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Manuel de lutte contre les parasites internes du mouton

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longtemps et atténuent l'effet <strong>de</strong>s températures extrêmes; la survie et le développement larvairesy sont par conséquent facilités. L’exploitation intensive (p. ex. par rotation <strong>de</strong>s pâturages) ré<strong>du</strong>it cetapis et expose le sol au soleil et à la <strong>de</strong>ssiccation, qui nuisent aux larves. Les fortes roséesmatina<strong>les</strong> ou l’humidité qui subsiste après la pluie permettent la migration <strong>de</strong>s larves L 3 <strong>de</strong>quelques centimètres vers le haut sur <strong>les</strong> limbes <strong>de</strong>s herbes, ce qui augmente l’infectiosité <strong>du</strong>pâturage. Les journées chau<strong>de</strong>s et ensoleillées ramènent ces larves vers le sol et ré<strong>du</strong>isent parconséquent l’infectiosité.Générations dans <strong>les</strong> présUne génération est la pério<strong>de</strong> qui commence avec l’excrétion <strong>de</strong>s œufs dans <strong>les</strong> fèces etenglobe l’éclosion <strong>de</strong> ces œufs, le développement <strong>de</strong> larves libres et l’infection d’un <strong>mouton</strong> hôtejusqu’à la ponte <strong>de</strong> nouveaux œufs. Si le temps qui sépare le dépôt <strong>de</strong>s œufs et le sta<strong>de</strong> larvaire L 3est <strong>de</strong> 2 à 3 semaines et celui qui sépare l’infection <strong>de</strong> la ponte <strong>de</strong> 3 semaines, et si la probabilitéque <strong>les</strong> températures extérieures optima<strong>les</strong> soient présentes au plus pendant 3 mois, <strong>les</strong> larves L 3disposent <strong>de</strong> peu <strong>de</strong> temps pour s'accumuler dans <strong>les</strong> prés pendant la première saison <strong>de</strong> pacage.Teladorsagia et Trichostrongylus : Bien que <strong>les</strong> données ne soient pas connues spécifiquementpour le centre <strong>du</strong> Canada, il est peu probable que plus <strong>de</strong> 2 générations <strong>de</strong> NGI (<strong>de</strong> l’émission<strong>de</strong>s œufs à l’infection et à l'émission <strong>de</strong>s œufs) puissent exister dans une saison sous le climat<strong>du</strong> pays. Par conséquent, <strong>les</strong> plus graves cas <strong>de</strong> parasitisme au pâturage le seraient en partie àcause <strong>de</strong> la contamination héritée <strong>de</strong> la saison <strong>de</strong> pacage précé<strong>de</strong>nte, <strong>de</strong> fortes <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong>bétail et <strong>de</strong> conditions estiva<strong>les</strong> optima<strong>les</strong> pour le développement et la survie <strong>de</strong>s larves L 3 .Haemonchus : Il est communément admis qu'au mieux, la survie hiémale au pré dans <strong>les</strong> conditionscanadiennes est modérément importante. Le parasite passe très bien l’hiver à l’étathypobiotique dans l’organisme <strong>de</strong>s <strong>mouton</strong>s a<strong>du</strong>ltes. Lorsque le ver femelle a<strong>du</strong>lte finit samaturation au printemps, il est très prolifique : sa capacité <strong>de</strong> ponte est <strong>de</strong> 10 000 œufs parjour. Dans <strong>de</strong>s conditions tiè<strong>de</strong>s et humi<strong>de</strong>s, <strong>les</strong> larves L 3 se développent en aussi peu que7 jours. Ainsi, dans une même saison <strong>de</strong> pacage, l'infectiosité <strong>du</strong> pâturage peut augmenterfortement et <strong>de</strong>venir dangereuse pour <strong>les</strong> agneaux, voire <strong>les</strong> brebis, entre la mi-juillet et ledébut d’août.11

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