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Revue 16 - Institut Alcor

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L’humanité à la croisée des cheminsII ème PARTIE - Pour tenir il faut détacherCe qui nous intéresse ici, c’est commentutiliser ces lois de façon à éveillernotre conscience et à guider nos acteset nos pensées pour que notre viequotidienne reflète le plus possiblela lumière de l’Ame. Nous envisageronsdonc l’expression de ces lois d’unemanière très réduite, dans le champ decohérence de la Conscience, c’est-àdiredu 2° aspect divin (Voir Fig. 3), enrelation avec l’évolution humaine, parquelques exemples simples illustrantleur application.Loi KarmiqueLoi Offre et DemandeLoi d’AttractionLoi de sacrificeLoi de liberté1CONSCIENCE2 3Loi d'Economie :marche par marcheFig. 3 : Dans le champ de cohérence de laConscience, les lois, selon le système holographique,s’expriment également sous formetrinitaire1 / La Loi de Synthèse dansl’évolution humaineExpression de la puissante énergiede VIE, Volonté divine à l’origine detoutes choses, cette loi gouverne lephénomène d’abstraction ascensionnellequi attire tout le système vers lehaut, provoquant sa transformation.Nous ne pouvons qu’appréhenderde très loin ce qu’elle est à travers ceque nous appelons, dans son expressionhumaine, la Loi de sacrifice oude renonciation 5 qui se traduit pournous :En termes physiques par les renaissancessuccessives qui permettent àune forme ancienne devenue inadaptéed’être remplacée par une formenouvelleEn termes psychologiques par l’attractionque l’énergie de l’Ame exerce5 Voir l’article de Roger Durand dans cemême numéroP. 32 - Le Son Bleu - N° <strong>16</strong> - Décembre 2011Si nous ajoutons à ces interrogationsla compréhension que le dévesurnos systèmes anciens, les obligeantà « mourir » afin que d’autres les remplacent.Ces morts symboliques qui setraduisent par des modifications deconscience, sont indispensables, onnous le dit depuis longtemps :« On ne peut mettre du vin nouveaudans les outres vieilles »« Pour tenir, il faut détacher,Pour conserver, il faut lâcher »Et pourtant, comme il nous est difficiled’accueillir sereinement cette loi !Combien d’efforts infructueux pour« lâcher-prise » ! Ah ! Tiens, justement,le voici lâché, le grand mot qui galopedans les cervelles, et, avec lui, l’interrogationqui suit immanquablement :« mais comment faire pour lâcher ? »Peut-être, tout d’abord, comprendreà quel point l’expression est enelle-même incongrue, puisque pasplus qu’on ne peut à la fois inspireret expirer, on ne peut en mêmetemps « lâcher » et « tenir » c’est-àdire« agir » ! Et que la première étapeconsiste peut-être, d’abord, à ne rienfaire justement ? Mais un « rien faireactif » qui observe en silence « la prise »qui doit lâcher, attendant comme lerenard du Petit Prince, qu’elle s’apprivoise,et, à force de patience, d’attention,de tendresse pour sa résistance,accepte de se nommer. Notre volontéde petit dieu créateur a beaucoupde mal à s’exercer au silence. Nousoublions facilement que le « rienfaire » peut être une pause dans uneincessante activité, une petite mortnécessaire à l’expression d’un nouveausouffle. Nous oublions ce qui nous rendvivant : le souffle de l’âme, qui maintienten cohésion la substance de nostrois corps tant qu’il persiste, mais quila dissocie dès lors qu’il se retire. C’estce que nous appelons la mort.Comment donc imaginer que nouspuissions créer une nouvelle pensée,une nouvelle attitude, si nous neretenons pas le souffle qui a donnéexistence à l’ancienne ? Tant que noussoufflons dans la même direction, nousgénérons la même forme, le processuscréateur est universel. Si nousvoulons mettre en place une nouvelleconscience, nous devons changer ladirection de notre souffle et accepterde mourir à la forme ancienne :çà s’appelle le détachement. Mais ledétachement ne s’impose pas par lavolonté, il se met en place comme lafeuille ancienne est poussée hors de saloge par le nouveau bourgeon, cela,c’est la loi d’Economie (voir plus loin)qui nous l’apprend.Le système respecte, en outre, uneautre expression de la loi de Synthèsequi est la Loi de Liberté, et cette libertés’exprime pour nous par le libre-arbitre,c’est-à-dire la liberté de créerses propres lois. Ce que nous faisonsallègrement tant que nous n’avonspas compris que la véritable libertéconsiste à obéir aux lois divines. Il seraitextrêmement profitable aux tout petitsdieux que nous sommes de s’arrêter uninstant dans le tourbillon de leur vieet de se poser quelques-unes de cesquestions qui fâchent :Pour qu’il y ait la paix dans le monde,Il faut que les nations vivent en paixPour qu’il y ait la paix entre les nations,Les villes ne doivent pas se soulever l’unecontre l’autrePour qu’il y ait la paix entre les villes,Les voisins doivent se comprendrePour qu’il y ait la paix entre les voisins,Il faut que l’harmonie règne au foyerPour qu’il y ait la paix chez soi,Il faut la trouver dans son propre cœur- Suis-je réellement libre de meschoix ? Qu’est-ce qui me pousse àmettre des limites à mon expressioncréatrice : la compréhension de quije suis ? Ou bien mes peurs ou monaspiration, mon besoin d’être aimé,apprécié… etc…- Quelle liberté est-ce que je laisseaux autres ? Quand je leur donne debons conseils, que je les bouscule pouraller plus vite, pour faire autrement…sans prendre le temps d’apprécier s’ilsen ont les moyens, si le moment estvenu pour eux ?- Qu’est-ce qui limite ma liberté ? Lebien de l’ensemble ou mon bien-êtrepersonnel ?(Lao Tseu)

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