11.07.2015 Views

Context N° 3 2010 - Informatique (PDF, 6958 kb) - Sec Suisse

Context N° 3 2010 - Informatique (PDF, 6958 kb) - Sec Suisse

Context N° 3 2010 - Informatique (PDF, 6958 kb) - Sec Suisse

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

LA CONDUITE DE PROJETSINFORMATIQUESVOUS PASSIONNE ?PREPAREZ LEBREVET FEDERALD'INFORMATICIENI-CHCette formation est ouverte auxpersonnes actives eninformatique et titulaires d’undiplôme d’une école secondairesupérieure ou d’un certificatfédéral de capacité.Virgile Formation, centre certifiéQ. Maria-Belgia 18, Vevey Tél 021 921 19 62 www.virgile.chLes experts en formation continueFormation accéléréeLes mardis et jeudis après-midiDu 15 avril <strong>2010</strong> à mai 2011Formation standardEn soirée & les samedisDu 26 octobre <strong>2010</strong> à mai 2012IfageFondation pour la formation des adultesPlace des Augustins 19, 1205 GenèveRue des Gares 10, 1201 GenèveTél. 022 807 30 00Fax 022 807 30 99info@ifage.ch, www.ifage.chPrésentation généraleFondation de droit privé à but non lucratif, l’ifage a pour but defavoriser la formation continue et le perfectionnement professionneldes adultes. Chaque année, placés sous la responsabilitéde 500 formateurs et formatrices, environ 10’000 étudiantssuivent des cours, collectifs, en entreprise ou à distance.L’ifage est certifiée ISO 9001 et eduqua pour la qualité de sesprestation.Offre de coursEn informatique, Ifage propose des formations techniques enprogrammation, hardware et systèmes d’exploitation, bureautique,Internet, webdesign, multimédia, infographie, DAO, CAOet SIG. Elle prépare aux diplômes de Manager en micro-informatique,de Graphic Design, ainsi qu’aux certificats internationauxde bureautique ECDL, MOS,MCAS et IC3.L’ifage est centre d’examens officiel Prometric, Pearson Vue,ECDL et IT-Academy, Microsoft Gold Certified Partner et centreofficiel de formation Linux.SÉJOURS LINGUISTIQUESTél. gratuit: 0800 310 320www.boalingua.ch


EditorialLe défi de la fibreoptiqueSommaireGestion intégrée 5Les logiciels libres pointent leur nezLe programme Open ERP attire une large communautéde développeurs et fournisseurs de services.Emploi et salaires 6On en parlait depuis longtemps, mais elleétait jusqu’ici essentiellement réservée auxgrands réseaux qui formaient l’épine dorsalede l’infrastructure nationale et internationalede télécommunication des pays industrialisés.Aujourd’hui, ces petits brins deverre ou de plastique s’immiscent jusquedans les foyers des particuliers. Les plans deSwisscom et des autres opérateurs de télécommunicationde notre pays sont ambitieux.Généralement avec l’appui des villes,ces câbles de transmission de nouvelle générationcommencent à migrer dans lesprincipales agglomérations de <strong>Suisse</strong>. Avec,à la clé, un formidable bond en avant dansla manière de vivre et de jouir de ses loisirsdomestiques.La fibre optique donne un fabuleux coupd’accélérateur au chargement de programmesprofessionnels et ludiques, mais ouvreaussi toutes grandes les fenêtres sur lemonde entier. Communiquer de visu avecdes amis, connaissances ou membres de safamille devient très convivial et les retrouvaillesrégulières peuvent se multiplier àl’infini.Pourtant, comme toutes les inventions, lesréseaux comportent aussi leurs limites etprésentent des dangers évidents. Escrocs,malotrus et margoulins guettent non pas àchaque coin de rue, mais également au détourdes ordinateurs qui fouinent sur le réseau.C’est donc avec beaucoup de précautionsque l’on doit se lancer dans le mondede la communication à large bande.Pierre-Henri BADELRédacteur en chef de <strong>Context</strong>La connaissance métier est essentielleSur un marché tendu, les informaticiens peuventbénéficier d’améliorations de salaires substantiellesselon leur spécialisation.Informaticien de gestion 8Deux conceptions s’affrontent dans la formationLa nouvelle loi fédérale sur la formation professionnelleimpose des adaptations à toute la filière ES.Sécurité 10Les escrocs tentent d’usurper votre identitéL’essor d’Internet laisse la porte grande ouverte aux piratesqui essaient de soutirer de l’argent aux gens trop crédules.Actualités 4Justice en marche 12La validité juridique des courriers électroniquesNouvelles de la centrale 13Nouvelles des sections 14context 03-<strong>2010</strong>


4ActualitésQUOI DE NEUF?Des réseaux encore plus rapidesLe Cebit <strong>2010</strong> de Hanovre qui a ouvert ses portesen ce début du mois de mars verra apparaîtrede nouveaux réseaux informatiques domestiques.La nouvelle génération de dLAN, qui estbasée sur le standard IEEE P1901, utilise le réseauélectrique pour faire transiter des donnéesdestinées à alimenter des appareils domestiquestels que terminaux Internet outéléviseurs à la vitesse de 500 méga-bits parseconde.Croissance des budgetsSelon une enquête de Capgemini, les responsablesinformatiques sont 9% de plus qu’il y a unan à escompter une augmentation de leurs budgets.Ils sont en effet 41% – contre 32% en 2008– à être de cet avis et même 45% pour ce qui estde leur budget pour 2011. Rassurés, ils ne craignentplus que les restrictions de budgets imposéesà cause de la conjoncture aient des répercussionsnégatives sur la sécurité et lacompétitivité de leur entreprise.www.business-leader.chUn ver qui bousille les disques dursLe virus Win32.Worm.Zimuse.A vient d’êtreidentifié comme étant particulièrement virulent.Une fois activé, il effectue, suivant les variantes,entre sept et onze copies de lui-mêmedans les secteurs du système Windows. Ce virusattaque les premiers blocs du disque dursur lesquels sont stockées les informationsservant au démarrage de l’ordinateur. Il fautdonc plus que jamais rappeler qu’il est indispensablede remettre régulièrement à jour sonanti-virus.Pour retrouver un ordinateur volé ou perduLe logiciel Computrace, qui est intégré au biosdes ordinateurs, permet désormais aux administrateursinformatiques d’envoyer des commandespar SMS ou par Internet aux ordinateursde manière à réduire les atteintes à la sécuritédes données en cas de vol. Il active alors la fonctionde géolocalisation, la suppression des donnéessensibles stockées sur le disque dur et verrouillel’accès à l’ordinateur.www.absolute.comHotmail avec une extension suisseMicrosoft vient d’annoncer qu’il est désormaispossible d’enregistrer une adresse avec une extensionsuisse (.ch) pour son logiciel de messageriehotmail.Apple lance son livreélectroniqueAprès l’iPod et l’iPhone, voici l’iPad. C’esten effet sous ce nom qu’Apple a lancé sonpropre livre électronique. Reprenant leconcept de navigation tactile dans le menude l’appareil que la société de Steve Jobsavait inauguré avec ses précédents outilsportatifs, le nouveau livre électronique quevient de lancer la firme à la pomme permetnon seulement de télécharger des livresmais aussi de lire des messages électroniques,de visualiser des diaporamas, de regarderdes films et des séries TV, de téléchargeret d’écouter des morceaux demusique, etc. Son écran tactile rétroéclairépar LED de 9,7 pouces permet de visionnerles images sous un angle de 178 degrés. Ilpourra être utilisé aussi bien en mode paysageque portrait.Le livre électronique à la sauce Apple étaitattendu depuis longtemps.Les dépensesvont augmenter pourl’informatiqueAprès une année morose, les vendeurs delogiciels et de matériel informatique devraientse réjouir. En effet, selon le dernierrapport du cabinet d’étude de marchésGartner, les dépenses dans le secteur del’informatique devraient progresser de4,6% en <strong>2010</strong>. Et l’ensemble des créneaux(matériel, logiciel, services, télécommunicationet services de télécommunication)devrait profiter de l’embellie. Sur le planmondial, l’augmentation des ventes devraitse calquer sur la situation observéedans chacun des pays. En Europe, la croissancedevrait atteindre 5,2%, soit mieuxqu’aux Etats-Unis (2,5%) et au Japon (1,8%).Mais moins bien que dans les pays émergentstels que l’Amérique latine (9,3%), leMoyen-Orient et en Afrique (7,7%) ainsique dans la zone Asie Pacifique (7%).De nouveaux postesd’apprentissage en vueLe manque de personnel qualifié dans lesecteur de l’informatique et des télécommunications(TIC) a incité le Credit <strong>Suisse</strong>à financer à hauteur de 10 millions defrancs la «Fondation pour la formationprofessionnelle TIC <strong>Suisse</strong>». Son objectif,lancer un projet visant à concevoir et àmettre en œuvre une formation professionnelleorientée sur l’évolution des besoins.Parallèlement, ICTswitzerland – l’associationqui chapeaute l’informatique et les télécommunications– ainsi que d’autresgroupements intéressés vont former une«Organisation du monde du travail» (OR-TRA) reconnue par la Confédération.Celle-ci sera chargée de définir les contenusde formation, les qualifications professionnellesexigées ainsi que les places deformation en fonction de la nouvelle Loisur la formation professionnelle.ICTswitzerland estime que la <strong>Suisse</strong> rechercheentre 5000 et 6000 informaticienschaque année alors qu’il en manque de1500 à 2500 pour répondre aux besoins. Onescompte créer ainsi plus d’un millier denouveaux postes d’apprentissage dans lesTIC d’ici 2015.www.ictswitzerland.chLa Confédérationveut économiser dansl’informatiqueLe programme de consolidation de laConfédération <strong>2010</strong>-2012 prévoit des coupesdans les investissements informatiques.Les économies devront atteindre 40millions de francs en 2011 et 60 millions aucours des deux années suivantes. Au total,elles devraient donc s’élever à 160 millionsau cours des trois prochaines années, surun montant total (y compris amortissements)d’environ 1 milliard de francs parannée.La réduction des coûts s’effectuera dansdifférents secteurs, tant dans l’informatiqueque dans les télécommunications. Leprogramme de bureautique de la Confédérationdevrait à lui seul permettre de dégagerdes économies à hauteur de 12 millionsde francs. La Confédération est actuellementen train de migrer pas moins de 3000postes sur Windows Vista et Office 2007.Une décision qui est contestée par la communautéOpen Source.context 03-<strong>2010</strong>


Les logiciels librespointent leur nezTous les utilisateurs rêvent de ne plus passer à la caisse chaque fois qu’il fautacquérir un logiciel. Cela est possible, mais où se cachent réellement les coûts?Pierre-Henri Badel5Gestion intégréeLes logiciels de gestion intégréeenglobent toute une panoplie de modulesqui permettent de déployer des solutionsà la carte pour les entreprises.Des différences infimes entre le mondepropriétaire et ouvert«Aujourd’hui, rien ne différencie fondamentalementun ERP propriétaire d’unsystème open source» évoque Laurent Bagnoud,professeur et chercheur à l’Institutd’informatique de gestion de la HES-SOValais, située au Techno Ark de Sierre. Satâche a essentiellement consisté à adapterl’ossature de base du logiciel pour qu’ellecolle à la réalité des entreprises suisses.C’est ainsi qu’actuellement, parmi lesmodules qui peuvent venir se greffer surla plate-forme de base, on trouve non seulementla gestion de la clientèle, maisaussi la gestion des stocks, des salaires,ce domaine. Elle offre en effet des licencesgratuites pour son logiciel d’ERP aux établissementsd’enseignement. Et comme lademande pour de jeunes spécialistes bienformés dans ce monde propriétaire est loind’être négligeable de la part du marché, lamayonnaise prend plus facilement.Il n’en reste pas moins que la frondes’organise. L’association Swiss Open ERP,créée à l’initiative de la société lausannoiseCamp to Camp, regroupe les acteursde ce mouvement qui se révolte contre lamainmise de l’industrie informatique surle marché de la gestion d’entreprise.Leader sur ce marché en <strong>Suisse</strong>, la sociétéfondée par Luc Maurer propose uneLes applicatifs basés sur un logiciel open sourcese vulgarisent.Les entreprises sont déjà nombreusesà utiliser du logiciel dit «open source»,c’est-à-dire dont le code n’est pas protégé.Par exemple dans leurs serveurs de sitesWeb où le programme «Apache» s’est imposécomme une norme «de facto». Maisdans d’autres secteurs, comme les systèmesd’exploitation pour les PC ou la bureautique,le pas à franchir vers la communautélibre est beaucoup plushasardeux, en tout cas au premier abord.Et cela, généralement pas en raison deleur qualité, mais bien de l’assistance etde la formation que l’on peut attendre dela part d’un partenaire local.Bien qu’il existe toute une panoplie delogiciels de gestion intégrée en opensource, le programme OpenERP a attiréune large communauté de développeurset fournisseurs de services locaux qui offrentune palette fournie de prestatairesdans le domaine de la personnalisation,du déploiement et de la formation. Ces entreprisessont regroupées au sein d’une allianceintitulée Swiss Open ERP.des factures (avec TVA suisse) et des ressourceshumaines ainsi que la comptabilitéanalytique, la logistique, la production,etc. De plus, ce logiciel tourne surdifférentes plate-formes, dont Windows,Linux et OS X (Mac).Quand on pense que la Commission de latechnologie et de la science (CTI) de laConfédération ne finance que la moitié desprojets qui lui sont présentés, ce logiciel intégréopen source a franchi allégrement lecap des experts chargés d’analyser la demandede budget de candidats cherchantun financement pour leurs projets.Le demande reste faibleProfesseur à la HES d’Yverdon et à l’ES deLausanne, Jean-François Equey restepourtant très circonspect quant à l’utilisationeffective des applicatifs de gestionintégrée (ERP) dans les entreprises de notrepays. Pour lui, à l’exception de quelquesconvaincus, elle est totalementinexistante.Il faut dire que la politique commercialede la société Sage est imparable danssolution avantageuse de gestion d’entreprise,tout en offrant ses services de personnalisation,de paramétrisation et deformation des utilisateurs dans le domainede la gestion des entreprises. Fortede 40 employés, elle propose notammentune solution hébergée sur son propre serveurà des conditions particulièrement intéressantespour les entreprises (40 francspar mois).Les outsiders se regroupentToujours fidèle au principe du libre choix,l’association Swiss Open ERP est composéed’autres entreprises qui proposent des servicesannexes liés au monde «open source».Cette association romande regroupe actuellementtrois sociétés actives dans cedomaine, en plus de l’entreprise Camp toCamp à l’origine de sa constitution, à savoirQuad SA, Open Net et Pro Libre.La société Open Net offre par exempleune solution d’hébergement Open ERPpour 60 francs par mois, profilée selon lesecteur d’activité de son client et adaptéeau marché suisse.context 03-<strong>2010</strong>


6Emploi et salairesLa connaissance métierest essentielleMalgré la crise que nous traversons, les informaticiens bénéficientd’améliorations de salaires qui peuvent s’avérer substantielles selonles spécialisations.Pierre-Henri Badelaprès avoir mis leurs nouveaux projets enveilleuse, on constate que, depuis le débutde cette année, les entreprises ressortentsagement leurs projets de leurs tiroirs.Les métiers de l’informatique ont été assez peu touchés par la crise.En dépit d’une situation conjoncturellepeu favorable, les salaires desinformaticiens ont augmenté en moyennede 2,7% en 2009, révèle une enquête réaliséepar l’association Swiss ICT. Mais cetteamélioration n’est pas uniforme car elledépend du jeu de l’offre et de la demande.La rétribution des jeunes professionnels apar exemple reculé de 3% au moment deleur engagement au cours de l’année2008-2009.Contrairement à d’autres secteurs, lemétier d’informaticien n’a pas été vraimenttouché par la crise. Les entreprisesont continué à engager des spécialistes.La demande restait forte dans les infrastructureshardware, alors que l’onconstatait une légère baisse dans les basesde données. «Pour nous, 2009 n’a pasété une mauvaise année» reconnaît AnthonySauvain, de la filiale lausannoised’Elan Computing, une société spécialiséedans le recrutement de personnel informatique.Il admet qu’il y a eu cependantun léger tassement de la demandecar de nombreuses sociétés ont gelé leursnouveaux développements. «Depuis la finde 2009 et le début de <strong>2010</strong>, on perçoit unredémarrage prudent de la demande depersonnel dans les entreprises, mais cetterecherche se fait plus souvent en fonctionde la manière dont s’y lancent leursconcurrents», poursuit-il.Alors qu’en 2009, les entreprises onttoujours continué à travailler en fluxtendu dans leurs opérations quotidiennesDes spécialités toujours plus pointues«Ce sont les métiers de chef de projetsainsi que de spécialiste des bases de donnéeset des data warehouse à être actuellementles plus recherchés» souligne AlbinBaptista, président du Groupementromand de l’informatique. Du coup, le salairemédian annuel des spécialistes desbases de données (niveau professionnel)a atteint 115 738 francs et celui des administrateursde bases de données (niveauprofessionnel), 109 200 francs.Même si certaines préoccupationsrestent dominantes, elles ne sont plusaussi stratégiques qu’à une certaine époque.C’est particulièrement le cas de la sécuritéinformatique. «Les techniques et laméthodologie existent» précise AlbinBaptista. «Mais il y a toujours de forts besoinspour des compétences dans le supportà l’utilisateur» poursuit-il.«Voici quelques années, trouver unspécialiste Java relevait de la gageure,mais aujourd’hui l’euphorie est retombée»reconnaît Anthony Sauvain. Il aconstaté par ailleurs que la montée enLes bons éléments ont toujours le choix.puissance de la technologie NET de Microsoft,qui concurrence Java, commenceà se faire sentir sur le marché de l’emploi.De son côté, Steve Bron, responsabledu marché de l’informatique de la succursalede Lausanne d’Adecco, indique quela demande est forte pour les activitésdans la programmation d’éléments embarqués,dans les logiciels de gestion intégrée(ERP) de type SAP et dans le supportVIP multilingue.context 03-<strong>2010</strong>


Maîtriser aussi le métierde son employeurQuant au salaire médian annuel des responsablesde projets (niveau professionnel),il s’est élevé à 112 000 francs alors quecelui des chefs de projets (niveau professionnel)a atteint 111 900 francs et celui desassistants de projets (niveau professionnel),79 040 francs. Comme le confirme encoreAlbin Baptista, l’informatique décisionnelle(ou BI, abréviation de BusinessIntelligence) est également en train de s’imposerdans les PME, ce qui ne manque pasde booster les salaires vers le haut. Toutcomme dans le secteur des magasins dedonnées («datawarehouse»), les compétencesmanquent et ont donc la cote. «Danstous les domaines, les informaticiens doiventimpérativement avoir une bonne compréhensiondu métier de base de l’entrepriseet des organismes pour lesquels ilstravaillent» souligne Albin Baptista. «Pourles informaticiens, des connaissances techniquespointues sont naturellement indispensables,mais elles ne sont plus suffisantes.Aujourd’hui, ils doivent aussi maîtriserle secteur d’activité de leur employeur».Décalage dans le temps de la demandeLa crise financière a touché en priorité lesétablissements bancaires qui ont été lespremiers à licencier et surtout geler leursinvestissements dans l’informatique. Cen’est que six mois plus tard que ce phénomènes’est reporté dans le secteur industriel.Le deuxième semestre de 2009 adonc coïncidé avec un redémarrage dansle secteur de la finance.Dans le secteur des services, le marchéde l’emploi s’est bien comporté aussien 2009. «Les sociétés de services ont souventréussi à décrocher des mandats d’externalisation»relève Anthony Sauvain.«Nous avons vécu la même situation cheznous qui proposons de la délégation depersonnel. Nous avons signé plus decontrats à durée déterminée en 2009qu’au cours de l’année précédente».Des salaires assez stablesA quelques rares exceptions, le niveau dessalaires des informaticiens n’a pas été fortementtouché par la crise. Il faut dire quele manque de spécialistes dans certainsmétiers de l’informatique a rendu les employeursprudents. «Nous n’avons pasconstaté une tendance perceptible à tirerles salaires vers le bas» reconnaît AnthonySauvain. «Entre l’emploi fixe et la délégationde personnel, nous avons constatéune baisse de 8 à 9% de 2008 à 2009…» estimede son côté Steve Bron, de la succursalelausannoise d’Adecco. «… ce qui restemalgré tout assez faible compte tenu ducontexte général. La pression vers le basdes salaires a été plus perceptible chez lesgénéralistes de bas niveau que chez lesspécialistes.» Aujourd’hui, l’euphorie desannées 1996 à 1999 fait définitivement partiedu passé. «Les entreprises se fixent unbudget et s’y tiennent, quitte même parfoisà passer à côté d’un excellent élément»reconnaît Steve Bron.Il n’en reste pas moins que les exigencesaugmentent aussi en parallèle. «Celuiqui ne maîtrise pas deux ou trois languesn’a quasiment aucune chance de trouverun emploi bien rémunéré. Et l’anglais estincontournable» poursuit Steve Bron.Et surtout, les entreprises ont comprisqu’elles pouvaient aussi être perdantes àterme lorsqu’elles se laissaient aller à unesurenchère sur les salaires.Une nouvelle initiative en faveurde la formationLa situation toujours assez tendue sur lefront de l’emploi risque aussi d’avoir desrépercussions désastreuses à terme,d’autant plus que dans les écoles, les effectifsd’élèves qui se vouent à l’informatiquesont en recul. «La baisse est de 10% dansles grandes écoles» avertit Steve Bron.«C’est pour cette raison qu’une opérationde charme a été lancée pour attirer desjeunes filles vers ce métier.»7Emploi et salairesSalaire médian de quelques métiers de l’informatique(Selon enquête de l’association SwissICT)Métier Salaire annuel moyen 2009Junior Professionnel SeniorPréposé à la sécurité 97 500.– 105 480.– 127 500.–Contrôleur 78 000.– 110 850.– 122 230.–Conseiller à la clientèle 110 850.– 102 580.– 127 000.–Gestionnaire qualité – 108 000.– 125 000.–Architecte en systèmes informatiques 94 900.– 120 000.– 135 000.–Consultant 87 100.– 102 700.– 128 000.–Spécialiste base de données 76 700.– 115 750.– 126 890.–Webmaster 73 540.– 94 100.– 92 300.–Informaticien de gestion 95 750.– 114 550.– 124 400.–Développeur d’applications 74 700.– 100 000.– 116 000.–Spécialiste réseau 71 500.– 103 650.– 115 000.–Ingénieur système 85 460.– 107 070.– 123 900.–Ingénieur logiciel 82 925.– 95 290.– 109 000.–Gestionnaire d’applications 86 000.– 107 980.– 104 650.–Administrateur réseau 78 520.– 87 550.– 109 000.–Collaborateur helpdesk 67 000.– 84 000.– 96 500.–Assistant utilisateur 70 250.– 88 200.– 95 200.–Opérateur 72 060.– 84 030.– 97 000.–Administrateur base de données 76 050.– 109 200.– 115 440.–Administrateur système 72 000.– 91 700.– 106 600.–Manager de projet 88 990.– 112 000.– 126 000.–Assistant de projet 72 150.– 79 040.– 90 000.–Chef de projet 95 760.– 111900.– 128 000.–Analyste de gestion («Business Analyst») 89 550.– 104 000.– 112 000.–Ingénieur de gestion («Business Enginner») 83 000.– 117 500.– 125 000.–Architecte de gestion («Business Architect») – 117 250.– 136 500.–Pour en savoir plus: www.swissict.chcontext 03-<strong>2010</strong>


8Informaticien de gestionDeux conceptions s’affrontentdans la formationLe métier d’informaticien de gestion a le vent en poupe.La nouvelle Loi fédérale sur la formation professionnelle imposedes adaptations à toute la filière ES.Pierre-Henri BadelPhoto: Pierre-Henri BadelLes jeunes qui suivent une formation d’informaticien de gestion, comme ici à l’ETML, apprennent le paramétrage et l’adaptation d’applicatifs.En informatique, on se dirige toujoursplus vers un monde où l’on intègredes produits finis. Pourtant, les entreprisesdésirent que ces applicatifs soientadaptés à leurs particularités. Le mondede l’informatique commence à s’industrialiser.Les applicatifs sont basés sur desmodules standard qu’il faut comprendre,interfacer et articuler. C’est ce cadre quiconstitue le champ d’action des informaticiensde gestion.Deux conceptions différentes s’affrontentHistoriquement, en <strong>Suisse</strong> romande, laformation en informatique était dispenséeen majorité par des écoles cantonalesau niveau supérieur alors que, en <strong>Suisse</strong>alémanique, elle était plutôt le fait d’écolesou d’institutions privées offrant généralementdes cursus en cours d’emploi.Parallèlement, la notion d’informaticiende gestion était perçue quelque peu différemmentdes deux côtés de la Sarine. Desdivergences quant au rôle exact des informaticiensde gestion sont apparues demanière criante lors de la définition desplans d’études à établir dans le cadre de lanouvelle loi sur la formation professionnelle.«On s’était en particulier rendu compteque les situations de travail telles qu’ellesavaient été décrites en <strong>Suisse</strong> alémaniqueétaient très orientées sur la gestion desparcs informatiques alors que, en <strong>Suisse</strong>Le nouveau plan d’étude cadre offreune assez large marge d’interprétation.romande, du fait que la formation étaitdispensée de manière uniforme dans toutesles écoles cantonales, on portait davantagel’accent sur le paramétrage ainsique sur l’implantation de l’informatiqueet d’applicatifs destinés à la gestion d’entreprises»admet Philippe Béguelin, directeurà l’ETML de Lausanne ainsi qu’àl’Ecole supérieure vaudoise d’informatiquede gestion (ESVIG).L’aplanissement des derniers quiproquossurgis lors de l’établissement du pland’étude cadre et des conditions d’admissiona engendré un retard de près d’unecontext 03-<strong>2010</strong>


Informaticien de gestion ES / Écoles de formation en suisse romandeGenève Lausanne Neuchâtel Jura9Ecole supérieure d’informatiquede gestionc/o Ecole de commerce des Bougeries15, ch. des Bougeries1231 Conches / tél. 022 388 20 51www.geneve.ch/esigannée dans leur adoption et mise en pratique.Mais tout est désormais rentré dansl’ordre en ce mois de février <strong>2010</strong>.Tout va mal qui finit bienCompte tenu de ces différentes manièresde considérer l’informatique de gestion, lacommission en charge de définir le pland’étude cadre prévoit donc, après moultrebondissements, deux orientations, l’uneétant appelée «Business Solution» etl’autre «Software Development». Avec, à laclé, un enrichissement des deux côtés dela Sarine vers un éventail plus large desmatières enseignées. «Nous avons dû fairepreuve d’intransigeance en <strong>Suisse</strong> romandepour faire admettre notre point devue» reconnaît pourtant Philippe Béguelin.Une ténacité qui a payé, sans quoiaucune école supérieure de <strong>Suisse</strong> romandeenseignant l’informatique de gestionn’aurait pu être validée sur la base duplan d’étude qu’elle appliquait traditionnellementjusqu’ici.Concrètement, la principale innovationdu nouveau plan cadre consiste à ceque les élèves effectuent 18 semaines destage pratique, dont au moins 9 en entreprise.Les employeurs devront donc accueillirdes stagiaires à une plus largeéchelle. «Ces stages en entreprise représententun véritable atout pour les jeunesquand ils sortiront de leurs études. Ils serontainsi beaucoup plus rapidement opérationnelsdans leur premier emploi» estimeen l’occurrence Philippe Béguelin.Ecole techniquedes métiersRue de Sébeillon 121004 LausanneTél. 021 316 77 77www.etml.chCentre professionneldu Littoral neuchâteloisMaladière 84Case postale 2122002 NeuchâtelTél. 032 717 40 00 / www.cpln.chLes entreprises n’ont pas toujours forcémentbesoin d’un ingénieur pour gérerleurs systèmes informatiques et adapterdes programmes souligne Patrick Volleau,doyen de l’école technique du Centreprofessionnel du Littoral neuchâtelois(CPLN) qui forme des informaticiens degestion de niveau ES. Ceux-ci doiventpourtant aussi disposer des compétencesapprofondies pour réfléchir et réaliser cesadaptations sur les programmes informatiques,principalement au sein des PME.Trois niveaux de compétencesAprès avoir effectué un apprentissaged’informaticien ou d’employé de commerce,obtenu un diplôme d’une école decommerce ou une maturité (ou baccalauréat)académique, un jeune peut entrerdans la filière d’informaticien de gestionES. En cours d’emploi, cette formation dureratrois ans et deux ans à plein temps.«Le plan d’étude cadre est très ambitieux»,reconnaît Patrick Volleau, «Principalementpour répondre aux besoinscomplexes de gestion des systèmes d’information».Il souligne que les jeunesn’auront peut-être pas complètement ingégrécertaines compétences stratégiquesqui y sont décrites.Pour obtenir le droit de former des informaticiensde gestion, les écoles devrontencore prouver que leur programme d’enseignementet les compétences des professeurssont d’un niveau suffisant pourrépondre aux exigences requises dans lesEcole supérieured’informatique de gestionRue de l’Avenir 332800 DelémontTél. 032 420 77 90www.2.epc.jura.chdifférentes branches. Par rapport à l’ancienplan d’étude, le nouveau prévoit unsystème de validation englobant descontrôles à intervalles réguliers, à l’instarde ceux pratiqués pour garantir la qualité.Il faudra pourtant un certain temps pourque tout se mette en place.PublicitéPublication des examens <strong>2010</strong>EXAMEN PROFESSIONNELASSISTANT/E DE DIRECTION *L’Assistant(e) de direction maîtrise lathéorie et la pratique de la question del‘information et de la communication ausein de l‘entreprise. Apte à communiquerdans deux langues au moins, il/elle estdoté(e) d’une solide culture générale ainsique d’excellentes connaissances techniques.Informaticien de gestionConditions d’admission à la formationd’informaticien de gestion ESLa filière «<strong>Informatique</strong> de gestion avec CFC pertinent» est accessible à celui ou cellequi est en possession– d’un certificat fédéral de capacité d’informaticien-ne ou– d’un certificat fédéral de capacité de médiamaticien-ne ou– d’un certificat fédéral de capacité d’employé-e de commerce Profil M ou E ou– d’un diplôme d’une école de commerce reconnue par la Confédération ou– d’un certificat fédéral de capacité d’une autre profession d’au moins 3 années deformation initiale ou– d’un certificat de maturité, complétée d’une expérience professionnelle d’au moinstrois ans dans un domaine de l’informatique de gestion.Examen écrit: 11. – 13. 10.<strong>2010</strong>Examen oral: 14. – 15. 10.<strong>2010</strong>Frais d‘examen: CHF 2100.–Délais d‘inscription: mercredi, 31 mars <strong>2010</strong>Informations et inscriptions souswww.examen.chSociété <strong>Suisse</strong> des employés de commerceFormation | Case postale 30132001 Neuchâtel | Téléphone 032 724 87 25examens@secsuisse.ch* Règlement /Directives 2001context 03-<strong>2010</strong>


10SécuritéLes escrocs tentent d’usurpervotre identitéL’essor d’Internet laisse la porte toute grande ouverte aux escrocsqui essaient par tous les moyens de soutirer de l’argent aux genstrop crédules.Pierre-Henri BadelQuand on effectue un achat sur un site marchand par Internet, il faut éviter de donner d’autres informations que son nomet son adresse e-mail.Pour les aigrefins du net, il existe plusieursmanières d’usurper l’identitédes internautes. La plus simple est baséesur leur naïveté. Elle consiste à mettre lamain sur quelques adresses e-mail, soit enles interceptant sur la Toile mondiale, parexemple chez ceux qui laissent la leur surdes sites, soit en les subtilisant parmi toutescelles qui se vendent sous le manteau.Les ruses sont nombreusesLa seconde opération effectuée par le piraterevient à créer une adresse e-mail quiprésente tous les critères d’honorabilité,c’est-à-dire qui semble avoir une parentéavec des fournisseurs de comptes de messagerie,par exemple admin@hotmailsecurity.com,et d’envoyer un e-mail à toutesles adresses hébergées, en l’occurrencesur un serveur hotmail.Depuis ces adresses, les escrocs pourrontlancer des messages en masse dont lecontenu pourrait être: «Suite à une attaquede pirate, le serveur hotmail a perduvos données personnelles. Pour récupérerles messages qui vous sont destinés, nousavons besoin de votre identifiant et mot depasse afin de reconstituer notre base dedonnées. Veuillez indiquer ci-dessous cesinformations et nous les envoyer».Utilisation malhonnête de votre réseauUne fois qu’un pirate a pris possession desdonnées personnelles de quelqu’un, il luiest extrêmement facile de s’introduiredans sa messagerie et d’envoyer des messagesà ceux qui lui en expédient habituellement.Il pourra alors leur faire croireque le détenteur de ce compte est parti envacances dans un pays lointain, qu’il a euun accident ou qu’on lui a dérobé tous sesbagages et effets personnels. L’expéditeurleur demandera de lui envoyer un chèquede plusieurs milliers de francs à uneadresse (qui s’avèrera naturellement fantôme,mais où il y aura quand mêmequelqu’un pour les recevoir).Cet exemple démontre qu’il ne faut jamaisdonner son identifiant et mot de passeen réponse à un e-mail. Si l’hébergeur deson compte de messagerie a réellement unproblème, il ne le demandera jamais decette manière, et ce sera de toute façon le titulairequi devra entrer sur son compte demessagerie pour modifier ses paramètres.Que faire si on se fait usurperson identité sur Internet?Quand quelqu’un a mis la main sur uncompte de messagerie parce que son détenteurlui a transmis son identifiant et sonmot de passe par inadvertance à la suite decontext 03-<strong>2010</strong>


Your ChallengeLa deuxième édition du salon des métiersYour Challenge se tient cette annéedu 2 au 7 mars au Centre d’exposition etde réunions de Martigny. Pas moins de15 000 visiteurs, dont 8000 élèves de 7 eet 8 e année des cycles d’orientation,sont attendus durant les six jours quedure ce salon. Celui-ci est égalementdestiné aux étudiants et adultes désireuxde changer de voie pour donner unnouvel élan à leur carrière.Près de 70 exposants, dont la SEC Valais,répartis en six secteurs d’activités,présenteront à cette occasion pas moinsde 200 métiers. Des animations complèterontla manifestation.Pour en savoir plus:www.yourchallenge.chl’envoi d’un e-mail trompeur, la premièreréaction à avoir est de recréer un nouveaucompte et de ne plus utiliser l’ancien.D’ailleurs, si quelqu’un a pris le contrôle deson compte de messagerie, la premièrechose que l’usurpateur fera sera d’en changerle mot de passe pour empêcher ainsison détenteur légal d’y avoir accès.Ce dernier devra immédiatementavertir tous ses contacts afin qu’ils ne réagissentplus aux messages provenant del’ancienne adresse. Il faudra aussi demanderà l’hébergeur de la boîte de messageriede supprimer l’ancien compte le plusrapidement possible. Cela évitera à tousses amis et connaissances de recevoir desmessages provenant d’un tiers qui tenterade leur soutirer de l’argent ou de leur proposerdes affaires foireuses.La meilleure défense étant la prudence,il n’est pas inutile de rappeler qu’ilne faut jamais répondre à une quelconquesollicitation d’un expéditeur d’e-mail detransmettre des mots de passe ou desdonnées personnelles.Le danger des achats en ligneL’autre danger potentiel d’Internet toucheau commerce en ligne. Même si la majoritédes exploitants de cyber-boutiquesdéveloppent leur affaires avec beaucoupde précautions et de sérieux, ils ne présententpas tous le même niveau d’honorabilité.Ils peuvent en effet facilement profiterde l’anonymat caractérisant la Toilemondiale pour escroquer les internautestrop naïfs qui se laissent séduire par desoffres mirobolantes mais totalement surfaitesà l’arrivée. Le risque réside aussidans le fait que la marchandise ne soit jamaislivrée ou que celle-ci ne correspondepas à ce qui était promis sur Internet. Etune fois que sa carte de crédit a été débitée,il s’avère souvent très difficile de sefaire rembourser les arrhes déjà versées.L’aspect de l’interface utilisateur ne reflèteen outre pas forcément le professionnalismede la personne ou de l’organisationqui se trouve derrière le site en question.Un test tout simple permet de se rendrecompte de la qualité du service et donc dusérieux d’un site. Il est indispensable si l’onenvisage de procéder à un achat importantet que l’on ne l’a encore jamais expérimenté.Il consiste à poser préalablement une questiontrès pointue concernant un des produitsproposés. Il est aussi essentiel deconnaître les conditions générales de venteaccordées par le site, en particulier les fraisde livraison demandés (très souvent enplus), et de savoir quelles sont les possibilitésde renvoi de la marchandise en cas d’insatisfactionou de malfaçon. Fréquemment,ces informations sont indiquées en très petitscaractères sous la rubrique consacréeaux conditions générales de vente. Si ellesIl est préférable de procéder préalablementà un test portant sur un petit montant.n’y figurent pas, demandez préalablementqu’elles vous soient précisées.La plupart des sites marchands desgrands distributeurs offrent un bon niveaude fiabilité au risque de subir des retombéestrès dommageables sur leur réputation.Cela n’empêche pas d’êtreQuelques précautions indispensablesdans les achats en ligneconfronté à certaines mauvaises surprises.Pour éviter tout risque majeur, il estpréférable de commencer par passer unecommande d’un faible montant afin devoir comment la livraison s’effectue.Ne pas laisser trop d’informationssensiblesIl ne faut pas manquer d’adopter un comportementtrès suspicieux dès l’instant oùun site exige des informations personnellesqui n’ont aucun rapport direct avec l’acted’achat. Celles-ci sont souvent demandéeslorsque l’on veut vous faire bénéficier depromotions alléchantes. Dans de tels cas,deux attitudes sont possibles: soit renoncerà ces propositions qui visent avant tout àvous inonder ultérieurement de messagesnon sollicités pour vous adresser de nouvellesoffres; soit de donner une adresse e-mail«poubelle» que l’on n’ouvre jamais et quin’est pas redirigée vers son adresse principale.Il faut rappeler qu’une boutique en lignen’a en réalité besoin que d’un nom etd’une adresse e-mail. Toutes les autres informations– telles que le sexe, l’âge, la nationalité,le nombre d’enfants, son assurance,etc. – sont totalement inutiles.Par ailleurs, les sites sérieux proposenttoujours d’envoyer la marchandisecontre facture, sans paiement préalablepar carte de crédit. Un tel signe reflète unegrande crédibilité de la part de l’organismede vente qui ne craint pas de s’exposerà un risque de non-paiement. Celadémontre aussi qu’il est extrêmementconfiant dans le rapport qualité/prix desproduits qu’il propose sur son site. Enfin,en cas d’escroquerie, il s’avèrera toujoursplus aisé d’attaquer une société se situantdans le même pays que l’acheteur.– Accédez toujours à un site marchand à partir d’un PC sécurisé par un logiciel antivirusparfaitement à jour et après avoir activé un pare-feu («firewall») et bloqué lesattaques de phishing.– N’effectuez vos achats que sur des boutiques en ligne connues ou tout au moinsayant une bonne réputation. Dans le doute, lancez préalablement une recherche surInternet pour connaître l’avis des internautes.– Utilisez une carte de crédit plutôt qu’une carte client: cette dernière n’offre généralementpas de garanties sérieuses, l’organisme émetteur se dégageant en outre detoute responsabilité en cas de débit erroné. Par ailleurs, vérifiez régulièrementvotre décompte bancaire et exigez immédiatement de l’organisme émetteur de la cartequ’il vous rembourse si un montant débité ne correspond pas un achat effectif.– Privilégiez les sites marchands qui acceptent les livraisons contre facture.– Méfiez-vous comme de la peste des messages vous proposant des cadeaux ou desproduits à prix cassés.– Veillez à ce qu’un cadenas apparaisse sur la page du site marchand (ce qui est confirmépar l’apparition du préfixe https en remplacement de http dans l’adresse du site).Pour en savoir plus à ce sujet: www.ti-exclusif.ch11Sécuritécontext 03-<strong>2010</strong>


12ConseilsJustice en marcheLa validité juridiquedes courriers électroniquesDans l’évolution des techniques de communication,l’e-mail ou courriel tend à supplanter,au niveau mondial, l’échange de correspondancepar envoi de lettres à la poste.Toutefois, les envois postaux et plus particulièrementle courrier recommandé n’ont pastoujours un équivalent juridique dans lemonde électronique.En 2000, une ordonnance sur les servicesde certification électronique est entrée envigueur au titre de «réglementation expérimentale».Elle a été remplacée en 2003 parla Loi sur les services de certification dansle domaine de la signature électronique quirègle notamment la question de l’équivalenceentre signature électronique et manuscrite.Forme des contratsLe droit suisse est fondé sur le principe dela liberté contractuelle. Celle-ci trouve sonexpression dans la liberté de la forme (art.11 al. 1 CO: «La validité des contrats n’est subordonnéeà l’observation d’une forme particulièrequ’en vertu d’une prescription spécialede la loi»). Un contrat peut donc êtreconclu oralement ou par voie électronique,par exemple par courrier électronique oupar une réponse à une offre en ligne faite surinternet. Par contre, les contrats soumis àl’exigence de la forme écrite – ce qui est exceptionnelen <strong>Suisse</strong> – ne peuvent êtreconclus par la voie électronique que si certainesconditions strictes sont remplies, ilsdoivent être signés à la main (art. 14 al 1CO).Le contrat de travail n’est soumis à aucuneforme et il est donc valable aussitôt que lesparties se sont mises d’accord, quelle qu’ensoit la façon, sur les éléments essentiels ducontrat. Toutefois, certaines clauses spéciales,telles que la prolongation du temps d’essai,une rémunération différente des heuressupplémentaires, la modification des termeset délai de résiliation, ou une clause deprohibition de faire concurrence ou toutautre clause éventuellement prévue dans lecontrat de base (par ex. résiliation), ne sontvalables que si elles sont passées en la formeécrite, ce qui pose un problème lorsque l’onprévoyait de tout régler par courrier électronique.Lorsque la forme écrite est une condition dela validité d’un contrat, ou d’un engagementNicole de Cerjat,juriste, responsabledu service juridiqueau secrétariat romandde la SEC <strong>Suisse</strong>,Neuchâtelquelconque, cela signifie que l’accord doitêtre signé à la main (art. 14 CO). Le Tribunalfédéral est en tout temps resté fidèle à ceprincipe et il a toujours refusé d’assimiler letélex, le fax, et par conséquent le messageélectronique à la forme écrite. La loi ne prévoitd’exception «que si la signature procèdede quelque moyen mécanique dans les affairesoù elle est admise par l’usage» (art. 14al. 2 CO).La signature électroniqueDans les autres cas, la signature électroniqueserait ainsi une manière de permettreles engagements par courrier électronique,sans pour autant mettre en péril les intérêtsdes parties. Autrement dit, elle permettraitaux contrats soumis à la forme écrite d’êtrevalablement conclus par internet. Un alinéa2bis a ainsi été introduit à l’article 14 ducode des obligations. Celui-ci prévoit quetous les contrats soumis à la forme écritepourront être conclus par la voie électronique.Pour ce faire, la certification de l’identitédes parties doit être apportée et la productionde cette preuve est le fait defournisseurs de services de certification.Techniquement, celle-ci repose sur un systèmede codage cryptographique, basé surclés électroniques. Cela implique que lesdeux parties au contrat disposent d’une cléprivée et qu’elles ont déclaré être prêtes àcontracter par voie électronique…Force est toutefois de constater que cette solutionne s’est pas (encore?) généralisée etqu’aucune solution électronique équivalenteau courrier recommandé, tant dupoint de vue technique que juridique, n’aété réellement mise en œuvre jusqu’à maintenant,et cela malgré un cadre juridiqueeuropéen assez souple à cet égard.SEC <strong>Suisse</strong>service juridiqueCase postale 30722001 NeuchâtelTél. 0848 810 910 (membres)Tél. 0901 555 717(non-membres Fr. 2.50/min)context 03-<strong>2010</strong>


13Les jeunes restent sur le carreauEn <strong>Suisse</strong>, la situation des jeunesqui ont achevé un apprentissaged’employé de commerce est insatisfaisante.Ils sont 25% à devoiraccepter un emploi de duréedéterminée et 6%, un stage temporairealors que 20% environ seretrouvent au chômage. Seuls60% des apprentis arrivant sur lemarché du travail décrochentun emploi de durée indéterminée.Quelques-uns d’entre euxseulement effectuent, parfois eny étant obligés, un stage linguistiqueou suivent une filière deperfectionnement.Par rapport aux résultats de l’enquêteréalisée en juillet 2009,20% des jeunes avaient trouvéun emploi fixe dans les mois précédents.La campagne de sensibilisationdes médias sur cettequestion l’explique, note la SEC<strong>Suisse</strong>. Celle-ci ne se satisfaitnullement du fait que 40% desjeunes parvenus à la fin de leurapprentissage n’aient trouvéqu’une solution transitoire. Lesentreprises qui ne forment pasd’apprentis devraient se sentirresponsables d’engager un jeuneayant terminé sa formation.Créer des conditions cadre loyalespour la LPPLe comité central de la Sociétésuisse des employés de commerces’oppose à la modificationde la Loi fédérale sur la prévoyanceprofessionnelle qui faitl’objet de la votation du 7 marsprochain. Il n’est absolumentpas question de débattre du tauxde conversion tant que les conditionscadre de la prévoyanceprofessionnelle ne sont pas clairementet loyalement définies.La Société suisse des employés decommerce est particulièrementchoquée par l’importance descoûts de gestion et par le manquede transparence existant pour lesassurés au sein des institutionsqui collectent leurs contributions.De plus, le Conseil fédérala permis une participation tropélevée aux bénéfices, ce qui correspondà un transfert des chargesdes assurances sur les assurés.En refusant ce changement,la SEC <strong>Suisse</strong> lance un signal claircontre d’autres mesures de démantèlement,par exemple dansl’assurance chômage, l’AVS etl’assurance accident.Nouvelles de la centraleNe pas prétériter un systèmequi a fait ses preuvesPublicitéLa Société suisse des employésde commerce reconnaît que lerapport national <strong>2010</strong> sur la formationétaye ses prises de positionen matière de politique de laformation. Le système suisse deformation professionnelle décrocheglobalement de bonnesnotes, tant sur le plan socialqu’économique. Il y a pourtantbesoin de mener des discussionsen ce qui concerne la formationprofessionnelle supérieure faceaux Hautes écoles. Comme le démontrele rapport, le quota d’académiciensn’est pas déterminantquant au niveau de la formation.La SEC <strong>Suisse</strong> demande que laformation professionnelle nesoit pas prétéritée plus longtemps.Les subventions de laConfédération à la formationprofessionnelle doivent êtreaugmentées de 25%, comme celaest prévu dans le cadre de la Loisur la formation professionnelle.Le rapport illustre aussi l’inégalitédes chances en matièresde perfectionnement: les femmesfinancent elles-mêmes unpourcentage important desfrais de formation alors que leshommes profitent plus largementdu soutien de leurs employeurs.Des moyens supplémentaires,(par exemple sous laforme de chèques de formation),pourraient atténuer cetteforme de discrimination.Reconnaissance internationaledes diplômesLes brevets et diplômes fédérauxestimés et reconnus en <strong>Suisse</strong>sont peu connus dans les autrespays européens. L’Union européennetravaille actuellementsur l’élaboration d’une grille delecture entre tous les diplômesdes pays européens dans le domainede la formation professionnelle.Le travail avance trèslentement. Les organisationsporteuses d’examens profes-sionnels en <strong>Suisse</strong> organisentune conférence sur ce thème dela reconnaissance internationaledes diplômes dans le domainede la formation professionnelleau mois de juin <strong>2010</strong>.L’Office fédéral de la formationprofessionnelle et de la technologiey participera.Pour en savoir plus:www.kvschweiz.ch/intranet/Berufsbildung/InternationaleLauréats aux examens de comptablespécialiséCe ne sont pas moins de 26 candidatsqui ont obtenu leur certificatde comptable spécialiséSEC <strong>Suisse</strong> à l’issue des examensqui se sont tenus en décembre2009. Ce diplôme sanctionnedes connaissances approfondiesen matière de comptabilité financièreet de gestion d’une entreprise.Les centres de formationde la SEC Fribourg,Lausanne, La Chaux-de-Fonds-Neuchâtel, et Jura (via AvenirFormation) assurent cette formationqui est divisée en un certificatde comptabilité financièreet un certificat de comptabilitéde gestion. L’obtention des deuxcertificats donne accès au titrede comptable spécialisés SEC<strong>Suisse</strong>. Cette formation rencontreun grand succès auprès desentreprises.www.secsuisse.ch/FormationSuccès pour la collecte de NoëlLe spécialiste en personnel comptable et financier.A votre service dans douze bureaux en <strong>Suisse</strong>La collecte de Noël 2009 organiséeau sein des membres de la SEC<strong>Suisse</strong> en faveur de la formation dejeunes au Népal a permis de récolterCHF 68'995.20 au 31.12.2009.Le projet d’Helvetas et de sonpartenaire local Skill organisedes dizaines de cours de formationitinérants dans le secteur del’artisanat, de l’électrotechnique,du travail sanitaire, de lamécanique et de l’électronique.context 03-<strong>2010</strong>


14Nouvelles des sectionsFribourgTél. 026 321 29 21info@sectribourg.chToutes nos félicitations aux candidatsqui ont reçu le vendredi 29 janvier<strong>2010</strong> les certificats SEC<strong>Suisse</strong>:Certificat SEC<strong>Suisse</strong>en comptabilité financièreRafic Cherif, Stéphane Cordey, NicoleDénervaud, Olivier Desmeules,Marta Sofia Dos Santos Cordeiro,Stéphane Dugué, Céline Fontenelle,Geneviève Gaillard, Magali Grangier,Dominique Jordan, Daniel Kaeser,Francine Leibundgut, AntonelloLeone, Natacha Noël, Brigitte Pittet,Catherine Seydoux, Coralie Sonney,Laurence Steck, David Vésy, CélineVorlet, Christian YerlyCertificat SEC<strong>Suisse</strong>en comptabilité de gestionRicardo LopezCertificat SEC<strong>Suisse</strong> de comptablespécialisé-e en comptabilité financièreet de gestionNicole Bach, Stéphanie Bapst, JessicaBarilli, Virginie Barré, EmilieBersier, Eliane Collaud, Rémi Crausaz,Sonia Da Silva Sousa, AnneGaillard, Céline Humbert, AurélieJoye, Catherine Marchand, StéphaneMauron, Stéphanie Minguely,Thierry Schneider, Daniel Soobrayen,Marina Vuarnoz, SébastienVuillaumeGenèveTél. 022 310 35 22info@sec-ge.chNégociations salarialesDes augmentations de salaire ont éténégociées avec les autres partenairessociaux dans le cadre des conventionscollectives de travail de la pharmacieet du commerce de détail nonalimentaire (CDNA).Il n’y aura pas d’augmentation desalaire en <strong>2010</strong> pour les assistant/es en pharmacie, l’association desemployeurs ayant refusé la propositiondes milieux syndicaux.Les raisons invoquées sont la progressionnégative de l’indice ducoût de la vie et la prochaine baissede marge des pharmaciens.Dans le commerce de détail non alimentaire,une augmentation de 1% aété obtenue. En première année depratique professionnelle, le personnelavec CFC percevra désormais un salairede 3940 francs à partir de <strong>2010</strong>.SEC LausanneTél. 021 312 93 47membres@seclausanne.chProchaines formations__Certificat SEC Lausanne de notionsgénérales en comptabilité (3mois)__Certificat SEC Lausanne de Généralisteen assurances sociales (3mois)__Certificats ASFC en Managementet Leadership (18 mois)__Diplôme fédéral d’économisted’entreprise ES, reconnu par laConfédération (3 ans)__Brevet fédéral de spécialiste enressources humaines (2 ans)Formation aux conseillers ORP17 conseillers ORP du canton deVaud entament le 3 mars une préparationau Brevet fédéral de spécialisteen ressources humainesauprès de la SEC Lausanne.Nouveaux lauréatsLes étudiants suivants sont arrivésau terme de leur formation et ontréussi leurs examens:Certificat SEC Lausanne de notionsgénérales en comptabilitéPatricia Kadiri, Jacques Monnerat,Nathalie Seiler, Carlos Munoz, SabineAndré-Dubuis, Damien Hoehn,Caroline Cugnasse, Sabrina Stampfli,Méryl Roberti, Ines Yenoth,Audrey Loth, Mariann Urbanszki,Anne-Karine Berazategui, Jean-MarcVerguet, Huiyan Gao-Savioz.Certificat SEC Lausanne deGénéraliste en droit du travailAude Biétry, Concepcion Reyes, BarradasFouzia, Estelle Clerc, OliviaGoodman, Virginie Seydoux Grange,Jeanique Menétrey, Patrick Aerny,MémentoAdeline Tornay, Anouk Rimmer, CarolineChardon, Sylviane Juilland etJean-Jacques Berger.Certificat SEC <strong>Suisse</strong> de comptablespécialiséBerdoz Muriel, Corinne Chassot,Sandrine Echenard, Délphine Lugrin,Maryline Pittet et Sylviane Zweili.Assemblée généraleL’assemblée générale de notre sectiona été fixée au 20 mai à 18 h aucentre de formation de la SEC Lausanne,salle Mandela. Des informationscomplémentaires seront envoyéespar courrier.BienvenueNous souhaitons la bienvenue à DavidRomy qui effectue un stage de 6mois au secrétariat en tant que médiamaticien.Sion Valais/WallisTél. 027 203 55 65sec.valais@netplus.chVous trouverez des informations dedernière minute sur notre siteInternet www.sec-sion.ch.Assemblée générale <strong>2010</strong>Notre prochaine assemblée généraleaura lieu le lundi 15 mars <strong>2010</strong> aurestaurant de l’Aéroport de SionAvantages pour les membresVous pouvez obtenir pour 600francs par année de chèques Rekaavec un rabais de 10%. A commanderdurant les jours d’ouvertureauprès du secrétariat ou par e-mail.Prochaines dates pour les commandesdes bons CFF: 4 et 12 mars, 6 et15 avril <strong>2010</strong>.NouveauCours d’appui pour apprentis et art.32.Renseignements au secrétariat ouwww.sec-sion.chMardi 2 au dimanche 7 mars, MartignySalon des métiers Your ChallengeRenseignements et inscriptions: www.yourchallenge.chédition françaiseEditeurSEC <strong>Suisse</strong>Société suissedes employés de commerceHans Huber-Strasse 4, case postale8027 Zurich. Tél. 044 283 45 45<strong>Sec</strong>rétariat romandSEC <strong>Suisse</strong>Société suissedes employés de commerce3, rue Saint-Honoré, case postale 30722001 Neuchâtel, tél. 032 721 21 37Fax 032 721 21 38info@secsuisse.ch – www.secsuisse.chDirecteur de la publicationLuc PythonRédactionLes Editions du Couchant SA44, rte de Divonne, 1260 NyonTél. 022 361 90 25, fax 022 362 05 13Pierre-Henri Badel, rédacteur en chefphbadel@ch.inter.netClaude Bieri, Florence Déruaz,Clairemonde HirschmannPublicitéJMB PublicitéJean-Maurice Bloch243, rte des Fayards1290 Versoix, tél. 022 950 05 81Fax 022 950 05 83jmb@span.chParutionMensuelle (9 numéros par an)6500 exemplairesTirage vendu selon REMP:4140 exemplairesConception graphiquePartner & Partner AGwww.partner-partner.comRéalisation et impressionImprimerie Saint-Paul, FribourgISDN 026 429 06 26ISSN 1424 – 5353Abonnements<strong>Suisse</strong>: 12 mois Fr. 46.–Mardi 16 et mercredi 17 mars <strong>2010</strong>, PaudexLe droit et les rapports de travailRenseignements et inscriptions: www.romandieformation.chMardi 23 au jeudi 25 mars <strong>2010</strong>, LausanneDroit du travail – Notions fondamentalesRenseignements et inscriptions: www.crqp.chVendredi 16 et samedi 17 avril <strong>2010</strong>, RolleSéminaire de préparation aux examens de fin d’apprentissageRenseignements et inscriptions: www.secjeunesse.chcontext 03-<strong>2010</strong>


Die Allianz Gruppe gehört zu den größten und renommiertesten Finanzdienstleistern der Welt und und bietet bieteteininternationales ein internationales Netzwerk Netzwerk bekannter bekannter Marken Marken mit erstklassigen mit erstklassigen Produkten. Produkten. Wir bündeln Wir bündeln die Expertise die Expertise von Spe-vonSpezialisten der Bereiche der Bereiche Sach- Sach- und und Unfallversicherung, Unfallversicherung, Lebens- Lebens- und und Krankenversicherung.Krankenversicherung,Vermögensverwaltung und Banking. Vor allem streben wir wir nach nach Spitzenleistungen in in unserem Alltag Alltag - das – dasheißt, in den Beziehungen zu unseren Kunden, unseren Aktionären, unseren unseren Mitarbeitern Mitarbeitern und und zur zur Gesellschaft.Gesellschaft. Die Allianz Die Allianz Gruppe Gruppe ist für ist über für 75 über Millionen 75 Millionen Kunden Kunden in rund in rund 70 Ländern 70 Ländern tätig. tätig.Die Allianz <strong>Suisse</strong> hat sich als vertrauenswürdiger Partner in Versicherungs- und Vorsorgefragen etabliert.Dies verdanken wir zu einem grossen Teil unseren engagierten Mitarbeitenden. Deshalb suchen wir Sie als alsSachbearbeiter/in InkassoMuttersprache Sachbearbeiter/in Französisch InkassoArbeitsort ZürichAufgabenAufgaben- Mahn- und Betreibungswesen der BVG- und Nicht Leben Verträge- Kontrolle und Freigabe der Mahnläufe– Mahn- und Betreibungswesen der BVG- und Nicht Leben Verträge- Selbstständiges Führen des operativen Tagesgeschäftes–- Kontrolle Bearbeitung und der Freigabe Inkassodossiers der Mahnläufe–- Selbstständiges Ausarbeiten von Führen Zahlungsplänen des operativen und Erstellen Tagesgeschäftes von Zahlungsvereinbarungen–- Bearbeitung Korrespondenz der mit InkassodossiersKunden, Gerichten, Ämtern–- Ausarbeiten Ansprechpartner von Zahlungsplänen für interne und externe und Erstellen Kundenvon Zahlungsvereinbarungen–-KorrespondenzMitarbeit im Berichtwesenmit Kunden, Gerichten, Ämtern- Ausarbeiten von BVG Insolvenzfällen (Sicherheitsfond)– Ansprechpartner für interne und externe Kunden– Mitarbeit im Berichtwesen– Anforderungen/Kenntnisse/ErfahrungenAusarbeiten von BVG Insolvenzfällen (Sicherheitsfond)- kaufmännische Ausbildung, idealerweise im Versicherungsbereich absolviertAnforderungen/Kenntnisse/Erfahrungen- in Sachbearbeitung Inkasso, BVG und allgemeine Versicherungskenntnisse erwünscht–-kaufmännischeFlair im UmgangAusbildung,mit Zahlen undidealerweisestilsichereimKorrespondenzVersicherungsbereichin Französischabsolviert- Muttersprache Französisch mit guten Kenntnissen in Deutsch– Kenntnisse in der Sachbearbeitung Inkasso, BVG und allgemeine Versicherungskenntnisse erwünscht– Flair im Umgang mit Zahlen und stilsichere Korrespondenz in Französisch– Zusätzliche Muttersprache InformationenFranzösisch mit guten Kenntnissen in DeutschHaben Sie noch Fragen? Frau K. Huber, Telefon 058 358 74 92 gibt Ihnen gerne weitere Auskünf-te über dieZusätzliche Stelle. Ihre Unterlagen Informationen nehmen wir gerne online entgegen.Haben Sie noch Fragen? Frau L. Wyss, Telefon 058 358 28 20 (laurence.wyss@allianz-suisse.ch) gibt Ihnen gerneReferenzcode AZCH-225563-7weitere Auskünfte über die Stelle. Ihre Unterlagen nehmen wir gerne online entgegen.Interessiert? Wir freuen uns auf Ihre Bewerbung.Referenzcode AZCH-225563-7Allianz <strong>Suisse</strong>, Ihr zuverlässiger Partner in Karrierefragen.Interessiert? Wir freuen uns auf Ihre Bewerbung.Allianz <strong>Suisse</strong>Allianz <strong>Suisse</strong>, Ihr zuverlässiger Partner in Karrierefragen.ZürichAllianz <strong>Suisse</strong>Zürich

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!