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Chut... 16 - Théâtre de Cavaillon

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pSamir, Wissam et Adnan Joubransamedi 13 novembre20h30<strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Cavaillon</strong>scène nationaleLe Trio Joubrantrio <strong>de</strong> oud palestinien pour la paixSamir Joubranoud, chantAdnan JoubranoudWissam JoubranoudLMD PRODUCTIONS / MAÏTÉAVEC LE SOUTIEN DE LA S.A.C.E.M.DURÉE : 1H15 environTARIF NORMAL 18€TARIF RÉDUIT 14€PÉCOU 10€PÉCOU - 26 ANS 7€Autour <strong>de</strong> la Palestineà l’occasion <strong>de</strong> la venuedu Trio Joubran,<strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> réflexion Autour <strong>de</strong>la Palestine (projections, débats...)seront mis en place du jeudi 11au dimanche 14 novembre,en connivence avec la MédiathèqueLa Durance à <strong>Cavaillon</strong>, les CinémasUtopia à Avignon et <strong>de</strong> nombreuxautres partenaires...Restez à l’écoute... !14Chaque soir, au journal télévisé, on nous montre <strong>de</strong>s conflits... et encore <strong>de</strong>sconflits. Le mon<strong>de</strong> chancelle et, c’est sûr, tombera à terre au prochain uppercut.Des conflits qui éclatent, ceux qui se transmettent <strong>de</strong> génération en génération,ceux que l’on croyait éteints et qui n’étaient qu’assoupis. Les images hurlentqu’il n’y a plus rien à faire tellement la haine et l’incompréhension sont enracinées.C’est peut-être <strong>de</strong>main qu’il tombera, le mon<strong>de</strong> ? Peut-être pas ? Non, jamais ilne tombera, le mon<strong>de</strong>, ou alors il se relèvera illico presto ! Faut gar<strong>de</strong>r espoir !Oui, il est toujours là, l’espoir ! Éternel ! Et si l’espoir <strong>de</strong> la paix est éternel, c’estparce que <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s hommes le gar<strong>de</strong>nt au fond d’eux-mêmes pour nepas le perdre et ne cessent, à leur façon, <strong>de</strong> le raviver. Ils sont nombreux et <strong>de</strong>tous horizons, ces femmes et ces hommes. Mais, on ne les montre jamais.On n’en parle jamais. Ils n’ont pas d’image au journal du soir. Comme si l’espoirfaisait peur et la guerre bien moins. Les frères Joubran sont <strong>de</strong> ces hommes qui“jouent <strong>de</strong> l’espoir”, en laissant leurs doigts courir et chanter en toute liberté surles cor<strong>de</strong>s du oud palestinien jusqu’au sublime...Écoutez ! Leurs prénom chantent aussi !...Samir, Wissam et Adnan !...Originaires <strong>de</strong> Nazareth, en Galilée,Samir, Wissam et Adnan Joubransont trois <strong>de</strong>s meilleurs joueurs <strong>de</strong>oud palestiniens. Ils interprètent entoute complicité un répertoireprécieux et sensible qui associethèmes traditionnels, compositionspersonnelles et improvisations.Révélation du festival 2002 <strong>de</strong>s“Nuits Atypiques <strong>de</strong> Langon”, le duo,formé par Samir et Wissam Joubran,offre une musique éminemmentsereine. Pourtant, à travers leursvisages, leurs yeux clos quand ilsjouent, on <strong>de</strong>vine par momentsl’affliction qui hante ces messagerspalestiniens. Dans leur nouvel albumTamaas, bouleversant, la pièce“Ramallah August 10” a étécomposée par Samir suite aubombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> sa maison,perpétré en pleine nuit, en 2001.Improvisations érudites, visite <strong>de</strong>mélodies traditionnelles et, surtout,comme suspendu entre colère etespoir, ce silence qui accompagne lanote. Le sublime.Samir Joubran, l'aîné <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxfrères et le lea<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la formation, vitaujourd'hui avec sa femme et leurenfant à Ramallah. Il est né en 1973au sein d'une famille riche entradition musicale. Son père, HatemJoubran, est un luthier reconnu dansl'ensemble du mon<strong>de</strong> arabe. Samère a appartenu au chœurMuashahat. C'est à l'âge <strong>de</strong> cinq ansque Samir découvre le oud avec sonpère. Il poursuit sa formation àl'institut musical <strong>de</strong> Nazareth. Puis,en 1995, il intègre le Conservatoiredu Caire, reconnu par tous lesspécialistes <strong>de</strong> la musique arabecomme l'institution majeure pour cetinstrument, apparenté par bien <strong>de</strong>spoints au luth. Pour faire connaîtresa musique et la pratique du oud,Samir participe à <strong>de</strong> nombreusesrencontres et festivals dans leMon<strong>de</strong> Arabe mais aussi en Europe.Il enseigne également le oud dans<strong>de</strong> nombreuses institutions etécoles. Dans le même temps, Samirsoutient activement un certainnombre d'initiatives, comme celle <strong>de</strong>faire connaître le poète Palestinien“Mahmoud Darwish”.Il ai<strong>de</strong> également à la mise en place<strong>de</strong> plusieurs événements tels que le“festival <strong>de</strong> l'été palestinien enFrance”, en 1996. Samir Joubran estaussi un compositeur reconnu. Il aainsi signé la musique d'un certainnombre <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> théâtre et <strong>de</strong>films palestiniens. C'est en 1996qu'il réalise son premier album,intitulé “Taqaseem”.Samir et Wissam Joubran, rejointspar Adnan, vont parcourir le mon<strong>de</strong>avec un répertoire <strong>de</strong> musiqueclassique arabe, <strong>de</strong> compositions et<strong>de</strong> reprises <strong>de</strong> textes poétiquesabordant <strong>de</strong>s thèmes universels. Ilslaissent aussi une large place àl'improvisation, jouant en phaseavec le public, au gré <strong>de</strong>s lieux ou<strong>de</strong>s manifestations, ce qui donne àchacun <strong>de</strong> leur concert une couleurdifférente... mais toujours celle <strong>de</strong> lapaix...

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