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.-1111111111111••• _, ~. k ~. ,~ ~. ~ ~. ~ ~." " " ..\ \\ -'-, "\ "-\\'~- " '\ -"\ ., \ ' \ .., \ ", \ ; \ 1 ,',f!!\ MINISTERE DE LA SANTE PUB-L1QléE REPUBLlQl'E DU C ..\r...1EROLN ..~\ D1RE(~;~~-~~~·~~~~~~·~~~SHUMAINES )'A!.I' - 1'11.-11 :41t - 1'~nU/; •~ .• • .~- ECOLE D_:I~.~IRMIER:,••Il·11'\•lf>,•l',•lI>,•~'\•~\••~\•lI>,lI>,•FROJET DE RECHERCHE EN SOINS INFIRMIERS NON PUBLIElI>, EN VUE DE l'OBTENTION DU DIPLÔME DETAT D


1110:111(',\('1':.'1i, ii, iiiI~ l,: MI'.la'1IOIl


il 1 -l'IIYSI(lI'AIII(lIO(i1l'Il A 1 - K Wa~llL"rkol' ,11.4.2. _ 'v1anlSIll·:; ().n'''''.. ~7""'" 0,7"" .. ", :n"".. ~7"" ::~, o,~-- .' ~( IlAI'I'I'lH, IV : RESU1.1'ATS DE L'E.~QII ETI' :W1\ -IIJI':1\IIl''lCAl'IO!\ DI.S RI'P():vJIMN'IFS __ , .41!IV - (()\J\JAISSANCI' I)FS \ILRI'S Sllg II,S l\1ALAIJII.~l\lmlll(l,\i\I'..LU:S, 411\.' - C()'\'\AISS,'\NCL: [ll'S \1FRI'S ~I R LiS DIFII.RI:'oJ l'S \1( llll.;-;1)',-\l.l~lrNïATIO'oJ." 441\'.4 -1 '(l1\rs,-\ISSA\JCI:. SIIF, l 1..'-; lvlFSl RrS l'RI VF'\I'I\''1:,


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diiLISTE ORS ABREVIATIONS('\1S:('NI'S:II )l '-1) :[I)L :I)I'SN:111'(j :\11'(' :r-..ll' l'1'1 -I~(j :['[l'DI' :l ,'\M :l'SSIRI,:OiSSI' :()MS :(mllINICFF:VII:SI{() :',jFS[ II) :Centn: médieo-suci,d(',lisse Nationale de PrévoyalKe SOCiale:Inflnl1in Diplômé dTtall'rineipalInfirmier Diplômé (fEtatDélég,llion Pruvinciale de la Santé du \:mdll{)pilal ProvincÎ(il de UAROUAMa Inutrition l'rotéillO-Cal oriq lie'VI alnutrition protéino-I '.nergétiq Liel'rol'esseur des Lycées d' I-.llseignement ( jénéralPlanning Familiall'echniciel1 Dcntaire l'l'incipalTcchnicien d'Analyse MédicaleIl,chnicien Supérieur en Suin, Inl"lIïniel-sRéorientation des Soins de Sante Prim,lireOrganisation Mondiale de la Santé010-Rhino-Laryngo10 giei'onds des I\ations t:nies pOLlI' l'hllalKeVirginia HLNDERSO',jSel de Rehvdrillalion OraleNurnératioll 1'0l'mule Sanguine!-lé 1110globi ne ,


"LISTE DES TABLEAUX ET FIGURESl, - I{Gpartition des mèn:s par dg" ayam n~r\ltld\l (lUX (]IIC:Sliollililin:s_ l'randH~d'ugc la plus atteinte dans ln populatioll ill]:'llllilc:TABLEA(IX1. - Répartition (ks mères selOI] le statut I1lIJlrilllonialII.III.IV- Répartition (ks mère~ selonl'apparlcnam:e religieuse-Répartition dl.:s mères selon le statut social- Répartition des mères scion la situation géogmphiqllcv. - Les principaux Illdems f[lvorisanl d~s '\II'CVIV'II.\'111.- La gravité dl;S r-..1PC chez 1'cntlllli- [.cs complications des \1f'C_ I.l:'S inconvénients en a!laitilJlt au bit arlilicid1X. - Données stJtistiques des cas (ks ~lrC chez les ,"nl~lIlls (Ii: 0-5 anspour l'année 2()()(J au service de p0diall'ic dl: l"lll'{,- llll ccntre médico-social de la CNrSXI.XII.XIII.- Au œnlre Je santé intcgl"


xv. ~ Au centr~ de santé inli:gn: de 1(01 ,1 ,Fj{J-'XVI. - 'labkau récapitulatif des ditlërcnts celltre~ Je l(lrmal.i(1I1 sClnilllircconsultés Jan~ la ville Je GAROUA- (leI' .Imnlcr 31 Décemhnè 200U)(


Il iNTRODUCTION Il


Pendant nos trois années de formation, nous avons été frappéspar les problèmes de malnutrition protéino-calorique observés chez lesenfants de 0-5 ans dans nos différents lieux de stage,En effet. la malnutrition protéino-calorlque est une maladienutritionnelle la plus répandue dans le monde en général et dans lespays en voie de développement en particulier, Elle est d'une particuliéregravité car cause 40-50 % de l'ensemble de décès selon l'Q,M.S. en1994C'est ainsi que la malnutrition touche plus d'un enfant sur cinq au 1/,;ft'~, \,CAMEROUN Les conséquences sont importantes, tant sur le plan de~, :0. \ 'survie que du développement intellectuel et physique de l'enfantDune manière générale,présente sous des formescaractéristiques sont'la malnutrition protéino-énergétique secliniques multiples dont les plllS_y'/>- Le marasme, consequence d'un régime pauvre en énergie(alimentation- pàrfois équilibrée mais globalement insuffisant),L'amaigrissement est plus évident et l'enfant a généralement faim. Cette--- .maladie survient le plus souvent avant l'âge d'un an,le Kwashiorkor, conséquence d'une alimentationdéséquilibrée; pauvre en_pr(jtide. Il atteint l'enfant vers l'age de deux àtroiS ans.En plus de la malnutrition protélno-calorique. nous rencontronsaussI des malnutritions par excés alimentaire. par carence en Iode et parInsuffisance en vitamine, génératrice de l'obésité, de goitres et desavitaminoses,De ce fait, notre enquête consistera à ressortir les principauxfacteurs qUI favorisent les malnutritions protéino-caloriques chez lesenfants de 0-5 ans.


1CHAPITIUIILA PROBLEMATIQUE1


,1.1. - ENONCE DU PROBLEME /1,..... 'fA " ..f:-': j~e; f"f &La malnutrition protéino-calorique pose un grand problème dans lepays du tiers mondeLdont la maJomê des habitants" notamment enmilieu rural,,,-auraienl donc intérêt à recevoir des conseils nutritionnelsmême les plus élémentaires Celte malnutrition est d'une particulièregravité chez les Jeunes enfants'\IlLa malnutrition n'est donc pas seulement l'un des grandsproblèmes de santé publique qui sévissent dans le monde à l'heureactuelle. c'est aussi à la fois l'un des résultats et l'une des causes dusous développement économique et social. -Pour le Centre International de l'Enfance. PARIS (1982), N° 138~139-140, dans la Revue intitulée l'Enfance en Milieu Tropjcqi, lamortalité dans le groupe d'âge 1-5 ans est le reflet de l'état nutritionnelde cette population enfantine. Drtns bien des pays, cette mortalité restetrés élevée, autour(de3.9_~~O %".,,'N'est-il pas également consternant deremarquer, dans les enquêtes nutritionnelles, que l'état nutritionnel despopulation.s_ a~?,o~s est moins bon que celui des villes?" , "\ L'UNICEF (fl'onds des Nations Unies pour l'Enfance) suggére quecette malnutrition en association avec les Infections provoquent la mortde plus d~~O 000 enfants_~arjQ1c!L, .Selon André BRIENO dans GUide Pratiqu..e., "/,',,


~I',:1protéino-caloriques chez les enfants de 0-5 ans dans la ville deGAROUA.1.2. - OELIMITATION DU PROBLEMEAyant pris en considération tout ce qui précède. nous constatonsque certains problèmes se dégagent·• L'ignorance des parents (mères allaitantes) au sujet de1 alimentation de leurs enfants:• le manque de conseils nutritionnels aux méres denfants demoins de 5 ans:• la méconnaissance des facteurs favorisant la prévalenceélevée des malnutritions protéino-caloriques chez les enfantsde 0-5 ans.• la détérioration du niveau de vie de la population.Pour effectuer une étude permettant de parcourir l'ensemble desproblème posés, tous les aspects ci-dessus mentionnés méritent uneInvestigation. Cependant, compte tenu des moyens limités et de ladisponibilité des investigateurs, tous ces aspects ne peuvent êtreab",We$ à la fois.C'est ainsi que nous nous sommes limités au troisième point àsavoir - la mèconnaissance des facteurs faVOrisant la prévalence élevéedes malnutritions protéino-caloriques chez les enfants de 0-5 ans.1.3. - QUESTION DE RECHERCHEConstatant le nombre exorbitant d'enfants malnutris dans nosServices hospitaliers, nous nous sommes posés la question de savoir siles principaux facteurs favorisant la prévalence élevée des malnutritionsIf protéino-caloriques ne peuvent pas être éradiqués.1.4. - SJ.H DE LA RECHERCHEDans le but de prendre en considération les facteurs favorisant lesmalnutritions protéino-caloriques, noy~ nous sommes posés la questionde savOir si les mères possèdent ~{l1s des connaissances étiologiquesde malnutritions.~/'Î\;, ' , 'rV y Cr', (cv '-~--c,',' ,-~"- L""-' (\_~ v...r--,," ," .---, ;,'--"--~['(j) C U/\...f\-V·:" cl f: VV\'d) V\ .... ~. 6 ,_ {:~ (~v, .~.. (/


1.5. - OBJECTIFS DE LA RECHERCtlf1.5.1. - OBJECTIF OENERALIdentifier les facteurs favorisant la prévalence élevée desmalnutritions protéino-caloriques.1.5.2. - QBJEC1lFS SPECIFIQUES1 Déterminer les facteurs favorisant les malnutritions protéinocaloriquesdans la ville de GAROUA.2. Identifier les facteurs réels des malnutritions protéinocaloriquesdans la ville de GAROUA.3. Evaluer la connaissance des méres en matiére desmalnutritions protéino-caloriques4 Expliquer aux méres les principales causes des malnutritionsprotéino-caloriques.5. Formuler des suggestions en vue de réduire la prévalenceélevée des malnutritions protéino-caloriques1.6. - DEFINITION DES CONCEPTS: SELON LE DICTIONNAIRELAROUSSE.Facteur: élément qui concourt à un résultatprévalence rapport du nombre de cas d une maladie àl'effectif d'une population.Malnutri1iQn tout déséqUilibre alimentaire aussI bien encarence que par abus.Malnutr;tiQI'l proteino-calorjque c'est un déséquilibrealimentaire en protéine et en calorie (énergie) qui estresponsable de la survenue du Kwashiorkor et du marasmechez les jeunes enfants.C'est une représentation mentale structurée de la réalité et non laréalité elle-mème pour une profession. Pour le cas de la malnutrition, ilsagira de préciser quel but nous voulons atteindre en tenant compte dela diversité de notre cible (enfants de 0-5 ans), de préciser le moded'Intervention et les conséquences voulues tout cela en sappuyant surles idées fortes de Virginia HENDERSON (V.H )


Selon V, H. en 1969, (e /


• apprendre,a) Manger et bOireL'état de santé d'un enfant malnutri est menacé par- L'anorexie, cause non négligeable de la dénutrition;- la déshydratation. due à la diarrhée,Conseil à la maman-éwAt,- un régime hyperprotidique et équilibré (bouillon deviande, oeuf poisson);- stimulation de l'appétit à l'aide des orexigènes (vitamines etélectrolytes) ;- rehydrater l'enfant par voie orale;- déparasiter l'enfant.b) Eviter le da(1g.eI- Eviter la surinfection des lésions cutanées qui sont· t 1)\1.,_fsystème(~-~~~~~se~es malnutritions~~~a;~P~te':~i~ ~uImmuni~ire ; . ( '( ~_,- éViter~ déshydratation et le collapsus ~ cause del'hypovolèmie ;- èviter l'anémie qui est due à la baisse du taux desprotèines.Conseils aux mamans- Instaurer une bonne hygiène corporelle vestimentaire etalimentaire de l'enfant;- surveiller les signes cliniques d'anèmie et dedéshydratation'- vacciner les enfants de 0-5 ans, (. 1" c, C !


"cl Eliminer les déchets- Un enfant malnutri présente les épisodes de diarrhée due àla diminution des enzymes pancréatiques et intestinales aggravées parla maldigestion et la malabsorption ;- par ailleurs, l'enfant présente des oedèmes liés à unebaisse de l'albuminurie qui entraîne une baisse de la pressionone-otiqu8.Conseils aux mères- Conseil pour la préparation de SRO (Sels de RehydratationOrale); ~)/; ','r-~-"-'-J-,-s~rveillerla fréquence, l'aspect et la quantité"deSelles'.,.-)76nseiller les consultations préscolaireS-.d) Eire propre et protéger ses tégurnentsLes malnutritions sont des infections qUi s'accompagnent le plussouvent de diarrhées, des lésions cutanées et des érythèmes fessiersde suite d'Une surinfection Tout cela nécessite des soins d'hygiène carrisque d'escarres. De même, on peut aussI noter le dessèchement, ladépigmentation et la desquamation de la peau.Conseils aux mères- Faire un bain biquotidien et les soins de siège aprèschaque selle;- rèfectionner le lit et changer le drap sils sont souillès:- appliquer la vaseline sur le siège et sur la peau,/ ~ s'assurer avant chaque repas ou les différents soins que/ l'enfant est propre.e) CommuniquerTout enfant malnutrl est apathique. grognon et émaCié. et nes'intéresse ni aux jeux, ni à son environnementConseils aux mères- Acheter des jouets ~enfant,


- l'intégrer dans un groupe d'enfants de son agef) Apwendre,"Tout problème de malnutrition chez un enfant 0-5 ans émane dumanque d'Informations, du manque des connaissances sur lamalnutrition de la part des parents ainsi que les techniques de sevrageet le planning familial.Conseils aux parents- Faire connaître aux parents la relation qui eXiste entre unealimentation équilibrée, énergétique et le développement harmonieux del'enfant:- pratiquer un sevrage progressif et doux- expliquer aux parents la nécessité d'espacer les naissances;7'- conseiller les consultations préscolairesV - recommander aux parents de faire vacciner leur enfant de0-5 ans, tout en respectant le calendrier vaccinal


"l'R{ 11 li J '\1J..ê:iSCHEMA III CAnJŒ CO\"CEPTLELF:NFANT MALNUTIHS()I,\II('NSl\l


CHAPITRRIIREVUE DE LA LITTERATURE


1.'Nous nous sommes servis de nombreux documents et ouvragesrelatifs Et notre théme pour la rédaction de ce chapitre.11.1. - RAPPELS,ANATOMOPHySIOL,OGIQUES DU TUBE DIGESTIF"r.u diges/ion (.'.1'/ / '''lIsemh/i' des /rwls/in'nw!IO/1 mà'cllll(llJCS clr'ililillC/W',\ 'lue SUhi.I'St'I1! le,l' u/ime/lls duns le's difNn:nlc.I' !ii/rl!es '/11 ,\:V.I'!'-~IJ1Cdl.,:('.Ilil j,Avant d'être utilisés par les cellules de 1organisme, les alimentsdOivent être transformés, Ces transformations sont assurées par lesystème digestif." Au ,niveau de la bouche- Les aliments sont mastiqués et salivès:- la ptyaline commence la digestion des glucides- Le bol alimentaire est dégluti* Au niveau de l'oesophag.eSon péristaltisme permet la progression du bol alimentaire,xAu niY.e.au de l'estomac- Le brassage des aliments assure leur transformation enune bouillie liquide: le chyme;- le suc gastrique. acide, transforme les protides par l'actionde la pepsine:- la sécrètion de la 'UpfJ,Jt:.. agissant sur les lipides'- la sécrétion par la muqueuse antrale de gastrite, hormoneagissant par vOie sangume, stimulant la sécrétion de l'aCidechlorhydrique et de Pe.pStVlr-- La bile neutralise l'aCidité gastrique. émulsionne les corpsgras:


.,- le suc pancréatique agit sur:, les protides par la trypsine_les glucides par l'amyla5f et la maltase_les lipides par la r.'f'ol.lo€-- Grâce au péristaltisme le chyle est acheminé vers l'iléon,- il subit l'action des dÛ>Jlt:


1 .'circulation sanguine l'excès est mis en réserve au niveau du foie et desmuscles, sous forme de glycogèneIl.1.2.• LES LIPIDESIls sont composés de carbone d oxygène et d'une quantitérelativement importante d'hydrogène. Ils constituent essentiellement uneréserve énergétique supplémentaire parce qU'ils peuvent êtretransformés en glucose dans le foie Ils sont absorbés au niveau degrêle et gagnent la circulation lymphatique L'excès est mis en réservedans le foie elles tissus conjonctifs adipeux.11.1.3. - LES PRQIEINES1111111111Ils sont constitués. comme les lipides et les glucides, de carbone,d'hydrogène et d'oxygène. Ils comprennent, de plus, un élément d'uneimportance capitale: l'azoteLes protéines Jouent un rôle essentiellement plastique, c'est-à-dire,qu Ils participent non seulement à la structure même de la cellule(croissance, multiplication, dégénérescence) mais se retrouve sousforme de substances qui sont à la base de la vie (hormones enzymes,anticorps),Les protéines sont formées d'une combinaison de vingt acidesaminés Douze de ces acides aminés sont synthétisés par l'organisme;les huit autres, appelés acides aminés essentiels, doivent êtreobligatoirement apportés par les aliments. Il s'agit de '- Phténylalamine- tryptophane- méthionine- lysine- leucine- isoleucine- valine- thréonineSi l'alimentation n'apporte pas ces acides aminés essentiels enquantité suffisante, la synthèse se fait mal el Il y a perte de protéines,Tous les aliments riches en protéines n ont pas la même efficacité.


lbL'absorption des protéines a lieu au niveau du grêle et gagne parla suite la circulation sanguine. L'excès est brûlé et donne de l'énergie àl'exception de leur partie azotée qui est transformée en urée et estéliminée dans les urinesEn conclusion, tous ces groupes d'aliments ne produisent qu'unseul but maintenir stable le milieu interne, CecI est d'Une Importancecapitale pour le jeune enfant dont les besoins doivent être adaptés à unecroissance rapide. le jeune enfant est plus que tout autre exposé à undéséquilibre nutritionnel qui, s'II n'est pas établi à temps, peut avoir lesconséquences les plus graves pour son avenir proche ou lointain11.2. - DEFINITION pE LA MALNUTRITION eROTEINO.CAI-ORIQUESelon le Professeur P PENE, doyen de la Faculté de Médecined'ABIDJAN et ses Collaborateurs, Santé et Médecine en AFRIQUETropiCale. 1980, la malnutrition protéino-calorique se définit comme étantune conséquence d'une consommation insuffisante de protéines et decalories dans les cinq premières années de la vie. Elle constitue avecles déshydratations aiguès et la rougeole une des causes principales dela mortalité et de la morbidité infantiles.Il.3, - FACTEURS FAVORISANTS DE LA MALNt,lTRITION PROTEI~CALORIQUE: (M.P C, ou M,P,E)Selon André BRIEND dans Prévention et Traitement de laMalnutritiQD, 1985, il existe plusieurs facteurs faVorisant la malnutritionprotéi no-calorique.Il.3.1. - MAUVAISE TECHNIQUE DE SEVRAGEDans certaines ethnies, l'enfant ne reçoit pratiquement pas debouillies et passe directement du lait maternel à l'alimentation de typeadulte. Celles-ci correspondent pourtant à un besoin pour l'enfant etcette pratique a des conséquences désastreuses sur son étalnutritionnel,Larrêt brutal de l'allaitement peut entraÎner la malnutritionprotélno-calorique surtout si l'on n'a pas assuré au préalable unealimentation variée et équilibrée, ainsi que l'utilisation exclusive des


•bouillies de mals. de pain. d'ignames, de manioc qui sont trop pauvresen calories et en protéines,Et quand même ces bouillies sont préparées, leur préparationlaisse à désirer sur le plan bacténologique. Il est habituel que la mèreles prépare le matin par manque de temps et les laisse à la températureambiante pendant toute la Journée. Il est fréquent dans ces conditionsque 1 enfant pour le repas du soir reçoive en fait un véritable bouillon deculture microbienne11.3.2. - NOMBRE DE REPAS INSUEEISAN.IUn adulte peut facilement couvrir ses beSOinS en énergie avectroiS. voire deux repas par 24 heures. Un enfant a beSOin de repasbeaucoup plus fréquents, surtout si les bouillies qui lui sont proposéesne sont pas très nourrissantes.On peut considérer que _quatre repas par jour constituent unminimum après l'âge de 6 mois""Au cours des pèrlodes deconvalescence, quand les besoins nutritionnels peuvent facilement êtreaugmentés de 50 % à 100 %, il peut être indispensable de porter lenombre de repas à 6 par Jour, ce qui est rarement fait en pratique par lesmères qui ont tendance à calquer les horaires de repas des enfants surcelui des adultes.11.3.3. - LES FACTEURS INFECTIEUX 1 \/--.~. \,-t> \. "'\/--'11 existe une rel.ation étroite entre l'état de nu'trition et les maladies/ infectlel,.!ses, se~es-ci ~8.--·déclarenL[Jlus--facilemeDt .et SGnL.s.oL!vent/ JROrfelles chez les en.fants mal nourris. Les infections peuvent aussi,.' / provoquer une malnutrition,. .!;Elles augmentent l'usure de l'organisme et les beSOins enprotéines el elles provoquent des vOmissements et des diarrhées,aggravant les déperditions en aliments ainsi la rougeole, lacoqueluche, les diarrhées infectieuses, la tuberculose et d'autresmaladies broncho-pulmonaires sont très souvent responsables demalnutrition, principalement du KwashiorkorLes affections parasitaires ont une Incidence certaine sur l'élatnutritionnel. Les parasites Intestinaux (ankylostomes, ascariS, amibes... )


troublent le fonctionnement normal de l'intestin et entraînent des pertesde protéines et de fer, Le paludisme fait de l'organisme un réservoir deparasites qui se nourrissent aux dépens des globules rouges de l'hôteentraînant ainsi une anémie clilel"1i~lle.t'v' 'r~ -.//vv- c:{.,,'-v-: "'r''''---\..Dans le Manuel de Nutrition AfrlcÇlJne (1987), H, AGBESSI DOS­SANTOS et M DAMON relévent un nombre trés varié de facteursfavorisants de la M.P.C,11.3.4. - FACTEURS L1ES.A. L'ETAT DE SANTE DE LA MERELes méres qui sont sous-alimentées pendant la grossesseaccoucheront de bébés hypotrophiés pesants moins de 2500 g (2,5 Kg)et dans ce cas, ils sont déjà vulnérables La mortalité et la morbiditésont plus élevées chez ces bébés de petit pOids à la naissance que chezceux qui avaient un poids normal à la naissanceDe méme, chez les femmes qui ont des grossesses multiples etrapprochées, de troubles nutritionnels maternels entraînent un sevrag~précoce11.3.5. - FACTEURS SOCIO-CULTURELSIl.3.5.1. - Valeur symbolique liée.à. certains alimentsCertains aliments gardent. dans l'esprit des populations, un senssymbolique qui limite leur consommation à certaines occasionssolennelles et à certains groupes d'individusAinsi, dans beaucoup de régions, la viande est rarementconsommée en dehors des sacrifices rituels. De nombreux interditsbasés sur une conception mythique des relations entre l'homme et lemonde végétal ou animal privent une catégorie importante de lapopulation. en l'occurrence les femmes enceintes et allaitantes et lesenfants, d'aliments particulièrement nutritifs comme les oeufs_ 1>.-~--d ""J--e-._~.! C--,.v' ,-/ Certaines viandes et~R:œills poissons(comme raisorY (( l'cnjànl /lC'.'d"il 1'(/" mange/" / 'oe1ll CUI' cela te rendro volcllr ", «( l 'c'n{imr' Il,' Joil pos1J!


,"autant de traditions qui privent bien souvent 1enfant d'un apport enprotéine animale., Coulu.mes tr


au maintien des populations dans la méconnaissance des besoinsnutritionnels et des règles de base d'hygiène. L'absence de surveillancesanitaire et nutritionnelle empêche le dépistage des malnutritionsdébutantes et le traitement des pathologies parfois banales qUi vontprécipiter ou aggraver ces malnutritions.11.3.8.• IMPOSSIBILITE D'ALLAITER ou INTERRUPTION DEL'ALLAITEMENT MATERNELCela est inévitable si la mère meurt peu après la naissance dubébé. Toutefois, il arrive souvent que la mère cesse d'allaiter parcequ'elle croit à tort que donner le biberon est une pratique moderne, doncbonne. Parfois, elle doit commencer à travailler à l'extérieur très peu detemps après la naissance et Il n'y a aucun endroit sur le lieu de travail oùelle peut allaiter.Il.4, - PHYSIOPATHOLOGII:Il.4.1 .• KWASHtORKORLe Kwashiorkor est une malnutrition protéino-calorique liée à unealimentation riche en glucides, mais pauvre en protéine. Il s'en suit ungrand nombre de perturbations.Ulle insuffisance d'apport en aCides-aminés produit·- Une diminution de la synthèse cellulaire,- une diminution de la synthèse enzymatique dans lepancréas et la muqueuse intestinale par atrophie cellulaire. produisantune hyposècrétion des enzymes suivantes:• Le trypsine, facteur de digestion des protéines,• l'amylase, facteur de digestion des glucides.• la lipase, facteur de digestion des lipides.Il s'ensuit par consèquent une maldlgestion et une malabsorptionqUi aggravent la carence alimentaire en nutriments et surtout enprotéines.La dépigmentation de la peau et des cheveux provient descarences en acide-aminès, nécessaire à leur survie.


clLa baisse de l'albumine entraine une baisse de la pressiononcotique. Au niveau des capillaires, l'eau quitte le secteur vasculaire ouIntracellulaire (milieu le plus concentré en eau) et s'accumule dans lestissus interstitiels ou extracellulaire qUi augmentent proportionnellementà la disparition du tissu cellulaire actif, produisant ainsi les oedémes desmembres, un faciés lunaire bouffi, signes majeurs dû Kwashiorkor, J11.4.2.• MARASMESelon H,L VIS (Professeur de pédiatrie à l'université libre deBRUXELLES) et le Docteur D.J. BRASSEUR (agrégé de 1enseignementUnité de Nutrition et de Diététique du Département de Médecine Infantilede l'Université Libre de BRUXELLES), Nutrition et Malnutrition (1986).Le régime qui mène au marasme est non seulement pauvre enprotéines, comme au cours du Kwashiorkor, mais aussi en glucides eten lipides le déséquilibre est global el homogène, cest-à-dire qU'iltouche à la fois les apports énergétiques (glucides el lipides) et lesapports plastiques (protéines).Deux raisons permettent d'expliquer pourquoI le fonctionnementcellulaire est ralenti à un degré encore plus profond qu'en cas deKwashiorkor où seuls manquaient. du moins en théorie, les malérlauxplastiques. Les conséquences d'une dénutrition globale sont aussidifférentes l'organisme utilise, pour assurer sa surVie, l'énergie deréserves lipidique et l'azote des muscles striés. CecI provoque ladisparition du pannicule adipeux et une fonte des masses musculaires,Le marasme pur ne s'accompagne donc pas d'une baisseImportante des protéines sanguines ni d'oedèmes, contrairement auKwashiorkor,11.5. - SIGNES CLINIQUES11.5.1. - KWSHIORKQRLe Kwashiorkor alteint généralement l'enfant dans les semainesou les mois qui suivent le sevrage, donc le plus souvent entre l'âge de18 mois et 2 ans el demi,


C'est en général à la suite d'un èvéne)l1ent intercurrent: rougeole,déshydratation, accès palustre grave qu(2),ignes caractéristiques vontattirer l'attention ' l'enfant_n~ Loue plus et_refuse la nourriture,Les caractérescatégories'" "cliniques du Kwashiorkor sont repartis en \411.5.1.1. - ~ s.ign~onstantsCaractérisés par,f(- Les oedèmes qui se situent au niveau des chevilles, au dosde la main et parfois au visage, Ce sont des oedèmes mous prenant lesgodets avec parfois occlusion compléte des yeux et des organesgénitaux externes:~. - les. altéJations [?sycho-motnces et un comportement trèsdiffèrent ' cet érif;:mt est lrlsfe~a!fi!~ue, gr_ogn~n, ano.exlque, sonregard est éteint, il ne s'intéresse plus à ses jeux:1. - la fonte musculaire avec conservation de graisse - elle secaractéri~e parune--am-yotrophl8 importante avec conservation dupannicule adipeux:1- -Je retar.si d!,!_{?r~lssanc:e :rY - la diarrhée traînante très souvent attribuée à un épisodeinfectieux banal--- -- -----Il.5.1.2. - Les sjgne~Ufi!Jlts.- Altération des phanères qui se manifestent par _• les cheveux secs, cassants, décolorés, défrisés• les ongles striés et cassants- dépigmentation de la peau-l'anémie- faciés lunaire qui se manifeste par l'aspect des jouespleines, bien rondes légèrement pendantes et grasses11- Hépatomégalie parfoIs associe:t' e . u~e splénomégalie:- abdomen ballonné __ contrast veq,maigreur des ,1


, .imembres supérieurs- lésions cutanées dues aux carences vitaminiquesassociées11.5.1.4. - Les signes biologiques- Hypoprotidémie qUI se situe en moyenne à 40 g/c avechypoalbunlnémie prépondérante,- hyperhydratation cellulaire- anémie fréquente.Il.5.2.• MARASMEC'est une malnutrition causée par l'insuffisance énergétiqueglobale survenant le plus souvent durant la première année de vie.Il.5.2.1. - Amaigrissement très net caractérisé par:- Fonte du tissu graisseux sous-cutané;- nette diminution du volume de muscles:- un visage maigre et ridé, les yeux enfoncés dans les orbites- la peau est fripée,Il.5.2.2. - Retard stature-pondéral- Déficit pondéral: la chute de poids est près de 20 '10 parrapport au poids normal pour l'âge;- la taille est Inférieure à la normale.11.5.2.3. - Cheveux fins sans altération11.5.2.4. - Asthénie avec un regard anxieux, nerveux. maistrés intéressé autour de lui11.5.2.5. - Conserve l'appétitIl.5.2.6. - Diarrhée


-MeSUfe..5.-.d..lL.QQlQs: leur évolution suivant le graphique établi parl'OMS est un indicateur d'une bonne santé: notons que à cinq mOis.l'enfant double son poids de naissance, à un an tnple deux ansquatnp~e (extrait du cahier de cours théorique sllr la P.M.E),Mesure J:luJ):ériméjr~lllilçbjal (PB)D'après André BRIENDPrèventlQ.!l e.Llœi1ffil.eJ1Lde...J


lonogramme saoguin et urinaire révèle peu de perturbations detaux d'électrolytes en cas de marasme, et trés nette apparition destroubles électrolytiques en présence du KwashiorkorIl.8. - COMPLICATIONS DE LA MALNUTRITION PROTEINO­ENERGETIQUED'aprés le Centre International de l'Fnf,::mce _ PARIS' l'Enfant enMil,eu Tropical (1993) Ne 208-209La malnutrition protélno-énergétique non traitée ou maltraitéeévolue vers les complications suivantes:* Anèm.ie: : elle est souvent retrouvée et parfoIs ImportanteElle peut être d'origine nutritionnelle. parasitaire (ankylostomiase) ethémolytique (paludisme)* Hyperthermie ces enfants présentent une températurecorporelle variable, même le climat tropical peut leur paraître froid. EII'eest plus fréquente dans le marasme et surtout nocturne. Elle peut êtreassociée à un problème infectieux.* OéshydratatiQn le diagnostic pose probléme dans lemarasme où le pli cutané est d'interprétation délicate sur une peaufripée ainsi que dans le cas du Kwashiorkor qUI peut présenter unedéshydratation sévére avec collapsus malgré les oedémes. Lesoedèmes marquent alors un éventuel pli cutané parfois viSible dans lapartie supérieure du corps mOins atteint par ces derniers Le diagnosticde déshydratation se fera sur la sécheresse des muqueuses, l'anurie, ouoligurie et la tachycardie, soif intense et yeux excavés.* Hypoglycémie souvent asymptotique mais parfoismortelle, l'hypoglycémie se rencontre plus volontiers dans le marasmeLes hypoglycémies graves qui se manifestent par un état léthargique,une absence de reflex des contractures ou convulsions, sontfréquemment associées à l'hypoglycémie.* Infections. : la malnutrition est très souvent associée à denombreuses infections. Les plus fréquentes sont Infectionsrespiratoires, Intestinales, cutanées, sepllcémie souvent masquée parune hypothermie, rougeole.


,Le diagnostic est difficile car les signes classiques de l'infectionsont amoindris ou absents Les signes peuvent être une anorexie et/oudes vomissements persistants, une hypothermie'Qécès le taux de mortalité des malnutris sévères reste élevé etpeut atteindre 40 %. La cause immédiate de décès est fréquemmentl'Infection. Mais le taux de mortalité peut s'abaisser à 10 %, vOire moinssi les enfants sont traités et suivis correctRmE'mt Les enfants quiprésentent des troubles hydroélectrolytiques ou des Infections ont unmauvais pronostic.Il.9. - TRAITEMENT,DE LA MAl,..NUTRITION PRQTEINQ-CALORIQUESelon H. L. VIS et D. J. BRASSEUR, Professeur de pédiatrie etDocteur en nutrition et diététique à l'université libre de BRUXELLES,1917, les considérations théoriques qUI opposent Kwashiorkor etmarasme voudraient en bonne logique que les traitements de ces deuxaffections se distinguent nettement l'un devrait être simplementhyperprotéiné, l'autre équilibré mais hyperénergétiqueEn fait. la thérapeutique nutritionnelle doit être envisagée sous sesdeux aspects: le traitement curatif couplé au traitement préventif.11.9.1. - TRAITEMENT CURATIFIl doit être conduit de préférence en milÎeu hospitalier. Untraitement en brousse est toutefois possible, à condition que I·enfant nesoit pas parvenu au stade anorexique (perte totale d'appétit)Il.9.1.1. - PrÎse en charge médicale de la M,P.C.Dès admission'al Traitement systématique- Vitamine A - enfant < 1 an .- enfant> 1 an :100 000 UI (per os)200000 UI (per os)- Mebendazq,le (~-}-- - 200 mg per as/jourIl , ,LC~i-[' 't "V" ~ ~- \à) ',.., pendant 3 jours


~ Chloroquine 100 mg- Fer et acide folique- 10 mg/kg/semaine- traitement de 15 à30mg/kg/jour en 3 prises.b) Comgensation.des carences en nutriments;;.pécifiques" Minéraux- Potassium (K) donner sous forme de chlorure depotassium 4 mmol/kg/jour, tout en surveillant la durée, ne pas donner si ..../l'enfant n urine pas,- Magnésium (Mg) : donner sous forme de chlorure demagnésium 2 mmol/kg/jour, Vapport de magnésium est important pourgarder l'équilibre de la balance potassiumZinc (Zn) donner sous forme d'acétate de zinc 2mg/kg/jourCes sels minéraux seront donnés au début de la cure diététique etont un rôle protecteur pour l'organisme." VitaminesLes suppléments en vitamines seront apportés de préférence parles fruits et les légumes fraiS. Seules les avitaminoses A et C serontcorrigées par un apport médicamenteux.- Diarrhée:c) Traitement de\') patbologie associée;,;• réhydrater avec une solutionRéhydratation Orale)• continuer l'allaitement maternel• surveiller l'évolution de lavomissements qUi sontdéshydratationde SRO (Sels dediarrhée et/ou lesà l'angine d'une


- Déshydratation• réhydrater avec une solution de SRO• veiller à ce que I;enfant boive suffisamment l'eau deSRO• ne pas hésiter à poser une sonde nasogastrique pourla réhydratation d'un enfant sévérement attemt- Vomissements- Fièvre• si les vomissements sont Importants, empèchant laprise des aliments, poser une sonde nasogastrique etfaire des gavages de faible volume toutes les heuresou mettre en gavage continu pendant 24 heures.• faire boire l'eau en très petite quantité, à la cuillére• surveiller souvent les mères qui ont tendance à arrêterde nourrir un enfant qui vomit.• faire un examen clinique pour rechercher la cause etla traiter• surveiller la température deux fOIs Jour,principalement en phase aiguë (c:l,-V\ \- Infections: Instaurer une antibiothérapie au mOindre doute- Anémie sévère ne transfuser les enfants qu'en casd anémie sévèrec[f=!È::4giJQiIitll) ou en cas d'hypoxle- Insuffisance cardiaque: le recours aux diurétiques de typelasilix est parfoIs nécessaire à dose de 1 à 2 mg/kg/jour- Lésions cutanées des Kwashiorkor: nettoyer et désinfecterles lésions avant de les traiter par une pommade à l'oxyde de zinc- Hypoglycémie elle peut être traitée salt par injectionIntraveineuse, soit par sonde nasogastrique de 1 ml/kg de sérumglucosé à 10 % ou à 30 % suivie d'une administration orale de 25 à 50ml de glucose à 5 % toutes les deux heures pendant 24 heures.Surveillance- La surveillance doit être assurée nuit et jour La présencede la mère ou du père est essentielle. Elle est assurée par la pesée


•régulière et l'établissement d'une fiche de croissance (chemin de lasanté) ,dès l'amélioration de l'état général, l'enfant changera depièce:- essayer d'isoler les enfants contagieux .'- veilleI-.à ce _gui:! tout enfant dénutri mis en pédiatrie reçoiveulle alimentation~ênutritlorlcorrecte'- attention! Un enfant gravement malnutrl èSLj;lJùs à risquede décès dans les quinze premiers Jours.,.'--~,'Surveillance nutritionnelle- Contrôler le poids SI possible tous les Jours au début. auminimum 3 fOIs par semaine:- les enfants avec les oedèmes et ceux ayant PIT


".'"Température à prendre deux fOIs par jour en phase aiguë,diarrhée vomissements, fonction respiratoire et cardiaqueIl.9.1.2. - Prise en charge diététique de la malnutritionproteino-caloriqueLe principe de la rénutrition est de donner progressivement uneration calorique et protéique équilibrée et de respecter les différentesphases _• Phas~ alillLë- Réanimation et Initiation à la cure diététique- maintien,- Récupération de la crOissance- passage au repas familial.a)E.h~, /-,Réanimation très progressive et douce ,Quantité, 100 ml/kg/jourQua.f.tü' : énergie: 80 à 100 Kcal/kg/jourprotéine 0,6 à Q,7lkg/jourRepas fréquents 8 à 10 par Jour pour éviter les risques dediarrhée. de vomissements. d'hypoglycémie, d'hypothermie Prise derepas à la cuillère, jamais au biberon.Si vomissements importants et anoreXie, mettre une sondenasogastrique pour un gavage continu pendant 24 à 48 heures.La durée de l'initiation à la cure dépend principalement del'évolution de l'enfant.


,,Commencer la cure suivante (le maintien) dès que l'état général del'enfant présente des signes d'amélioration:• diminution ou arrêt de la diarrhée• rehydratation correcte• arrêt de vomissement• amélioration de syndrome infectieux aigu éventuel. Ilest possible dès le début de diversifier la nature desaliments tout en respectant les rapports Kcallkgfjour.A ce stade. on ne cherche pas encore à ({ récupérer)} lacroissance, mais habituer petit à pelit à une alimentation plus riche.Quantité: 150 ml/kg/jourQualité: énergie 100 à 150 Kcal/kg/jourFréquence des repas: 6 à 8 repas par jour.La durée de la phase de maintien dépend de l'adaptation de1enfant à ce nouveau régime et de l'évolution de son état général.Passer au régime suivant de récupération dés que l'on observe chezl'enfant:- Disparition des oedémes- reprise de l'appétit- un meilleur état général.RemarquesL'éducation nutritionnelle et sanitaire sera faite auprès des méres.La phase aiguë (initiation à la cure et maintien) est en général pluslongue pour les Kwashiorkors que pour les marasmes.Il est également possible de varier les aliments en respectant lesrapports Kcal/kgfjour.b) phase (je récupératiQn, Récupération de la crOissance


."L'objectif est d'atteindre un rapport poids/taille normal le plusrapidement possible. La ration sera donc très concentrée en énergie'Quantité' 150-200 ml/kg/JourQualité, énergie 150-200 Kcal/Kg/jourprotéine 4 à 5 g/kg/jourFréquence des repas: 5 à 6 repas par jour."La durée va jusqu'à la récupération d'un rapport poids/taillenormalRemarquesA ce stade, le gain de poids est un bon critère de récupération(environ 10 g/kg/jour). Dès que 1enfant grossit il doit pouvoir manger àvolonté: un moyen de s'assurer que l'enfant est nourri en fonction deson appétit et de lui présenter en permanence de la nourriture. Dès cettepériode, il faut utiliser la présence des mères pour 1éducationnutritionnelle, celle-CI sera poursuivie Jusqu'à la sortie de l'enfant defaçonIrès active.* Passage au repas familialLe passage au repas de type familial est un pas important dansl'achèvement de la rècupération et dans la préparation au retour àdornicileLorsque l'enfant a corrigé son amaigrissement, son appétitdiminue et Il ingére volontairement une quantité qUI peut être facilementobtenue par une alimentation ordinaire.lDurant leur séjour à l'hôpital, il ne faut pas que la mère et l'enfantaient pris des habitudes alimentaires différentes et incompatibles avec_celles pratiquées dans leur milieu familial.A la sortie .. l'enfant sera orienté vers le programme de nutritionsupplémentaire (suivI hebdomadaire) ou le programme de PMI (suivimensuel) II est essentiel d'assurer un suiVI après la sortie au niveau desservices sociaux et des C.S des villages à cause des risques derechutes.


11.10. - PREVENTION DE LA MALNUTRITION PROTEINO­ENERGETIQUEL'allaitement maternel Joue un certain rôle de protection à cetégard. notamment grâce à ces composants immunitaires actifs (dont lesImmunoglobulines A sécrétoires par exemple)Le probléme essentiel qui relève de la politique de prévention estde réunir l'introduction d'une sLipplément~tion ;:Jlimentaire sans pourautant interrompre l'allaitement maternel, demeure la meilleure sourcede protéines de qualité. La diversification du régime dOit être progressiveet basée sur l'apport d'aliments variés d'origine végétale (soJa,arachides) et animale surtout (lait, oeufs viandes.. J.L'approvisionnement en denrées, parfois peu coutumières, relèved'une action politique de planification (agriculture et élevage) alors queleur consommation relève d'une politique éducative. Elle consiste à faireaccepter des notions d'équilibre nutritionnel dans l'ensemble de lapopulation, ce qui exige souvent de lutter contre les habitudes ancréesou les tabous.Dans cette action, les structures hospitalières lourdes ou plussimples, comme les centres de protection maternelle et Infantile, ont unrôle Important à jouer pour être couronnée de succès. l'action doitcependant se situer au sein même de la population et y être continue,compréhensible et proche des réalités de la vie. Chaque pays, chaquerégion doit donc définir le mode d'action le plus approprié à sa propreidentité Les résultats attendus dépendent aussI étroitement de la luttemenée contre les agents Infectieux et parasitaires (hygiéne du milieu),sous forme de vaccination notamment L'exemple de la rougeole est,dans ce contexte, très frappant La vaccination antimorbileuse réduit lafréquence d'apparition et de gravité des èplsodes de malnutrition graveau sein de la population infantile. La vaccination en SOI pose deproblèmes d'ordre économique (elle coûte cher) et sanitaire (elle doitêtre largement diffusée et entretenue sans quoi elle risque d'être peuefficace) Mais bien conduite, son efficacité est réelle et son profitindubitable.La prévention de la malnutrition est donc une oeuvre de longuehaleine qUi mérite des efforts considérables car, elle représente l'un despro blé mes de santé pubilqut=' parmi les-plos importaTTtj; en AFRIQUE.---0-;- '. .. .. ,. _.- .:t;'; 6 (;: ,~'Itr~- ;:1~V 1


Il.11 - COMPARAISON SCHEMATIQUE D.U KWASHIORKQB.ET DU MARASMEMARASME KWASHIORKOṞDEFICIENCE DéfiCience calorique Déficience protéiqueCROISSANCE PONDERALE Retard trés important Retard masqué,P" 'e>oedémes~~OISSANCE STATURALE .Normale ou petit retard RetardOEDEMES Néant Trés importalltsPANICULES ADIPEUX Fonte dés le début p" de fonte" l'apport;glucidique est normalMASSE MUSCULAIRE Fonte à la phase d'état Fonte dès le début',CHEVEUX Normaux, parfois fins. Anormaux secs,cassants, teints cassants. souvent roux.défrisés, ternesEPIDERMENormal Dépigmentation lésions,fissures (lèvres ore,illes)COMPORTEMENTCris. pleurs, appétit, Apathie,nervosité anorexie.tristesse.REGIME ALIMENTAIRE Equilibré ~ésèquilibréFOIE Normal Hepatomegalie -et'infiltration graisseuse.,-DIARRHEE 1 Très importante 'IVariable.111


••CHAPITREmMETHODOLOGIE


111.1. - CHOIX DES LIEUX DE L'ETUD.ECompte tenu de notre thème qUI concerne toute la ville deGAROUA, nous avons choisi tous les cinq centres de santé intégrés deGAROUA urbain suivI du service de pédiatrie de l'Hôpital Provincial deGAROUA et celui de la CNPSCe qui nous a permis d'entrer en contact avec les mères d'enfantset le personnel sanitaire de ces différents services111.2. - QESCRIPTION DU LIEU DE L'ETUJl.E,La Province du Nord est l'une des diX Provinces du CAMEROUN,Elle comporte quatre Départements et a pour Chef-lieu GAROUA.Cette ville est desservie par des formations sanitaires publiques,privées et para-publiques,En ce qui concerne les formations sanitaires publiques, nousavons mené nos enquêtes dans les formations sanitaires suivantes:- Service de pédiatrie de l'H.P G.- C 5.1. de KOLLERE- C.SI de SOUARI- C.S.!. de FOULBERE- C S.I. de POUMPOUMRE- C 5.1. de LAINDE.Pour la formation sanitaire parapublique, nous avons mene nosenquêtes au C.M.S de la CNPS,111.3. - DESSEIN DE L'ETUDENotre travail consiste à une étude descriptive et exploratriceDescrijptive par la démarche suivie pour atteindre le but: collecteet présentation des données pour sortir une image claire d une situationparticulière


•Exploratrice parce qu'il comporte un questionnaire permettantd'apprécier les connaissances et attitudes des meres face à lamalnutrition protéino-calorique et l'éducation maternelle.Les groupes à risque de MPc. sont les enfants de 0-5 ans, lesfemmes enceintes et aliaitantes. les vieillards, les patients atteints despathologies chroniques.Dans notre étude, la population cible sont les enfants de 0-5 ans.111.5. - METHODE D'ECHANTILI-ONNAG.E.Pour notre enquête. nous avons constitué un échantillon de 100femmes ayant déjà atteint l'age de procréer et comportant au mOins unenfant L'échantillonnage qui est en quelque sorte l'acte par lequel onchoisit un échantillon, a été effectué de manière descriptive111.6. - METHODE DE COLLECTE DE DONNEES111.6.1 .• INSTRUMENT DE COLLECTEil a été construit sous forme de qUestionnaires et comportantquatre grands volets,• identification des répondantes• Connaissance des mères sur les maladies nutritionnelles• Connaissance des mères sur les différents modesd'alimentation• Connaissance sur les mesures préventives et curatives desmaladies nutritionnelles111.6.2.• VALlDlT~DES I~UMENTS.Nos Instruments de collecte ont été validés auprès du Dr. OUMARZAKE. Médecin-Urgentiste-Pédiatre au Centre Mèdico-SocialfCNPSGAROUA


111.6.3. - COLLECT!=S DES DONNEESChaque fois que nous arrivons dans une formation sanitaire, aprésavoir pris contact avec le personnel. nous lui présentons notreautorisation d'enquête. Par la suite, nous nous mettons en blouse etchaque enquêteur se rend auprès des méres L'entrevue étant réaliséeSUI' fond de causene. les réponses étalent portées devant elles car ellesont été rassurées d'avance que nos questions n'étaient pas de nature àleur porter préjudice.111.7. - DEROULEMENT DE L'ENQUETENotre enquête sest déroulée du 14 Mal au 28 Mai 2001.111.8. - METHODE,DE TRAITEMENT DES DONNEESPour le traitement des données, nous nous sommes servis d'unecalculatrice, d'une règle et d'un crayon ordinaire. Les différentesdonnées sont représentées sous forme de tableau et les résultats sonfexprimés en pourcentage.


CHAPIT&t:n fRESULTATS DE L'ENQUETE


-- -~---=.IV.1. -IOENIlEICATlo.N..-OES RE.EO~NTESNos questionnaires ont été adressés à 100 mères denfants. Aprèsenquête et dépouillement. nous avons obtenu les résultats suivants'pourcentage40%35%30%25%20%----------j I.pourcentage 115%10%5%0%15-20 21-26 27-32 33-38 39 et +TABLEAU 1- REEAgTITIQli.DEliMERES5ELON..U STATUTMATRIMQNIAL~TATUT MATRIMONIAL) NOMBRE DE FEMMES tPOURCENTA~~Mariée +- 83___ _ __ 83% _~uve ------L-----"-------t-- 3% _~~~~~~a~re----+---- ~ -- --+---- __ ~ ~~----Tot-a-,---------I----1~--'';O'''OCi'j,T.--j


-,"'TABLEA-..U 1I- RŒA8JJIIQN.l2E.;iME~s....sELQ1'-JL·APPART~NCJ.:;:REligIEUSElABLEAU.J!.l- REEAEffilQN---.DES-MEEE..S. s.ELQtlJ..~STATUTSQ.-GIAL__S_TA_TUT SOCIAL _1 NOMBRE DE FEMME~ POURCENTAGEM_è"_'g_ère 1 70 , __70o/~_Fo_"_tion_",_ire_ -t__. '"-- L_---..lO %___~~t-:~erçante -----r---1 2 000--- -1--120°0 o~;o-IABLEAU..W - REEf\--.RTII10J'1DES-.MŒES SELQ~l~SITUATIOf'.:!.G..EQG~EljJQUEr--SITUATION NOMBRE DE FEMMES 1 POURCENTAGEGEOGRAPHIQUE----- -- 83 -r-S3%----~---IT----L--D%-'~-~I 100 --. -100%--lV.2. - CQNNAlS~G:.E.. ~~~s.J;.!J.R..!".e_SJMLADIESN.1HRlnONNEu,:e.S (KWASHIORKOR ET MARASME)1. Qu'est-ce que les malnutritions protéino-calonques ?111A cette question, 11 femmes, soit 11 % ont donné une définitionexacte des M_pe


Les 89 autres femmes, soit 89 % ne connaissent pas le définitiondes MPC,2. Avez-vous déjà entendu parler du marasme et dukwashiorkor?A cette question, toutes les 100 femmes interrogées, soit 100 %ont déjà entendu parler du marasme et au kwashiorkor,Cependant, elles ne connaissent pas la différence entre lemarasme et le kwashiorkor,3. Dans le population Infantile, quelle est la tranche d'âge quiest la plus atteinte?pourcentage60%50%30%.pourcentage 120%10%0%0-6 mois 6 mois-2ans 2 ans-3 ans 3 ans-SansF'J ol


Il ressort de cette figure que la tranche d'age la plus touchée parles MPC se trouve entre 6 mois à 2 ans.TA6LEAU V4. Citez les principaux facteurs favorisant des MPCF.F. NOMBRE DE FEMMES POURCENTAGE_fcc. .Pauvreté 35.35% .. _Grossesses raprochées 26 26 %Mauvaise technques de 20 20 %~~age .Décès des mères 11 11 %.Ignorance des mères I,e 6 6%connaafÎes besoins de~~fant)Autres 2 2%Total 100 100 %1 enfant?5. Pensez-vous que la MPC est une maladie grave chez.TABLEAU\llGRAVITE DES MPC CHEZ NOMBRE DE FEMMES POURCENTAGEL'ENFANTOc, 96 96 %No, 4 ,..4%.-Total 100 1 100 %TA6.LEAU VII6. SI oui, citez une complication de celte maladieCOMPLICATIONS NOMBRE DE FEMMES POURCENTAGEDiarrhées 67 .67 %.-Désydratation 15 15 %Infections 9 9%Ailémie 5 5%.Pas de complications 4 4%Total 100 100 %


Il se dégage de ce tableau que 96 femmes. salt 96 % ont ènumeréquelques compications de celte maladie. (Tableau VI)Par contre, 4 femmes, soit 4 % disent que la MPC n'est pas unemaladie grave, et par conséquent pas de complications.IV.3, - CONNA!..SSANeLDES MEBES....SURJ.~DIFFERENTh.MQ.QEStrALlMENTATION7, Le lait maternel présente certains avantages. Lesquels?Sur 100 femmes interrogées. 100 % des mères d'enfantsreconnaissent que le lait maternel présentent certams avantages quisont entre autres: nourrissant assure l'immunité8, Y' a t-il des inconvenienls en allaitent au lait artificiel?t-1:NCDNIfERl f;/>/T DI! • 1 NOMBRE DE FEMMES 1 POURCENTAGEl-An I\r


-IV.4. - CQNh!AlS~NCE~UB L~W:~UR~~EVENT'VES--.ETClJRATI'Œâ bLE.s..J~P.LAQ!E.SN!J.IRITlQNNaL.f.s.10. Selon votre aVIs, peut-on prévenir ces maladies?A cette question, sur 100 mères d'enfants Interrogéesrépondu à ['affirmatif.toutes ont11. Peut-on traiter efficacement ces maladies 7A cette question, 100 femmes, soit 100 % ont affirmé que cesmaladies peuvent être traitées efficacement.12. Citez les mesures thérapeutiquesIci, aucune femme n'a pu proposer une esquise thérapeutique.Cela relève de l'insuffisance de l'éducation sanitaire et de la causerieéducative prodiguees aux mères et futures mères par le persontlelsOignantTA.eLEAU--.lXSERVICE DE PEDIATRIE DE L'H.P.G.(1er JAN-31 DECEMBRE 2000)MOiS -l J +- F -+-M 1 A----+-M_~ J --lJ-l A-+ S-t 0 ! fil LP ITOTALNOce", 1 TI 1 r-~ 1 1 1 Îcas de 1 4 20 1 16 1 5 1 21 l " 1 41 23 1 41 1 2, 1 19 1 8 l '"jC"-"C"~_~_~--+---j-_L_~--1_~__t-__, _+-_L_MPC '1 1 1 1 1 1Nbretotal 1.•• ' 1 1 1 1 1 1denfants 11161 105 123 1391 110 98 1541 lO8 1


lCENTRE MEDICû-$ûClAL DE LA CNPS(1er JAN-31 OECEMBRE 2000)Nb:~~S-I~t-'=----jMf~---+~_+~-L~+-~+~--1_0_1-~+~jTO~---,=casdp 1 2 1 2 1 G 1 1 1 CI 1 c 1 ;2 1 1 l " 1 CI 1 0 1 0 1 gMPC 1 1 1 1 1 1 1(0-5 "ns) 1 1 1 1- 1 1 1 1 1NbC"c


~ ~~~~•TABL.EAU XIICENTRE DE SANTE INTEGRE DE LAïNDE(1er JAN-31 DECEMBRE 2000)MOIS J F M A M J J A S 0 N D TOTALNbre decas de S1BH n,c , c'"'"'MFC(O-~ "n~)""Nbre total , 1070d'el1f,lnts 125 C, e, m70 143 , 87 CCconsultes'" " " "10-5 ans) ,% 40.8 15.94 15,47 17,39 15.88 35,06 27 14 13 28 2253 804 e33 12,82 19,62'""'TABLEAU XIIICENTRE DE SANTE INTEGRE DE FOULBERE(1er JAN-31 DECEMBRE 2000)MOIS J F M A M J J A S 0 N D TOTAL,Nbre deças de C, ; , C , , , , ,1"MFC(G-5 ansL~Nbre lotald'enfants ,;Bconsulles" ",10-5 allsl"37" "," "ë: ië,33% 10,86 40,54 17.6 31,57 16,66 15.55 10,52 l' 76 1"17 , ;0 , '"""3.33 13,g5


CENTRE DE SANTE INTEGRE DE POUMPOUMRE(1er JAN-31 DECEMBRE 2000)MO~ J F M A M ~. ANbre~~~Oe;!de'S 0 N D TOTAL.'T , ,0 ,~r+-~rc,+:b-·,Nb!e)C!O~ ~ ~ Ad'enfants 21 lD 25 21 30 19 '" 25. 23 247consultes '(0-5ansl i 1 _,4,i6~."" " 28.57 26,66 2105 26,66 " 8,69 , !C b""1538IABl-EAU XVCENTRE DE SANTE INTEGRE DE KOLLERE(1er JAN-31 DECEMBRE 2000)


TABLEAUB.i:.CAPITULATIE DE5...QlFEERENTS CENTRE~EORMATION-.SANITAIRE CONSUL"ŒJ)ANS LA VILLE DE GAROUA1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2000)TA Bi.I"A ri iv/"ORAMTION H.P.G. J CMS CSt CSI 1 CSI CSI 1 CSI 1TOTALSANITAIRE 1 SE~~CE 1 CNPS KOLLERE FOUL8ERE POUM-POURE SOUARI LAÎNDE 1;j"iJre de cas PEDIATRE ~--t-----1---- L --+-- +-----';~:,~, l '" l ' ~~ '" l ,e -+-0' ~w 1 cee;~~1~~~;:-'-I-'4:-r2:-1 '" 1--"-'-1--:- 1 '''83 1107~ 4762'consultes 1 h.iO-Sansl ~r _L ~. __", 1r36 375 8.33 1 13,95 15,38 Kgll 1 19,62 14,67


CHAPITR€VDISCUSSION ET SYNTHESE


, ,Après aVOir obtenu les résultats des différentes enquêtes, nouspassons à la discussion et à la synthèse des ces résultats Les aspectsde nos discussion concernent'- Identification des répondantes- connaissance des mères sur ~es maladies nutrionnelles- connaissance des mères sur les différents modesd'alimentation- connaissance sur les mesures préventives el curatives desmaladies nutritionnelles- les données statistiques de certaines formations sanitairesde la ville de GAROUA.A l'issue de notre enquête. l'âge des femmes possèdant au moinsun enfant varie de 15 à 39 ans la plupart de ces femmes. bien quevivant en milieu urbain, semblent allées tàt en mariage car 83 % d'entreelles sont mariées (tableau 1) La tranche d'âge la plus nombreuse sesitue entre 15-20 ans (figure 1), la plupart de ces Jeunes femmess'expriment en français. C'est ce qUi explique que ces méres décèlentfacilement ~es causes de malnutrition.V.2. - CONNAISSANCES.J;l~MERES.JiVR...lEs...MA.lAPIESN!JIRlIIQNNELU::S.Il ressort de nos résultats que toutes les femmes interrogées, soit100 'l'a ont répondu avoir entendu parler des différentes formes demalnutrition à savoir le marasme et le kwashiorkor, Mais, peu de cesfemmes, soit 11 0/.;, seulement savent définir le terme malnutritionC'est donc dire que les MPC sont des maladies connues desmèresEn ce qui concerne la tranche d'âge des enfants la plus atteintepar la MPC, les résultats nous montrent que ce sont les enfants âgés de6 Illois à 24 mois qui sont les plus concernés, soit 58 % d'enfantsatteints (figure 2)Ces résultats confirment les enquêtes du nutritiomste AndréBRIEND qui, dans Préventio~TraitemenLdeJaMalnutrition (1985), a


affirmé que:" le.\' Olifllt'res rlutl'ilWNrlcl/e,l' ctii.!c/uà'.I' CI/ AFI


Dans le même ordre d'idées. André BIREND, dans prévention etTraitement de la Malnutrition (1985) affirme « dm" IOlls /"S PUYol, /('.1/,,\ '/lIt' les é/Jjiml,\ /Jourris ol'tijieicf/clllcnt, mui" ('"lIc di/j,'!'('fln- cslh"U/I(,()l!/' 1'/IlS importante dons l'CS PUV,\' pU/Il'l'CSl',ri1"ilement Ull sein fi '(.1 utle lme COlltre-imficufiOIl li/(:ilil'ilic'En conclusion, l'allaitement au sein est le meilleur par rapport àl'allaitement artificiel car, Il présente beaucoup des avantages,Pour la question concernant les conseils à donner aux mères ausujet des MPC, 67 femmes, soit 67 % ne sont pas en mesure deconseiller les autres mères.Cependant. 33 d'entre elles. soit 33 % leur prodiguent desconseils, C'est donc dire que la plupart des méres manquent deconnaissance sur l'éducaflon san'l1:a'lreVA. - CQN.NAls.5ANCI;, SUR LES MESURES PREVENTIVES ETCURATIVES DES MALADIES NUTRITIONNELLESICI. toutes les femmes interrogées affirment qu'on peut prévenir ettraiter efficacement ces maladies.Le véritable problème pour ces femmes réside au niveau desmesures thérapeutiques, Auncune femme n'a r: u donner un traitementadéquat.En effet, cela signifie que le personnel soignant ne fait passuffisamment l'IEC aux futures mère sur les maladies nutritionnelles etles moyens préventifs et curatifs de cette maladieV.s. - LES DQNNEES STATISTIQUES DE CERTAINES FORMATIONSSANITAIRES DE LA VILLE DE GAROUAOans le but d'obtenir le taux de prévalence des malnutritionsprotéino-caloriques dans la ville de GAROUA, nous nous sommes fixéscomme objectif de consulter les registres de chaque formation sanitairedatant du 1er Janvier au 31 Décembre 2000, Au total, nous noussommes rendus dans sept formations sanitaires ci-après le service de


pédiatne de l'hôpital provincial de GAROUA (H.P,G). le centre médicosocial(CMS) de la CNPS, les centres de santé intégrés de KOLLERE,de POUMPOUMRE, de SOUARI, de FOULBERE et de LAINDE.Il ressort de cette enquête que, sur 4762 enfants consultés agésde 0-5 ans, nous avons pu dénombrer 699 cas de malnutritions protéinocaloriquesCet qui donne un taux de prévalence de 14,67 0;' (tableauXVI), Ces résultats obtenus confirment l'importance du problème de lamalnutrition infantile dans la ville de GAROUA.Cependant il faut signaler que la population infantile de LAINDEest plus touchée par la manutrition protélno-calorique que le reste de laVille. car 19,62 % des enfants de 0-5 ans sont atteints des malnutritionsprotéi no-caloriques,Par contre, au centre médico-social de la CNPS, les résultatsobtenus montrent un taux trés bas, soit 3,75 % des enfants atteintsconsultés dans ce centre sont atteints de cette maladie Ceci est dû aufait que ce centre hospitalier est fréquenté en majorité par les personnesdont le niveau de vie est assez élevé.En conclusion, il ressort du tableau )I.-Ji que les malnutritionsprotélno-caloriques sévissent rée~lement dans la ville de GAROUA carla prévalence élevée de malnutrition est confirmée par les résultatsobtenus, soit 14,67 des enfants de 0-5 ans sont atteints Par ailleurs,d'Octobre jusqu'à Novembre 1998, des enquêtes menées par une ONGdénommée ACTION AGAINST HUNGER ont ressorti le taux deprévalence de la MPC dans la Province du Nord de l'ordre de 12 %.SourceDPSNBureau de l'Education Nutritionnelle Sanitaire de laCest un véritable probléme de santé publique dans la Province duNord et plus particulièrement dans GAROUA urbain


Il CONCLUSlQN Il•


11La malnutrition est une cause majeure de morbidité et de mortalitéchez les enfants en AFRIQUE, surtout dans sa forme protéinoénergétiqueDeux facteurs fondamentaux favorisent cet état de chose:L'ignorance des mères sur la conduite du sévrage, ainSIque des méthodes de composition des menus,la pauvreté consécutive aux revenus limités despopulations.La malnutrition pourrait être combattue si l'on prenait en compteces facteurs pour y apporter des solutions,11111111On pourrait donc agir à plusieurs niveauxcommunautaire, régional, national et méme mondial., Au .nl.\le..aJ,Lf.amiJiaLe.t commun


Il SU6


~~~~~~~~~Au vu des résultats obtenus et des arguments qui précèdent nous nesaurons rester indifférents à tous les facteurs qui influencent lesmalnutritions protélno-calorlques chez les enfants de 0-5 ans dans laVille de GAROUAPour réduire le taux de prévalence, l'infirmier devrait:- Prôner l'allaitement maternel +++ Jusqu'à 24 mOIS,- expliquer aux mères les principales causes de lamalnutrition protéi'no-calon'que ,- dépister les enfants exposés au risque de MPC et conseillerleurs parents,- aider les parents à améliorer le régime alimentaire desenfants qui souffrent de malnutrition modérée,- lutter contre les facteurs favorisant (autres maladiesdiarrhéique, deshydratation, tlDugeole, SIDA),~•••••1111111111111.1II11111


-••••••••• • • •••••••«EffiREl\lClESBIBUû{iRJ!tPHIQIJES• 11111111111111111111


(,()l"IVB,I;:S1. - Nutrition et Malnutrition (1997)Professeur H C. VISDocteur D,J. BRASSEUR2 - p'révention et Traitement de la Malnutrition GuidePratiQJ.le. (1985)Docteur André BRIEND3 - Manuel,de Nutrition Africaine (1987)H. AGBESSI DOS-SANTOSM, DAM ON4 - La Pédiatrie en AFRIQUE Guide PratiqueDocteur Ph. GOYENSDocteur P.J, LAMOTTE5. - Dictionnaire LAROUSSEREVUES1, - Malnutrition Protéino Caloriquevolume 57, N"3(1999)2. - Guide pour la Formation en Nutrition des Agents de SantésC.ommunautaireüMS-Gèneve, 2e édition (1990)3 - l§Jlfant en Milieu Tropical n" 138-139-140 le jeune enfant:son alimentation (1982)Docteur A.M. MASSE RAIMBAULT4. -lenfanten Milieu Tro.Qi.ça! n° 149-150 Evaluation permanente del'état nutritionnel protéino-Energétique (1984)Docteur Ph. HENNART


",MEMOIRES1 - Connaissance des mères eo matière de ma.lol,.ltrition prolé.in.Qénergétiquechez les enfants de O-Sans Cas de 1HôpitalProVincial de GAROUA EIDE (1998)Rigabses MULLERTENBA2. - Le KWASHIORKOR CESSI (Mars 1997)Mme MONDA née NGO BQUMLEAM. MBA MauriceCOURS1 - Soins lnfirmiers en philosophieMme TCHOUNTü Marie2 - Cahier de Cours Théo.rique de eédiatrieM. DJAKBA WOURI.

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