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Context N° 12 2010 - Salaire et consommation (PDF ... - Sec Suisse

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<strong>12</strong> <strong>2010</strong>Le magazine des employés de commercePostcode 1 SEC <strong>Suisse</strong> – CP 3072 – 2001 NeuchâtelJABCH-2001 NeuchâtelPP/JournalEconomieLa <strong>consommation</strong>va sauver la planèteInterviewAlain Sauser, directeurde Management TrainingPromotion professionnelleOpportunité unique ou cadeauempoisonné?


Vous avez trois bonnes raisonsd’adhérer à la SEC <strong>Suisse</strong>creativ collectionComptant quelque 55000 adhérents, la Société suisse des employés de commerce est la plus importante association de défense des intérêtsdes employés de bureau <strong>et</strong> de la vente. Elle s’engage en faveur de conditions de travail équitables, pour la formation <strong>et</strong> le perfectionnement <strong>et</strong>apporte son appui à ses membres pour tout ce qui touche à leur profession <strong>et</strong> à leur carrière.<strong>12</strong>3Conseils juridiques gratuitsAvez-vous une question au suj<strong>et</strong> de votre certicat de travail? Cherchez-vous un éclaircissement en ce qui concerne votre délai decongé? La SEC <strong>Suisse</strong> dispose de juristes compétents qui offrent d’aider ses membres de manière discrète <strong>et</strong> gratuitement. La cotisationenglobe une protection juridique. Vous trouverez des informations complémentaires dans le règlement de l’association.Des conseils <strong>et</strong> des informations sur votre professionVotre salaire est-il adapté à votre travail <strong>et</strong> à vos compétences? Changer d’emploi vous ferait-il avancer? Les conseillers de la SEC<strong>Suisse</strong> vous aideront à mieux connaître votre environnement professionnel. Si vous avez des questions au suj<strong>et</strong> de votre professionou carrière, ils vous conseillent de manière objective <strong>et</strong> compétente.PerfectionnementRessources humaines, comptabilité, langues: l’éventail des possibilités de perfectionnement est large. La SEC <strong>Suisse</strong> vous aide àsélectionner la lière de perfectionnement qui vous convient. Et ne perdez jamais de vue le plus important: en tant que membre, vousbénéciez de rabais substantiels auprès de certains centres de formation!Je désire progresser dans ma profession <strong>et</strong> adhérer à la SEC <strong>Suisse</strong>:MadameMonsieur*Prénom/Nom :*Rue/n°:Tél. (durant la journée):Adresse e-mail:Fonction:*NPA/localité:Tél. privé:*Date de naissance:Employeur/lieu:Pour les apprentis:Profession:Date de n d’apprentissage:Ecole/localité:<strong>Sec</strong>tion désirée:*Lieu/Date:*Signature:*Mention obligatoireA renvoyer à: SEC <strong>Suisse</strong>, Rue St-Honoré 3, case postale 3072, 2001 NeuchâtelLes adhésions peuvent aussi être transmises par Intern<strong>et</strong> à l’adresse: www.secsuisse.ch


EditorialSommaireR<strong>et</strong>rouverles vraies valeursEconomie 5La <strong>consommation</strong> va sauver notre planèteSeule une augmentation des salaires va pouvoir faireredémarrer l’économie.Interview 6L’arrivée de l’hiver est toujours l’occasionde j<strong>et</strong>er un fugitif regard rétrospectif surune année écoulée.Dans le monde du travail, la pressionexercée sur les salaires <strong>et</strong> les conditionsde travail de nombreux employés s’estune fois de plus accentuée dans les entreprisesen <strong>2010</strong>. A tel point que nombreuxsont les employés qui se r<strong>et</strong>rouventdans des situations inextricables.Un fléau des temps modernes qui a pournom «mobbing» <strong>et</strong> «working poor». Avec,comme conséquence, des gestes parfoisdésespérés – comme on en a constaté enparticulier en France – <strong>et</strong> qui se terminentpar des drames humains <strong>et</strong> familiaux.Les festivités de fin d’année doivent toutau contraire être l’occasion de renouerdes liens détendus par les aléas d’une viequotidienne qui se déroule à un traind’enfer.Malgré la baisse du taux de chômage quel’on constate dans notre pays, tous ceux quisortent du fil<strong>et</strong> social que constitue la prévoyanceinstitutionnelle viennent se noyerdans le nuage de valeurs statistiques quidérivent de l’évolution générale. A ce titre,ils sont radiés des chiffres officiels. Un peucomme la poussière que l’on cache sous l<strong>et</strong>apis. Il n’empêche que l’on devrait y regarderà deux fois car ces oubliés nous reviennentsymboliquement sous la forme d’unepluie d’étoiles qui se déverse sur le sapin deNoël. La boucle est bouclée. Le sordideréapparaît au milieu de nos réjouissancesdans une chaleureuse féerie. Sachonsnéanmoins cultiver un peu la notion debonheur pour la partager avec ces laisséspour compte. Cela nous pousse à vousadresser nos meilleurs vœux pour les fêtesde fin d’année avec une ferveur accrue.Pierre-Henri BADELRédacteur en chef <strong>Context</strong>La réinsertion dans le monde du travail reste indispensableUn entr<strong>et</strong>ien en tête-à-tête avec Alain Sauser,directeur de Management Training à Lausanne.Promotion professionnelle 8Opportunité unique ou cadeau empoisonné?Tout employé dynamique <strong>et</strong> compétent peut être amenéà reprendre un poste à responsabilité.Destin 9Un rêve qui devient réalitéMarisa Elia vient de concrétiser son rêve d’enfanceen reprenant un restaurant en vieille ville de Fribourg.Histoire d’une destinée hors du commun.Prix Egalité 2011 10Les discriminations persistentDepuis septembre, la composition du Conseil fédéralest majoritairement féminine. Cela ne signifie paspour autant que la cause des femmes soit définitivementgagnée.En bref 4Justice en marche: Le motif d’une résiliation doit être considéré dans son contexte <strong>12</strong>Nouvelles de la centrale 13Nouvelles des sections 14context <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>Page de couverture: photo Bene


4Actualitésquoi de neufAugmentation des cotisationsà l’assurance chômageDès le 1 er janvier, les cotisations à l’assurancechômage augmenteront de 2 à 2,2%. Prise encharge à parts égales par l’employeur <strong>et</strong> l’employé,ces contributions devraient ainsi perm<strong>et</strong>trede réduire la d<strong>et</strong>te de l’assurance chômage.Une part supplémentaire de 1% seraponctionnée sur les salaires compris entre<strong>12</strong>6 000 <strong>et</strong> 315 000 francs pour renflouer lescaisses.Les cadres allergiques aux réseaux sociauxEn <strong>Suisse</strong> <strong>et</strong> en Autriche, révèle une enquêteréalisée par le cabin<strong>et</strong> de recrutement RobertHalf, le nombre de cadres sceptiques par rapportà l’utilité des réseaux sociaux est plus importantque dans le reste du monde.Un film sur l’égalité salarialeUn film documentaire destiné aux entreprises<strong>et</strong> traitant de l’égalité salariale entre femmes<strong>et</strong> hommes, <strong>et</strong> soutenu par les partenaires sociaux<strong>et</strong> la Confédération vient d’être mis enligne <strong>et</strong> peut être consulté sur Intern<strong>et</strong> dansles trois langues nationales.www.equality-salaire.chLa marge des banques privées en reculLa méfiance des clients, la réorientation desbanques vers des produits à moindre risque,<strong>et</strong> les coûts engendrés par les mesures étatiquesvisant à accroître les réserves des établissementsbancaires va constituer un véritabledéfi pour les gérants de fortune opéranten <strong>Suisse</strong>, révèle une étude du cabin<strong>et</strong> PriceWaterhouse Cooper.Des pendulaires ravisSelon un sondage réalisé par le site Monster, lessalariés suisses sont deux fois plus nombreux àaccepter des emplois loin de leur domicile queleurs collègues allemands <strong>et</strong> autrichiens. Et ilssont une majorité à utiliser les transports publicspour se rendre à leur travail.Fléchissement de l’emploiEntre juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> octobre, la progression du niveaude l’emploi s’est replié à 10,7 points,alors qu’il s’élevait encore à 11,2 points au trimestreprécédent, annonce l’Institut de rechercheconjoncturelle (KOF) de l’Ecole polytechniquefédérale de Zurich. Cela necorrespond pas à une baisse de la créationd’emploi, mais à un léger fléchissement durythme des engagements.<strong>Salaire</strong> payé en euros: illégalPour contrer la surévaluation du francsuisse par rapport à l’euro, certaines entreprisesdépendant beaucoup de la clientèleétrangère ou exportant vers la zone euroont décidé de rémunérer leurs employés ouleurs frontaliers en euros. C<strong>et</strong>te dispositionest pourtant contraire à la législationsuisse, art. 323b al. A CO, qui précise que,sauf accord contraire, le salaire en numéraireest payé […] en monnaie ayant courslégal au lieu d’exécution du contrat. C<strong>et</strong> endroitest celui où le travailleur fournit saprestation, soit l’entreprise. L’accordcontraire évoqué par le code des obligationsimpose obligatoirement l’assentimentexprès de l’employé, ce qui nécessitede faire un avenant au contrat de travail sicelui-ci ne le prévoit pas expressément. Deson côté, l’article <strong>12</strong>1 al. 1 de la Loi fédéralesur le droit international privé (LDIP) mentionneque le contrat de travail est régi parle droit de l’Etat dans lequel le travailleuraccomplit habituellement son travail.Un employeur suisse n’a donc pas le droit deverser un salaire en euros sans l’accord deson employé. Il est vrai que l’entreprisepourra naturellement exercer des pressionssur sa main-d’œuvre pour accepter une telleclause, la menaçant de résilier son contrat.Ultime prolongation de l’indemnisationdes chômeursDans les cantons de Jura <strong>et</strong> de Genève, lenombre de jours d’indemnisation du chômagede 400 à 520 jours persistera une dernièrefois jusqu’à la fin mars, vient deconcéder le Conseil fédéral. Une décisionprise en raison du taux de chômage élevéque l’on constate dans ces cantons, <strong>et</strong> quitouche les personnes de plus de 30 ans uni-Modernisation de la formation dualeLa nouvelle loi sur la formation professionnellebasée sur le principe dual, c’està-direen alternance entre l’apprentissageen entreprises <strong>et</strong> l’acquisition théoriqueen milieu scolaire, a largement contribuéà la modernisation de la formation professionnelle,démontre un rapport élaboré àla demande du Conseil fédéral suite auquement. La nouvelle loi sur le chômageadoptée en votation le 26 septembre dernier,<strong>et</strong> qui entrera en vigueur en avril 2011,interdit en eff<strong>et</strong> un laps de temps d’indemnisationde plus de 400 jours. D’autres cantonspourraient encore demander un ultimedélai en grâce.postulat du conseiller national LaurentFavre. Le nouveau système de financementaxé sur les résultats contribue largementà la transparence de la politique enmatière de formation professionnelle,souligne ce rapport, qui dresse un bilande la situation six ans après la mise en pratiquede la nouvelle législation.La crise de l’emploi menace la démocratieLa montée du chômage sur le plan mondialconstitue une réelle menace pour la démocratie.En lançant c<strong>et</strong> avertissement, leFonds monétaire international (FMI) veutrendre conscients les pays du globe que lasituation des sans-emplois peut débouchersur des manifestations sérieuses pour lastabilité sociale des pays du monde entier.Le FMI prend le relais des avertissementslancés par le Bureau international du travail.La situation sur le front de l’emploi a enLes employeurs doivent acquitter lessalaires en monnaie locale uniquement,sauf accord spécifique.eff<strong>et</strong> empiré c<strong>et</strong> automne, avec 95 000 emploisperdus aux Etats-Unis en septembre.Une situation qui m<strong>et</strong> le gouvernementd’Obama sous pression. Dominique Stauss-Kahn, président du FMI parle même d’unegénération perdue. «Quand on perd son emploi,la stabilité sociale s’affaiblit. Cela menacela démocratie <strong>et</strong> même la paix» a soulignéDominique Strauss-Kahn. «Pour leshommes de la rue, une reprise sans nouvelemploi n’apporte pas grand chose.»context <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


La <strong>consommation</strong> va sauvernotre planète5EconomieSeule une augmentation des salaires va pouvoir faire redémarrer l’économie.C’est en eff<strong>et</strong> la <strong>consommation</strong> des ménages qui perm<strong>et</strong>tra d’estomperles craintes des investisseurs.Claude DuvalSeule une augmentation des salairesstimulera la <strong>consommation</strong> <strong>et</strong> aura un eff<strong>et</strong>sur la reprise économique dans les paysoccidentaux.La crise économique de ces dernièresannées a laissé des traces qui semblentindélébiles dans tous les milieux de la sociétécivile <strong>et</strong> de l’économie. Nul n’est restéindemne d’une situation qui pèse sur lasanté des ménages <strong>et</strong> accentue la précaritédes emplois dans le monde occidental. Toutessortes de théories ont été échafaudées envue de trouver la rec<strong>et</strong>te miracle à une situationqui semble désespérée pour une largefrange de la population. La débandade économiqueà laquelle doivent faire face certainspays, tels que la Grèce, <strong>et</strong> les mesuresprises en particulier en Grande-Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong>en France pour réduire les déficits publicsplongent ces derniers dans une situationqui pourrait se comparer à court ou moyenterme à un véritable chaos.Patrick Artus, professeur à l’Ecole polytechnique,professeur associé à l’Universitéde Paris Panthéon-Sorbonne <strong>et</strong>auteur à succès, a une idée bien précisesur ce suj<strong>et</strong>. Selon lui, l’end<strong>et</strong>tement desménages engendré par la crise économiqueque l’on vient de traverser va les pousserà réduire drastiquement leurs dépenses.Il en va de même des gouvernements.Quand aux entreprises, elles craignent dene pouvoir compter sur l’appui des banquespour financer leurs activités <strong>et</strong> leursnouveaux proj<strong>et</strong>s. Du coup, tout le systèmese grippe par manque de liquiditéssur le marché. C’est aux Etats-Unis que lasituation est la plus critique.Le redémarrage de l’économieencore trop timideEn 2009, 14% des entreprises américainessouffrant d’une certaine exposition auxrisques ont disparu. Et 4 millions de ménagesaméricains vont perdre leur maison en<strong>2010</strong>. Une situation qui a aussi des répercussionsnégatives en Europe. Cela engendredes craintes un peu partout dans lemonde. «Et que fait-on quand on a peur?»demande Patrick Artus? «On se désend<strong>et</strong>te<strong>et</strong> réduit ses dépenses.» Une réaction compréhensible,mais qui va totalement à l’encontred’un redémarrage de l’économied’autant plus qu’aux Etats-Unis, les entreprisesse portent globalement assez bien.Les gains de productivité atteignent 5% <strong>et</strong>les augmentations de salaires stagnent à1%. «C<strong>et</strong>te évolution arrive très violemmenten Europe» souligne Patrick Artus.Une crainte démesurée du risqueCe besoin de sécurité se ressent aussi trèsclairement dans le secteur de la finance.Les traces qu’a laissé la crise dans l’espritdes gens font que seules les valeurs qui nesont pas risquées ont la faveur des investisseurs.Et cela concerne tant les entreprises,les ménages que les banques, avec commeconséquence que l’ensemble des actionsdes entreprises majeures évoluent exactementsur la même ligne. La d<strong>et</strong>te publiqueaméricaine redevient un actif refuge malgrél’énorme déficit du budg<strong>et</strong>. Et cela uniquementparce qu’il n’est pas pensable quel’Amérique fasse faillite. «Il est à espérerque l’on recommencera à y regarder de plusprès sur les fondamentaux » souhaite vivementPatrick Artus.«Il faut espérer que le monde redeviendraintelligent <strong>et</strong> se rem<strong>et</strong>tra à se pencher sur lesfondamentaux.»La surthésaurisation des entreprisesplombe leur rentabilité«La thésaurisation est énorme tant chez lesassureurs, les entreprises que les banques»précise Patrick Artus. «Mais personne n’arriveà inciter à investir.»Dans les entreprises, c<strong>et</strong>te r<strong>et</strong>enue acomme conséquence une augmentation dela trésorerie sans que les bénéfices suivent.Pour maintenir leur rentabilité <strong>et</strong> satisfaireles actionnaires, il ne reste plus qu’une solution:réduire les dépenses, ce qui induitune pression accrue sur les salaires. Un<strong>et</strong>elle réaction est ainsi à double raison néfasteà l’ensemble de l’économie. «Dans l’espritdes chefs d’entreprises, on constatequ’il y a un véritable rej<strong>et</strong> de l’eff<strong>et</strong> d’irréversibilité»regr<strong>et</strong>te vivement Patrick Artus.Et rien ne sert pour les gouvernementsde subventionner des proj<strong>et</strong>s, car la plupartdu temps, il s’agit de produits fabriqués enChine ou en Inde, <strong>et</strong> que cela n’a pas d’eff<strong>et</strong>sur les économies occidentales. Tout auplus 1 à 2% d’emplois en 10 ans. Aux Etats-Unis, la mode aux technologies vertes n’aengendré par exemple que 2 à 3% de nouveauxemplois seulement. La seule réactionayant un eff<strong>et</strong> positif est donc de redistribuerles revenus dans la population.Il est vrai qu’une telle décision est difficileà faire adm<strong>et</strong>tre sur le plan microéconomique,mais c’est la seule qui pourraporter ses fruits sur le plan macro-économique.context <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


6InterviewLa réinsertion dans le mondedu travail reste indispensableUn entr<strong>et</strong>ien en tête-à-tête avec Alain Sauser, directeur de Management Training,qui dresse les grandes lignes de son action pour rem<strong>et</strong>tre les jeunes dans la réalitédu travail.Pierre-Henri BadelAlain Sauser, directeur de Management Training. «Je préfère de loin parler de simulationd’activité plutôt que d’opérations fictives.»Créée voici 15 ans par la section deLausanne de la Société suisse desemployés de commerce en vue d’aider lesjeunes universitaires ayant de la peine às’insérer dans la vie professionnelle, l’entreprisede pratique commerciale de Lausannea passé par différentes étapes au fildes ans. L’occasion d’en tirer les principauxenseignements <strong>et</strong> de dresser un bilande son action en compagnie d’AlainSauser, son directeur, qui a bien voulu répondreà nos questions.Quel bilan tirez-vous des 15 ansd’existence de Management Training?C’est un peu difficile de vous répondre, carcela ne fait que deux ans que je suis à la têtede c<strong>et</strong>te entreprise de pratique commerciale.Il faut pourtant relever qu’elle avaitété crée à l’époque pour ceux qui disposaientd’un diplôme universitaire. La situationa pourtant très vite évolué <strong>et</strong> le chômagea baissé fortement pour ce type depopulation. Si j’en ai dix par année sortantd’une filière académique, c’est beaucoup.Par la force des choses, Management Trainings’est donc réorienté de manière à accueillirl’ensemble des primo demandeursd’emploi, ainsi que les femmes qui désirentse réinsérer dans le monde du travail aprèsavoir interrompu leur carrière pour s’occuperde leur famille.Dans le secteur bancaire, on a assisté àde profondes mutations au cours de cesdernières années. Est-ce que cela s’estressenti au niveau de vos effectifs?Je m’attendais effectivement à une fortedemande de la part de personnes issuesdu monde de la finance, mais comme lesbanques de proximité <strong>et</strong> les banques privéesse sont bien sorties de c<strong>et</strong>te crise, ellesont aussi eu besoin de personnel, cequi n’a pas provoqué d’afflux chez nous.Quels sont les mécanismes les plusefficaces dans une entreprise de pratiquecommerciale telle que la vôtre?L’avantage de notre structure est que pourles 30 personnes en recherche d’emploi,on dispose de quatre animateurs pourl’encadrement. J’essaye de faire de c<strong>et</strong>teentreprise quelque chose qui se raccrocheà la réalité, même si l’on reste quandmême dans le cadre du monde virtuel. Etcela porte ses fruits. Depuis deux ans,c<strong>et</strong>te orientation nous rapproche de plusen plus des entreprises actives sur le marché.Il faut dire que jusqu’ici, par humilitépeut être, on restait encore trop fermé surnous-même. Depuis 2009, nous organisonsdes journées portes ouvertes destinéesaux entreprises.C<strong>et</strong>te année, nous avons pu accueillirdouze entreprises, chacune venant unedemi-journée pour se présenter sous l’angledes relations humaines. Elles indiquentaussi ce qu’elles attendent de la partdes candidats. C<strong>et</strong>te année, des engagementsont été réalisés dans les semainesqui suivirent ces visites. Dans l’ensemble,je reconnais que nous avons eu des réactionstrès positives.Nous avons aussi invité des sociétés deplacement. Avant, les dossiers qu’elles recevaientde nos stagiaires passaient directementà la poubelle. C<strong>et</strong>te année, on lesa conquis. Les dossiers qui leur sont soumissont désormais étudiés avec beaucoupplus de curiosité <strong>et</strong> d’intérêt. Ces visites<strong>et</strong> les discussions que nos stagiairesont avec les entreprises sont très appréciées,même si certains nous ont reprochéque cela leur faisait perdre du temps.Le taux de chômage tend à diminuer.Cela se ressent-il aussi sur vos effectifs?Non, les chiffres que nous livrent les statistiquesdiminuent bien, mais cela neveut pas pour autant dire qu’il y a moinsde demande. Notre taux de remplissageatteint 100% <strong>et</strong> nous avons une liste d’attentelongue de 15 candidats. Il faut direque quand le chômage a commencé à seréduire, le canton a fermé l’entreprise decontext <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


pratique commerciale Swiss Label. Et celaà la veille de la crise des subprimes. Unedécision qui a tout à fait manqué de visionsur le long terme. De ce fait, les 14 placesdont elle disposait ont dû être absorbéeschez nous.Est-ce dire qu’il faudrait pouvoirenvisager une extension de la capacitéde Management Training?Avec un effectif de 30 personnes <strong>et</strong> un tauxde rotation qui dépasse l’entendement,c’est déjà difficile de bien assurer l’encadrementde nos stagiaires. Je ne suis pascertain que l’on puisse faire du bon travailsi l’on était plus. Il serait préférabled’ouvrir une autre structure, par exempleoù tout se déroulerait en langue allemande.Nous avions fait c<strong>et</strong>te proposition,mais elle n’a pas été suivie.La demande est d’autant plus forte quedans le cadre des mesures de détectionprécoce des personnes souffrant d’unhandicap, l’AI aimerait nous confier aussides stagiaires. Mais comme les responsablesde l’assurance refusent de nous accorderdes garanties d’effectif, nous nepouvons pas prendre ce risque.Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dansle comportement des stagiaires quiarrivent chez vous?C’est tout bêtement le fait qu’ils reprennentconfiance en eux en très peu d<strong>et</strong>emps. Leur physionomie se modifie enune dizaine de jours. Cela tient au faitqu’on leur confie des responsabilités <strong>et</strong> lacharge de proj<strong>et</strong>s qu’ils doivent assumereux-mêmes.Le deuxième élément qui leur perm<strong>et</strong>de se rem<strong>et</strong>tre en selle est qu’on leur apportedes techniques de gestion commerciale.Quel appui leur apportez-vous concrètementpour r<strong>et</strong>rouver rapidement unemploi?Nous leur offrons des cours, un entraînement<strong>et</strong> du coaching de recherche d’emploien partenariat avec une société de recrutement.Le fait de suivre un telentraînement à l’extérieur de nos mursleur perm<strong>et</strong> de sortir de leurs habitudes <strong>et</strong>de s’ouvrir vers l’extérieur. Nous faisonsbien aussi de la simulation en interne,mais le fait d’être hors de nos murs lesrend plus proches de la réalité.Quelles sont les expériences les plusenrichissantes que vous avez eul’occasion de vivre dans le cadre de c<strong>et</strong>teentreprise de pratique commerciale?C’est de voir partir quelqu’un avant qu’ilait eu le temps d’achever son stage. Cen’est pas toujours grâce à nous, il faut bienl’adm<strong>et</strong>tre, mais je pense qu’il a été boostéà notre contact. Dans le cadre du quinzièmeanniversaire, nous avons invitétous les stagiaires qui sont passés cheznous. Ils furent très nombreux <strong>et</strong> ont reconnuavoir passé de bons moments ici.Quoi de mieux qu’un tel compliment?Quel est le rôle de la formation dansl’ensemble du mécanisme?Notre cahier des charges prévoit que laformation théorique ne représente que20% du temps passé chez nous. Notreautorité de tutelle nous demande de m<strong>et</strong>trel’accent surtout sur la pratique. Onnous a en particulier demandé d’arrêterles cours de langues <strong>et</strong> de comptabilité.Nous continuons à dispenser des courssur la gestion des salaires, les assurancessociales, les transports, la TVA, l’initiationau mark<strong>et</strong>ing. Tous ces cours sont assuméspar nos propres enseignants.Un seul intervenant externe vient étoffernos cours. C’est lui qui dispense la formationvisant à reprendre confiance ensoi. Le but de c<strong>et</strong> enseignement est nonseulement de reprendre confiance en soi,mais aussi d’arriver à se sortir d’un problèmeque l’on peut rencontrer.Qu’est-ce qui vous a amené à vousengager dans c<strong>et</strong>te expérience?C’est un peu le hasard. Ayant suivi une formationcommerciale, mais en disposant enoutre d’une longue expérience dans lesressources humaines, j’étais en quelquesorte prédestiné pour être à la tête d’un<strong>et</strong>elle structure. Et cela d’autant plus que j’aipassé par la case chômage à un certain momentde ma carrière professionnelle. Jecrois même qu’il n’est pas possible d’assumerune telle responsabilité si on n’a pasvécu soi-même les affres du chômage.Quelles perspectives avez-vous alors quele marché du travail semble redémarrer?En dehors des personnes qui se r<strong>et</strong>rouventà l’AI, il y a un créneau dans la formationpratique pour les écoles professionnellesqui forment des apprentis de commerce.On parle de la possibilité pour les jeunesde suivre des formations professionnellesdans les gymnases <strong>et</strong> les écolesprofessionnelles en y associant de lapratique dispensée au sein d’entreprisesde pratique commerciale. Qu’en est-ildans le canton de Vaud?Avec la nouvelle loi sur la formation professionnelle,il est effectivement envisageabled’obtenir un certificat fédéral decapacité en suivant une filière scolaire.Cela exige pourtant de l’accompagner destages pratiques qui pourraient effectivementse dérouler dans des entreprises tellesque Management Training.Le Canton de Vaud est un peu en r<strong>et</strong>arddans ce domaine, mais cela bouge.Comme on ne dispose pas de structurespour apporter de la pratique commercialeà ces jeunes dans le cadre de ManagementTraining, il faudra m<strong>et</strong>tre en place desstructures au sein des établissements deformation. Compte tenu de nos expériences,nous pourrions par contre leur êtred’un grand secours.A La Chaux-de-Fonds, ce système estdéjà appliqué <strong>et</strong> les élèves suivent déjàtrois semaines par an des stages au seinde l’entreprise de pratique commerciale.Quels sont vos espoirs pour les prochainesannées?C’est surtout d’acquérir plus de crédibilitésur notre activité. Les termes d’entreprised’entraînement, ou d’entreprise virtuelle,charrie une image péjorative qui nous dessert,même si l’appellation actuelle est entreprisede pratique commerciale. A cause decela, on a encore de la peine à se faire reconnaître<strong>et</strong> à modifier c<strong>et</strong>te fausse perceptionde notre activité. Je préfère de loin parler desimulation d’activité plutôt que d’opérationsfictives. En fin de compte, ce qui me tient leplus à cœur est de pouvoir continuer notreactivité pour redonner de l’espoir aux gensexclus du monde du travail.Propos recueillispar Pierre-Henri BadelR<strong>et</strong>rouvez tous les articles publiésdans <strong>Context</strong> sur le web à l’adresse:www.context.ch/fr7Interviewcontext <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


8Promotion professionnelleOpportunité unique ou cadeauempoisonné?L’aventure, ou la chance, peut arriver à tout employé dynamique <strong>et</strong> compétent:un jour, il est convoqué par son chef pour apprendre que la direction compte sur luipour reprendre un poste à responsabilité.Claude DuvalEtre appelé à devoir prendre desresponsabilités ne s’improvise pas.Photo: SiemensGénéralement honoré par une tellepromotion, rares sont les personnesqui réfléchissent aux conséquencesque cela peut avoir sur leur vie privée <strong>et</strong>professionnelle. La première réaction estde se demander si l’on est préparé à assumerune telle tâche. Une promotion peuten eff<strong>et</strong> être très valorisante si les résultatsescomptés sont au rendez-vous. Un échecpeut par contre s’avérer très décourageant<strong>et</strong> constituer un handicap sérieux pour lasuite d’une carrière professionnelle.Faire le point à tête reposéeCelui qui se sent prêt à affronter les défisd’une promotion doit commencer paradapter ou créer un cahier des chargesqu’il fera approuver par la direction. Cedocument sera établi sur la base d’undiagnostic détaillé du poste, des compétences<strong>et</strong> des exigences qui y sont liées.Cela lèvera les ambiguïtés <strong>et</strong> les quiproquosqui pourraient apparaître en ce quiconcerne la conduite des affaires, <strong>et</strong> despersonnes impliquées dans le cadre desresponsabilités du bénéficiaire de la promotion.Si un cahier des charges existedéjà, il faut demander s’il est toujoursd’actualité <strong>et</strong> si des adaptations sont nécessaires.Ne pas hésiter à se faire aiderL’autre point capital est de se faire assisterpar un coach durant la phase de transition.Il est important de bien comprendrece que l’on a à effectuer <strong>et</strong> si le rôle que l’onattend du bénéficiaire de la promotion estbien compris. Ce coach peut soit être unepersonne interne (supérieur hiérarchique,responsable des ressources humaines,collègue, <strong>et</strong>c.), soit un consultant externeou une personne expérimentée <strong>et</strong> deconfiance. C<strong>et</strong>te deuxième solution al’avantage de ne pas surcharger les cadresde l’entreprise, mais nécessite d’adopterun budg<strong>et</strong> pour ce genre d’assistance.La personne qui bénéficie de la promotionpeut conditionner son acceptionà ce genre de soutien <strong>et</strong> demander aussil’importance (nombre d’heures) dec<strong>et</strong> appui.Un tel coach sera très utile si un conflitapparaît en raison des tensions internesque peut avoir créé la nomination encause.Les entreprises les premières gagnantesLes entreprises sont les premières gagnantesà apporter leur assistance à un nouveauresponsable. En eff<strong>et</strong>, cela coûte toujourstrès cher de recoller les pots cassés après unéchec, <strong>et</strong> cela peut fragiliser ou déstabiliserune équipe <strong>et</strong> comprom<strong>et</strong>tre la bonne marchedes affaires. Sans compter qu’il faudrarecommencer l’opération dans les mois quisuivent pour lui trouver un successeur, quirisque de rencontrer les mêmes difficultés.Quelques conseils pour les nouveaux cadresLors de la prise de toute nouvelle fonction, le premier réflexe est d’établir une listedes qualités dont devrait disposer le nouveau dirigeant, <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre à jour les pointssusceptibles d’être améliorés, note le cabin<strong>et</strong> de recrutement Robert Half. Cela pourraitconsister à:– Développer ses capacités de communication écrite <strong>et</strong> verbale. Ces compétences éviterontde devenir un manager toxique, à savoir constamment critique, arrogant <strong>et</strong>caustique, inconstant <strong>et</strong> imprévisible, fermé <strong>et</strong> égocentrique. Il faut veiller à la qualitéde ses relations avec la direction générale, ses homologues, les responsables<strong>et</strong> employés des autres services.– Motiver les autres en expliquant le fonctionnement de l’entreprise, des proj<strong>et</strong>s encours <strong>et</strong> de leur action. Il faut féliciter ceux qui le méritent en public à chaque étapefranchie avec succès. Par contre, les reproches <strong>et</strong> les critiques doivent être dispenséesen privé. Il faut aussi être présent lors des phases délicates d’un proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> montrerl’exemple.– Fixer des objectifs susceptibles d’être atteints tout en étant ouvert aux propositionsde chacun des membres de son équipe.– Obtenir l’agrément de son équipe <strong>et</strong> de ses pairs sur les principaux objectifs stratégiques.– Reconnaître la contribution, les réussites des autres <strong>et</strong> partager ses succès avec lesmembres de son équipe.– Savoir ce qu’attend sa direction <strong>et</strong> avoir constamment en tête les objectifs les plusimportants.– Respecter les délais impartis <strong>et</strong> responsabiliser chaque membre de l’équipe sur lesprincipales échéances à respecter en contrôlant l’avancement des tâches <strong>et</strong> biengérer la charge de travail de chacun.context <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


Un rêve qui devient réalité9DestinDébarquée de ses Pouilles natales, Marisa Elia vient de concrétiser son rêved’enfance en reprenant un restaurant en vieille ville de Fribourg.Histoire d’une destinée hors du commun.Pierre-Henri BadelPhoto: Pierre-Henri Badelmois de mars <strong>2010</strong>. «La pomme ne tombejamais bien loin de l’arbre» évoque-t-elle àce suj<strong>et</strong> avec beaucoup d’humour. Les jeunesmariés sont ensuite r<strong>et</strong>ourné dans sonvillage natal pour s’occuper des parents dupère de Marisa Elia.Ce n’est qu’à 17 ans <strong>et</strong> demi qu’elle revienten <strong>Suisse</strong> après avoir suivi une écolehôtelière en cuisine dans son pays d’origine.Pour ses parents, il n’était pas questionde la voir partir toute seule en terreinconnue <strong>et</strong> la confie alors à sa tante quihabitait à Genève, où elle travailla commecuisinière quelques temps. Elle s’échappaensuite de sa tutelle pour partir faire unstage en Angl<strong>et</strong>erre, le temps d’apprendrela langue de Shakespeare <strong>et</strong> le traitementde texte.Marisa Elia a lâché un emploi sûr pour réaliser son rêve: reprendre un restaurant.Ce qu’elle a fait en mars dernier dans la basse ville de Fribourg où elle est désormaisà la tête du restaurant Le Sauvage.«Depuis que j’étais toute p<strong>et</strong>ite, je rêvaisd’avoir un restaurant» avoue MarisaElia. Pourtant, rien, au départ, ne semblaitla prédestiner à s’engager sur c<strong>et</strong>tevoie. Bien que ses parents se soient connusà Fribourg, c’est dans les Pouilles que MarisaElia a passé toute son enfance. SonTransparencedes données?père était en eff<strong>et</strong> venu en <strong>Suisse</strong> pour travaillerd’abord comme ouvrier, puiscomme infirmier à l’hôpital des Bourgeoisde Fribourg, où il rencontra sa futurefemme. Le couple se maria dans l’église dela basse ville de Fribourg, juste en face durestaurant que Maria Elia gère depuis leUn r<strong>et</strong>our en <strong>Suisse</strong> en forme de destinMarisa Elia revient ensuite à Fribourg oùelle décroche un emploi de cuisinière à lacafétéria de Michelin. Là déjà, le destin faitbien les choses. A force de répéter qu’elleaimerait bien s’essayer à la vie de bureau,ses désirs remontèrent aux oreilles de la responsablede service, <strong>et</strong> lorsqu’un poste se libéraaux finances, c’est à elle qu’on le confia.Elle passe ensuite un CFC d’employée decommerce «sur le tas» dans le cadre de l’article32 (anciennement 41) de la loi sur la formationprofessionnelle. Il lui fallut pourtantacquérir des connaissances plus approfondiesdansce métier <strong>et</strong>s u i v r edonc toutnaturellementdes coursde comptabilitécontext <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


10Destinde la SEC à Fribourg. «Grâce à GeorgesMarro, j’ai adoré la comptabilité car il avaitle don de l’enseigner comme je ne l’avais jamaisapprise auparavant» reconnaît MarisaElia. A tel point qu’elle décrocha un 6 à l’examenfinal. Ce goût des chiffres la poussa ensuiteà s’inscrire aux cours menant au brev<strong>et</strong>de comptable, qu’elle décocha en 2003 àcôté de son travail dans une fiduciaire. Onlui confia ensuite des missions toujours pluscomplexes, même jusqu’à s’occuper de l’implantationd’un système informatique. Parallèlement,elle se lança dans l’enseignementde la comptabilité, une disciplinepour laquelle elle avait de véritables atomescrochus, à l’école de la SEC de Fribourg.Se raccrocher à la vie réelle«J’aime quand même beaucoup tout ce quiest concr<strong>et</strong>» nous confirme-t-elle pourtant.Aujourd’hui mariée <strong>et</strong> mère d’un enfant enbas âge, son vieux rêve revint pourtant à lasurface. Quand on apprit son attirance pourla gastronomie, c’est tout aussi naturellementque le propriétaire du restaurant LeSauvage de la basse ville de Fribourg s’approchad’elle. A la tête de l’établissement depuismars <strong>2010</strong>, elle semble bien vivre sanouvelle vie. «C’est du concr<strong>et</strong>. Je peux enfinm<strong>et</strong>tre en application toutes mesconnaissances » avoue-t-elle. Cela n’englobepas uniquement la cuisine, mais aussila gestion du personnel, la facturation, lessalaires, la comptabilité analytique <strong>et</strong> laplanification budgétaire. «Je dois faire beaucoupde choses par moi-même, mais il fautaussi avouer que je possède le bagage pourbien faire» relève Marisa Elie.Un appui de renomRelever un tel défi n’aurait probablementpas été aussi aisé sans l’appui du chef PierrotAyer, célèbre cuisinier toqué <strong>et</strong> étoilé dela capitale des Zaehringen. Il lui prodiguenon seulement ses conseils, mais aussi sesencouragements dans des choix culinairespas forcément toujours évidents. Elle reconnaîtque reprendre un restaurant chargéd’autant d’histoire n’est pasaisé. «Cela représenteunec e r t a i n epression carnous avonsplacé la barreassez haute» nousMarisa Elia avec sa brigade du Sauvage de la vieille ville de Fribourg.confie-t-elle. Le restaurant a été refait dansun style moins classique qu’auparavant <strong>et</strong>en y apportant quelques r<strong>et</strong>ouches naturelles.Le cuir, le bois <strong>et</strong> le fer ont fait irruptionpar touches douces dans le restaurant, maissans exagération <strong>et</strong> parce qu’il fallait malgrétout composer avec un budg<strong>et</strong> qui n’étaitpas extensible à l’infini. Ce nouveau concepts’est inscrit dans un certain r<strong>et</strong>our aux sources,avec la réapparition du steak sauvage,un grand classique du lieu. Pour le reste, ilfaut compter sur l’imagination du chef CédricGigon qui propose un menu différent <strong>et</strong>toujours renouvelé à midi <strong>et</strong> le soir.La logistique, c’estaussi cela.Un métier de rencontre«Ce qui me plaît surtout dans ce métierest de pouvoir rencontrer de nouvellespersonnes chaque jour» adm<strong>et</strong> MarisaElia. Sa clientèle s’est beaucoup renouveléedepuis le changement de gérant. Dansc<strong>et</strong>te basse ville située presque à la frontièredes langues, <strong>et</strong> où près de la moitiédes autochtones parlent le «bolze», ce patoisvieux germanique qui a son traditionnelcarnaval, le Sauvage attire désormaisune plus large clientèle francophonequ’auparavant. De tels changements peuventdéstabiliser l’équilibre d’un établissement.«On accueille toujours aussi bienles Alémaniques, mais ils venaientjusqu’ici surtout parce que l’ancien patronavait créé une clientèle dans les cerclesgermanophones. On a encore tout àNotre devoir est de donner du plaisir aux gensqui viennent nous trouver.prouver» adm<strong>et</strong> Marisa Elia. «Jamais rienn’est acquis pour toujours. Chaque jour,tous les détails comptent. Nous essayonsde faire en sorte que tous ceux qui sortentd’ici soient contents» poursuit-elle. «Nousavons un véritable rôle social à tenir: apporterun peu de plaisir à chacun. Carpour certains, aller au restaurant est unmoment privilégié. On s’y rend souventpour fêter un événement, déclarer saflamme, signer un contrat qui marque untournant de sa vie…. Nous ne pouvons pasnous perm<strong>et</strong>tre de le gâcher» soulign<strong>et</strong>-elle.Gardez l’aperçu de tous vos envois par un simple clic <strong>et</strong> grâce à nosE-Services passez, transm<strong>et</strong>tez <strong>et</strong> contrôlez vos données d’envois. Plussous: poste.ch/e-logisticsPour les clients les plus exigeants du monde.context <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


Les discriminations persistent endépit des progrès réalisésDepuis septembre <strong>2010</strong>, la composition du Conseil fédéralest majoritairement féminine. Cela ne signifie pas pour autant que la cause desfemmes soit définitivement gagnée.11Prix Egalité 2011Le travail à domicile perm<strong>et</strong> de concilierplus facilement la vie professionnelle <strong>et</strong>familiale.En élisant une femme au Conseil fédéralpour remplacer Moritz Leuenberger,les chambres fédérales ont brisé l<strong>et</strong>abou de la majorité masculine au gouvernementhelvétique. Bien que c<strong>et</strong>te décisionait envoyé un signal fort à tous les milieuxconservateurs <strong>et</strong> traditionalistes, laSociété suisse des employés de commerce(SEC <strong>Suisse</strong>) est convaincue que des blocagessont toujours présents dans de nombreuxdomaines. C’est particulièrement lecas en ce qui concerne l’accès des femmesà des positions équivalentes à celles deshommes dans bon nombre de secteurs dela vie économique, sociale <strong>et</strong> politique denotre pays.Ne pas baisser la gardeAprès avoir lancé le Prix Egalité en 2002,2005 <strong>et</strong> 2008, la SEC <strong>Suisse</strong> est convaincueque sa tâche est de poursuivre ses effortsen faveur de l’égalité des droits entre lesfemmes <strong>et</strong> les hommes. Raison pour laquelleelle lance une nouvelle fois c<strong>et</strong>teinitiative <strong>et</strong> appelle les entreprises qui ontréalisé des efforts particuliers en faveurde la promotion de la cause féminine ausein de leur organisation à participer à lasélection 2011. Qu’il s’agisse d’institutionsou d’entreprises publiques, de p<strong>et</strong>ites,moyennes ou grandes entreprises, il suffitde remplir pour cela un questionnairequi servira de base à l’analyse des candidatures.Le prix Egalité 2011 sera décerné dansle courant du mois de mai.Tenir compte de l’évolution du marchédu travailLes entreprises qui n’envisagent pas deposer leur candidature sont invitées à répondreau questionnaire, de manière àperm<strong>et</strong>tre d’établir une enquête de manièreanonyme, dont les résultats serontpubliés sur Intern<strong>et</strong>.L’enquête de c<strong>et</strong>te année m<strong>et</strong> l’accentsur un thème spécifique en dehors desquestions générales, à savoir le travail àdomicile, une activité connue de nos jourssous le vocable de home office. Il s’agit eneff<strong>et</strong> d’une tendance qui s’est fortementaccentuée au cours de ces dernières années,car il perm<strong>et</strong> de concilier plus facilementla vie familiale <strong>et</strong> son activité professionnelle.Pourtant, il peut aussis’avérer très envahissant <strong>et</strong> empiéter dangereusementsur les moments de la journéehabituellement réservés aux loisirs, àla détente <strong>et</strong> à la famille.Il perm<strong>et</strong> aussi de réduire le trafic pendulaireentre les zones d’habitations <strong>et</strong> lescentres-villes où se déroulent habituellementles affaires.De précieuses informationsL’enquête réalisée à partir des informationscollectées auprès des entreprisesperm<strong>et</strong>tront de dresser un inventaire dela situation que l’on rencontre dans notrepays en matière d’égalité entre les hommes<strong>et</strong> les femmes.C<strong>et</strong>te photographie ponctuelle des habitudes,attitudes, de la réglementation <strong>et</strong>des actions en vigueur dans le monde dutravail constituera un précieux outil de référencepour tous ceux qui sont impliquésou engagés dans des actions en faveur del’égalité des genres. Plus nombreuses serontles entreprises qui feront l’effort derépondre à ces questions, plus l’image quel’on pourra se faire de la <strong>Suisse</strong> au travail<strong>et</strong> de sa propension à favoriser <strong>et</strong> promouvoirl’égalité dans les entreprises sera précise<strong>et</strong> exhaustive.Tous les responsables des ressourceshumaines sont vivement encouragés àparticiper à c<strong>et</strong> ambitieux proj<strong>et</strong>.Un jury hautementqualifiéLes lauréats de l’édition 2011 du PrixEgalité seront désignés par un jury composéde personnalités éminentes dumonde de l’économie <strong>et</strong> des milieux politiques,en l’occurrence:– Kathrin Arioli, cheffe du Bureau del’égalité entre les femmes <strong>et</strong> les hommesdu canton de Zurich– Jean-Charles Bruttomesso, de la directiondes ressources humaines <strong>et</strong>de la culture de Migros Genève– Silvia Strub, responsable du secteurdes activités rémunérées <strong>et</strong> égalitésdes salaires des femmes <strong>et</strong> des hommesau bureau d’étude de politiquedu travail <strong>et</strong> de politique sociale(BASS), Berne– Markus Theunert, président de l’Associationsuisse des organisationsmasculines <strong>et</strong> paternelles, BernePour tout renseignement:www.prixegalite.ch/frcontext <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


<strong>12</strong>Justice en marcheJustice en marcheLe motif d’une résiliation doitêtre considéré dans son contexteIl est possible de donner congé à un cadresans que cela se révèle abusif si ses prestationsne se dégradent qu’au bout d’un certaintemps.Michel a été engagé par une association enqualité de directeur. Son contrat est restéoral <strong>et</strong> aucun cahier des charges n’a été établi,bien que Michel ait présenté des proj<strong>et</strong>s.Dans un premier temps, ses prestations ontdonné satisfaction. Toutefois, plus tard, lepersonnel a commencé à se plaindre de sestrous de mémoire, de sa lenteur <strong>et</strong> de son indécisionsystématique. Des troubles de l’attention<strong>et</strong> de la concentration ont été relevés.A suivi une l<strong>et</strong>tre d’avertissement. Auterme de ce courrier, l’employeur impartissaità Michel un délai d’un mois pour «modifierde façon évidente sa manière de fonctionner».Son contrat a par la suite étérésilié.En droit suisse, la liberté de résiliationprévautLe contrat de travail conclu pour une duréeindéterminée peut être résilié par chacunedes parties. Pour être valable, un congé n’aen principe pas besoin de reposer sur unmotif particulier. Le droit de chaque cocontractantde m<strong>et</strong>tre unilatéralement fin aucontrat est toutefois limité par les dispositionssur le congé abusif.Le Code des obligations énumère des casdans lesquels la résiliation est abusive. Laliste n’est toutefois pas exhaustive <strong>et</strong> une résiliationabusive peut aussi être admisedans d’autres circonstances si celles-ci paraissentcomparables, par leur gravité, auxcas expressément envisagés.Nicole de Cerjat,juriste, responsabledu service juridiqueau secrétariat romandde la SEC <strong>Suisse</strong>,Neuchâtelcaractère qui nuisent au travail en commun.Ainsi, le Tribunal fédéral a déjà jugéque le congé n’était pas abusif lorsqu’il étaitdonné au travailleur qui, en raison de soncaractère difficile, crée une situationconflictuelle qui nuit notablement au travailen commun.Même si l’on considère le manque deconcentration <strong>et</strong> de mémoire, l’espritbrouillon <strong>et</strong> le manque d’esprit de décision,notamment, comme des éléments de la personnalité,il ressort clairement que c<strong>et</strong>te attitudea causé un préjudice grave au fonctionnementde l’entreprise, de sorte queMichel ne peut se prévaloir d’une protectionde sa personnalité: la résiliation reposesur un intérêt digne de protection.Le congé ne peut être donné pour éviterune prétention de l’employéMichel allègue par ailleurs qu’il avait demandéun contrat de travail écrit ainsiqu’un cahier des charges <strong>et</strong> que le licenciementa aussi été donné afin d’éviter cela. LeTribunal a alors constaté que le contrat oralétait parfaitement valable <strong>et</strong> qu’il n’existaitaucune divergence sur les prestations réciproques.Il ne ressort dès lors pas des faitsque l’employeur aurait été dérangé à l’idéede fournir ces documents. C<strong>et</strong>te revendicationa par conséquent été considéréecomme étant sans rapport avec la décisionprise par l’employeur de résilier le contratde travail. Le congé donné à Michel est dèslors valable.L’employeur doit protéger la personnalitédu travailleurL’employeur doit protéger <strong>et</strong> respecter, dansles rapports de travail, la personnalité dutravailleur. Dans certains cas, l’atteinte auxdroits de la personnalité peut rendre uncongé abusif. En eff<strong>et</strong>, le Code des obligationsdéclare abusif notamment le congédonné pour une raison inhérente à la personnalitéde l’autre partie, à moins quec<strong>et</strong>te raison n’ait un lien avec le rapport d<strong>et</strong>ravail ou ne porte sur un point essentiel unpréjudice grave à l’entreprise. Il n’y a doncpas de protection lorsque l’employé présentedes manquements ou des défauts deSEC <strong>Suisse</strong>service juridiqueCase postale 30722001 NeuchâtelTél. 0848 810 910 (membres)Tél. 0901 555 717(non-membres Fr. 2.50/min)context <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


13Pour une meilleure reconnaissancedes certificatsLa Société suisse des employésde commerce exige l’adoptionrapide d’un système de certificationreconnu à l’échelle internationale,basé sur une terminologielargement compréhensiblepour les qualifications professionnellesen vigueur en <strong>Suisse</strong>.Les détenteurs de certificats, diplômes<strong>et</strong> brev<strong>et</strong>s professionnelshelvétiques bénéficient d’un niveaude formation élevé, maisleurs titres ne sont pas forcémentperçus pour leur vraie valeursur le plan international. LaSEC <strong>Suisse</strong> propose d’adopterdes titres acquis lors d’une formationprofessionnelle supérieuredans un référentiel cohérent<strong>et</strong> reconnu par lacommunauté internationale. Ilfaudrait en particulier adopterun système basé sur la terminologiestandardisée des supplémentsde diplômes restituantune image sans équivoque del’ensemble des qualificationspropres au système helvétique.Cela perm<strong>et</strong>trait d’établir descomparaisons avec le cadreeuropéen de certification (enanglais EQF, abréviation de EuropeanQualification Framework).Enfin, la Confédérationdevrait garantir dans lesfaits l’accès aux filières universitaires<strong>et</strong> aux études postgradecomme le prévoit la Constitutionfédérale (art. 61a) <strong>et</strong> valoriser lesexpériences professionnelles.Mise à jour du portail Premier emploiLe portail pour les jeunes ayantachevé leur apprentissage a faitl’obj<strong>et</strong> d’une nouvelle mise àjour compte tenu de l’évolutiondes technologies. Il est désormaismoins suj<strong>et</strong> aux attaquesde personnes mal intentionnées<strong>et</strong> offre un meilleur niveaude sécurité. Le p<strong>et</strong>it «bug» dontcertains on eu à pâtir pendantun certain temps a été résorbé<strong>et</strong> le site fonctionne désormaisparfaitement bien.Rappelons que ce portail estdestiné aux entreprises quicherchent, dans leur région, dejeunes professionnels dans lesmétiers du tertiaire.La recherche peut se faire nonseulement en fonction de la région,mais aussi du type d’apprentissage<strong>et</strong> des compétencesparticulières des candidats.Les jeunes fraîchement émoulusde leur apprentissage peuvents’inscrire sur ce site qui offreune parfaite protection deleur sphère privée. Ils reçoiventun courriel de la part des employeursqui sont intéressés parleur profil sans que leur identitésoit révélée. Ces candidaturesanonymes offrent le maximumde garanties contre la discriminationen raison du genre <strong>et</strong> del’origine des candidats.Les employeurs effectuent de cefait la sélection sur la base decritères factuels.www.premieremploi.chNouvelles de la centraleLutte contre la discriminationdans les PMELa SEC <strong>Suisse</strong> a largementcontribué à alimenter la plateformeBoussole Eg@lité, un proj<strong>et</strong>européen regroupant denombreuses informations dédiéesà l’égalité des chances <strong>et</strong>la gestion de la diversité dans lemonde du travail. Ces renseignementsconstituent une précieusemine d’informationsdans le domaine de la gestiondes ressources humaines. Celaperm<strong>et</strong> aux responsables desRH d’améliorer leurs performances.Ce site Intern<strong>et</strong> perm<strong>et</strong>d’accéder à des groupes d’intérêtsprofessionnels en vue departager des expériences, deposer des questions, d’êtreconfronté aux difficultés <strong>et</strong> suc-Journée des vétérans 2011cès dans l’élaboration <strong>et</strong> le développementde synergies avecd’autres participants.Les cas pratiques <strong>et</strong> les expériencesvécues au sein des entreprisessont organisées selonquatre axes: recrutement, communication,gestion des ressourceshumaines <strong>et</strong> organisationdu temps. On y découvre enparticulier des témoignages surdes cas concr<strong>et</strong>s rencontrésdans des PME, de la documentation,des références juridiques<strong>et</strong> la possibilité de se m<strong>et</strong>treen contact direct avec lemonde du travail.http://egalite.learningboussole.orgTous les membres entrés à la SEC <strong>Suisse</strong> en 1961 <strong>et</strong> qui fêteront en2011 leur 50 e année d’affiliation à notre association sont invités àla Journée des vétérans qui sera organisée à leur intention le mercredi31 août 2011. Réservez d’ores <strong>et</strong> déjà c<strong>et</strong>te date en attendantune invitation qui devrait vous parvenir au début du mois d’avrilprochain.Des négociations salarialessatisfaisantesLa SEC <strong>Suisse</strong> <strong>et</strong> les autres partenairessociaux ont conclu unaccord avec la Migros au termeduquel l’enveloppe salariale del’ensemble des employés dugroupe augmentera de 1,25 à1,75% en 2011. De plus, tous lesemployés soumis à la conventioncollective de travail <strong>et</strong>ayant un taux d’occupation de100% bénéficieront d’une primede 750 francs. C<strong>et</strong>te dernièremesure correspond à une augmentationde salaire supplémentairemoyenne de 1,4%. Enadditionnant ces deux mesures,la croissance moyenne des salairesatteint 2,6% en valeurréelle. Pas moins de 84 000 employésdes coopératives Migros<strong>et</strong> de ses entreprises bénéficierontdes résultats de ces négociations,ce qui représente 70%de son effectif. En plus des cadres,les employés dont le tauxd’occupation est inférieur à 20%sont exclus de ce dispositif. Autotal, l’enveloppe salariale de laMigros sera ainsi valorisée de100 millions de francs en 2011.Le journal Private Banking devientLa Banque <strong>Suisse</strong>Ce journal fait partie des avantagesproposés par la SEC<strong>Suisse</strong> à ses membres. En eff<strong>et</strong>,30% de rabais leur sont accordéssur les abonnements annuelsà PME Magazine <strong>et</strong> LaBanque <strong>Suisse</strong>. Pour rappel,voir le lien ci-après: www.secsuisse.ch/Membres/Avantages/abonnements_axel_springerFerm<strong>et</strong>ure du secrétariat romandEn raison des fêtes de fin d’année,le secrétariat romand serafermé du vendredi 24 décembreau 3 janvier 2011. Il rouvrira àpartir du lundi 4 janvier.context <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


14Nouvelles des sectionsFribourgTél. 026 321 29 21info@secfribourg.chAssemblée générale de la sectionL’assemblée générale de la sectionde Fribourg s’est tenue le 11 octobre<strong>2010</strong>. Les membres présents ont admisFrédéric Repond au sein du comité.La situation financière de lasection ainsi que des cours de perfectionnementest saine. L’effectifdes membres est stable. Notre sectionparticipera au forum des métiersStart 2011 qui se tiendra à Fribourgdu 8 au 13 février 2011.Nouveau présidentAdministrateur de l’Association ducycle d’orientation de la Sarine campagne<strong>et</strong> du Haut-Lac français, FrédéricRepond a repris la présidencede la section à la suite de MonsieurGeorges Marro. Tous nos vœux l’accompagnentdans l’exercice de c<strong>et</strong>tenouvelle fonction <strong>et</strong> nous lui souhaitonsplein succès.DéménagementLe secrétariat est maintenant situédans le nouveau bâtiment de l’Ecoleprofessionnelle de Fribourg, salleE-206. La nouvelle adresse est lasuivante: SEC Fribourg, Varis 1, casepostale 1416, 1701 Fribourg.GenèveTél. 022 310 35 22info@sec-ge.chSurveillance de l’apprentissageLe 1 er septembre <strong>2010</strong>, Eric Wenker,secrétaire de la SEC Genève a étéélu président de la commission deformation professionnelle du pôlecommerce.Voyagez meilleur marchéLes membres de la SEC bénéficientd’un rabais de 5% sur les abonnementsdemi-tarif, les abonnementsgénéraux <strong>et</strong> les cartes journalièresaccompagnant les abonnements demi-tarif.Ces rabais sont aussi valablespour les membres de votre famille.LausanneTél. 021 3<strong>12</strong> 93 47membres@seclausanne.chDe nombreux lauréats!Nous félicitons les personnes cidessousqui ont achevés avec succèsleur cursus de formation.Brev<strong>et</strong> fédéral de spécialiste enressources humainesAubert Séverine, Dubach Nadia,Hirschi Danielle, Jenny Manuela,Maire Valérie, Michel Yaelle, MontagnaLaura, Mounir Sylvie, Paz Sandra,Rodrigues Marisa, Sartor Luis.Certificat d’assistant en gestionde personnelJessica Argese, Florim Bajramovic, AngelaBanchieri, Vinka Baumann, AlessandraBento, Stéphanie Berthoud,Sarah Boegli, Eunice Calvez, NicoleEugénie Carrupt, Rosa Caruso, ArmindaChappuis Aurangelica, GuglielminaCheseaux, Cédric Coupy, RominaCracchiolo, Olivier Cruchon, BrigitteDizerens, Jérôme Dubois, Katia Ferras,Nicolas Frund, Anne-Christine Germanier,Patricia Gétaz, Laurent Glassey,Christian Grobéty, Rozenn Guitton,Céline Hiddak, Caroline Huguenin,Silvia Jacinto, Jessica Jeanner<strong>et</strong>, NathalieKaufmann, Lidia Mabel KiltekaMontfort, Katrina Lancaster, Yann Leray,Sophie Levasseur, Fanny Lherb<strong>et</strong>te,Sibylle Mathys, Henri<strong>et</strong>te Mbaneze,Sébastien Meylan, Brigitte MeylanCharenton, Fabia Michiel<strong>et</strong>to, SéverineMinacci, Schlotterbeck Morganti,Vanessa Naguel, Sabrina Nicolier,La<strong>et</strong>itia Pagano, Luis Palencia, RomainePaolini, Coralie Pasche, FabiennePol<strong>et</strong>ti, Grégoire Pomey, Elisab<strong>et</strong>hQuinta, Audrey Regragui, Virginie Ross<strong>et</strong>ti,Marie-Claire Rossi, SandrineSchmutz, Carine Schmutz, FrançoisSchwob, Karine Scionis, Teresa Siegler,L<strong>et</strong>izia Sisto, Kristin Steiner, JenniferSturny, Christiane Tissot-Dagu<strong>et</strong>te,Fabienne Vauthey, Victoria VogelSidney, Céline Vorl<strong>et</strong>, Colin Wharton,Odile Zbinden, Rhea Zoganas.Diplôme professionnel de forcede venteHadj-Idris, Olivier Kraege, AnthonyMaillard, Joao Nave, David Romano,Bertrand Schmidely.Collaboration avec l’associationvaudoise des EMSDès le 1 er janvier 2011, la SEC Lausanneest le partenaire unique del’Avdems pour toutes les formationsdes domaines du management, dela finance <strong>et</strong> des ressources humaines.Dans le cadre de ce partenariat unnouveau brev<strong>et</strong> fédéral de responsabled’équipe dans des institutionssociales <strong>et</strong> médico-socialesest en cours.Départ d’Albin de MiévilleNous avons enregistré le départd’Albin de Miéville, assistant deformation, au 30 novembre <strong>2010</strong>.Nous lui souhaitons plein succèspour la suite de sa carrière professionnelle.Ferm<strong>et</strong>ure de fin d’annéeLe secrétariat sera fermé du vendredi24 décembre à 16h00 au lundi 3janvier 2011 à 08h00. Nous voussouhaitons de très belles fêtes defin d’année.Sion Valais/WallisTél. 027 203 55 65sec-valais@n<strong>et</strong>plus.chFerm<strong>et</strong>ure de fin d’annéeLe secrétariat sera fermé du22.<strong>12</strong>.10 au 06.01.11.Avantages pour les membresVous pouvez obtenir pour 600francs par année de chèques Rekaavec un rabais de 10%. Passez commandedurant les jours d’ouverturedu secrétariat ou par e-mail.Dernier délai <strong>2010</strong> pour les chèquesReka <strong>et</strong> les bons CFF: le 9 décembre<strong>2010</strong>.Assemblée générale 2011Réservez la date de notre prochaineassemblée générale qui aura lieu lelundi 14 mars 2011 à 18h30. De plusamples informations vous parviendrontpersonnellement.Cours d’appui pour apprentis <strong>et</strong>art. 32.édition françaiseEditeurSEC <strong>Suisse</strong>Société suissedes employés de commerceHans Huber-Strasse 4case postale8027 ZurichTél. 044 283 45 45<strong>Sec</strong>rétariat romandSEC <strong>Suisse</strong>Société suissedes employés de commerce3, rue Saint-Honorécase postale 30722001 NeuchâtelTél. 032 721 21 37Fax 032 721 21 38info@secsuisse.ch – www.secsuisse.chDirecteur de la publicationLuc PythonRédactionLes Editions du Couchant SA44, rte de Divonne, <strong>12</strong>60 NyonTél. 022 361 90 25Fax 022 362 05 13Pierre-Henri Badel, rédacteur en chefphbadel@ch.inter.n<strong>et</strong>Claude BieriFlorence DéruazPublicitéJMB PublicitéJean-Maurice Bloch243, rte des Fayards<strong>12</strong>90 VersoixTél. 022 950 05 81Fax 022 950 05 83jmb@span.chParutionMensuelle (9 numéros par an)6500 exemplairesTirage vendu selon REMP:4140 exemplairesConception graphiquePartner & Partner AGwww.partner-partner.comRéalisation <strong>et</strong> impressionImprimerie Saint-Paul, FribourgISDN 026 429 06 26ISSN 1424 – 5353Abonnements<strong>Suisse</strong>: <strong>12</strong> mois Fr. 46.–Kasim Abidovic, Jonathan Becciolotti,Marek Bütikofer, Laurent Chevallier,Ina Crescimone, Fatma ZohraRenseignements auprès du secrétariatou sec-formation@n<strong>et</strong>plus.chcontext <strong>12</strong>-<strong>2010</strong>


Collecte de NoëlUn signe de solidaritéPour la collecte de Noël de c<strong>et</strong>te année, la SEC <strong>Suisse</strong> a sélectionnédeux proj<strong>et</strong>s qui – même s’ils sont géographiquement très éloignésl’un de l’autre – poursuivent le même but. Ils visent tous deux àaider des jeunes à démarrer dans leur vie professionnelle sous lesmeilleurs auspices.La moitié de la collecte ira à l’association Glattwägs de Zurich. C<strong>et</strong>teinstitution aide des jeunes qui sont laissés à leur sort dans la difficilephase entre leur fin de scolarité <strong>et</strong> la recherche d’une placed’apprentissage. C<strong>et</strong>te association propose d’aider à la recherche dep<strong>et</strong>its boulots, des cours de rattrapage perm<strong>et</strong>tant de combler leurslacunes scolaires <strong>et</strong> des programmes individuels d’accompagnementau moment de l’entrée dans le monde du travail. Les principauxefforts de Glattwägs se concentrent sur la promotion des initiativesindividuelles <strong>et</strong> des compétences personnelles. Ce n’est pas lamotivation qui manque aux jeunes, estime l’association, pour poursuivreune activité raisonnée, mais ils doivent pouvoir compter surune orientation <strong>et</strong> une assistance.Nous voulons aussi soutenir un proj<strong>et</strong> de l’organisation d’aide audéveloppement Helv<strong>et</strong>as au Bhoutan. Ce p<strong>et</strong>it pays situé sur les contrefortsde l’Hilamaya – où la <strong>Suisse</strong> est présente depuis plus de40 ans – entreprend d’importants efforts pour développer un systèmede formation professionnelle afin de donner la perspective d’une vieautonome à des jeunes. Dans le cadre de ces efforts, Helv<strong>et</strong>as soutientdifférents proj<strong>et</strong>s, en particulier dans l’agriculture <strong>et</strong> l’économieforestière ainsi que dans le tourisme. Des connaissances dans lesdomaines de l’enrichissement <strong>et</strong> la commercialisation de leurs produitsleur sont dispensées sous forme de cours organisés demanière décentralisée.Dans notre métier d’employé de commerce, nous savons bien que laformation constitue un important préalable si l’on veut couler unevie heureuse en profitant de notre pouvoir d’autodétermination. Enfaisant preuve de générosité, nous donnerons une chance à des jeunesvivant en <strong>Suisse</strong> <strong>et</strong> à l’étranger qui n’ont pas été gâtés par le destin.Je vous remercie par avance de votre don <strong>et</strong> je vous souhaite dejoyeuses fêtes <strong>et</strong> une nouvelle année pleine de succès <strong>et</strong> de joie!Mario Fehr, président centralP.S.: La SEC <strong>Suisse</strong> continue naturellement de soutenir ses membres dans le besoin. En raison dela conjoncture économique actuelle, nous ne voulons en eff<strong>et</strong> pas abandonner nos efforts dans cedomaine. Les moyens financiers disponibles dans notre Fonds social nous le perm<strong>et</strong>tent.Pour verser vos dons: CCP 87-682 166-8, Kaufmanischer Verband Schweiz, 8027 Zurich

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