Ils font l’OiseJulie ManseyPrincesse <strong>de</strong> l’OiseDevenir Miss, pour Julie Mansey, c’est presque un rêve d’enfant :« Quand on les regar<strong>de</strong> à la télé, pour l’élection <strong>de</strong> Miss France, on lesenvie toutes, non ? » Cette jeune esthéticienne <strong>de</strong> 20 ans, installéeà Chantilly, est <strong>de</strong>venue Miss Oise 2007 en septembre <strong>de</strong>rnier.Elle espère, l’an prochain, arracher le titre régional qui vient <strong>de</strong> luiéchapper. L’aventure <strong>de</strong>s Miss, Julie la découvre grâce à une amie. Etelle s’est prise au jeu <strong>de</strong>s podiums <strong>de</strong>puis qu’elle en a goûté l’ivresse,il y a quelques années lors d’un concours d’étudiantes, à Creil :« J’avais adoré l’ambiance, le fait <strong>de</strong> se sentir comme une princesse,dans <strong>de</strong> jolies robes, <strong>de</strong> faire le show… On se sent importante,regardée <strong>de</strong> tous… ça m’avait plu. » Svelte et blon<strong>de</strong>, Julie Manseyinsiste sur l’ensemble <strong>de</strong>s qualités requises pour remporter le titre :« Ce n’est pas seulement une question <strong>de</strong> physique, l’attitu<strong>de</strong>, lasociabilité et la façon <strong>de</strong> parler comptent aussi. »André Lejarre / Le bar FloréalFrédéric BeaudoinDes guitaresdans les mainsPortraits rédigés parIsabelle FriedmannDessinateur industriel dans une première vie, FrédéricBeaudoin s’est fait rattraper par son rêve : il ouvre le moisprochain, à Bailleul-sur-Thérain, un petit atelier où il pourra,enfin, à <strong>34</strong> ans, se consacrer à la fabrication <strong>de</strong> guitares. « J’aipris mon virage et maintenant je me lance pour vivre <strong>de</strong> mapassion », confie ce jeune père <strong>de</strong> famille. Un CAP d’ébénisterieen 2005… et il se spécialise dans la lutherie. « Ce qui estintéressant, explique ce musicien autodidacte, c’est <strong>de</strong> choisirles bois, puis les transformer, <strong>de</strong> la planche à l’objet fini, entenant compte <strong>de</strong> plein <strong>de</strong> paramètres qui permettent <strong>de</strong> fairesonner les instruments <strong>de</strong> façon à satisfaire l’oreille <strong>de</strong>s musiciens. » Une bonne oreille, mais aussiun bon œil sont nécessaires, car l’esthétique est importante. « Pour cela, il faut <strong>de</strong> la patience et <strong>de</strong> laprécision », les <strong>de</strong>ux outils <strong>de</strong> l’artisan.Olivier Pasquiers / Le bar FloréalL’atelier proposera <strong>de</strong>s guitares sur mesure, personnalisables. Ouverture début 2008.CONTACT 49, rue du Général-<strong>de</strong>-Gaulle, à Bailleul-sur-Thérain – 06 60 23 22 442460 - N°<strong>34</strong> - Décembre 2007
Évelyne CoignetLa balle au bondJoël FrancommeLe jazz et la javaAmoureux <strong>de</strong> jazz, clarinettiste passionné, saxophoniste enthousiaste,Joël Francomme s’est lancé dans la musique avec pourobjectif <strong>de</strong> « jouer sur scène ». Couronné à 19 ans par un prix duconservatoire <strong>de</strong> Roubaix, le jeune homme arrive quelques moisplus tard dans l’Oise, suivant un père gendarme, muté dans ledépartement. « J’ai alors écumé les orchestres, les ensembles, lesharmonies : je voulais jouer », se souvient l’homme <strong>de</strong> 56 ans. C’estensuite, par hasard, qu’il <strong>de</strong>vient à Verneuil-en-Halatte, Montatairepuis Liancourt, un enseignant épanoui, qui prend plaisir à initier lesjeunes aux joies <strong>de</strong>s vents. Depuis 1998, il dirige l’école municipale<strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Liancourt, fréquentée par quelque 180 élèves. Coursindividuels, solfège, ensembles musicaux… et le big band, queJoël est particulièrement actif à faire vivre. Cette année, il a choisid’embarquer les musiciens <strong>de</strong> son band sur les chemins « du jazzet <strong>de</strong> la java », explorés par Clau<strong>de</strong> Nougaro. Avec <strong>de</strong>s dates <strong>de</strong>concerts pour le printemps 2008. La scène, toujours.CONTACT École <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Liancourt, 03 44 32 38 20Olivier Pasquiers / Le bar FloréalAu HBC Chambly, quelques moments avant les premièresépreuves du Mondial <strong>de</strong> handball féminin, qui se joue enFrance du 2 au 16 décembre, Évelyne Coignet nourrissait <strong>de</strong>srêves <strong>de</strong> victoire. « Pourvu que l’équipe <strong>de</strong> France ne joue pasà Beauvais… » confiait-elle. Car l’Oise accueille neuf matchs,mais seuls les terrains parisiens verront se disputer lesplaces <strong>de</strong> podium. « Ce ren<strong>de</strong>z-vous crée une réelle émulation,constate la prési<strong>de</strong>nte du Handball Club <strong>de</strong> Chambly. Nousemmenons plus <strong>de</strong> 120 jeunes voir <strong>de</strong>s matchs. » Éducatricespécialisée auprès <strong>de</strong> personnes handicapées mentales,Évelyne Coignet a découvert le hand avec ses enfants. Letemps a passé, l’histoire <strong>de</strong> famille a grandi, et elle fréquenteaujourd’hui les terrains en compagnie <strong>de</strong> ses petits-enfants ! Àquelques mois <strong>de</strong> la retraite, elle envisage « <strong>de</strong> prendre un peu<strong>de</strong> recul, et le plus souvent possible »… s’échapper sur l’île <strong>de</strong>Ré. Un autre rêve qui prend forme.André Lejarre / Le bar FloréalAndré Lejarre / Le bar FloréalJean-Michel SiméonA<strong>de</strong>pte du bouchon lyonnais« Les boules sont plus grosses et plus lour<strong>de</strong>s, on court pour les tirer, les règles sont plusstrictes mais l’ambiance plus conviviale… » Pas <strong>de</strong> doute, Jean-Michel Siméon préfèrele bouchon au cochonnet, la boule lyonnaise à la pétanque. À 42 ans, ce passionné <strong>de</strong>sboulodromes a arraché, cette saison, avec un complice isarien, le titre <strong>de</strong> vice-champion<strong>de</strong> France <strong>de</strong> boule lyonnaise. Une discipline où les virtuoses fleurissent plutôt au sud <strong>de</strong> laLoire… Initié par « les anciens <strong>de</strong> La Croix-Saint-Ouen », dont son père, Jean-Michel Siméonsavoure les plaisirs <strong>de</strong> rencontres intergénérationnelles : « Aller à un championnat <strong>de</strong> Franceavec son père, c’est terrible ! » s’exclame-t-il. De Lyon à Aix-en-Provence, via Mâcon ouAlbertville, l’homme – agent <strong>de</strong> maîtrise dans l’industrie, en semaine – consacre <strong>de</strong>s weekendsentiers aux compétitions. Avec <strong>de</strong>s parties qui se jouent <strong>de</strong> 7 h 30 à 21 h, « souvent sousle cagnard », il faut une sacrée résistance physique pour ne pas perdre la boule.25