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CANCERS DU TRACTUS GéNITAL RMININ A LA MATERNITé ...

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"cor>" "~ "~o~.:o~o~République du CamerounPaix - Travail - PatrieRepublic ofCameroonPeace-Work-Fatherlando~o~o~o~,0',o~o~,~o~.~"~o~o~o~MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURUNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ.l. :.....'.'.~"" ......'.':'.' oÇ'" " ,.;'~,' ....... . .. ",t~·~. "":"';';'. . .Ci, 'i' .~'..•~.~: ~ ,,~..., '" ,~~ ... ',,! ....., .,,' "',1'\~.. ~.' '11(;/$.k\ "~'''~( 'iI" . ~ ... ' .....,~:',-..";:;':",.: ... " .:'~,," ,.~ ~


Cancers au 'TfactusIlénitatyiminin d /iz :M:PY: Y/s'pects tfpidifmio/Ollytues etcfinytuesDÉDICACEREMERCIEMENTSSERMENT D'HIPPOCRATEPRÉLIMINAIRESLISTE <strong>DU</strong> PERSONNEL ADMINISTRATIF ET ENSEIGNANTDE <strong>LA</strong> FACULTÉ DE MÉDECINE ET DES SCIENCES BIOMÉDICALES. ixLISTE DES TABLEAUXLISTE DES FIGURESRESUMÉSUMMARyiivviviiiixxviixviiiCHAPITRE 1 INTRO<strong>DU</strong>CTION 1CHAPITRE II OBJECTIFS 4CHAPITRE III REVUE DE <strong>LA</strong> LITTÉRATURE 6I-LES <strong>CANCERS</strong> DE L'UTÉRUS 7LI- LE CANCER <strong>DU</strong> COL DE L'UTÉRUS 71. Epidémiologie 72. Symptômes et Diagnostic 83. Anatomie pathologie 84. Traitement 95. Evolution et Pronostic 10LII-LE CANCER DE L'ENDOMÈTRE 101. Epidémiologie 102. Symptomatologie et Diagnostic 113. Anatomie pathologie 124. Traitement 135. Evolution et Pronostic 1311- LE CANCER DE L'OVAIRE 131. Epidémiologie 132. Symptomatologie et Diagnostic 153. Anatomie pathologie 164. Traitement 17xixxxii7liise dé :Doctorat en :Médécinepésentée'parSanârine :Il :Mentffôi


Cancers dû 7Yactusgénitaiféminin d fa .MPY:J4g7ects 4PidifmiolOgiques et cOniquesr/I/I/I/I/I/I/,/I/./I/,/,/./I/I/'/.I/./I/I'/'/I/I/I/I/I/.I/'/'/1/'/'/1/#/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/"5. Evolution et Pronostic 18III-LE CANCER DES TROMPES 181. Epidémiologie 182. Symptomatologie et Diagnostic 193. Anatomie pathologie 194. Traitement 205. Evolution et Pronostic 20IV- LE CANCER DE <strong>LA</strong> VULVE 201. Epidémiologie 202. Symptomatologie et Diagnostic 213. Anatomie pathologie 214. Traitement 225. Evolution et Pronostic 22v- LE CANCER <strong>DU</strong> VAGIN 231. Epidémiologie 232. Symptomatologie et Diagnostic 233. Anatomie pathologique 244. Traitement 245. Pronostic et Evolution 24CHAPITRE IV MÉTHODOLOGIE 25CHAPITRE V RÉSULTATS 31CHAPITRE VI DISCUSSION 62CHAPITRE VII CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 72CHAPITRE VIII REFERENCES 76CHAPITRE IX ANNEXES 867Jïise dé Voctorat en .Médécinepésentée.J7arSanârine 7l.Menâibi 11


Cancers dü 7factusgénitaiféminin d !il :M:PY: .Jils"pects é..J7idifmiolOgiques et cliniquesPRÉLIMINAIRES7Jîise dé Voctorat en :Médécinepésentée"parSanârine :Il:Menâibi11l


Cancers dû 7factusIlénitaiféminin d ta .M:PY: J!lsJ'ects é.Pidi!mioIiJIlUfues etcllnUjues~/I/I/I/'/'/I/'/'/"/I/'/'/I/I/I/'/'/I/'/'/"'/I/'/#~/I/'/1/1/1/#/1/'/'/#/1/1/1/1/1/1/1/1/#/1/1/1/1/'/'/1/1/1/1/1/'/I/I/'/'/I/I/#/I/I/I/I/I/I/I/I/'/I/I/I/I/I/J/1DÉDICACEA ma mère: Madame BIDJO ETOUNDI Flavienne.Pour qui les efforts et sacrifices psychoaffectifs et matériels n'auraient pas étévains. Ô Mère tu n'as lésiné sur aucun moyen pour l'éducation de tes filles.Merci d'avoir toujours été ce baobab, source d'abnégation et de courage.« Mutti », je saurai me montrer digne des valeurs et du sens de l'équité que tum'as inculqués dans tous les compartiments de ma vie. Nombreux sont encoreles défis à relever, mais je pense que celui-ci demeure le plus grand de tous pourtoi.'I1iise dé :Doctorat en .MédécinepésentéeJ'arsanârine :Il .Menâi/iiIV


Cancers dü rractusIlénitatyéminin d /iz .MPY:..flIs.J7ects é.J7idi!miolOlllques et cliniques"/1/1/'/'/'/'/'/1/'/'/'/'/'/'/1/1/.1/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1/'/'/'/1/'/#/1/1/'/1/1/1/'/'/'/1/'/1/'/'/'/'/'/'/""/'/"/'/'/'/I/'/'/"/'/'/'/"/'/'/I/'/'/"/'/"/'/~A mes sœurs:Edwige Chrystelle ETOUNDI « Ma petite sœur chérie »,Célestine Clémence N51 « Celestoutou, Mon petit soleil adoré »,Et Marthe Albertine ATANGANA FOUDA « Tanguy»Ensemble Nous avons jeté les bases de cette consécration et plus que jamais,j'ai expérimenté cet adage: « On a toujours besoin d'un plus petit que soi! »Pour votre soutien et vos remarques affectives et critiques mes chéries, ce travailest avant tout le vôtre. Restons ouvertes et unies quelque soit la distance quinous sépare et surtout dignes d'être les filles de leur mère.A mes grands-parents: Edmond ETOUNDI FOUDA de regrettée mémoire etRose ATANGANA MENDIBI,le grain de blé tombé en terre, porte ses fruits.71iise dé :Doctorat en .Médécineyrésentée.J7arSanârine :Il.Menâibiv


Cancers dü 7YactuslIénitaiféminin d Iâ:M:PY: .Jfs.l'ects 4PidemfoliJlliques etcOniquesREMERCIEMENTSNous voulons témoigner notre profonde et indicible reconnaissance:A l'Eternel Dieu Tout Puissant pour nous avoir créé et gardé en vie durantces années d'études au cours desquelles nous avons puisé en Lui courageet force au moment des doutes et des difficultés qui ont jonchés notreparcours;Au professeur Robert LEKE, pour avoir accepté de superviser cette thèse;Au Docteur MBU Robinson E, dont l'expertise, la disponibilité et lapatience ont permis à ce travail de voir le jour. Trouvez ici cher maîtrel'expression de notre profond respect;Au Professeur Augustin SIMO BOBDA «Prof», pour son soutienaffectif, matériel et toutes les notions de bilinguisme inculquées;A Mireille F.MENYE OBAMA, pour son soutien psychoaffectifpendant les moments de doute et son appui dans mes activités derecherches en vue de la réalisation de ce travail. Merci d'avoir étéprésente et j'espère que tu le seras toujours pour moi, « Ton PDPPP » !A tous les collègues de Mireille et à leur patron, pour leursencouragements et soutien logistique;Au Docteur Isaac TAMBA. pour ses encouragements;"/1/1/1/#/1/#/1/1/1/1/#/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/.I/I/I/I/I/I/~/I/I/I/I/I/I/~/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/A7lùise dé :Ooctorat en :Médécinepésentée'parSandrine :Il:Menâi/iiVI


Cancers dû 7YactuslIénitaiféminin d ta :M:PY:Ylsj7ects 4Pidè'miolOlliques etcliniquesI/"/I'/~/"/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/"/"'/'/I/I/I/'/I/"'/I/I/I/I/I/'/"'/I/I/'/I/"'/~'I/I/'/"/'/'/I/I/'/'/I/'/"/'/"/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/..-. A la famille DECALUWE, pour votre soutien durant ce long cursus;A Tonton Effa Jean, pour ses encouragements. Merci d'avoir cru en moi.A mes camarades de promotion: Princila N. MUKOKO, NJOYAIbrahim, Walter KUM KANG, Gillbert N.FOMEH. L'union fait laforce. Après ce qui nous a semblé une éternité, nous avons fini par voir lebout du tunnel !A mes amIS: Asmaou BOUBA DALIL, Ernestine BIKONOATANGANA, Alain KENFAK FOGUENA, Esther NGANDAGA, Dorcas NYANIT BOB, Valery NZIMA NZIMA, DorisMENEKENG C. Pour leur présence bienveillante à mes côtés et leurscritiques constructives.A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration et à laconcrétisation de ce modeste travail.l'';./1/1/1/1/1/1/1/.1;"/#/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/.1/1'/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/#'1/1/1/1/1/1/1/1/1;./1/1/1/1/1/1/1/1/. ....71iese dé :Doctoraten :Médécineyrésentée'parSamfrine :Il:Mem:fi/ii vu


Cancers dit 'Ifactusgénita(fi!minin d /il M:PY: .:4s.J7ects 4PidifmiolOgiques etcOniquesSERMENT D'HIPPOCRATEDéclaration de Genève au moment de l'admission comme membre de laprofession médicaleJe m'engage solennellement à consacrer toute ma vie au service del'humanité.Je réserverais à mes maîtres le respect et la gratitude qui leurs sont dus.J'exercerais consciencieusement et avec dignité ma profession.Je garderais les secrets qui me sont confiés.Je sauvegarderais par tous les moyens possibles l'honneur et la nobletradition de la profession médicale.Je ne permettrais pas que les considérations d'ordre religieux, national,politique, ou social aillent à l'encontre de mon devoir vis à vis du malade.Mes collègues seront mes frères.Je respecterais au plus haut degré la vie humaine et ceci dès la conception,même sous les menaces.Je n'utiliserais pas mes connaissances médicales contre les Lois del'humanité.Je m'engage solennellement sur mon honneur et en toute liberté à garderscrupuleusement ces promesses.'/I/'#/I"/'/./././I/././I-...,/I/'/I/#/J!I'/I/./I/././'/./#/'/'/1/1/#/1/#/1/1/1/1/'/1/1/'/'/1/#/'/1/1/1/1/1/1/'/'/1/./'/I/I/I/I/,I/I/I/I/#/./'/I/I/I/I/I/I/I/I/A7Jiise dê :Doctorat en Médêcineyrésentée.J7arSanârine :R Menailii•••V11l


Cancers dü 7Yactusgénitaiféminin d Iiz :MPY:.J!ls'pects é.PiIOmiolOgiques et cliniquesLISTE <strong>DU</strong> PERSONNEL ADMINISTRATIF ET ENSEIGNANTDE <strong>LA</strong> FACULTÉ DE MÉDECINE ET DES SCIENCES1- Personnel administratifBIOMÉDICALESAnnée académique 2005/2006Pro N<strong>DU</strong>MBE Peter MartinsPro BENGONO TOURE GenevièvePro MBANYA Jean-ClaudePro ABENA OBAMA Marie ThérèsePro LEKE IVO RobertM. ZOAH MichelPro DONGMO LouisM. ABESSOLO DieudonnéM. BOUMSONG VincentM. AKO<strong>LA</strong>TOU MENYE AugustinMme ANDONG ElisabethDoyenVice Doyen chargé de laprogrammation et du suivides activités académiquesVice Doyen chargé de la Scolaritéet du suivi des étudiantsVice Doyen chargé de la rechercheet de la CoopérationCoordonnateur Général du cycle despécialisationDirecteur des affairesadministratives et financièresChefdu service des ProgrammesChefdu service financierChefdu service d'administrationgénérale et du personnelChefdu service du matériel et de lamaintenanceBibliothécaire en chef.71iése dé Voctorat en :Médécinepésentée'parSanarfne :Il :Menatbi1/1/#/1/1/1/1/1/1/'/1/'/1/1/'/1/.1/'/1/1/1/1/'/1/1/'/1/1/1/'/1/""'/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/'/.1/#/1/1/1/1/'/1/#/1/.1/#/I/I/'/'/'/'/'/I/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/"/'/~•IX


Cancers au 'If-actusgénitaiféminin d Iâ .MPY:.flIs.J7ects 4J;idifmio/Ogfques et cliniques2- Personnel enseignant2-a- Professeurs1. ANGWAFO III FRU2. ASONGANYITAZOACHA3. BENGONO TOURE Geneviève4. DJOUMESSI Sosthène5. DOH Anderson SAMA6. DONGMO Louis7. EDZOA Titus8. GONSU FOTSIN Joseph9. JUIMO Alain Georges10. KAPTUE LazareIl. KOUEKE Paul12. KUABAN Christopher13. LEKE Robert John Ivo14. LEKE Rose15. MOYOU SOMO Roger16. N<strong>DU</strong>MBE Peter Martins17. NGOGANG Jeanne18. NGU B<strong>LA</strong>CKETT Kathleen19. NJITOYAP NDAM Elie Claude20. SAME EKOBO Albert21. SOSSO Maurice Aurélien22. TETANYE EKOE23. MUNA WALINJOMChirurgielUrologieBiochimie/ImmunologieOto-Rhino-LaryngologieBiochimieGynécologie/ObstétriqueAnatomielNeurologieChirurgie généraleRadiologiellmagerie médicaleRadiologiellmagerie médicaleHématologieDermatologieNénérologieMédecine internelPneumologieGynécologie/ObstétriqueParasitologielImmunologieParasitologieMicrobiologielImmunologieBiochimieMédecine interne/CardiologieMédecine interne/GastroentérologieParasitologieChirurgie généralePédiatrieMédecine interne/Cardiologie~/'I'I/'/'/'/'/I/I/'/'/'/'/I/'/'/'/I/I/I'/I/"'/'/I/'/I/'/'/'/'/'/'/'/1/'/1/1/1/1/1/'/'/'/1/'/'/'/'/1/'/'/'/'/1/1/I/'/'I',/I/'/'/I/'/'/'/'/'I"/'.I"/'/I/I/./'/JI7fiise dé :Doctorat en .Médécinepésentée.J7arSanârine :Jl.Menâibi x


Cancers dit 'fractusIlénitaiféminin d ta .MPY:Yls'pects 4PidifmiolOlliques etcOniques'/1/1/1/1/1/1/'/1/1/'/1/'/1/'/1/1/1/1/1/'/1/'/1/1/1/,/1/'/'/1/1/1/1/'/'/1/1/1/1/1'/'/1/'/1/1/1/1/1/1/#/'/1/1/'/'#/1/'/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/'/'/1/,1/1/1/1/1/1/1/1/'"2-b- Maîtres de Conférences1. AFANE E<strong>LA</strong> Anatole2. AFANE ZE Emmanuel3. ABENA OBAMA Marie Thérèse4. ABOLO MBENTI Louis5. ATCHOU Guillaume6. BEL<strong>LA</strong> HIAG Assumpta7. BINAM Fidèle8. BIWOLE SIDA Magloire9. DOUMBE Pierre10. EBANA MVOGO CômeIl. ESSAME OYONO Jean-Louis12. ESSOMBA Arthur13. KAGO Innocent14. KASIA Jean Marie15. KINGUE Samuel16. KOUAMLuc17. KOUL<strong>LA</strong> Sinata Shiro18. LOHOUE Julienne19. MBANYADora20. MBANYA Jean Claude21. MBONDA Elie22. MOUSSA<strong>LA</strong> Michel23. NDJOLO Alexis24. NDOBO PierreAnesthésie/ RéanimationMédecine interne/PneumologiePédiatrieChirurgie généralePhysiologie humaineOphtalmologieAnesthésieIRéanimationMédecine interne/GastroentérologiePédiatrieOphtalmologieAnatomie pathologiqueChirurgie généralePédiatrieGynécologie/ObstétriqueMédecine interne/CardiologieGynécologie/ObstétriqueMicrobiologielMaladiesinfectieusesParasitologielMycologieHématologieMédecine interne/EndocrinologiePédiatrieOphtalmologieOto-Rhino-LaryngologieMédecine interne/Cardiologie7Jiese dé :Doctorat en .Médécineyrésentée'parSandrine :Jl.Menâwi


Cancers dü 7YactusI/énitaiféminin d /iz .M:PY"Y/s'pects 4J7itfémiolOl/lques et cOniques25. NGUIMBOUS Jean-François26. NJOYA Oudou27. NKAM Maurice28. NKO'O AMVENE Samuel29. NOUEDOUI Christophe30. ONDOBO ANDZE Gervais31. OYONO ENGUELLE Samuel32. SIMO MOYO Justin33. SOWMamadou34. TAGNY ZUKAM David35. TAKONGMO Samuel36. TCHOKOTEU Pierre Fernand37. TIETCHE Félix38. YOMI JeanChirurgie thoracique et cardiovasculaireMédecine inteme/GastroentérologiePhannacologie et ThérapeutiqueRadiologiellmagerie médicaleMédecine inteme/EndocrinologieChirurgie pédiatriquePhysiologie humaineAnesthésieIRéanimationChirurgie!UrologieRadiologie/Imagerie médicaleChirurgie généralePédiatriePédiatrieRadiothérapie.2-c- Chargés de Cours1. ADIOGO Dieudonné Microbiologie2. ALEMNJI Georges Chemical pathology3. ASONGALEM Emmanuel ACRA Phannacologie4. ATANGANA René AnesthésieIRéanimation5. BAHEBECK Jean Chirurgie orthopédique6. BEFIDI MENGUE Rosa Parasitologie7. BELLEY PRISO Eugène Gynécologie/Obstétrique8. BENGONDO MESSANGA Charles Stomatologie9. BEYIRA Gérard AnesthésieIRéanimation10. BISSEK Anne Cécile DennatologieNénérologie71îe'se dé :Doctorat en .Médécinepésentée'parSanârine 7l.Menâibi


Cancers dU rractusgénita(fifminin d /il.:M:PY : .fils.J1ects {pidemtolOgiques et cliniques,yl/'/'/#/'/'/I/./I/I/'/'/'/'/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/A!'/#/1/'/1/1/'/'/'/1/'/1/'/1/'/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/.1/1/1/1/"Il. BOB'OYONO Jean Marie12. DJIENTCHEU Vincent de Paul13. DONG A ZOCK Faustin14. ELLONG Augustin15. ELOUNDOU NGAH Joseph16. EYENGA Victor Claude17. FARIKOU Ibrahima18. FEWOU Amadou19. FOMULU Joseph20. FOUDA ONANA Alexandre21. KOLLO Basile22. LOLO Berthe23. LUMA Henry NAMME24. MASSO MISSE Pierre25. MBOPI KEOU François-Xavier26. MBOUDOU Emile Télesphore27. MBUAGBAW Joséphine28. MBU ENOW Robinson29. MELI Jean30. MOAMPEA MBIO Marie Claire31. MONEBENIMP Francisca32. MONNY LOBE Marcel33. MOUELLE SONE34. MOUKOURI Ernest35. NANA Philip NJOTANG36. NDOM Paul37. NGABA OLIVE NICOLEAnatomie/ChirurgiepédiatriqueNeurochirurgieBiophysiquelMédecinenucléaireOphtalmologieNeurochirurgieNeurochirurgieChirurgie orthopédiqueAnatomie pathologiqueGynécologie/ObstétriqueOto-Rhino-LaryngologieSanté publiquePsychiatrieBactériologieNirologieChirurgie généraleBactériologieNirologieGynécologie/ObstétriqueMédecine InterneGynécologie/ObstétriqueSanté publiqueAnatomie pathologiquePédiatrieHématologieRadiothérapieOphtalmologieGynécologie/ObstétriqueOncologie médicaleOto-Rhino-Laryngologie,y'/I/'/""/I/"/'/'/I/""/I/I/"/'/'/""/I/""/'~/I/I/Ai'W/'/I/I/1/1/1/'/1/'/'/1/'/1/'/'/'/1/'/1/'/"''''/1/1/1/1/1/1/1/#/1/1/1/1/'/'/1/'/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/'/" •••7Jie'se dé :Doctorat en .:Médécinepésentée.J1arSandrine :Jl.:Memf'wi Xlll


Cancers au 'IfactuslIénita(fi!minin d Iâ M:PY: Jifs'pects &'Jfdemio/Olliques etcOniques"/1/1/1/'/'/'/'/1/'/'/'/1/1/'/'/'/1/1/1/'/1/1/1/'/'/1/'/'/#/'/1/1/1/'/'/1/1/'/1/'/1/'/1/1/1/'/1/'/1/1/#/1/1/1/1/'/'/'/'/'/./'/'/I/'/'/./'/'/'/'/./"/././I/'/'/~38. NGASSA CHANCHU Pius39. NGOWE NGOWE Marcellin40. NJAMNSHI KONGNYU Alfred41. NJOCK Richard Fiacre42. NTONE ENYlME Félicien43. NSANGOU Inoussa44. OKOMO ASSOUMOU Marie Claire45. OMOLOKO Cécile46. ONDOA MEKONGO Martin47. ONGOLO ZOGO Pierre48. SENDE Charlotte49. SINGWE Madeleine épouse NGANDEU50. TAKOUGANG Innocent51. TANYA née NGUTI KIEN Agatha52. WANKAH Christian53. ZE MINKANDE JacquelineGynécologie/ObstétriqueChirurgie généraleNeurologieOto-Rhino-LaryngologiePsychiatriePédiatrieBactériologieNirologieNutritionPédiatrieRadiologie/ImageriemédicaleRadiologiellmageriemédicaleMédecine interne/RhumatologieSanté publiqueNutritionSanté publiqueAnesthésieIRéanimation2-d- Assistants1. AHANDA ASSIGA2. ASHUTANTANG Gloria3. ESSIENE Agnès4. ETOM EMPIME5. ETOUNDI MBAL<strong>LA</strong> Georges Alain6. FOUDA PierreChirurgie généraleNéphrologieAnesthésieIRéanimationNeurochirurgieMédecine interne/PneumologieChirurgie/Urologie,,/1/'/'/'/1/#/1/./'/#/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/#/'/'/1/'/1/1/1/1/1/'/1/1/1/'/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/'/1/'/'/1/1/1/'/1/1/1/,.7/iese dé Doctoraten Médécine.J7Yésentée'parSandYine :R MenâwiXIV


Cancers dit 7factusgénitaiféminin d Ul :M:PY: .Jils.J7ects tfpitûmio/iJgiques et c/lniques7. KINGE NJIE Thompson8. KOBE<strong>LA</strong> née MBOLLO Marie9. NKOA Thérèse10. NGOUNOU N.S. épouse DOUAL<strong>LA</strong>Il. OWONO Didier12. PISOH Christopher13. TABI OMGBA Yves14. TOUKAM MichelMaladies infectieusesPédiatrieSciences physiologiquesMédecine interne/RhumatologieOphtalmologieChirurgie généraleParasitologieMicrobiologie2-e- Cycle d'Etudes Supérieures en Soins Infirmiers (CESSI)1. Dr. OMOLOKO Cécile Coordonnateur du CESSI2. KAMTA Charles Coordonnateur CESSI l3. NGOUANA Elie CESSIIMINAAS.11ïise dé :Doctorat en :Médécinepésentée.J7arSandi-ine :Il :Menâwixv


Cancers dü 7factusgénita(fi!minin d /il :MPY:.f4s.J'ects tfpidifmto/Ogiques etcOniquesABRÉVIATIONSCIN : Carcinome Intra ÉpithélialCNHU: Centre National Hospitalier UniversitaireDIU: DispositifIntra UtérinFCV : Frottis Cervico-VaginalFIGO : Fédération Internationale de Gynécologie et d'ObstétriqueFr : FréquenceFMSB : Faculté de Médecine et des Sciences BiomédicalesHCY : Hôpital Central de YaoundéHPV : Human Papilloma VirusIST : Infections Sexuellement TransmissiblesIEC : Information Education et CommunicationMPY : Maternité Principale de YaoundéNIV : Néoplasie Intra épithéliale VulvaireOMS: Organisation Mondiale de la SantéPNLCC : Programme National de Lutte Contre le CancerSAGO: Société Africaine de Gynécologie et d'ObstétriqueSOMHGY: Service d'Oncologie Médicale de l'Hôpital Général deYaoundéTCI : Taux Comparatifd'IncidenceUIV : Urographie Intra VeineuseVIH : Virus de l'Immunodéficience Humaine0/0 : PourcentageCA 125: Cancer Associated Antigen or Cancer Antigen11iise dé :Ooctorat en :Médécinepésentée.J'arSanârine :Il:Menâiôi~/'/'/I/'/'/'/I/./"'/'/I/""/'/""'/'/'/'/I/'/I/'/';;I/'/'/'/~/'/'/1/'/1/./1/1/1/'/1/'/1/1/'/'/1/1/1/1/1/1/'/'/1/'/1/1/./'/'/'/'/'/I/#/"/""/""/'/I/'/""'/,I'Y"/I7'/I/~•XVI


Cancers dû Tractusgénitaiféminin d Iâ .MPY:.iJls'pects tfpidemioliJgiques etcOniques'/,1/1/'/1/'/1/1/1/'/'/'/'/'/1/'/'/'/1/1/'/1/1/'/1/1/1/1/'/'/1/'/'/1/'/1/1/1/1/1/'/'/'/.1/'/'/1/1/1/'/'/'/1/1/'/'/''/'/'/'/'/l'/'/'/''/'/'/'/'/'/I'/''/'/''/'/'/'/I'/'/~LISTE DES TABLEAUXTableau 1 : Distribution des patientes selon la graviditéTableau II : Distribution des patientes en fonction du type de cancer et de latranche d'âgeTableau III: Répartition des patientes selon leur statut matrimonial et le typede cancerTableau IV : Distribution des patientes en fonction du type de cancer et duniveau d'instructionTableau V: Distribution des patientes en fonction du type de cancer et de leurparitéTableau VI : Distribution des patientes en fonction du type de cancer et desménarchesTableau VII: Distribution des patientes en fonction du type cancer et de l'âgedu premier coïtTableau VIII: Antécédents d'IST chez les patientes ayant un cancergynécologiqueTableau IX: Distribution des patientes en fonction du type de cancer et de leurpériode menstruelleTableau X : Différents symptômes des patientes ayant un cancer du colTableau XI: Différents symptômes des patientes ayant un cancer de l'ovaireTableau XII: Principaux symptômes des patientes ayant un cancer du vaginTableau XIII: Distribution des patientes en fonction du délai de consultation etdu type de cancer71ùise dé :Doctorat en .Médécinepésentée'parSandrine 7l.Menâ'rbi~'/"/"/"/'/"/'/'/'/'/'/'/"/'/'/'/I/'/'/'/'/"~/#/'/'/'/A'/'/'/'/'/'/'/""'''/''/'/'/'/'/.~/''/'/'/'/*/'''/'/'/''/'/I/'/1/'/1/1/#/1/1/1/'/1/'/1/1/1/1/1/1/'/1/'/,.••XVll


Cancers dü Tractusgénita(/ifminin d fa :M:PY: Yls'pects 4PidemioliJgiques et cliniquesLISTE DES FIGURESFigure 1 :Figure 2 :Figure 3 :Figure 4 :Figure 5 :Figure 6 :Figure 7 :Figure 8:Figure 9 :Distribution de la population d'étude par tranche d'âgeDistribution des patientes selon leur paritéDistribution des patientes selon leur statut matrimonialDistribution des patientes selon leur niveau d'instructionDistribution des patientes selon leur professionDistribution des patientes selon leur provenanceDistribution des cancers gynécologiques selon leur localisationDistribution des patientes selon les ménarchesDistribution des patientes selon l'âge de leur premier coïtFigure 10 : Distribution des patientes en fonction de leurs méthodescontraceptivesFigure Il: Distribution des patientes en fonction du type de cancer et de laméthode contraceptiveFigure 12: Distribution des patientes selon leur période menstruelleFigure 13: Principaux symptômes à l'admission des patientes ayant un cancerde l'endomètreFigure 14: Principaux symptômes à l'admission chez les patientes ayant uncancer de la vulveFigure 15:Figure 16 :Figure 17 :Distribution des patientes en fonction du délai de consultationDistribution des cancers du col selon le stade cliniqueRépartition des cancers du col selon le type histologique'/I/'I"I'./I/I/,1/,/II"/'/I/'I',/,/./.I/I/I/I/,/I,W/I/'/I/1/1/1/1/1/'/1/'/'/1/1/'/'/1/'/1/'/'/1/'/'/1/'/1/'/1/'/#/'/'/"/'/'/I/'/'/I/'/'/I/'/'/'/'/I/'/'/'/'/~•••7nèse dé :Doctorat en :Médécinepésentée'parSandrine :Il :Menâmi XVlll


Cancers dit TractusIlénita(fifminin d ta M:PY: .!4s..J'ects tfpidi!miolOlliques et cOniquesRESUMÉIntroductionEn 2000, plus de 4,7 millions de cas de cancer ont été recensés chezles femmes dans le monde, dont 54 % dans les pays en voie de développement.Les tumeurs gynécologiques ont représenté 8 % de toutes les tumeurs primitiveset 45 % du total des cancers de la région génitale. L'Afrique paie le plus lourdtribut avec un quart des cancers gynécologiques mondiaux. L'on est tenté deparler d'épidémie, spécialement de celle du cancer du col utérin qui connaît unessor avec l'avènement de la pandémie du SIDA. Les cancers gynécologiquesconstituent donc un problème majeur de santé publique dans notre contexte.Au Cameroun, la pathologie tumorale maligne connaît un intérêtcertain. De nombreux travaux ont été consacrés aux cancers gynécologiques etmammaires, mais aucun n'a abordé l'aspect épidémiologique descriptif dans uncentre de référence.ObjectifsNotre travail avait pour objectifs de faire une étude descriptive et dedresser le profil épidémiologique des cancers du tractus génital féminin à laMaternité Principale de Yaoundé.Matériel et méthodesLa présente thèse est une étude transversale marquée respectivement parune collecte rétrospective des données de Septembre 1998 à Août 2004 (6 ans) ;et une collecte prospective s'étalant sur la période allant de Septembre 2004 àNovembre 2005. Le recrutement de l'échantillon a été effectué dans les servicesde Gynécologie Obstétrique de la Maternité Principale de Yaoundé. Lesinformations nécessaires à notre étude ont quant à elles été recueillies à l'aided'une fiche technique pré-établie, codifiée et testée.Résultats203 cas de cancers gynécologiques ont été répertoriés: soit 140 casselon le mode rétrospectif et 63 cas selon le mode prospectif. L'âge de notre71ïise dé :Doctorat en Médécinepésentée..J'arSandrine 7lMentÎwi~"/I/'-/.'I/"/"/I/I/I/'/"/"/I/I/"'/I/I/"/"'/'/'/'/"'/.I7I/'-/I/1/1/1/1/'/.1/'/1/'/'/1/'/1/.1/1/1/1/1/'/'/1/1/1/1/1/1/1/1/'/I/I/I/I/I/#/,1/I/I/I/I/,1/I/I/I/I/I/#/A•XIX


Cancers dû 7Yactusgénitaiféminin d ta .MPY:.flIs'pects &7idemioliJgiques etcOniques0'/'/1/'/'/'/'1'1/'/1/'/'/'/1/1/1/'/'/'/1/1/'/1/1/'/1/'/'/./,/,/,/,/I/I/,/,X'/I/#/I/./I/I'/I/I/./I/I/I/I/,/'/I'/I'/I/./1/1'/1/1/'/1/1/1/1/'/1/1/1/1/'/1/1/1/1/'/1'/1/"population d'étude se situait entre 22 et 100 ans, avec une moyenne d'âge de49,5. La majorité des femmes de notre série étaient mariées (63%), multipares(51,2%), 71 % avaient au moins un niveau d'éducation primaire et 45,3% étaientdes ménagères. Les analyses ont montré que les différents cancersgynécologiques étaient majoritaires dans la tranche d'âge de 45-54 ans. Lediagnostic présomptif d'un cancer gynécologique était évoqué devant laclinique, orienté par la biologie et l'imagerie et confirmé par l'anatomiepathologie.Le cancer du col apparaît comme le premier cancer gynécologiquedans notre série avec une fréquence de 67,5 %. Il est suivi par le cancer del'ovaire: 18,2 % ; le cancer de l'endomètre: 8,4 % ; le cancer de la vulve: 2,5% ; le cancer du vagin: 1,5 % et le cancer de la trompe: 0,5 %. L'âge moyen aumoment du diagnostic est de : cancer gynécologique ,49,5 ans; cancer du col,48,6 ans; cancer de l'ovaire, 59,5 ans; cancer de l'endomètre, 58,8 ans; cancerde la vulve, 65,3 ans ; cancer du vagin: 59,5 ans. L'unique patiente ayant uncancer de la trompe avait 76 ans. Les principaux motifs de consultations pour lesdifférents cancers étaient dominés par les métrorragies et leucorrhées pour lecancer du col; les métrorragies pour le cancer de l'endomètre; l'ascite et lesdyspareunies respectivement pour les cancers de l'ovaire et de la vulve. Le délaimoyen entre le début de la symptomatologie et la consultation était de deux (2)mois pour la plupart des cancers. Quelques patientes se sont fait consulter aprèstrois (3) mois d'évolution de la maladie. Le diagnostic du cancer est tardif: 30,7% aux stades III et IV pour le cancer du col; et les types histologiques retrouvésétaient 70,1 % des carcinomes épidermoïdes et un cas d'adénocarcinome: 0,7%.Ces aspects n'ont pas été évalués dans les autres cancers.ConclusionMalgré leur manque de représentativité, les résultats obtenus nouspermettent d'affirmer que :"/'/'/'/'/'/'/'/'/1/1/'/1/'/'/1/'/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1/'/'/'/'/#/1/1/.1/'/'/1/'/'/1/'/1/'/1/'/'/,1/'/1/.1/'/,1/'/./'/./1/'/'/1/'/.1/'/1/'/'/"71ie'se dé :Doctorat en .Médécinepésentée'parSandYine :R .Menâibixx


Cancers dü 7factusgénitaiféminin d ta .MPY:.}fs.J'ects é;idifmio/Ogiques et cOniques'Y'/~/I/'/'/I/I/'/I/"/'/./'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'I'I/'/'/'/'/1/'/1/'/1/'/1/1/#/'/'/1/'/'/'/'/1/'/1/'/1/'/'/'/./../,/,/.././../../,/./././././././../../../../../.././../~-Contrairement aux idées anciennes les cancers gynécologiques sont enrecrudescence dans notre contexte, notamment le cancer du col qui occupe lepremier rang dans notre série.-Le cancer de la trompe est le cancer gynécologique le plus rare dansnotre contexte.-L'âge moyen des patientes présentant un cancer gynécologique aumoment du diagnostic était certes de 49,5 ans mais l'on note que la pathologietumorale gynécologique est en émergence chez la femme jeune.-Le tableau clinique était dominé par des métrorragies et les leucorrhées.-La consultation tardive pouvait être expliquée par le frein que constituentle statut socio-démographique et le niveau intellectuel relativement bas; etl'inconfort des femmes qui considèrent tout problème se rapportant aux organesgénitaux comme un sujet tabou. Ces résultats et conclusions corroborent ceuxdes mêmes études effectuées dans d'autres pays africains.RecommandationsLes cancers gynécologiques méritent une attention toute particulière.C'est pourquoi nous suggérons les recommandations suivantes:- Qu'un « counselling» individuel soit fait à toute femme sexuellementactive qui consulte, sur les cancers gynécologiques et les moyens de dépistage.Le clinicien devrait suspecter devant certains tableaux bâtards l'existence d'uncancer gynécologique, d'autant plus que la plupart d'entre eux restent longtempsasymptomatiques.- Que le FeV soit un leitmotiv dans la pratique quotidienne de toutMédecin dans le meilleur des cas mais que le test à l'acide acétique soitvulgarisé pour le diagnostic précoce du cancer du col.- Qu'un registre de cancers soit ouvert à la MPY pour évaluer la fréquenceréelle et assurer un meilleur suivi des pathologies tumorales gynécologiquesdans cet établissement.71ie'se dé :Doctorat en .Médécinepésentée.J7arSantfrine 2l.Menafbi'/1/,/,/,/./17'/1/1/'/'/'/'/'/'/#/'/'/1/1/'/'/1/1/'/'/1/'/'/'/'/.~/'/'/"/'/'/'/./""/.I/"/"/"/'/'/'/'/'/'/'/'/"/"/"/"/"/"/'/'/"/"/I/"/'/'/"/'/I/'/I/I/'/"/~•XXI


Cancers dit 'TractuslJénitaiféminin d Iiz MPY: .J?ls'pects tfpidifmiolOlJiques et cliniques'/1/1/1/'/'/'/'/1/1/'/'/'/1./1/'/1/'/#/'/'/1/1/1/1/'/1/'/1/'/1/1/'/1/'/1/1/'/'/'/1/'/#/1/'/'/1/'/1/1/1/'/1/1/""/"/""/I/""/""/"/""/"'/"'/"/""/""/I/I/"/""/""/I/"/'/""/""/""/~SUMMARYIntroductionIn the year 2000, more than 4.7 million cases of cancer were recorded inwomen the world over, with 54% of them in developing countries.Gynaecologic tumours made up 8% of aIl primitive tumours and 45% of aIlcancers of the genital region. They take a heavy toll on Africa which accountsfor one quarter of gynaecologic cancers in the world. One is tempted to talkabout epidemic, especially as far as the cancer of the cervix is concerned,because it has witnessed a staggering growth with the advent of the AIDSpandemic. Gynaecologic cancers, therefore, are a major public health issue inour context.In Cameroon malignant tumoral pathologies are attracting a real interest.A number of studies have been dedicated to gynaecologic and breast cancers,but none has tackled their descriptive epidemiologic aspects in a referencehealth centre.ObjectivesOur work aimed at carrying out a descriptive study, and establishing anepidemiologic profile of cancers of the female genital tract at the maternity ofthe Yaoundé Central Hospital.Materials and methodsThe present thesis is a cross-sectional study punctuated by a retrospectivedata collection phase from September 1998 to August 2004 (6 years) and aprospective data collection phase from September 2004 to November 2005. Theselection of samples was done in the Gynaecologic and Obstetric ward of thematernity of the Yaoundé Central Hospital. The data needed for this study wascollected through a technical data sheet previously prepared, codified andtested.7fiese dé :Doctorat en Médécinepésentée'parSandrine :Il Menawi""-'/1/'/'/1/'/1/'/1/1/./#/'/'/'/'/'/1/'/'/1/'/'/'/1/,11.'1/171/1/1/'/1/'/1/'/'/'/'/1/'/'/1/1/1/'/'/'/'/1/'/1/./'/.1/"/"/"/""/'/"/"/"/"/"/""/I/"/I/I/""'/""/""/I/""'/~••XXll


Cancers au 'IfactusIlénitatyéminin d /il :M:PY: Yls'pects 9idifmiowgiques et cOniques~/I/"/"'/I/'/'/'/I/""'/"'/"'/""/'/'/'/I/'/I/I/'/'/'/"/'/I/""'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/'/1/1/#/#/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'-ResuUs203 cases of gynaecologic cancer were recorded, meanmg 140 in theretrospective phase and 63 cases in the prospective phase. The age ofinformantsranged from 22 to 100 years and the mean age was 49 years, with an errormarging of 0.5. Most women in our sample were married (63%), multiparous(51.2%), illiterate (71 %) and were housewives (45.3%).Analyses revealed that the different gynaecologic cancers were moreacute in people between 45 and 54 years. The presumptive diagnosis of agynaecologic cancer was evoked in relation to the clinical presentation, guidedby biology and imagery and confirmed by the anatomopathology.The cancer ofthe cervix appears to be the first gynaecologic cancer in oursample with a frequency of 67.5%. It is followed by the cancer of the ovarieswith 18.2%, the cancer of the endometrium with 8.4%, the cancer of the vulvawith 2.5%, the cancer of the vagina with 1.5%, and the cancer of the fallopiantubes with 0.5%. The mean age at the moment of the diagnosis was:gynaecologic cancer: 49.5 years; cancer of the cervix: 48.6 years; cancer of theovaries: 59.5 years; cancer of the endometrium: 58.8 years; cancer of the vulva:65.3 years; cancer of the vagina: 59.5 years. The only patient with the fallopiantube cancer was aged 76. The main reasons for consultations were: metrorrhagiaand leucorrhoea for the cancer of the cervix; metrorrhagia for the cancer of theendometrium; ascitis and dyspareunia for the cancer of the ovaries and thecancer of the vulva, respectively. The mean wait between the onset ofsymptomatology and the date of consultation was two (2) months for mostcancers. Sorne patients were consulted after three (3) months of illness. Thediagnosis was late. Indeed, 30.7% of them were diagnosed at stages III and IVfor the cancer of the cervix, and the histological types found were 70.1 %epidermoïd carcinomas against 0.7% ofadenocarcinoma (1 case). These aspectswere not evaluated in the other forms ofcancer.'/1/'/'/1/'/1/'/'/'/1/'/1/1/1/1/1/1/,1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/'/'/'/'/1/1/1/1/1/1/1/.,/1/1/'/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/'/'/1/1/1/1/'/'/1/1/4'Ilie'se dé :Ooctorat en :Médécinepésentée'parSanarine 7l:MentÎwi XXlll


Cancers dü 71-actusgénita(fifminin d la .:M:PY: ..f4s.J1ects 4Pidifmio/Ogiques et cOniques'71/~/'/I/'/#/'/'/'/'/'/'/'/"'/I/'/'/I/'/'/"/'/.I/"'/'/'/'/1/1/1/'/1/1/1/1/1/'/1/1;'1'/'/'/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/'/1/'/1/#/#/1/1/1'/1/'/1/1/1/#/1/1/1/1/#/1/1"1/'/#/1/"ConclusionDespite their lack of representativeness, the results obtained pennit us toassert that:- Contrary to previous ideas, gynaecologic cancer, especially the cancer of thecervix which occupies the first position in our sample, are on the rise in ourcontext;- The cancer of the fallopian tube is the least prevalent fonn of cancer in ourcontext;- Tho gh the mean age ofpatients with a gynaecologic cancer at the moment ofthe d agnosis was 49.5 years, it is worth noting that gynaecologic tumoralpatho ogies are on the rise in young women;- late onsultation could be attributed to the socio-demographic status ofwomen,w level of education and the discomfort of women for whom any issueto the genital organs is a taboo. The results and conclusions tie in withf similar studies carried out in other African countries.mendationscancers deserve a particular attention. This IS why thefolIo ing recommendations are made:-Sexu lly active women who come for consultation should be given individualcouns lling on gynaecologic cancers and their screening methods. The cliniciansuspect the existence of a gynaecologic cancer when faced with asuspic ous table, given that most fonns of gynaecologic cancers remamasymp omatic for long.- Pap smear has to be instituted in the daily practice of all medical doctorsbecau e "a pap smear can save a life" but we have to vulgarise the acetic acidthe earlier diagnosis ofcervical cancer.dé Central Maternity should keep a record of gynaecologic cancer in aregiste to evaluate their real frequency and ensure their better follow up.,./..../..../...."...".."..../. "/1/'/'/'/'/'/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/'/'/'/1/1/'/1/'/'/1/,1/1/'/'/'/1/1/.1/1/1/'/'/1/./'/'/1/'/1/'/'/1/1/1/1/'/../../#w/,/./.././,/../,/../../,/~ •7nese dé Voctorat en .:Médécinepésentée.J1arSandrine :Il .:Menâibi XXIV


Cancers dit 7f-actusgénitalféminin d ta :MPY:.flIs'pects t!J'idifmio/Ogiques et cOniquesCHAPITRE 1lrNTRO<strong>DU</strong>CTIONIYI/..../.../.../..../....-/../...7../I/.../../..../.../.../.../..7...'/.../.../.../.../.../ .../../.../.../.../.../.../.../.../.../.../.../.../ .../••/ ..../ ...../.../.../.../.../.../...x"../.../.../.../.../.../.../.../.../...7../.../.../..../ ..../.,.'/..../.../../.../.../.../.../.../../.../.../.../..7nese di! Voctorat en :Médi!cinepésentée'parSanârine :Il:Menâibi 1


Cancers dü 7Yactusgénitaiféminin d ta .:M:PY: Jfs.l'ects é;idèmio/Ogiques etcOniques"/'/'/'/'/'/'/1/'/1/1/'/1/'/1/1/'/'/#/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/'/1/'/'/'/1/'/'/'/'/'/1/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/'/"'/I/I/'/""/'/'/'/I/'/I/'/'/'/'/'/'/~Le cancer est une prolifération néoplasique maligne des tissus d'unorgane: néoformations qui envahissent et détruisent les tissus normaux au lieude les construire ou de les réparer. Pendant longtemps, on a pensé que l'Afriqueen était exemptée comme l'écrivait ORTHO<strong>LA</strong>N en 1909: « Nous n'avonstrouvé mentionné dans aucun travail d'observation de néoplasmes malins chezles différentes races» [1]. De nos jours près de quatre (4) millions d'individusmeurent de cancers et cinq (5) millions de nouveaux cas sont dépistés parmilesquels 5% [2] seulement sont complètement guéris. En 2000, on a recensé plusde 4,7 millions de cancers chez la femme dont 54% dans les pays endéveloppement [3]. Les tumeurs gynécologiques représentent 8% de toutes lestumeurs primitives de la femme dans le monde et 45 % du total des cancers de larégion génitale [3]. Elles occupent le troisième rang de décès par cancer chez lafemme après les cancers du sein et du tractus digestif.Environ 690000 nouveaux cas par an des cancers gynécologiquesproviennent d'Afrique, soit 25 % du total mondial selon les statistiques révéléespar la SAGO: Société Africaine de Gynécologie et d'Obstétrique [4]. Lamorbidité et la mortalité qui en découlent, constituent d'importants problèmesde santé publique. Au Cameroun par exemple, les cancers gynécologiquesconnaissent un regain d'intérêt et plusieurs études leurs ont été consacrées [5-7].La prévalence réelle de ces affections dans notre pays n'est pas connue.Néanmoins l'on sait qu'elle est de 34% dans le service d'Oncologie Médicale del'Hôpital Général de Yaoundé [8]. Il ressort de cette étude que cette prévalenceest sous- estimée du fait que certains cancers, dont la chimiothérapie n'est pas letraitement de première intention, sont rares. C'est le cas des cancers del'endomètre, de la vulve et du vagin. Nous nous proposons dans notre étude dedresser le profil des cancers gynécologiques dans un des centres de référence despathologies gynécologiques, en l'occurrence la Maternité Principale de Yaoundé(MPY). Il est par ailleurs important de mieux cerner dans la population féminine"/1/,1/'/'/'/1/1/'/'/1/'/1/1/1/'/'/'/1/'/1/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/1/1/'/1/1/1/'/'/'/'/'/'/1/'/'/1/'/'/1/1/'/'/1/I/I/I/'/I/,/././,/I/I/I/I/'/'/I/I/I/I/#/././A 27nese dé Doctorat en .:Médécinepésentée.l'arSanârine :R .:Menâtbi


Cancers dit 7Yactusgénitaiféminin d ta .M:PY" .J.fs;ects Ifpidilmio/Ogtques et cliniquesr/'/'/J'-"I/I/I/'/'/'I"/'/'/'/,I",'I"/'/'I'./I/.I"I"I"/""'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1/1/'/'/'/1/1/'/1/'/'/1/1/'/'/1/'/'/'/'/'/l'/'/'/'/I/'/'/'/'/'/''''/'/'/'/'/''/'/'/'/'/'/~quels sont les « bons cancers» gynécologiques [4]: c'est-à-dire ceux qui offrentles meilleures chances de guérison, à condition qu'ils soient découverts à unstade de début. Ceci permettra d'ajuster les protocoles et de redéfinir l'ordre despriorités dans la lutte contre ces affections, dans l'optique de réduire la mortalitéféminine.'71'/'/1/'/'/'/'/'/1/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/'/#/'/'/'/'/'/'/1/'/'/'/'/'/'/17'/'/'/1/'/#/'/'/'/1/1'/'/.1/'/1/'/1;'1/'/1/,/./../.././../,/../../.././../,/../"'/../""/./.././~ 37lie'se dé :Doctorat en .Médécine.J7Yésentée;arSanârine 2l.MenâlÔi


Cancers dit 7ractusgénitaiféminin d ta .:M:PY: .:4s"pects 4PidemioliJgiques et cliniquesCHAPITRE IlOBJECTIFS"/I/I/I/~/I/#/I/""'/I/I/';"/'/I/'/"/'/I/I/I/'/I/'/"'/"'/'/'/1/1/'/1/1/1/1/1/1/'/'/1/1/1/1/'/1/1/1/'/'/1/'/'/1/1/'/'/1/'/1/,1/'/'/'/1/'/'/1/1/1/'/1/1/1/'/1/'/47/iese dé :Doctorat en .:Médécinepésentée"parSandrine :Il .:MendiDi 4


Cancers dü 7factusgénita(fifminin d ta .:M:PY: Yls.J7ects 4Pidi!mio/Ogiques et cliniques~/""'/'/""'/I/I/'/'/""'/'/I/'/""'/I/'/'/'/"'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1/'/1/1/'/'/'/'/'/1/1/1/1/1/1/1/'/1/'/'/'/'/'/1/1/'/'/'/""/""/""/'/'/""'/""/I/""/'/I/'/'/""/'/'/'/'/'/""/""/'/'/'/~1-0BJECTIF GENERALLe but de notre travail est d'évaluer lesMaternité Principale de Yaoundé.cancers gynécologiques à la2-0BJECTIFS SPECIFIQUES1. Décrire les différents cancers gynécologiques;2. Déterminer l'incidence de chaque cancer gynécologique retrouvé à la MPY ;3. Comparer les profils des patientes qui se présentent avec les différentscancers gynécologiques.'/'/'/1/1/1/1/1/'/'/1/1/'/'/1/'/#/1/1/1/1/'/'/'/'/1/1/1/1/1/1/,/./1/'/'/1/'/1/'/'/'/'/1/'/1/'/1/1/1/1/1/'/1/1/'/'/I/'/'/'/'/'/'/I/'/'/'/'/"'/I/"'/""/"/I/'/~ 57lîise dé :Doctorat en .:Médécinepésentée.J7arSandrine :Il .:Menawi


Cancers dü Tractusgénttaifémtntn d ta .:M:PY: 3fs.!Jects 9tdifmtoliJgUfues et c/lnUjuesCHAPITREillREVUE DE <strong>LA</strong> LITTERATURl37lièse dé :Doctorat en .Médécinepésentée.!JarSandi-tne :Jl.:Menâibi 6


Cancers dü Tractusgénitaiféminin d ta M:PY: .Jfs.l'ects é.J7idi!miolôglques et cliniquest'/~/I/'/I/I/I/'/I/I/'/I/'/"/'/"/'/'/'/'/'/'/'/'/"'/'/'/'/1/1/1/1/1/'/'/1/1/1/1/'/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/'/'/"/'/'/I/'/I/'/'/'/'/'/"/"'/""'/'/'/'/'/'/'/'/~Les cancers gynécologiques purs ou cancers du tractus génital fémininconstituent la troisième cause de mortalité féminine après les cancers du sein etdu tractus digestif. Les cancers gynécologiques concernent les affectionsmalignes des organes génitaux féminins. Dans ce chapitre, nous allons lister etdécrire ces différents cancers.I-LES <strong>CANCERS</strong> DE L'UTERUS1.1- LE CANCER <strong>DU</strong> COL DE L'UTERUS1. Epidémiologie- IncidenceLe cancer du col utérin est l'un des cancers génitaux féminins le plusfréquent après celui du sein. C'est la deuxième cause de mortalité de la femmeen occident et la première chez la femme en Afrique [5,9]. L'incidence varieconsidérablement à l'échelon international. En effet, les pays les plus à risquesont ceux du tiers monde. La baisse significative du nombre de cas du cancer ducol dans les pays industrialisés est due à la mise en place desprogrammes dedépistage ainsi qu'aux progrès des traitements effectués dès les stades précoces.L'incidence du cancer du col au Zimbabwé est de 7,2 pour 100000 femmes et auCameroun elle est de 21,5 % [5]. En France on dénombre plus de 5000nouveaux [10] cas par an, aux Etats-Unis, cette incidence est de 4,05 pour100000 femmes.- Facteurs de risqueL'incidence du cancer du col est souvent liée à une irritation du col due àune infection virale du genre Herpes ou papillomavirus (HumanPapillomavirus: HPV). Le HPV a été identifié, impliqué dans 99,7 % [11-12]des néoplasies cervicales recensées. Plusieurs autres facteurs de risque ont étéincriminés dont: la précocité des rapports sexuels, la multiparité [13], lamultiplicité des partenaires sexuels et le tabagisme. L'immunodépression estaussi un facteur de risque du cancer du col utérin. Les femmes porteusesdu


Cancers dü rractusgénita/féminin d ta .:MPY: Jfs'pects 4PidifmioliJgil{ues et cOnil{uesvirus de l'immunodéficience humain (VIH) sont plus sensibles aux infection àHPV [14].2. Symptômes et DiagnosticSur le plan clinique, l'épithélioma non invasif est totalement muet,asymptomatique. C'est une découverte de l'examen systématique du col faitdans le cadre du bilan gynécologique annuel, ou au cours de la surveillancemédicale d'un état inflammatoire ou d'une dysplasie cervicale.Quand le cancer évolue, le diagnostic peut reposer sur les symptômes telsque les leucorrhées, les douleurs pelviennes et les saignements abondants,fréquents, souventprovoqués par les rapports sexuels et les toilettes intimes.L'examen au spéculum peut révéler la lésion bourgeonnante ou ulcérée. Lestouchers pelviens (touchers vaginal et rectal) permettent d'évaluer l'extension dela lésion. Des frottis cervico-vaginaux (FCV) pratiqués ainsi que la colposcopieaprès application d'une solution de Lugol ou test de Schiller vont guider lepersonnel médical et permettre la pratique la pratique de la biopsie quiconfirmera le diagnostic.Le bilan d'extension est très important étant donné que le traitement et lepronostic en dépendent. Les touchers pelviens seront donc complétés par desexamens complémentaires dont la cystoscopie (état de la vessie), la rectoscopieet le lavement baryté (état du rectum), l'hystérosalpingographie (état de l'utéruset des trompes de Fallope), l'urographie intraveineuse: UIV (état des reins etdes uretères),la lymphographie (extension ganglionnaire lymphatique), lescanner et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) si nécessaire.3. Anatomie pathologieL'anatomopathologie permet de distinguer aux microscopes deux castrès différents: l'épithélioma intra épithélial ou épithélioma pré invasif oucancer in situ et le cancer invasif provoqué par la perforation de la lame basaleet du tissu conjonctif par des cellules cancéreuses. 90 à 95 % des cancers du col'Y""/~/"/'/I/'/"/'/"/I/I/"/I/"/'/"/'/'/'/"/'/I/"/I/I/I/I/'/'/.1/1/'/'/1/1/1/1/1/'/'/"/1/1/1/"/'/"/1/'/"'/"/"4'/'/1/I/'/I/"/'/"'/"/'/"/'~/"~/"/"/"/"/"/I/"/" 871Use dé :Doctorat en .:Médécinepésentée'parSanarine 7l.:Mentfiôi


Cancers dü Tractusgénita(fifminin d ta .:MPY:YlsJ'ects 4PfdlmiolOgiques et cliniques'/'/1/1/1/1/'/#/'/'/'/'/1/'/'/1/1/'/1/1/1/1/1/1/'/'/1/'/'/1/'/1/'/1/'/1/'/1/1/1/'/1/#/'/1/'/1/'/'/'/'/1/'/1/'/l'/'/'I''/I/'I''/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/.J/Isont des carcinomes épidermoïdes siégeant au niveau de l'exocol. On note aussides adénocarcinomes siégeant dans l'endocol chez la femme jeune.A la suite du bilan d'extension, le cancer du col est classé en quatre stadesselon la Fédération Internationale de Gynécologie et d'Obstétrique (FIGO)guidant ainsi le traitement. La classification de FIGO du cancer du col estcomme suit:Stade 0 : Tumeur in situStade 1 : Tumeur limitée au colI-A Micro invasifpré clinique (diagnostic histologique après conisation)I-B Tumeur cliniquement invasive.Stade II : Atteinte des 2/3 supérieurs du vagin etlou des paramètres malS sansatteinte de la paroi pelvienne.II-A: Pas d'infiltration des paramètres.II-B : Infiltration du paramètre.II-C : B proximal: 1/3 interne du paramètreB distal:2/3 internes du paramètre.Stade III : Atteinte du 1/3 inférieur du vagin et/ou atteinte du paramètre jusqu'àla paroi.III-A: 1/3 supérieur du vagin, pas d'atteinte de la paroi.III-B : Atteinte de la paroi ou hydronéphrose ou rein muet.Stade IV : Envahissement des organes de voisinage IV (vessie, rectum, vulve).IV-A: Vessie ou rectum seuls avec preuve histologique.IV-B : Epithélioma s'étendant au-delà du bassin.4. TraitementLe choix thérapeutique dépend de : la taille de la tumeur, le stade évolutif,l'état général de la patiente et son désir de conserver sa fertilité. Face au cancerdu col, Il existe quatre modalités thérapeutiques: la chirurgie, la radiothérapie,la chimiothérapie et la conisation (amputation du col). Aux stades 1 et II, onutilise la curiethérapie pré-opératoire, puis l'hystérectomie et la radiothérapie"/1/1/'/'/1/1/'/1/1/'/1/1/'/1/1/1/1/1/'/'/'/1/1/'/1/'/'/1/1/1/'/#/'/'/'/'/'/1/'/'/'/#/1/1/'/1/'/1/1/'/1/1/'/#/'/"'/'/'/"'/"'/"/I/'/""/'/""/"/"/'/'/'/'/I/I/'/~ 971ie'se dé Voctorat en :MédécineyrésentéeJ'arSanârine :Il :Menâibi


Cancers au rractusgénitaifiminin d ta .MPY:J.fs'pects tfpidèmio/Ogiques etcliniques~I/"/'/'/"/"/I/'/"/"/'/'/'/"/"/"/I/'/'/I/"/'/"/I/I/I/"/1/,/1/1/././.1/'/1/#/./, ....,/1/1/./1/1/1/'/1/./1/./1/1/.1/1/#/1/1/.1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/.1/1/"externe en cas d'envahissement ganglionnaire. Aux stades III et IV, laradiothérapie est pratiquée, la chirurgie n'étant que palliative. Le volet préventifdu traitement repose sur le dépistage précoce qui a pour objectif de déceler leslésions de petites tailles afin de limiter les évolutions sévères vers des cancersinvasifs et difficiles à maîtriser. Il repose sur la pratique des FCV effectués aucours d'un examen gynécologique. Il détecte les dysplasies cervicales allant delégères à sévères selon la classification de Béthesda qui est basée sur la richessedesdites dysplasies en néoplasie intra épithéliale (CIN l, II, III, IV).5. Evolution et PronosticLe taux de survie donne une indication directe de la gravité de la maladieet de l'impact du traitement du cancer. Les taux de survie à 5 ans sontgénéralement élevés: 74%pour les femmes de tous les âges, 87% pour les moinsde 40 ans, 72 % pour celles de 45 à 54 ans, 67 % pour celles de 55 à 64 ans ,57% pour celles de 65 à 74 ans et 47 % pour celles de plus de 75 ans [15].I.II-LE CANCER DE L'ENDOMETRE1. Epidémiologie- IncidenceOn parle de cancer de l'endomètre lorsqu'il y a prolifération etpropagation incontrôlée et anarchique de la muqueuse tapissant la face internedu corps de l'utérus. Avec presque 190 000 cas par an [16], le cancer del'endomètre vient au 7 erang des tumeurs malignes de la femme dans le monde.Le taux d'incidence du cancer de l'endomètre varie considérablement à l'échelleinternationale. Les régions où le risque est le plus élevé sont l'AmériqueCentrale, l'Amérique du Nord et l'Europe. C'est la tumeur maligne de l'utérus laplus fréquente au Canada: elle cause 43% du total des cancers génitaux chez lafemme; aux Etats Unis, on a enregistré 3100 nouveaux cas et 5900 décès en1994 [17].- Facteurs de risque'/'/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/,1/1/1/'/"/"/"/"/I/'/'/,I/"/'/"/"/'/"/'/"/"/I/"/'/~1011iise dé Voctorat en .Médécinepésentée'parSanârine :R .Menâibi


Cancers dû 7factusgénita(fifminin d /il .:M:PY:Yls.J'ects tfpidifmtolOgiques et cOniques'/'/1/1/'/1/1/1/1/'/'/1/1/1/1/1/'/'/1/1/'/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/'/'/1/'1'1/1/'/1/1/'/1/1/1/1/1/'/1/1/1/#/.1/,1/'/'/'/'/1/1/1/1/'/'/'/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/'/1/1/1/6Des facteurs liés à la reproduction et aux hormones ont un effet sur lerisque du cancer de l'endomètre. Plusieurs études cas témoins ont démontré leseffets que l'hormonothérapie de substitution par les oestrogènes a sur le risquedu cancer de l'endomètre [18]. Le cancer de l'endomètre survient le plussouvent chez la femme âgée, habituellement ménopausée. Il est exceptionnelavant l'âge de 35 ans mais de plus en plus fréquent chez la femme jeune [19].C'est autour de 60 ans qu'on diagnostique le plus grand nombre de cancer del'endomètre. Tout ce qui augmente l'exposition aux oestrogènes augmente doncce risque. L'exposition aux oestrogènes peut être augmentée par:-Le début précoce des règles avant l'âge de 12 ans;-La ménopause tardive;-La nulliparité [20-21];-L'âge plus élevé de la mère au moment de l'accouchement [13] ;-La prise de tamoxifène [22] ;-L'obésité et le diabète.En revanche certains facteurs semblent réduire le risque de développer lecancer de l'endomètre. Il s'agit notamment: de la grossesse, de la contraception,de certains aliments riches en grains entiers, des fruits et des légumes [23].2. Symptomatologie et DiagnosticLe cancer de l'endomètre se manifeste par des pertes sanguines anormalesen période post ménopausique. Au début, les pertes sont généralement claires,devenant de plus en plus chargées de sang. Les crampes et pressions pelviennes,la dysurie, la dyspareunie et les coliques hypogastriques peuvent aussi entrerdans le tableau clinique d'un néoplasme de l'endomètre.Devant ces métrorragies, l'examen direct au spéculum, les FCV, le test deSchiller et la colposcopie montrent en général un col utérin normal. Les toucherspelviens, l'hystérographie ou l'hystéroscopie peuvent montrer desimagestypiques, préciser l'extension et le siège des lésions. Le curetage ou la biopsiesous anesthésie générale permettent de poser le diagnostic. Les autres bilans


Cancers dit 7ractusgénitaiféminin d Iil.:MPY: .Jlls"pects lfpidèmtolOgiques et cliniques"/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/'/'/1/1/1/1/1/1/1/1/,1/1/1/.1/1/1/'/'/1/1/1/1/'/'/#/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/'/1/1/'/'/#/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/-"complémentaires comme la cystoscopie et l'UIV sont utiles pour le biland'extension.3. Anatomie pathologiePresque tous les cancers de l'endomètre sont des adénocarcinomes[10,24], c'est-à-dire des cancers du tissu glandulaire. Il en existe plusieurstypes:-les adénocarcinomes endométroïdes dans 75 % des cas;-les carcinomes mixtes épidermoïdes et glandulaires;-les adénocarcinomes séreux papillaires: 10% des cancer de l'endomètre et lesadénocarcinomes à cellules claires, moins de 5%.Outre les adénocarcinomes, il existe d'autres variétés de cancer du corpsde l'utérus moins fréquentes qu'on appelle des sarcomes utérins, qui peuventtoucher l'endomètre. La détermination du stade de la tumeur indique son degréd'extension. D'après la FIGO, on distingue quatre stades de 1 à IV du cancer del'endomètre.Stade 1 : Tumeur limitée au corps de l'utérus.1-A : Tumeur limitée à l'endomètre ;1-B: Tumeur envahissant la moitié intérieure de la parOI musculaire del'utérus;le : Tumeur envahissant la moitié intérieure de la paroi musculaire de l'utérus.Stade II : Tumeur s'étendant au col de l'utérus.II-A: Tumeur touchant uniquement la muqueuse du col utérin;I1-B : Tumeur envahissant le tissu conjonctif ou la paroi sous jacente du col del'utérus;Stade III : Tumeur ayant gagné la surface extérieure de l'utérus.IlIA: Tumeur ayant gagné la surface extérieure de l'utérus ou les trompes deFallope ou les ovaires ou présence de cellules cancéreuses dans le liquide delavage péritonéal;IIIB : Tumeur ayant gagné le vagin ;t'/I/I/I/,/,/,/,/I/I/I/'/I/I/./I/I/I/./I/''''/I/./I/I/,/1/1/1/1/1/1/1/1/'/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/#/1/'/1/#/1/1/I/I/I/I/I/I/I/I/'/'/I/I/I/I/'/I/I/I/I/I/I/I/A 1271ie'se dé :Doctorat en .:Médécinepésentée"parSantfrine 7l.:MentfiOi


Cancers dü 7factusgénitaiféminin d Iil.:MPY: 3fs'pects tfpidbnio/OgUjues etcOniques"/'/'/'/1/'/'/1/'/'/'/'/'/1/'/'/1/'/'/'/1/'/'/'/'/'/'/1/'/1/'/'/1/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1/'/1/1/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/"/'/"/'/'/I/'/'/'/'/"/'/'/"'/'/I/'/~I1IC : Tumeur ayant envahi les ganglions lymphatiques pelviens, inguinaux etpara-aortiques.Stade IV : Métastases extra pelviennes.IVA : Tumeur ayant gagné la muqueuse vésicale ou rectale ;IVB : Tumeur s'étant propagée au foie, aux poumons ou aux os.4. TraitementIl existe quatre modalités thérapeutiques de base: la chirurgie, laradiothérapie, l'hormonothérapie et la chimiothérapie. Il arrive qu'on encombine plusieurs. C'est généralement au traitement chirurgical qu'on recourtdans les cancers de l'endomètre. Il repose sur l'ablation de l'utérus et desannexes (ovaires et trompes) : hystérectomie avec annexectomie bilatérale, lalymphadénectomie complétée éventuellement par la curiethérapie ou uneradiothérapie en externe.L'hormonothérapie avec des progestatifs et la chimiothérapie sontréservées aux formes avancées ou aux rechutes de cancer de l'endomètre. Laprévention est basée sur la lutte contre les facteurs de risque. Il n'existe aucunexamen ou test de dépistage recommandé, capable de détecter des cancers del'endomètre.5. Evolution et PronosticLorsque le cancer est limité à l'utérus, le pronostic est excellent car c'estle cancer gynécologique qui a le moins de récidives. On pourrait donc soutenirque même si le cancer de l'endomètre est répandu, sa morbidité connexe estrelativement faible comparativement à celle qui découle d'autres néoplasmesféminins tels que les cancers du sein, du col ou de l'ovaire.1. Epidémiologie- IncidenceRelativement fréquentes,11- LE CANCER DE L'GVAIREles tumeurs de l'ovaire sont généralementbénignes et se présentent sous formes kystiques. Les cancers représentent"/'/'/'/'/'/1/'/1/,/,/,/./1/1/1/1/'/'/'/'/1/1/'/1/1/'/'/II'II"I"/'/I/I/I/J/MI#'/'I',/I/'I"/.I/I/,/,/I/I/'I"I"I"/I/'/'/'/1/'/1/1/1/'/,1/1/'/1/'/'/1/#/1/'/1/'/'/. 37Jie'se dé :Doctorat en .:Médécinepésentée'parSandrine 7l.:Menâwi 1


Cancers dü 7factusIlénitaiféminin d fil MPY: .:4s'pects &7idifmio/Dlliques etcliniquesseulement le tiers ou le quart des tumeurs de l'ovaire. Le cancer de l'ovaire quireprésente 3% de tous les cancers chez la femme a causé plus de 16500nouveaux cas estimatifs en 2001. Il se situe de ce fait au 6 e rang parmi lescancers de la femme et constitue la 6 e cause importante de décès dans la mêmepopulation dans le monde [16,25]. Sur le plan international, les taux d'incidencedu cancer de l'ovaire varient considérablement de 3/100000 cas en AfriqueCentrale jusqu'à 13/100000 en Europe du Nord. Les taux d'incidence sont deuxfois moins élevés que ceux de la plupart des pays riches en ressources. Les EtatsUnis et le Canada sont au monde les pays qui affichent les taux de cancer del'ovaire les plus élevés à 12 et Il pour 100000 femmes respectivement. AuCameroun l'incidence du cancer de l'ovaire est de 6% [5,7].- Facteurs de risqueLes causes du cancer de l'ovaire sont encore obscures. Cependant, desétudes scientifiques ont permis de distinguer différents types de facteurs derisque à une hausse ou une baisse de la probabilité de contracter la maladie. Ils'agit de :-L'âge: c'est le principal facteur de risque du cancer de l'ovaire. Le risque dedévelopper la maladie augmente avec l'âge et c'est autour de 60 ans que cerisque est maximal.-les facteurs familiaux: Il existe des formes familiales du cancer de l'ovaire; ilarrive que des cancers de l'ovaire parfois associés au cancer du sein soientfréquents dans une même famille. Une même personne peut avoir à la fois lescancers de l'ovaire et du sein: c'est le syndrome de Lynch [10]. Ces formes secaractérisent par des tumeurs précoces (avant 50 ans).-les facteurs génétiques: 5 à 10 % des cancers de l'ovaire sont liés à desmutations génétiques des gènes suppresseurs des tumeurs BRCA 1 et BRCA 2[26-29]. Les études scientifiques montrent que les femmes qui ont un cancer ducolon ont aussi plus de risque de développer le cancer de l'ovaire.r/I/'/I/"/'/'/'/I/'/I/'/"/"/'/I/'/"/"/"/'/'/'/I/'/~#/'/AM"'/I/'/I/I/'/I/'/I/'/'/'/I/I/I/I/I/I/'/I/I/I/'/I/'/I/'/1"'/'/1/'/,1/'/'/1/'/1/'/,1/'/'/'/1/'/'/'/. 47liise dé :Doctorat en Médécinepésentée'parSandYine 7lMenâwi 1


Cancers au 7factusgénitaiféminin d ta .:M:PY: YIs.J7ects tfpidi!miolOglques etcliniques"'/#I/'/-'/'/~/'/"/""/"/"/"/'/I/'/I/'/'/'/'/"'1/'/'/'/I/'/'/'/'/1/'/'/1/'/1/1/1/'/1/1/1/'/'/1/'/'/'/'/'/1/'/1/'/1/'/1/'/'/1/'/1/1/'/1/'1'1""/1/1/,/'/1/'/'/1/.1/'/"-les facteurs hormonaux: des études scientifiques montrent que les risques dedévelopper un cancer de l'ovaire sont plus élevés chez des femmes qui n'ontjamais eu d'enfants ou qui ont connu une ménopause tardive. Cette observationa été à la base de la théorie de « l'ovulation incessante» postulée par Fathalla[28].En revanche, certains facteurs peuvent réduire le risque de développer uncancer de l'ovaire. On peut citer notamment:-Une grossesse menée à terme [30-31] ; elle diminue le risque de 40 % ;-L'allaitement: Il diminuele risque de cancer de l'ovaire de 19 %.Plus lapériode d'allaitement se prolonge plus le risque diminue [32].-l'utilisation des contraceptifs oraux qui, en diminuant le nombre d'ovulation,diminue également le risque de cancer. Le risque est réduit de 34 % s'il s'agit dela contraception orale et de 70 % si elle dure 6 ans ou plus. Les contraceptifsoraux et la ligature des trompes assurent une protection importante, démontréecontre le cancer de l'ovaire chez les femmes porteuses d'une mutation des gènesBRCA 1 et BRCA 2 [33].2. Symptomatologie et DiagnosticLa plupart des cancers de l'ovaire sont « silencieux» ; ils manifestentpeu ou pas de signal d'avertissement. Ce sont des cancers sournois. En effetl'ovaire est un organe profond qui ne se voit ni ne se sent. La maladie esthabituellement détectée au stade avancé. 25 % des cas seulement sontdiagnostiqués au stade encore local [29]. Lorsque les symptômes se manifestent,ils semblent souvent anodins, si bien qu'on les attribue par erreurs à d'autrestroubles. Bien que dans certains cas, il soit possible de déceler ce type decancer dans le cadre d'un examen gynécologique de routine, dans de nombreuxautres il n'est détecté qu'à un stade avancé de la maladie. On constategénéralement une augmentation du volume de l'abdomen, des compressionsrectales, des saignements vaginaux non attribuables aux menstruations, une prise


Cancers dU Tractusgénitaiféminin d ta .:M:PY: Y/s'pects &7idi!miolOgiques et cOniques"/1/1/'/1/'/1/'/1/'/'/1/1/'/1/'/'/'/'/1/'/'/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/'/1/1/'/1/1/1/1/'/1/1'/1/1/'/'/1/./1/1/"/""/I/"/I/I/I/I/'/'/"/I/I/'/"/"'/I/"'/'/'/I'/'/'/I/I/~ou une perte de poids et une pollakiurie. L'âge moyen de diagnostic de latumeur est de 55 ans.femmePour trouver l'origine de ces symptômes, le médecin questionne lasur ses antécédents médicaux. L'interrogatoire sera complété par unexamen gynécologique minutieux de l'abdomen et des organes génitaux à larecherche d'une masse ou ascite. Plusieurs examens sont demandés afin deconfirmer le diagnostic et d'évaluer le stade d'extension de la maladie:-Une échographie et un scanner de la région pelvienne permettant de repérerune masse suspecte, sans préciser s'il s'agit réellement d'un cancer.-Les marqueurs biologiques: le CA125 est le marqueur tumoral le plusperformant, bien qu'il ne soit pas spécifique du cancer de l'ovaire. Le résultatdu dosagesert de référence pour le suivi ultérieur.-La biopsie confirme le diagnostic.3. Anatomie pathologieCe sont des cancers épithéliaux. Les tumeurs de l'ovaire se repartissentselon la sévérité de l'atteinte, en quatre stades (de 1 à IV) selon la FIGO.Stade 1 : Tumeur limitée aux ovairesI-A:Lésion limitée à un ovaire et pas d'ascite.I-A-l : Lésion seulement endokystique, pas de tumeur à la surface del'ovaire, pas de rupture de la capsule;I-A -2 : Tumeur atteignant la surface de l'ovaire ou rupture de la capsule;I-B: Tumeur limitée aux 2 ovaires, pas d'ascite.1-B-l : Capsule intact;I-B-2Avec effraction de la capsule.1-C Un ou deux ovaires avec ascite ou cytologie péritonéale positive.Stade II : Un ou deux ovaires avec extension pelvienne.II-A: Atteinte de l'utérus et des trompes, pas d'ascite.II-B : Extension à d'autres organes pelviens sans ascite.II-C : II-A ou II-B avec ascite ou cytologie péritonéale positive.'7.../.../1/.../../..../1/.."/..../..,.-:../../1/..../..../.../.../../ ..../.../.../../..../..../..../.../../..../..../..../ ..../ ..../1/..../ ..../../../..../../../../.../.../ ..../..../1/.../1/../1/..../..../..../..../.../ ....".../.../.../../..../ ..../..../ ..../..·'/..../.../.../..../1/..../..../..../.../..../.. 16'IJiise dé Doctorat en .:Médécinepésentée'parSandrine :Il .:Menâibi


Cancers dü 7factusIlénitaiféminin d ta .MPY.. ..f4s"pects &7idi!mio/Olliques et cOniques'/'/'/'/1/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1:'1/1/'/1/'/'/'/1/'/'/1/'/'/'/'/1/'/1/1/'/'/1/1/'/1/'/1/'/'/1/'/1/1/'/'/'/'/'/1/'/'/1/1/'/1/1/,1/1/./1/1/1/'/1/'/1/'/1/'/6Stade III: Un ou deux ovaires avec métastases intra péritonéales, extrapelviennes ou adénopathie rétro péritonéale positive ou envahissementhistologique et de l'épiploon.III-A: Atteinte microscopique des surfaces péritonéale et abdominale, pas deganglion.III-B : Implant inférieur à 2 cm de diamètre, pas de ganglions.III-C : Implant supérieur à 2 cm de diamètre et/ou ganglions extra péritonéauxou mgumaux.Stade IV : Métastases à distance extra abdominale ou intra hépatique.4. TraitementLe traitement du cancer de l'ovaire dépend d'un certain nombre defacteurs individuels incluant le stade d'extension de la maladie, son aspectmicroscopique, l'âge de la patiente et son état de santé général. La chirurgie estle traitement initial dans la quasi-totalité des cas. Habituellement, l'interventioncomprend l'ablation des ovaires de l'utérus, des trompes de Fallope et del'épiploon. Les ganglions lymphatiques proches sont souvent retirés. Si le cancers'est propagé, la chirurgie supprime les régions atteintes repérables.Les traitements complémentaires sont la chimiothérapie et laradiothérapie. Ils visent à diminuer le risque de rechute et à offrir le maximumde chance de guérison. Ils sont proposés même dans les stades précoces.Il est difficile d'oublier les recommandations spécifiques sur laprévention du cancer de l'ovaire en raison de l'incertitudeentourant l'origineet les facteurs de risque de la maladie. On a suggéré la prise de contraceptifsoraux, la ligature des trompes et l'oophorectomie prophylactique commemoyens possibles de prévenir le cancer de l'ovaire chez les femmes qui ont desantécédents familiaux importants ou qui sont porteuses d'une mutation du gêneBCRA. Aucune de ces méthodes n'a toutefois démontré qu'elle réduisait letaux de mortalité causée par le cancer del'ovaire ou l'incidence de la maladieà un stade avancé [34-35]. Les stratégies de dépistage sont basées sur le dosage


Cancers au rractuslIénita(.fifminin d ta .MPY:.JlIs.J7ects ifpiâémiowlliques et cliniques~/'/'/"""'/I/I/'/'/'/I/'/'/'/'/I/I/I/'/"/I/'/I/I/"'/I/'/'/'"/,/,/,/./1/1/'/'/1/'/'/'/1/1/'/'/1/'/1/1/1/#/#/1/1/1/1/1/'/./'/'/'/I/'/'/I/I/,/,/I/,/,/#/,/'/I/'/'/'/I,/Mdes marqueurs humoraux CA 125, de l'échographie transvaginale et del'examen pelvien.5. Evolution et PronosticA cause de sa nature sournOIse, le cancer de l'ovaire est souventappelé « maladie qui chuchote ». Tel un murmure à peine audible, il est presqueimpossible à détecter aux premiers stades [36]. Or, plus il est détectérapidement, plus le pronostic est positif. Plus de 90% des femmes chez qui on adécelé très tôt un cancer de l'ovaire vivent toujours cinq ans plus tard. Lorsquele diagnostic est posé à un stade plus avancé, ce taux diminue. Le stade aumoment du diagnostic constituede la survie à unle facteur le plus important de la prédictioncancer de l'ovaire [29]. 70 % des patientes sont au stade IIIou IV au moment du diagnostic [37]. Le taux de survie au cancer de l'ovaire àtous les stades après cinq ans n'atteint pas 40% même s'il se situe entre 80 et90 % chez les femmes qui en sont au stade 1 [37]. Le cancer de l'ovaire est leplus mortel des cancers gynécologiques.1. Epidémiologie- IncidenceIII-LE CANCER DES TROMPESLe cancer de la trompe, le plus rare de tous les cancers gynécologiques,représente 0,1 à 1,98 % de l'ensemble des cancers gynécologiques etmammaires [38]. L'incidence annuelle est estimée entre 2,9 et 6,6 cas parmillion de femmes aux Etats-Unis [39]. Elle n'est pas connue dans nos régions.Plus de 2000 cas en sont rapportés depuis 1950 [39]. Les formes bilatérales sontexceptionnelles. Ces données d'incidence peuvent avoir été fausséespar descritères de définition qui attribuent à l'ovaire les formes prenant en« masse lesdeux organes ».- Facteurs de risque."/1/..../..7.../1/1/..../.../..../.,;'.../.../..../.../..../..../.../.../.../.../..../../.../...11/..../../ ....'/.../..../.../..../../..../.../..../..../1/..../..../..../1/..../..../.../..../..../..../..../../..../.../../..../../.../..../1/..../..../..../..../..../1/1/..../..·/1/1/.../../1/..../.1/..../.. 1871ièse dé :Doctorat en .Médécine.J7Yésentée.J7arSandrine :Il .MentÎwi


Cancers dü rractusgénitatyéminin d Iiz .:MPY: .:4..f'pects tfpfdlmiolOgfques et ctlnUfues''l''/'/'/'/'/I'/'/'/'/I/'/'/./'/'/'/'/./'/'/'/'/AN'/I/I/1/'/'/'/'/'/'/'/'/"-"';1/'/1/'/'/,1/'/'/1/1/'/1"'/'/'/'/'/1/1/I/I/'I"/'/I/'/I/'/'I"/'/./I/'I"/'/I/'/'/'I"/J1La maladie survient autour de la cinquantaine (âges extrêmes 18 et 87ans) et est associée à la pauciparité, l'infertilité et la salpingite chronique.2. Symptomatologie et DiagnosticLa triade symptomatique pathognomonique de l'hydrops tubae profluensassociantmasse n'est décritedes pertes liquidiennes abondantes, des coliques pelviennes et uneque dans 10 à 15 % des cas [39-40]. La plupart du temps ils'agit de signes chimiques non spécifiques pouvant associer de façonvariabledes métrorragies (50 à 61 % des cas ), des allergies pelviennes ( 30 à 49 % descas) et une masse abdomino-pelvienne (12 à 61 % des cas) ou asymptomatiquedans 14 % des observations [39].Le diagnostic est rarement fait avant la chirurgie et peut orienter versune tumeur ovarienne, un fibrome, ou un abcès d'une annexe [41]. L'imageriepeut être trompeuse dansles formes précoces comme dans les formes tardivesen imitant en tout point une masse ovarienne. La cœlioscopie peut évoquer undiagnostic pré-opératoire.3. Anatomie pathologieLe type histologique le plus décrit est l'adénocarcinome. Ce sont des cancersépithéliaux comme ceux de l'ovaire. La stadification est faite commecancer deIV:dans lel'ovaire par la laparotomie exploratrice [39]. On décrit 4 stades 1 àStades 0 : Carcinome in situ limité à la muqueuse tubaire.Stade 1: Tumeur limitée aux trompes de Fallope.I-A : Tumeur limitée à une trompe avec extension à la sous muqueuse et/ouà la muscularis sans franchissement de la surface séreuse. Pas d'ascite.I-B : Tumeur limitée aux trompes avec extension à la sous muqueuse et/ou à lamuscularis mais sans franchissement de la surface séreuse. Pas d'ascite.J-C: Tumeur soit A soit B mais avec extension à la séreuse tubaire ou avecune ascite contenant des cellules malignes ou avec des lavages péritonéauxpositifs."/1/1/1'/'/'/'/1/'/1/'/'/'/'/1/'/1/'/'/'/'/'/'/'/1/1/1/'/1;1/'/'/1/1/1/1/'/1/'/'/'/'/'/'/'/1/'/1/'/'/1/1/1/'/1/'/1/'/1/1/1/1/1/1/'/'/1/1/1/1/1/'/1/1/'/1/'" 971ie'se dé :Doctorat en .:Médéc/nepésentée'parSandrine :Il.:Menâlbi 1


Cancers dü 7YactuslIénita(fifminin d IilMPY: .:J/s'pects tfpitûmiowlliques et cOniques~/'/'/I/.'I/""'/""'/""'/"/"/'/'/'/""'/"/'/"/'/'/I/"/'/'/'/'/'/'/1,(1/'/.1/1/1/1/1/1/'/'/,1/.1/1/.1'/,1/1/1/1/'/1/'/1/'/1/1/1/'/'/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1Stade II : Envahissement d'une ou deux trompes avec extension pelvienne.Stade III : Envahissement d'une ou deux trompes avec métastases péritonéaleshors du pelvis et/ou ganglion(s) péritonéaux ou inguinaux métastatiques.Stade IV: Cancer des trompes de Fallope avec des métastases à distance:Parenchyme hépatique, plèvre, ganglions périphériques, poumons, peau.4. TraitementDu fait de la rareté de la maladie et de sa similitudel'ovaire, la plupartavec le cancer dedes auteurs recommandent de recourir aux stratégiesthérapeutiques utilisées dans le cancer de l'ovaire. L'intervention de base est lacolpohysrérectomie élargie aux annexes avec lymphadénectomie, omentectomieet cytoréduction maximale, dans les cas à extension strictement pelvienne desbiopsies péritonéales multiples et « picking» ganglionnaire lombo-aortiquesystématique. Il est recommandé de faire systématiquement un traitementadjuvant systémique. Elle associe la chimiothérapie et la radiothérapie.Les données de la littérature font état de séries présentant des cas à desstades relativement moins avancés que les cancers de l'ovaire. En effet 20 à 25% de cas ont été aux stades II et IV [39].5. Evolution et PronosticLes éléments de mauvais pronostic sont les suivant: une tumeur degrande taille, un stade avancé [42-43] et un envahissement ganglionnaire pelvienet lombo-aortique [39]. Le pronostic du cancer de la trompe[44].est plus sévèreIV- LE CANCER DE <strong>LA</strong> VULVE1. Epidémiologie-IncidenceLe cancer de la vulve est une maladie de la femme âgée, plus rarementobservé chez la femme jeune. Même si elles sont deux fois plus fréquentes quecelles du vagin, les tumeurs de la vulve demeurent rares. Elles représentent 5 à10 % des cancers génitaux féminins [4].~I/"/I/"'/"/"/'/'/""/'/'/""/I/I/I/I/I/I/I/I/"'/I/"/'/I/I/I/1/'/#1"/'/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/'/'/'/'/1/'/'/'/1/'/'/'/'/'/""/'/""/I/'/"/""/""/""/I/'/I/I/""/I/'/I/""/I/~11ièse dé :Doctorat en Médécinepésentée'parSanârine :Il Me1UÎibi 20


Cancers dü TractusIlénitaiféminin d /iz :M:PY:.}fs.J'ects tfpidèmiolOlliques et cliniques~~/I/I/I/'/'/I/I/I/'/'/'/I/"/'/"/"'/'/#/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1/1/'/'/'/'/'/1/'/'/./1/1/'/1/1/1/1/1/'/1/'/'/'/'/'1"/'/'/'/'/'/1/'/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/1/'/1/'/1/'/.-Facteurs de risqueIl semble avoir deux profils distincts de facteurs de risque du cancer dela vulve qui sont liés à l'âge.-Les cancers qui font leurs apparitions chez les femmes plus jeune «55 ans) onttendance à présenter le même profil de risque que d'autres cancers ano-génitaux:liens avec unesituation socio-économique faible, comportements sexuels trèsrisqués, présence d'une infection par le HPV et tabagisme [45-46]. Cesnéoplasies sont en outre plus fréquentes chez les femmes sur lesquelles on adiagnostiqué d'autres cancers, en particulierpar le VIH [47]. Le risque du cancer de la vulveceux qui sont liés à une infectionet de son précurseur, lanéoplasie intra épithéliale vulvaire (NIV), est beaucoup plus élevé chez lesfemmes dont le système immunitaire est compromis: en fait 1 à 37 % desfemmes séropositives ont aussi une NIV [48].- Les femmes qui ont un cancer de la vulve d'apparition tardive (55-85 ans)n'ont habituellement pas d'antécédents d'Infections Sexuellement Transmises(IST) et ont tendance à ne pas fumer. On trouve l'ADN du HPV dans 15 %seulement des cancers [47].Enfin le cancer de la vulve peut êtrefavorisé par le lymphogranulomeurogénital, l'obésité, l'hypertension artérielle et les maladies industrielles.2. Symptomatologie et DiagnosticLe tableau clinique est dominé par: le prurit vaginal tenace, les pertespurulentes et/ou sanglantes, les douleurs, les ulcérations voire les incontinencesurinaire ou rectale à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic repose sur unebiopsie qui sera systématique.3. Anatomie pathologie80-90 % des cancers de la vulve sont des cancers épidermoïdes ; 68 %des mélanosarcomes et sarcomes; 2% des cancers basocellulaires et 1 % desadénocarcinomes. Les lésions peuvent être bourgeonnantes, infiltrantes oumixtes.


Cancers dit 7ractusgénitaiféminin d ta .:M:PY: .fils'pects 4Pidlmio/Ogiques et cOniquesClassification TNM du cancer de la vulve.-Les cancers intra épithéliaux:VIN 1 et VIN 2 : hyperplasie atypique légère et modéréeVIN 3 : hyperplasie atypique sévère (maladie de Bowen).-Les cancers invasifs:Tl- Tumeur vulvaire inférieure à deux (2) cm ;T2- Tumeur vulvaire supérieure à deux (2) cm;T3 : tumeur envahissant l'urètre, le vagin, l'anus dans leur partie proximale;T4 : tumeur envahissant la muqueuse vésicale, la muqueuse urétralemuqueuse rectale ou tumeur fixée au squelette.No- Pas de ganglions.Nl- Ganglion unilatéral.N2- Ganglion bilatéral.MO- Pas de métastases.M 1-Métastases.haute, la4. TraitementUne fois le diagnostic confirmé par la biopsie, le traitement estessentiellement chirurgical : il consiste en une vulvectomie totale. L'opérationchirurgicale peut être mutilante à T 1 et T 2, c'est une intervention lourde pourles personnes âgées. L'état général peut interdire la chirurgie, dans ce cas desrésultats sont estompés de l'association radiothérapie transcutanée etcuriethérapie parfils d'iridium.s. Evolution et PronosticLe taux global de sucre à la suite d'un cancer de la vulve s'établit à46 % [48]. L'atteinte ganglionnaire constitue la principale caractéristique dupronostic. Le taux de sucre à 5 ans varie de 90 à 94 % au stade 1 de la maladie,de 81 à 91 % au stade II, de 36 à 74 % au stade III et deV [49].19 à 34 % au stade"/'/I/'/I/~/I/'/I/I/I/I/'/'/I/I/'/""/I/'/I/'/""'/'/I/I/'/1/'/1/1/1/'/1/'/1/1/1/'/'/'/1/1/1/'/'/'/'/'/'/1/'/'/'/'/"/'/'/"'/I/'/'/I/I/"'/I/"'/'/'/"'/"'/"'/./"'/'/~ 227"nèse dé :Doctorat en .:Médécinepésentée'parSandrine :R .:Menâwi


Cancers au 7factusgénitatyéminin d ta .:M:PY:YlsJ'ects 4/Jidèmio/iJgiques et cOniques../..../,I;'1/..../..../I/../I/../"'/'/..../ ..../..../,/,/..../..../,/,/..../..../,/...././~I/..../././1/../././1/1/1/...././../../1/1/1/'/../1/1/../..../..../1/1/..../.,/./,/..../""/,/./..../..../'/I/'/././I/../'/..../I'/'/..../I/""/'/~1. Epidémiologie-IncidenceV- LE CANCER <strong>DU</strong> VAGINLes néoplasmes du vagin sont extrêmement rares. Le Taux Comparatifd'Incidence (TCI) annuel déclaré, n'atteint pas 1 pour 100000 femmesdanstous les pays, sauf en argentine (1,5 pour 100000) et en Colombie (1,2 pour100000) [50]. Comme les néoplasies présents dans le vagin peuvent représenterune métastase ou une infiltration de cancers primitifs présents ailleurs dans lecorps, il se peut que ces taux aient gonflés.-Facteurs de risqueLes adénocarcinomes à cellules claires font habituellement leur apparitionchez les jeunes femmes à la suite de l'exposition de la mèreDiéthylstillbestrol (DES) avant la douzième (12 ème ) semaine de grossesse [51].L'hystérectomie, l'endométriose et les vaginites à répétition ou chroniquessont d'autres facteurs de risque [52-53] du cancer du vagin. Une étudescientifique récente a révélé des liens entre l'infection au HPV, le nombre totalde partenaires sexuels, le jeune âge au moment du premier rapport sexuel et letabagisme d'une part, et un risque accru de néoplasie vaginale in situ etenvahissante d'autre part [54]. DARLING et Al ont constaté que les femmesqui, ont un parent du premier degré atteint d'un cancer anogénitalun risque presque trois fois plus élevé de développer un cancer du vagin.présentent2. Symptomatologie et DiagnosticLe plus souvent asymptomatique, le cancer du vagin peut se manifesterpar un saignement vaginal anormal, des leucorrhées fétides, l'hydrorrhée, lapolyurie, la dysurie, les douleurs vaginales ou une masse vaginale. Le diagnosticpositif repose sur la biopsie des lésions visibles, l'examen clinique et le curetagefractionné.


Cancers dû 7factusgénita(fifminin d /il.MPY: .::f.s'pects IfpidifmiolOgiques et cliniques3. Anatomie pathologiqueLes tumeurs vaginales sont dans 95 % des cas des cancers épidermoïdes[53]. Les types histologiques sont: les adénocarcinomes à cellules claires etrarement les carcinomes.4. TraitementLe traitement est fonction du stade. En général, il est chirurgical(Hystérectomie radicale) mais parfois on a recourt à la radiothérapie. Comme lecancer du vagin peut faire son apparition avec d'autres cancers ano-rectaux, lesuivi des femmessur lesquelles on a diagnostiqué ces cancers doit inclure undépistage cytologique de routine et une colposcopie du vagin. Il faut égalementmettre l'accent sur la lutte contre les facteurs de risque dans le cadre de laprévention.s. Pronostic et EvolutionLa survie des patientes atteinte d'un cancer duvagin est en généralmédiocre: le taux de survie à cinq ans s'établit entre 64 et 90 % au stade l, 26 à66 % au stade II et de 0 à 40 % aux stades III et IV [48].~/IYI/'/I/"/I/'/"'/:I/I/'/'/I/'/'/'/'/I/'/'/'/'/"'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/""/'/"/'/'/'/"/I/'/I/'/I/"W/'/~/'/'/I/"/'/"/'/"/'/'/'/'/.I/"/'/'/'/'/'/'/"'/I/I/'/I/~ 2471ïise dé :Docturat en .Médécinepésentée'parSanarfne :Il.Mentl'wi


Cancers dit Tractusgénitaiféminin d ta .MPY:.fiIs'pects tfpidi!miolOgiques etcOniques'/'/#/1/'/'/1/#/1/1/'/1/1/'/'/'/'/1/1/1/1/1/'/'/'/1/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1/'/'/1/1/'/'/1/1/'/1/1/1/1/'/1/'/1/1/1/'/"/I/'/I/'/'/'/"'/"/"/'/'/"/'/'/'/"/'/"/'/I/"/"~CHAPITRE IVMErnODOLOGDjr;:.../I/....'./././.'#/I/././I/..."",././././I/././I'././I/I/I/'/1/1/1/1/1/'/'/'/1/'/'/1/1/#/1/'/'/'/1/1/1/'/1/1/1/1/1/./I/./,/././I/I/././I/I/I/I/I/'/I/I/A71ie'se dé :Doctorat en .Médécinepésentée'parSanarine 7l.Menâwi 25


Cancers dU 7factusIlénitaiféminin d ta M:PY: Yfs'pects é.JJfdemio/ôllU/ues etc/inUjuesl-Type d'étudeIl s'agit d'une étude descriptive transversale avec deux phases:rétrospective et prospective.2-Lieu d'étudeLa Maternité Principale (MPY) de l'Hôpital Central de Yaoundé (HCY).C'est une structure située à l'intérieur de l'HCY. Elle constitue l'un des grandscentres de référence en matière de pathologies gynécologiques et obstétricalesdu pays. Elle est affiliée à la FMSB pour l'encadrement des étudiants enmédecine. La MPY est composée de deux cliniques A et B fonctionnant ensynergie et comprenant :-des salles d'accouchement communes et individuelles;-des blocs opératoires au nombre de quatre en raison de deux par clinique;-des salles d'hospitalisation communes et individuelles d'une capacité de 80lits;-Un service d'urgence intégré.Les équipes médicales et enseignantes sont composées de gynécologuesobstétriciens,de résidents, de médecins généralistes et des équipes d'infirmiers.Les patientes proviennent de toutes les couches sociales et peuvent yvenir d'elles même, accompagnées ou référées par une autre structurehospitalière périphérique de la ville, des banlieues ou d'une autre ville. Cetteunité de soins a été choisie dans le cadre de notre étude à cause de son taux defréquentation élevé, de son accessibilité à toutes les classes sociales et de sonstatut d'hôpital de référence.3-Durée de l'étudeElle s'étalait sur une durée totale de 7 ans et 2 mois (Septembre 1998 àNovembre 2005). Dont six (6) ans de Septembre 1998 en Août 2004 pour la


Cancers dü Tractusgénita(fi!minin d ta .M:PY" .:4s.J1ects tfpidifmio/Oglques et cOniquesphase rétrospective et un (1) an deux mois de Septembre 2004 à Novembre2005 pour la phase prospective.4-Population d'étude-Les critères d'inclusions dans la phase prospective:Étaient incluses dans notre étude :• Toutes les femmes ayant un diagnostic de cancer gynécologiqueconfirmé;• Les femmes ayant accepté librement de participer à notre étude aprèsclarification du sujet.-Les critères d'exclusion dans la phase prospective:Etaient excluses de notre étude:• Les femmes ayant refusé de participer à l'étude ;• Les femmes présentant une tumeur autre que gynécologique pure;• Les femmes présentant un cancer métastasé au niveau du tractusgénital féminin;• Les femmes ayant les néoplasies intra épithéliales des grades 1 à III.Dans la phase rétrospective les dossiers des malades incomplets étaientexclus.5-Echantillonnae:eLa prévalence des cancers gynécologiques ou cancers du tractus génitalféminin n'a pas encore été définie dans un centre de pathologies gynécologiquesdans notre milieu. En appliquant cette probabilité, la formule de LORENZTdécrite par C. Sebban pour les études descriptives destinée à déterminer la taillede l'échantillon n'avait pas de place dans le cadre de notre étude. En effet, tousles cas de cancers retrouvés pendant la période d'étude considérée ont étérecrutés. Il s'agit de tous les cas de cancers gynécologiques répertoriés à laMPY de Septembre 1998 à Novembre 2005.'/A'/'/~/'/'/"'/"/I/'/./"/"/"/"/'/'/'/"/'/'/'/'/'/'/'/'/'/"/II'/'/"/I/'/I/J!/IM""/'/'/"/'/""/""/"/'/I/'/'/I/'/~/'/'/"/'/'/I/'/./'/./"/'/I/',~/'/"/'/'/'/'/'/"/'/~271ïise dé :Doctorat en .Médécinepésentée.J1arSandYine 7l.Menâibi 7


Cancers dit 7factusgénita(/éminin d Iâ .:M:PY: .As.J7ects é.J7fdemiolOgiques et cOniques6-ProcédurePour la phase rétrospective, nous avions étudié les dossiers et registresde consultation et d'hospitalisation gynécologique, ainsi que ceux du servicedes urgences et des blocs opératoires de la MPY pendant la période allant deseptembre 1998 à Août 2004. Pourla phase prospective, au premier contactavec la patiente, la conduite à tenir était constituée par une anamnèse complètependant laquelle nous recherchions les facteurs de risque des différents cancersgynécologiques, suivide l'examen clinique qui avant d'être gynécologique,était d'abord général. Au décours de cet examen clinique, quelques examenspara cliniques étaient demandés tels que les radiologies oula biopsie pourinfirmer ou confirmer le diagnostic. Lorsque celui-ci était confirmé, nousexpliquions aux patientes leurs pathologies et leur présentions les différentsaspects thérapeutiques et la nécessité d'un suivi. Certaines d'entre elles ont étéprises en charge selon le protocole en vigueur dans le service pour chaque typede cancer tandis que d'autres ont été référées ou perdu de vue.Chez les patientes présentant ou pas les facteurs de risque nousavons organisé des séances Communication pour le Changement desComportements (CCC) individuelles ou collectives pour la sensibilisation. Lebut de ces séances de était de leur faire comprendre que les cancersgynécologiques existent et déciment des milliers de femmes. Cependant ceux-cipeuvent être évités ou prévenus grâce à un dépistage régulier et quelques règlesd'hygiène de vie visant à lutter contre les facteurs de risque.7-Variables étudiéesLes variables socio-démographiques étudiées étaient: la provenance despatientes, l'âge, la parité, le niveau d'instruction et le statut social. Sur le planclinique, ont été évalués: le motif de consultation, le délai de consultation et lastadification selon les classifications de FIGO et de l'OMS.'/'/1/1/'/1/#/1/#/1/1/'/1/1/1/1/1/#/1/'/#/1/1/1/1/'/'/1'/1/'/'/1/1/1/1/'/'/'/'/'/'/'/'/'/'/1/'/'/'/'/'/'/1/'/'/I/'/I/'/I/'/I/'/I/I/'/I/'/'/'/'/'/'/'/'/'/~ 287Îiise dé Voctorat en .:Médécine.J7Yésentée.J7arSanarfne 2l.:Mentffôi


Cancers dü 7ractusgénitaiféminin d Iâ .:M:PY: .}fs.J7ects é.PidlmioliJgUjues et cllnUjuesr/I/I/I/I/'/I/I/'/I/'/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/'/I/I/I/I/#/I/'/#/'/'/'/I/#/"/""'/'/I/'~./I/IY'/I/I/I/'/'/I/I/'/'/'/'/,/./,/./,/,/,/,/,/,/,/,/,/,,/,/,/,/,/,/,/,/,/,/~8-Collecte et analyse des donnéesLes données ont été recueillies à partir des registres de consultationsexternes, des registres d'hospitalisations, des registres des urgences et descomptes rendus opératoires. Ces sources ont révélé que les patientes avaient étésuivies du début de leur admission jusqu'au 1er Novembre 2005 date de la finde notre collecte. Nous avons élaboré une fiche technique d'enquêteindividuelle pour chacune des patientes afin de recueillir les informations dontnous avions besoin.Les méthodes statistiques descriptives (Moyenne, Minimum etMaximum) ont été utilisées pour les variables continues. Les moyennes sontcomparées par les tests de MANN-WHITNEY et KRUSKAL-WALLIS. Pourl'analyse des valeurs discontinues, des tables de contingence standard, incluantle test de CHI carré (X 2 ) et le test exact de FISCHER ont été utilisés. Le seuil designification statistique pour la valeur de P était inférieur à 0,05 à l'intervallede confiance 95 %. Nous avons saisi et analysé les données statistiques sur leslogiciels Epi Data version 3.1 et SPSS.9-Considérations éthiquesNous avons mené notre étude dans le respect strict des prmclpesfondamentaux de la recherche médicale c'est-à-dire :-le respect du principe de l'intérêt et du bénéfice de la recherche;-Le respect du principe de l'innocuité de la recherche;-Le respect du pnnclpe de la justice en l'occurrence le ratioavantage/désavantage;-Le respect de la personne notamment la confidentialité dans l'exploitation desdonnées;-Le principe de la liberté et du consentement éclairé: les patientes recrutées enphase prospective avaient donné leur consentement après avoir lu et s'être faitexpliquer la fiche de consentement.


Cancers dü Tractusgénitaiféminin d ta M:PY: YLyJects é.PiâémioliJglques et cOniqueslO-Présentation des résultatsLes résultats ont été présentés sous formes de tableaux et de graphiques.Ils ont été commentés et discutés en se référant à la littérature, dans le cadred'une thèse qui sera soutenue pour l'obtention du grade de Docteur enMédecine.Une copie de ce travail sera destinée:- Au Superviseur de la Thèse;- A Chaque membre du jury ;- Au Directeur de la Thèse- A la bibliothèque de la FMSB ;- A laMPY.~~/I/'/'/'/I/'/#/'/'/'/'/'/'/""/'/'/'/""/I/"/"""/I/I/I/'/"'/1'/1/1/'/'/'/1/1/1/'/1/'/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/I/'/'/I/"'/""/"'/'/"'/"'/"'/"'/'/I/"/""/"'/I/'/"'/~ 307liise dé :Doctorat en Médécinepésentée'parSanarine :R Mend"ibi


Cancers dit 7ractusgénita(fifminin d fa .:MPY: J4.f"pects &7idèmiolÔgiques et cliniquesCHAPITRE VRÉSULTATSr/,/,/,/#/I/,/,/,/,/",.,/./I/I/I/'/'/'/I/'/'/I/./I/'/.I/I;#/'/1/./'/'/1/'/1/1/#/'/1/'/1/1/'/1/'/'/1/1/1/1/1/1/'/'/I/'/"/'/I/""/"/'/'/'/'/'/"'/'/'/"/'/'/'/~7"ne'se dé :Doctorat en .:Médécinepésentée"parSandrine Jl.:Menâibi 31


Cancers dû 7YactuslIénita(Jéminin d ta ..MPY:.}fs'pects tfpidifmioliJlliques etcliniques#/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/#/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1'/1/1/1/1/.l-Caractéristiques de la population d'étude• Age30282520Pourcentage 15105O-r-------.-------,-----,---------,-------{25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans >64 ansTranches d'âgeFigure 1: Distribution de la population d'étude par tranche d'âgeLa population d'étude était vieillissante. La majorité des femmes de notresérie avaient plus de 45 ans (620/0). Ce tableau montre également l'essor de lapathologie tumorale génitale féminine chez la femme jeune avec 15,3% desfemmes ayant moins de 35 ans. Les extrêmes d'âge étaient 22 et 100 ans avecun âge médian de 61 ans.~/I?I/I/'/I/I/I/I/.../I/""'/'/I/I/I/I/I/I/'/I/'/I/I/,I/.M/,./'/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/W/I/I/I/'/I/I/I/I/I/#/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1. 3271iese dé Doctoraten ..Médécinepésentée'parSaNfrine 7l..MeNfi/ii


Cancers dü 7Yactusgénitaiféminin d Iiz .MPY:Yfsj7ects tfpidifmiolOgiques etcliniques1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/I/I/I/I/I/I/I/I/'/I/I/I/.I/I/I/I/I/I/I/I/I/IA• Parité605040Pourcentage (%) 3020100-1"-------.----------.---------,,--------rPrimi etpauclparesMultiparesParitéGrandesmultiparesFigure 2: Distribution des patientes selon leur paritéNon préciséeLa parité n'a pas été précisée dans 7 cas. Selon la parité, les patientes ontété regroupées en trois classes: primi et paucipares (1-3) ; multipares (4 - 5) etgrandes multipares (plus de 5). Une seule primipare de 34 ans a été enregistrée.La parité moyenne était 6 et la plus grande Il.'/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I'/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/I/.{"/I/I/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/1/'/1/1/1/1/1/1/1/. 337Jû!se dé :Oocturaten .Médécinepésentée;arSaTUÎrfne :Jl.Menâibi

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