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Rapport Technique Final - ACP Fish II

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Projet <strong>ACP</strong> FISH <strong>II</strong>Investissements dans le secteur de la pêche et l’aquaculture en République du Congo et perspectives du secteurdans le cadre des réformes envisagées pour la restructuration de l’économie nationale à partir de 2011.Cependant, la production globale (Pêche maritime, continentale et aquaculture) est estimée à60 000 tonnes en 2007 et n’a jamais connu une évolution significative.La consommation moyenne, elle par contre, est estimée à près de 100 000 tonnes. Ce quiimplique des importations de l’ordre de 40 000 tonnes par an.TAB. 2 : Consommation nationaleAnnée 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010Production 49024 48894 51728 54728 54306 58448 59506 59966 54169 61268 64720Exportation 360 581 863 592 41 306 77 69 14 58 51Production 48664 48313 50865 54136 54265 58142 59429 59897 54210 61165 64669disponibleImportation 23193 25533 22790 34001 26998 28928 33317 30522 24591 39236 41554Ction nationale 71857 73846 73655 88137 81263 87070 92746 90419 78801 100401 106223Source: DG DouaneAu Congo, l’aquaculture est une activité limitée aux eaux continentales. L’aquaculturesaumâtre et salée n’existe pas encore. Elle se pratique sur tout le territoire national sauf dansle département de la Likouala. Elle est pratiquée en étang, à l’échelle familiale et artisanale.Après des dizaines d’années, l’aquaculture ne participe que pour une très faible part à laproduction nationale des poissons; en 2009, la production de l’aquaculture était estimée à56 T(Annuaire de FAO).Les raisons des contre-performances de la pêche et de l’aquaculture sont à chercher dans la faiblecapacité productive des sociétés exerçant dans le secteur et leur statut.Cet état des choses expliquerait, en grande partie, les faibles rendements observés dans lesecteur et son faible niveau d’incidence dans l’économie nationale congolaise, malgré la placede choix qui lui est réservée.Les priorités de la politique du secteur consisteraient à réduire ces causes decontreperformance et ainsi promouvoir le développement du secteur.L’APPRECIATION DES INVESTISSEMENTS DU SECTEUR DE 2000-2010Les résultats de la mise en œuvre du DSRP (2008-2011) montrent que le Congo a fait desprogrès significatifs en matière de stabilité macroéconomique, de gouvernance et de mise enœuvre des réformes structurelles. Des améliorations sont enregistrées dans la foulée au niveaudu système d’allocation des ressources, des mécanismes de passation des marchés, de laprogrammation et de l’exécution des investissements publics. Les perspectives s’annoncentainsi favorables pour l’assainissement des finances publiques et le renforcement de la gestiondes investissements publics. Ce qui, en fin de compte, devrait promouvoir une croissancesaine et forte porteuse d’un développement durable dans le cadre d’une économie diversifiée.Dans une économie qui est à la recherche d’une stabilité relative, la formation brute du capitalfixe relève des pouvoir publics. Il s’agit dans ce contexte, de mettre en place desinfrastructures qui favorisent un climat propice aux affaires (attrait des investissements privéspg. 14Ce projet est financé par l’Union EuropéenneUn projet mis en œuvre par Pierre KOUMBA

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