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néonatalogie obligeait le port d'une blouse d'isolement, d'un ...

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Le pédiatre et <strong>le</strong> gynécologue sont présents de façonsystématique devant :1 accouchement dystocique ~1 grossesse à risque ou précieuse ~1 césarienne ;1 maladie maternel<strong>le</strong> ou obstétrica<strong>le</strong>1 suspicion d'infection néonata<strong>le</strong>1 souffrance fœta<strong>le</strong> aiguëPour ces situations, <strong>le</strong> pédiatre doit assurer la réanimation et unexamen physique initial du nouveau- né immédiatement après sanaissance avant son transfert vers la néonatalogie pour surveillance etéventuel<strong>le</strong>ment d'autres investigations. Les nouveau- nés n'ayant pasnécessité la présence du pédiatre lors de <strong>le</strong>ur accouchement sonttransférés en gynécologie A ou B en même temps que <strong>le</strong>ur maman. Ilsseront vus de façon systématique par un pédiatre avant <strong>le</strong>ur sortie del'hôpital: toute arlomalie de l'examen physique chez eux constitue unmotifde transfert en néonatalogie.11.3- LaboratoireIl est situé au rez de chaussée de l'HGY, près du service deradiologie.Il est subdivisé en fonction des différentes spécialitésbactériologie et parasitologie;hématologie;biochimie;sérologie;radio- immunologie.*Le personnelune vingtaine de teclJnicien(e)s en assurent <strong>le</strong> bon fonctionnement.*La procédure :Les différents examens bactériologiques pouvant être réalisés chez <strong>le</strong>snouveau- nés sont :l'ECBU·,La culture du LCR ;L'hémoculture ~36


La culture du liquide gastrique;La culture du bout du cathéter ombilical ;La culture des différents pus;La coproculture.Les différentes étapes de l'analyse de ces prélèvements sont <strong>le</strong>ssuivantes:L'examen directLa coloration de GraInLa culture sur milieux variab<strong>le</strong>sL'identification du germeL'antibiogrammeLe résultat défmitif ( germes isolés et sensibilité aux antibiotiques) estobtenu 72 à 96 h après <strong>le</strong> dépôt du prélèvement.Les différents antibiotiques couramment testés en fonction desprélèvements ou des germes isolés sont:Urine:- A. pipemidique- Norfloxacine- A. nalidixique- NitrofurantoïneBacil<strong>le</strong>s Gram négatif- Carbénicilline- Tobramycine- Colitnycine (germes intestinaux)Germes Gram positif- Erythromycine- Péni G- Tétracycline- Oxacilline ( staphylocoque)- Vancomycine- LincomycineAntibiotiques communs- Ampicillinel Amoxicillinel Amoxicilline + Ac clavulinique- Gentamicine- Triméthoprime- ChloramphénicolAntibiotiques complémentaires- Céphalosporines de 1è) 2è et 3è génération37


- Amikacine- Ceftriaxone- AztréonamNB Les antibiotiques sont aussi testés en fonction de <strong>le</strong>ur disponibilitédans <strong>le</strong> service.11.4- Service d'archivesIl est situé au rez de chaussée de l'HGY, juste avant <strong>le</strong> grand halldes consultations externes. Il est sous la direction <strong>d'un</strong> archiviste et<strong><strong>d'un</strong>e</strong> équipe qui l'assiste dans cette tâche.Le travail consiste ici à ranger <strong>le</strong>s dossiers des malades ayantséjournés ou consultés à l'HGY, à retrouver <strong>le</strong>s dossiers d'anciensmalades en vue <strong><strong>d'un</strong>e</strong> nouvel<strong>le</strong> consultation ou <strong>d'un</strong> travail derecherche et d'ouvrir <strong>le</strong>s dossiers des malades consultants pour lapremière fois.Les dossiers sont rangés par ordre alphabétique dans desclasseurs disposés sur des étagères. Ils sont faci<strong>le</strong>ment retrouvés àpartir de cette classification par ordre alphabétique avec en plus <strong>le</strong>nun1éro du dossier qui <strong>port</strong>e sur la date de naissance et <strong>le</strong>s initia<strong>le</strong>s dunom, du prénom du patient et du nom de jeune fil<strong>le</strong> de la mère dupatient.Les dossiers sont remis en place immédiatement après <strong>le</strong>urexploitation; ce qui limite toute perte.111- Population d'étudeIl s'agit des nouveau-nés âgés de 0 à 28 jours admis dans <strong>le</strong>service de pédiatrie pendant toute la période de l'étude et quirépondent aux critères d'inclusion dans l'étude.IV-EchantillonnageIV.l- Tail<strong>le</strong> de l'échantillonEl<strong>le</strong> correspond au nombre de dossiers exploitab<strong>le</strong>s, disponib<strong>le</strong>saux archives et dans <strong>le</strong> service de pédiatrie pendant la période d'étude.


VI- MéthodeVI.l- Méthode de col<strong>le</strong>cte des données6 rubriques ont attiré notre attention lors de la consultation desdossiers des malades admis dans l'étude:1- L'identification de la mère avec insistance sur <strong>le</strong>s antécédentsinfectieux gynécologiques et généraux2- Les critères anamnestiques en faveur <strong><strong>d'un</strong>e</strong> infectionmatemo- fœta<strong>le</strong> ou pemata<strong>le</strong> ;3- Les signes cliniques présents à l'admission dans <strong>le</strong> service ;4- Les résultats du bilan complémentaire et particulièrementl'iso<strong>le</strong>ment <strong>d'un</strong> germe dans au moins un des prélèvementsinfectieux ;5- Le traitement reçu : délai, durée et modification ;6- L'évolution et <strong>le</strong> pronostic final. .VI.2- Méthode d'analyse des donnéesNous avons analysé <strong>le</strong>s paramètres à partir des moyennes et despourcentages et nous avons fait la comparaison par <strong>le</strong>s test decomparaison des moyennes et <strong>le</strong> test de X2 qui compare <strong>le</strong>spourcentages. La corrélation et la signification ont été étudiées.VII- Définitions des termes opérationnelsLes diagnostics suivant ont été retenus sur la base de :1- INN précoce : infection se manifestant chez <strong>le</strong> nouveau-né avant <strong>le</strong>7è jour de vie extra utérine.2- INN tardive : infection se manifestant chez <strong>le</strong> nouveau-né entre <strong>le</strong>8è et <strong>le</strong> 28è jour de vie3- Septicémie: présence <strong>d'un</strong> ou plusieurs germes à l'hémocultureet/ou à la culture du KTVO associée à des signes cliniques et/oubiologiques d'infection.


5- Infection digestive: iso<strong>le</strong>ment <strong>d'un</strong> ou de plusieurs germes dans laculture du liquide gastrique et/ou dans la coproculture et/ouprésence de muguet.6- Infection urinaire: iso<strong>le</strong>ment <strong>d'un</strong> ou de plusieurs gennes àl'uroculture avec plus de 10 5 coloniesfml à la cu1ture et présence deplus de 3 <strong>le</strong>ucocytes par champs à l'examen direct des urines.7- Méningite: iso<strong>le</strong>lnent <strong>d'un</strong> ou de plusieurs germes dans <strong>le</strong> LCR8- Omphalite: suppuration au niveau de l'ombilic avec ou noniso<strong>le</strong>ment <strong>d'un</strong> ou de plusieurs germes à la culture du pus.9- Conjonctivite: écou<strong>le</strong>ment occulaire puru<strong>le</strong>nt avec ou noniso<strong>le</strong>ment <strong>d'un</strong> ou de plusieurs germes à la culture du pus.10- Ostéite: suppuration au niveau <strong>d'un</strong> segment du membre avecou non iso<strong>le</strong>ment de germes à la culture ;11- Hyperthermie: température supérieure à 37°C12- Hypothermie: température inférieure à 35°CSur <strong>le</strong> plan biologique,1- La CRP est positive si el<strong>le</strong> est> à 6 'mg/l.2- L'hyper<strong>le</strong>ucocytose correspond à un taux de <strong>le</strong>ucocytes supérieur à25000fmm3 de sang.3- La <strong>le</strong>ucopenie correspond à un taux de <strong>le</strong>ucocytes inférieur à5000/nm13 de sang.4- L'hypoplaquettose correspond à un taux de plaquettes < à150000 fmm3 de sang41


Chapitre 3Résultats


1- Données épidémiologiques1.1- IncidenceDu 2 mai 1992 au 30 novembre 1999 ( 7,5 ans), 2894 nouveau-néssont nés à la maternité de l'HGY. 702 ont été admis dans <strong>le</strong> secteurnéonatal- du même hôpital avec <strong>le</strong>s diagnostics suivants :- observation après naissance par césarienne (213 cas)- prématurité (145 cas )- suspicion d'infection néonata<strong>le</strong> (134 cas )- ictère (83 cas )- détresse respiratoire (52 cas )- malformations majeures (12 cas )- autres (63 cas )Tous ces nouveau-nés ont subit dès l'admission des prélèvementspériphériques et/ou centraux.L'INN a été confirmée chez 111 enfants soit 15,81% des admissionset une incidence de 38,35 pour 1000 naissances.Tab<strong>le</strong>au 1 : Fréquence des infections par annéeAnnée Nombre de nx-nés Pourcentages %1992 4 3,61993 7 6,31994 13 Il,71995 13 Il,71996 24 21,61997 18 16,21998 13 Il,81999 19 17,1Total 111 100La fréquence des infections était plus é<strong>le</strong>vée en 1996 (21,6%)43


30 ._.:--- -"-.----- ~.---:---:;.- -.- ~-~.~~- ..---.-.--··-..·.:······ ..-:-----··· ..--"..-..1." }. ·125 -1111Nbrenx-nés15 ---F------.--.~----54-"':"--o1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999AnnéesFigure 1 : Fréquence des infections par annéeLa suite de notre travail ne concernera que 65 cas d'infectionsconfinnées dont nous avons retrouvé <strong>le</strong>s observations détaillées.44


Tab<strong>le</strong>au VIII: Répartition selon l'âge gestationnelTerme (semaines) Nombre de nx-nés pourcentage (%) 27 - 32 10 15,4> 32 - 37 12 18,4> 37 < 42 41 63,1>42 0 0Total 65 10024 nouveau-nés (36,9%) étaient prématurés tandis que 41(63,1 %) étaient nés à terme.Tab<strong>le</strong>au IX : Les différents modes d'accouchementMode d'accouchement Nombre de nx-nés Pourcentages (%)Physiologique 41 63,1Induction 4 6,1Césarienne 20 30,8Total 65 100L'accouchement s'est déroulé par césarienne dans 20 cas(30,8%), il a été induit dans 4 cas (6,1%). Il est physiologique dans 41cas (63,1 %)Tab<strong>le</strong>au X : Les types de grossesse rencontrésType de grossesse Nombre de nx-nés Pourcentages (%)Monofoeta<strong>le</strong> 57 89,1Multifoeta<strong>le</strong> 7 10,9Total 64 100Dans 57 cas sur 64 (89,1 %), la grossesse est monofoeta<strong>le</strong>.47


Tab<strong>le</strong>au XI : Age des nouveau-nés à l'admissionAge d'admission (jours) Nombre de nx-nés Pourcentages (%»)JI 53 81,5> JI 12 8,5Total 65 10053 nouveau-nés (81,5%) venaient directement du blocaccouchementTab<strong>le</strong>au XII: Les types d'infection diagnostiquéeTypes d'infection Nombre de nx-nés pourcentages(%)Précoce « 7j) 43 66,2Tardive (> 7j) 13 20Précoce et tardive 9 13,8Total 65 100Chez 52 nouveau-nés (80%), l'infection s'était révélée avant <strong>le</strong> 7èjour de vie et 9 (13,8%) d'entre eux ont ensuite été surinfectés après <strong>le</strong>7è jour de vie tandis que 13 (20%) ont été exclusivement infectésaprès <strong>le</strong> 7è jour de vie.48


2-Données anamnestiquesTab<strong>le</strong>au XII: Répartition selon <strong>le</strong>s données anamnestiquesAnamnèseAnamnèse positiveAnamnèse négativeNotion de réanimationScore d'apgar < 7 à 1 mn de vieRPMPrématuritéFièvre maten<strong>le</strong>l<strong>le</strong>Leucorrhée pathologiquesPrise antibiotique chez la mèreTravail> 24hBrulûres mictionnel<strong>le</strong>sNombre de nx-nés53]243342524119742Pourcentage (%)81,5]8,466,252,338,436,916,913,8]0,86,33,1L'anamnèse était contributive chez 81,53% de nouveau-nés.La notion de réanimation est l'élément <strong>le</strong> plus fréquent (66,20/0) suividu lllauvais score d'apgar (52,3%), de la RPM (38,4%), et de laprématurité (36,9%).49


mNbre nx-nês5035252015105oréanimation Apgar


3-Données cliniques3.1- Les différents motifs d'hospitalisationTab<strong>le</strong>au XIV: différents motifs d'hospitalisationMotifde consultation Nombre de nx-nés Pourcentage (%)INN 35 54,7Prématurité 24 37,5Césarienne 18 28,1Détresse respiratoire 17 26,6Ictère 5 7,8Vomissements 2 3,1Mère Rh négatif 2 3,1Diarrhée 1 1,6Eclampsie 1 1,6RelU 1 1,6L'INN vient en tête avec 54,70/0 de cas suivi de la prématuritéavec 37,50/0 de cas et la mise en observation pour césarienne dans28,1% de cas.51


3530252015, ,, '"..., ,'''JI ,,,...(.""~:'­';~ '\ :':'",..-,"• , ...\,",".,~ ~~"1,,,..,.;c, ,""• .~..",',,,,,,"'1' .,,. .., ...," ,,.-,c," ~:.; ",~"'; "'-:'1,~",..... -'"'f, .- ,:'I• .;,~'; • - . ", . .,j""" • ':. ,~. -'jJ,.~ 'Î:' " ~': t ",":1105'(• ", ',,'" .',il"oINN P ,remat . .CesanenneDRlclëreVmst'"•Rh . RelUDiarrhee EclampsieMotifs d'hospitalisationFigure 3Les différents motifs d'hospitalisation


3.3· Fonnes cliniquesTsblull XVI: UI rormc:1 diniqllfS o~~'kll'~,lm "'~==:J'~o"m~"'''i:'~''''--'M!-'''''~===!''''''~=~'\i'i.'~%![~InrecliOll urinai~ 45 69.2Inrceoondlgestl\'C 19 29.25q)tIGtmlc \4 21,5QsttTtc 5 7.7a"atlltnllc '2 3.1ConplchVlte 2 3,1Omphahte 2 3,\Mtnmçite 1 1,6Les mrCCIIOII$ urirrams prtdominelll (69.2% )suivlC desinrecuons digestives (29..2%) CI des scptictmic:s (li,SYe).•..""•"~.~•""••111__. 0.- eo ..... .. : 1 ..."" _ _ "~A __ , •• 000",,1'


4- Données du bilan complémentaire4.1- BiologieTab<strong>le</strong>au XVII: Répartition selon la CRPCRP Effectif Nombre de nx-nés Pourcentage (%)CRPl- 51 37 72,5CRPl+ 51 14 27,5CRP2- 45 22 48,9CRP2+ 45 23 51,1CRPI - et CRP2- 37 16 43,2CRPI - et CRP2 + 37 10 27CRPl+ et CRP2- 37 1 2,7CRPI+etCRP2+ 37 10 27La CRP a été positive dés <strong>le</strong> premier prélèvement dans 27,50/0 decas et était norma<strong>le</strong> dans 72,5% de cas.Parmi <strong>le</strong>s 37 qui ont eu un 2è prélèvement, la CRP est restée norma<strong>le</strong>chez 16 (43,2%) alors qu'el<strong>le</strong> est devenue positive chez 10 (27%).55


Tab<strong>le</strong>au XVIII: Répartition selon <strong>le</strong> taux de plaquettes et de<strong>le</strong>ucocytesNombre de nx-nés Pourcentage (%)Globu<strong>le</strong>s Hyper<strong>le</strong>ucocytose 14 24,6Blancs Leucopénie 4 7( n=57 ) Taux nonnal 39 68,4Plaquettes Hypoplaquettose 9 18,4(n= 49) Tauxnonnal 40 81,6L'hyper<strong>le</strong>ucocytose était retrouvé dans14 cas sur 57 (24,6%) et<strong>le</strong> <strong>le</strong>ucopenie dans 4 cas (70/0) ; 9 nouveau-nés sur 49 (18,40/0) avaientune hypoplaquettose.4.2- BactériologieTab<strong>le</strong>au XIX : Les différents types de prélèvements infectieuxType de prélèvement Nombre de nx-nés Pourcentage (%)ECBU 45 50LG 16 17,8HEMOC 10 Il,1KTVO 9 10PUS 5 5,6COPR 3 3,3LCR 2 2,2Total 90 100Les gennes ont été retrouvés dans 90 prélèvements différentsavec un pourcentage de positivité de 50% pour l'examencytobactériologique des urines qui est l'examen <strong>le</strong> plus réalisé~56


Tab<strong>le</strong>au XX : Les différents germes retrouvésGermes Nombre de nx-nés Pourcentage (%)CG+ Strep A 1 0,88Strep B 10 8,84Strcp G 1 0,88Strep D 4 3,53Strep non G 2 1,76Staph épider 7 6,19Staph sapro 3 2,65Staph coag- 2 1,76Staph auréus 4 3,53Pneumo 1 0,88Total CG+ 35 30,97BG- E. coli 15 13,27E. Cloacae 7 6,19E. Aerog. 4 3,53K. oxytoca 1 0,88K. pneumo 25 22,12Pseudo. sp. 3 2,65P. mira. 4 3,53Acinétobac. 4 3,53Salmonel<strong>le</strong> 1 8,88Total BG- 64 56,63C. albicans 13 11,50Listéria 1 0,88Total germes isolés 113 100Les différents prélèvements bactériologiques (centraux etpériphériques) ont permi d'iso<strong>le</strong>r 113 souches bactériennes.Les BG- sont retrouvés dans 64 cas (56,630/0) dominés parK. pneulTIoniae (22,12%),E. coli(13,27%) et Enterobacter cloacae (6,19%).Les CG+ sont retrouvés dans 35 cas (30,97%) dominés par <strong>le</strong> Strep B(8,84%) et Staphylocoque épidermitis (6,19%).La listériose est rare et est retrouvée dans un seul cas (0,88%).C. albicans est retrouvé dans 13 cas (11,50%).


•• ••- •- •..•-~ll:lIrf5 : Lü dilTlrUb gtfmt:s rtlrouvt,;•


Tab<strong>le</strong>au XXI: Répartition des germes en fonction du type deprélèvementECBU LG Hémoc KTVO Pus Copro LCRCG+Strep A a a a a 1 a aStrep B 2 3 3 a a a 2Strep D 1 a a a a a aStrep G 3 1 a a a a aStrep non G a 1 a a 1 a a1Staph épider 5 1 a 1 a 0 0Staph sapro 2 0 1 a a 0 0Staph coag- a a 1 1 a a aStaph auréus 2 a 1 a 1 a aPneumo 1 a a a a a aCG+ 16 6 6 2 3 a 2BG- E. coli 12 1 a a a 2 0E. Cloacae 4 a 1 1 1 a 0E. Aero. 4 a a a a a aK. oxytoca 1 a a a a a aK. pneumo 14 1 4 5 1 a aPseudo sp. a 3 a a a a aP. mira. 3 1 a a a a aAcinétobac. a 3 a 1 a a aSalmonel<strong>le</strong>s a a a 1 a a aBG- 38 9 5 8 2 2 aC. albicans 7 0 0 2 0 1 aListéria 0 0 1 0 0 0 0Total germes 61 15 12 12 5 3 22 germes (Strep B) ont été isolés dans <strong>le</strong> LCR.61 germes ont été isolés dans l'ECBU. Le germe <strong>le</strong> plus fréquent etait<strong>le</strong> K. pneumoniae (22,95%) suivi de E. coli (19,67%) et de C. albicans(11,47%).Dans <strong>le</strong> LG, <strong>le</strong>s 3 germes <strong>le</strong>s plus fréquents sont retrouvés dans <strong>le</strong>s "même pro<strong>port</strong>ions: Strep B, Pseudomonas sp et Acinétobacter (20%).Dans 1'HEMOC, <strong>le</strong> germe <strong>le</strong> plus fréquent est K. pneumoniae(33,33%) suivi de Strep B (25%). Il en est de même pour <strong>le</strong> KTVO oùon retrouve <strong>le</strong> K. pneumoniae dans 41,16% de cas.59


Tab<strong>le</strong>au XXII: Répartition du nombre de germes en fonction dudélai du début de la maladieNombre de germes Délai début maladie Nombre d'enfants Pourcentages %5 germes Précoce et tardif 1 1,53 germes Précoce et tardif 3 4,6Tardif 2 3,07Précoce 2 3,072 germes Précoce et tardif 3 4,6Tardif 4 6,1Précoce 7 10,761 germe Tardif 9 13,83Précoce 34 52,30Total 65 100La majorité des nouveau-nés (75,38%) était infectée par un seulgerme.60


Tab<strong>le</strong>au XXIII_: Répartition selon la sensibilité des germes auxanrb· 1 10fIques (o;()Germes isolés°Antibiotiques testésAM AML+AMC GM NET AN CTX CAZStrep A S 100 100 0 0 100N=l R 0 0 100 100 0Strep B S 100 75 12,5 12,5 12,5 37,5 12,5N=8 R 0 0 75 50 0 12,5 0Strep D S 100 100 33,3 33,3 33,3N=l R 0 0 66,6 66,6 66,6Strep G S 100 100 0N=4 R 0 0 100Strep non G S 50 50 0 0 0N=2 R 0 50 100 50 50Staph épicier. S 50 50 50 50 50N=7 R 0 0 0 0 0Staph sapro. S 33,3 66,6 0 0 66,6N=3 R 33,3 33,3 33,3 33,3 33,3Staph coag- S 50 50 50 50N=2 R 50 50 50 50Staph auréus S 25 25 75 50 25 25 25N=4 R 75 25 0 0 0 25 0Pneumo S 100 0 100N=l R 0 100 0CG+ S 69,2 59,2 25,2 24 16,6 41,1 16,6N=35 R 23,0 14,8 55,5 40 0 25 0E. coli S 14,2 28,5 57,1 50 7,1 42,8 28,5N=15 R 57,1 42,8 7,1 7,1 0 7,1 0E. cloacae, E. aero S 0 30 10 30 60 80 40N=11 R 90 70 70 20 0 0 10K. pneumo S 0 19 19 14,2 4,7 47,6 28,5N=25 R 66,6 57,1 33,3 28,5 33 4,2 52K. oxytoca S 0 0 0 0N=l R 100 100 66 10Pseudo. Sp S 33,3 0 33,3 33,3 0 66,6 66,6N=3 R 33,3 66,6 33,3 33,3 0 33,3 0P. mira S 100 66,6 66,6 33,3 100 66,6 100N=4 R 0 0 0 0 50 0 0Acinétobac. C S 25 50 25 25 25 0 75N=4 R75 50 50 50 50 0Salmonel<strong>le</strong>s S 0 0 0N=l R 100 100 10BG- S 12,2 26,7 30,9 28 23,2 50,9 42,1N=64 R 64,2 53,3 32,7 25,5 19 12,7 24Listéria S 0 0 100 100 100N=1 R 100 100 0 0 0Total germes S 30,4 37,3 30,4 28 23,5 49,3 39,1N=113 R 50 40,9 41,4 23,2 16 16,4 2061


30,48% des germes seu<strong>le</strong>ment sont sensib<strong>le</strong>s à l'Ampicillinetandis que 50% sont résistants.Les BG- sont résistants dans 64,28% de cas et sensib<strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>mentdans 12,25% de cas. Listéria est resistant à l'Ampicilline.Le K. pneumoniae est résistant à l'Ampicilline dans 66,6% de cas.30,48% de germes sont sensib<strong>le</strong>s à la Gentamicine, et 28,04% àla Nétilmycine tandis que 41,460/0 sont résistants à la Gentamicine et29,26~;Q à l' Amikacine.Le K. pneumoniae est résistant à la gentam'; cine dans 33% de cas, à lanétilm.:cine dans 28,50/0 de cas et à l'Amikacine dans 33% de cas.49,36% des germes sont sensib<strong>le</strong>s au Céfotaxime contre 16,45%de résistance.Le K. pneumoniae est résistant au Céfotaxime dans 4,20/0 avec 47,6%de sensibilité. Listeria est sensib<strong>le</strong> au Céfotaxime.5- Données thérapeutiquesTab<strong>le</strong>au XXIV: Répartition selon <strong>le</strong> traitement initialTraitement initial Nombre de nx-nés Pourcentage (%)AM+GMINET 43 81,1Ampi + GM/NET + CTX 7 13,2AML+AMC 2 3,8Zinacef 1 1,9Total 53 100Le traitement antibiotique de première intention à été dans 81,1% decas l'association Ampicilline et un Aminoside (Nétilm~i~ine ouAmikacine) (81,1%).Le délai moyen d~ mise en route du traitement a été de 2,21 jours avec49,10/0 de cas <strong>le</strong> premier jour d'hospitalisation. '.Le changeluent d'antibiotique a été fait chez 43 nouveau-nés SOYSdoub<strong>le</strong>s association Ampicilline et Aminoside.61


El<strong>le</strong> a été remplacée 12 fois sur 27 cas par une Céphalosporine de 3ègénération, 5 fois sur 27 par l'Imipéneme + cilastatine et 3 fois sur 27~ar Amikacine.Tab<strong>le</strong>au XXV :Répartition selon la durée du traitementDurée du traitement Nombre de nx-nés Pourcentage (0/0)1 à 10 jours 29 54,71llà21jours 23 43,3922 à 30 jours Il 20,75Total 53 100La durée moyelU<strong>le</strong> du traitement a été de 14,92 jours6-Données du pronostic et de l'évolutionNbre nx-œs30 -r::;:::"..,....."..,..,...........,~~-~~~~~~~...,...."..,/'t.' ;....,1. 1t~\ .... ,~; . , ~ '.. " ~ ~;..". ''\I·'''~ .~..~~ . li::;,"; ~:.~~ .~'~~l~ ~.~ ",.:' :...:_~ ,7r~:' \1:( ~.. ,,-. ~;" .,252015105o ,.. ~ ...' '.., .. -'~....=..;--_------.;e........-~--......:.:~~ ..........~ 1_ Nbre nx-nés 110 20 30 40 50 60 70Durée d'hospitalisation (jours)Figure 6 : Répartition selon la durée d'hospitalisationLa durée moyenne d'hospitalisation était de 18,60 jours, 4nouveau-nés ayant séjourné pendant 50 à 63 jours.


Tab<strong>le</strong>au XXVI: Etat des nouveau-nés à la sortieMode de sortie Nombre de nx-nés Pourcentage(%)Guérison sans séquel<strong>le</strong>s 56 94,9Guérison avec séquel<strong>le</strong>s 2 3,4Décès 1 1,7Total 59 100Sur <strong>le</strong>s 65 nouveau-nés, <strong>le</strong> mode de sortie est inconnue dans 6 cas.Sur <strong>le</strong>s 59 mode de sortie connus, l cas de décès (1,7%),2 séquel<strong>le</strong>s(3,4%) et 56 cas de guérison définitive (94,90/0).Les différentes séquel<strong>le</strong>s sont:1 cas d'hydrocéphalie et de retard psychomoteur;1 cas de Pseudarthrose.L'étude des facteurs de mauvais pronostic se résume dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>auXXVI:Tab<strong>le</strong>au XXVII: Détail des 3 nouveau-nés à évolution défavorab<strong>le</strong>Facteurs Décédé Hydrocéphalie Pseudarthrosepronostiqueset retardpsychomoteurTenne 26134 29(semaines)PN (g) 700 2860 1430Gennes et Strep B (LG) K. pneumoniae K. Peumoniaelocalisation(ECBU, KTVO) ( ECBU, HémocSalmonel<strong>le</strong>s Pus jambe)( KTVO) C. albicansC. albicans ( Bouche)<strong>le</strong> ECBU)Age de début iprécoce Précoce et tardif Précoce et tardifdélai début 13 JI (Ampi- nétro) JS(Ampi-netro- JI (Ampi-nétroclafor)clafor)Durée hospi 6 jours 37 iours 43 ioursDestination Décès Domici<strong>le</strong> Chirur~ie


Chapitre 4Commentaires &Discussion


1- Difficultés rencontréesTout au long de la réalisation de ce travail, nous avons étéconfrontés comme dans toutes <strong>le</strong>s études rétrospectives au problèmeaigu de disponibilité des dossiers médicaux des malades• Dans beaucoup de cas où nous avons eu la confmnation <strong><strong>d'un</strong>e</strong> INNà partir des registres de bactériologie du laboratoire, nous n'avonspas retrouvé <strong>le</strong>s dossiers médicaux aussi bien au niveau desarchives médica<strong>le</strong>s centra<strong>le</strong>s que de cel<strong>le</strong> de la néonatalogie.Certains dossiers disponib<strong>le</strong>s n'ont pas été exploitab<strong>le</strong>s à cause del'absence dans <strong>le</strong> dossier des informations concernant la périodenéonata<strong>le</strong>.• Dans <strong>le</strong>s dossiers disponib<strong>le</strong>s et exploitab<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s paramètres étudiésn'ont pas été présents et/ou identiques chez tous <strong>le</strong>s enfants, ce quinous a dOlmé une grande variabilité au sein des populations d'étudelimitant la finesse de nos analyses.11- Données épidémiologiquesL'incidence globa<strong>le</strong> de l'INN était de 38,35 pour mil<strong>le</strong>naissances vivantes dans notre étude. Ce taux est é<strong>le</strong>vé par rap<strong>port</strong> àcelui trouvé au CHUY (17), au CHU de Yopougon (1) et de certainesétudes européennes (7,33).11 est inférieur à celui cité par Essama auCHE (19) et Malagal à l'HCY (37).L'INN a été confirmée chez 15,8% de nouveau-nés admis ennéonatalogie. Cette fréquence est é<strong>le</strong>vée par rap<strong>port</strong> à cel<strong>le</strong> citée parDissongo au CHUY (17) et Akaffou en Afrique de l'ouest (1). El<strong>le</strong>varie au cours des années. Pendant <strong>le</strong>s années 92- 93 où <strong>le</strong>s mesuresd'hygiène étaient encore strictes dans l'unité de néonatalogie, lafréquence des infections était encore faib<strong>le</strong> (3,6 à 6,3%). Cettefréquence, avec <strong>le</strong> relâchement de ces mesures d'hygiène et <strong>le</strong>sdifficultés fmancières qu'a connu l'HGY a considérab<strong>le</strong>mentaUgJnentée atteignant 21,6% en 1996.L'INN touche <strong>le</strong> plus souvent <strong>le</strong>s nouveau-nés nés à terme. 63,1%dans notre série. Cette tendance à déj à été notée par <strong>le</strong>s autres auteurs(9, 17, 18, 26, 27, 28, 29, 30, 31). Cette prépondérance des infections66


chez <strong>le</strong> nouveau-né à terme prouve que l'environnement joueéga<strong>le</strong>ment un rô<strong>le</strong> non négligeab<strong>le</strong> par rap<strong>port</strong> au déficit immunitairedans l'acquisition des infections d'autant plus que la réanimation desnouveau-nés à la naissance constitue un im<strong>port</strong>ant facteur de risque.Ce rô<strong>le</strong> de l'environnement semb<strong>le</strong> d'autant plus évident quand onretrouve l'infection chez 45,3% des enfants admis en néonatalogiepour un motif autre que la suspicion de l'INN. L'INN tardive touche20% de nos nouveau-nés en général et 13,8°~ de ceux déjàhospitalisés.Le poids de naissance est supérieur à 2500 g dans 64,6% de cas. Cetteprédominance de nouveau-nés eutrophiques retrouvée aussi au CHUde Treichvil<strong>le</strong> à Abidjan (41) rejoint cel<strong>le</strong> des naissances à terme etpourrait expliquer <strong>le</strong> faib<strong>le</strong> taux de mortalité observé dans notre sériequand on sait que <strong>le</strong> faib<strong>le</strong> poids de naissance est cité par plusieursauteurs comme facteur de mauvais pronostic (26, 28).Dans notre série, on note une légère prédominance féminine avec unsex ratio de 0,96. Ce qui diffère des données de la littérature où <strong>le</strong>sauteurs retrouvent <strong>le</strong> plus souvent une prépondérance masculine desINN (17,18,27,28,29,30,46,47).Le mode d'€l;ccouchement par voie basse est plus fréquent à l'HGY(69,2%) ainsi qu'ail<strong>le</strong>urs (13,41).Sur <strong>le</strong> plan socio- économique, la plupart des auteurs africains cite <strong>le</strong>milieu familial pauvre (25,26,28,31,41), <strong>le</strong> jeune âge maternel (15,80/0)et <strong>le</strong> mauvais suivi des grossesses (41) comme étant des facteurs derisque non négligeab<strong>le</strong> dans la survenue des INN. Dans notre série,l'INN concerne 65,6% de mères mariées, 35,5% de primipares et84,2% de mères âgées de plus de 30 ans. 90,60/0 des grossesses ont étésuivies à 1'HGY et quand on connaît la rigueur et <strong>le</strong> sérieux duplanning familial dans cet hôpital lors des consultations prénata<strong>le</strong>s, onpeut supposer que la Inajorité des grossesses de notre série a été bienSUIVIe.1- Données anamnestiquesLa recherche des facteurs de risque présente un intérêt certain dansl'étude de l'INN. Ils pennettent de sé<strong>le</strong>ctionner une population cib<strong>le</strong>,ce qui a été <strong>le</strong> cas dans notre étude chez 81,53% d'enfants qui avaient67


une anamnèse positive. La notion de RPM (38,2%) qui vient en 3èposition parmi ces facteurs dans notre série a été citée commeprimordial par d'autres auteurs (1,17,19,39). Kago quant à lui dansson étude des INN à révélation précoce à l'HCY (28) retrouve commenous que la notion de réanimation des nouveau-nés à la naissance est<strong>le</strong> principal élément anamnestique (66,2%).Le taux de prématurité dans notre série est faib<strong>le</strong>, comme danscertaines séries camerounaises (27,28,29) par rap<strong>port</strong> à celui desnaissances à terme. Il constitue tout de même un facteur de risque nonnégligeab<strong>le</strong>. Selon Tchio (48), el<strong>le</strong> est une complication de la ruptureprématurée des membranes dans 9 à 40% de cas tandis que 38% desaccouchements avant terme sont précédés de rupture prématurée desmembranes. Nous avons pour cela comparé l'incidence des naissancesprématurées à l'HGY (8,7%) à cel<strong>le</strong> des prématurés infectés (57,8%) :plus de la moitié des prématurés admis à l'HGY ont été infectés(P= Ht). Parmis <strong>le</strong>s nouveau-nés de ce groupe d'âge gestationnel,l'INN est significativement plus im<strong>port</strong>ante.11- Données cliniquesPlus de la moitié des nouveau-nés admis dans nôtre étude(54,7% ) l'ont été pour suspicion d'INN. Ceci souligne une fois deplus <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> im<strong>port</strong>ant de l'anamnèse et surtout la nécessité <strong><strong>d'un</strong>e</strong>surveillance des nouveau-nés suspects dès <strong>le</strong>ur naissance.En ce qui concerne <strong>le</strong>s signes cliniques présents chez cesnouveau-nés à l'admission, si dans la plupart de séries camerounaisesl'im<strong>port</strong>ance est accordée aux troub<strong>le</strong>s thermiques(18,26,27,29,30,31,46), nous retrouvons dans notre étude que ladétresse respiratoire est <strong>le</strong> principal signe clinique observé chez nospatients. Nos résultats concordent plutôt avec ceux des sérieseuropéennes ( 7,9,33,34,45) où la détresse respiratoire est <strong>le</strong> signeclinique prédominant particulièrement dans <strong>le</strong>s formes précoces.En ce qui concerne <strong>le</strong> mode d'expression clinique, la septicémieest citée par la majorité des auteurs (25,27,28,29,37,45) comme étantla forme clinique la plus fréquente lors des INN. Ateuchia en 1990 àl'HCY retrouve comme nous une prédominance des infectionsurinaires (69,20/0 dans notre série).


Le manque d'informations sur <strong>le</strong>s explorations des infectionsrespiratoires dans <strong>le</strong>s dossiers des malades explique l'absence desdonnées sur cette pathologie dans notre série.111- Données du bilan complémentaire1- BiologieCertains de nos examens ont été de réalisation faci<strong>le</strong> tel<strong>le</strong>s que la NFSet la CRP. Pourtant, <strong>le</strong>urs résultats n'ont pas pu être tota<strong>le</strong>mentexploités chez tous nos nouveau-nés. Parfois même, ils n'ont pas étéretrouvés dans certains dossiers.Néanmoins, chez <strong>le</strong>s 51 nouveau-nés où la CRP a été faite dès <strong>le</strong>premier prélèvement, plus de la moitié (72,5%) s'est avéré norma<strong>le</strong> et43,2% des prélèvements sont restés normaux sur <strong>le</strong>s 37 nouveau-nésqui ont eu un 2è prélèvement.En ce qui concerne la NFS, <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ucocytes sont restés normauxdans 68,4% de cas tandis que <strong>le</strong>s plaquettes étaient norma<strong>le</strong>s dans95,9% de cas.En côte d'ivoire, Akaffou (1) note 71,4% de CRP positive etIl,7% d'hémogramme pathologique tandis que Ayivi (8) a un<strong>le</strong>ucogramme modifié dans 23 cas sur 25 à Cotonou au Benin.Au CHE, Essama (19) trouve une CRP positive dans 67,6% decas..-2- BactériologieEn Europe, <strong>le</strong> Streptocoque B reste <strong>le</strong> principa~ germe isolé aucours des INN (5,7,14,20,23,42). Les travaux africains(2,15,19,24,28,29,37) font plutôt état de la prédominance des bacil<strong>le</strong>sgram négatif, ce qui correspond au résultat de notre étude où '"Onretrouve 56,63% de bacil<strong>le</strong>s gram négatif contre 30,97% de coccigram positif. Malgré cette similitude concernant la prédominance desbacil<strong>le</strong>s gram négatiftrouvés ci et là, la répartition des gennes <strong>le</strong>s plusfréquents est variab<strong>le</strong> selon <strong>le</strong>s séries:69


K. pneunl0niae plus fréquent dans notre série (22,11%) est aussiretrouvé au CHUY (17) et dans la plupart des pays de l'Mrique del'Ouest (1,8,15,41).E. coli est <strong>le</strong> plus fréquent au CHE (19) et dans certaines séries del'HCY (26,29,30) tandis que dans d'autres séries il s'agitd'Acinétobacter (28,29).L'ECBU a été <strong>le</strong> prélèvement <strong>le</strong> plus réalisé dans notre sérieavec un pourcentage de positivité de 49,45%. K. pneumoniae(22,950/0) et E. coli (19,67%) étant <strong>le</strong>s germes <strong>le</strong>s plus retrouvés. Ilfaut tout de même re<strong>le</strong>ver <strong>le</strong> taux é<strong>le</strong>vé de C. albicans (11,47%)retrouvé pendant la même période chez <strong>le</strong>s patients hospitalisés dontla plupart sont déj à sous traitement antibiotique.Essama au CHE trouve plutôt <strong>le</strong> plus grand pourcentage de positivitépour <strong>le</strong> liquide gastrique (68,9%) suivi de l'ECBU (22,4%). Pour cemême auteur K.pneumoniae (46,1%) et E. coli (38,4%) constituentéga<strong>le</strong>ment l'essentiel de la flore retrouvée à l'uroculture.En Afrique de l'Ouest par contre, Akaffou trouve que l'ECBU avait <strong>le</strong>plus faib<strong>le</strong> taux de positivité (6,4%) tandis que l'hémoculture vient entête avec 68% de positivité.Le LCR a été l'examen <strong>le</strong> moins analysé dans notre série. Cecis'explique par <strong>le</strong> fait que la ponction lombaire à l'HGY n'étaitpratiquée que chez <strong>le</strong>s nouveau-nés pour <strong>le</strong>squels l'INN étaitprobab<strong>le</strong>. Dans <strong>le</strong>s 2 LCR positifs de notre série, <strong>le</strong> Streptocoque B est<strong>le</strong> seul germe isolé, ce qui correspond aux résultats de Kago à l'HCY(26,30) qui trouve que <strong>le</strong> Streptocoque B est <strong>le</strong> germe <strong>le</strong> plus fréquentdans <strong>le</strong>s méningites néonata<strong>le</strong>s.Dans l'hémoculture comme dans <strong>le</strong> culture du KTVO, <strong>le</strong> K.pneumoniae est une fois encore <strong>le</strong> germe <strong>le</strong> plus fréquemment isolésoit 33,33% dans l'hémoculture et 41,61 % dans <strong>le</strong> KTVü. Cesrésultats ne concordent pas avec ceux de Kago qui a trouvé laprédomin.ance de E. coli dans son étude des septicémies néonata<strong>le</strong>s(29) et / ..cinétobacter dans son étude des septicémies et méningitesnéonata<strong>le</strong>s à bacil<strong>le</strong>s gram négatif (27) : K. pneumoniae occupait la 5èposition.70


.3- Sensibilité des germes aux antibiotiquesLe germe <strong>le</strong> plus retrouvé dans notre série est K. pneumoniae.Il est résistant à l'Ampicilline dans 66,6% de cas, à l'Amoxicillineplus A. clavulanique dans 57,1% de cas, à la gentamicine dans 33,3%de cas, à la Nétilmi ~ine dans 28,5% de cas, à l'Amikacine dans 19%de cas, à la Céfotaxime dans 12,7% de cas avec 50,9% de sensibilité etenfin à la Ceftazidime dans 24% de cas avec 42,1 % de sensibilité.Quant à E. coli, l'Ampicil1ine a été longtemps son traitement dechoix, compte tenu <strong><strong>d'un</strong>e</strong> bonne efficacité et <strong>d'un</strong> bon passageméningé. De nombreux auteurs insistent sur l'augmentationprogressive du pourcentage de souches E. coli résistant àl'Ampicil1ine (5,8,12,24,29,35,42). Les pourcentages de résistancevarient en fonction des publications atteignant plus de 50% (42). Dansnotre série, E. coli est résistant à l'Ampicil1ine dans 57,14% de cas.Notre listéria est résistant à l'Ampicilline et sensib<strong>le</strong> auCéfotaxime ; Ceci diffère complètement des données de la littérature(5,20,28,42).D'une façon généra<strong>le</strong>, dans notre étude, <strong>le</strong>s germes sontsensib<strong>le</strong>s à l'Ampicil1ine dans 30,48% avec 50% de résistance, à laGentamicil<strong>le</strong> dans 30,48% avec 41,46% de résistance, à laNétilmJ cine dans 28,04%) avec 23,26% de résistance et à laCéfotaxime dans 49,36% de cas avec 16,45% de résistance qui sonttous <strong>le</strong>s antibiotiques prescrits en première intention.Au CHUY, plus de 80% de souches isolées tous germesconfondus étaient sensib<strong>le</strong>s aux Aminosides principa<strong>le</strong>ment àl'Amikacine.Au CHE, <strong>le</strong>s germes ont été très sensib<strong>le</strong>s aux Céphalosporinesde 3è génération (82,90/0) et aux Aminosides (70,7%) et résistants àl'Ampicilline et à l'Amoxicilline dans 83,930/0 de cas (19).A l'HCY, la résistance aux différents germes diffère <strong><strong>d'un</strong>e</strong> sérieà l'autre mais <strong>le</strong> profil général est celui <strong><strong>d'un</strong>e</strong> augmentation desrésistances de E. coli en particulier à l'Ampicilline, une efficacité desAminosides variab<strong>le</strong> et une bonne activité des Céphalosporines de 3ègénération.11


IV- Données thérapeutiquesLa majorité de nos malades (81,1 %) a été traitée en premièreintention par l'Ampicilline et une Aminoside (Gentamicine ouNétilmicine) qui étaient associées au Céfotaxime dans 13,2% de cas.Cette association est retrouvée aussi bien dans <strong>le</strong>s séries européennesque dans <strong>le</strong>s séries africaines dans <strong>le</strong> but d'obtenir une synergied'action et un spectre d'action couvrant <strong>le</strong>s germes <strong>le</strong>s plusincriminés. Seu<strong>le</strong>ment cette association en première intention n'estplus justifiée au vue des pourcentages é<strong>le</strong>vés de résistance des germesà ces antibiotiques: la meil<strong>le</strong>ure association doit être recherchée.Cette association était tout de même modifiée après <strong>le</strong>s résultatsde l'antibiogramme ou devant la persistance ou l'aggravation des;signes cliniques. Les résultats de l'antibiogramme parviennentparfois tardivement. Dans notre série, l'Ampicilline a été remplacéepar une Céphalosporine de 3è génération dans 44,20/0 de cas. Dans18,5% de cas on a eu recours à une Imipénème+ cilastatine soit àcause de la multirésistance, soit pour prendre <strong>le</strong> relai après 15 jours detraitement par une aminoside.La durée moyenne du traitement antibiotique était de 14,92 joursavec des extrêmes de 2 à 30 jours. Le traitement a duré 2 jours chez unenfant suspect d'infection et dont l'examen clinique et la CRP ont éténormaux mais dont l'iso<strong>le</strong>ment <strong>d'un</strong> germe dans <strong>le</strong>s prélèvementsbactériologiques a été fait après sa sortie de 1'hôpital.Le traitement a été long soit chez <strong>le</strong>s prématurés présentant desinfections nosocomia<strong>le</strong>s, soit chez <strong>le</strong>s patients chez <strong>le</strong>squels <strong>le</strong>traitement initial n'était pas adapté au germe et enfm chez ceux donc<strong>le</strong> germe était mutirésistant. Un patient a été infecté par 5 germesdifférents: Il s'agissait <strong>d'un</strong> enfant né à terme (39 semaines) admis<strong>le</strong> 24/2/95 pour suspicion d'INN ( liquide amniotique teinté et fétide)et détresse respiratoire, il a été réanimé à la naissance. Le bilan fait àl'admission a montré: ECBU: Protéus mirabilis; Hémoculture:Strep B ; Liquide gastrique: Strep D. Un nouveau bilan fait <strong>le</strong> 15/3/95a montré: ECBU: E. coli et K. pneumoniae. L'évolution a étéfavorab<strong>le</strong> sous un traitement initial com<strong>port</strong>ant Ampicilline (2Ij),Gentamicine (10j) et Claforan (8j). Le relai a été fait ensuite par <strong>le</strong>Totapen pendant 10j et il est sorti après 23 jours d'hospitalisation.72.


v- Données du pronostic et l'évolutionLa durée moyenne du séjour était de 18,6 jours avec desextrêmes de 3 à 63 jours. El<strong>le</strong> dépend en fait de la durée du traitementantibiotique dont on sait que la principa<strong>le</strong> voie d'administration ennéonatalogie est parentéra<strong>le</strong> et doit se faire en milieu hospitalier. Laprénlaturité était éga<strong>le</strong>ment un facteur prolongeant la duréed'hospitalisation qui était d'autant plus longue que cette prématuritéétait grande.1 seul cas de décès (1,7%) a été enregistré parmi nos patientsavec observations documentées. Ce faib<strong>le</strong> taux de mortalité diffèrecomplètement de ce1Ji cité par <strong>le</strong>s auteurs africains (1, 8,17 ,18 ,21 ,27,28 ,29 30 ,31) qui signa<strong>le</strong>nt des taux de mortalité encore très é<strong>le</strong>vésallant de 17,40/0 dans certaines études (21) à 45,24% dans d'autres(28). Il est même aussi bas que celui des auteurs européens(7,25,33,34,45) qui retrouvent dans la plupart de <strong>le</strong>urs séries des tauxde mortalité périnata<strong>le</strong> de 12% , néonata<strong>le</strong> précoce de 90/0 et néonata<strong>le</strong>tardive de 12% (7, 34).Ce faib<strong>le</strong> taux de mortalité nous a amené à nous pencher sur <strong>le</strong>scas de décès dans nos registres de néonatalogie dans <strong>le</strong> but deconnaître <strong>le</strong> taux de mortalité globa<strong>le</strong> en néonatalogie et plusparticulièrement <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s causes de ces décès. 59 décès soit untaux de mortalité de 8,40% ont été enregistrés pendant <strong>le</strong> période del'étude: La grande prématurité était la première cause (28 cas) suiviede la souffrance fœta<strong>le</strong> aigue (6 cas ), des malformations majeuresincompatib<strong>le</strong>s avec la vie (5 cas), l'infection (4 cas) et enfm <strong>le</strong>s causesnon précisées (16 cas). Cette analyse globa<strong>le</strong> permet d'ajouter à notreunique observation de décès, <strong>le</strong>s 4 autres cas de nos registres dont <strong>le</strong>sdossiers n'ont pas été colligés et <strong>le</strong>s formes fulminantes nondiagnostiquées qui pourraient concerner certains des 16 décès dont lacause n'était pas précisée dans nos registres.2 cas de séquel<strong>le</strong>s (3,4%) ont été enregistrées. Un 'casd'hydrocéphalie associée à un retard psychomoteur au décours <strong><strong>d'un</strong>e</strong>méningite purulénte êt un cas de pseudarthrose, complication <strong><strong>d'un</strong>e</strong>ostéïte iatrogène. Ce faib<strong>le</strong> taux de séquel<strong>le</strong>s ne nous surprend guère.En effet, dans <strong>le</strong>s études où <strong>le</strong> taux de séquel<strong>le</strong>s est é<strong>le</strong>vé ( 8,3 à 12,5%), celks-ci surviennent après <strong>le</strong>s méningites (26,30). Dans notre73


série où nous n'avons eu que 2 cas de méningite ce faib<strong>le</strong> taux deséquel<strong>le</strong>s est superposab<strong>le</strong> aux fonnes cliniques observées . Lapseudarthrose n'est pas souvent citée par <strong>le</strong>s auteurs, non pas parcequ'el<strong>le</strong> n'existe pas, mais parce qu'el<strong>le</strong> serait rare. Sa survenue dansnotre série s'expliquerait par l'agressivité <strong>d'un</strong> germe multirésistantagissant sur un terrain immunitaire faib<strong>le</strong> :un grand prématuré de 29semaines d'âge gestationnel.Panni <strong>le</strong>s facteurs de mauvais pronostic nous avons observé laprématurité, <strong>le</strong> faib<strong>le</strong> poids de naissance et la viru<strong>le</strong>nce des germes.Ces facteurs sont aussi <strong>le</strong> plus souvent incriminés par d'autresauteurs(29,30,31 ).74


Conclusion &Recommandations


1- ConclusionsAu vue de nos réslJltats, 3 conclusions peuvent être dégagées:1- Le profil bactériologique des INN à 1'HGY est dominé par <strong>le</strong>sbacil<strong>le</strong>s gram négatif. K. pneumoniae est <strong>le</strong> germe <strong>le</strong> plus retrouvé.50% des germes isolé~: sont résistants à l'Arnpicilline, 41,46% à laGentamycine, 23,52% il la Nétilmycine et 16,45% au Céfotaxime quisont tous des antibiotiques prescrits en première intention.2- La RPM occupe une place im<strong>port</strong>ante parmi <strong>le</strong>s facteurs derisques infectieux de l'lNN (38,4%), de même que la fièvre périnata<strong>le</strong>supérieure à 38° c (J 6,9%). 10,8% des femmes seu<strong>le</strong>ment ontbénéficié <strong>d'un</strong> traitement antibiotique.3- La survenue de l'infection chez 13,8% des enfants déjàhospitalisés, de même b taux é<strong>le</strong>vé de nouveau- nés infectés réanimésà la naissance (66,2%)iuggère que <strong>le</strong>s infections post nata<strong>le</strong>s en règ<strong>le</strong>nosocomia<strong>le</strong>s ne doivent pas être négligées.


11- l~ecommandationsAu tenne de cette étud(:, nous recommandons:1- Qu'une étude prospective des INN soit faite à l'HGY; étude aucours de laquel<strong>le</strong> dl~s antibiotiques préalab<strong>le</strong>ment choisis seronttestés afin de dét(:nniner <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur choix thérapeutique depremière intention. j',. cet effet, <strong>le</strong> laboratoire de bactériologie devradiffuser régulièrement auprès des cliniciens <strong>le</strong>s gennes isolés et<strong>le</strong>ur résistance, dans <strong>le</strong> but de connaître <strong>le</strong>s gennes <strong>le</strong>s plus en causeet de surveil<strong>le</strong>r la sensibilité aux antibiotiques choisis etdisponib<strong>le</strong>s.2- Une collaboration étroite entre <strong>le</strong>s gynécologues et <strong>le</strong>s pédiatresqui doivent être présents et actifs devant tout risque infectieux chez <strong>le</strong>nouveau-né lors de l'ac ;)ouchement.Avant l'accouchement, <strong>le</strong>s gynécologues devraient rechercher ettraiter <strong>le</strong>s infections pendant la grossesse et sensibiliser <strong>le</strong>s femmessur <strong>le</strong>s dangers <strong><strong>d'un</strong>e</strong> RPM ou de tout autre écou<strong>le</strong>ment vaginalanonnal.En sal<strong>le</strong> d'accouchem(~nt, <strong>le</strong> gynécologue et <strong>le</strong> pédiatre d'astreintedevraient prendre en charge toute RPM et/ou tout autre facteur derisque des INN par 1: adoption <strong>d'un</strong> consensus thérapeutique avecinsistance sur <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s d'asepsie.3- Que <strong>le</strong>s facteurs de risque des infections nosocomia<strong>le</strong>s néonata<strong>le</strong>ssoient prévenus à l'HG-Y notamment par la réinstauration des mesuresd'hygiène pourtant présentes à l'ouverture du service surtout en ce quiconcerne <strong>le</strong> <strong>port</strong> de vêt(~ments protecteurs et <strong>le</strong>s conditions d'accès dupersonnel soignant et d(~s parents dans <strong>le</strong>s sal<strong>le</strong>s de néonatalogie.L'ouverture de l'unité de néonatalogie dont l'architecture spatia<strong>le</strong>répond au nonnes requises ainsi que la réhabilitation de la commissiond'hygiène hospitalière de l'HGY contribueraient à la baisse de lafréquence de ces infections nosocomia<strong>le</strong>s.77


1- AKAFFOU E, AMON- TANOH DICK F. et collLes infections bactériennes néonata<strong>le</strong>s en milieu hospitalier àAbidjanMéd Afr Noire 1998, 45 n06 : 414- 72- AKAZONG A. C.Facteurs de mortalité néonata<strong>le</strong> à l'Hôpital Central de YaoundéThèse méd 1997, UYI-FMSB3- ATEUTCHIA P.Etude de la va<strong>le</strong>ur diagnostique de la CRP et de 1'hémogrammedans <strong>le</strong> diagnostic précoce des infections bactériennes néonata<strong>le</strong>sThèse méd 1990, CUSS- YAOUNDE4- AUJARDY.Infections bactériennes chez <strong>le</strong> nouveau- né : critères diagnostiques,principe de traitement, préventionRev prat (Paris) 1991,41, n023 : 2375- 795a- AUJARD Y.Antibiothérapie des infections matemo- fœta<strong>le</strong>sAnn Péd (Paris) 1991, 38, n08 : 539- 435-AUJARDY.Infections bactériennes du nouveau- néIn Précis de pédiatrie, 1996, Payot Lausanne, Doin éditeur Paris :656-AUJARD Y., BAUMMAN C., GAGLIARDONE C., BINGEN E.Les infections néonata<strong>le</strong>s primitives et secondaires à Staphylocoquecoagulase négative (SCN)Rév Prat (Paris) 1991,41, n015 :1360- 637- AUJARD Y., BOURILLON A. , avec la participation deSARLANGUE J.Infection néonata<strong>le</strong> in BEGUE P., ASTRUC J.In Pathologie infectieuse de l'enfant Paris, Flammarion Méd.Sciences 1988 : 267- 9479


16- CRUMIERE C. , WIPFF J. , SAUVAGEON G.Dépistage et prévention de l'infection materno- fœta<strong>le</strong> en maternité.Méd Infant, 1979, 86, nOS :683- 9.17- DISSONGO J.Infection néonata<strong>le</strong> au Centre Hospitalier et Universitaire deYaoundé: profil bactériologique et sensibilité des germes auxantibiotiquesThèse méd 1993, UYI- FMSB18- DJIBOU L.Infection néonata<strong>le</strong> à Streptocoque de groupe B à 1'Hôpital Centralde Yaoundé.Thèse méd 1992, UYI- FMSB19- ESSAMA J.Infection néonata<strong>le</strong>: sensibilité des germes aux antibiotiquesThèse méd 1992, UYI- FMSB20- GABILAN <strong>le</strong>. ~ GESLEN P.Utilisation des antibiotiques en néonatalogieRev prat (Paris) 1979,29, n025 : 2079- 9621- GAYVALLET-MONTREDON; SAUVESTRE C. et coUSurveillance bactériologique des septicémie ct bactériémiesnosocomia<strong>le</strong>s dans un hôpital pédiatriqueArch Pédiatr 1998, 5 : 1216- 2022- GOETZ M.L. ; EBERHART R., VAUTRAVERS M.J.et collPlace de l'hygiène dans la prévention du risque d'infectionnosocomia<strong>le</strong> en néonatalogieMéd Infant 1987, 94, n03 : 263- 7623- GRENIERB.; GOLO F.Infection néonata<strong>le</strong> in : Développement et maladie de l'enfantEdition Masson 1986 : 599- 603


24- GUEDICHE M. N., S. FRIHProfil bactériologique des infections materno- fœta<strong>le</strong>s en tunisieMéd Mal Infect, 1989, 19, n01 : 23- 2725- HENRION R. ; RELIER J.P.Place de l'infection bactérienne dans la pathologie néonata<strong>le</strong>Rev Prat 1979,29, n025 : 2007- 1026- KAGO L, NDAYO-WOUAFO M., TCHOKOTEU P. f. et collInfection néonata<strong>le</strong> à Streptocoque du groupe B à Yaoundé (Cameroun) : aspects épidémiologiques et cliniquesAnn Péd (Paris), 1992,39, n09 : 583- 8727- KAGO L, NDAYO-WOUAFO M., TCHOKOTEU P. F. et collLes septicémies et méningites néonata<strong>le</strong>s à bacil<strong>le</strong>s gram négatifs àYaoundé : aspects cliniques, bactériologiques et pronostiquesBull Soc Patho Exot ,1991,84 : 573- 8128- KAGO 1., TCHOKOTEU P.f., NDAYO-WOUAFO M. et collInfection bactérienne néonata<strong>le</strong> à révélation précoce à Yaoundé :aspects épidémiologiques, cliniques et bactériologiquesRév Inter Péd 1991,no209, 1548 : 1- 529- KAGO 1., TCHOKOTEU P. F., TETANYE EKOE et collLes septicémies néonata<strong>le</strong>s à Yaoundé : aspects épidémiologiques,cliniques et pronostiquesRév Inter Péd 1990, n020 1 : 19- 2330- KAGO 1., TETANYE EKOE, NDAYO-WOUAFO M. et collLes méningites puru<strong>le</strong>ntes néonata<strong>le</strong>s à Yaoundé : aspectsépidélniologiques, cliniques et bactériologiquesMéd Mal Infect, 1990,20 : 507-1131- KAGO L, TETANYE EKOE, TCHOKOTEU P. F. et collMéningite du nourrisson de 0 à 2 mois: aspects épidémiologiques,cliniques et pronostiques à propos de 71 cas étudiés à l'HôpitalCentral de YaoundéRév Péd, 1990, n06: 266- 70


39- MOFO J.Contribution à l'étude de la morbidité et de la mortalité périnata<strong>le</strong>et néonata<strong>le</strong> hospitalière au Centre Hospitalier et Universitaire deYaoundé: étude prospectiveThèse méd : 1990 CUSS- y AOUNDE40- NJIMOKE A. A.Etude de la mortalité hospitalière des nouveau-nés eutrophiques àtenne à 1'hôpital central de YaoundéThèse Inéd 1989 CUSS- YAOUNDE41- OULAI M.S., TIECOURA W.V., PLO K.J. et collLa fièvre du nouveau- né en milieu tropical : aspests étiologiquesMéd Afr Noire: 1997,44 n03 : 133- 3842- PUTET G.Antibiothérapie des infections matemo- fœta<strong>le</strong>sRev Prat (Paris) 1991, n015 : 1360- 243- REINERT PH. ; GESLIN P.Les particularites de l'immunologie et de la bactériologie del'infection néonata<strong>le</strong>Rev Prat (Paris) 1979, 29, n025 : 2013- 2744- SARLANGUEJ.; HUBERT P, DAGEVILLE C. et collInfections nosoconlia<strong>le</strong>s en pédiatrie. Données épidémiologiques,intérêt des réseauxArch Pédiatr 1998, 5(SuppI2) : 191 s- 203s45- SATGE P. ; CHARLAS J. ; VOYER M.Place de l'infection materno- fœta<strong>le</strong> dans un service de pédiatrienéonata<strong>le</strong>Méd Infant 1979, n05 : 605- 10


32- KITTE P., MILLAR M.R., GORHAN P. et collComparison offive tests used in diagnosis ofnéonatal bacteraemiaArch OfDisease in Childhood 1988, 63 : 639- 4333- LABENNE M., FROMENTIN C., MENGET A. et collLes infections bactériennes graves du nouveau-néMéd Infant, 1988, n05 : 449-6134- LEJEUNE C. ; MANDIEU P., ROBIN M. et collFréquence des infections bactériennes néonata<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s unités deréanimation et lou néonatalogie: étude multicentrique à l'aide <strong>d'un</strong>codage commun informatiséPédiatrie 1986,41, n02 : 95- 10435- LEJEUNE C., ROBIN M.Infections néonata<strong>le</strong>s systémiques à Escherichia coli ( en dehorsdes infections urinaires) : symptomatologie, diagnostic et traitementArch Fr Péd 1988, n03 : 213-1936- LENOIR S. ; ROLLAND M., FRIES F. et collInfection nosocomia<strong>le</strong> dans une unité de réanimation néonata<strong>le</strong>Arch Fr Pédiatr 1989,46 : 717- 2137- MALAGAL H. C.Contribution à l'étude épidémiologique de l'infection néonata<strong>le</strong> àl'Hôpital Central de YaoundéThèse méd : 1983 CUSS- YAOUNDE38- M'BOUP S. ; GRiMONT F., DAVID M.P. et collEtude épidémiologique d'infections néonata<strong>le</strong>s sévères à Serratiamarcenscens en zone tropica<strong>le</strong>Méd Mal Infect 1990, 20 : 542- 5


46- SIMO NINKAM C.Place de l'infection urinaire dans <strong>le</strong>s infections bactériennesgénéralisées néonata<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> service de pédiatrie de 1'hôpitalcentral de Yaoundé.Thèse méd 1989 CUSS- y AOUNDE47- SOBZE TONFACK E.Contribution à l'étude des séquel<strong>le</strong>s neurologiques de l'ictèrenéonatalThèse méd. 1988 CUSS- YAOUNDE48- TCHIO R.Rupture prématurée des membranes avant <strong>le</strong> terme : pronosticmaternel et fœtal après abstention thérapeutiqueThèse méd. 1995 FMSB49- TSITSOL L.P.Epidémiologie du tétanos néonata<strong>le</strong> à YaoundéThèse méd 1977 CUSS- y AOUNDE85


Annexes


FICHE TECHNIQUE No .l-La mère1.1-/dentificationNom : Prénom : .Age : Uravida : Para : DDR : ..Situation matrimonia<strong>le</strong>: célibataire mariéeGrossesse: monotoeta<strong>le</strong> multip<strong>le</strong>Profession: sans avec .1.2-AniécédenisGroupe sanguin et rhésus: .Pathologies maternel<strong>le</strong>s avant et pendant la grossesse:Pathol. Avant1crtrim. 2è trim 3è trim Bilan T Non Tl<strong>le</strong>ucor. fétides ......... ... ...... ......... ... ...... ......... ......... . ........2 bruI. Miction. ......... ...... ... ......... ......... ......... ......... .........3 fièvre ......... ...... ... ......... ...... ... ...... ... ... ...... .........4 paludisme ... ... ... ......... ......... ... ...... ......... ......... .........5ictère fébri<strong>le</strong> ......... ......... ......... ......... ......... ......... ... ... ...6................. ......... ......... ......... ... ... ... ...... ... ......... .........7 ... ... ...... .... ......... ......... ......... ...... ... ... ... ... ... ...... .........Nombre de visite prénata<strong>le</strong> : .lieu : .Bilan prénatal Résultats Traitement1... .. . . .2 . .3............................. . .4............................. . .5............................ . .l.3-AccoucltementLieu .Terme Prématuré terme post- termeDurée du travail 24hDurée de rupture des membranes :< 12hSpontanée>12hActive.~


..Liquide amniotique: cou<strong>le</strong>ur: normal anormalodeur : .abondance : .Hyperthermie: ouinonManœuvres obst.: aucune forceps ventousseVoie d'accouchement: basse césarienne2-Le nouveau- né2.i-Paramètres d'entréeAge : ;Poids Tail<strong>le</strong> Pc PL 1° .Poids de naissance : 2500gApgar à lmn 5mn IOmn .Réanimation: oui non'l'ype de réanimatîon .D uree ' d e reanlmatlon " ..2.2-Motifd'admission .2.J-Examen physiqueCou<strong>le</strong>ur: norma<strong>le</strong> cyanose ictère pa<strong>le</strong>urSi ictère âge de survenue: précoce tardifMalformations cliniquement décelab<strong>le</strong>s:Détresse neurologique:OUI non <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s ..Convulsions: oui nonTroub<strong>le</strong> réf<strong>le</strong>xes archaïques : oui nonTroub<strong>le</strong> du tonus: oui nonAtteinte memngée: oui nonTroub<strong>le</strong> du com<strong>port</strong>ement:Gémissements: oui nonRefus de téter: OUI nonIrritabilité: oui nonAutres : .Frontanel<strong>le</strong>: norma<strong>le</strong> déprimée bombéeYeux: normaux anormauxPOUInons : Fr , .Dypsnée: ouinonDR: oui nonCœur: Fe : Autres .SPM: oui nonHPM: oui nonSystème digestif: résidus gastriques : OUI nonballonnement vomissements diarrhée autres .Hémodynamique: Déshydratation Signes de choc


2.4-Diagnostic d'entrée .2. 5-Paraclinique2.5.1- Bilan infectieuxNFS .CRP1 .CRP2............ CRP3 .ECBU:................Hémoc . ....... ..........Liq. Gastrique . ........LCR :..................2.5.2- Autres bilans1- .2- .3- .4- .5- .2.6-traitemelltdélai du début du traitement : .Antibiotiques: 1 .2 .3 .Autres traitements: oui non <strong>le</strong>squels : ..Changement d:'ÀTB après <strong>le</strong>s résultats: oui non <strong>le</strong>squels ..Arret d'ATB après <strong>le</strong>s résultats: oui nonDurée du traitement définitif: .2. Î-EvoiuilonD uree ' d'h osplta . l' Isatlon . : .IvIode de sortie: Guérison séquel<strong>le</strong>s décèsSi décès, la cause probab<strong>le</strong> c'est : .Si séquel<strong>le</strong>s, types : .2.8-Diagnostic de sortie .d

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