nuclearmedicine techniques for the study of breast cancer. Eur JNucl Med 1997 ; 24 (7) : 809-24.- Bourguet P. Possibilités offertes par les radiopharmaceutiquessous forme particulaire ou colloïdale dans le traitementdes tumeurs malignes. Rev Acomen 1996 ; 1 : 65-70.- Bourguignon M.H. La tomographie d’émission de positonsen <strong>pratique</strong> clinique : oui, mais ! Médecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1996 ; 20 : 550-6.- El Kouri D, Peltier P. Immunoscintigraphie dans la pathologienon cancérologique. Bull Acomen 1994 ; 2 : 89-96.- Maublanc J, Lagrange JL. Applications du Fluor-18-fluoro-2-désoxyglucoseen cancérologie. Médecine Nucléaire -Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 : 64-72.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. L’immunoscintigraphie enoncologie. Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 267-280. Éditions Masson, Paris, 1991.- Peltier P, Faivre-Chauvet A, Bardet S, Chatal JF.Applications cliniques des anticorps monoclonaux radiomarquéspour le diagnostic et le traitement en cancérologie.Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique1993 ; 17 : 255-63.- Raoul JL, Bourguet P. Apports de l’immunoscintigraphiedans la stratégie diagnostique et thérapeutique des récidivesdes cancers du colon. Bull Acomen 1994 ; 2 : 73-9.- Rigo P, Paulus P, Jerusalem G et al. Indications cliniquesde la tomographie à positons au 18FDG en oncologie. expériencepréliminaire et revue de la littérature. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1995 ; 19 :73-89.- Rouvier E. Comment résoudre le problème de l’immunogénicitédes anticorps ou des immunoconjugués utilisés enimmunoscintigraphie. Bull Acomen 1994 ; 2 : 109-19.- Sampson CB. Radiolabelled antibodies as radiopharmaceuticals.in Textbook of radiopharmacy : Théory andPractice. 2nd edition. Gordon and Breach SciencePublishers. Amsterdam 1994. 87-101.- Tamgac F, Baillet G, Moretti JL, Safi N, Weinmann P. deBeco V. Médecine Nucléaire et oncologie : traceurs des cellulescancéreuses en oncologie nucléaire. MédecineNucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique 1997 ; 21(5) : 293-8.- Vuillez JP, Mousseau M. Qu’apporte l’immunoscintigraphiedans la stratégie diagnostique et thérapeutique des récidivesdes cancers ovariens ? Bull Acomen 1994 ; 2 : 81-8.Système sanguin et hématopoïétique- Sampson CB. Complications and difficulties in radiolabellingblood cells : A review. Nucleau MedicineCommunications. 1996 ; 17 : 648-58.- Srivastava SC, Chervu LR. Radionuclide-labeled redblood cells : current status and future prospects. Seminars inNuclear Medicine 1981 ; XIV (2) : 68-82.- Alavi JB, Hansell J. Labeled cells in the investigation ofhematologic disorders. Seminars in Nuclear Medicine 1984 ;XIV (3) : 208-237.- Cerqueira MD. Detection of cardiovascular infectionswith radiolabeled leukocytes. J Nucl Med 1992 ; 33 (8) :1493-5.- Moretti JL, Rigo P, Bischof-Delaloye A, Taillefer R,Caillat-Vigneron N, Karcher G. Système hématopoïétique.Dans Imagerie Nucléaire Fonctionnelle. 247-266. ÉditionsMasson, Paris, 1991.Dossier 1998, XIX, 5-6218


Évaluation thérapeutiqueMédicaments radiopharmaceutiques : <strong>utilisation</strong> <strong>pratique</strong>- Oyen W, Boerman O, Van der Laken C, Claessens R, Vander Meer J, Corstens F. The uptake mechanisms of inflammation-and infection-localizing agents. Eur J Nuc.Med.1996 ; 23 : 459-65.- Peters AM. Localising the cause of an undiagnosed fever.Eur J Nucl Med 1996 ; 23 (3) : 239-42.Palliation de la douleurSilberstein E, Taylor A. Procedure guideline for bone paintreatment : 1.0. J Nucl Med 1996 ; 37 : 881-4.Dossier 1998, XIX, 5-6219

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