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4 LA COMMUNICATION ET SES ACTEURS U9K25-F1/1
B. L’ÉPREUVE DE CULTURES DE LA COMMUNICATION (E1)
L’épreuve de Cultures de la communication est composée de 2 parties (la deuxième étant elle-même
subdivisée en 2 sous-parties) mais il faut bien comprendre l’unité de la démarche que ces subdivisions
pourraient masquer. L’idée générale est de vérifier dans quelle mesure un candidat est capable de réinvestir
dans sa pratique professionnelle une réflexion personnelle à partir d’un problème de société appliqué à la
communication ; d’où une trajectoire qui va du général (un texte) au particulier (une production) en passant
par un contexte (une opération de communication).
La première partie, évaluée sur 8 points, propose au candidat un texte d’une trentaine de lignes relevant
des Cultures de la communication : le candidat doit répondre à des questions vérifiant sa compréhension
globale du texte donné et le conduisant à construire une argumentation personnelle.
La deuxième partie, évaluée sur 12 points, se fonde sur un ensemble de documents relatifs à une opération
de communication :
a. À travers une série de questions relevant des Cultures de la communication, le candidat est conduit à
analyser des caractéristiques précises de cette opération de communication.
b. Le candidat doit ensuite décliner le message proposé en tenant compte de modifications imposées par le
sujet. Le candidat propose un nouveau message en justifiant l’ensemble de ses choix.
Plus précisément…
La première partie de l’épreuve est donc construite autour d’un texte qui peut être de nature philosophique,
littéraire, sociologique, historique, etc. Il n’est pas spécifiquement lié à la communication comme pratique
professionnelle, mais la thématique qu’il aborde influence directement les stratégies de communication des
annonceurs. Par exemple, un texte philosophique sur la redéfinition des sexes et des genres dans le monde
contemporain peut permettre au candidat d’éclairer les enjeux d’une campagne de communication pour une
grande enseigne de mode masculine. Un extrait de roman sur les valeurs hédonistes de la société de
consommation peut aider à saisir les implications d’une annonce vantant des coffrets de « week-end bienêtre
»…
Le texte est le support de deux questions :
— La première question vérifie la compréhension, par le candidat, de la thèse soutenue par le texte proposé,
et invite le candidat à interpréter les arguments avancés pour en dégager la cohérence.
— La seconde question invite le candidat à construire une réflexion personnelle en discutant la thèse du
texte au regard de ses implications dans le domaine de la communication. Le candidat devra prendre
position et fonder son avis sur des arguments rigoureux et des exemples précis. Ainsi, un texte de
psychologie sur le désir d’enfant pourrait donner lieu à une réflexion sur l’utilisation de nourrissons dans
une campagne télévisée.
La lecture du texte et la réponse aux deux questions doivent pouvoir être traitées en approximativement
1 h 30.
La seconde partie se fonde, elle, sur une base documentaire constituée par exemple des différents éléments
d’une campagne de communication, ou d’un support de communication accompagné de documents éclairant
ses enjeux (article de la presse spécialisée, étude…), etc. Cette base documentaire entretient bien sûr un
rapport clair avec le texte proposé dans la première partie.
a. La base documentaire est l’objet de 2 questions
— La première question conduit le candidat à analyser les documents à la lumière d’une problématique
qu’elle formule explicitement. Par exemple, le candidat pourrait être amené à analyser une campagne
caritative à travers le thème de la solidarité, ou à travers les effets pathétiques qu’elle met en jeu, ou
encore à travers la façon dont elle implique sa cible. Le questionnement portera sur tous les aspects du
(ou des) support(s) proposé(s) : il ne s’agit pas d’interroger sur le texte ou sur l’image seuls, mais sur le
texte et l’image (par exemple).