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feria du rizcamargue gourmandefestival du chevalp17N°174 | Septembre 2013 | www.arles-info.frle président à arles p2contournementautoroutiersur la bonne voie p14l’été detous lessuccèsArles, An 2013sur les pas de césairep25reportage à la cuisinecentrale p11

etour en imageSFrançois Hollande s’est rendu, à pied,dans plusieurs lieux d'exposition desRencontres -chapelle Sainte Anne, églisedes Trinitaires, espace Van-Gogh- et estallé à la rencontre de nombreux Arlésiens,et de touristes, français et étrangers.François Hollande a passé une longue après-midi à Arles, le 26 juillet. Une visiterépublicaine consacrée à l'importance de la culture pour l'emploi et l'économie.Accompagné d'Aurélie Filippetti, ministre de la culture, et de Marie-Arlette Carlotti,ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, le présidenta visité plusieurs expositions des Rencontres de la photo, s'est rendu aux arènes et a visitéla Maison du projet de la fondation LUMA.La ministre de la culture fait troisdéplacements à ArlesEn accompagnant le président de la République, c'était la troisième foisque la ministre de la culture Aurélie Filippetti venait à Arles depuis le débutdu mois de juillet. Elle a ce jour-là annoncé que le concours d'architectepour l'École nationale supérieure de la photographie, le seul grandchantier culturel du quinquennat, serait lancé d'ici la fin de l'année.Le 6 juillet, elle avait visité les expositions des Rencontres de la photo.Elle s'était rendue également à la Maison du projet pour découvrir lefutur aménagement du Parc des Ateliers. Elle avait, enfin, élevé FrançoiseNyssen, PDG des éditions Actes Sud, au grade d'officier dans l'Ordrede la Légion d'honneur.Accueil républicainAprès l’accueil par le maire et le président du Conseil régionalMichel Vauzelle, devant l’hôtel de ville, le Président aéchangé quelques mots avec les Arlésiens et les touristes surla place de la République.2 ARLES info | septembre 2013 | 174

etour en imageSLe président « impressionné »par le projet des Ateliers© ÉlyséeGuidé par François Hébel, directeur du festival des Rencontres de la photo,le président de la République a notamment admiré l'exposition consacrée àJacques-Henri Lartigue. « Ce festival est un événement exceptionnel qui a unrayonnement bien au-delà d'Arles, de cette région et de notre pays. »© L.ROUX-Fondation LUMAAvec Hervé Schiavetti et Michel Vauzelle, le président s'est rendu aux arènes,où il s'est fait expliquer la restauration que vient de connaître la couronneextérieure de ce joyau du patrimoine mondial. Un chantier pharaonique, quia nécessité dix ans de travaux et qui a été financé par l’État, la Région, le Départementet la Ville. Au cœur des arènes, François Hollande a pu admirer ledécor conçu par Christian Lacroix pour Les Nuits de l’art équestre et a assisté àune démonstration du Cadre Noir de Saumur, qui donnait une représentationde son spectacle ce soir-là.© Élysée« La culture, c'est aussi del'emploi et de l'économie »À l'espace Van-Gogh, le président s'est exprimé sur le thème de l'emploi dansle domaine de la culture : « Avec les Rencontres de la photo, le projet de lafondation LUMA, toute une industrie de la culture sera développée ici. Lesuccès de la culture, c’est aussi donner de l’espoir à ceux qui attendent unemploi » a conclu François Hollande.Le président de la République FrançoisHollande s’est déclaré « impressionné» par le projet de Parcdes Ateliers soulignant « qu’il n’y apas d’autre projet de cette dimensionen Europe ». « Arles est déjàune ville internationale, ce quevous lui offrez à travers ce lieu,c’est un apport culturel énorme,(…) une très belle expériencepour la France et pour la créationculturelle et économique » a-t-ildit à Maja Hoffmann, présidentede la Fondation LUMA.François Hollande a en effet conclusa visite à Arles par la maison duprojet aux Ateliers. Pendant 50minutes, alors que son programmeen prévoyait 15, le président dela République, entouré d’AurélieFilippetti, ministre de la culture,d’Hervé Schiavetti, le maire d’Arleset de Michel Vauzelle, le présidentde la région Provence-Alpes-Côted’Azur, a écouté et échangé avecMaja Hoffmann. La présidente dela Fondation a diffusé un messagevidéo de Frank Gehry, filmé la veilleà Los Angeles à l’attention du présidentfrançais. Le grand architectecalifornien y fait part de sa fiertéde travailler sur un projet d’envergurepour la France et a rappelé, luiaussi, l'importance de la culturepour l'économie.Devant la maquette représentantle futur Parc des Ateliers, MajaHoffmann a expliqué les grandeslignes de ce vaste campus culturel: sur six hectares, autour de latour de Frank Gehry, huit bâtimentsexistants seront rénovés afin deservir de lieux d’exposition. La tourelle-même, d’une hauteur de 56mètres, accueillera les collectionsde la fondation, des résidencespour les artistes, un restaurant. Letout sera intégré dans un immenseparc-jardin où sera installé égalementle siège des Éditions ActesSud. « J’espère que les travauxvont pouvoir commencer avantla fin de l’année » a précisé MajaHoffmann.La nouvelle École nationale supérieurede la photographie, dont ledirecteur Rémy Fenzy était présent,sera construite de l’autrecôté du boulevard Victor-Hugo.Le président a demandé que leconcours d'architecte soit lancéau plus vite.« Je suis venu à Arles car noussommes devant un projet national,européen, voire international,qui associe l’État, la Région,la Ville, l’association que sontLes Rencontres de la photo etune fondation de droit privé. Cetensemble donne à la réalisationsa force et son identité », a-t-ildéclaré.« La fermeture des Ateliers quia provoqué la perte de milleemplois, a été un sinistre pourla ville. Aujourd’hui, c’est unechance, car d’autres emplois yseront créés ». Hervé Schiavetti,le maire d’Arles, a d’ailleurs préciséque le chantier ferait travailler500 personnes et que dans dix ans,« mille personnes pourraient êtreemployées ici ». François Hollandea conclu sa visite en laissant, surle livre d’or de la Maison du projet,ces mots : « je suis émerveillépar ce projet qui va faire honneurà la France et à la culture. Avectoute ma reconnaissance pourcette exceptionnelle créativité ».174 | septembre 2013 | ARLES info3

etour en imageSLes Rencontres édition 2013le noir et blanc à l’honneurLa presse, française et internationale, est unanime : cette édition 2013 est un« bon cru ». Avec 50 expositions et 50 stages, le plus important festival dephoto au monde a choisi cette année le noir et blanc. Un choix radical, qui apermis d'exposer de grands noms -les français Lartigue et Bourdin, l'américainGordon Parks, le chilien Sergio Larrain dont c'est la première rétrospectiveorganisée... et de donner la parole également à ceux qui donnent unenouvelle jeunesse au noir et blanc : Jean-Michel Fauquet, Gilbert Garcin... Lefestival se poursuit jusqu'au 22 septembre, avec notamment « Une rentréeen image ». L'année dernière, 300 classes de la région, de la maternelle aumaster et 10 000 élèves ont pu ainsi venir passer une journée à découvrir lesexpositions.« Rien nepourrait sefaire sanscette affectionqu’Arlestémoigne auxRencontres »Jean-Noël Jeanneney, président duconseil d'administration desRencontres, le 1 er juillet 2013.Une préfète à l'écouteLe 1 er août, Marie Lajus, préfèteen charge de la coordination despolitiques de l'Etat visant à instituerde la cohésion sociale, était en visiteà Arles. Reçue par les acteurs sociauxet des élus de la Ville, elle est alléeà la rencontre des habitants desquartiers de Barriol, Griffeuille et duTrébon.Succès pour les Escales duCargoBien plus sympathique que le cyniqueDr House qu'il interprète pour latélévision, Hugh Laurie a rempli lethéâtre antique, pour le concert qu'ila donné le 18 juillet dans le cadredu festival Les Escales du Cargo. Lesautres têtes d'affiche, Lou Doillon,qui revenait après un concert cet hiverau Cargo, le groupe anglais Archive,ont finalement assuré au festival une« bonne année ».Projection : une ovation pourJean-Maurice RouquetteLe 6 juillet, lors de la dernière soirée de projection des Rencontres d'Arlesau Théâtre antique, trois des fondateurs du festival, Jean-Maurice Rouquette,Maryse Cordesse et Lucien Clergue, ont reçu le prix de la Société allemande dephotographie. Les spectateurs ont réservé à l'historien préféré des Arlésiensla plus belle ovation de la cérémonie.Au cours de la soirée, le prix Découverte des Rencontres, doté par la fondationLUMA de 25000 euros, a été décerné à Yasmine Eid-Sabbagh et Rozenn Quérépour la série « Vies possibles et imaginaires » ; le prix du livre historique àRosangela Renno et le prix du livre d’auteur à Antoine d’Agata. Et Ciril Jazbec,un jeune photographe slovène, a reçu le Photo Folio Review pour son reportagesur un petit village inuit en Alaska. Il sera exposé aux Rencontres 2014.4 ARLES info | septembre 2013 | 17412 000visiteurs, professionnelset amateurs de photo, ontfréquenté la semaine professionnelledu festival, du1 er au 7 juillet. En 2012, ilsétaient 11 400.La mascotteCette année, c'est un cygne, réalisécomme ses prédécesseurs, renard,chat, rhinocéros.... d'après le dessin del'affichiste Michel Bouvet.Hôtel de Chartrouse : deslocaux rénovés pour lesseniorsDans le très bel hôtel de Chartrouse,les locaux dévolus au club pourseniors de l’association EntraideSolidarité 13 ont été inaugurés le24 juin dernier par le maire d’Arles,Hervé Schiavetti, les élus et ColetteBruschini, présidente d’EntraideSolidarité 13. Cette associationdépartementale, soutenue par leConseil général des Bouches-du-Rhône, a pour but d’offrir à sesadhérents des activités culturelleset de loisirs, des voyages, etc…L’hôtel de Chartrouse, qui anotamment appartenu au maired’Arles, Guillaume de Chartrouse,au début du XIX ème siècle, comprendégalement six logements sociaux,aménagés par 13 Habitat.

etour en imageSLes monuments s'animentLancer le javelot comme un athlète romain, se battre comme un gladiateurou se glisser derrière le masque d'un tragédien... Le service du patrimoinede la Ville a proposé, tout l'été, des animations dans les monuments, avecdémonstrations et ateliers. Lundis médiévaux et mardis et jeudis romains ontséduit parents et enfants.Le cheval, vedette de la PegouladoLe 28 juin, après le rassemblement boulevard desLices, gardians, groupes traditionnels et tous les amoureuxdu costume ont pris la direction des arènes pour laPegoulado, point d'orgue des fêtes d'Arles. Mais cetteLes Nuits de l'artéquestre, le chevalen majestéLes arènes ont programmé cet étéquatre rendez-vous exceptionnelsavec les écoles d'art équestred'Europe. C'est la première fois queces institutions se produisaient àquelques jours d'intervalle dans lemême lieu. On a ainsi vu le Cadre noirde Saumur, l'École royale andaloused'art équestre de Jerez, l'École deLisbonne et l'École espagnole deVienne. Chacune d’elles perpétuel'art équestre à son plus haut niveau,créant de véritables opéras autourdu cheval. Des spectacles rares,mis en valeur par le décor créé toutspécialement par Christian Lacroix.année, le chorégraphe, Richard Bonnot-Saltet, a souhaitéque danseurs et chevaux évoluent ensemble sur lapiste des arènes. Et a voulu « une Pegoulado pour tous,ouverte aux néophytes, afin que la tradition perdure ».De jeunes Grecs invitésd'Arles dans le cadre d'unprogramme européenÀ l’occasion des fêtes traditionnelles d’Arles, en juin, leComité de jumelage Arles-Salin-Kalymnos a accueilli 17jeunes grecs de 18 à 25 ans, filles et garçons de l’île deKalymnos dans le Dodécanèse. Pour permettre leur visite,l’association a mobilisé le programme « Jeunesse enactions » de l'Union européenne car le comité de jumelagea estimé que la culture grecque avait toute sa placeau sein de Marseille-Provence 2013 en raison de l'importantecommunauté originaire de ce pays installée dans larégion.Au cours de leur séjour, les invités grecs ont visité unchantier de restauration du patrimoine, ont été accueillispar les élèves de la section hôtelière du lycée Pasquetau cours d’un atelier culinaire, avant de se rendre enCamargue rencontrer les descendants des Grecs venustravailler à Salin-de-Giraud ou Port-Saint-Louis. Enfin, le28 juin, un groupe de danse traditionnel a participé audéfilé traditionnel de la Pegoulado.Les rues en musique : desconcerts gratuits à traversla villeJazz, art lyrique, classique,fanfares... Les rues en musique, cesont onze concerts gratuits proposésà travers la ville par le serviceculturel, pendant le mois d'août. Desmoments de grâce, au détour d'uneruelle ou sur une place ombragéequi permettent de faire une pausemusicale en savourant des mariagessavoureux entre lyrique et beatboxou de se laisser emporter par unbon jazz. Le succès est toujours aurendez-vous.174 | septembre 2013 | ARLES info5

etour en imageSLe 27 juin, les Gipsy Kings enflamment les arènesQuel retour ! Après 25 ans d’absence, les Gipsy Kings ont retrouvé leur public arlésien et joué pourla première fois dans les arènes. Si Nicolas Reyes a tenu à expliquer qu’il était très difficile dechanter avec le vent, le groupe né à la Roquette a offert un show superbe, à la fois parfaitementmaîtrisé et plein d’émotions. « Merci à la famille, aux amis, aux voisins » a lancé Nicolas Reyes àun public très nombreux et qui a vécu ce concert comme une très belle fête.64 000 spectateurs sont venus partager les concertsdes Suds, soit 14% de plus que l'an passé.13 juillet [La Nuit]Une nuit de musique et de lumièreDes milliers de spectateurs ont assisté au feud’artifice et ont écouté les concerts imaginéspar les Suds le 13 juillet. Dans le cadre de MarseilleProvence 2013, les Suds ont organisé« la Nuit » avec pas moins de 30 concerts sur15 scènes différentes et plus de 200 musiciensqui ont fait danser le public jusqu’au petit jour,dans le centre ancien. Les places ont été prisesd’assaut tout comme les restaurants qui ontaffiché complet jusque tard dans la soirée. Surla place de la République, dans les cryptoportiques,sur la place Voltaire, au collège Saint-Charles ou encore dans la cour de l’archevêché,24 000 spectateurs enregistrés ont vibré au sondes musiques du monde. Une fête subliméepar le feu d'artifice, tiré depuis les quais deTrinquetaille par le groupe F, et exceptionnellementavancé d'un jour.Supinfocom fait son showSupinfocom, l’école de réalisation numérique d’Arlescréée par la Chambre de commerce du pays d'Arles,est aujourd'hui reconnue internationalement et sesétudiants recrutés par les plus importantes maisonsde production. Le 26 juin, la soirée de projection apermis de découvrir les courts-métrages réalisés parles élèves de la promotion 2013 de Supinfocom Arles etValenciennes, ainsi le film À la française, qui a remportéle prix du Siggraph 2013. Ses auteurs Julien Hazebroucq,Emmanuelle Leleu, William Lorton, Ren Hsien Hsu etMorrigane Boyer se sont rendus à Los Angeles en juilletpour la remise des récompenses.La nuit de La Roquette fait éclore les talentsMusiques, expos et projections ont animé le quartierde la Roquette jusqu’au petit matin, pour cette Nuitconsacrée à la photographie et à l’art, le 4 juillet 2013.Les organisateurs, CIQ de la Roquette, associations,collectifs et particuliers, ont proposé une trentaine derendez-vous dans les méandres des rues, sur les façadesdes maisons, dans les cours et les impasses en proposantaux visiteurs un Roquettoly, variante du Monopolyadaptée au quartier. Dans une ambiance vraimentchaleureuse, on a découvert au fil de la déambulationdes surprises, des inventions, des talents qui ont trouvéce soir-là un public conquis.Le festin de Méditerranée,la fête des saveursPlus de 600 convives étaient réunis, le 3 août, sur le quaiSaint-Pierre à Trinquetaille à la grande table du festin.Cinq cents d’entre eux ont goûté au repas imaginé parArmand Arnal, le chef étoilé du restaurant La Chassagnette,avec la complicité d’Afrique en Vie, de Solid’Arles,de l’éleveur Hadrien Poujol et du Centre français du riz,et partagé avec tous les autres une soirée en l’honneurdes saveurs du territoire. Le festin avait commencé dès lematin, place de la République, avec des dégustations deproduits régionaux et des ateliers pour les enfants.6 ARLES info | septembre 2013 | 174

L´ACTUUn nouveau commissaireà ArlesLes 130 fonctionnaires de police affectés au commissariatd'Arles ont officiellement accueilli lenouveau commissaire, le 9 juillet 2013. En chargedu district d'Arles, Cyril Pizoird, 30 ans, s'est dit« honoré » d'être installé dans la belle ville d'Arles.Je m'engage à faire honneur à cette région et cetteville, qu'on m'a présentée comme étant « viscérale». « Je veux vite découvrir sa culture pourmieux répondre aux demandes de la population.Je veux, enfin, prouver aux hommes et femmesdu district d'Arles que je suis à la hauteur de leurengagement. Je serais là pour vous soutenir, vousdéfendre le cas échéant et faire valoir votre engagement». Cyril Pizoird arrive de Nantes, où il étaitchef du service d'ordre public et de la sécurité routièredepuis 2010. Il remplace Sylvain Maubé, quiavait quitté ses fonctions en avril dernier.CheminotsLe Centre d'action sociale de la SNCF tient unepermanence à Arles pour les actifs et les retraités lemardi de 9h à 11h à la Maison de la vie associative.Tél. : 04 90 44 41 50.Plus de 120 000 visiteurs pourRodin, la lumière de l’AntiqueEn cinq mois seulement, plus de 120 000personnes sont allées découvrir l’expositionRodin, la lumière de l’Antique, labelliséeMarseille-Provence capitale européenne dela culture, au musée départemental Arlesantique. C’est un succès incontestable del’année et quasiment un record que l’on peutrapprocher des 400 000 visiteurs de la fameuseexposition César le Rhône pour mémoire quis’était déroulée d’octobre 2009 à janvier 2011.Le prochain rendez-vous, le 5 octobre prochain,attirera certainement beaucoup du mondeavec la présentation du chaland antique ArlesRhône 3, retrouvé dans le Rhône en 2007. L’occasiond’inaugurer l’extension du musée quiaccueillera ce chaland long de 30 mètres.200 000 clichés réalisés par les photographesmunicipaux entre 1975 et 2011 sont conservés au service des archives.Un médiabus à la pageLe nouveau médiabus de la Ville prendra la route mi-septembre. Au volant,Benoît et Robert vont parcourir environ 9000 kilomètres par an, en transportantplus de 3000 documents de prêt (livres, CD, DVD, revues) de la médiathèqued'Arles destinés aux habitants des quartiers et des villages. Son prédécesseuravait roulé pendant 20 ans. Celui-ci, réalisé sur mesure, présentetoute une série de nouveautés : un accès pour les personnes handicapées,le réseau informatique avec la mise en place de deux postes, une borned'écoute. Le châssis et son aménagement ont coûté 290 000 €, financés avecl’aide de la DRAC (40%) et du Conseil général (40%).Le médiabus, véritable ambassadeur culturel, réunit environ 1350 abonnés,enfants et adultes. Il dessert quinze sites : Trinquetaille, Le Trébon, Monplaisir,Griffeuille, Barriol, Pont-de-Crau, Gimeaux, Saliers, Albaron, Gageron, LeSambuc, Salin-de-Giraud, Mas-Thibert, Raphèle et Moulès.Prix de la Sécurité routière :25 élèves récompensésLes 25 élèves de CM2 des écoles la commune ayant obtenu les meilleuresnotes en matière de sécurité routière ont été récompensés le 2 juillet 2013, ensalle d’honneur de l'hôtel de ville.La Ville a offert différents accessoires sportifs à ces « bons élèves » de laroute, et un VTT au premier. Tout au long de l’année scolaire, des agents dela mairie interviennent dans les écoles d'Arles pour sensibiliser les élèves à laprévention routière et leur apprendre les règles pour se déplacer à pied ou envélo en sécurité. Monique Tibaron, conseillère municipale déléguée à la sécuritéroutière, a chaleureusement félicité ces jeunes pour leurs bons résultats.174 | septembre 2013 | ARLES info7

L´ACTUBrèves du conseilLors du conseil municipal du 29mai dernier, les élus ont votétrente-et-une délibérations. Ilsont notamment approuvé :Le lancement de la concertationpréalable à la création d'uneZAC sur le secteur « garemaritime, gare de Camargue » àTrinquetaille, avec les habitants,les associations locales pendantla durée d'élaboration du projet.D'accepter la donation de bijouxpour la Reine d'Arles et remercierles donateurs. Ces bijoux sontconfiés par la Ville à Festiv'Arles-Comité des fêtes d'Arles.L'achat de locaux boulevardClemenceau pour la policemunicipale.La reconduction de la carte« Pass'sports » pour la saison2013-2014 au prix de 5 € pour lesbénéficiaires.Accepter l'offre de participationde la Croix Rouge aux travaux derénovation des salles de l'anciencollège Mistral où l'associations'installera. La Croix Rougea proposé de financer 23,5 %des travaux avec un plafondmaximum de 17 000 €.35 délibérations étaient à l'ordredu jour du conseil municipal du26 juin 2013. Parmi elles :Pascale Picard, commissaire del'exposition Rodin, la lumièrede l'antique est recrutée commenouvelle responsable du MuséeRéattu.Contrat urbain de cohésionsociale : approbation des actionsde la programmation 2013.Présentation du rapportd'activité 2012 de la SEMPA(société d'économie mixte dupays d'Arles) qui gère 1256logements sociaux sur leterritoire de la commune.Loi Duflot : la Ville demandeexpressément l'agrément auniveau du dispositif locatifintermédiaire.Acquisition d'une partie del'ancien Crédit agricole pourréaliser un pôle de servicespublics.Appel d'offre pour l'acquisitionet l'installation de nouvellescaméras de vidéo protection.Prochain conseil mercredi 25septembre à 18 heures en salled'honneur de la hôtel de ville. Laséance est publique.ACA : le maillot du centenaireoffert à Louis NicollinÀ l’occasion d’un match amical qui opposait Arles-Avignonà Montpellier au stade Fournier, le 16 juillet, MarcelSalerno a remis le maillot du centenaire à Louis Nicollin,président du MHSC. Entraînement avant la reprise duchampionnat le 2 août, cette rencontre a également clôturéles festivités des 100 ans de l’ACA.1244 stages sportifs ontété suivis par 544 jeunes entre 6 et 18ans. Le service des sports a fait le plein(97,64 % de remplissage) pour les sixsemaines entre le 15 juillet et le 23 août.Terrains des MinimesLes études menées par la Ville sur l’aménagement dusecteur dit « des Minimes » sont engagées depuis mai2013. Ce travail (diagnostic) présentant les contrainteset potentialités du site est consultable dans le dossierde concertation en mairie d’Arles, à la direction del’aménagement du territoire, atelier d’urbanisme, 5rue du Cloître, escalier B 2 e étage, et dans les 5 mairiesannexes.Il est également disponible sur le site de la Ville :www.ville-arles.fr/mairie/4-avis-au-public/2-annonces-legalesLe Quai de la garemaritime réaménagéLe Symadrem engage une nouvelle tranche de travaux surles quais de Trinquetaille. Après avoir conforté la partiebasse, c’est à la partie haute que les entreprises vont s’attaquerdébut septembre sur la zone comprise entre les bâtimentsde VNF (Voies navigables de France) et la stationd’avitaillement de la société CAMPUS. Le chantier devraitdurer six mois. Il est prévu de construire un parapet quis’intégrera dans le paysage, avec une promenade en bétondésactivé, du même gabarit que le quai de la Roquette.Pendant les travaux, le plan de circulation du quartiersera modifié afin de préserver la sécurité des écoliers etdes habitants. Un parking et un cheminement piétonnierprovisoires permettront de compenser la fermeture à lacirculation du quai de la gare maritime.Thibaut Mallet, directeur technique du Symadrem a présentécette opération aux riverains, le 7 août, lors d'uneréunion publique en présence du maire d’Arles HervéSchiavetti, et de ses adjoints Nicolas Koukas, délégué auquartier de Trinquetaille et Jean-Luc Masson, délégué àl’aménagement du territoire.9 millions d'euros pourde grands projets« C’est un grand moment pour la ville d’Arles ».C’est ainsi que le maire d’Arles, Hervé Schiavetti, aprésenté la signature du protocole de financementpluriannuel 2013-2015 entre la Ville et la Caissedes dépôts et consignations, qui s’est déroulée ensalle d’honneur de l’hôtel de ville, le 22 juillet 2013.Ce protocole va permettre à la Ville de disposer definancements à hauteur de 9 millions d’euros sur troisans, sous forme de Prêts projet urbain (PPU) et dePrêts segment public local (PSPL). Ils seront utiliséspour mener à bien des projets d’aménagement urbain.« Je pense notamment à la valorisation de la frichesur l’emplacement des anciens établissementsLustucru », a indiqué Hervé Schiavetti.« C’est un grand jour pour Arles, a renchéri MichelVauzelle, car cet accord est la reconnaissance del’effort que la Ville fait pour l’assainissementde ses finances et cela montre aussi qu’Arles estconsidérée comme un pôle de développement économique».L'étoile sportive arlésienneWissam, Bilel, Kader et Ilies, habitants du quartierde Barriol ont la passion commune du ballon au pied.Ces jeunes ont créé une association, « l'étoile sportivearlésienne », avec in fine, l'ambition de monter unvéritable club de football, des plus de 18 ans, pour fairejouer les quartiers d'Arles. Parrainée par Fabien Camus,footballeur professionnel natif d'Arles, sponsoriséepar l'entreprise Bouhdel, l'association prend son envolet les chevilles ouvrières ont trouvé les arbitres et lesentraîneurs. Les inscriptions commencent dès le 28septembre. Les entraînements ont lieu les mardis etjeudis au stade Angelin au Trébon et au stade Morel àTrinquetaille (où se dérouleront également les matchs).Tél. : 06 95 82 48 638 ARLES info | septembre 2013 | 174

DOSSIER« La purée, c'est trop bon. Mais les betteraves,j'aime pas ».Parole d'expert : Noé, 4 ans et demi, livre sonverdict sur le menu du jour, servi au restaurantscolaire de la maternelle du Cloître. Autour delui, 45 bambins déjeunent en papotant. Lescantinières, Nicole et Claudine, et les ATSEM(agents spécialisés des écoles maternelles)veillent au grain, coupent la viande, s'assurentque tout le monde a goûté de tout, resserventles gourmands... C'est sans stress, sans larmeet plutôt joyeux. Ce jour-là, les 41 restaurantsscolaires de la ville ont reçu et servi le mêmemenu : betteraves vinaigrette, roti de porc (oude dinde), purée, fromage, kiwi. Un menu conçudeux mois auparavant par Anne-Guylaine Perrillon,directrice de l'établissement public etdiététicienne de formation.Les menus, entre équilibre alimentaire,éducation au goût et plaisirLe menu pour les scolaires constitue une base,adaptée ensuite aux différents convives, desbébés aux personnes âgées. En effet, à table !fournit les restaurants des maternelles et desprimaires, mais aussi les crèches, les foyers desseniors, le restaurant du personnel municipalet des étudiants, et les repas livrés chez les personnesagées. Cela fait donc six menus différentsà penser par jour, qui respectent les recommandationsémises par les pouvoirs publicsen matière de nutrition. Chaque repas doit comporterune source de protéines (viande, poisson,œuf ou de temps en temps légumineuse), unféculent (cela peut-être le pain), des légumesCombien « pèse »un menu type ?Melongardiane de taureauriz bio de Camarguebûche au chèvrecompote de poires492 kg260 kg de taureau de CamargueAOC260 kg70,2 kg (ou 390 unités de180 g)306 kgverts, des crudités (en entrée ou dessert) et unesource de calcium (fromage ou laitage). Il fautégalement veiller à proposer des repas variés, enutilisant les produits de saison (pas de saladesde tomates en janvier, par exemple), tout en limitantles plats gras, salés et sucrés. Enfin, trèsimportant, veiller à faire plaisir aux enfants !Les moules frites, les beignets de courgette oules pâtisseries maison remportent un grand succès.Dernier point à prendre en compte : la faisabilitéen cuisine. Ainsi, certaines recettes sonttestées avant d'être inscrites au menu, commerécemment un dessert à base de céréales au rizsoufflé façon rose des sables.Un grand soin est donc apporté à la qualité desproduits. Les fruits, les légumes et le riz proviennentde producteurs locaux, quand c'estpossible. La majorité des céréales (riz, pâtes, polenta,quinoa...), les lentilles, le fromage blanc etles yaourts nature, et plusieurs fruits sont issusde l'agriculture biologique. Enfin, la volaille estcertifiée (Label Rouge pour le poulet), la viandede bœuf garantie d'origine française...La sécurité alimentaire et l'hygièneDès qu'il entre à la cuisine centrale, chaquealiment fait l'objet d'un contrôle rigoureux.Sa température est vérifiée à chaque étape detransformation : à la sortie de la chambre froideoù il est stocké, au moment de la préparation,avant et après la cuisson si nécessaire, avantle refroidissement, le stockage, la livraison etaprès le transport, sur chaque lieu de livraison.Tous les matériels et ustensiles utilisés sont nettoyéset désinfectés avec des produits bactéricideset fongicides. Les trancheurs sont protégéspar un film plastique.D'autre part, chaque mois, plusieurs plats sontcontrôlés par le Laboratoire départementald'analyse.le prix de revient d'unrepas (comprenantl'achat des denrées,la confection,la livraisonet la rémunérationdu personnel desrestaurants scolaires) :14 €de 0,96 €à 2,91 €le prix payé par lesparents, en fonctiondu quotient familial.Chaque aliment fait l'objet d'un contrôlerigoureux avant d'être stocké.12 ARLES info | septembre 2013 | 174

DOSSIERLes aides pèsent des radis pour unesalade. Le poids des portions est fixé parles pouvoirs publics.La marche en avantUne fois les menus établis, ils sont rentrés dans unlogiciel de gestion, qui permet de déterminer lesquantités de denrées à commander et ingrédientsrequis, en fonction du nombre de repas à préparer.Les marchandises sont livrées à la cuisine centraleenviron une semaine avant leur utilisation.A leur arrivée, le magasinier vérifie la quantité,la qualité, la date limite de consommation et latempérature. Il les range ensuite dans les différenteszones de stockage : épicerie, chambresfroides pour les viandes, les fruits et légumes,produits laitiers, surgelés.De là, va s'enclencher la chaîne de fabricationdes repas. On l'appelle la « marche en avant »car une fois entré dans les locaux de la cuisine,chaque produit passe d'une salle à l'autre sansaucun retour en arrière, pour empêcher lescontaminations croisées.La fabrication des repasChaque jour, Jean-Christophe, le chef de productionorganise la fabrication des différentsplats qui seront servis le lendemain. Il dispose,toujours grâce au fameux logiciel, du nombrede repas à servir et des recettes à réaliser. Lesingrédients nécessaires sont déballés (les emballagesn'entrent pas dans la zone dite « propre »)et passent en salle de déconditionnement à 8°.Les étiquettes des emballages sont archivées.Avant ouverture, les poches et boîtes sont désinfectées,les fruits et légumes rincés à l'eauadditionnée d'un produit désinfectant.On entre alors en « zone de production froide »,c'est-à-dire la cuisine où sont préparés les platsne nécessitant pas de cuisson. Ce jour-là, Patrick,un des cuisiniers, était en train de trancherdu jambon cru, les aides pesaient des radispour une salade. Le poids des portions est fixépar les pouvoirs publics : une portion de cruditésdoit peser 40 grammes pour être servie enmaternelle, 50 grammes pour des primaires et90 grammes pour des adultes.En « zone de production chaude », du gratin depoisson, qui sort du four, est conditionné en barquette.Une aide-cuisinière pose une étiquette surchaque barquette : on y lit le nom du produit,la date de fabrication, l'heure de sortie du four,la date limite de consommation. Les barquettessont ensuite placées en cellule de refroidissement.Les plats chauds doivent impérativementpasser de +63° à +10° en moins de deux heures,c'est le principe de la liaison froide. Ils sont ensuiteentreposés en chambre froide « départ » à 3°.Là, l'allotisseur répartit les plats entre les différentspoints de livraison. Le lendemain, dès5 heures, les trois chauffeurs chargent leursvéhicules pour les trois tournées. Ils ont auparavantcontrôlé la température des produits et lesquantités. En arrivant au point de livraison, ilsvérifient cette fois la température de la chambrefroide où ils entreposent les barquettes.Retour à la maternelle du CloîtreÀ leur arrivée, les cantinières vérifient la températuredes plats livrés. Ils sont conditionnésen barquettes pour 8. À dix heures, les plats àservir chaud sont mis au four. Les cantinièresvérifient que les plats sont passés de +3° à +63°en moins d'une heure.Un échantillon de chaque plat est conservédans une boite en plastique étiquetée : c'est leplat témoin, qui peut servir à des analyses bactériologiques.À 11h15, l'eau et le pain sont mis àtable. Quand le service est terminé, la vaisselleest faite, la salle à manger, la salle de stockageet la salle de cuisson sont nettoyées et ferméesjusqu'au lendemain.Comments'inscrirePour les retardataires -car lesinscriptions ont commencé le 17juin dernier-Vous pouvez vous présenter auxbureaux d' « à table ! », avec :• le livret de famille,• un justificatif de domicile demoins de trois mois,• une photo d'identité du ou desenfants,• une attestation de quotientfamilial (QF) calculé par laCaisse d’allocations familiales(CAF) en cours de validité ouvotre numéro d’allocataire oupour les familles bénéficiairesde la MSA : la déclaration derevenus 2011 et prestationsMSA,• un relevé d’identité bancaire(RIB) pour le prélèvementautomatique.Après avoir rempli le dossierd'inscription, vous recevrezla carte d'accès au restaurantscolaire de chaque enfant. Elledevra être transmise au débutde l'année au restaurant de sonécole.A table !, 7, boulevard des Lices.Bureaux ouverts du lundi au vendredide 8h30 à 12h30 et de 13h30à 16h30. Fermeture exceptionnellele 6 septembre après-midi.+ d’infosur a-table-arles.frLes cantinières vérifient la températuredes plats livrés.174 | septembre 2013 | ARLES info13

AMÉNAGEMENTLe contournement autoroutiersur la bonne voieLa mobilisation des élus a payé : le contournement autoroutier d'Arles a été classé commeprioritaire par le gouvernement. La RN 113 sera délestée d'un trafic de transit trop dense ettrop dangereux, qui empruntera la future autoroute et le nouveau pont sur le Rhône. Avecà la clé, plus de sécurité, moins de bruit pour les riverains et un nouveau boulevard urbainpour circuler entre les quartiers d'Arles.Des informations publiées fin juinlaissaient penser que le rapportde la Commission « Mobilité 21 »pourrait ne pas classer le contournementd’Arles parmi les projetsprioritaires inscrits dans le schéma nationaldes infrastructures de transport (SNIT). Lesélus arlésiens se sont immédiatement mobilisés.Lors d'une conférence de presse le 22 juin,le maire Hervé Schiavetti rappelait la « nécessitéabsolue sur le plan de la sécurité » de ce projet,tandis que Michel Vauzelle s'engageait à en parlerdirectement au premier ministre Jean-MarcAyrault.Fin des travaux avant 2020Suite à cette mobilisation, le gouvernement l'afinalement annoncé le 12 juillet : le contournementautoroutier d'Arles est retenu par l’État.Une décision saluée par les élus, car cette premièreétape permet à ce projet indispensablepour la sécurité et le développement de la villeet du pays d'Arles d'être réalisé dans les délaisprévus, à savoir avant 2020.Ce projet est né en 1995. Son objectif estdouble : assurer la continuité routière entrel'Espagne et l'Italie et renforcer la sécurité notammentau droit de la traversée d'Arles, où laqualité de vie des 4000 riverains de la bruyanteRN 113 doit être améliorée.80 000 véhicules par jourPlusieurs accidents spectaculaires ont mis enlumière le danger de cet axe, où passent chaquejour 80 000 véhicules. Le transport de matièresdangereuses représente aussi un risque majeuren plein centre d’Arles, à proximité immédiatede quartiers très peuplés et de sites inscrits auUne « nouvelle »RN 113La requalification de la RN 113est un des éléments majeurs ducontournement autoroutier. Lesservices de la Ville et de l’Étattravaillent d'ores et déjà sur cedossier, même s'il ne pourra sefaire qu'une fois le contournementautoroutier réalisé. Uneétude, cofinancée par le Conseilrégional et l'État, a commencé enavril 2012. Elle permettra de poserles usages de cette artère etde dégager plusieurs scénarios.En plein cœur d'Arles, la RN 113deviendrait un boulevard urbain,un axe d'échange entre les quartierssur une zone stratégique,qui accueillera d'ailleurs le futurport de plaisance, voisin de laRN et de la presqu'île du cirqueromain.La requalification de la RN 113concerne les secteurs de Pont deCrau, Fourchon, le secteur du canald'Arles à Bouc, la presqu'îledu cirque romain, la Roquette, larive droite de Trinquetaille et latête de Camargue.14ARLES info | septembre 2013 | 174

AMÉNAGEMENTPatrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.Ce contournement est enfin un enjeu majeurpour le développement économique du territoire.560 millions d'eurosArles sera ainsi délestée d'un imposant trafic internationalgrâce à un tronçon autoroutier quireliera le péage de Saint-Martin-de-Crau à celuide l’A54 à la sortie d’Arles en direction de Nîmes.Cette opération, estimée à 560 millions d'euros,est financée par un concessionnaire (société autoroutière)qui sera en charge de la réalisation,l'entretien et l'exploitation de l'infrastructure.L’intérêt de la création de ce contournementréside aussi dans la requalification de la RN 113.Une fois l'outil en service, ces 12,6 kilomètrespourraient se transformer en boulevard urbainet redessiner cette partie du centre ville.Point de jonctionFuseau d'étude(source : décision ministérielle, février2005, DDE 13)Gares de péagelimite est et ouest du projetRéseau routier existantLimite du Parc naturel Régional deCamargueFuture autorouteUn tronçonde 13 kilomètresAu terme de nombreuses concertations, expositionset un travail de concert entre la DREAL (Directionrégionale de l'environnement, de l'aménagementet du logement), la Ville d'Arles et la Chambre decommerce et d'industrie du pays d'Arles, le fuseauSud Vigueirat a en effet été choisi. Cette variante aété retenue car elle évite les secteurs les plus sensibleset résout les problèmes liés à la pollution etaux transports de matières dangereuses. Ce tracé de13 kilomètres en 2 fois 2 voies prendra son originesur l'A54 à l'ouest, au niveau de l'échangeur d'Eyminy,franchira le Rhône et se poursuivra au Sud ducanal du Vigueirat qu'il traversera pour rejoindre laRN 113 au lieu dit « Balarin » à l'est d'Arles. Sa miseen service devrait être effective en 2020.Les dates clés1995 : premières études et propositionsde fuseaux.7 février 2005 : approbation desétudes préliminaires par décisionministérielle, choix de la variante« Sud Vigueirat ».2005 à 2006 : études préalables surle fuseau Sud Vigueirat.2007 : Lancement du Grenelle del'Environnement.2008 à 2011 : Après une évaluation,le contournement autoroutier d'Arlesest retenu au projet du SNIT.Octobre 2011 : validation par lecomité de pilotage du bilan de laconcertation publique et des orientationsdonnées pour la suite du projet.2012/2013 : poursuite des études(études préalables et étudesd'avant-projet)2013 : la commission Mobilité 21,nommée par le ministre des transports,examine différents projetsd'infrastructures afin de les hiérarchiseret prioriser au niveau national.Juillet 2013 : Le premier ministreannonce l'inscription du contournementautoroutier d'Arles dans le SNIT.Le calendrierdes travaux2013 : Élaboration du dossierd'enquête préalable d'utilité publiquesur le tracé retenu.2013/2014 : Enquête publique.2014 : Déclaration d'utilité publique(DUP).2018-2020 : Travaux.2020 : Mise en service.174 | septembre 2013 | ARLES info15

initiatives3DFM monte le sonLa radio associative arlésienne développe ses services et sesactions. Avec toujours la même exigence de qualité.Écouter du bon jazz avec vue sur les arènes.Point de vue unique. Et son unique. Celui duJazz Trium, le club de jazz de la radio 3DFM quise tient tous les deux mois dans les locaux de lastation, en face de l'amphithéâtre donc. Et celuide la station en général, que l'on peut désormaisemporter partout avec soi, même loin desarènes, en flashant une application pourAndroïd et iPhone. Une nouveauté offerte parla radio associative, guidée par une exigence :faire partager la culture du son.Cela commence par la programmation : sur97.00 Mhz, on ne serine pas à longueur de journée du prêt-àécouterpour bande FM. Le directeur des programmes depuis2003, Gérald Martin, concocte un mix réfléchi de soul, groove,jazz, world, rock, pop et même classique… Depuis l'enfance, cetamateur de bonne musique traque les sons. « Et j'ai toujourspartagé mes découvertes, raconte Gérald Martin. En animant dessoirées, en travaillant dans le monde de la musique et aujourd'huià la tête de 3DFM. »Avec son équipe, deux journalistes, un technicien, un chargéde communication, sans compter la trentaine de bénévoles, ilapplique la même exigence aux activités menées avec des publicsGérald Martin, le directeur artistique etGeorges le technicien (à droite)dans le studio de 3DFM.extrêmement différents. Depuis 3 ans, GéraldMartin conçoit une émission culturelle avec desdétenus du centre de détention de Tarascon.L'une des rares du genre à être diffusée sur lesondes. Des ateliers d'écriture et d'enregistrementpour les ados sont organisés dans les centressociaux de la ville. Les classes de seconde dulycée Pasquet consacrent chacune un trimestreà l'écriture et l'enregistrement de chroniques.La radio produit également une série dechroniques hebdomadaires, en partenariat avecle musée Réattu, autour de l'exposition Nuage.Un projet de collaboration est d'ailleurs à l'étude avec le muséedépartemental Arles antique, à propos de son extension.Cette année, d'autres nouveautés sont annoncées : la créationd'un label pour commercialiser des « compils » de musique etde documents sonores, notamment. Une telle présence, cela aun coût. Radio 3DFM est subventionnée par la Ville, le Conseilrégional, le Conseil général, le ministère de la Culture. Un peude publicité mais volontairement limitée, pour ne pas parasiterles plages d'écoute. Aussi, cette année, une campagne d'appel auxdons est lancée. Une autre forme de partage.Radio 3DFM : 97.00. radio3dfm.comsoutient AEROcameraC'est ce qui s'appelle unecomplémentarité fructueuse :Daniela Schultze, après sesétudes de commerce, et FabienPolizzi, formé aux techniquesaudiovisuelles, ont créé, enavril dernier, AEROcamera.Leur activité : réaliser de laphotographie aérienne sansavion ni drone, ce qui réduitconsidérablement ses coûts etla rend accessible à de petitesentreprises. L'appareil photoest fixé sur un mât et hisséjusqu'à 20 mètres de haut aumaximum grâce à un trépiedtélescopique. Les prises de vuesont contrôlées depuis la terregrâce à un moniteur.Les clients potentiels ? Lesagences immobilières quiveulent offrir des vues plusexplicites des biens à vendre,les entreprises de BTP, lesorganisateurs d'événementsqui souhaitent rendrecompte de l'importance d'unemanifestation... Vue du ciel,la communication prend toutde suite une autre dimension.AEROcamera détient les droitsd'exploitation pour la Francede ce système (le trépied et lemât) inventé en Allemagne etcommercialisé depuis plusieursannées dans ce pays mais aussiaux Pays-Bas, au Royaume-Uni...Quand Daniela et Fabien ontsollicité Initiative Pays d'Arles,en janvier dernier, Daniela avaitdéjà bouclé le business plan.Leur sérieux et l'originalité del'idée leur a permis d'obtenirprêt d'honneur et prêt bancaire.Aujourd'hui, l'associationcontinue à suivre les deuxassociés et les aide notammentà développer leur réseau.16ARLES info | septembre 2013 | 174

ÉVÉNEMENT cultureferia du riz :des goÛts et des couleursEn septembre, la seconde Feria d'Arles célèbretous les plaisirs de la Camargue. Dans les arènes, l'art taurin sous ses différentes formesest à l'honneur : la tauromachie « classique » est bien sûr représentée avec quelques-unsdes grands toreros d'aujourd'hui face aux toros des plus importants élevages. Novilladas,corrida portugaise viennent enrichir ce programme. Et puis, pour la deuxième année, lechampionnat d'Europe des recortadores réunira les meilleurs de cette course de taureauxpratiquée essentiellement dans le nord de l'Espagne.La Feria du riz ne se résume pas à la seule tauromachie. Dans les rues, Camarguegourmande et ses artistes-artisans du terroir, le festival du cheval et les animationsproposées par le comité de la Feria parent la ville d'une ambiance de vacances.174 | septembre 2013 | ARLES info17

ÉVÉNEMENTLes cartelsLe 6 septembre17h30, novillada piquée avec le vénézuelien CésarValencia, l'espagnol Francisco José Espada etl'arlésien Lilian Ferrani qui affronteront les novillosde la ganaderia raphéloise Dos Hermanas.22h, les toreros cèdent la place aux recortadores.Sauts au-dessus du taureau, écarts à la dernièreminute : les participants rivaliseront d'adresseet d'audace pour remporter le titre de championd'Europe. L'année dernière, la soirée avait conquisun public nombreux.Le 7 septembre17h30, La corrida Goyesque est exceptionnelle àplus d'un titre. Non seulement parce que le matadorEnrique Ponce sera à l'affiche aux côtés de El Juliet de Juan Bautista pour combattre les toros del'élevage Domingo Hernandez. Mais aussi parceque le decorum des arènes sera imaginé par RudyRicciotti, l'architecte du Mucem. Malgré le secretqui entoure son travail, on sait que des tentures develours pourraient magnifier l'amphithéâtre et le solserait totalement couvert de pétales de roses.Le 8 septembre11h, place à la corrida portugaise absente de la pistedepuis 12 ans. Fermin Bohorquez, Joao Moura etGines Cartagena se confronteront aux toros de Gallon.17h, corrida avec El Cid, Manuel Escribano quitriomphait face aux Miuras à Seville en avril dernieret le meilleur torero du Mexique Diego Silveti quiseront face aux toros de la Quinta.Enrique Ponce Gines Cartagena Joao MouraLa Feria de toutes les tauromachiesPlus les années passent, plus la Feria d'Arles est plurielle.Un choix évident pour le directeur des arènes Luc Jalabert : « nous n'avons pas unpublic mais des publics ». La Feria du riz s'inscrit dans cette logique. Sur le sabledes arènes, différentes pratiques de l'art taurin sont programmées les 6, 7 et 8septembre : la tauromachie dite classique, deux novilladas, une corrida goyesque,une corrida portugaise et des recortadores. « Si on ajoute la course camarguaisepour la Feria de Pâques, la temporada arlésienne a balayé, cette année, toutes lestauromachies » explique Luc Jalabert qui essaie là d'attirer un public plus régional,plus familial. Car chaque année la problématique est la même, comment séduirel'aficion ou le curieux alors que les vacances scolaires sont terminées et la rentréeentamée depuis une semaine. Diversifier et ouvrir l'éventail des propositions estune alternative que l'empresa adopte à chaque saison.Les bodegasLes petits Arlésiens au square Morizot.Club taurin Antoni, 16 rue de la Liberté.Los Maletillas, 19 rue des Arènes.La Muleta, 5 rue de la Paix.Les Andalouses, église des Frères-Prêcheurs,rue du docteur-Fanton.Los Ayudantes,cour de l'Archevêché.La goyesque en musiqueL'orchestre des arènes anime régulièrement les paseosdes corridas. Pour la goyesque, les choristes d'Arles et deVoce, Blandine Arbel en soliste se joignent à l'orchestreChicuelo II pour interpréter plus d'une vingtaine de pasodoble, avant et pendant le paseo, et durant les faenas.Camargue GourmandeDu 6 au 8 septembre, producteurs etartisans investissent la place de laRépublique pour faire découvrir les richessesdu Pays d'Arles : riz de Camargue, huiles d'olives,fromages de chèvre, produits bio et AOC, vins etlégumes bio, savons et voiles corporels au laitde jument , bottes et selles camarguaises. Unnouvel artisan fait son entrée dans la manifestation: il fabrique du papier de riz après uneformation chez des maîtres japonais.Ce sera également l'occasion pour les visiteursde participer à différents ateliers culinaires etde déguster les mets locaux. Les plus petitspourront s'amuser avec la peinture de riz ets'essayer aux jeux proposés par le Parc naturelde Camargue et les marais du Vigueirat.Espace torosDu 1 er au 5 septembre, aux corralesde Gimeaux. Animations et visite destoros de la feria, entrée libre de 11hà 19h.18ARLES info | septembre 2013 | 174

ÉVÉNEMENTDiego Silveti El Juli Juan BautistaLilian FerraniFermin BohorquezManuel Escribano© Marco JeansonRudy Ricciottipour la GoyesqueC'est l'architecte Rudy Ricciotti qui a été choisi pourmagnifier l'amphithéâtre pour la désormais traditionnelle corridagoyesque, du samedi 7 septembre à 17h30. Cet artiste, qui agrandi à Port-Saint-Louis-du-Rhône, est un amoureux de tauromachie.C'est donc naturellement qu'il se prête à cette conceptionunique, donner un decorum aux arènes pour cette corridasingulière, comme l'ont fait avant lui Christian Lacroix, Chambasou Lucien Clergue. Connu désormais dans le monde entier pouravoir signé l'architecture audacieuse du Mucem (le Musée descivilisations de l'Europe et de la Méditerranée) à Marseille, ils'était déjà distingué en concevant notamment le Centre chorégraphiquenational d'Aix-en-Provence, la passerelle pour la Paixà Séoul ou le Nikolaisaal de Potsdam en Allemagne, le Palais desfestivals à Venise, le Musée d'art contemporain de Liège...Festival du ChevalDans les ruesGrâce au comité de la feria, lâchersde taureaux et démonstrations auxarènes portatives animent la villeet les rues sans oublier les peñaspour un accompagnement en fanfareavec cette année Los Caballeros,Les Aux temps tic et les Tuks.Le 6 septembre18h30, Musique et bandidoboulevard Victor Hugo.Le 7 septembre10h, encierro dans le quartierCavalerie/Voltaire.11h30 et 15h, taureaux emboulés pour les amateurs dans les arènesportatives de la place de la Croisière.12h30, musique puis abrivado boulevard Victor Hugo.18h30, musique puis bandido boulevard des Lices.Le 8 septembre10h, encierro dans le quartier Cavalerie/Voltaire.11h30, taureaux emboulés pour les amateurs dans les arènes portatives.13h, boulevard des Lices, festival d'abrivado.14h30, démonstration de Recortadores en Goyesque par Arte y Passion,aux arènes portatives.15h, capea (finale du Trophée Pierre-Pouly) aux arènes portatives.19h, bandido finale sur le bd des Lices.La soirée du samedi 7 septembresera consacrée au cheval. Les clubs etassociations équestres profitent de cette annéeexceptionnelle où Arles est avec Marseille etla Provence capitale européenne de la culturepour créer douze numéros originaux sur cethème. La transhumance provençale, l'artéquestre, les joutes, les pêcheurs, la peinture,la présentation des costumes de Provence sontautant de saynètes qui vont se succéder pourun grand spectacle gratuit* dans les arènes. Onattend une centaine de chevaux et 200 cavaliers,les gardians de l'association des éleveurs dechevaux de race Camargue et les amazones dela Confrérie.*Arènes d'Arles, le 7 septembre à partir de 21h30.174 | septembre 2013 | ARLES info19

NOS TERRITOIRESMas-ThibertUne étape sur la voie verteDu Léman à la mer« Nous consacrons la 5 e édition de lajournée de la mobilité à l'inaugurationde cette voie verte qui concerne lescyclistes, les randonneurs et les rollers.Le revêtement provisoire sera lissé pourla rendre plus roulante. Ensuite la Villea décidé de construire une pistesécurisée pour relier cette voie verteaux marais du Vigueirat. Les famillespourront se rendre à vélo sur un siteprotégé ! De même, nous sommes aussià l'écoute des cyclistes urbains etadaptons la voirie à leurs besoins. »Sylvia Lepesant,adjointe au mairedéléguée à la politique de déplacementUne ovation pour Musique et danseAu mois de juin dernier, l'association Musique et dansede Mas-Thibert a donné son gala de fin d'année devantune salle archi-comble ! Un succès dû autant à la qualitédes différents spectacles qu'aux nombreux adhérents quifréquentent les cours : danse, country, zumba avec CécileLambin, musique, guitare et batterie avec Gilles Chiarel.La chorale a rendu hommage à Jean-Marc Vailhé, son chefde chœur décédé en janvier. L'association propose aussides cours de gym et de fitness. Les activités reprennenten septembre-octobre. Renseignements auprès de latrésorière Christiane Biagetti au 04 90 98 73 10.Depuis le printemps 2013, une voie verte et sécurisée de 16 kilomètresrelie Arles à Mas-Thibert. Elle sera officiellement inaugurée samedi 21septembre. Le Conseil général l'a réalisée sur l'ancienne voie de chemin de fer quiallait d'Arles à Port-Saint-Louis-du-Rhône, le long du canal d'Arles à Bouc.C'est un tronçon de la voie verte « Du Léman à la mer » baptisée Via Rhôna,puisque le Rhône en constitue le fil conducteur sur près de 670 kilomètres. Cettevéloroute doit se poursuivre jusqu'à Port-Saint-Louis-du-Rhône dans les mois àvenir.Pour l'inauguration de ce trajet, la Ville a prévu plusieurs animations en partenariatavec le Conseil général et l'Association française des véloroutes et voies vertes(AF3V). Dès 10h, deux départs sont prévus pour rejoindre Mas-Thibert en 2 heures,en vélo depuis le pont Van-Gogh, à pied ou en vélo depuis le pont de Mollégès. Lessportifs seront accueillis au village en musique, avec un spectacle de la choraleLes Zitounes et l'exposition de dessins des enfants de l'école Marinette-Carlettisur le thème du transport idéal. Les élus de la Ville, du département et de la régionprocèderont à l'inauguration devant la mairie annexe. La fête doit se poursuivretout l'après-midi sur le site voisin des Marais du Vigueirat.À noter : la communauté d'agglomération ACCM met à la disposition des marcheurset des cyclistes un retour en bus.Programme sur kiosque.arles.frPont-de-CrauLes Amis de Pont-de-Crau construisent le chardes Prémices du rizPour fêter leurs 25 ans en 2012, les Amis de Pont-de-Crau avaient reconstitué une partie des arches del'aqueduc sur le char qui défilait au Corso des Prémices du riz.20 ARLES info | septembre 2013 | 174« La construction du char des Prémices nous donnede nombreuses occasions de nous réunir, et beaucoupde travail... » raconte Gérard Gonzalez,président de l'association depuis 2007. Le charde 2013 évoquera la Foire aux moutons, dontune nouvelle édition a eu lieu au printemps àGimeaux. Il rappellera le temps où les bergersvenaient traiter leurs affaires au Bar du Marchéà Arles, avec les poches pleines de billets.Vingt-trois familles sont présentes au sein del'association des Amis de Pont-de-Crau. Crééepour accompagner les festivités et les traditions,elle a porté plusieurs noms jusqu'en 2001où « Amis de Pont-de-Crau » a été adopté. « Et onn'a pas manqué une seule année de participer auCorso » ajoute fièrement Gérard Gonzalez. Enplus de ses diverses apparitions aux fêtes traditionnelles,les Amis de Pont-de-Crau organisentle vide-grenier du quartier.

NOS TERRITOIRESRaphèleL'Amicale laïquefait sa rentrée« Apporter un plus aux enfants », c'est le moteurqui entraîne les membres de l'Amicale laïque deRaphèle autour de Louis Andreis, son président.L'association a été créée en 1948. Constituée deparents d'élèves, elle compte aussi beaucoupde grands-parents et même d'arrière-grands-parentsdes petits écoliers du village. Parmi les 25adhérents actuels, certains sont là depuis plusde 40 ans.Grâce aux deux temps forts annuels que sont leloto (toujours le deuxième samedi du mois dedécembre), et la fête des écoles en juin (photo),l'amicale a subventionné les activités extra-scolairesà hauteur de 9 000 € en 2013.Cadeaux individuels pour Noël, gâteau des Rois,autocars pour les différents voyages des troisécoles et un peu de matériel pédagogique encomplément de la subvention municipale parélève, vident chaque année la caisse de l'Amicale.Il faut dire qu'à Raphèle, plus de 300 enfantssont scolarisés dans les écoles Pergaud etDaudet, primaire et maternelle !À la rentrée, en accord avec les enseignants, leprésident vient présenter l'association dans lesécoles à chaque réunion d'information et lesamicalistes reprennent leur bâton de pèlerinpour une nouvelle saison de festivités.Hommage au père Georges RoubaudLes élus et les habitants de Raphèle ont inauguré le rondpointde l'entrée du village. De nombreux responsables associatifs etreligieux étaient au côté de la famille du père Georges Roubaud, un homme appréciéde tous qui fût prêtre à la Paroisse Saint Genès de Raphèle pendant 33 ans. Ilétait également le curé des villages de Moulès, Pont-de-Crau et Mas-Thibert. Aprèsles prises de parole souvent émouvantes de Gérard Quaix, président du Comitéd'intérêt de village (CIV), Daniel Richard, maire adjoint de Raphèle, Marie-JeanneRoubaud, la sœur du prêtre, la plaque a été dévoilée.Salin-de-GiraudLa Décise fait halteà Salin-de-GiraudLa Décise, deuxième œuvre de Tadashi Kawamata,produite dans le cadre des Sentiers de l'eau pour Marseille-Provence2013, a été inaugurée le 14 juillet dernierà Salin-de-Giraud. Elle a pris place dans le jardin,devant la mairie annexe.Une nuit d’imagesPour leur neuvième Nuit de l'année, les Rencontres d'Arlesont choisi Salin-de-Giraud pour projeter sur 14 écrans, les meilleurs reportagesdes agences de presse, des magazines et collectifs de photographes. Aprèsla Roquette, les Ateliers SNCF, les Arènes et Trinquetaille c'est une toute autrebalade en images que les Rencontres ont imaginé en offrant comme décors Salinde-Giraudet ses corons.En voitures ou en navettes affrétées spécialement, les festivaliers ont découvertune autre facette d'Arles. Celle du petit village de Salin avec son architecture sisingulière. Pour cette première, visiblement très appréciée, bars, restaurants etmagasins ont ouvert leurs portes jusque tard dans la nuit. Et pour compléter letableau et faire découvrir les traditions, une course camarguaise était programméedans les arènes.Le résultat est sans appel, d'un côté les Saliniers n'ont pas boudé leur plaisird'accueillir ce public féru d'images et les festivaliers sont revenus enchantés detoutes ces découvertes.174 | septembre 2013 | ARLES info21

ARLES, AN 2013Warhol au musée RéattuAvec 56 Autres artistes, l'Américain est exposé au muséeRéattu dans le cadre de l'exposition Nuage. « Magique », « magnifique»… la presse s'est montrée enthousiaste pour la façondont les 120 œuvres - sculptures, photos, peintures, vidéos, installations- ont été agencées. De nombreuses animations, visitesspéciales, projections, conférences sont organisées, rendantl'approche encore plus facile. Tout le monde peut être séduit,sans être un spécialiste de l'art contemporain, c'est la force decette exposition.Jusqu'au 31 octobre, musée Réattu, 10, rue du Grand Prieuré.Tél. : 04 90 49 37 58. www.museereattu.arles.frPanorama de l’œuvre dupeintre Olivier O. OlivierC'est la première fois qu'Arles accueille une rétrospectivede l’œuvre de ce peintre, exposé dansle monde entier. À travers les peintures à l'huile, pastelssecs, fusains, cinq thématiques se dessinent : les animaux, lamusique, les autoportraits, les corridas, le paysage. Corridas dansdes arènes gelées, pianistes voguant sur des mers agitées… Cemonde se balance en permanence entre la réalité et l'imaginaire,avec poésie et humour. Olivier O. Olivier est devenu membre en1955 du Collège de Pataphysique, « société de recherches savanteset inutiles », qui réunissait des artistes comme Alfred Jarry, BorisVian. Il rejoint également le groupe Panique, qui associe despeintres et dessinateurs et auteurs comme Arrabal, Topor et Jodorowsky,et prône la dérision et l'utopie.Exposition organisée par la Ville du 21 septembre au 20 octobre, de 11h à 19h,à la chapelle Sainte-Anne, place de la République.Christian Lacroixà MontmajourL'abbaye de Montmajour totalement investie par un artiste,c'est une première. Christian Lacroix, le créateur arlésien quijouait enfant dans ce labyrinthe, a choisi quelques-unes de sesœuvres favorites du CIRVA (Centre international de recherchesur le verre et les arts plastiques) et les a disséminées dans lesdifférents espaces du site. Il y ajoute des photos, des peintures,des installations (comme ce gigantesque escalier suspendu deLang/Baumann) et montre ainsi l'abbaye sous un jour particulier.Jusqu'au 3 novembre à l'abbaye de Montmajour, route de Fontvieille, D17.Tél. : 04 90 54 86 40. www.montmajour.monuments-nationaux.frL'expo Caravanes repasseLa caravane, c'est à la fois ce haut lieu des vacancesfamiliales et populaires, mais aussi un habitat précaire.Elle est au centre de l'exposition proposée par l'Atelier du midi,qui réunit des photos-souvenirs d'anonymes mais aussi lesœuvres de 53 professionnels (parmi lesquels Doisneau, Clergue,Milovanoff...). Beaucoup de moments tendres, parfois douloureuxsont évoqués. Et deux stars sont de la fête : Johnny Hallydayphotographié lors d'un tournage en Camargue et RobertMitchum, lui aussi saisi à quelques mètres d'un plateau.Galerie l'atelier du midi, 1 rue du Sauvage, du 7 au 15 septembre, de 15h à 19h,entrée libre. www.atelierdumidi.com24ARLES info | septembre 2013 | 174

Concert, Expos expos, et colloque... défilés... ARLES, AN 2013Nuit blanche musicaleTout au long de l'année 2013,l'association Architecture etSpiritualité a proposé expositions,musiques, lectures, visites...La nuit blanche musicale du 28septembre, conçue par Cécile Plaâ,pasteur d'Arles et un groupe depassionnés, sera l'un des temps fortsde cette série de manifestation.Différents concerts, de stylestrès variés (enfants, amateurs,professionnels...) se déroulerontdans des lieux patrimoniaux d’Arles :Temple réformé, jardin de l’espaceVan-Gogh, salle des Pas Perdus,cour de l’Archevêché, théâtre de laCalade. Citons parmi les groupesqui se produiront : l'Ensemble vocald'Arles, l'Escandihado, la Rotonde,Baroque Graffiti, le chœur Domino,Prise de becs, l'Harmonie du Paysd'Arles, en partenariat avec lesdépartements de musiques actuelleset anciennes du conservatoire duPays d'Arles.De 18h à 3h du matin, tous lesconcerts sont gratuits. Programmedétaillé sur arles-agenda.frRichard Nonas, un Américainà ArlesLe rapport entre l'homme et lanature, les grands espaces, c'est cequ'explore le sculpteur américainRichard Nonas. Un héritage,peut-être, de sa formation initialed'anthropologue, qui l'a conduit àpasser plusieurs années auprès dedifférentes tribus amérindiennes.L'exposition, présentée dans lagalerie l'Archipel en Arles, associedes sculptures de l'artiste et desphotos, signées Bernard Plossu, desœuvres qu'il a réalisées notammentdans les Alpes de Haute-Provence.On y voit comment le sculpteur, parl'installation de formes simples,répétitives, réalisées dans desmatériaux bruts, cherche à faire vivreun lieu.Du 1 er septembre au 17 novembre, àl'Atelier Archipel en Arles, 8, rue desDouaniers.www.atelierarchipelenarles.com.Arles, an 513 : sur les pas de CésaireIl y a 1500 ans, Césaire,évêque d'Arles, se voyait remettre,par le pape Symmaque, le pallium*qui fit de lui le représentant de Rome en Occident.Évêque d’Arles pendant quarante ans, de502 à 542, Césaire apporta par son charismeet son action novatrice à de nombreux titres,une dimension de capitale religieuse à la Ville.En cette année de capitale européenne de laculture, l'association les Amisde Saint-Trophime a souhaitécélébrer cet anniversaire, hautementsymbolique et faireainsi découvrir ou redécouvrirun des grands personnages historiquesde la ville.« La biographie (Vita Caesarii)de Césaire, écrite peu après samort par des témoins fiables, estune source extraordinaire sur lavie publique, politique et socialedu VI e siècle arlésien » s'enthousiasmele conservateur en chefhonoraire du patrimoine de laville d’Arles, Jean-Maurice Rouquette.Une exposition au CloîtreDu 12 septembre au 31 octobre,l'exposition Sur les pas de Césaireprésentera, dans les sallesromanes du cloître, la vie etl’œuvre de l'évêque ainsi que de nombreux témoignagesde cette époque. Des photos montrerontles spectaculaires travaux de restaurationde sa tunique et de son pallium ainsi que lesfouilles de l'enclos Saint-Césaire. Différents reliquairesseront également exposés dont celui desainte Césarie (la sœur de Césaire), qui dirigeale premier monastère féminin fondé à Arles parCésaire.Puis, du 11 au 13 octobre, au musée Arles antique,un colloque international historique et scientifiquesera consacré aux reliques du saint. DesPhoto : Photo MDAA-Aurélie Costespécialistes européens rapporteront les avancéeshistoriques sur le VI e siècle arlésien avantde présenter les restaurations en cours sur lesplus anciens textiles conservés. En juin dernier,l'archiprêtre d'Arles, Stéphane Cabanac aprésenté cet événement au Pape François, auVatican. Et ce dernier a préparé un message toutspécialement pour le colloque d'Arles.Parallèlement à la célébrationorganisée par les Amis deSaint-Trophime, la ville d'Arles,avec l'aide de ses partenairespublics, a confié à l'architecteen chef des Monuments historiquesl'organisation d'unesalle dans le cloître Saint-Trophimepour y exposer de façonpermanente les reliques dusaint, le pallium, la tunique,les sandales et la boucle deceinture, dans des conditionsoptimales de conservation etde présentation.Un don du Roi Théodoric« Les reliques de saint Césaire -dont le fameux pallium, qui estle plus ancien textile conservéen Occident et la boucle de ceintureen ivoire, dont on peut penserqu’elle lui a été offerte par leroi Théodoric en personne - ont traversé les siècleset résisté à tant d’invasions et de guerres ! Notremission est de les conserver pour les générationsfutures, » explique Jean-Maurice Rouquette. Actuellementconservées au musée départementalArles antique, ces reliques ont fait l'objet d'uneexposition temporaire au Louvre, il y a deuxans : saint Césaire d'Arles.* Il s'agit d'une sorte d'écharpe de toile de laine blanche,symbole du bon pasteur portant sur ses épaules la brebis égarée.Renseignements : Les amis de Saint-Trophime,Tél. : 04 90 96 07 38+ d'info sur 2013.arles.fr174 | septembre 2013 | ARLES info 25

AGENDADimanche 1 er septembreRodin, la lumière del'antiqueCiao bella ! fin de l'été pour la Vénus :visite coup de cœur de Pierrette Nouet,(attention, dernier jour d'ouverture del'exposition Rodin), musée Arles antiqueà 11h. Gratuit.Festival ArelateVivez l'Arles antique en famille : ateliers,jeux et animations, dans le jardinHortus et au musée Arles antique de 10h à18h, entrée libre.SportFootball, ACA/Iles Rousses (CFA2), stadeF.-Fournier à 16h.Feria du rizL'Espace toros est ouvert jusqu'aujeudi 5 septembre. Expositions, ateliers,tientas et courses camarguaises,corrales de Gimeaux, de 11h à 19h, entréegratuite.Mardi 3 septembreMusée RéattuVisite guidée salée de l'expositionNuage, à 18h sans réservation, billet d'entréeet amuse-bouches : 6€ .Vendredi 6 septembreSportPétanque, prix Louis Rédares, boulodromeGeorges-Mistral.Feria du RizChampionnat d'Europe des Recortadores,arènes à 22h (Voir p.18/19).Samedi 7 septembreFeria du rizFestival du cheval Spectacle gratuit auxarènes d'Arles à 21h30 (voir p. 18/19).Camargue gourmandeDimanche 8 septembreFeria du riz (voir p.18/19)Camargue gourmandeVendredi 13 septembreFêtes du rizArrivée de l'ambassadrice du riz, quaiSaint-Pierre à Trinquetaille à 18h30. (Voirci-contre)Rencontre littéraireJean Roché présente Salins de Camargue,territoires convoités paruaux éditions Actes Sud, ainsi que sesphotos, librairie Harmonia Mundi à 18h30.Samedi 14 septembreJournées du Patrimoine (voirencart).SportPétanque, Challenge Mandin, boulodromeDailhan à 9h.Fêtes du rizCorso des prémices du riz à 21h.Dimanche 15 septembreJournées du Patrimoine (voirencart).SportPétanque, boulodrome Dailhan à 9h.Volley-ball, tournoi du VBA, gymnaseF.-Fournier à 10h.Fêtes du rizCorso des prémices du riz à 10h.Expositions, foires, salonsRencontres : Arles in BlackAu Parc des Ateliers, les expositionssont ouvertes jusqu'au 22 septembre.Nuage120 œuvres de 57 artistes dont AndyWarhol dans le cadre de Marseille-Provence 2013, musée Réattu jusqu'au31 octobre.Mon île de MontmajourPar Christian Lacroix, abbaye de Montmajour,jusqu'au 3 novembre (voir p.24/25).Giuseppe PenoneAlfabeto, photos, sculptures et dessins,chapelle du Méjan jusqu'au 22septembre.Lee UfanDissonance, peintures et sculptures del'artiste coréen, chapelle Saint-Laurent/Le Capitole jusqu'au 22 septembre.Prémices du RizRetour sur les 30 ans de l’associationPour le Renouveau des Prémices duRiz, chapelle Sainte Anne, du 10 au 15septembre.CaravanesExposition collective de 53 photographesparmi lesquels Clergue,Doisneau, Plossu, Nunez... Atelier dumidi, du 7 au 15 septembre.Les Journées européennes du patrimoinecélèbrent le centenaire de la loi fondatricesur les monuments historiques du 31décembre 1913, mais aussi leur 30 e édition. LaVille présente l'exposition Patrimoine vivant etpartagé : un retour sur les campagnes de restaurationdes monuments d’Arles, ainsi qu'uneprésentation des projets en cours et à venir.Pour transmettre aux générations futures cepatrimoine inscrit au patrimoine mondial parl’Unesco, de grands chantiers ont été entrepris,grâce notamment au Plan patrimoine antiquepiloté par l’État avec les collectivités concernées.Après le portail de Saint-Trophime, c’estle théâtre antique d’Arles qui a été restauré etaménagé, puis la couronne extérieure de l’amphithéâtre.Restaurés aussi, l’hôtel de ville etSur les pas de CésaireLa vie et l’œuvre de Césaire, évêqued'Arles de 502 à 542, salles romanes ducloître du 12 septembre au 31 octobre,(voir p. 24/25).Olivier O. OlivierRetour sur l’œuvre d'un peintre duxx e siècle, dans le cadre de Marseille-Provence 2013 (voir p. 24/25). ChapelleSainte-Anne, 20 septembre au 20octobre, de 11h à 19h.Richard NonasArchipel en Arles, 8 rue des Douaniers,du 1 er septembre au 17 novembre, (voirp. 24/25).Le Mas TocBâtiment sculpture à découvrir surl'esplanade Jules-Vallès à Griffeuillejusqu'au 29 septembre.Chemin d'ArlesLithographies / Giuseppe Fami, maisonde la vie associative du 13 au 23septembre. Ouvert de 9h à 19h.Silent cityLes maisons rouges de Pedro Marzoratisont posées à fleur d'eau auSambuc, marais du Verdier jusqu'au 25septembre (à 10 minutes à pied de laplace du village).Sculptures d'étéL'arlésien Jean-Claude Guerri est l'invitéde la 8 e édition de « Sculpturesd'été » organisée par la Ville d'Arles.Ses œuvres sont à découvrir dans lejardin d'été et le jardin de l'espace Van-Gogh... jusqu'au 30 octobre.Salon des antiquités etgaleries d'art100 exposants, des visites commentées,une conférence par un expertagréé - qui donne aussi des consultations-sont au programme du prestigieuxsalon arlésien. Les antiquairesde Provence et de nombreuses autresrégions de France mais aussi les galeriesd'art exposent pour l'occasionleurs plus belles pièces : meubles,luminaires, tableaux, joaillerie, etc.Palais des congrès du 21 au 29 septembre.Entrée 7 € (gratuit – 14 ans),parking gratuit, accès handicapés ouverttous les jours de 10h à 19h.Patrimoine vivant et partagéChapelle des Trinitaires, du 13 septembreau 16 novembre ouvert du mardiau samedi de 10h à 12h30 et de 14h à18h30 (sauf jours fériés). Voir ci-dessous.Trace(s) : sédiments eténigme du tempsPeintre autodidacte, Patricia Geffroyexpose Trace(s), librairie Actes Sud, du27 septembre au 8 novembre.Foire au mielTout sur la vie des abeilles, démonstrations,dégustation par l'Abeillearlésienne, salle Henri-Comte du 7 au16 septembre.Petit monde n° 4Jean-Marc Peytavin expose ses machinesà écrire entre les lignes, à lagalerie Free space, 8 rue des Vinatiersjusqu'au 5 septembre.Comment Arles restaure ses monumentsl’entrée des thermes de Constantin. Aujourd’huila restauration du cloître Saint-Trophime batson plein avec l’aide du World Monument Fund.La réhabilitation de la Grande Halle a précédéquant à elle l’installation de la fondation LUMAdans les anciens ateliers SNCF.Chapelle des Trinitaires, rue de la République,du 13 septembre au 16 novembre.26ARLES info | septembre 2013 | 174

SORTIR, DÉCOUVRIR, VIBRER {ARLES-AGENDA.FR}Fête des associationssur le boulevard des Lices, de 10h à 18h(voir p. 28).Mardi 20 septembreMusée RéattuVisite guidée salée de l'expositionNuage, sans réservation à 18h, billet d'entréeet amuse-bouches : 6€.Samedi 21 septembreSportPétanque, grand prix bouliste, boulodromede la Croisière à 8h.Football, ACA/Sète (CFA2), stade F.-Fournierà 20h.Journée de la mobilitéEn vélo d'Arles à Mas-Thibert, départ à10h du pont Van-Gogh, (voir p. 20/21).Fêtes du RizLe village du Sambuc reçoit RomaneVistel et ses gardians. Un concours depétanque, les chants des enfants del’école, des dégustations culinairescomplètent cette journée de fête. Renseignementsau 04 90 93 19 55.ThéâtreLes Troubadours Arlésiens jouentMonsieur le Curé de St Jacut, piècecomique de Suzy Varenne, Maison de lavie associative à 20h30 (4 /7 euros).Dimanche 22 septembreMusée RéattuMassage dans les nuages, poursuivezla visite de Nuage par une expérienceinédite... un massage habillé de dixminutes, gratuit avec le billet d'entrée,de 14h à 17h.Vide-grenierAvec Intergénér'action sur le bd desLices de 8h30 à 17h30, tél. 06 69 32 87 52.Jeudi 26 septembreThéâtrePrésentation de la saison 2013 – 2014par les comédiens et metteurs enscène théâtre de la Calade à 18h30, (voirci-contre).Samedi 28 septembreMusiqueNuit blanche musicale par l'associationArchitecture et spiritualité, à partirde 18h, (Voir p. 24/25).SportRelais du sel, randonnée à vélo deSalin-de-Giraud à Arles. Voir p. 23.Dimanche 29 septembreSportAthlétisme, challenge du Stade OlympiqueArlésien, stade F.-Fournier à 10h.ConférenceLes saints d'Arles présentation del'ouvrage par ses auteurs Anne-LiseCreissen et Michel Baudat, salle d'honneurde l'hôtel de ville à 18h.Lundi 30 septembreLectures en ArlesL'association du Méjan accueille l'écrivainNancy Huston qui lira son texteUltraviolet accompagnée du jazzmanClaude Barthélémy à la guitare, chapelledu Méjan à 20h30.Arles fête le riz nouveauÀ l'image des vins primeurs, larécolte du riz donne lieu à desréjouissances populaires. Arles a uneconfrérie du riz qui a élu cette année sa dixseptièmeambassadrice : Romane Vistel.La jeune fille prendra la tête des diversescérémonies qui animent les trois jours de fêtedu 13 au 15 septembre, à commencer par laréception en mairie vendredi 13 à 11h puis sonarrivée en bateau sur le quai de Trinquetailleà 18h30 où les gardians l'attendent puisl'accompagnent jusqu'à l'église où a lieu labénédiction de la gerbe de riz nouveau.Le samedi soir et le dimanche matin, les charsdu corso évoquent des scènes et des lieux del'histoire provençale. Arlésiennes, chevaux etgardians les accompagnent.Ce rite agricole qui a évolué au fil du temps,s'est déplacé en ville, mais l'esprit de la fête esttoujours là, bien ancré, comme un repère deschangements de saison.Une saisonau Théâtre de la CaladeLe 26 septembre, l'équipe du théâtre de la Caladeouvre les portes du Grenier à sel pour présenter lasaison 2013-2014. Une programmation conçue par Henry Moati, ledirecteur, dans un seul but : faire partager au plus grand nombrede beaux textes et des moments musicaux de qualité. Il y aurades créations signées de l'équipe en place, un rendez-vous, orchestrépar Henry Moati autour de contes de Maupassant et deDaudet. Un autre, conçu par Arlette Bach, avec Madame de Sévigné,qui raconte ses rencontres avec les grands auteurs Molière,La Fontaine, Racine. Henry Moati, avec son ami Daniel Mesguich,met également en scène une pièce de Jean-Noël Jeanneney, bienconnu des Arlésiens puisqu'il est le président du festival Les Rencontresde la photo : L'un de nous deux, dialogue imaginaireentre Léon Blum et Georges Mandel, autour de la défense de laRépublique.Un spectacle autour de Van Gogh, un autre mis en scène parPhilippe Caubère autour de Shakespeare complètent cette programmationriche, vivante, accessible. Pour la première fois cetteannée, on y retrouvera Pierrette Nouet, la conférencière du muséedépartemental Arles antique, qui une fois par mois, évoqueral'antiquité avec son grain de folie habituel. Et parce qu'au Grenierà sel, le théâtre est un art qui se partage, il y aussi les ateliers dethéâtre, à partir de 8 ans, et la possibilité de réserver son fauteuil,à l'année, pour tous les spectacles.Le 26 septembre à 18h30, théâtre de la Calade. Tél. 04 90 93 05 23. www.theatredelacalade.orgConcours de traductionLe Collège international destraducteurs littéraires organise leconcours ATLAS-Junior (concoursde traduction ouvert à l’ensembledes lycéens de la région PACA). Il sedéroulera les 12 et 13 octobre 2013.Inscriptions sur le site www.atlascitl.orgavant le 27 septembre.Manuscrits des Balkans endangerLe Centre de Conservation du Livresitué enclos Saint-Césaire à Arlesreçoit du 2 au 6 septembre unedélégation des Balkans au sujet d'unprojet de restauration de manuscritsdes Balkans baptisé Manubalk. LePRIDES Industries culturelles etpatrimoine s'associe à cette visite le4 septembre.À l'école du théâtre de rueDébut octobre 2013, la compagnie del’Éléphant vert ouvre un atelier « Lethéâtre du jeu » tous les mercredispour les enfants de 7 à 11 ans à lamaison de la vie associative le matinde 9h45 à 11h30. Il sera basé surl'écoute, le jeu et le plaisir de jouer.La compagnie propose égalementaux adultes trois week-ends de stagecet automne. Contact : 04 90 98 75 85et sur le site elephantvert-théâtre.com174 | septembre 2013 | ARLES info 27

SERVICEÉTAT-CIVIL Du 20 mai au 4 août 2013NaissancesJordan Charavin, Malo Badin, LounaEl Mokhtari, Soleymane Yousfi, AngieGabert, Mayron Gourdin Vanbesien,Nélia Nechem, Cassandra Valli, AymenMaifi, Adelhillah Torch, Ionelia Mihai,Imran Maazouz, Nada Bouchnaïf, EdenCavailler, Marwa Abdesselem, MattéoHundertpfund, Maëlys Valliere Mijoule,Marcel Mailhan, Lorenzo Borges Aragao,Louise Veylit, Mathys Julien, WissemMazigh, Pascale Moschini, ArthurPliszke, Mélody Demory, Lily-Jane Philip,Maïa Vial, Nohlan Ranquet, Anicet Belhadi,Reda Manouch, Cyrielle Surribas,Éléna Frainer, Ayoub Lakhal, LouisianeRoth Barbier, Louna Dubois, Lola Dubois,Anas Nouadir, Alia Chaïb, Dorian Bochew,Erwan Abelovic, Adam Messely, LucasScifo, Khadija Rasselma, Léna Hibschele-Ferreira, Anis Ghezielle, Noah ThyriotDelouye, Alicia Panelli, Séréna Cazalet,Chloé Amador-Michel, Nicolas Barthaux,Titouan Carasso, Maé Nguyen-Van, LucasStengel, Alyssia Guedouar, Emmie Bauer,Andréa Quadri-Gontier, Chaïma Reghioua,Ines Moubtahij, Maryam El Asri, SolineFouillaron, Farès Kherchaoui, RafaelGarcia Silvestre, Mayumi Sutter, RachidaBoudhan, Sarah Salem, Amir Benyahia,Malak Ferguougui, Sabrina Driouech, LilySchue, Yassine Elkaçmi, Kevin LoureiroDias, Aya El-Hajjam, Adan Morel, SimonGoig, Charlotte Planton, Kaïs Mchichou,Sheryne Oulkhir, Hosanna Espinos, CapucineMandrolini, Lorys Delemarre, TéaClarion-Lequeux, Mohamed Rabani, HindMenasria, Dorian Aussenac-Boudjemaa,Maxime Landry, Enzo Le Roux, Iréna Santin,Célia Bellahrach, Keyan Gouaty, LéoGuisiano, Gabriel Dodard Bueil, QuentinRamella-Bagneri, Mayline Alvarez, LouisArnoux, Yasmine El Kadi, Clara Pere, ZakariaHadi, Lilou Thalamy, Hailey Egidio,Kim Reyes, Maëlle Chalançon, NathanMerchier, Luca Thiebaud, Célia George,Luca Stirpe, Haron-Sehaib Medjiah, ClaraGiangreco, Rose Faivre-Pierret, SofianBarchichou, Baptiste Anacardo, LenzoFour, Maéthis Filbing Hubin, Emilie Sorbian,Ibrahim Atko, Sarah Bouaziz, VictorDe Boutiny, Elliot Capy, Manon Cordero,Chloé Kasby, Evan Lazaro, Waid Kallouche,Quentin Pretot, Justin Lapiere, BaptisteCarrascosa, Angéla Lintz, Alexanne Corsi,Paloma D'Amico, Sandro Ellena, EnzoPerrot, Sasha Roussel, Noah Zahi, SashaCollomp, Adrien Le Devred, Emy Lloret,Mayssem Zaoui, Jul Cochini Bernadot,Soham Sauveur, Kelyan Berouna, NaëlZaroual, Wiame Karch, Elisa Ripert, MangalaNavarro, Gabriel Fabre, Arwen Josien,Nans Laurier, Adam Cotte, David Borrego,Sofian Lablack.MariagesGuy Bonhomme et Brigitte Treny, StéphaneDurand et Élodie Fort, MichaëlCamacho et Mélina Quang, DominiqueJaworski et Patricia Mancip, PhilippeLacan et Cynthia Lavina, Eric Henck etMarie-Ange Boichu, Cédric Tempier etSandy Signoret, Freddy Lemoine et KanzaHarrach, Grégory Schiltz et StéphanieDi Carlo, Jonathan Sala et AlexandraBoleto, William Jourdan et Hala Guesmi,Emmanuel Brun et Claudine Agosta,Christophe Issartel et Sandrine Rey, BenjaminFrancioni et Sophie Liebart, DavidAbecassis et Mélanie Garcia, Sidi-AhmedHarribou et Oihana Le Gall, Noël Fargieret Corinne Villard, Jean-Marc Antoineet Laure Figarol, Mickaël Menneguin etSalvina Gandolfo, Mathieu Marquier etEstelle Sales, Jean-Charles Albertini etDelphine Gouvernet, Maurice Morbin etAntoinette Giovanetti, Cédric Millon et ElisabethLevanteri, Cédric Vernet et VirginieGueret, Christophe Ong The Thanh et MariannePradier, Sébastien Delfini et JessicaCollomb, Julien Sollilo et Alexandra Donnadieu,Nicolas Feraud et Nadya Sallami,Thomas Montiel et Amandine Belenguer,Joel Oko et Alaebi Egbide, Yann Gatard etJessica Vallat, Julien Raymond et VanessaRegidor, Gabriel Cortese et Aurélie Clarey,Khalid Douairi et Kaoutare Chamkhi, FrédéricMarin et Laurence Espinosa, BernardNoureau et Isabelle Perez-Escriba, SergeCassagne et Patricia Selvi, StéphanePepin et Anne-Sophie Lemétais, RomainRastit et Sonia Marchand, Smaïn Merhouniet Sonia Khaous, Olivier Cazabatet Adeline Coudray, Patrick Mirebagueset Sabine Bonnefoi, Joseph Caballero etValérie Culetto, Manuel Gonçalves Salgueiroet Peggy Vrel, Clément Boussardet Diane Batifoulier, Sébastien Diaz etCatherine Marin, Mathieu Roux et FannyBouscarle,Charles-Alexis Krasnobroda etNolween Ferec, Damien Fermond et SylvieChassefaire, Mathieu Coutant et DanielaCondrache, Julien Galera et Vanessa Sauzet,Dominique Fontaine et Audrey Lhere,Fabrice Durand et Samantha Thoriny, DanyangWang et Laura Sala, Cédric Gaussenet Sabrina Pouthier, David Quirici etVanessa Castronovo, Mathieu Menager etStéphanie Brun, François Martin et LucieHodoul, Maxence Royer et Hélène Stoehr,Olivier Macabies et Anne Demoulin, YvanCaballero et Morgane Wingert.DécèsFrançois Taillieux (77 ans), Alfred Da Ros(81 ans), Pierre Montiel (87 ans), AntoineBourseiller (82 ans), Jacques Bertrand(94 ans), Etienne Ricard (74 ans), LaurineVidal née Vezzoni (83 ans), GilbertRachet (59 ans), Pierre Gallon (80 ans),Yvonne Petrini née Picchianti (82 ans),Roger Cestin (88 ans), Joaquim Régidor(83 ans), Emile Brunet-Manquat (84 ans),Jean-Jacques Durand (74 ans), MarcelVelilla (76 ans), Marie Bru née Alemany(92 ans), Pierre Dupuis (84 ans), RogerGarcia (77 ans), Boumédiène Mabarek(81 ans), Joseph Carat (80 ans), DomingoRodriguez (80 ans), Emile Druard (103ans), Juan Lopez (88 ans), Huguette Cuccanée Robert (58 ans), Lucien Vare (97ans), Mireille Cremades (62 ans), MaidoBonistalli (86 ans), Colette Coulomb (94ans), Marthe Garcia née Gontier (87 ans),Madeleine Montero (43 ans), Claude Piret(81 ans), Roger Perez (69 ans), Daniel Polo(70 ans), Benamar Ferh (68 ans), YvetteBenmoussa (71 ans).En raison des avis prononcés par la Commissionnationale de l'informatique et des libertés (CNIL),seuls les noms des familles qui auront donné leurautorisation à une publication des actes d'état-civilles concernant seront publiés dans cette rubrique.Les nouveaux aménagementsde la place Gustave-FerriéAprès plusieurs mois detravaux, la place Gustave-Ferrié,dans le quartierde Griffeuille, est flambantneuve. Son réaménagement aporté sur une nouvelle organisationde la voirie, des parkingset des trottoirs ainsi quesur la mise en place d'un éclairagepublic adapté à ces lieux.Le réseau d'écoulement deseaux pluviales a été revu. Pourrecevoir les déchets ménagerset recyclables, dix conteneursont été enterrés. Les travauxréalisés (hors le kiosque)s'élèvent à 580 000 € financéspar le Conseil régional Paca, leConseil général des Bouchesdu-Rhône,l'ANRU (agencenationale pour la rénovationurbaine) et la ville d'Arles.Parallèlement, dans le cadre dela transformation de la place,la Sempa, Société d'économiemixte du pays d'Arles qui gèrel'habitat du quartier, a créé unnouveau kiosque mis à la dispositiondes ados et des jeunesadultes du quartier. Une airede jeu pour les enfants seraaménagée prochainement.Déchèteries : une cartepour les ArlésiensDésormais, pour pouvoiraccéder auxquatre déchèteriesde la ville, il faudra êtremuni d'une carte, délivréegratuitement aux Arlésiens.Cette carte sera obligatoireà l'entrée des sites desSégonnaux, Trinquetaille,Raphèle et Salin-de-Giraud,à compter du 1 er janvier 2014. Ainsi réservés uniquement aux Arlésiens,ces services verront leurs coûts maitrisés.Les déchèteries sont destinées à récolter les déchets qui ne sontpas ramassés par les services de collecte : le bois, la ferraille, lespneus, les déchets végétaux, l’électroménager, les meubles, leshuiles de vidange, les cartons... Dans chaque déchèterie, un gardienaccueille et renseigne les usagers pour trier correctementles objets à jeter. Le dépôt est gratuit pour les particuliers.Pour obtenir la carte, il faut fournir le formulaire qui estdisponible en ligne sur ville-arles.fr, ou en mairie (au centretechnique municipal) ou encore dans les mairies annexes, unjustificatif de domicile récent et une photocopie du certificatd'immatriculation du véhicule.Renseignements auprès de la Direction propreté et espacesverts, rue Gaspard-Monge, tél : 04 90 49 39 40.+ d’infosur ville-arles.fr28 ARLES info | septembre 2013 | 174

SERVICEUn boulevard pour les associationsLe bénévolat sera mis à l'honneur pour la 17 efête des associations qui se tient dimanche 15septembre, boulevard des Lices.Suivez le guideLes 420 associations adhérentes sont toutes répertoriées dans le nouveauguide de la Maison de la vie associative. Pour sa première parutionaprès trois ans d'interruption, ce document fort utile est disponiblegratuitement à l'accueil de la Mdva. Il sera également sur le stand à lafête des associations.Enfin, les informations sont accessibles et mises à jour sur le sitewww.arlesasso.frIls ne comptent ni leurtemps ni leur engagement: sans bénévoles,une association nepourrait fonctionner.C'est pour cette raison que laFête des associations les mettraen valeur lors de son rassemblementdu 15 septembre.« Nous lancerons une bourseau bénévolat, explique AlbertLaugier, président d'Arles-Associations. Nous mettronsen relation les personnes quisouhaitent s'investir et les associationsqui ont des besoinsvia notreportail. Noussouhaitonségalementfaire la promotionde cetengagementauprès desplus jeunes. »La fête réunira,commetous les ans, les associationsadhérentes et non-adhérentesà la Maison de la vie associative.On en attend 180 environ,qui présenteront leursactivités. Sports, culture,loisirs, solidarité, tauromachie...les centres d'intérêtsont extrêmement variés etgarantissent l'animation leJour J sur le boulevard desLices. « Toutes connaissent uneaugmentation des adhésionsdans les jours qui suivent lafête », précise Martine Almendros,de la Maison de la vieassociative.Et si la fête est réussie, c'estaussi grâce à l'engagementdes 6 salariés et des membresdu conseil d'administrationd'Arles-Associations : ils préparentla manifestation depuisle mois de juin et le 15 septembre,ils seront sur le pontdès 5 heures du matin.Surfer sans ramer grâce à la fibre optiqueUtiliser télévision, ordinateur,console de jeux en simultanésans ralentissement, c'est ce quepermet la fibre optique.Les premiers quartiers serontéquipés dans un an.Orange a annoncé le 5 juindernier le déploiement de lafibre optique sur Arles. D'ici2018, l'intégralité des foyersarlésiens pourra bénéficier dutrès haut débit, grâce à cettetechnique de transmission.Les quartiers du Trébon, deMonplaisir, des Alyscamps etde Mouleyrès seront les premierséquipés, dans un an. Lereste de la ville sera progressivementraccordé. La fibre optiquepermet une connexionà Internet de 200 mégabits/secondes, soit des débits vingtfois plus rapides que ceux del'ADSL.« Chaque famillepossèdeen moyennesix écrans.Avec la fibre,ils pourrontbénéficier desmeilleurs accèsà internet,télécharger delourds fichiersd'images ou de vidéos à unevitesse considérable. Ils pourrontégalement regarder la télévisionen 3D. Pour Orange c'estun projet ambitieux car Arlesest la plus grande communede France » expliquait PatrickLe 5 juin à l'Hôtel de ville un technicien montre comment raccorder la fibre optique.Figuères, le directeur d'Orangepour le Sud-Est.Cette vaste opération ne nécessiterapas de gros travaux,puisque la fibre va suivre le réseaudes câbles en cuivre déjàexistant. Et elle n'aura aucunimpact sur le budget de la communepuisque Orange financece chantier à 100%.Une fois les travaux réalisés,les Arlésiens pourront demanderà l'opérateur Internet deleur choix d'être raccordés.174 | septembre 2013 | ARLES info29

TRIBUNESSerge BerthomieuArles notrepassionLouis Sayn UrparFaire grandirArlesCyril JuglaretArles encapitaleTribune non communiquéewww.sergeberthomieu.fr«Combien il est louable à un prince(homme politique ndlr) de respecter sespromesses et de vivre avec intégrité nondans les fourberies chacun le conçoit clairement.Cependant l’histoire de notre temps enseigne queseuls ont accompli de grandes choses les princesqui ont fait peu de cas de leurs paroles et suadroitement endormir la cervelle des gens ; enfin de compte ils ont triomphé des honnêtes etdes loyaux »Ainsi commence le chapitre 18 du célèbre ouvrage« le prince » de Machiavel dont Rousseaudisait de lui « en feignant de donner des leçonsaux rois, il en a donné de grandes aux peuples »Force est de constater qu’il existe malheureusementdes hommes politiques « qui ont fait peude cas de leurs paroles et su adroitement endormirla cervelle des gens » mais… qui n’ont pasaccompli grande chose !En cette rentrée nous abordons la dernièreligne droite d’un mandat municipal qui commele précédent ne marquera pas l’histoire de notreville…Nous rentrons doucement dans la période desreniements et des promesses électorales qui nousmènera aux prochaines élections municipales demars 2014 !Conséquence de l’augmentation de la délinquanceet des incivilités, le sentiment d’insécuritégagne la population arlésienne, l’inquiétuderonge le maire qui pendant des années a affirméavec sa majorité qu’Arles n’avait pas besoin ni depolice municipale, ni de dispositifs de surveillance;que la sécurité était affaire de l’état et nondes communes, restant aveugle aux mutationslégislatives et sociales, niant la réalité.Devant l’évidence, et la pression de l’opposition,un embryon de police municipale etquelques rares caméras ont été récemment installés,lors de la cérémonie d’installation du nouveaucommissaire de police les participants ontentendu avec stupéfaction le maire annoncer lacréation d’un véritable corps de police municipalefort de…54 membres (1 pour 1000 hbts ratio quenous avions donné au précédent conseil municipal!) s’empressant d’ajouter a plus faible voix« sur plusieurs années ».De la a ce que la prochaine campagne électoralede la majorité actuelle s’articule autour de lasécurité, après avoir trainé les pieds sur le sujetpendant tout le mandat, ce serait quand mêmeun comble !Machiavel n’a pas fini de sévir !La saison touristique s’achève et l’heuredes bilans arrive.Si les touristes ont répondu présent, onne peut s’empêcher de penser qu’une politiquemunicipale volontariste permettrait d’optimisercette manne économique.Le Maire proclame qu’Arles ne peut vivreque de la culture et du tourisme, mais il ne s’endonne pas vraiment les moyens.Il revendique un patrimoine classé parl’UNESCO mais sa politique a fait d’Arles uneville sale, insécure et avec des outils obsolètesou inexistants…Comment accepter des déchets sur les trottoirs,des poubelles qui dégorgent, des rues,des quais jonchés d’excréments et des murstagués? Là, où il faudrait organiser en rotationpermanente une collecte des déchets. Là, oùdevraient exister une équipe anti-tags, …Il serait nécessaire de valoriser notre patrimoine,de le rentabiliser et de le rendre plusvisible. Là, où on pourrait déléguer à des professionnelsla gestion ou l’animation de nosmonuments tout au long de l’année. Là, où ondevrait mettre en œuvre un vrai plan Lumière.Là, où on ne devrait pas abandonner des symbolesde notre Histoire comme le pont VanGogh !!Comment tolérer la passivité de la municipalitéquand nous constatons tous une montéede l’insécurité subie par les touristes et les arlésiens?Là, où il faudrait des agents en nombresur le terrain, notre ville n’est pourvue que 5policiers municipaux. Là, où il faudrait prendreses responsabilité et interdire la mendicité parun arrêté que le Maire refuse de signer.Pourquoi ne pas avoir le courage de refonderla politique de déplacements et de stationnementpour faciliter la circulation en centreville? Là, où la création d’un pont sur le Rhônecréerait un sens de circulation dans le ville. Là,où des parkings permettraient de piétonniserl’hyper centre et de le laisser respirer. Là, oùcyclistes et piétons ne seraient plus en dangeret investiraient la ville. Là, où des aires d’accueilpour les camping-caristes seraient les bienvenues...Bref, si le Maire veut fonder le développementéconomique de notre ville sur le tourisme,encore faudrait-il qu’il s’en donne réellementles moyens.Le tourisme étant en effet une des richessesd’Arles, il mérite plus d'ambition !Retrouvez-nous sur la page"Arles en Capitale" de Facebook !La loi du 27 février 2002 prévoit que : « lorsque la commune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d’information générale […], un espace est réservé à l’expression des conseillers n’ appartenantpas à la majorité municipale ». C’est dans ce cadre que les élus de l’opposition comme ceux de la majorité s’expriment chaque mois dans Arles Info afin d’informer les citoyens de leurs positions sur la politique30 ARLES info | septembre 2013 | 174

TRIBUNESDavid GrzybSocialistes etApparentésDans un an, lors de la rentrée des classes2014, tous les élèves de nos écoles maternelleset élémentaires adopteront un« nouveau rythme ». Ces douze mois qui nousséparent de cette échéance doivent être mis à profitpour mettre en œuvre une réforme, dont le seulobjectif est de répondre aux intérêts de l’enfant.Il s’agit principalement d’adapter le tempsscolaire aux rythmes chronobiologiques desélèves. Nous devons également proposer, pendantle temps de présence à l’école, la découvertede nouvelles activités culturelles, sportivesou de loisirs. A ce titre, la mise en œuvre de cetteréforme est l’occasion de repenser la relation de laville avec tous les acteurs associatifs présents surle territoire. Sans doute, les associations qui souhaitentproposer des temps d’activités pendant letemps de présence à l’école devront être accompagnéeset encouragées par notre municipalité.Assurément, cette participation active à la vie scolairedoit, progressivement, être une condition dusoutien de la municipalité aux plus importantesd’entre elles. Ainsi, quels que soient son lieu devie ou les revenus de sa famille, chaque petit Arlésienpourra être sensibilisé à la photographie, àla musique, au théâtre, à différentes pratiquessportives, au patrimoine ou à l’environnement…..Ce changement des rythmes scolaires est aussiune formidable opportunité pour les personnelsenseignant pour « repenser » leur temps de présencedevant leurs élèves et au sein de l’école.La réforme proposée par la ville doit donc aussirépondre aux attentes et aux besoins des équipespédagogiques.Enfin, cette réforme doit prendre en compteles légitimes aspirations des parents d’élèves,en offrant des temps de « prise en charge » desélèves qui n’obligent pas les parents à des frais degarde supplémentaire. A ce titre, l’ensemble desactivités sera bien évidemment gratuit.Dans tous les cas, la réussite de cette réforme,dont la mise en œuvre et l’animation incombent ànotre municipalité, passe par une large concertation,réunissant tous les acteurs concernés.Cette refonte des rythmes scolaires est uneréforme en profondeur. Il ne s’agit pas simplementde raccourcir la durée de la journée d’école.Il nous faut repenser le temps de présence del’enfant dans l’école, en tenant compte de sesrythmes biologiques et en lui permettant nonseulement d’acquérir les connaissances et lessavoirs indispensables mais aussi en favorisant,à travers de nouvelles activités périscolaires, ladécouverte et la compréhension du monde quinous entoure.www.socialistes-arles.frNicolas KoukasVive ArlesCet été a été marqué par deux décisionsmajeures qui, à court terme, auront uneffet moteur pour notre ville et notre territoire.Je veux parler ici du projet de Parc desAteliers qui vient de franchir une étape importanteavec la signature des permis de construiredéposés par la Fondation LUMA relatifs à lareconversion des ateliers SNCF. Et bien entendul’inscription prioritaire par le gouvernement dutant attendu contournement autoroutier d’Arlesqui va remodeler notre commune pour les décenniesà venir.Ces deux décisions essentielles vont redessinerla ville, la faire grandir et l’asseoir encoreun peu plus dans son rôle de pôle culturel auxretombées économiques indéniables.C’est sans doute là notre force : avoir réussià convertir une ville au passé industriel en uneville au futur culturel et touristique. AurélieFilippetti, ministre de la Culture, l’a dit cet étéen venant inaugurer l’achèvement des travauxde la couronne extérieure de l’amphithéâtre :« À Arles, vous avez le talent pour restaurer etpromouvoir le patrimoine, et le talent pour fairevivre la création ».Le président de la République l’a affirmé égalementle 26 juillet, lors de sa visite sur Arlespour découvrir les expositions des Rencontresde la photographie et le projet de la fondationLuma qui entend développer aux Ateliers, unecité de l’image et de l’art contemporain, deslieux d’exposition et de rencontres ouverts surla ville. François Hollande a d’ailleurs reconnu le« potentiel culturel exceptionnel et l’originalitédes partenariats noués par notre commune avecdes acteurs privés ».La ville va ainsi accroître son attractivitédéjà marquée, cette saison 2013, par l’afflux detouristes et le succès populaire de temps fortscomme les Rencontres, les Suds, les Escales, Arelateet les Rues en Musique ou les événementsdédiés à Marseille Provence 2013, Capitale européennede la Culture. Notre commune devientune ville incontournable du Sud de la France.Les Centres d’animations sportives et de loisirsn’ont pas désempli cet été où les jeunes Arlésiensn’ont pas boudé leur plaisir de participeraux nombreuses activités proposées par la Ville.Dans le même temps, les écoles ont connud’importants travaux de rénovation. L’équipemunicipale, qui a par ailleurs souhaité la repriseen main de la gestion de la restauration scolaire,a fait de l’éducation sa priorité. Car les écoliers,eux aussi, redessineront bientôt la ville. Et laferont grandir. Bonne rentrée à tous.www.nicolaskoukas.communicipale. [L’exercice du droit d’expression… doit répondre à une certaine neutralité dans le choix des sujets abordés… et s’ abstientde prises de position électoraliste, partisane et polémique]. Réponse ministérielle publiée au JO Sénat du 7 août 2003, p. 2551.Mairie d’ Arles & standard 04 90 49 36 36Mairies annexes• Salin-de-Giraud 04 90 49 47 00• Raphèle 04 90 49 47 27• Le Sambuc 04 90 49 47 13• Moulès 04 90 49 47 28• Mas-Thibert 04 90 49 47 20SERVICES• Accueil cabinet du maire 04 90 49 36 00• État-civil, Hôtel de ville, rez-de-chaussée, 04 90 49 38 49• Passeport et CNI, 04 90 49 38 92• Habitat, 5, rue Molière, 04 90 49 47 40• Élections, Hôtel de ville, rez-de-chaussée, 04 90 49 36 53• Enseignement, Espace Chiavary, 04 90 49 59 95• Cimetières, cour des Podestats, 04 90 49 37 62• Urgences dimanches et fériés, 06 76 86 48 77• CCAS, 2, rue Aristide-Briand, 04 90 18 46 80ENFANCE• Crèche collective Lou Pitchounet,15, rue du Dr-Fanton, 04 90 96 32 12• Crèche familiale, 2, rue Marius-Allard, 04 90 18 59 46Structure multiaccueil• La Souris verte, rue Marius-Allard, 04 90 93 68 51• La Poule rousse, Barriol, 04 90 93 76 80• Pigeon vole, Trinquetaille, 04 90 98 39 35Halte-garderies• Van-Gogh, place Felix-Rey, 04 90 49 70 29• Gribouille, 10 rue du dr.-Schweitzer, 04 90 96 35 50• Relais assistants maternels,12, bd Émile Zola, 04 90 49 47 79Antennes mairie• Trinquetaille, 2, rue de la Verrerie, 04 90 96 22 61• Pont-de-Crau, 1, rue du Vermet, 04 90 96 31 75• Griffeuille, 10, rue Jean-Cocteau, 04 90 96 85 25• Trébon, Mas-Clairanne, 04 90 96 53 61Maisons publiques de quartier• Griffeuille, 04 90 18 95 03• Barriol, 04 90 96 44 70• Trébon, 04 90 96 53 61• Trinquetaille, 04 90 96 22 61Accompagnement scolaire (ATP), 04 90 49 47 49ATP à Barriol, 04 90 18 96 34Antenne universitaire, espace Van-Gogh 04 90 49 37 53Service des sports, rue F.-de-Lesseps, 04 90 49 36 85Maison de la Vie associative, 04 90 93 53 75Office de tourisme, 04 90 18 41 20Magazine d’information de la Ville d’Arles - N°174 - septembre2013 • directeur de la publication Jean-Claude Maublanc •directeur de la communication Christophe Cachera • rédactionFrédérique Bourguet, Mélanie Vallat-Cristianini, Marie-PierreGarrabos, Françoise Maurette, Jean-Pierre Autheman • photosService photo de la Ville d’Arles, Daniel Bounias, Patrick Mercier,Thierry Sribny, DR • mise en page F. Inoué, C. Kay, B.Ghesquière •impression Riccobono • dépôt légal 7 mai 2003 • issn 1283 5900 •rédaction tél. 04 90 49 37 92 • mel magazine@ville-arles.frdirection de la communication et des relations publiquesHôtel de villeBP 90 19613637 Arles cedextél. 04 90 49 37 92fax 04 90 49 85 48www.ville-arles.fr174 | septembre 2013 | ARLES info31

figures d’arlesBon et bio à la foisAu moment où commence la récolte du riz, rencontre avec RobertBon, le meilleur ambassadeur de ce produit. Et ardent promoteur,depuis toujours, de l’agriculture biologique.Cet homme-là est incollable sur le riz. Le jeu de motsest facile mais Robert Bon ne s'en offusquera pas, luimêmea bien intitulé son musée du riz « La Camargueen rond et en long ». Il faut le voir, le samedi matin,sur le marché d'Arles, invité du potager bio du restaurantLa Chassagnette. La moustache en pointe, l’œil qui frise, leverbe malicieux, il s'affaire autour de son rice-cooker - l'ustensileindispensable selon lui pour réussir la cuisson. Dans la gamelle,du riz complet et bio, de l'oignon, du poulet ou du chorizo, deslégumes, et tout le monde se régale ! D'autant que le chef nedédaigne pas servir un petit coup de blanc aux copains et à ceuxdont la tête lui revient.S'il a décidé de consacrer l'essentiel de son temps à promouvoirle riz, cette richesse du delta, Robert Bon le fait avec générositéet bonne humeur. Il a lancé la fête des Prémices au Sambucen 1982 et s'en est occupé pendant vingt ans. Aujourd'hui, lesactions sont moins spectaculaires mais l'engagement toujoursaussi passionné. Et parce qu'il aime profondément cette terre etses hommes, Robert Bon défend, en plus, le recours à l'agriculturebiologique. Le bio chez les Bon, c'est avant tout une histoirede famille.Au tout début des années 60, Joseph, le papa de Robert, est lepremier riziculteur à refuser de traiter ses cultures avec les produitsphytosanitaires. À l'époque, on le prenait pour un paysanrétrograde. Aujourd'hui, on salue le précurseur. Joseph crée aussile premier organisme stockeur pour les riziculteurs bio. De soncôté, Robert se lance, en 1975, dans l'élevage de poulets - bio, biensûr- à Raphèle. Puis rejoint son père qui a créé la société Bongran.Outre la récolte et le stockage du riz, elle fournit différents rizet couscous aux magasins diététiques... En précurseurs toujours :la maison est la première à proposer, en France, des galettes deriz et du boulgour (blé dur concassé pré-cuit). Elle participe aussià l'aventure du premier taboulé en boite, inventé chez Jean Martin,à Maussane, une autre entreprise familiale. « On apportaitle couscous, les tomates, le persil, la menthe...»Bongran est passée entre d'autres mains. Mais c'est dans seslocaux d'origine, près du Sambuc, que Robert a installé sonmusée du riz, en 1989. Aux sources mêmes de la culture. On ycomprend pourquoi le riz a trouvé dans le delta du Rhône lesconditions pour se développer -terrain plat, sous-sol argileux,dépôt d'alluvions venus du fleuve, l'eau à proximité et les températuresnécessaires à sa maturation. Des machines-outils, décortiqueuses,table séparatrice, ont été conservées. On y apprendcomment on passe du « paddy », le riz à l'état brut, aux grains quenous consommons : c'est l'usinage, avec ses différentes étapes,décorticage, triage, éventuellement blanchiment et conditionnement.Au gré des outils, des photos de famille, des bulletinsmunicipaux, des affiches, c'est un portrait de la Camargue quis'esquisse, avec ses traditions, ses fêtes de famille, et ses paysages.Sans oublier les travailleurs indochinois, immigrés de force en1940, et qui développèrent cette culture dans des conditionsmisérables.Aujourd'hui, 250 riziculteurs produisent 40 variétés différenteset exploitent 20 000 hectares. Le bio ne représente que 5% decette production. Sur le marché, dans les écoles où il animedes ateliers, Robert Bon avance plusieurs arguments pour nousconvaincre d'abandonner le riz blanc, étuvé ou pré-cuit. C'estd'abord une question d'intérêt nutritionnel :« débarrassez le grainde son enveloppe, et il perd les vitamines, les oligo-éléments,les fibres. » Et de goût enfin: selon Robert Bon, dans ce domaineaussi, le complet est supérieur. « Nous avons vraiment tout àgagner à nous nourrir différemment. Je vous ressers ? »Texte : Marie-Pierre GarrabosPhoto : Hervé Hôte/Agence Caméléon